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1 Étude des représentations et des indices d opérationnalisation de l école communautaire au regard des approches et programmes visant la collaboration école-famille-communauté mis en œuvre au Québec Recherche financée par: Le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), N Rapport de recherche (Item I - document de travail) relatif à la recension des écrits portant sur la relation école-communauté et l école communautaire au Canada (excluant le Québec) et ailleurs qu aux États-Unis (ÉC: Item I-c/ Été 2009) Chercheure principale: La professeure Johanne Bédard Cochercheures et cochercheurs: Les professeurs Yves Couturier, François Larose, Anick Lenoir, Louise Potvin et Bernard Terrisse Assistantes de recherche / Recueil, traitement et analyse des données: France Lemaire (M.A.) et Mélanie St-Cyr (M.A.) Collaborateur: Robert Ledoux, directeur d école à la CSDM retraité Organisme partenaire de la recherche: Bureau de relations avec la communauté (BRAC), Commission scolaire de Montréal (CSDM) Sherbrooke Août 2009 Faculté d éducation, Université de Sherbrooke

2 TABLE DES MATIÈRES Introduction 4 CHAPITRE 1: LA SITUATION DE L ÉCOLE COMMUNAUTAIRE AU 4 CANADA 1.1 L implication des parents et de la communauté L Ontario L éducation en partenariat communautaire L usage communautaire des installations scolaires Le Manitoba L agenda pour la réussite scolaire L initiative de partenariat entre les écoles et les collectivités Le Nouveau-Brunswick Le premier centre scolaire communautaire au Canada Les enfants au premier plan L école communautaire entrepreneuriale L école communautaire au Nouveau-Brunswick L Alberta L école communautaire, au service de l enfance en difficulté physique Un centre scolaire communautaire à Calgary La Colombie-Britannique: le programme CommunityLINK La Saskatchewan Le programme La philosophie Terre-Neuve et le Labrador Les Territoires du Nord-Ouest Le Yukon Le Nunavut La Nouvelle-Écosse L Île du Prince-Édouard Les phares communautaires et scolaires du Canada La situation - Le contexte Les forces vives Les défis Les facteurs de succès Les centres scolaires et communautaires au Québec: une approche éducative et 25 communautaire 1.16 L éducation communautaire et les Premières Nations Le concept de communauté Le concept d école communautaire 30 CHAPITRE 2: LA SITUATION DE L ÉC AILLEURS DANS LE MONDE Le Royaume-Uni - L Angleterre L évolution de l école communautaire Les caractéristiques du modèle Extended Schools L évaluation du développement des Extended Schools L International Community School (London) L Écosse Les New Community Schools 35 ii

3 2.2.2 Les Full Service Schools L Australie 36 CHAPITRE 3: L ÉCOLE COMMUNAUTAIRE EN RÉGIONS ÉLOIGNÉES Un peu d histoire L école communautaire en Afrique Le contexte La clientèle Les lacunes Le support et le financement Les définitions, caractéristiques et finalités de l école communautaire Les facteurs de réussite Les impacts de l école communautaire en Afrique L école communautaire en Yougoslavie dans les années Le contexte Les principes fondamentaux de l école communautaire en Yougoslavie (en ) La définition Les facteurs de réussite Les impacts L école communautaire en Afghanistan Le contexte Le partenariat de CARE et du gouvernement afghan La définition de l école communautaire (community and home-based 49 schools) Les facteurs de réussite Les impacts L école communautaire en Papouasie-Nouvelle Guinée Les définitions a École communautaire b Communauté Les facteurs de réussite Conclusion générale 50 Bibliographie du chapitre 1 52 Documents cités dans le chapitre 1 par les auteurs mais non lus 54 Bibliographie du chapitre 2 55 Bibliographie du chapitre 3 56 Documents lus ou consultés (pour le chapitre 3) 57 iii

4 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 Recension sur l école communautaire, au Canada 4 Tableau 2 Principes qui sous-tendent le partenariat entre les conseils scolaires et les groupes communautaires 8 Tableau 3 Centres scolaires et communautaires recensés au Canada en Tableau 4 Services offerts par les centres scolaires et communautaires 23 Tableau 5 Caractéristiques attribuées à l école communautaire 31 Tableau 6 Rôles des différents acteurs pour la mise en œuvre de l école communautaire 33 Tableau 7 Articles, rapports et livres lus 37 Tableau 8 Éléments-clés de résumés d articles, de rapports ou de livres 38 Tableau 9 Catégories d organisation de l école communautaire 43 LISTE FIGURE ET ANNEXE Figure 1 Murs perméables 15 Annexe A Figure 2- Composantes du Community School Program. Département de l Éducation de la Saskatchewan, Building Communities of Hope (1997). Figure 3- Le CSC, carrefour qui place l école au centre d une constellation de services (Smith, 2007) Figure 4- Fonctionnement d une équipe opérationnelle (Smith, 2007). 59 iv

5 INTRODUCTION Dans le cadre de la recension sur l école communautaire (ÉC), un premier rapport 1 (Item I-b) a été consacré à la situation aux États-Unis. Ce deuxième rapport fait état de la situation, d abord au Canada, puis dans quelques pays d Europe pour lesquels nous avons trouvé de l information et, finalement, en régions éloignées dites défavorisées, particulièrement en Afrique. Il est à noter que nous abordons plus spécifiquement ce qui se passe au Québec dans un autre rapport 2. CHAPITRE 1: LA SITUATION DE L ÉCOLE COMMUNAUTAIRE AU CANADA Pour arriver à bien cerner la situation au Canada, en ce qui concerne le développement de l ÉC, une recension a été faite sur les sites des gouvernements provinciaux 3, ciblant en premier lieu les ministères responsables de l éducation. Les recherches ont été faites d abord avec les mots-clés école communautaire et community school. Éventuellement, a été ajoutée l expression école saine ou healthy school, parce que, dans certaines provinces, elle semblait souvent associée au concept d école communautaire. L expression centre scolaire communautaire a aussi été utilisée. Le tableau 1 regroupe les résultats de cette recension, les principaux sites visités pour chaque province ou région et les mots-clés grâce auxquels des publications ont été répertoriées 4. Provinces/Territoires Ontario Ministère de l Éducation Ontario School Board Healthy School Manitoba Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Feuillet informatif Tableau 1 Recension sur l école communautaire au Canada Sites et documents répertoriés community school 94 école communautaire community school 596 école communautaire 227 healthy school On peut consulter l Item I-b (Items I-b.1 et I-b.2) sur le site du CRIE à l adresse < et < 2 On peut consulter l Item I-d sur le site du CRIE à l adresse 3 Cette partie de la recension excluait la province de Québec puisque celle-ci est traitée dans le rapport Item 1-d qu on peut consulter à l adresse < >. 4 Bien que les mêmes mots-clés aient été utilisés pour la recherche effectuée sur chaque site provincial, le tableau 1 ne fait état que de ceux pour lesquels les résultats de recherche étaient positifs. 5

6 Saskatchewan Ministère de l Éducation School Community Councils History of Community Schools Rural community schools implementation guide Community Sschool policy and conceptual framework Alberta Alberta Education Colombie-Britannique Ministère de l Éducation Nouveau-Brunswick Public School Board Community School School Reform Government of Education Terre-Neuve et Labrador Department of Education Île du Prince-Édouard Department of Education and Early Childhood Development Nouvelle-Écosse Department of Education Nunavut Ministère de l Éducation Programme d accès communautaire Territoires du Nord-Ouest Éducation, Culture et Emploi Healthy Children Initiative Yukon Ministre de l Éducation Autres Conseil des ministres de l Éducation du Canada Tableau 1 (suite) Recension sur l école communautaire au Canada community school 366 école communautaire 3 healthy school» _dec04.pdf community school 238 école communautaire 3 healthy school 91 écoles saines 2 community school 118 healthy school 337 écoles saines Centre scolaire communautaire En réseau community school New/1-Healthy%20Children%20Iniative.pdf community school

7 Cette recension nous a permis de réaliser que l ÉC était présente au Canada. Dans les pages qui suivent, nous présenterons donc brièvement les spécificités de celle-ci, pour chacune des régions canadiennes. Une partie importante des informations citées dans ce rapport provient d un document de l Observatoire de l administration publique de l école nationale d administration publique (ENAP) (2005). En effet, à la demande du Groupe de travail sur le développement de l école communautaire, l Observatoire de l administration publique de l ENAP a reçu le mandat d identifier et de décrire l approche utilisée en matière de développement de l école communautaire au sein de différentes administrations publiques, soit l Alberta, la Colombie-Britannique, l Écosse, l Ontario, le Royaume- Uni et la Saskatchewan. Ces renseignements nous furent donc très utiles pour compléter notre recherche. Nous présentons donc un compte-rendu des lectures qui nous ont permis de cibler la situation dans chaque province ou territoire du Canada (sauf le Québec). Puis, nous faisons le point sur l existence des centres scolaires et communautaires. 1.1 L implication des parents et de la communauté Selon Corter et Pelletier (2004), dans le milieu éducatif, les termes communauté et parents n ont pas la même connotation. De même, il appert que les éducateurs voient mieux l importance des caractéristiques de la communauté et son impact sur leur travail. Ce mouvement vers une plus grande implication des parents et de la communauté est global, résultant entre autres des nouvelles politiques gouvernementales et des changements au sein de la société (immigration grandissante, nouvelles réalités économiques, augmentation des problématiques, etc.). Toutefois, ces auteurs sous-entendent que les études ne mettent pas vraiment en évidence le fait que l implication des parents et de la communauté a un impact direct sur le rendement des élèves. Ainsi, cette implication est en corrélation avec d autres facteurs qui, eux, contribuent au succès académique (statut économique élevé, moins de stress familial, implication des parents dans d autres aspects de la vie de l élève, etc.). Ces nouvelles pratiques permettant une meilleure implication de parents et de la communauté ont pour but d améliorer l apprentissage des élèves. Pour être effective, la promotion de l implication à travers des politiques et des pratiques doit rejoindre les parents, tenir compte de comment ils s impliquent et quels sont les résultats de cette implication. Il s agit de mieux comprendre en quoi le parent agit différemment de l enseignant, et vice et versa. En somme, on cherche à savoir qu est-ce que l implication des parents, par quel processus celle-ci agit sur les résultats de l élève, quel en est l impact sur l environnement de l enfant. Corter et Pelletier (2004) soulignent aussi qu une plus grande implication de la communauté et des parents n a pas comme seul résultat une meilleure performance académique des élèves. Cela entraîne une communauté plus consciente de l importance de l éducation, qui a davantage confiance dans les écoles et qui peut promouvoir celles-ci. Ainsi, la communauté devient plus forte: de meilleures relations entre les parents et la communauté permettent de construire un sens de prise en charge et de communauté, ensemble avec l école et au-delà de l école. De meilleures relations entre les enseignants et les parents renforcent l estime de soi chez les parents; ce qui est inspirant pour les enseignants. Les enfants bénéficient du développement des habilités parentales de leurs proches et leurs besoins sont mieux répondus. Finalement, la société dans l ensemble est plus satisfaite, et de plus elle économise en soins et services, puisque les besoins diminuent. 7

8 1.2 L Ontario En Ontario, les politiques prônant les conseils scolaires de parents ont vu le jour en Toujours d après Corter et Pelletier (2004), les membres des conseils de parents ne représentent en général pas la diversité culturelle des parents de l établissement scolaire. De plus, ceux-ci mettent plus d emphase que les autres parents sur leur rôle politique que sur leur action en tant que bénévoles ou bailleurs de fonds. Ainsi, leur vision ressemble plus à celle des personnels scolaires qu à celles des parents en général. Enfin, on mentionne que la majorité des parents ne connaissent pas leurs représentants et ne sont pas vraiment intéressés à être membre du conseil scolaire L éducation en partenariat communautaire Dans le Rapport de la Commission royale sur l éducation en Ontario 5 déposé en janvier 1995, on parle d une institution scolaire représentant le cœur d un tissu d organismes locaux ou régionaux, le point de convergence de l éducation communautaire, alors que l école s adapte à sa communauté. Ainsi, des centres scolaires communautaires à usages multiples ont vu le jour en Ontario pour desservir les communautés francophones vivant dans un milieu majoritairement anglophone L usage communautaire des installations scolaires Depuis 2004, en Ontario, il existe un programme général de financement pour l utilisation communautaire des installations scolaires 6. En effet, la situation était telle que les conseils scolaires, parce qu ils avaient des difficultés financières, louaient leurs terrains et établissements à des prix inabordables pour les groupes communautaires. «Par cette initiative, le gouvernement montrait qu il souhaite aider les écoles à retrouver leur mission d origine qui est, en principe, celle d être d abord et avant tout un lieu communautaire» (ENAP, 2005, p. 61). Le gouvernement, en faisant des écoles de véritables lieux communautaires, c est-à-dire en veillant à ce que les espaces scolaires restent abordables et accessibles pour les communautés dans lesquelles sont implantées les écoles, encourage un mode de vie sain et actif, en incitant les citoyens à participer à des activités communes et en suscitant des collectivités vivantes [et] s assure que les communautés soient autonomes et sécuritaires» (Idem). Il souhaite ainsi que «chaque école, en Ontario, se reconnaisse elle-même comme étant un lieu potentiel d activité communautaire» (Ibid.). Ce programme encourage donc la coopération entre les conseils scolaires et les groupes communautaires, un partenariat sous-tendu par certains principes qui sont présentés dans le tableau 2. 5 Bégin, M. et Caplan, G. L. (1994). Pour l amour d apprendre. Rapport de la commission royale sur l éducation. Toronto: Imprimeur de la reine pour l Ontario. 6 Community use of schools, document que l on peut consulter à l adresse ou 8

9 Tableau 2 Principes qui sous-tendent le partenariat entre les conseils scolaires et les groupes communautaires Principes du partenariat Développement de la jeunesse Développer les habiletés des jeunes de telle sorte que les activités de ces derniers contribuent positivement à la société démocratique que promeut le gouvernement ontarien. Aide aux communautés et aux familles Fournir l aide adéquate pour soutenir les initiatives communautaires et familiales. Engagement communautaire Offrir des possibilités concrètes aux membres des communautés à participer à la conception et à la mise en place du partage communautaire. Développement communautaire Aider les membres des communautés à édifier et consolider des communautés fortes et solidaires. Apprentissage continu Garantir les possibilités de développement communautaire à long terme. Apprentissage de qualité Permettre aux enfants d avoir accès aux ressources et aux aides nécessaires pour soutenir et aider l apprentissage. Comme on le voit, le support à la communauté est une préoccupation du gouvernement ontarien. Ainsi, «les écoles communautaires connaissant le plus de succès sont celles qui rencontrent le mieux les besoins des communautés» (Ibid., p. 64). «Le projet d écoles communautaires fait des écoles et des communautés plus fortes, ce qui est un gain direct pour les citoyens et pour la province de l Ontario» (Ibid., p. 69). 1.3 Le Manitoba L agenda pour la réussite scolaire Le Manitoba Education Agenda for Student Success a été développé par le gouvernement manitobain entre 1999 et On y retrouve six priorités, la seconde étant de renforcer les liens entre les écoles, les familles et les communautés. Car, plusieurs études le prouvent, des liens forts entre ces trois groupes ont des impacts positifs sur la réussite scolaire et se reflètent sur les indicateurs de la santé des communautés. Ainsi, les succès des écoles sont facilités par la présence de familles et de communautés fortes et en retour fortifient celles-ci par le fait même. En parlant des tensions inévitables entre l école et la communauté, Levin et Farthing (2004) font état de trois limites. Il y a d abord la limite des perspectives, c est-à-dire du manque de compréhension de la situation des autres collaborateurs. Les auteurs font référence aux travaux de Corbett, Wilson et Williams (2002) pour donner quelques exemples. Ainsi, les parents seraient plus intéressés à la vie scolaire de leur enfant que ne le croient les enseignants. De plus, ils aimeraient recevoir plus d informations de la part de l école qu on ne leur en donne. Parallèlement, les parents et la communauté sous-estimeraient la tâche des enseignants. Enfin, plusieurs parents se disent nerveux à l idée de parler aux enseignants, alors que ceux-ci expriment ce même état de fait. L élimination de ces fausses conceptions et de ces malentendus rendrait sûrement leur collaboration plus effective. La limite des habiletés intervient lorsque les gens ont des intentions justes mais ne savent pas comment les actualiser. Ici, l écoute et des compétences en communication s avèrent de bons outils. Enfin, la limite des ressources concerne plus particulièrement la création du lien école-communauté. L implication des familles et de la communauté étant considérée comme importante, il faut donc consacrer temps et énergie pour l initier et permettre son actualisation. La tâche incombe souvent aux enseignants, alors qu elle pourrait, par exemple, être prise en charge par des agents de liaison. Levin et Farthing (2004) rappellent que la connexion entre les écoles et les familles n est qu une des six priorités du système 9

10 éducatif. De même, selon la théorie du changement, celui-ci s opère alors que les gens s engagent et développent graduellement les habiletés pour aller de l avant vers la nouveauté L initiative de partenariat entre les écoles et les collectivités L initiative 7 de partenariat entre les écoles et les collectivités est conçue pour soutenir les collectivités précaires sur le plan socioéconomique. Elle vise à améliorer les résultats d apprentissage à l aide de la création et l affermissement de partenariats. Il est à remarquer que le Manitoba utilise plus généralement l expression collectivité et non celle de communauté. Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba a fondé l Initiative de partenariat entre les écoles et les collectivités en s appuyant sur le modèle School Plus 8, implanté en Saskatchewan, un cadre qui comporte un éventail complet de mesures de soutien et de solutions destinées à répondre aux besoins des enfants, des jeunes et de leurs familles. On peut lire sur le site du Gouvernement du Manitoba 9 que: Les écoles sont un lieu de rencontre traditionnel pour les résidents d une collectivité et le concept de l école communautaire met à profit cette relation. Le concept est fondé sur la notion que les enfants ont une meilleure chance d atteindre leur potentiel éducatif et leur potentiel de développement lorsqu il existe des rapports constructifs entre la famille, les enseignants, les organismes de services locaux et tous les membres de la collectivité. Les écoles communautaires permettent d établir des relations qui renforcent l identité d une collectivité et les sentiments d engagement et de bienveillance du quartier. Le système éducatif du Manitoba opère sous la philosophie de l inclusion qui «constitue une façon de penser et d agir qui permet à chaque personne de se sentir acceptée et appréciée tout en se sentant en sécurité. Une collectivité inclusive assure à ses membres l occasion de jouer un rôle pertinent et l égalité d accès aux avantages qui leur reviennent à titre de citoyens» (Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba, 2005, p. 1). «Les partenariats scolaires jouent un rôle important sur les plans du processus décisionnel et de la responsabilisation et ils peuvent favoriser la planification dans les écoles, la campagne de financement et les innovations pour améliorer la réussite des élèves et le climat de l école et renforcer le bénévolat» (Idem, p. 3). «Les partenariats scolaires invitent les parents, les familles et les collectivités à participer au processus éducationnel au niveau communautaire» (Ibid., p. 8). Au sein du Département du programme 10 et des services de soutien aux élèves du ministère de l éducation du Manitoba, on constate que, 7 Des informations supplémentaires sont disponibles à l adresse < 8 Voir au point 1.6 du même rapport: La Saskatchewan. 9 L adresse du site du gouvernement du Manitoba est la suivante: < 10 Information disponible sur la page intitulée Services aux élèves à l adresse < 10

11 lorsque les écoles travaillent en pleine collaboration avec les parents et la communauté à titre de partenaires et de membres d une même équipe, - il se développe une sensibilité et une sensibilisation mutuelles aux attentes et aux difficultés respectives; - le niveau des élèves augmente; - la perception et la compréhension des parents et des membres de la communauté peuvent améliorer le processus décisionnel de l école; - la participation de parents et des membres de la communauté dans les questions scolaires peut contribuer à un sentiment collectif plus aigu au sein de l école. 1.4 Nouveau-Brunswick Le premier centre scolaire communautaire au Canada Le premier centre scolaire et communautaire (CSC) a été mis en place à Fredericton (N-B) en 1979, une «institution intégrée, créée pour répondre aux besoins éducatifs, sociaux, culturels, récréatifs et communautaires des groupes de minorités de langues officielles» (Michaud, 1995, p. 25). Le concept de centre scolaire et communautaire correspond à plus que la simple fusion des concepts d école et de centre communautaire ou culturel dont il a emprunté ses éléments essentiels. En plus d offrir à sa population les services normalement assurés par ces deux types d organisation, il est aussi une institution régionale à laquelle la minorité de langue officielle peut s identifier. Il peut être comparé aux community schools américains ou aux centres paroissiaux d autrefois. Il regroupe dans un même endroit, l école, les activités communautaires, les terrains de jeux, les lieux de rencontre de différentes organisations. En exploitant les locaux scolaires pour offrir une multitude de services communautaires et récréatifs, il fait ainsi une exploitation économique rationnelle des édifices et terrains dont il dispose. Dans une perspective contemporaine, un tel centre peut offrir une diversité de services qui répondent aux besoins émergents de la communauté: services de santé, garderie, centre de jour pour adultes, animation culturelle, camps d été, bibliothèque, vidéothèque, aide juridique, etc. Plus qu un lieu physique, c est le point de mire de la communauté, l expression de son identité et de sa volonté de s épanouir» (Idem, p. 26). Selon la Commission nationale des parents francophones: Le centre scolaire communautaire est une institution homogène, gérée en partie au moins par la communauté locale et ayant une double mission. C est d abord un complexe scolaire regroupant l ensemble des services éducatifs destinés à tous les membres d une communauté et régis par la loi scolaire. Les installations servent aussi comme lieu d intégration des forces vives de la communauté dans tous les secteurs d activité que ce soit le culturel, les sports et loisirs, l économie et le changement social» (CNPF 11, citée dans Michaud, p. 26) Répondant aux besoins des communautés de langues officielles, les centres scolaires et communautaires s appuient sur neuf principes et services dits essentiels. 11 D autres informations sont disponibles à l adresse < 11

12 - L école française (qui peut prendre différentes formes). - Les services préscolaires. - Les services d éducation permanente et d alphabétisation. - La bibliothèque. - Les services de gestion du centre (administré par les membres de la communauté). - Les installations adéquates. - La participation des organismes (utilisation maximale des locaux). - L interaction des membres et de la communauté (favoriser le décloisonnement de la vie française dans la communauté, la communication entre les membres). - La flexibilité (s adapter et répondre aux besoins émergents, au moment opportun). Il existe trois grands types de gestion d un tel centre: - le modèle de fonctionnement autonome fondé sur la séparation totale des juridictions, donc cohabitation des secteurs scolaires et communautaires sous un même toit; - le modèle de gestion entièrement intégrée; - le modèle mixte (compromis entre les deux). «Le choix d un modèle de gestion est habituellement fonction des lois et des règlements provinciaux de l éducation et de la conjoncture locale. Le modèle d un choix de gestion doit se faire dans la perspective d une recherche de situations mutuellement bénéfiques et respectueuses de la dynamique de chacune des parties» (Ibid., p. 28). En ce qui concerne la planification et la mise en place de ces centres, on souligne l importance de la cohésion au sein de la communauté. De même, il est mention de temps, de compromis, de choix parfois difficiles. Il importe, tant au palier scolaire qu au palier communautaire, de mettre en place des comités de planification et de leur demander d articuler les détails susceptibles d être la cause de divergences importantes avant d approcher les organismes subventionnaires. Il importe de prévoir, dès le début de la concertation, des mécanismes de résolution des litiges éventuels. (Ibid., p. 29) Le centre s avère «le carrefour de la vie scolaire, culturelle, sociale, communautaire et religieuse de la communauté» (St-Amand-Blake, 1995, p. 30). «Les centres scolaires et communautaires sont des outils de développement. Le véritable rôle d un centre en est un d animateur et de consolidateur auprès de la communauté qui l entoure. La solidarité que manifestent les individus influence directement le devenir collectif d une communauté. Tout commence par et avec la communauté» (Idem, p. 31) Les enfants au premier plan En 2007, le système éducatif au Nouveau-Brunswick cherche à mettre les enfants au premier plan, afin de faire de son système d éducation publique le meilleur au Canada. Ce plan d action renferme huit engagements à l égard des enfants. Le sixième se lit comme suit: Créer de nouveaux liens entre l école et le milieu. «Ce plan reconnaît que la réussite scolaire est étroitement liée à l établissement de nouveaux liens entre l école et son milieu. La création d écoles communautaires jette les bases pour favoriser une participation accrue des collectivités, du secteur bénévole et du secteur privé à l éducation de nos enfants» (Gouvernement du Nouveau-Brunswick, 2007, p. 9). 12

13 L école communautaire tire profit des ressources de la collectivité participation des parents, appui des bénévoles, ressources communautaires, services publics et de loisirs pour devenir un centre éducatif communautaire. L école a un comité communautaire qui travaille avec la direction d école et les enseignants pour intégrer la composante communautaire à la mission de l école. L école utilise les biens et ressources du milieu pour élargir les activités éducatives et parascolaires. Pour leur part, les enseignants utilisent les ressources communautaires pour offrir aux enfants plus d activités éducatives pratiques et interactives. L école est aussi ouverte pour les élèves et leur famille en dehors des heures habituelles afin d offrir des services communautaires. (Idem, p. 23) On mise donc beaucoup sur de nouveaux projets d écoles communautaires (certains existant déjà, dans les secteurs anglophone et francophone, et se déroulant avec succès). Au sein de son projet, il convient à l école de décider comment impliquer la communauté. Au Nouveau-Brunswick, il y a aussi la stratégie Communauté en santé - École en santé, un projet de promotion de la santé et du mieux-être de la population d un milieu donné. Une communauté en santé 12 (ou une école en santé) c est une communauté (ou une école) qui décide de se soucier d améliorer et de maintenir la santé et la qualité de vie de sa population locale (ou de ses élèves). Par une approche positive, la communauté (ou l école) mise sur les forces, les atouts, les bons coups présents dans le milieu, plutôt que de s attarder aux problèmes et aux faiblesses L école communautaire entrepreneuriale Dans le cadre de la consultation Stratégie d action jeunesse du gouvernement du Québec en septembre 2005, un nouveau modèle d école, l École communautaire entrepreneuriale, a été présenté. Cette expérience pédagogique nouveau genre peut, selon son instigateur, «devenir une clé maîtresse pour le développement viable des communautés-régions, tout en rendant chaque enfant heureux d aller apprendre à l école [tout en permettant de] lutter avec efficacité et efficience contre les phénomènes de décrochage, de pauvreté et d inégalité des chances» (Lévesque, 2005, p. 3). Le modèle s appuie sur le concept de Partenariat en Formation: École-Communauté (PFÉC), avec une approche d entrepreneurship conscient, selon une formule pédagogique dite à la carte orientante. Le concept PFÉC Selon son instigateur, le concept PFÉC est «une plate-forme d action réflexive qui, à cause de son potentiel fortement mobilisateur, peut générer une puissante synergie capable de transformer en véritables partenaires un grand nombre d intervenants du monde scolaire et diverses personnes d une communauté donnée, au service de l éducation et de la formation des enfants» (Idem, p. 10). Ses défis: réussir à changer la culture organisationnelle et pédagogique d une école et amener des individus et des organismes d une école-communauté à contribuer ensemble à la formation des enfants. L approche d entrepreneurship conscient Cette approche vise «le développement graduel de compétences entrepreneuriales chez l enfant, dont celles de s entreprendre, d entreprendre et de créer l innovation de façon consciente, responsable et autonome» (Ibid., p. 13). Elle nécessite l engagement, la volonté, l énergie et les qualités des acteurs, partenaires éducatifs. 12 On trouve des informations supplémentaires à l adresse < 13

14 À la carte orientante La formule pédagogique À la carte orientante repose sur trois principes qui mettent les personnes au premier plan. - Les enfants font des choix en fonction de ce qu ils aiment. - Les enseignants et les intervenants offrent des options qui les passionnent. - Tout le village participe. Le concept est à la portée de toute communauté qui le désire et qui l imprègnera de sa couleur particulière en fonction de ses besoins et de ses intérêts spécifiques L école communautaire au Nouveau-Brunswick Le concept de l ÉC a été lancé officiellement au Nouveau-Brunswick, à l automne 2007, sous l appellation École communautaire accréditée du Nouveau-Brunswick 13. Cette école, vivante, stimulante, motivante pour les élèves, est accessible sept jours par semaine et constitue un lieu central de la communauté. Elle comprend une programmation complète d activités scolaires et parascolaires (et activité physique avec un minimum de 30 minutes par jour) qui permettent aux jeunes de s accomplir, de se découvrir, d avoir le goût d innover. Et les directions d établissement sont emballées. Quant au ministère de l Éducation du Nouveau-Brunswick, il souhaite établir 75 écoles communautaires d ici Pour devenir une école communautaire, un établissement scolaire doit adopter un programme éducatif orientant multivolets, basé sur une approche pédagogique et éducative à valeur ajoutée, et adapté à la réalité de son milieu. La culture et le sport font obligatoirement partie des volets choisis. Le volet orientant peut être entrepreneurial, environnemental, culturel, international, technologique, agricole, etc. Un réseau de partenariat doit se bâtir afin de créer et d entretenir un lien fort avec la communauté environnante. L école doit utiliser les ressources et les expertises disponibles dans sa communauté pour bonifier son programme éducatif, tout en ouvrant ses portes à l ensemble de la collectivité, à des fins récréatives, culturelles ou communautaires, et ce, en dehors des horaires scolaires. La communauté s engage dans la réussite scolaire et identitaire des enfants, l école augmente le nombre de services offerts dans la communauté. Finalement, en juin , le Nouveau-Brunswick a annoncé une collaboration accrue en matière d éducation avec la France. Les deux régions veulent échanger des pratiques novatrices et explorer la possibilité de réaliser des projets éducatifs communs. Parmi les domaines qui feront l objet d échanges, on note le concept d école communautaire entrepreneuriale, l innovation dans l enseignement et une section franco-acadienne offrant un programme d études commun France-Nouveau-Brunswick dans une école publique du Nouveau-Brunswick. 13 Pour des informations supplémentaires, on peut consulter à l adresse < 14 Pour des informations supplémentaires, on peut consulter l adresse < 14

15 1.5 L Alberta L école communautaire, au service de l enfance en difficulté physique D initiative gouvernementale, l ÉC, en Alberta, s adresse exclusivement aux enfants qui ont des maladies graves ou des handicaps profonds. Il est davantage question d une communauté de services organisée autour de l aide à l enfance en difficulté. En Alberta, il existe un ensemble d initiatives du ministère Alberta Children Services 15. Parmi celles-ci, le Student Health Initiative est un programme conjoint d aide médicale et d aide au suivi scolaire, initié en 1999, et qui nécessite la coopération des ministères de l Éducation, de la Santé, des Infrastructures et des Affaires municipales, ainsi que leur coopération avec les conseils scolaires, les entreprises de services concernées et les parents des enfants. On parle d un modèle de partage de services (transport, soins de santé et éducatifs), entre ministères. Selon l ÉNAP (2005), en Alberta, l ÉC est donc une «initiative gouvernementale qui vise au regroupement et à la coordination d activités spécifiques au service de l enfance en difficulté physique. C est donc des besoins spécifiques des enfants que part l offre de service gouvernementale et autour de ces besoins que des projets pilotes ont été conçus» (ENAP, 2005, p. 4). Le compte-rendu décrit les organismes responsables, leurs liens et interactions. On y parle d un modèle de coopération mutuelle. Ainis, «les écoles peuvent fonctionner comme point de rencontre entre différents types de services essentiels» (Idem., p. 14) Un centre scolaire communautaire à Calgary À la fin des années 1980, le concept de CSC nourrit l espoir de la communauté francophone de Calgary. S appuyant sur la définition 16 structuraliste du CSC de la Commission 17 nationale des parents francophones, Hébert (1993) lui attribue plusieurs fonctions, dont celle de ressources linguistique, culturelle, scolaire et communautaire, de lieu de rassemblement pour la communauté francophone, de lieu de transition entre la famille francophone et la société anglophone, de lieu de socialisation pour les jeunes dans un monde de valeurs donc, d acculturation. Le CSC fournit des biens symboliques nécessaires à la construction de la communauté minoritaire et devient un appui et un soutien de l identité collective. Au cours du processus, trois conceptions du CSC ont été envisagées. - La première, Murs et espace, est celle de deux édifices séparés, sur le même terrain, avec un moyen quelconque pour les relier (passerelle, etc.) et faciliter la communication. - La deuxième, appelée Murs imaginaires, est «caractérisée par une démarcation nette et claire entre la partie scolaire et la partie communautaire. Le volet école se place en parallèle avec le volet communautaire mais continue son fonctionnement tel quel, sans ajustements et sans trop d interactions ou de consultations avec le volet communautaire» (Hébert, 1993, p ). 15 On trouve la liste des ministères du gouvernement albertain à l adresse < 16 Selon la Commission nationale des parents francophones, le CSC est «une institution homogène, gérée en partie au moins par la communauté locale et ayant une double mission. C est d abord un complexe scolaire regroupant l ensemble des services éducatifs destinés à tous les membres d une communauté et régi par la loi scolaire. Les installations servent aussi comme lieu d intégration des forces vives de la communauté dans tous les secteurs d activité que ce soit la culture, les sports et loisirs, l économie et le changement social» (In Hébert, 1993, p. 867). 17 Voir aussi au point 1.3 de ce rapport: le Nouveau-Brunswick. 15

16 - Finalement, dans la troisième conception dite à Murs perméables (voir figure 1), l édifice est «caractérisé par des locaux à usages multiples, permettant l intégration des parties scolaires et communautaires dans une relation de partenariat par l entremise de la co-gestion» entre la Commission scolaire et la société du CSC (Idem, p. 869). Projet scolaire Projet communautaire Figure 1: Murs perméables. Cette troisième conception est considérée comme supérieure aux autres au niveau économique, éducatif et socioculturel. «Le succès de l école faisant partie du CSC dépendra d une façon importante de l appui et la collaboration de la communauté» (Ibid., p. 870). S appuyant sur la vision vigotskyenne du dialogue comme technique efficace en apprentissage et de l importance pour l enfant de se situer dans la communauté pour mieux apprendre, une conception intégrative du CSC est à favoriser. Enfin, «école et communauté sont intimement liés. En milieu minoritaire, la survie de l école dépend de celle de sa communauté et la survie de la communauté dépend de son école» (Ibid., p. 871). Dans le contexte d une minorité linguistique, tel que présenté ici, l école «lieu de transmission de la langue et de la culture, joue donc un rôle important au développement de l identité collective» (Ibib.). De ce fait, cette collectivité a aussi à intervenir pour s assurer d une programmation scolaire locale et d une pédagogie actualisée aux besoins des apprenants. En somme, la réalisation d un CSC mobilise la communauté d abord et avant tout pour la création d un projet éducatif qui incorporera les ressources de celle-ci. «Les parents et la communauté ont d importantes fonctions de coordination et de catalyseur pour assurer leur participation au projet éducatif d un CSC» (Ibid., p. 865). C est ce qu il est convenu d appeler la pédagogie communautaire. 1.6 La Colombie-Britannique: le programme CommunityLINK Depuis 1990, quelques programmes gouvernementaux de financement ont encouragé le développement d écoles communautaires. Ceux-ci seront regroupés en 1996 sous un seul programme qui vise à améliorer les résultats scolaires des élèves en difficulté d apprentissage ou issus de milieux défavorisés, des écoles primaires et secondaires. Il deviendra, en 2004, le programme CommunityLINK (Learning Includes Nutrition and Knowledge). En Colombie-Britannique, les ÉC sont des initiatives locales, selon un modèle qui repose sur l impulsion volontaire. Pour les écoles, le programme CommunityLINK fournit les ressources financières pour favoriser l amélioration du rendement scolaire et du comportement social des élèves en difficulté d apprentissage. Le financement des autres services offerts à la communauté, par l école qui se veut communautaire, nécessite la contribution ou la participation d organismes locaux et 16

17 centraux grâce à divers programmes éducatifs, sociaux et communautaires qui peuvent s inscrire dans le concept d école communautaire (ENAP, 2005). Plusieurs organismes sont impliqués dans ces initiatives, dont le ministère de l Éducation, les conseils des districts scolaires, les instances provinciales et fédérales qui offrent des programmes éducatifs et communautaires à l ensemble de la communauté, les intervenants du milieu scolaire et local, les comités consultatifs des parents, les entreprises privées et les membres de la communauté. Bien qu il n y ait aucune disposition de la loi qui prévoit la mise en place d une ÉC et son encadrement, les districts scolaires sont responsables de la mise en œuvre du programme CommunityLINK et doivent prévoir des règlements permettant de concrétiser la mise en place de celleci. L Association for Community Education in British Columbia (ACEBC), un organisme à but non lucratif qui se consacre au développement de l ÉC, offre aux responsables d un projet, conseils et support pour l implantation et le fonctionnement de l ÉC. Il est suggéré que soit fondée une société pour diriger les opérations et que soit élaboré un plan stratégique (Community School Program) qui permettra la réflexion sur le choix des partenaires, la mission et les objectifs du projet, de même que les stratégies de développement de l ÉC, des services et des activités qui y seront offerts. L approche utilisée pour la mise en place d une ÉC combine les initiatives locales, les programmes éducationnels et de développement de l ÉC offerts à la communauté par les différents organismes gouvernementaux et communautaires et le programme CommunityLINK. Les objectifs visent «la réussite scolaire, l amélioration des conditions de vie de la communauté, la sauvegarde et le maintien des écoles en tant qu équipement public, une meilleure utilisation des équipements publics et la création d un lieu communautaire central dans la vie de quartier» (Ibid., p. 27). Le succès des écoles communautaires en Colombie-Britannique peut s expliquer par: - la complémentarité du programme CommunityLINK avec les programmes à vocation éducationnelle ou communautaire; - l interaction continue entre les différents intervenants au cours du processus de mise en place de l ÉC; - la volonté du gouvernement; - les pressions pour éviter les fermetures d école (et qui ont donné naissance à un nouveau programme). À cause de la diminution des inscriptions d élèves dans les écoles et pour éviter la fermeture de certaines d entre elles, est né, en 2005, le School Community Connections Program qui vise à: - soutenir le développement des ÉC; - renforcer leur rôle en tant que centre communautaire offrant des services à la population; - supporter les efforts de revitalisation des ÉC en tant qu équipement public de quartier; - favoriser l utilisation optimale des ÉC. 1.7 La Saskatchewan En Saskatchewan, la philosophie de l éducation priorise l implication de la communauté dans la vie de l école et de l école dans la vie de la communauté. Elle est basée sur le Lifelong learning, c est-à-dire une participation communautaire et un apprentissage permanent, du berceau à l âge adulte. Cette vision encourage donc la collaboration et la participation parentale, communautaire, publique, privée et 17

18 scolaire, dans la prise de décision et dans la résolution de problèmes. L intérêt principal de cette approche est l amélioration des conditions d apprentissage des enfants et de la jeunesse. On parle donc d une politique provinciale de l ÉC pour répondre aux nouveaux défis sociaux: pauvreté, mutation des structures familiales et besoin de diversifier les possibilités d éducation axées sur l affirmation culturelle Le programme Le Community School Program a été lancé en 1980, en réaction à la situation de pauvreté vécue par les aborigènes dans les milieux urbains et qui s est éventuellement élargie à la problématique des enfants en difficulté d apprentissage. L implantation et les activités de mise en place (activités de soutien à l apprentissage, de participation parentale et de développement de la communauté) suivent les recommandations du cadre de référence du document intitulé Building Communities of Hope (1996). Les commissions scolaires (Schools Divisions) reçoivent les subventions du Conseil de l Éducation (Board of Education) pour la mise en place du Community School Program. Les ÉC ont été créées dans la tradition de l éducation communautaire, elle-même issue de la vision du développement de la communauté. Les ÉC bâtissent des relations solides avec les membres de leur communauté et les organisations et travaillent étroitement avec les familles. Leurs programmes tiennent compte des expériences de la vie socioéconomiques des élèves et apportent un large éventail de support permettant l apprentissage des enfants. Par son approche compréhensive, un environnement éducationnel holistique, préventif, supportant et facilitant la prise en charge est offert aux élèves et à leurs familles. Les ÉC sont donc des centres d apprentissage mais aussi d espoir pour leurs communautés favorisant le développement et le bien-être de la communauté toute entière. Chaque ÉC possède ses propres caractéristiques selon les besoins, les priorités et les ressources de sa communauté. Le programme poursuit les objectifs suivants: apprentissage et réussite scolaire des élèves; des programmes scolaires de qualité; un partage des responsabilités, des services compréhensifs et qui répondent vraiment aux besoins; une plus grande implication des populations autochtones dans la gestion du système éducatif; une prise en charge de la communauté; l équité et l harmonie culturelle; un leadership d innovation au niveau de l éducation. Les défis de cette approche compréhensive sont les suivants. Rejoindre les besoins d un nombre de plus en plus croissant d élèves dits à risque. Répondre aux besoins éducatifs des élèves indiens et métis. Promouvoir l implication des peuples indiens et métis. Promouvoir l implication des parents et de la communauté et encourager le partage des responsabilités. Le caractère innovateur du programme se traduit par: un cadre de référence définissant le rôle de l école faisant le lien entre une offre intégrée d un éventail de supports et de programmes dont les élèves ont besoin pour apprendre; un programme et un environnement d apprentissage qui reflète la culture et la réalité des élèves; une emphase mise sur des partenariats solides entre les écoles, les parents, les membres de la communauté, les groupes différents (Indiens et Métis) et qui entraîne un sens du partage des responsabilités; une emphase sur le développement et la prise en charge de la communauté; 18

19 un apport d un rôle de support au voisinage de l école, de leadership dans la province dans l innovation en éducation; un mécanisme de planification et d évaluation pour une meilleure efficacité du programme. L élève est au cœur de l école et le centre de toute activité. Les quatre composantes du programme sont (cf. figure 2, annexe A): - le Learning Program (basé sur le curriculum national); - l implication des parents et de la communauté; - les services intégrés; - le développement de la communauté. La communauté est considérée comme le contexte géographique et social dans lequel l école exerce ses fonctions. C est donc le voisinage qui englobe l école et qui inclut les diverses agences qui offrent les services et contribuent au bien-être des élèves (églises, agences de services, groupes culturels et récréatifs, services de santé, bureaux gouvernementaux, autres institutions éducatives, entreprises, organisations, etc.) La philosophie Suite à une étude effectuée entre 1999 et 2000 sur l évolution du rôle de l école, la philosophie de ÉC est fortement préconisée. - Encourager l intégration de l école dans la communauté. - Valoriser la collaboration parentale et le lien entre la culture et la communauté. - Militer en faveur d un programme d éducation adapté aux besoins des apprenants et de l institutionnalisation de la consultation des élèves à tous les niveaux. School Plus recommande que la philosophie de l ÉC soit adoptée pour toutes les écoles publiques de la province, cette vision étant d éduquer les enfants et les jeunes en assurant leur développement intellectuel, social, affectif et physique et d assurer la prestation de services aux enfants et aux familles sur le plan de la santé, des loisirs, de la culture, de la justice, etc. Le gouvernement finance la mise en œuvre des écoles communautaires en mettant l accent sur les écoles des milieux les plus défavorisés. C est sous l Integrated School-Linked Services, une initiative du gouvernement, qu on regroupe l ensemble des services intégrés en faveur des élèves et de leur famille offerts par les différentes instances gouvernementales. Dans chaque école, on retrouve un Community School Council 18 «qui fait le lien entre l école et la communauté et veille à la mise en œuvre du programme d école communautaire» (Ibid., p. 107). Il est composé de représentants de parents, de la communauté, du personnel et des élèves, du directeur de l école, du coordonnateur de l école communautaire et des agents des services communautaires travaillant avec l école. Chaque Community School Council dispose «d un comité exécutif qui prend en charge les dossiers administratifs et met en application les décisions du conseil» (Ibid.). «Le coordonnateur de l école communautaire est un professionnel du développement communautaire dont le rôle est d assurer le leadership des services intégrés, le développement de la communauté et de favoriser la participation parentale dans les activités scolaires» (Ibid., p. 108). 18 On trouve les règlements et le fonctionnement des School Community Council dans le document intitulé Toward School Plus, Policy Directions for School Community Councils, publié en novembre 2005 par le Saskatchewan Learning. 19

20 1.8 Terre-Neuve et le Labrador École globale (Global School) Entre 1992 et 1996, le Global Education Project (GEP) a établi 22 écoles globales à travers la province. Chaque école pouvait établir son programme d éducation globale de la manière la plus appropriée pour sa communauté scolaire. Une étude (Tulk, 2005) effectuée en 2005 auprès de ces écoles a montré que bien que chacune ait des caractéristiques propres, elles ont toutes de similarités dont celles de partager une interprétation commune de ce qu est une éducation globale et de chercher à en infuser le curriculum, de prévaloir l implication des parents dans les activités scolaires, de recevoir un support d agences diverses et d être fières d appartenir à leur communauté scolaire. Sur le site du Département de l éducation de Terre-Neuve et du Labrador, nous avons découvert qu il existe actuellement un centre scolaire et communautaire à St-Jean (Terre-Neuve). Il a ouvert ses portes en 2004 et regroupe tous les organismes francophones de la région, dont une école. Le curriculum est celui de la province, mais est offert en français, l enseignement de l anglais débutant en 4 e année du primaire. Au niveau communautaire, le Conseil scolaire francophone provincial de Terre-Neuve-et-Labrador a instauré une politique d accès communautaire aux écoles pour permettre à la communauté de bénéficier des installations et équipements scolaires. De plus, il existe le programme d accès communautaire (Community Access Program 19 ) permettant aux communautés d avoir accès à Internet et de bénéficier des nombreux services qui y sont offerts. Le Programme d accès communautaire (PAC) est une initiative mise de l avant par Industrie Canada afin que les Canadiens aient un accès public à coût abordable à l Internet et aux compétences, leur permettant de l utiliser efficacement. Dans le cadre du PAC, les écoles, les bibliothèques et les centres communautaires servent de porte d entrée pour accéder à l autoroute de l information en offrant le soutien informatique et les conseils pour l utilisation la plus efficace possible de l Internet. De même, bien qu il soit fait mention d une préoccupation en ce qui concerne les programmes éducatifs offerts aux Aborigènes (Aboriginal schools), nous n avons trouvé aucune utilisation du terme école communautaire (Community school) dans cette province. Davis, Anderson 20 et Jamal 21 (2001) se sont intéressés aux écoles les plus isolées du Canada. Leurs travaux font état de cinq écoles inuites isolées, situées au Labrador. Ces écoles ont un lien très fort avec leurs communautés et sont académiquement parmi les plus performantes de celles recensées par les auteurs. Les raisons de ces succès sont d abord un support au niveau politique et de la part des organisations de santé, mais aussi parce que la culture et la langue des communautés ont été respectées et préservées. Une des écoles montrait un taux de graduation de 99 %. Son lien avec la communauté était très fort et son personnel stable. L école est devenue un centre pour la vie de la communauté et ses facilités lui sont accessibles sur demande. Elle aide la communauté à faire la transition entre son style 19 Les communautés ont accès au programme à l adresse < 20 L article mentionne aussi le document suivant: Anderson, K. (2001). Inuit schools of Labrador (Nunatsiavut). Non publié. OISE/UT. 21 L article mentionne également le document suivant: Jamal, S. (2001). Isolated Schools of Canada. Qualifying research Paper. OISE/UT. La thèse de Jamal (2006) portait sur: "Effectiveness and Improvement Processes in Canada s Isolated Schools: The Relationship between the Schools Implementation of Core-Plus Processes and Parental Involvement". 20

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