Edito DECEMBRE Au sommaire : ERABLES 31

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1 ERABLES 31 DECEMBRE 2013 Au sommaire : Edito 1 Forum Légumes.. Pôle Maraîchage Bio.. Rencontres techniques Visite de l exploitation de Pierre Besse.. Visite de l exploitation de Laurent Welsch Réunion d échanges. Rencontres techniques et formations à venir.. Dossier technique La punaise verte.... Expérimentation salades. Désherbage des carottes de conversation Résultats technicoéconomiques Des chiffres sur quelques cultures. 12 Edito Débuté en 2013, le partenariat entre le CIVAM BIO 09 et ERABLES 31 se poursuivra l année prochaine pour les missions en maraîchage. Ce travail en commun a pour but de regrouper et d accompagner conjointement les maraîchers professionnels et porteurs de projet de l Ariège et de la Haute- Garonne, confrontés aux mêmes problématiques (accès au foncier, problèmes techniques : maladies, ravageurs, fertilité des sols, désherbage, amélioration des rendements, de la qualité des légumes, commercialisation, ) et d enrichir les échanges techniques. Les actions qui fonctionnent déjà continueront : échanges techniques et organisation de commandes groupées à travers le Google Group, rencontres techniques sur des exploitations autour de différents thèmes de discussions, avec l année prochaine la présence de techniciens et professionnels expérimentés en maraîchage bio et formations avec des interventions de spécialistes. De nouvelles actions sont programmées, dont une démonstration de variétés de courges sur des exploitations aux conditions pédo-climatiques différentes sur les 2 départements, des mutualisations qui pourront prendre plusieurs formes en fonction des secteurs géographiques et la structuration de la filière maraîchère pour commercialiser en commun. Si vous n êtes pas encore intégré dans ce réseau d échanges techniques entre professionnels, contactez-nous. Cette dynamique qui se met en place est possible grâce à votre implication: présence aux rencontres techniques et aux formations, participation aux échanges techniques du Google Group, Je compte sur vous. Delphine da Costa, technicienne légumes d ERABLES 31 Rappel des règles pour le bon fonctionnement du forum «Légumes» Adhésion : Actuellement 130 personnes sont inscrites sur ce forum. C est une liste de diffusion qui permet de faciliter les échanges entre maraîchers bio d Ariège et de Haute-Garonne adhérents au CIVAM Bio 09 ou à ERABLES 31. Penser donc à renouveler votre adhésion 2013 avant la fin de l année. Une remise à jour de la liste est prévue en janvier prochain. Les thématiques qui peuvent y apparaître et sont susceptibles d intéresser le plus grand nombre : des questions et réponses techniques: ravageurs, maladies, conservation des légumes (par exemple suite à une inondation, ), etc. des organisations de commandes groupées des ventes et achats de légumes des propositions de nouveaux débouchés,... «Répondre à tous?» Suivant les logiciels de messagerie que vous utilisez, vous avez la possibilité de répondre à toute la liste (130 personnes) ou à l expéditeur du message, afin de ne pas encombrer inutilement les boîtes mails des uns et des autres et pour économiser de l énergie (les serveurs qui stockent, transmettent toutes les informations du web ont besoin d être refroidi et donc consomment de l énergie ). Interrogez-vous avant de cliquer sur «répondre» si cela concerne toute la liste ou seulement une ou deux personnes Pour vous inscrire : legumes@bioariege.fr, auprès de Delphine da Costa, technicienne maraîchage

2 Page 2 La Feuille d ERABLES 31 dossier Maraîchage DECEMBRE 2013 Pôle Maraîchage Bio Sud-Haute-Garonne Démarrage de l étude-action «pôle maraîchage biologique Sud Haute-Garonne» Qu est ce qu un pôle maraîchage biologique? L étude a pour objectif de dresser un état des lieux de l organisation actuelle de la restauration collective sur le territoire du sud de la Haute-Garonne, d évaluer l'offre et la demande en légumes afin d identifier la faisabilité d'un projet de création d un pôle maraîcher bio. Le principe : Un pôle maraîcher biologique est, sur un seul site ou sur plusieurs sites peu éloignés, un ensemble regroupant des producteurs et un intermédiaire ayant un projet commun, en partenariat éventuellement avec une ou plusieurs collectivités territoriales ou un établissement public de coopération intercommunale (EPCI). L objectif est de permettre aux producteurs une mise en commun de certains moyens de production et/ou de transformation et/ou de commercialisation et de favoriser sur les territoires Comminges et Volvestre la consommation de fruits et légumes biologiques locaux. Pour suivre l évolution du projet : Pourquoi ce projet? Le constat : Diminution de l emploi agricole et consommation encore faible de fruits et légumes biologiques en restauration collective Alors que Les consommateurs sont demandeurs, les acteurs locaux (élus, gestionnaires, cuisiniers,...) prennent conscience de l importance de l impact de leur choix en matière d achat de denrées alimentaires sur la santé des consommateurs et la vitalité des territoires. Les étapes : Octobre 2013 : repérage des expériences au-delà du territoire Octobre-novembre 2013 : repérage offre /demande Décembre 2013 à mars 2014 : rencontres entre producteurs, acheteurs, élus et groupes de travail Avril à juin 2014 : validation du plan d action pour la constitution du pôle maraichage biologique Prochain rendez-vous : Mardi 17 décembre de 9h30 à 17h30 à la mairie de Boussens (31) Formation «Connaître la restauration hors domicile et vendre ses fruits et légumes bio en demi-gros» Les acteurs du projet : Communauté de communes du Haut-Comminges Les jardins du Comminges Les jardins du Volvestre : Réseau Cocagne Le réseau, c'est nous! chacun de nous. Et toutes ces questions portés par nombre d'entre nous sont donc au cœur des discussions entre les jardins de cocagne et le réseau FRAB-Gabs des paysans bio tels que Erables et Civam bio 09. Nous rencontrons régulièrement les jardins de Cocagne et nous leurs rappelons qu'ils doivent s insérer dans un tissu économique existant, faire attention à leurs prix, à leurs arguments commerciaux, etc. Il faut avouer que ce n'est pas toujours facile mais il faut tenir bon. Qu'allons nous gagner à les ignorer ou à les pourfendre? N'y a t-il pas de possibilité de coopération? Comment pouvons nous être force de proposition pour améliorer la relation maraîchers-jardins? Ce sont ces questions qui ont porté le conseil d administration d'erables à travailler avec les jardins de Cocagne sur le maraîchage bio et la RHD dans le sud de la Haute-Garonne. Cette étude action «pôle maraîchage bio sud Haute-Garonne» a été présentée lors d'une réunion de maraîchers le 6 novembre, elle vous sera détaillée lors d'un message spécifique. Nous serons aussi invités à nous réunir le 17 décembre pour participer à sa construction. En travaillant avec les jardins de Cocagne, nous pouvons leur rappeler nos attentes et nos exigences. Mais surtout, nous pourrons mettre en place des actions concrètes au bénéfice des maraîchers bio du sud de la Haute-Garonne mais aussi de l'ariège et des Hautes-Pyrénées. Nous serons donc gagnants. Pour les CA d ERABLES 31 et du CIVAM Bio 09, Thomas Faure et Frédéric Cluzon

3 Page 3 La Feuille d ERABLES 31 dossier Maraîchage DECEMBRE 2013 Pôle Maraîchage Bio Sud Haute-Garonne ERABLES 31, les Jardins de Cocagne, le CIVAM Bio 09, le Forum légumes, le Pôle Maraichage Bio et nous et nous (c est nous ). Le réseau Cocagne installe des jardins en entreprise d insertion partout en France depuis de nombreuses années, jardins qui sont à l origine de la vente aux familles sous forme de paniers, système repris avec succès par le réseau des AMAPs. En Haute-Garonne, il existe 3 jardins (Huos, Salles- Sur-Garonne et Gragnague) et deux sont en projet (Tournefeuille et Toulouse Métropole). Ils sont notifiés à l Agence Bio et les Jardins de Huos et de Salles-sur-Garonne sont adhérents à ERABLES 31 depuis plusieurs années. ERABLES 31 et le Civam Bio 09 sont des associations qui regroupent et fédèrent les agriculteurs bio et ceux (consommateurs, transformateurs, distributeurs) qui veulent développer la Bio. Le projet Pôle Maraichage Bio est «sur le feu» et mijote depuis deux ans, sous le regard et les soins attentionnés des Jardins du Comminges et d ERABLES 31 d abord, puis rejoint par les Jardins du Volvestre, la SCOP SAPIE et le cabinet STRATER, tous deux bureaux d études spécialisés et proches de nos valeurs. L objet est bien de travailler tous ensemble à la mise en place la plus pertinente pour tous d un outil efficace pour que 1) la filière locale du maraichage biologique puisse se développer et s ancrer durablement sur le territoire avec plus de paysans et plus de terres cultivées en bio ; 2) tous puissent consommer des fruits et légumes biologiques et locaux via leur restaurant collectif ; 3) que nous, paysan-ne-s adhérente-s et salarié-e-s d associations de développement de la bio nous puissions expérimenter et concrétiser de nouvelles formes de coopérations et d organisations pour une agriculture et une alimentation de qualité sur nos territoires. Nous organiserons donc cet hiver des rencontres avec ceux qui le souhaitent (agriculteurs, associations, cuisiniers, collectivités, ) pour travailler à la définition de cet outil afin d être capable en juin 2014 de proposer aux collectivités et autres partenaires un plan d action pour sa mise en place. La première journée sera consacrée à la prise de connaissance mutuelle du potentiel côté offre (les maraîchers) et côté demande (les collectivités) : Côté collectivité : le 17 décembre de 14h à 15h30 à la Mairie de Boussens avec la présentation du projet et la restitution d une enquête faite auprès de toutes les collectivités. Côté maraîchers : le 17 décembre de 9h30 à 17h30 à la Mairie de Boussens. La première journée de formation «Connaître la restauration hors domicile et vendre ses fruits et légumes bio en demi-gros» dont le programme est présenté dans l encadré ci-dessous. Marie SIBERTIN-BLANC, animatrice à ERABLES 31 Rencontres entre maraîchers Mardi 17 décembre, formation «Connaître la restauration hors domicile et vendre ses fruits et légumes bio en demi-gros» (9h30-17h30), Mairie de Boussens Présentation de la restauration collective et du fonctionnement des différentes collectivités Réglementations administratives et sanitaires auxquelles sont soumis les acteurs du marché de demi-gros : gérants, cuisiniers et maraîchers Définition des légumes les plus recherchés par le marché de demi-gros, prix, volumes et fréquence Informations concrètes pour aider les maraîchers à mettre en place les conditions d'approvisionnement des marchés de demi-gros : calibrage, conditionnement, étiquetage et organisation des livraisons Présentation des différents clients du demi-gros qui s'offrent aux maraîchers : la structure du réseau en Midi- Pyrénées, la SCIC Resto Bio Sur inscription au ou à rhd.erables31@biomidipyrenees.org

4 Page 4 La Feuille d ERABLES 31 dossier Maraîchage DECEMBRE 2013 Rencontres techniques Visite de l exploitation de Pierre Besse (31870) Au cours de la rencontre technique chez Pierre et Nicole BESSE le 23 octobre à Lagardelle-sur-Lèze, Pierre a présenté aux 9 maraîchers et porteurs de projet de l Ariège et 11 de la Haute-Garonne les techniques de non travail du sol qu ils mettent en pratique sur leur exploitation, les résultats technico-économiques qui en découlent et ramenés à leur situation financière et leur gestion de la fertilité du sol. Comme toutes les autres visites techniques, celle-ci est un exemple de système maraîcher et non un modèle. Les personnes intéressées par ces techniques doivent tenir compte de tous les paramètres qui leurs sont propres : situation financière, années d expériences, besoins, Photo 1: Pierre a présenté ses techniques et résultats avec un support visuel en salle. Photo 2 : Les participants ont ensuite visité l exploitation. Historique des maraîchers et de l exploitation : 1981 : Pierre obtient le diplôme d agronome 1990 : installation de Pierre à Ramonville Saint-Agne en location sur des terres communales, 2 ha de maraîchage et poules pondeuses, Nicole est enseignante à Rangueil 1991/92 : certification AB avec Ecocert 1998 : achat de 5 ha de terre à Lagardelle-sur-Lèze Historique du site de Lagardelle-sur-Lèze : prairie fauchée et non fertilisée par des engrais chimiques depuis 1990, soit 8 ans avant l achat, donc certifié AB directement en : GAEC de 3 associés maraîchers : Pierre, son beau-frère et Nigel PARKER (installé actuellement sur 1 ha acheté à Pierre et Nicole). A cette époque, travail du sol au motoculteur équipé d une charrue, d une fraise, d un rotavator,. Commercialisation : essentiellement des marchés au départ, puis vente en AMAP au moment de leurs créations en puis augmentation des quantités vendues en AMAP : statut individuel et travail en couple ; nombre d UTH : 1,5 + stagiaires. Pierre et Nicole sont alors libérés de la contrainte collective du GAEC et choisissent d abandonner le travail mécanique du sol. Présentation de l exploitation Surface totale : 4,2ha Surface plein champ cultivée en légumes : à m 2 Petite serre de 200m 2 : utilisée pour le rangement des petits outils, pour les semis et plants, quelques concombres en été et quelques salades en hiver (60m 2 environ). La bâche de la serre n est pas blanchie pour ralentir son vieillissement. Surface verger : 0,5ha : pêchers, noyers, figuiers, amandiers, pommiers, etc. Pas encore vraiment en production. Entretenu par 3 brebis qui circulent dans des parcs. Petit espace de libre cueillette à l entrée de l exploitation (aromates, tomates cerises), à l usage des adhérents de l AMAP. Climat : sec. ETP : 5 à 6 mm/jour en été. Sol : boulbènes, limono-sableux, 10 à 15% d argiles, peu profond. Prairie permanente : 1,5ha, fauché par le voisin et foin échangé contre 150 ballots de paille tous les 2 ou 3 ans (pas de racourcisseurs utilisés). Mise à disposition de porteurs de projet à la recherche de foncier : m 2 (depuis 2011) Hangar de 120 m 2 : utilisé pour le stockage des récoltes et la distribution des paniers. Pas de stockage hors gel donc projet de fermer le hangar. Pas de chambre froide. Commercialisation : De 1990 à 2007 : marchés de plein vent (2/semaine à Ramonville et 1 à Toulouse Saint-Aubin) ; vente à la ferme et à une Biocoop pour le surplus. Depuis 2007 : AMAP de La Digue, paniers achetés sur la ferme le mardi soir. Montée progressive jusqu à 26 paniers de 10 à 12 Kg, de 7 à 12 espèces, à 24 sur 30 semaines du 1 er juin au 31 décembre. Une dizaine de producteurs viennent proposer du pain, du fromage, ces différents partenariats sont gérés par une association distincte de l AMAP de la Digue. L hiver, les légumes stockés (oignons, courges, pommes de terre, ) sont proposés aux Amapiens sur commande libre. Les adhérents habitent à Lagardelle-sur -Lèze ou dans les environs proches. Eau : 4 puits ; m 3 d eau consommés chaque année au total, m 3 utilisés pour l irrigation des légumes, le reste pour les arbres fruitiers et d autres plantations. Les légumes sont arrosés moitié par aspersion et moitié partie par goutte à goutte. L irrigation est nécessaire malgré le mulch. Gestion de la fertilité : Principe fondamental : entretien en bon état de fonctionnement du complexe sol/végétation/décomposeurs. Ce complexe génère, entretien et le cas échéant régénère la fertilité. La fertilité/fécondité/santé est un caractère naturel des sols, acquis et maintenu spontanément dans les conditions naturelles. Conséquences de ce principe : respect maximum de ce complexe. Facteurs de dégradation : sous-oxydation et suroxydation, insuffisance de la couverture végétale et de l approvisionnement en carbone, perturbations chimiques La «méthode» est fondée sur l abstention en lieu et place de l intervention. Pas d utilisation d engrais verts.

5 Page 5 La Feuille d ERABLES 31 dossier Maraîchage DECEMBRE 2013 Rencontres techniques Pierre a calculé avec une stagiaire agronome qu un mulch de 10 cm de bois broyé apporte Unités d azote/ha. Attention à l apport de bois broyé en début de saison qui peut entraîner une faim d azote, surtout s il a moins de 6 mois. Pratiques culturales : Pas de travail profond du sol, uniquement sur 6 à 8 cm avec des outils manuels => non-perturbation du sol, pas de suroxydation. Planches permanentes à plat, non piétinées => pas de tassement du sol. Largeur : 1,30 m avec 3 à 5 rangs de légumes. Couverture végétale maximum successions rapides des cultures, association de cultures, intégration modulée de la flore spontanée (passe-pieds, couverture hivernale...). Compensation du défaut de couverture et de l exportation de carbone mulch organique importé. Matériel : 2 houes à pousser avec 3 types de fers, sarcloirs, crocs, fourches, brouettes, etc... Une tondeuse (seul outil motorisé, avec les pompes électriques). 3 petites nappes chauffantes pour la production des plants. Matériel d irrigation. Pulvérisateur à dos. Pas de semoir. Pas de motteuse. Photo 3 : cultures et Photo 4 : matériel présent irrigation sur buttes sur l exploitation A titre d essai : buttes de culture. Cœur de matière organique (épluchure, herbe, gazon + terre rapportée sur 10 à 12 cm + compost), plantées puis mulchées et arrosées avec une gaine de goutte-à-goutte placé sur le dessus. Pierre et Nicole ne souhaitent pas cultiver l ensemble de la parcelle sur buttes. Il apparaît que les légumes poussent correctement sur les planches à plat et aussi bien sinon mieux sur les buttes. Gestion des adventices : Un peu de paillage plastique (500 m 2 environ, essentiellement pour les cucurbitacées), bâches «une saison» de 20 microns posées à la main par-dessus la végétation en place (telle quelle ou tondue), et lestées avec du bois broyée. Cette bâche reste en place trois ans, puis elle est enlevée et réutilisée en double épaisseur, trois ans de plus. Utilisation également des anciennes bâches de la serre, opacifiées par une couche de mulch par-dessus. Les bâches sont posées sur sol humide pour garantir une bonne répartition de l eau pour la première culture. Les plastiques sont troués pour semer ou planter, les mêmes trous servant plusieurs années. sarclage classique avec outils manuels, mulch organique de feuilles, tonte de gazon, bois broyé d élagage (Pierre a passé en revue plusieurs entrepreneurs et celui du village a accepté de le livrer gratuitement). couvre-sol vivant et spontané : luzerne d Arabie, dominante en hiver, sèche en mai-juin qui fait un mulch très fin, cartons qui gênent les chardons, liserons,. (peu utilisés car beaucoup de travail manuel), achat de papier kraft, utilisé en sous-couche sous un mulch de paille (matériau relativement poreux à la lumière), et utilisé aussi en sous-couche sous mulch de gazon ou de bois broyé, quand il s agit d étouffer de la végétation vivante sous le mulch. Entre deux cultures, si le mulch n a pas tenu, la planche est reprise par un travail superficiel avec les outils manuels. Cependant il arrive que les cultures se succèdent sur le même mulch, sans travail de sol. Rotations culturales : pas de schéma de rotation organisé. Les cultures de tomates peuvent rester 5 ou 6 ans sur la même parcelle et les courges jusqu à 10 ans. La succession des cultures se réfléchit au jour le jour et au cas par cas, en fonction de considérations pratiques diverses mais pas en fonction des critères classiques de rotation. Pierre affirme que le principe des rotations des cultures, pour éviter la fatigue des sols (présence de corky root, nématodes, fusariose, rhizoctone, ) perd de sa pertinence quand on travaille sur un sol riche et qu on maîtrise les adventices. Achat d intrants: une partie des semences, 10 à 15 sacs de terreau par an pour la pépinière (tomates, aubergines, poivrons, oignons, poireaux, ). Aucun engrais acheté. Quelques produits phytosanitaires : cuivre, phosphate de fer (anti-limaces), Bt (doryphores, teigne du poireau, ), pyrèthre. Problèmes sanitaires habituels : grillure sur melons et concombres de plein champ, mildiou sur tomates et pomme de terre, dégâts variables selon l année, septoriose et mouche mineuse sur céleri, qui limitent le calibre des boules. Ravageurs : limaces : dégâts variables selon l année, doryphores sur pommes de terre, contrôlés avec du Bt, teigne sur poireaux certaines années, contrôlée avec du Bt, altises, mulots : toujours présents mais pas de pullulation ces dernières années, criocères: dégâts des larves sur jeunes plants d asperges, mouche de la carotte : pour l instant, pas de lutte particulière. Dégâts observés en fin d hiver. pucerons : quasiment aucun dégât significatif. Les auxiliaires sont très présents, et très divers. Traitements ponctuels sur jeunes plants de cucurbitacées chenilles autres que mineuses (piérides, etc.) : pas de dégâts. Les auxiliaires sont très présents, notamment les guêpes communes qui logent dans des cannes de bambous posées sur les armures horizontales de la serre et qui consomment des chenilles en grande quantité.

6 Page 6 La Feuille d ERABLES 31dossier Maraîchage DECEMBRE 2013 Rencontres techniques => Globalement, le passage au non-travail de sol n a pas modifié significativement la pression des maladies et des ravageurs. Semences, semis et plants : Autoproduction de plus de la moitié des semences, production de tous les plants. Pas d utilisation de variétés hybrides F1. Eléments chiffrés : Rendements des légumes/m 2 : relativement irréguliers. Parfois très élevés, globalement satisfaisants. Tomate : jusqu à 8 kg/m2 (extérieur, var.ancienne) Oignon : jusqu à 8 kg/m2 Carotte : 6 kg/m2 Patate : 3 kg/m2 Courges : 2 à 5 kg/m2 selon variété etc. Temps de travail : environ heures/an (1,5 équivalent temps plein) + stagiaires (en nombre variable selon les années). Chiffre d affaire : /an. Charges : MSA, autres charges. Revenu net tiré de l exploitation : à /mois. Revenu très stable et assuré, mais relativement faible, dégage peu de capacité d investissement. Pension de l Education Nationale pour Nicole suite à son précédent métier Pas d emprunts Pierre donne des cours et participe à des conférences. Le système tel qu il est aujourd hui est viable, à condition que l investissement à financer ne soit pas trop lourd. Conseils de Pierre : Un maraîcher qui s installe peut s entraîner à ces pratiques de non travail du sol, sur une petite surface de sa parcelle. La bâche d ensilage de récupération peut être un bon compromis par rapport à l achat de plastique neuf. Les systèmes de production à petite échelle peuvent être viables, à condition de travailler sur un sol en bon état, et de maîtriser la végétation spontanée. La pose d un mulch organique est un moyen de contrôle de l herbe très efficace et économe en temps de travail. Association arbres-légumes : problèmes d ombre, d eau et de concurrence globale. Selon Pierre la compatibilité arbres/ légumes est une question complexe, qui demande des observations sur le long terme. C est une idée potentiellement intéressante, mais la mise en place de tels systèmes à grande échelle, sans expérience et sans références n est pas très prudente. Chacune des rencontres techniques permet de prendre connaissance d un système d exploitation particulier, à resituer dans le contexte précis des maraîchers installés. Il n y a pas de modèle applicable à toutes les situations. Chaque participant doit prendre du recul par rapport à son contexte financier, technique, années d expériences, s approprier les résultats positifs en ayant conscience des conditions qui les rendent possibles et des contraintes qu ils supposent. Delphine da Costa, technicienne «Maraichage» du CIVAM Bio 09 et d ERABLES 31, legumes@bioariege.fr Visite de l exploitation de Laurent Welsch (31800) Lundi 7 octobre, 12 maraîchers et porteurs de projet de la Haute-Garonne et 8 de l Ariège se sont retrouvés sur l exploitation maraîchère de Laurent Welsch, à Latoue, qui a présenté ses techniques de non travail du sol, de mise en place de couverts végétaux et ses résultats-technicoéconomiques. Chaque rencontre technique organisée par le CIVAM Bio 09 et ERABLES 31 permet aux maraichers et porteurs de projet de prendre connaissance de systèmes de production et de commercialisation existants, qui ne sont en aucun cas des modèles directement reproductibles. Pour chaque visite, les participants doivent prendre du recul par rapport à ce qu ils observent sur les exploitations et réfléchir aux techniques qu ils peuvent s approprier en fonction de leur situation, des conditions pédo-climatiques de leur exploitation et de leurs besoins. Présentation de Laurent Welsch : Année d installation à Latoue : 2000 A été salarié pendant 6 ans chez un maraîcher certifié AB et Nature et Progrès, après avoir suivi les cours de l école d Agrobiologie de Beaujeu (Rhône). Présentation de l exploitation : Lieu : Cabiros Latoue Composition du sol : boulbène (limons battants à faible stabilité structurale reposant sur un horizon d accumulations argileux et graveleux), ph : 6,5

7 Page 7 La Feuille d ERABLES 31 dossier Maraîchage DECEMBRE 2013 Rencontres techniques Obstacle climatique : froid. Surface totale : 3 ha Surface plein champ : m 2 Surface sous serre : m 2 Amendement sous serre : Dolomie, tourteau de ricin et Patenkali. Verger : m 2 ; 2/3 de pommiers, kiwis, kakis, Pépinière collective de fruitiers : 950 plants greffés (en 3 jours par une dizaine de personnes) avec 90% de réussite. Eau : à l extrémité des serres, création de réserves d eau sous forme de bassins de différents niveaux, qui participent en plus à la préservation d habitats naturels de la faune. Semis ou plants : réalise ses plants, avec une partie de ses semences, sauf les plants greffés. Matériel : tracteur, vieux semoir à céréales modifié pour semer les petites graines, canne à planter (pommes de terre,...) et canne à semer (haricots, petits pois, jusqu au coco). Canne à planter Canne à semer Traitements : parfois cuivre, soufre et Bacillus thurengiensis. Paillage/désherbage : bâche d ensilage trouée ou mulch. Commercialisation : AMAP de 27 paniers à 24 et un marché à l Union pour un chiffre d affaires équivalent à 30 à 40 paniers sur 50 semaines. Particularités : Pas de travail du sol Sous serre : depuis 2007/2008 En plein champ : depuis 2010/2011 Couverture du sol De manière à ne pas laisser le sol nu, L. Welsch utilise du paillage plastique ou organique (compost de déchets verts, Bois Raméal Fragmenté, couverts hivernaux et estivaux). D autre part, L. Welsch souligne que la pose de bâches sur sol nu, lisse la terre. Il recouvre donc le sol de foin avant de mettre en place les bâches. Sous-serre : surface totalement bâchée. A l automne, les bâches sont repliées, les plants mis en dessous et les bâches sont reposées dessus. Engrais vert Laurent Welsch souligne que la culture d engrais verts est le pivot de la fertilité des sols et que lors du choix de l assolement, les engrais verts devraient être la priorité. Cette année, en précédent de pommes de terre, il a mis en place le mélange touselle (ancienne variété de blé qui atteint une hauteur de 1,80 m et dont l épi est sans barbe), féverole, vesce et trèfle incarnat. Il passe ensuite un rouleau pour aplanir l engrais et pose par-dessus une bâche d ensilage, jusqu à obtenir un mulch. Ce mélange forme une succession d étages : trèfle au ras-dusol, touselle en hauteur, vesce qui grimpe et la féverole est utilisée en tant que légumineuse. Grâce à une fosse creusée, il est possible d observer les racines des engrais verts qui descendent jusqu à 1,20 m de profondeur et celles des liserons jusqu à 2 m. Ombrage des serres : implantation de vignes sur les bordures intérieures de ses serres pour ombrager ses serres plutôt que de les blanchir (le blanchiment diminue la durée de vie des bâches transparentes). Désherbage par occultation en pré-levée de carottes : bâche laissée en place 10 jours. Avec un témoin en bordure de bâche : densité plus importante de carottes pour vérifier la levée et enlever la bâche avant que l absence de lumière ne détruise les carottes en train de lever. Quelques problèmes techniques rencontrés : Pollinisation insatisfaisante lorsque les températures sont trop élevées. Acariens sur aubergines. Projet : L. Welsch souhaite mettre de la verticalité sur son exploitation en plantant des arbres. Il pense ainsi modifier la composition de l air et favoriser le métabolisme foliaire. Pour cet essai, il utilise des variétés nanisantes de fruitiers à pépins (moins concurrents que les fruitiers à noyaux : pruniers, cerisiers, ) dont les racines sont moins développées. Pour participer à la création de microclimats, il implante également des haies. Sa volonté est de limiter les variations de températures et de lutter contre le froid. L. Welsch souhaite mettre de la complexité sur son exploitation pour créer des interférences dans le but de simplifier le travail. Photo 3 : Présence d arbres fruitiers entre les cultures de légumes. Au cours de la visite, les participants ont profité des réponses techniques et économiques de Laurent Welsch, qui leur permettront de choisir de travailler ou pas le sol de leur exploitation maraîchère. Delphine da Costa, technicienne «Maraichage» du CIVAM Bio 09 et d ERABLES 31, legumes@bioariege.fr

8 Page 8 La Feuille d ERABLES 31 dossier Maraîchage DECEMBRE 2013 Rencontres techniques Réunion d échange à Montesquieu-Volvestre Une fois par an, le CIVAM Bio 09 et ERABLES 31 proposent aux maraîchers expérimentés, aux jeunes installés et aux porteurs de projet de se retrouver au cours d une journée en salle pour présenter leur exploitation, échanger sur différentes techniques et envisager de se regrouper pour commercialiser en commun. C e t t e a n n é e l a rencontre a eu lieu à Montesquieu-Volvestre le 6 novembre, en limite de l Ariège et de la Haute-Garonne pour être accessible aux maraîchers et porteurs de projet des 2 départements. Au cours de la matinée, la présentation détaillée des maraîchers et de leur exploitation a permis à chacun de pouvoir exposer leurs besoins et d argumenter et de justifier leurs choix de travail. A partir de là, les autres participants ont pu discuter des méthodes choisies, donner leur point de vue et proposer des améliorations. Ces échanges et discussions sont d autant plus importants que le nombre de participants sur le forum des maraîchers augmente et que tous ne se connaissent pas encore. En première partie d après-midi, Marie SIBERTIN-BLANC, animatrice RHD d ERABLES 31 a présenté la filière maraîchage bio en Haute-Garonne et le travail de structuration pour commercialiser en commun vers le demi-gros, dont la RHD. Nous vous invitons à lire l article sur le projet «Pôle Maraîchage Bio» qui va nous permettre de travailler à cette question dans les mois qui viennent. (Pour suivre l évolution du projet et apporter vos contributions un wiki à été créé : La seconde partie du temps a été consacrée aux témoignages de chacun sur les différentes méthodes de séchage, stockage et conservation des légumes d hiver en tenant compte des particularités de chaque exploitation présentées le matin. Notons l importance de cette rencontre annuelle pour prendre le temps d échanger et de réfléchir à des possibilités pour la structuration de la filière légumes bio sur les 2 départements. Le nombre de maraîchers augmente et il devient nécessaire d organiser l offre. Pour l année prochaine, nous envisageons d organiser cette rencontre chez un maraîcher ayant plus de 10 ans d expérience. Marie Sibertin-Blanc, animatrice RHD, rhd.erables31@biomidipyrenees.org Rencontres entre maraîchers Lundi 9 décembre :Rencontre technique chez Elodie et Bernard DOUMENG à Beaumont-sur-Lèze (31270) : céréaliers convertis à l agriculture biologique depuis 2005 et mise en place d un atelier légumes de plein champ mécanisé en Thèmes : intérêts pour un céréalier de se diversifier avec un atelier légumes et mécanisation en maraîchage. Mercredi 18 et jeudi 19 décembre : Formation «Optimiser les apports de fertilisants en maraîchage biologique pour diminuer les dépenses» avec l intervention d Hélène VEDIE du GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique) d Avignon ; à Villeneuve-du-Latou et Sainte-Suzanne (09130). Janvier 2014 : Rencontre technique sur l exploitation maraîchère de Luc DESPLAS à Ganties / Saint Hilaire (31160). Thèmes : visite du jardin + quelles mutualisations pour les maraîchers? Lundi 17 et mardi 18 Février : Formation «Calculer ses prix de revient», intervention de Richard LAI- ZEAU, consultant formateur et producteur en Vendée. Le lieu de la formation sera choisi en fonction des participants. Lundi 3 et mardi 4 Mars : Formation : «Concevoir un réseau d'irrigation adapté à des cultures maraîchères diversifiées», intervention de Simon CORDIER de l ARDEPI (Association régionale pour la maîtrise des irrigations) d Aix-en-Provence. Pour s inscrire ou demander un complément d informations, merci de contacter Delphine DA COSTA : legumes@bioariege.fr / /

9 Page 9 La Feuille d ERABLES 31 dossier Maraîchage DECEMBRE 2013 Dossier Technique La punaise verte (Nezara viridula) Des maraîchers de la Haute-Garonne et de l Ariège ont subi des attaques de punaises vertes au cours de la saison. Description : Insecte piqueur-suceur, Adultes : en forme d écusson, verts au printemps et en été, bruns-violacés en automne et en hiver ; 1,2 à 1,6 cm de long et 0,8 cm de large. 3 premiers stades larvaires : rouges foncés à noirs avec des taches blanches, 2 derniers stades larvaires : verts avec des taches blanches, jaunes et rouges, Œufs : groupés, blancs cassés, disposés en ooplaques, sur la face inférieure des feuilles. Dégâts : A partir d avril-mai sous abris puis en plein champ, se nourrit de la sève des plantes en piquant tous les organes (fruits, fleurs, tiges, gousses, ) de nombreux légumes : tomates, aubergines, concombres, poivrons, haricots,.. Entraîne d importantes pertes économiques. Hivernation : Les adultes hivernent dans les structures des serres : Derrière les arceaux des tunnels plastiques, Entre le plastique et les tuyaux de goutte-à-goutte. Expérimentation salades Méthodes de lutte : Mesures prophylactiques : Mise en place de filets au niveau des portes et des ouvrants latéraux pour limiter les entrées, Absence d Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) pour des produits, Absence de lutte biologique efficace. En cours de culture : Suppression manuelle des adultes, larves et œufs, en veillant à ne pas les écraser pour éviter l émission de phéromones d alarmes qui entraîneraient la dispersion des individus. Il existe d autres espèces de punaises prédatrices. Références consultés : Documentation/Externe/ctifl-ficheNezaraviridula20044p.pdf organismes_nuisibles_et_lutte_obligatoire/fiches/ nezara_viridula.htm Expériences des maraîchers et porteurs de projet de l Ariège et de la Haute-Garonne. Delphine da Costa, technicienne «Maraichage» du CIVAM Bio 09 et d ERABLES 31, legumes@bioariege.fr Avancée de l expérimentation de variétés de salades de plein champ à la Ferme de Champ Boule à Barjac (09230) (Suite de la Feuille d ERABLES 31 de juillet) Schéma représentatif de la planche de salades d été : 2 ème essai : 4 variétés de salades d été Semis : 31 mai / Plantation : 27 juin / Notation : 8 août Tableau 2 : les différentes variétés de salades d été testées et leurs résistances Résultats : Au moment de la notation, la laitue Lobela était montée, elle n a donc pas été notée. Parmi les 3 variétés restantes, la batavia Fanela se rapproche le plus des critères de qualité recherchés par les maraîchers, avec un poids moyen de 510 g. 3 ème essai : par manque de temps, les semis du 3 ème essai n ont pas pu être réalisés. Delphine da Costa, technicienne «Maraichage» du CIVAM Bio 09 et d ERABLES 31, legumes@bioariege.fr

10 Page 10 La Feuille d ERABLES 31 dossier Maraîchage DECEMBRE 2013 Dossier Technique Désherbage de carottes de conservation Notation des résultats de l expérimentation de désherbage par occultation en pré-semis de carottes de conservation (Suite de la Feuille d ERABLES 31 de juillet) Lundi 30 septembre, 13 maraîchers et porteurs de projet de l Ariège et 2 de la Haute-Garonne se sont retrouvés à la Ferme de Champ Boule à Barjac pour noter les résultats de l expérimentation de désherbage par occultation en pré-semis de carottes de conservation. S en est suivi un point particulier sur l utilisation du Matériel de Techniques Culturales Simplifiées (MTCS) et une visite globale de l exploitation maraîchère. Désherbage par occultation en pré-semis de carottes : Préambule : En 2012, les membres du GAEC de la Ferme de Champ Boule avaient posé des bâches opaques en pré-semis de carottes (précédent : courges ; parcelle salie) et il en était ressorti que les cultures des planches qui avaient été couvertes étaient moins enherbées. Ils souhaitaient donc renouveler l expérience en suivant plus précisément les résultats : enherbement en cours de culture, temps de travail de désherbage, coûts de la main d œuvre et du matériel, rendements, poids racinaire et qualité de la récolte (nombre de racines commercialisables et poids commercialisable). Déroulement de l expérience en 2013 : Avril :formation des planches, Mai :préparation du lit de semence, pose des bâches sur 2 planches, premier faux-semis sur les 4 planches témoins, Juin : second faux-semis sur les 4 planches témoins, retrait des bâches (sont restées en place 6 semaines), Juillet : semis, arrosage et désherbage thermique sur les 6 planches. (Remarque : la pluviométrie à Barjac est assez importante et régulière (950mm/an) et une couche d argile, présente en profondeur, retient l eau, les semis de carottes ont donc simplement été arrosés jusqu au stade 3 vraies feuilles en 3 x 2 heures d aspersion.), comptage des adventices 2 semaines après, désherbage au poussepousse et manuel (1/4 d heure de plus sur chaque planche témoin), Août : désherbage au pousse-pousse et manuel (pas de différence), Septembre : désherbage manuel (pas de différence). Jour de la rencontre : Les personnes présentes ont récolté des carottes sur des échantillons de mètres carrés de planches témoins et de planches désherbées par occultation. La qualité des carottes était très satisfaisante sur toutes les planches : calibre moyen correct, racines droites et exemptes de ravageurs. Remarque : des voiles anti-insectes ont été placés sur chaque planche de carottes pour empêcher les pontes de mouches. Les carottes ont ensuite été pesées. Le poids moyen des carottes récoltées est de 6,4 Kg/m 2 pour les planches témoins, et 8,1 Kg/m 2 pour les planches bâchées Il semblerait que les carottes cultivées sur les planches témoins aient un calibre un peu plus important en moyenne que celles cultivées sur les planches désherbées par occultation. Cette différence proviendrait peut-être d une meilleure levée sur les planches bâchées. Tom FLEURANTIN souligne cependant que la terre du lit de semence des planches témoin était plus fine en raison des deux passages supplémentaires au MTCS. La taille de l'échantillonnage ne permet pas d'affirmer que le rendement sur les planches bâchées est significativement supérieur au témoin. Néanmoins on peut constater que le semis direct après retrait des bâches n'a pas d'influence néfaste ni sur la levée ni sur la qualité et la quantité des carottes récoltées. Malgré le travail manuel de pose et retrait des bâches pour la réalisation du désherbage par occultation, le maraîcher envisage de renouveler l expérience. MTCS maraîchage : Le MTCS a été élaboré par l équipe maraîchage du GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique) d Avignon, en partenariat avec les entreprises Truchet et l Atelier du Val de Saône. Il a ensuite été proposé aux maraîchers à partir de Le MTCS a été conçu pour préparer le sol avant semis ou plantation, entretenir les cultures, désherber et butter.

11 Page 11 La Feuille d ERABLES 31 dossier Maraîchage DECEMBRE 2013 Dossier Technique Cet outil est adaptable au travail recherché étant donné qu il est possible de retirer des éléments. Le travail du sol est effectué par les disques étoiles, sur une profondeur de 15 cm, qui sont mis en mouvement par l avancement du tracteur. Leur travail est donc lié à la vitesse du tracteur et à leur angle d inclinaison au sol. La vitesse de travail préconisée est de 6 à 8 km/h, ce qui permet de pulvériser la terre en surface. L absence de prise de force réduit la consommation de carburant grâce à la faible puissance requise. Deux disques positionnés à l arrière remontent la terre travaillée et forment une butte de 20 cm. Le rouleau finalise le travail. Derrière la roue de terrage, une dent travaille le sol très superficiellement au niveau des passages de roue pour désherber. Pour le désherbage et l entretien de l inter-rang, il est possible de modifier l outil : retirer des éléments étoiles et diminuer leur inclinaison ou y adapter d autres outils : socs à dents droites, pattes d oie Prix HT. Tom FLEURANTIN et Thomas FAURE (qui possède également un MTCS) ont notés quelques inconvénients : le travail du sol est superficiel (10 à 15 cm) il est donc nécessaire de prévoir un décompactage au préalable (25 à 30 cm de profondeur) avec un outil à dent (chisel, soussoleur, actisol ou autre) ou une rotobèche. Par ailleurs le passage du vibroculteur permet d'effectuer un premier affinage (casser les mottes) rapide car l'outil à une largeur de 4 m (diminution du nombre de passages en tracteur). Enfin, les disques étoilés sont de petit diamètre et ont tendance à bourrer si l'on essaie de passer sur des planches trop "sales" ou si la présence de résidu de culture est importante. Un passage de déchaumeur à disque permet de résoudre le problème en hachant et incorporant superficiellement les résidus au sol. présence d une zone non travaillée entre les disques étoilés et les disques qui forment la butte. Présentation globale du GAEC de la Ferme de Champ Boule : Tom FLEURANTIN, Matthieu CHATENET et Hélène GIRARD se sont installés en GAEC à Barjac en 2009 avec 3 activités : maraîchage, bovins viandes (12 mères) et brebis laitière avec transformation fromagère. Grégoire Talbot va les rejoindre début novembre en CEFI (Contrat Emploi Formation Installation). Commercialisation : 2 marchés (Capitole le mardi et Saint- Girons le samedi) et Biocoop Bios Faire à Saint-Girons. Présentation de l exploitation maraîchère : Surface cultivée : 1,1 ha en plein champ et m 2 sous serre froide : 4 serres avec ouvrants latéraux (ouverts à la fin du printemps et fermés à la fin de l automne), le reste de l année la température sous serre est gérée par l ouverture et la fermeture des portes. Cultures de légumes diversifiés. Pas de culture de pommes de terre, les résultats en 2009 ne les ont pas satisfaits : culture derrière une prairie permanent et forte pression de taupins. Temps plein consacré au maraîchage : 1 UTH pour heures par an. Eau : du réseau, quantité limitée, pression : 3 m 3 /heure. Parcelle avec un peu de pente, gérée en irrigant demi-serre par demi-serre, haut et bas. Volonté de mettre en place l irrigation automatique pour améliorer sa gestion. Des aménagements ont dû être réalisés pour gérer l écoulement de l eau de pluie et éviter que les parcelles ne soient inondées. Semis et plants : réalisent une partie de leurs plants. Rotations : souhaitent réaliser des rotations sur les parcelles avoisinantes, utilisées en prairie pour les ovins. Amendement : compost de la CAPLA de Léguevin, le fumier des animaux est utilisé sur les prairies et n est pas en quantité suffisante pour servir aux cultures légumières. Matériel : tracteur, gyrobroyeur, épandeur, désherbeur thermique à dos, vibroculteur et MTCS. Produits utilisés : cuivre, soufre, Bacillus thurengiensis, Ferramol et auxiliaires de cultures. Chiffre d affaire de l exploitation maraîchère : /an. Pour lutter contre les attaques de piéride du chou, le Bacillus thurengiensis est utilisé. Les cristaux protéiques de la toxine sont sensibles à la lumière, il est donc nécessaire de traiter en fin de journée ou par temps couvert et de renouveler l application en fonction des pontes car le produit n est efficace que sur les jeunes larves de chenilles. L alternance des souches kurstaki et azawai permet d éviter les résistances. Site Internet : Delphine da Costa

12 Page 12 La Feuille d ERABLES 31 dossier Maraîchage DECEMBRE 2013 Résultats technico-économiques Résultats technico-économiques pour quelques cultures

13 Page 13 La Feuille d ERABLES 31 dossier Maraîchage DECEMBRE 2013 Résultats technico-économiques Le tableau ci-dessus présente une étude réalisée par 3 maraîchers ariégeois pour 4 cultures légumières. Ce type de calcul permet de faire des choix sur les légumes à cultiver, rentables ou servant d attrait sur un étal de marché ou dans les paniers. Les maraîchers A et M vendent essentiellement leurs productions en vente directe : marchés et paniers. Le maraîcher F commercialise selon 2 types de circuits : en vente directe et en demi-gros Remarques : Le maraîcher F à quelques années d expériences de plus que le maraîcher A, pour les mêmes légumes ses rendements sont donc un peu plus élevés. Pour le maraîcher F, concernant les légumes étudiés, les surfaces de production sont plus importantes mais le nombre d heures travaillées est proportionnellement plus faible. Les ERABLES 31 Le Conseil d Administration 2013 : prix de vente moyens appliqués sont un peu plus faibles que ceux du maraîcher A mais les marges brutes sont plus importantes. Culture de petits pois : réputée pour le temps passé à la récolte, elle est peu consommatrice d intrants et la période de présence de ses produits est intéressante. Le maraîcher M continu cette production. Culture de l ail : peu rentable mais les produits attirent les clients sur le marché qui vont alors acheter d autres produits. Ce type d outil d aide à la décision sera repris et approfondi au cours de la formation de février. Les échanges entres maraîchers permettront également de faire des choix techniques de cultures. Delphine da Costa, technicienne «Maraichage» du CIVAM Bio 09 et d ERABLES 31, legumes@bioariege.fr Rose-Andrée BELMAS (boulangère) roseandree.belmas@gmail.com Jean-François CASTEX (charcuteries) ferme-du-paysan@wanadoo.fr Stéphane CATELAND (céréales et bières) cateland.stephane@wanadoo.fr Céline CHANEL (légumes) chanelceline@laposte.net Laurent CLAVIE (lombricompost, céréales, farines) contact@biovercite.com Bruno DAVID (légumes, œufs, distributeur) biopec@hotmail.fr Luc DESPLAS (légumes, fruits, transformation) luc.desplas@orange.fr Bernard DOUMENG (céréales, volailles, œufs, légumes) doumdeere@orange.fr Elodie DOUMENG (céréales, volailles, œufs, légumes) doomelo@orange.fr Thomas FAURE (légumes, fruits) thomas.faure@biomidipyrenees.org Jean-Pierre FIEVEZ (consommateur) jpfievez@aliceadsl.fr Patricia LARIGUET (PPAM, tisanes, cosmétiques, vaches) plariguet@laposte.net L équipe technique est joignable au / Magali LAPORTE, Animatrice-Coordinatrice Marie SIBERTIN-BLANC, Animatrice Restauration Hors Domicile Delphine da COSTA, Animatrice Maraichage Caroline Baron, Volontaire en Service Civique, Foire Bio du Grand Toulouse Avec le soutien de : erables31@biomidipyrenees.org rhd.erables31@biomidipyrenees.org legumes@bioariege.fr foirebiograndtoulouse@gmail.com

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