CHAPITRE 1: LES GRANDES QUESTIONS QUE SE POSENT LES ECONOMISTES.

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1 PREMIERE PARTIE SCIENCE ECONOMIQUE CHAPITRE 1: LES GRANDES QUESTIONS QUE SE POSENT LES ECONOMISTES. Section 1: Comment représenter l'économie? Nous allons montrer dans cette section que la représentation de l'économie peut se faire de deux façons. Dans un cas, on considère qu'il faut appréhender les actions de chaque agent économique, pour ensuite essayer d'en déduire quels en sont les résultats globaux. On part donc d'une approche microéconomique. Mais on peut aussi mettre en relation entre eux des agrégats (somme de différentes valeurs économiques) sans essayer de déterminer quels ont été les comportements de chaque agent. On utilise dans ce cas une approche macroéoconomique. I. Microéconomie. "La science économique s'intéresse à la façon dont les hommes cherchent à satisfaire leurs besoins dans un univers relativement pauvre". On trouve cette définition de la science économique dans beaucoup de manuels d'économie. Elle met en valeur les décisions individuelles de chaque agent économique. Elle s'intéresse aux décisions des consommateurs, des entreprises pris individuellement. Il s'agit donc d'une approche microéconomique. Nous allons nous pencher sur l'étude microéconomique des consommateurs. Il faut en outre savoir que cette façon de concevoir l'économie est influencée par un groupe d'économistes qu'on appelle les néoclassiques. Ces auteurs se sont donné pour tâche de développer et de modéliser sous forme mathématique la pensée libérale des économistes classiques de la fin du XVIIIème siècle. Ceux-ci ont cherché à démontrer qu'une intervention excessive de l'etat était nuisible à l'économie. A. Un univers relativement pauvre et mal adapté. La définition de l'économie ci-dessus évoque les besoins manifestés par les hommes. Si ce mot, dans le langage courant, évoque les besoins fondamentaux, tels que l'alimenattion, l'habillement, le logement, on peut avoir une vision bien plus large de ce terme. En effet, il est difficile de fixer une limite objective aux besoins fondamentaux. On préfèrera alors considérer comme besoin économique tout ce qui peut se manifester sous la forme d'une demande. Dans ce cas, tout type d'achat, y compris ceux qu'on considère comme les plus luxueux, sont le résultat d'un besoin, car ils apportent une satisfaction à l'agent économique qui les consomme. Les économiste utilisent le terme "utilité" pour désigner cette satisfaction espérée de la consommation d'un produit. Une des tâches de l'économiste sera donc de modéliser cette utilité. Il est évident que cette modélisation est d'autqnt plus complexe que les goûts varient d'un individu à l'autre et sont donc subjectifs. On considère que le consommateur peut arriver à satiété au fur et à mesure qu'il consomme. Ainsi, si l'utilité du premier produit consommé sera grande, celle d'un deuxième produit du même type sera sans doute plus faible. Et cette utilité sera de plus en plus faible à mesure que la consommation augmente. On dit que l'utilité marginale (satisfaction apportéé par la consommation d'une unité supplémentaire) est décroissante. Cependant, cette conception de l'utilité nous amène à la conclusion que les besoins des hommes sont très vastes et qu'ils se heurtent donc à certaines limites: l'univers est relativement pauvre. Pour un individu consommateur, il s'agit de trouver le maximum de satisfaction avec un budget qui constitue pour lui une limite. B. Les arbitrages du consommateur. Doc 2 p 28. La tâche de l'économiste est ici de modéliser sous forme mathématique le comportement d'un consommateur. Nous considérons que le consommateur est rationnel et cherche à maximiser sa satisfaction tout en subissant comme contrainte les limites de son budget. Supposons, pour simplifier notre tâche, que le consommateur doive faire un arbitrage entre la consommation de deux biens A et B. Il doit donc déterminer les quantités respectives de chaque produit qui lui apporteront la plus 1

2 grande satisfaction possible. Il s'agit d'un calcul sur l'utilité de chacun des produits. Il doit évidement prendre en compte le prix relatif d'un produit par rapport à l'autre. Il est aisé de représenter mathématiquement et graphiquement la contrainte budgétaire que subit le consommateur. Son revenu est R. Les quantités consommées respectives de chaque produit sont QA et QB. Les prix respectifs de chaque produit sont PA et PB. Alors, on peut déterminer une fonction QB = f (QA) telle que QB = R / PB - QA (PA / PB) Cette fonction peut être représentée sur un repère orthonormé. Doc 4 p 29. Notons aussi que les arbitrages effectués par un individu à propos de sa consommation peuvent prendre en compte le temps. On peut décider de consommer moins aujourd'hui pour consommer plus plus tard. C'est le cas d'un individu qui décide de ne pas travailler pour se consacrer à ses études espérant avoir un revenu plus important dans l avenir. C. Les limites de l'approche microéconomique. Doc 1 p 30. Doc 3 p 31. De nombreuses critiques peuvent être adressées à l'approche microéconomique néoclassique. Certains estiment que le modèle du consommateur rationnel constitue une caricature peu pertinente de nos comportements. D'autres notent que l'approche macroéconomique permet de mettre en relief des phénomènes que l'approche microéconomique ignore. II. Macroéconomie. A. Que produit-on et comment le mesure-t-on? 1. La mesure du PIB. Doc 2 p 38. L'économiste s'intéresse aux activités déclarées, et qui font l'objet d'un échange monétaire, qu'il s'agisse d'un achat ou du versement de salaires. Ceci écarte donc toutes les activités domestiques ou bénévoles. Parmi ces activités, certaines produisent des biens et d'autres des services. Ces biens et services peuvent être utilisés pour la consommation finale. Mais ils peuvent être achetés par des entreprises pour produire. Dans ce cas, il faut distinguer les produits qui disparaissent au cours du processus de production (consommations intermédaires) et ceux qui ont ue durée d'utilisation de plus d'un an (capital). [L'achat de capital est appelé investissement]. Certaines productions sont marchandes. L'agent économique qui les produit les vend dans le but d'obtenir un profit. D'autres sont non marchandes. Elles sont offertes gratuitement ou à un prix inférieur au coût de production. Pour mesurer la production marchande, on utilise la valeur ajoutée. VA = CA - CI. Pour mesurer la production non marchande, on doit mesurer le coût de production. (ex: les salaires payés aux fonctionnaires dans une administration publique). Le PIB d'un pays est la somme de toutes les valeurs ajoutées des agents économiques présentes sur le territoire national. 2. Les limites de la mesure du PIB. Doc 3 & 4 p 41. La mesure du PIB est évidemment très utile. Mais, comme tout indicateur, il présente certaines limites. Il occulte par définition toutes les activités qui ne font pas l'objet d'un échange monétaire, alors qu'elles peuvent 2

3 contribuer à l'augmentation des richesses. C'est le cas du travail domestique mais aussi des activités informelles, parfois très importantes. A l'inverse, il enregistre des activités qui peuvent être à l'origine de nuisances, et les activités qui ont pour but de réduire ou corriger ces nuisances. C'est le cas de la pollution. C'est pourquoi, certains économistes préconisent l'utilisation d'autres indicateurs. Depuis longtemps, on utilse l'indice de Développement Humain. Mais des recherches plus approfondies ont été faites pour la mesure du bien-être. Les conclusions de la commission Stiglitz, réunie en 2008 à l'initiative du gouvernement français, en sont un exemple. B. Quels sont les grands équilibres macroéconomiques? 1. L'équilibre emploi/ressources. Le PIB est un agrégat macroéconomique. Il agrège un ensemble de valeurs, de richesses créées par des agents économiques très différents. Certains économistes estiment qu on peut mettre en valeur des phénomènes à partir de ces agrégats, sans faire de travail microéconomique sur les motivations de chacun des agents économiques. On peut utilser le principe comptable selon lequel l'ensemble des richesses créées (les "ressources") est égal à l'ensemble des utilisations qui en sont faites (les "emplois"). On peut mettre en relief un équilibre macroéconomique Emploi / Ressources. Doc 2 p 48. Y + M = C + I + X + VS. avec Y = PIB C = Consommation (consommations intermédiaires et consommation finale) I = Investissement X = exportaions M = Importations VS = Variation de stocks Cette équation permet de mettre en valeur quels sont les facteurs de la croissance économique, c'est-à-dire la croissance du PIB. Sachant que cette équation peut être réécrite de la façon suivante: Y = C + I + (X + M) + VS, on peut déterminer quels sont les éléments qui stimulent la croissance, si la production augmente parce que la consommation, l'investissement ou la demande extérieure augmentent. Doc 3 & 4 p Quels déséquilibres réels un équilibre comptable peut-il masquer? Doc 1 & 2 p 50. L'équation emploi/resources est une égalité comptable.elle est donc toujours vérifiée. Mais le fait qu'il y ait cette égalité ne signifie pas que l'économie soit en équilibre, en d'autres termes en bonne santé. Une simple transformation mathématique de cette équation permet de mettre en valeur certains phénomènes. En effet, on peut considérer que Y représente les richesses produites, mais aussi que Y est la somme des revenus distribués. Or, ces revenus peuvent être utilisés pour la consommation (C), ou épargnés (E). Dans ce cas Y = C + E Il est aisé de démontrer que: E - I = X - M Ainsi, malgré l'existence de l'équilibre emploi / ressources, nous pouvons aboutir aux conclusions suivantes: -l'épargne peut être insuffisante pour financer les investissements, -les importations peuvent être supérieures aux exportations, -ces deux inégalités sont liées. Doc 3 p 51. La macroéconomie est en grande partie le résultat des travaux de J. M. Keynes. Cet économistes du XXème siècle a montré que des situations macréoéconomiques d'équilibre peuvent être en même temps des situations 3

4 de chômage. En effet, la production (Y) qui permet d'avoir l'égalité comptable (Y + M = C + I + X + VS) n'est peut-être pas une production permettant le plein emploi, l'absence de chômage. Keynes en déduit qu'il faut trouver les moyens de stimuler la croissance du PIB par une intervention de l'etat. En conclusion, nous avons montré que l'économie peut être modélisée de deux façons: par la microéconomie et par la macroéconomie. Ceci nous a permis aussi d'entrevoir les débats en économie, pour ou contre l'intervention de l'etat. Section 2: Les débats en science économique. I. Comment répartir les revenus et la richesse? A.La répartition primaire de la Valeur Ajoutée. Doc 2 p 42. La valeur ajoutée créée par une entreprise peut être consacrée à deux choses: rémunérer les agents économiques qui ont participé au fonctionnement de l'entreprise, et constituer des ressources financières qui permettront à l'entreprise d'investir. Parmi les agents économiques qui participent à la vie de l'entreprise, on peut pour simplifier déterminer trois grandes catégories. Il y a tout d'abord les salariés qui ont apporté leur travail. Ceux-ci touchent un salaire. Puis nous avons l'ensemble des personnes qui ont apporté des ressources financières qui ont permis de constituer le capital de l'entreprise. A ceux-ci, sont offerts les intérêts lorsqu'il s'agit de créanciers (qui ont prêté de l'argent à l'entreprise) ou les dividendes lorsqu'il s'agit des propriétaires de l'entreprise. Enfin, on peut considérer que l'etat participe à la vie de l'entreprise, indirectement, puisqu'il fournit un ensemble de services publics et d'infrastructures. L'Etat réclame donc des impôts (sur la production, sur les bénéfices). Nous avons ainsi. VA = CA - CI EBE = VA - salaires et charges - impôts sur la production EB = EBE - intérêts - dividendes - impôts sur les bénéfices L'Excédent Brut d'exploitation désigne les profits de l'entreprise. L'Epargne Brute constitue les ressources propres dont l'entreprise dispose pour investir. Il est évident que la répartition de la valeur ajoutée fait l'objet d'arbitrages et même de conflits. Quelle partie doit-on privilégier: salaires, impôts, dividendes, épargne? Doc 1 p 44. B. Les mécanismes de redistribution. Le revenu d'un individu n'est pas uniquement lié à la répartition primaire de la valeur ajoutée. Chaque individu qui a des revenus est soumis à des prélèvements obligatoires (impôts, cotisations sociales) mais peut aussi bénéficier de revenus de transfert. Ce qui veut dire que les pouvoirs publics ont la capacité d'agir sur la répartition des revenus et les redistribuant. Doc 4 p 43. Ce mécanisme de redistribution a pour objectif de réduire les inégalités. Pour mesurer les inégalités, nous disposons de nombreux indicateurs. Un des plus utilisé est l'indice de Gini, compris entre 0 et 1, où les pays qui se rapprochent de 1 sont les plus inégalitaires. Mais il est aussi très fréquent d'analyser le revenu de chaque quintile (groupe représentant un 5ème de la population par ordre croissant de richesse) ou de chaque décile (groupe représentant un 10ème de la population par ordre croissant de richesse). On calcule souvent un écart inter-quintile, ou inter-décile. Ces écarts diminuent après le processus de redistribution. Doc 3 p 45. Exercice: faire le point p 47. 4

5 II. Pourquoi acheter à d'autres ce que l'on pourrait faire soi-même? Comme nous l'avons déjà vu, les économistes s'intéressent aux échanges marchands. Dans ce paragraphe, nous allons essayer de mieux comprendre ce qui motive les individus à acheter ce qu'ils pourraient faire eux-mêmes. Nous allons ensuite étendre ce raisonnement aux échanges commerciaux entre les nations. A. La notion d'avantage absolu. A. Smith, le premier économiste classique, estime que la tendance à échanger est naturelle chez l'homme. Elle est le résultat d'un calcul rationnel. En effet, les talents étant diversement répartis, il semble logique que chaque individu se spécialise dans la tâche pour laquelle il est le plus habile et qu'il échange ce qu'il produit contre d'autres produits créés par d'autres individus qu une habileté différente a amenés à se consacrer à d'autres tâches. On parle de spécialisation. Doc 2 p 36. Ce principe peut, selon A. Smith, s'étendre au commerce international. Ainsi, un pays a un avantage absolu pour un produit lorsqu'il est capable d'en faire la production pour un coût plus faible que les autres pays. Ces derniers ont tout avantage à cesser de fabriquer ce produit pour le lui acheter puisque cela leur revient moins cher. Ainsi chaque pays va être amené à se spécialiser dans la production où il est plus efficace que les autres. A. Smith est ainsi favorable au libre échange. Il prône une plus grande ouverture des frontières aux produits étrangers. Il critique ainsi le protectionnisme. B. La notion d'avantage relatif. D. Ricardo, autre économiste classique, va approfondir la théorie libérale d'a.smith pour démontrer que dans tous les cas, les échanges et la spécialsiation internationale sont avantageuses pour toutes les parties. Nous pouvons présenter son raisonnement pour expliquer les échanges entre individus. Doc 3 p 33. En effet, il semble qu'un individu ait intérêt à se spécialiser même lorsqu'il est plus habile que tout le monde dans tous les types de production. En effet, il y a un type de produit dans lequel il est "relativement" plus efficace que les autres. En se consacrant à cette production, il pourra échanger ce produit contre d'autres et obtenir au total une plus grande quantité de biens et services Doc 3 p 37. Ce raisonnement peut à nouveau être appliqué au commerce international. Grâce à un exemple célèbre où D. Ricardo présente le cas du Portugal et de l'angleterre, il montre que tout en étant plus efficace dans la production de tous les produits (vin et drap), le Portugal a tout de même intérêt à se spécialiser. En ne produisant que du vin, il obtiendra plus de vin et de drap que s'il avait cherché à tout produire. A. Smith et D.Ricardo sont donc défenseurs du libre-échange contre le protectionnisme. Pourtant, nombreux sont les auteurs qui les ont critiqués, montrant que le commerce international pouvait aboutir à des inégalités. Doc 4 p 37. 5

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