AUDIT ENERGETIQUE. Résidence square Michelet. Argenteuil

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1 AUDIT ENERGETIQUE Résidence square Michelet Argenteuil 2015

2 Rédaction Guillaume Aubry Pierre Champenois Ind. Date Modification 1 03/03/2015 Version intermédiaire avant réunion de travail avec le CS. 2 10/03/2015 Modification du rapport suite à la réunion d échange avec le conseil syndical : - Modification de l intervention sur la ventilation - Intégration du remplacement des menuiseries des parties communes à l intervention d isolation par l extérieur - Modification des scénarios - Modification de l analyse sur la variabilité de la température d ECS suite au traitement du problème depuis la visite sur site Siège et agence de Nantes Agence de Paris 26 bd Vincent Gâche 3, rue rondelet Nantes Paris T T F contact@alterea.fr F

3 SOMMAIRE 1 PRESENTATION DE L ETUDE GENERALITES 5 MOYENS UTILISES 5 METHODE ET HYPOTHESES 6 2 PRESENTATION DU SITE LOCALISATION 7 SURFACES ET TYPOLOGIES 8 TRAVAUX SUR LE PATRIMOINE 8 3 BILAN DES CONSOMMATIONS CONSTATEES ET SIMULEES ANALYSE DES CONSOMMATIONS REELLES DU SITE 9 BILAN DU CALCUL REGLEMENTAIRE 11 BILAN DES CONSOMMATIONS REELLES (SIMULEES SOUS WINPTZ) 12 4 ANALYSE DU QUESTIONNAIRE SYNTHESE DU QUESTIONNAIRE 13 ANALYSE DU CONFORT D HIVER 13 ANALYSE DE LA PRODUCTION D EAU CHAUDE SANITAIRE 16 PROBLEMES LIES A L HUMIDITE 16 5 ANALYSE THERMIQUE BATI MURS EXTERIEURS OUVRANTS MURS INTERIEURS PLANCHERS HAUTS PLANCHERS BAS BILAN DES DEPERDITIONS THERMIQUES SYSTEMES DE VENTILATION 27 INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE REGULATION PRODUCTION D ECS 34 6 TABLEAU RECAPITULATIF DES INTERVENTIONS 37 7 PROPOSITION DE PLAN DE TRAVAUX D ECONOMIES D ENERGIES SYNTHESE DES SCENARIOS 39 SCENARIO INVESTISSEMENTS ECONOMIE PERFORMANCE ENERGETIQUE ATTEINTE SCENARIO INVESTISSEMENTS ECONOMIE PERFORMANCE ENERGETIQUE ATTEINTE SCENARIO INVESTISSEMENTS ECONOMIE PERFORMANCE ENERGETIQUE ATTEINTE 45 Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil 3/67

4 8 GLOSSAIRE 46 9 ANNEXES PLANS BATIMENT A - RDC BATIMENT C R SCHEMA DE LA CHAUFFERIE 50 QUESTIONNAIRES GRAPHIQUES COMPLEMENTAIRES PROBLEMES D HUMIDITE THERMOGRAPHIES THERMOGRAPHIES DEPUIS L EXTERIEUR THERMOGRAPHIES DEPUIS L INTERIEUR AUTRES THERMOGRAPHIES THERMOGRAPHIES DEPUIS LES TOITURES 64 4/67 Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil

5 1 PRESENTATION DE L ETUDE 1.1 Généralités Conformément au cadre définit par l Ademe pour la réalisation d audits énergétiques, le présent document a pour objectif, à partir d une analyse détaillée des données du site, de dresser des propositions chiffrées et argumentée de programmes d économie d énergie (appelés scénario) et d amener le maître d'ouvrage à décider des investissements les plus pertinents. Pour des projets importants, l audit sera suivi par des études de maitrise d œuvre. Il aide le maître d'ouvrage à décider, en connaissance de cause, chiffres en main, le programme des interventions que nécessite son bâtiment. A lui ensuite de choisir des intervenants compétents, de faire réaliser les travaux et les réceptionner, et enfin, de gérer ses consommations énergétiques. Exemple de déroulement d un projet d amélioration thermique (source Ademe) Ce rapport répond à l exigence du décret no du 27 janvier 2012 relatif à l obligation de réalisation d un audit énergétique pour les copropriétés. 1.2 Moyens utilisés Synthèse de la visite Logements visités : - BAT C/esc 3 : n 101, 4P - BAT C/esc 4 : n 82, 4P - BAT C/ esc 5 : n 79 5P - BAT A esc 7 : n 15 6P - Accès en chaufferie, accès aux sous-sols, accès aux toitures (inclus sondage sur terrasse) - Les conditions climatiques ont permis la réalisation de thermographie infrarouge (température extérieure : 4 C). - Consommations de gaz (kwh, ) de mars 2011 à mars Carnet de chaufferie, Documentation utilisées pour l étude - Carnet d entretien, - Inventaire des logements, - Contrat de chauffage, - Plans de la résidence Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil 5/67

6 1.3 Méthode et hypothèses Le diagnostic est réalisé avec l aide de deux outils de modélisation thermique : 1. La méthode réglementaire ThCE-ex pour l application de la réglementation thermique dans les bâtiments existants (calculs réalisés avec le logiciel de Perrenoud U48). Les résultats obtenus sont le niveau de consommation réglementaire du bâtiment (ou Cep) et les autres indicateurs réglementaires. Cette méthode ne prend pas en compte les spécificités comportementales (température, consommations d eau chaude sanitaire ) et se base à la place sur un comportement dit conventionnel. Les consommations simulées peuvent différer des consommations réelles. 2. Le logiciel WinPTZ de Perrenoud qui permet de prendre en compte les spécificités comportementales afin d effectuer un rapprochement du modèle réglementaire avec la réalité. La prévision des économies d énergies des interventions et scénarios est par conséquent améliorée. Les résultats d économies présentés sont issus de ce modèle. Pour évaluer le coût des consommations d énergies, les prix de l énergie sont issus des factures de la copropriété lorsque les données sont disponibles. A défaut, ou pour les consommations individuelles, l audit est basé sur les données de l observatoire des prix de l énergie du Ministère de l Écologie, du Développement Durable (Base de données Pégase). Pour déterminer les temps de retour, des taux annuels d actualisation ont été utilisés pour les coûts : soit +4% par an pour l énergie, +2% pour les prestations d entretien. 6/67 Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil

7 2 PRESENTATION DU SITE 2.1 Localisation 11 boulevard Léon Feix ARGENTEUIL Bâtiment C esc 1 à 5 Bâtiment A esc 6-7 Pavillon Bâtiment B esc. 8-9 La résidence est délimitée par le boulevard Léon Feix, les rues Michelet de Dunant. Les bâtiments sont principalement exposées sud-est (bâtiment C) et sud-ouest (bâtiments B et C). Ceci permet de bénéficier d apports solaires de manière satisfaisante sur ces façades. Les façades opposées sont par conséquent peu exposées au soleil. Le boulevard Léon Feix expose la façade nord-ouest du bâtiment C au bruit. Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil 7/67

8 2.2 Surfaces et typologies Bât. A Année de construction Niveau Logements Répartition par type T1 T2 T3 T4 T5 T6 Surface habitable m SHAB² SHON m² R B R C R Pav R Commentaires : Les typologies et surface ont été obtenues par un document de synthèse transmis par le conseil syndical. La surface du pavillon a été estimée sur la base de la vue aérienne Enfin la surface SHON a été estimée en multipliant la SHAB par le coefficient 1,2 en l absence d information précise sur la SHON réelle. 2.3 Travaux sur le patrimoine La liste des travaux, en lien avec la thermique, déjà réalisés ou prévus sur le site est la suivante : Travaux Année Travaux d étanchéité des acrotères (toiture bâtiment A,B,C) (16k ) 2003 Travaux d étanchéité de la toiture bâtiment B, (16k ) 2003 Rénovation de la chaufferie (gaz condensation) (230k ) 2004 Pose de vanne de chauffage (vanne d équilibrage de pied de colonnes) (8k ) 2010 Pose de vanne de chauffage (vanne d équilibrage terminale des planchers chauffant) (123k ) /67 Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil

9 3 BILAN DES CONSOMMATIONS CONSTATEES ET SIMULEES 3.1 Analyse des consommations réelles du site L analyse des consommations d énergie est réalisée ci-après à partir des relevés de gaz (avril 2011 à avril 2014). Consommation gaz totale (MWh PCI ) Consommation d eau chaude sanitaire (m 3 ) Année 2011/ / /2014 Moyenne décennale nc Coût achat combustible Décomposition estimée de la consommation de gaz (MWh PCI) Part chauffage Part eau chaude sanitaire (soit 76%) 521 (soit 24%) (soit 77%) (soit 23%) Correction climatique Rigueur du climat (DJU18) Station: Le Bourget Part chauffage corrigé climat Ratio surfacique (kwh ep/m² shab) Chauffage Eau chaude sanitaire Total Etiquette DPE 151 à 230 D 151 à 230 D 151 à 230 D 151 à 230 D Analyse : La consommation surfacique est élevée : elle approche les 220 kwh EP /m² SHAB ce qui correspond, à une faible performance globale (étiquette D, limite E ). Cette consommation est faite pour plus de 75% du chauffage, le reste étant pour la production d eau chaude sanitaire. Le coût total pour l achat du combustible a augmenté sur les 3 ans de 9% par an. Cette augmentation est liée à l augmentation du prix du gaz et à la variabilité climatique. En effet, la performance et l usage du chauffage ont été rigoureusement constant sur la période tel que le montre la ligne ci-dessus chauffage corrigé climat qui indique une consommation de gaz stable année après année une fois corrigé des variations climatiques. La mise en place des vannes d équilibrage n a pas eu d effet sur la performance du chauffage. Enfin, dernier point remarquable, les consommations d eau chaude sanitaire (environ 3800 m3/an) sont très inférieures aux consommations attendues au regard du nombre de logement (6600 m3/an). Cette sous-consommation peut s expliquer par un faible taux moyen d occupation des logements. 1 En l absence du comptage ECS cette année, la décomposition chauffage / eau chaude sanitaire est estimative 2 Ramené à un climat décennal Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil 9/67

10 Consommation d Eau Chaude Sanitaire : L indicateur utilisé pour l analyse des consommations d Eau Chaude Sanitaire est appelé "q". Le ratio "q" caractérise l énergie consommée pour produire 1 m3 d Eau Chaude Sanitaire (exprimé en kwh/m 3 ). Ce ratio est habituellement compris entre 100 et 140 kwh/m 3 pour les installations comprenant un bouclage. De l analyse détaillée des historiques de consommations, le ratio q est estimé à 155 kwh/m 3 pour la période estivale c est-à-dire une très faible performance énergétique (équivalente ici à un rendement global de l ordre de 30%). La faible consommation d Eau Chaude Sanitaire en volume explique la forte valeur "q" : plus le volume de consommation est faible plus la part de perte sur le réseau devient élevée en proportion. Mais ce résultat est également lié aux importantes déperditions de distribution et de génération. Etiquette énergie équivalente (type DPE), période avril 2011 avril 2014 : Consommations énergétiques (en énergie primaire) pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire Émissions de gaz à effet de serre (GES) pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire Consommation réelle : 205 kwh EP /m².an Estimation des émissions : 48 kg éqco2 /m².an Bâtiment économe Bâtiment Faible émission de GES Bâtiment < 51 A 51 à B à à à à à > C D E F G 205 kwhep/m².an < 6 A 6 à 10 B 11 à 20 C 21 à 35 D 36 à 55 E 56 à 80 F > 80 G 48 kg éqco2/m².an Bâtiment énergivore Forte émission de GES note : la valeur présentée ici est la moyenne sur les 3 ans d historique analysés. Elle diffère de la moyenne présentée plus haut de 217 kwh/m² shab.an qui est la moyenne décennale, c est-à-dire rapportée à un hiver moyen des 10 dernières années. 10/67 Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil

11 3.2 Bilan du calcul réglementaire La simulation, par méthode réglementaire Th-C E ex, de l état initial du bâtiment permet de déduire : La consommation conventionnelle C EP qui correspond aux consommations en énergie primaire de 5 usages (chauffage, ECS, refroidissement, éclairage des logements, auxiliaires de chauffage et de ventilation) par m² de SHON. L étiquette équivalente DPE qui correspond aux consommations en énergie primaire et aux émissions de CO 2 de 3 usages (chauffage, ECS, refroidissement) par m² de SHAB simulées par la méthode Th-C E ex. Bâtiment C EP (kwh EP/m² SHON.an) DPE énergie (kwh EP/m² SHAB.an) DPE climat (kg eq-co2/m² SHAB.an) Bâtiment A Bâtiment B Bâtiment C Pavillon Global Commentaires : La consommation "DPE énergie" (239 kwh EP/m SHAB²) issue du calcul réglementaire peut être comparée à la consommation réelle (217 kwh/m² SHAB.an) puisque les usages et la surface de référence sont les mêmes. L écart de 10% entre les deux valeurs s explique par une différence entre la consommation réglementaire et réelle d ECS ainsi qu une utilisation différente du bâtiment entre la réalité et les données réglementaires. Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil 11/67

12 3.3 Bilan des consommations réelles (simulées sous WinPTZ) Le tableau ci-dessous présente le bilan de consommation en énergie et en coût. Il est issu de la deuxième simulation réalisée sur la copropriété, permettant de prendre en compte le comportement constaté de la copropriété (et qui diffère de ceux considérés dans le modèle réglementaire). Les paramètres adaptés sont : les consommations d eau chaude sanitaire, les températures de confort, le paramétrage du réduit nocturne. Ces résultats sont ainsi la décomposition la plus proche possible de la répartition des consommations et des coûts. Gaz Electricité Répartition des consommations Conso. d Energie Finale (kwh EF) Conso. d Energie Primaire (kwh EP) Emissions de CO 2 (T éqco2) Bilan financier ( TTC ) Chauffage % 445, Production d ECS % 110, Eclairage % 5, Auxiliaires de chauffage % 0,3 454 Sous-total énergie % 561, Sous-total énergie par logement ,9 984 Abonnement Gaz naturel Electricité de logements Electricité des communs Entretien Chaufferie Sous-total entretien / abonnement Sous-total entretien /abonnement par logement 103 Total % 561, Total par logement , Commentaires : Les charges énergétiques rapportées au m² de logement se situent dans la moyenne francilienne (14 /m²). La faible efficacité énergétique des murs de façade est compensée par une solution de chauffage performante (chaudière à condensation et plancher chauffant). 12/67 Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil

13 4 ANALYSE DU QUESTIONNAIRE Un questionnaire a été diffusé aux copropriétaires pour analyser leur perception du confort thermique dans leur logement. 102 réponses ont été retournées 71%). La représentativité des données est satisfaisante. 4.1 Synthèse du questionnaire La répartition par bâtiment des réponses se présente comme suit : Bâtiment A B C Global Part des réponses 84% 66% 68% 71% Chaque étage dispose d une bonne représentativité, le nombre de réponse par étage varie entre 8 et 14. L étude statistique montre que : Environ 62% des logements ont remplacé l intégralité des ouvrants pour mettre en place du double vitrage et 22% sont exclusivement équipés de simple-vitrage. 16% des logements ont donnés lieu à un remplacement partiel des menuiseries. 4.2 Analyse du confort d hiver L analyse du confort thermique dans les pièces de vie donne lieu à une moyenne correcte puisque la note globale est de 3,1 ce qui correspond à un "bon" confort. Le nombre de note "bon confort" est néanmoins relativement faible : 50% pour les séjours et 39% pour les chambres. Certains ont donc trop chaud et d autres trop froid : l étude de cette disparité est détaillée page suivante. On notera un confort plus difficile à atteindre au niveau des chambres (2,9 contre 3,3 au niveau des séjours). Le niveau de température dépend du système de chauffage et des apports solaires et internes. Ceux-ci sont généralement plus importants au niveau des séjours en raison d une orientation solaire favorable et d une occupation plus importante. Ceci explique la différence constatée ; il est également possible que le système de chauffage soit plus faiblement dimensionné au niveau des chambres (hypothèse à valider). On remarque que la rénovation des menuiseries n a pas d impact sur le confort thermique, ceci peut s expliquer par deux paramètres : - Les copropriétaires ont remplacés les menuiseries justement pour des problèmes d inconfort, le niveau étant ainsi stabilisé par rapport aux autres logements plus chauffés. - Les copropriétaires ayant réalisés des travaux ont abaissés le niveau de température au niveau des vannes de réglage pour palier à la surchauffe. Répartition du confort - séjours Trop Chaud 14% Chaud 22% Frais 9% froid 5% Note moyenne de confort par zone (1=froid / 2=frais / 3=bon / 4=chaud / 5=trop chaud) Note globale 3,1 Note séjour 3,3 Note chambres 2,9 Note globale 3,1 Note menuiseries rénovées Note menuiseries non rénovées 3,1 3,1 Répartition du confort - chambres Trop Chaud 8% Chaud 20% froid 13% Frais 20% Bon 50% Bon 39% Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil 13/67

14 Des disparités importantes sont à signaler entre logement mais également au sein même des logements : Disparités au sein des logements : Ne se prononcent pas 2% Le niveau de température est-il homogène au cour de la période de chauffe? oui 44% non 54% Au cours de la période de chauffe, le confort thermique n est pas homogène. De nombreux copropriétaires ont notés un niveau de température plus important en intersaison que lors des périodes les plus froides de l hiver. Ceci coïncide avec les relevés effectués en chaufferie : la loi d eau prévoit un départ chauffage à 30 C pour une température extérieure de 20 C soit à une période ou le chauffage pourrait être coupé. Il en résulte une surchauffe en intersaison. Disparités entre bâtiment : 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Répartition du confort thermique au niveau des séjours bâtiment A bâtiment B bâtiment C Trop Chaud Chaud Bon Frais froid Répartition du confort thermique au niveau des chambres 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% bâtiment A bâtiment B bâtiment C Trop Chaud Chaud Bon Frais froid On retrouve tout d abord la différence thermique entre les séjours et les chambres détaillée précédemment. Les bâtiments donnent lieu à un certain déséquilibre thermique. On note que la perception de confort est meilleure au niveau du bâtiment B : le nombre de note "frais" et "froid" est faible mais le nombre de note "chaud" et "trop chaud" l est également. Le bâtiment B n est donc pas plus chauffé, il est mieux équilibré. Le bâtiment A donne lieu au déséquilibre thermique le plus important, c est le bâtiment ou la perception de confort est la plus faible. Le bâtiment C est déséquilibré également, la tendance est en revanche plus à la surchauffe. 14/67 Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil

15 Disparités entre cage d escalier : 4 niveau moyen de confort par cage d'escalier bâtiment C bâtiment A bâtiment B Température séjour Température chambres Les numéros de l axe des abscisses (horizontal) indiquent la cage d escalier. Ceux de l axe des ordonnés (vertical) indique le niveau de confort moyen avec pour rappel : 1=froid / 2=frais / 3=bon / 4=chaud / 5=trop chaud L analyse du ressenti de confort par cage d escalier permet de conclure à des différences relativement importantes de confort avec un niveau globalement plus faible pour les cages 1, 4, 5, 6 et 9 et un niveau globalement élevé pour les cages 2, 3, 7 et 8. Les vannes d équilibrage en pied de colonne sont à régler pour assurer l équilibre entre cage. Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil 15/67

16 4.3 Analyse de la production d eau chaude sanitaire Des problèmes relativement importants de température d eau chaude sanitaire sont à signaler. Le niveau de température est localement faible et variable selon les heures de la journée. Ressenti de la température de l'ecs par bâtiment 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% A B C Variable Trop chaude Chaude Bonne Tiède Fraiche Ressenti de la température de l'ecs par étage 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% RDC R+1 R+2 R+3 R+4 R+5 R+6 R+7 Variable Trop chaude Chaude Bonne Tiède Fraiche Le niveau de température de l ECS est globalement qualifié de variable : 40% à 60% des logements selon les bâtiments. On note également une augmentation de cette variabilité lorsque l on monte dans les étages. Le niveau de température est globalement correct voir trop chaud au niveau des premiers niveaux, il est plus faible pour les trois derniers niveaux. Cette évolution s explique par une situation prioritaire des logements des permiers niveau sur le bouclage ECS. En clair l eau est chaude au premier niveau est refroidie au grès des puisages de chacun des logements lorsque l on monte dans les étages. Lorsqu il n y a pas de puisage au niveau des autres logements, l ECS est chaude, lorque les autres logements puisent de l ECS, l eau est tiède. Il en résulte une variabilité pour les utilisateurs. Ce phénomène est accentué par les pertes thermiques des canalisations qui s accroissent avec la distance par rapport à la chaufferie. Les problèmes de variabilité ont été résolus depuis la difusion du questionnaire par le nettoyage de l échangeur à plaque de production d ECS en chaufferie (Cf. chapitre "production d ECS"). 4.4 Problèmes liés à l humidité Environ un quart des copropriétaires signalent des problèmes liés à l humidité au sein des logements ce pourcentage relativement élevé s explique par l absence de ventilation maitrisé et par la faible performance des parois générant la condensation de l eau contenue dans l air. La répartition des problèmes par étage et par bâtiment ne permet pas d aboutir à une règle définissant les problèmes par rapport à la situation du logement. on notera néanmoins une accentuation des pathologies au niveau des cages correspondant aux pignons du bâtiment C (Cf. graphiques supplémentaires en annexe). On notera une tendance relativement sensible à l augmentation des problèmes en fonction de la présence de bouche de ventilation au niveau du logement (Cf. graphique ci-contre). 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Répartition des problèmes d'humidité en focntion de la présence d'une bouche de ventilation Bouche Pas de problème Pas de bouche Problème 16/67 Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil

17 Loggia Façades 5 ANALYSE THERMIQUE 5.1 Bâti Murs extérieurs On distingue deux configurations principales pour l enveloppe verticale des bâtiments : Façade Loggia Chaque configuration est décrite ci-après. Descriptif des façades Les façades sont composées de blocs de béton creux : les thermographies intérieures et certaines thermographies extérieures les mettent en évidence. Des finitions plâtre (intérieur) et béton gravilloné ou carellé (extérieur) sont en place. La structure est du bâtiment est de type poteaux / poutre en béton (comme le montre le plan du bâtiment C en annexe). Les murs ne sont pas isolés ce qui provoque des déperditions importantes. Les murs donnant sur les loggia possèdent une performance plus faible que les murs des façades (la thermographie met en évidence une température de surface plus élevée). Les plans mentionne une épaisseur plus faible (total de 18 cm contre 30 cm pour les façade) Le remplissage sont également effectué par des bloc béton comme le montre la thermographie ci-contre. Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil 17/67

18 Analyse : Les façades sont entièrement non isolées. Ceci donne lieu à des déperditions thermiques très importantes. Outre les déperditions thermiques que cela engendre, l absence d isolation génère un inconfort pour les occupants et provoque des pathologies liées à l humidité car la vapeur d eau contenue dans l air condense sur ces zones froides (Cf. analyse du questionnaire). Une intervention d isolation permettra d améliorer le confort et de réduire les risques de condensation sur les murs. L isolation par l extérieur est la seule solution pour traiter efficacement la surconsommation et les pathologies. En comparaison du coût d isolation, le prix d un futur ravalement est présenté ci-dessous. Intervention Ravalement des façades Commentaire Décapage du revêtement existant. Reprise des parties dégradées (épaufrures, lézardes, etc). Surface à traiter Façades : m² (surface comprenant les murs des circulations donnant sur l extérieur) Loggias : m² Coût 100 /m² HT 18/67 Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil

19 Intervention Isolation de la façade l extérieur Mise en œuvre façades : Traitement des façades par doublage extérieur de 18 cm, R = 4,0 m².k/w, polystyrène, finition de type enduit. Mise en œuvre loggias : Isolation des fonds de loggia par doublage extérieur de 10 cm, R = 2,50 m².k/w. La hauteur libre disponible ne permet pas d isoler en surface la loggia. Mise en œuvre balcons : Les bâtiments A et B disposent de balcons. La hauteur libre disponible ne permet pas d isoler en surface le balcon. Problématique de sécurité incendie : La distance entre les baies est suffisante et permet de s affranchir de la mise en place de bandes de recoupement en laine minérale. Jonction avec les menuiseries : Afin de réduire le pont thermique de jonction entre le mur et la menuiserie, la menuiserie doit être placée dans la continuité de l isolation extérieure. L optimum correspond à un remplacement conjoint de ces deux éléments et une pose de la menuiserie en applique extérieur. Commentaire Compte tenu de la difficulté importante de remplacement conjoint des menuiseries et de l isolation, la jonction pourra être traitée par un retour d isolant sur le dormant des menuiseries (solution prise en compte pour la simulation et le chiffrage). Jonction avec les toitures : Le recouvrement complet de l acrotère semble lourd à réaliser. La réduction du pont thermique pourra être recherché par les remontés d isolant en façade (jusqu à la corniche) et côté terrasse par un retour verticale sur l acrotère. Parties communes : Remplacement des menuiseries et pavés de verre des parties communes. Performance des pavés de verre : Uw = 1,5 W/m².K. Performance des menuiseries classiques : Uw = 1,2 W/m².K. Surface à traiter Situation si isolation par l extérieur sans traitement des menuiseries : ponts thermiques importants Mise en place de retours d isolation au niveau des dormants : solution thermique correcte Déplacement des menuiseries en applique extérieur : solution thermique idéale. Façades : m² (surface comprenant les murs des circulations donnant sur l extérieur) Loggias : m² Surface de pavés de verre : 110 m² Surface de menuiseries classiques : 40 m² Coût Murs : 200 /m² Pavés de verre : 280 /m² Menuiseries : 500 /m² HT (soit un surcoût de /log par rapport à l intervention de ravalement aides comprises) Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil 19/67

20 Intervention Isolation de la façade l extérieur - option Commentaire Création de jardins d hiver au niveau des loggias. Le jardin d hiver est réalisé en effectuant une allège maçonnée isolée par l extérieur (performance identique à celles des murs) et en posant une menuiserie double vitrage performante (Uw = 1,2 W/m²). Note : le manchonnage de la loggia n est alors pas effectué. Surface à traiter Surface de parois à créer (mur + vitrage) : m² Cout base + option Jardins d hiver : 440 /m² HT (soit un surcoût de /log par rapport à l intervention d isolation par l extérieur) 20/67 Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil

21 Menuiseries Ouvrants A l origine, les ouvrants des bâtiments sont de type simple et simple vitrage sur menuiserie bois. Une partie des occupants ont réalisés des travaux d optimisation : le questionnaire met en évidence que environ 70% des fenêtres sont de type double-vitrage. La performance des menuiseries remplacées est variable, elle a été considérée à une menuiserie de type 4/10/4 en moyenne. Descriptif des ouvrants Photographie Thermographie Les menuiseries d origine sont très déperditives, tant au niveau du vitrage que des montants. La thermographie ci-dessus met en évidence les variations de performance en fonction des remplacements effectués. Outre les déperditions ces menuiseries sont source d infiltrations d air. Des volets roulants en bois sont présent à l origine, les coffres de volet d origine ne sont pas isolés (Cf. thermographies intérieures en annexe). Analyse : Les fenêtres d origine sont de faibles performances thermiques et engendrent des infiltrations d air. Cette faible performance induit également un effet de paroi froide, créant un inconfort thermique. Cet inconfort est compensé en augmentant les températures d ambiance des logements, ce qui entraine également des déperditions de chaleur plus importantes. Interventions Remplacement des fenêtres en simple vitrage Commentaire Pose de fenêtres type double vitrage bois 4/16/4 Uw < 1.2 W/m².K, Sw> 0.3. Le chiffrage a été effectué en prenant en compte des menuiseries de type battante (ouverture à la française). Le chiffrage et la simulation prennent en compte le remplacement des menuiseries simple-vitrage uniquement. Jonction avec les murs :, Des retours d isolation au niveau des dormants devront être prévus. Plus de détail au chapitre "murs extérieurs". Surface à traiter Coût Surface de menuiserie simple vitrage correspondant à 38% de la surface totale soit 700 m² soit en moyenne par logement à traiter en intégralité. Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil 21/67

22 Interventions Remplacement de l ensemble des fenêtres Commentaire Idem intervention précédente. Le chiffrage et la simulation prennent en compte le remplacement de l ensemble des menuiseries des logements. Surface à traiter m² Coût soit en moyenne par logement à traiter en intégralité. 22/67 Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil

23 Parties communes Murs intérieurs Descriptif des murs intérieurs Photographie Thermographie Le réseau de chauffage des logements passe au niveau des circulations. La température y est donc élevée. Cette configuration rend impossible l arrêt du chauffage des parties communes. Analyse : Les murs sur circulations ne sont pas isolés : les canalisations de chauffage des logements maintiennent cette zone en température. Il est impossible de stopper le chauffage de cette zone. L isolation des murs des logements donnant sur les circulations ne génèrerait en conséquence aucun gain. Le traitement des parties communes est à envisager de manière conjointe avec les murs : l intervention d isolation par l extérieur comprend l isolation complète des murs des parties communes donnant sur l extérieur, l option 2 du traitment des façades propose le remplacement des menuiseries et des pavés de verre de cette zone. Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil 23/67

24 Toitures terrasses Planchers hauts Descriptif des planchers hauts Les toitures-terrasses sont isolées par 3 cm de polyuréthane (sondage effectué lors de la visite). L isolation en place est gorgée d eau, la performance thermique s en trouve par conséquent fortement altérée. Analyse : La performance des toitures est très faible et l isolation est dégradée ce qui génère des déperditions importantes. Intervention Commentaire Surface à traiter Coût Isolation des toitures-terrasses (R > 6 m².k/w) toitures-terrasses : mise en place d un isolant de type polyuréthane de 18 cm (R > 6 m².k/w). loggias : mise en place d un isolant de type polyuréthane de 10 cm (R > 3 m².k/w) épaisseur à valider en fonction de l espace disponible. toiture-terrasse : m² plancher des loggias du R+1 : 70 m² HT 24/67 Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil

25 Sur caves Planchers bas Descriptif des planchers bas Photographie Les bâtiments donnent sur des caves. Les planchers sont composés de hourdis béton et d une dalle béton, aucune isolation n est présente en sous face de dalle. Analyse : Les déperditions par les planchers bas sont importantes compte tenu des conséquences conjointes de l absence d isolation et de la présence des canalisations de chauffage dans la dalle. Une intervention d isolation est à entreprendre dans un futur proche. Intervention Commentaire Isolation des plancher bas Mise en place d une isolation au niveau des sous-sols : Isolant de type laine minérale haute densité de 12 cm, R > 3 m².k/w ou panneaux type fibrastyrène de performance équivalente. L intervention prend en compte l isolation des retombées de poutre (notamment poutres périphériques). Surface à traiter m² Coût HT Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil 25/67

26 5.1.6 Bilan des déperditions thermiques Analyse du coefficient moyen de déperdition à travers les parois Le calcul du U bât permet de caractériser l enveloppe générale du bâtiment. Il représente le coefficient moyen de déperdition par transmission à travers la surface de parois déperditives. La valeur du Ubât est 2,4 en moyenne. Ces coefficients de déperdition surfacique sont élevés. A titre indicatif, on distingue 4 seuils de performance pour le coefficient Ubât : Enveloppe performante : Ubât < 0,5 (bâtiment très isolé), Enveloppe modérément déperditive : 0,5 < Ubât <1,0 (isolation standard RT2005), Enveloppe déperditive : 1,0 < Ubât < 2,0 (bâtiment peu isolé), Enveloppe très déperditive : Ubât > 2,0 (bâtiment non isolé). Analyse des déperditions thermiques A partir des relevés effectués sur le bâti et sur les installations techniques, une étude des déperditions a été réalisée, aboutissant aux résultats suivants : Répartition des déperditions par nature Planchers bas 3% Ponts thermiques 12% Planchers hauts 4% Renouvellement d'air 19% Ouvrants 19% Murs extérieurs 43% Commentaires : La part la plus importante des déperditions est engendrée par les murs extérieurs. Couplés aux ponts thermiques ils représentent la moitié des déperditions. Les ouvrants arrivent en seconde position des pertes par les parois avec 19% des déperditions. Les déperditions sont réduites par la présence de plus de 2/3 de menuiserie double-vitrage. La part de déperdition par les planchers hauts et bas est réduite malgré une faible performance dans chacun des cas. Ceci est lié aux fortes déperditions par les autres postes réduisant la part de ces parois. L isolation de ces surfaces n est néanmoins pas à négliger car elles génèrent malgré tout des déperditions importantes et accentuent les difficultés à équilibrer le réseau de chauffage. Le renouvellement d air occupe une part non négligeable de déperdition (19%) cette part est néanmoins réduite car les reste de l enveloppe occupe une part importante. Les déperditions par le renouvellement d air occuperont une place beaucoup plus importante une fois l enveloppe isolée. Ce poste n est donc pas à négliger. 26/67 Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil

27 5.2 Systèmes de ventilation L extraction d air est assurée par des grilles fixes raccordées à des conduits d extraction naturels individuels. Conduits d extraction Grille d extraction d air Configuration des conduits et pièces humides actuelles (bâtiment C R+7) Conduits individuels se trouvant au niveau des pièces de vie non utilisables pour réaliser la ventilation du logement. Conduits individuels se trouvant au niveau des pièces humides utilisés et/ou utilisables pour réaliser la ventilation du logement. Position des pièces humides zones ou doivent se trouver les bouches d extraction. A l heure actuelle la ventilation est réalisée par le biais de l ouverture des fenêtres pour les WC et la salle de bain, la cuisine dispose d un conduit individuel (au niveau de certains logements, les travaux privatifs effectués ont conduits à obstruer les grilles d extraction d air). Certains logement sont équipés de grille de ventilation sur les conduits des pièces de vie (configuration non optimale car ne permettant pas le principe du "balayage" : entrée d air dans les pièces de vie et extraction au niveau des pièces humides). Note : tous les conduits individuels sont ici visibles car le plan correspond au niveau R+7, dans le cas d étage intermédiaire un nombre plus faible de conduit serait visible. Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil 27/67

28 Analyse : Des problèmes d humidité ont été signalés : 25% des logements sont concernés. Ceci peut être causé par un défaut de ventilation. Néanmoins, l absence d isolation au niveau des parois favorise la condensation. La thermographie page précédente confirme ce constat : on remarque le fonctionnement variable de la ventilation selon les conduits (la température plus élevée de 3 des conduits est le signe d un débit d extraction d air). La ventilation naturelle ne permet pas de contrôler les débits de ventilation. Ils peuvent ainsi être excédentaires en raison des conditions climatiques ou alors que le logement est inoccupé. Ils peuvent, à l inverse et pour les mêmes raisons, être insuffisants. L intervention proposée vise à limiter les surventilations et assurer les débits suffisants en toute circonstance (pour maintenir la qualité de l air intérieur). Interventions Mise en place d une ventilation mécanique Mise en place d une ventilation mécanique individuelle au niveau de chaque appartement. Commentaire Création d un faux-plafond sur une partie des sanitaires permettant la mise en place d un caisson de ventilation et des gaines de ventilation. Validation de la position du faux-plafond en fonction du passage des gaines techniques existantes. Mise en place d un caisson de ventilation de type micro-watt au niveau du faux plafond de chacun des appartements. Raccordement électrique du caisson. Carottage du mur extérieur au niveau de chacun des appartements afin de permettre l extraction de l air vicié. Mise en place, dans les logements, de bouches de ventilation adaptées. Les bouches seront de type hygroréglables si des travaux d isolation ont été effectués au niveau des façades extérieures. Elles seront dans le cas contraire autoréglables. Une condamnation soignée des anciens conduits de fumé et de ventilation individuels permettra de stopper les circulations d air parasites. Il est conseillé de réaliser une condamnation au niveau des logements ainsi qu en toiture. Cette intervention est à phaser avant l intervention d isolation par l extérieur des façades afin de ne pas dégrader l isolation extérieur. Attention : Si un système de ventilation hygroréglable est mis en place dans l état actuel d isolation du bâtiment, une accentuation importante des pathologies liées à l humidité est à prévoir. En effet le système hygroréglable ne prend en compte que l humidité détectée au sein de l air ambiant, pas celles présente au niveau des murs (lors de la condensation sur les portions froides). Les débits peuvent donc être faibles malgré la présence d humidité au niveau des parois. Note : les travaux de remplacement d ouvrants réalisés par les copropriétaires doivent être exécutés avec la mise en place d entrées d air intégrées aux menuiseries au niveau des pièces de vie (séjour et chambres). Les entreprises réalisant l intervention ne posent les entrées d air généralement qu à la demande. Coût HT 28/67 Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil

29 Production 5.3 Installations de chauffage Le chauffage est assuré par une chaufferie centrale au gaz équipée de trois chaudières. Le réseau alimente ensuite les bâtiments par le biais d un réseau situé en cave et en gaine technique. Chaudière 1, 2 et 3 : - 3 chaudières condensation gaz. - Modèle : Remeha Gas Puissance nominale : 3 x 489 kw soit kw. - Année de mise en service : Type de brûleur : atmosphérique (hypothèse). - Rendement de combustion : 98% / 109% (doc. technique à charge pleine et partielle) Le schéma de la chaufferie est disponible en annexe. Analyse : La production de chaleur est assurée par trois chaudières condensation ces équipements sont particulièrement adaptés à l émission plancher chauffant car elle permet de fonctionner à basse température et ainsi améliorer le rendement de génération. L exploitant est tenu de réaliser des tests de combustion, ceux-ci n étaient pas présents au niveau du cahier de chaufferie. Dimensionnement : L étude des déperditions permet d estimer la puissance nécessaire en chaufferie soit : kw. La puissance installée est de kw. L installation est donc correctement dimensionnée. Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil 29/67

30 Distribution En chaufferie : - Les réseaux sont globalement calorifugés. En sous-sol : - Les réseaux sont globalement calorifugés, néanmoins, certaines zones sont dépourvues d isolation. - Des vannes d équilibrage sont présentes en pied de colonne (installées en 2010). En gaine technique : - Les réseaux ne sont pas calorifugés - Des vannes d équilibrage sont présentes au niveau de chaque départ (installées en 2012). Analyse : Equilibrage : Des vannes d équilibrage ont été installées récemment en pied de colonne et en gaine technique, la chaufferie dispose également de vannes d équilibrage pour le départ de chaque bâtiment. La consommation corrigée des conditions climatiques ne met pas en évidence un gain notable depuis la mise en place des nouvelles vannes en gaine technique. Le questionnaire met en évidence un déséquilibre thermique à plusieurs niveaux (au sein de logements, entre cage d escalier et entre bâtiment). Les organes nécessaires sont donc présents pour assurer un équilibrage satisfaisant, leur réglage reste à optimiser. Rappel : Le réglage de ces organe permet d assurer une émission égale entre logement mais pas de gérer l émission en fonction du souhait de chacun. Calorifugeage : Le réseau est globalement calorifugé en chaufferie et au niveau des sous-sols mais des reprises sont à prévoir. En gaine technique, l isolation des canalisations est à prévoir. Interventions Commentaire Coût Equilibrage du réseau d'émission de chaleur Réglage des vannes situées en pied de colonne et en gaine technique : adaptation du débit en fonction de la position du logement (favorisation du premier et dernier étage) et par réalisation de mesures itératives de pression et de température. Réglage par ordre de priorité : des vannes générales en chaufferie, des vannes en pied de colonne, des vannes en gaine technique. Conservation des valeurs du réglage dans un registre de manière à réinitialiser l équilibrage en cas de modification par certains copropriétaires. Le renouvellement d un questionnaire permettra de valider l efficacité de l intervention HT 30/67 Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil

31 Interventions Commentaire Coût Isolation des réseaux de distribution de chauffage et ECS Calorifugeage des portions de canalisation à nu ou dégradées en sous-sol, en chaufferie et en gaine technique : mise en place d un isolant de type laine minérale préformé + protection plâtre. Pour les portions complexes à traiter (comme les départs multiples de plancher chauffant) la mise en place d un isolant souple polyester est préconisée. Cette intervention comprend également les portions à nu du réseau d ECS et le calorifugeage de l échangeur à plaque de production d ECS. Longueur de réseau traité : Gaine technique canalisations principales : 500 ml Gaine technique départs/retours multiples : 120 ml Sous-sol (chauffage et ECS) : 100 ml HT Interventions Commentaire Coût Production individuelle de chauffage et d ECS Dans le cadre des problèmes actuels de gestion de la température interne des logements et de la variabilité de température d eau chaude sanitaire, le conseil syndical a demandé à ce qu une intervention de décentralisation de chaleur soit étudiée. L avantage d une telle intervention est de permettre à chaque copropriétaire de gérer comme il l entend la température interne du logement et donc sa consommation d énergie. Il sera également plus facile d envisager un remplacement du système d émission au sein du logement (passage à un réseau radiateur en cas d embouage du plancher chauffant ou de fuites). La production d eau chaude sanitaire sera également rénovée et ainsi la variabilité constatée sera supprimée. Les inconvénients, outre le cout important de mise en œuvre sont : - Une difficulté de mise en œuvre des systèmes et des réseaux (notamment ECS). - Une augmentation de la charge d entretien - La réduction des espaces privés sur les paliers. La solution la plus adaptée pour limiter l investissement, faciliter la maintenance et éviter la mise en place des chaudières au sein des cuisines est la création de minichaufferies desservant chacune 4 logements au niveau des celliers présents sur les paliers. Mise en œuvre : Mise en place de 36 chaudières gaz condensation desservant chacune 4 logements. Raccordement des fumées type "ventouse" (en façade). Mise en place des panoplies nécessaire : système de régulation, comptage calorifique, raccordement électrique et gaz. Création d un réseau hydraulique raccordant la nouvelle chaudière à chaque départ de plancher chauffant. Création d un réseau hydraulique raccordant la nouvelle chaudière aux points de puisage en cuisine et salle de bain. La création de ce réseau d ECS est problématique : la chaudière sera éloignée à minima de 10 mètres du point de puisage en salle de bain ce qui pose un problème de surconsommation d ECS (temps d attente long avant l arrivée de l eau chaude) et de mise en œuvre puisque le réseau devra passer au sein des cuisines et des sanitaires. Pour cette dernière raison il n est pas conseillé de réaliser une décentralisation de la production de chaleur HT Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil 31/67

32 Emission - L émission de chaleur est assurée par un plancher chauffant - La température au sol est correcte puisque le maximum relevé est inférieur aux 28 C réglementaires. Analyse : L émission est performante car elle permet à l installation de chauffage de fonctionner à basse température et ainsi de récupérer un maximum d énergie sur les fumées en chaufferie. L inconvénient de ce type de système est de complexifier la gestion individuelle de la température interne. Des fuites ont par ailleurs été signalées sur le réseau. Remarque : Ce type d émetteurs nécessite un désembouage fréquent. Un pot à boues est présent en chaufferie. Possibilité d optimisation : L émetteur étant un plancher chauffant, il a une inertie importante. Ainsi la mise en place d un système classique de régulation terminale (thermostat d ambiance couplé à une vanne) permettant de piloter la température du plancher chauffant de manière terminale n est pas adaptée au cas des planchers chauffants. En effet il y aurait un décalage important entre la mesure et l action. Il est donc proposé de mettre en place un système de type Thermozykplus. Ce dernier est muni des éléments classiques de régulation terminale ainsi qu une intelligence embarquée qui permet d apprendre l inertie du plancher chauffant et ainsi anticiper le démarrage du plancher chauffant par rapport à la température intérieure. Interventions Régulation terminale Thermozykplus Mise en œuvre : - Mise en place d une unité centrale ZE par cage d escalier - Mise en place d un récepteur radio - Mise en place de sondes de températures radio dans chaque logement - Mise en place d une vanne 2 voies radio au niveau de l arrivée du plancher chauffant dans chaque logement, - Formation des occupants à l utilisation du dispositif de régulation. Commentaire Coût HT 32/67 Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil

33 Température de consigne [ C] Régulation Caractéristiques des installations de régulation - 2 Régulation hebdomadaire électronique du chauffage par vanne 3 voies pilotée par une sonde extérieure. - La régulation 1 assure le chauffage des trois bâtiments principaux, la régulation 2 assure le chauffage du pavillon. - Modèle : SIEMENS RVL 471et RVL Régulation de la cascade. - Modèle : SIEMENS. RVK Température du réseau primaire régulée en fonction de la température extérieure. Paramétrage 100 C 80 C 60 C 40 C 20 C 0 C -5 C 0 C 5 C 10 C 15 C 20 C Température extérieure [ C] Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche Consignes : Confort : 21,0 C Réduit : 21,0 C Analyse : Le régulateur hebdomadaire en place est un matériel performant pour réaliser la régulation du chauffage selon la température extérieure. Consigne et planning : La régulation est paramétrée en mode confort permanent. Le système de plancher chauffant rend difficile un abaissement de la température nocturne, néanmoins un faible réduit peut-être envisagé. Loi d eau : la loi d eau permet de définir la température de départ en fonction de la température extérieure. De nombreux occupants ont signalé obtenir une température trop élevée en intersaison (Cf. questionnaire). La température de départ pour 20 C extérieur est actuellement de 30 C, elle peut être abaissée à environ 20 C (valeur à ajuster en fonction du ressenti des occupants). Intervention Mise en œuvre Réglage des paramètres de la régulation Modification de la loi d eau en chaufferie dans le cadre du contrat : réduction de la consigne par 20 C extérieur. Mise en place d un réduit nocturne de 1 C à 2 C. La température de non chauffe (température extérieure au-dessus de laquelle le chauffage est stoppé) est fixée à 22 C en journée et à 19 C la nuit. Cette température peut être abaissée de 3 C à 4 C en journée et d environ 1 C la nuit. Coût - Audit énergétique Résidence "Square Michelet" Argenteuil 33/67

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