La nouvelle forme de Maladie Hémorragique Virale (VHD) due au virus variant 2010 a désormais un vaccin en France.

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1 La nouvelle forme de Maladie Hémorragique Virale (VHD) due au virus variant 2010 a désormais un vaccin en France. DR S. BOUCHER co-découvreur du virus RHVD2 1 LABOVET CONSEIL (Réseau Cristal) ZAC de la Buzenière - BP Les Herbiers cedex. France. Histoire de la VHD et avènement de nouveaux cas cliniques La maladie hémorragique virale (VHD ou Viral Hemorrhagic Disease) dans sa forme classique que nous avons connue est une hépatite virale du lapin (Oryctolagus cuniculus). Elle est généralement septicémique et touche habituellement surtout des lapins adultes ou pré adultes, rarement de très jeunes lapereaux. Les animaux de moins de 4 semaines sont généralement résistants et la sensibilité à la maladie se développe entre 4 et 8 semaines, âge auquel les animaux deviennent sensibles. La VHD sous sa forme classique a émergé en 1984 en Chine et est apparue en France durant l été Elle est aujourd hui endémique dans les populations de lapins sauvages d Europe, d Australie et de Nouvelle Zélande. Elle est due à un Calicivirus qui possède notamment une protéine de capside majeure nommée VP60 ayant un rôle prépondérant dans l immunité contre la maladie. La transmission se fait essentiellement par voie oro-fécale et par contact direct. Il n existe aucun traitement possible contre cette maladie. Chez des lapins non vaccinés, cette hépatite virale est habituellement responsable de 30 à 90% de mortalité en région d épizootie. Après une incubation de deux à cinq jours, le lapin meurt. Seul le développement de vaccins efficaces a permis de la contrôler rapidement et d enrayer des pertes économiques importantes. Sur des lapins vaccinés, les anticorps ne sont décelables qu au bout d une quinzaine de jours. Toutefois, si on leur inocule un virus pathogène RHVD, agent de la VHD, les lapins vaccinés ne développent pas de maladie. Il en est de même de certains lapins en phase de rupture immunitaire (on ne trouve plus d anticorps sur ces animaux et pourtant ils sont encore protégés). L immunité semble donc avoir une part cellulaire importante. Dans la majorité des élevages professionnels, la primo-vaccination contre la forme classique a lieu en maternité à six ou dix semaines, puis un rappel est effectué tous les six mois. Un seul sérotype de virus VHD était initialement connu. Un variant antigénique de virus RVHD a été caractérisé à la fin des années 90 en Europe et en Asie (virus VHD de sous-type "a") et notamment en France en Cependant, les lapins vaccinés, quelque soit le type de vaccin commercial utilisé, sont protégés vis-à-vis de ce sous-type et les tests de diagnostic le détectent efficacement. En plus de ces virus pathogènes, plusieurs calicivirus du lapin non pathogènes ou faiblement pathogènes ont été mis en évidence ces dernières années en Europe dont la France, en Amérique du nord et en Australie. Ces souches diffèrent du virus RVHD classique, notamment par leur séquence virale. De même, une de ces souches protège entièrement les lapins contre la VHD tandis que les autres ne protègent que partiellement ou pas du tout. Chez des lapins non vaccinés, cette hépatite virale est habituellement responsable de 30 à 90% de mortalité en région d épizootie. Après une incubation de deux à cinq jours, le lapin meurt. En août 2010, dans le Pas de Calais, un élevage de lapins de chair dont les femelles étaient vaccinées contre la VHD a subi un important épisode clinique entraînant plus de 25 % de mortalité du cheptel reproducteur vacciné et une forte mortalité des lapereaux non vaccinés. Peu après cette date, de nombreux cas de VHD sont apparus dans les élevages sur des cheptels non vaccinés mais également chose quasi inconnue jusqu à lors sur des cheptels vaccinés, quelle que soit la souche vaccinale utilisée. Ces cas touchaient le cheptel reproducteur et les lapereaux en croissance. Parallèlement à la même période et dans les mêmes régions, l ONCFS (Office National de la Chasse) et le Réseau de Surveillance des Mortalités de la Faune Sauvage SAGIR, décrivaient des cas de VHD chez des populations de lapins de garenne à des taux de mortalités qui n étaient plus observés depuis l émergence de la VHD à la fin des années 80 (80 à 90 %). Les analyses moléculaires réalisées fin octobre par le laboratoire de l Anses de Ploufragan sur des prélèvements de lapins morts provenant d élevages et de la faune sauvage ont permis de caractériser un nouveau variant du virus de la VHD. On l a supposé responsable de ces épizooties. La comparaison avec une séquence de virus VHD déterminée à l Anses suite à l analyse a posteriori sur prélèvements conservatoires d un cas de mortalité en élevage sur des lapins en croissance non vaccinés a permis de détecter et de confirmer rétrospectivement la présence de ce variant en Ille-et-Vilaine au dès le printemps, en mai Depuis le mois de d août 2010, plus de 130 cas ont été analysés en France dans des élevages professionnels. Parmi ceux caractérisés en laboratoire, c est le nouveau virus VHD variant qui a été diagnostiqué dans la très grande majorité. Des suspicions ont été émises puis démontrées en Espagne, aux Pays Bas, en Belgique et en Italie. A ce jour, la présence du variant 2010 (RHVD2) a été confirmée en juillet 2011 en Italie et en février 2012 en Belgique. Parallèlement, en France,

2 l ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) et le réseau SAGIR décrivent des cas de sévères épizooties de VHD chez le lapin de garenne, la plupart d'entre elles étant dues au variant RHDV 2010 qui circule conjointement au virus classique. Tableau 1 : noms commerciaux des vaccins contre la VHD classique avec AMM en France et souches vaccinales répertoriées. NOM COMMERCIAL ANNEE DE DECOUVERTE DE LA SOUCHE RHVD VACCINALE NOM DE LA SOUCHE VACCINALE DERCUNIMIX ou CUNICAL 1988 AG88 LAPINJECT AP LAPIMUNE (commercialisé sous le nom de Lapinject au début de sa commercialisation) 1990 souche RHVD non spécifiée CASTOREX 1998 PBH 98 NOBIVAC Myxo-RHD Sans objet (morceau de génome seulement codant pour la VP60) Recombinant sur souche virus myxomateux 009 exprimant la protéine de capside VP60 Découverte du nouveau variant En octobre 2010, six échantillons de foies de lapins vaccinés ou non, ayant présenté des lésions caractéristiques de la VHD et provenant de 4 élevages différents situés dans le Maine-et-Loire, le Calvados, l Ille-et-Vilaine et le Pas-de-Calais ont été analysés. En complément, des typages de souches ont été réalisés pour identifier les souches responsables d'épizooties enregistrées par le réseau SAGIR sur 6 lapins de garenne non vaccinés et 2 lapins de garenne vaccinés 3-4 mois auparavant entre mi-août et fin septembre 2010 dans le Finistère. Les analyses moléculaires réalisées par l Anses au Laboratoire de Ploufragan-Plouzané en séquençant une portion de 354 pb du gène codant la protéine de capside VP60, ont permis d identifier dans tous les échantillons la présence d un virus VHD génétiquement différent de ceux identifiés jusqu alors dans les pays où cette maladie est présente. L identité nucléique entre sa séquence et celles des autres calicivirus n est en moyenne que de 82,5%. Des analyses phylogéniques réalisées à partir des séquences ont permis d estimer les relations génétiques entre ce nouveau variant et les différents calicivirus pathogènes du lapin connus (virus RVHD et virus RVHD de soustype "a") et les calicivirus du lièvre européen (virus EBHS pour European Brown Hare Syndrome ou Syndrome du lièvre brun). Il a également été comparé aux souches non pathogènes apparentées au virus de la VHD (souche RCV italienne, souches RCV-A1 australiennes, souche française) ou supposées pathogènes (souche Ashington anglaise) ou faiblement pathogènes (souche MRCV américaine). Le nouveau variant forme à lui seul un nouveau groupe génétique assez distant des calicivirus connus chez le lapin ou le lièvre, qu ils soient pathogènes ou non (Figure 2). En outre, la caractérisation de son profil antigénique réalisée par le laboratoire OIE (Office International des Epizooties) de référence des caliciviroses des lagomorphes (IZSLER, Italie) montre qu il s agit d un nouveau variant antigénique de virus VHD. Ainsi, son faible degré d homologie, sa position phylogénique et son profil antigénique spécifique confirment que le virus découvert constitue un nouveau variant de virus VHD. Il est en majeure partie à l origine des épizooties de VHD décrites ces derniers mois dans la faune sauvage comme dans les élevages français. Figure 2 : Arbre phylogénique réalisé à partir des séquences nucléotidiques de 354 pb (nucléotides 1188 à 1541) du gène VP60 du variant VHD 2010, de 93 souches pathogènes de VHD ("RHDV"), de 32 souches pathogènes du variant antigénique de sous-type "a" ("RHDVa"), d une souche supposée pathogène ("Ashington"), d une souche faiblement pathogène ("MRCV") et de souches non pathogènes ("06-11", "RCV" et 36 souches australiennes "RCV-A1"). Les branches RHDV, RHDVa et RCV-A1 ont été comprimées pour mettre en valeur les principaux groupes génétiques. La séquence du calicivirus du lièvre (souche GD89) enracine l arbre.

3 RHDV pathogène RHDVa pathogène UK Ashington/1998 non pathogène France 06-11/2006 non pathogène Italy RCV/1995 non pathogène USA MRCV/2001 pathogène Nouveau variant français 2010 (NOUVEAU GROUPE GENETIQUE) RCV-A1 non pathogène Epidémiologie De nombreux lapins d élevage (faciles à répertorier) ou sauvages (selon les données du réseau SAGIR) ont succombé suite à une VHD et les analyses effectuées à l Anses ont montré qu une très grande majorité d entre eux ont été touchés par le virus variant. Compte tenu de la situation, le réseau SAGIR d'épidémiosurveillance de la faune sauvage a attiré l'attention de tous ses correspondants sur la possibilité d'observation des cas de VHD dans la nature en France. En effet, très souvent, les lapins trouvés morts ou mourants sont "négligés" par les correspondants du réseau qui ne font pas remonter l'information au niveau central. L'objectif est désormais de connaître l'importance réelle de cette nouvelle forme de VHD sur le terrain et de suivre au plus près son éventuelle extension territoriale et temporelle. Les observations réalisées dans les populations de lapins sauvages depuis la mise en évidence du virus variant montrent un impact contrasté en terme de mortalité, certaines populations ayant été fortement atteintes comme notamment dans le Finistère et très récemment dans les départements de l Hérault et du Vaucluse, alors que d autres le sont beaucoup moins. De même et à la différence des souches classiques, le virus variant semble persister pendant de longues périodes en entrainant des mortalités en faible nombre mais régulières. Par ailleurs, les mortalités touchent plus fréquemment les lapereaux de 3-4 semaines d âge et les observations réalisées courant 2011 dans certaines populations de lapins de garenne tendent à montrer une diminution du nombre de jeunes alors que les conditions de reproduction et de survie des lapereaux ont été très favorables. Compte tenu de la situation, le réseau SAGIR a attiré l'attention de tous ses correspondants sur la possibilité d'observation des cas de VHD dans la nature en France.. Une carte des départements français où des cas de VHD ont été signalés en 2010/2012 cliniquement est dressée. Tous les départements français sont touchés, peut-être à l exception de la Corse où nous n avons pas de données. La maladie : clinique La maladie atteint des lapereaux plus jeunes que ceux qui sont contaminés par les virus VHD classiques (à partir de 4 semaines). Ainsi, même si quelques exceptions sont connues avec le virus classique (notamment avec un cas

4 sur des lapereaux de 26 jours en 2003), il a été décrit un cas de contamination avec le nouveau variant (avec clinique, mortalité et lésions caractéristiques) sur des lapereaux de 9 jours d âge chez lesquels le nouveau variant 2010 a été isolé. Les mortalités dues à ce nouveau variant peuvent affecter les lapereaux dès 2 à 3 semaines d âge. Un maximum de 10% des lapins seulement présentent une épistaxis (Cliché 1). L ictère flamboyant leur permet souvent d excréter une urine caractéristique d un jaune fluorescent (Cliché 2). On note aussi des cas de lapins qui semblent très fatigués, sub-ictériques, mais ne meurent pas. De même, certaines lapines adultes avortent sans pour autant mourir. Donc, contrairement à ce que nous observions avec le virus classique où la forme septicémique mortelle est de règle, cette forme d hépatite virale due au virus variant semble pouvoir prendre une forme moins aiguë et avec des mortalités moins brutales. Chez les jeunes lapins allaités ou en phase de croissance, des signes cliniques graves sont observés mais des situations de guérison (apparente) ont été observées. Dans les maternités en cours de mise bas, les signes cliniques sur les lapines allaitantes évoluent vers une forme plus chronique. L'arrêt de la mortalité après vaccination d urgence ou relance vaccinale, semble globalement moins rapide. Lors de la mort, comme pour la VHD à virus classique, le lapin bondit et crie comme il le fait lors d accident vasculaire ou cardiaque. Les troupeaux vaccinés avec les vaccins dirigés contre les virus classiques et disponibles en France comptent moins de morts (8 % en moyenne sur lapines vaccinées, avec des mortalités maximales de 15 à 20%) que les cheptels non vaccinés (18 % en moyenne sur lapines non vaccinées, avec des mortalités jusqu à 99% dans un des cas répertoriés). Epistaxis symptôme inconstant Symptôme inconstant urine jaune intense presque fluorescente La maladie Lésions Les lésions observées sont celles de la VHD, avec cependant des cas de lésions plus ictériques proches de ce que l on observe avec la calicivirose du lièvre (EBHS). Dans cette hépatite virale, le virus est à l origine de la destruction des cellules hépatiques et par conséquent d une insuffisance hépatique. Celle-ci entraîne un déficit du métabolisme de la bilirubine qui s accumule rapidement et précocement dans les tissus d où l apparition d ictère flamboyant caractérisé par des séreuses très jaunes qui s apprécie nettement au niveau des muqueuses et de la peau : elles peuvent prendre un aspect jaunâtre inhabituel. Les facteurs de coagulation sont également produits en moindre quantité et rapidement consommés (la nécrose hépatique libère des facteurs qui activent la coagulation). Il s installe une CIVD (coagulation intra vasculaire disséminée) ou coagulopathie de consommation à l origine d un déficit de coagulation qui se traduit par l apparition d hémorragies. Le sang coagule lentement et se retrouve souvent en nature dans la trachée.

5 Les poumons peuvent présenter de nombreuses suffusions confluentes. Poumon avec de nombreuses suffusions confluentes La VHD est une hépatite et les lésions constantes affectent donc le foie : il est hypertrophié, décoloré, jaunâtre, il est classiquement décrit comme ayant un aspect de «feuille morte» ou de foie cuit ; Foie décoloré, jaunâtre Foie cuivré On note une splénomégalie (hypertrophie de la rate) importante en début de maladie, elle est moins marquée ensuite Les reins sont très congestifs, parfois hémorragiques. Reins hémorragiques Le thymus est hypertrophié et parsemé de pétéchies. Hypertrophie du thymus

6 La graisse devient souvent jaunâtre. Aspects histologiques Les examens histologiques ne montrent pas de différence par rapport aux observations faites lors de reproductions expérimentales de VHD en Le foie est remanié par des foyers de nécrose disséminés de petite taille. On remarque aussi des microthrombi intracapillaires en nombre variable. Diagnostic Outre les aspects cliniques et histologiques assez évocateurs, il est possible de confirmer le diagnostic par des tests PCR (Polymerase Chain Reaction ou Réaction de polymérisation en chaine) qui permettent de confirmer le diagnostic et de mettre en évidence le variant 2010, soit après la détermination et l analyse de la séquence nucléique du fragment génomique amplifié, soit à l aide d une PCR spécifique du variant. Vaccination Parmi la majorité des cas observés en élevage en 2010/2011, 85% des reproducteurs était vacciné au moins une fois dans l année qui précédait l épisode clinique, soit vers le sevrage (32 à 36 jours d âge pour 15% des animaux vaccinés), soit vers 10 semaines (65% des animaux vaccinés), soit après la première Insémination Artificielle (IA) (5% des lapins vaccinés) avec l un des vaccins disponibles en France durant cette période (contre le virus classique). Dans certains cas, le protocole vaccinal comprenait une vaccination annuelle sur tout le cheptel ; ainsi, les jeunes reproducteurs pouvaient ne pas avoir encore été vaccinés au moment du passage viral sauvage, ou bien le cheptel pouvait avoir été vacciné 10 mois auparavant, ce qui implique, compte tenu du renouvellement des reproducteurs, une rupture immunitaire globale du troupeau entièrement renouvelé et naïf au moment du passage viral sauvage. Toutes les souches vaccinales présentes dans les vaccins utilisés à cette époque ont été isolées entre 1988 et 1992 et sont très proches les unes des autres. La VHD est arrivée en effet en France en 1988 et elle a commencé à toucher les élevages professionnels en Les fabricants ont produit et enregistré leurs vaccins à cette époque. Aujourd hui, il n est pas possible d attribuer à une souche vaccinale donnée une efficacité supérieure ou inférieure à une autre suite à nos simples observations. En revanche, quelque soit le vaccin utilisé, les observations réalisées en élevage de lapins domestiques ou sauvages vaccinés montrent que la durée de protection vaccinale est plus courte vis-à-vis du variant. On peut estimer cette durée de l ordre de 3-4 mois, mais cette valeur devra être confirmée expérimentalement. Aujourd hui, un seul vaccin existe pour lutter contre la VHD à RHVD2 (le variant). Il s appelle FILAVAC VHD VARIANT (producteur FILAVIE), s administre en injection sous-cutanée ou intradermique à la dose de 0,2 ml/ lapin et ce dès 28 jours d âge avec un rappel 6 semaines plus tard. Comment se protéger du irus RHVD2? Avant tout il faut vacciner avec le vaccin contenant la valence RHVD2..

7 Les barrières sanitaires bien établies et bien utilisées sont indispensables pour diminuer le risque de l entrée de la maladie dans une exploitation. Pour cela, toutes les portes d entrée du virus doivent être contrôlées. Doivent être évités ou réglementés en cas de besoin : les contacts avec les lapins sauvages (risque indirect : éleveurs chasseurs, risque direct : crottes laissées sur le quai d embarquement, ce qui attire le lapin sauvage), les visites sans précautions sanitaires (entre éleveurs, par le technicien, le vétérinaire ou toute autre personne) les foires et expositions de lapins ou de chiens En cas de visite, et pour l entrée dans l élevage, les mesures indispensables sont : absence de parking des véhicules devant les entrées d air des pédisacs ou des chaussures restant à l élevage une charlotte jetable une cote jetable neuve et non déjà présente sur l élevage (éviter le risque de rapporter des poussières d élevage dans d autres exploitations) lavage avec savon et désinfection des mains (gel hydroalcoolique) avant et après la visite respect des zones sales et propres des sas sanitaires (ne pas entrer de virus, ne pas en sortir non plus) pour l éleveur également, changement de vêtements et de chaussures (risque de contamination depuis l extérieur) des mesures d hygiène strictes doivent être prises désinfection du matériel et des locaux avec un désinfectant virucide homologué à la dose de l homologation Une lutte contre les vecteurs potentiels : dératisation, grillage ou cache moineaux contre les oiseaux fermeture hermétique des sorties de fosses chiens (on retrouve le virus dans leurs excréments), et de façon générale tout animal domestique camions d équarrissage (ils doivent s arrêter loin de l élevage, il faut déplacer le bac puis le désinfecter avant de le remettre en place) autres véhicules : les garer si possible loin de l élevage lapins sauvages (c est souvent illusoire mais le nettoyage des abords et l usage de grillages peuvent se révéler efficaces parfois). Balayer les quais d embarquement après chaque départ. Si des crottes sont présentes autour du bâtiment, chauler les abords. Les fourrages verts sont à proscrire (lapins de compagnie) La prohylaxie vaccinale doit tenir compte des mesures suivantes : Les lapins introduits doivent être placés en quarantaine au moins quinze jours au total, et au moins 10 jours après une vaccination correctement effectuée contre la VHD. au contact de lapins sentinelles (non vaccinés) s ils proviennent d un élevage où la vaccination n est pas pratiquée (pour voir le portage) Les vaccinations doivent être à jour et en période d épizootie, il est utile de prévoir un rappel en primo vaccination ainsi qu une relance vaccinale tous les 5 à 6 mois sur les reproducteurs Vérifier et adapter le matériel d injection (contrôler le nombre de doses administrées, le volume de chaque dose etc.) et l utiliser dans des conditions optimales (changement et/ou désinfection des aiguilles). Les mesures sanitaires offensives sont mises en place lorsque la maladie se déclare en élevage : isolement de l élevage (informer les partenaires pour éviter les visites) élimination le plus rapidement possible des animaux malades et suspects, avec stockage des cadavres dans un bac fermé destruction réglementée des cadavres (incinération car le virus reste plusieurs mois sur les os des cadavres) désinfection des locaux et du matériel en utilisant un désinfectant homologué employé aux doses d homologation virucides réalisation d un nettoyage complet suivi d une désinfection, puis d un vide sanitaire (6 semaines) dans la salle touchée quand cela est possible vaccination (le plus rapidement possible, sur tous les sujets et à la dose recommandée par l AMM). Reproduction expérimentale La reproduction expérimentale de la maladie due au virus variant semble délicate. En effet, si la reproduction de la VHD avec le virus classique est bien maîtrisée, il n en est pas de même pour la maladie due au virus variant qui semble plus difficile.

8 Les différentes études expérimentales menées confirment le pouvoir pathogène du virus VHD variant avec cependant une grande variation des taux de mortalité en fonction des expérimentations et des inocula utilisés, allant de 0% à 75%. Ces expérimentations confirment également les observations cliniques de terrain. Elles montrent parfois un ictère plus prononcé chez des lapins de 9 à 10 semaines. Les lésions sont en revanche identiques à celles observées lors de reproduction expérimentale avec une souche de VHD classique. Le virus variant est inoculé par les voies intramusculaire et orale et l incubation se fait sur 3 à 6 jours. Les lapins présentent expérimentalement soit une forme aiguë soit une forme plutôt chronique. Les mortalités semblent également s étaler un peu plus longtemps qu avec le virus RVHD classique. Conclusion Notre article décrit les aspects cliniques, lésionnels et histologiques de cas de VHD dus au virus variant découvert en France en La maladie n est pas fondamentalement très différente de sa forme classique mais elle peut toucher des lapereaux plus jeunes, peut prendre une forme moins aiguë et plus ictérique ; les vaccins ayant une AMM en France pour le virus classique ne protègent pas contre cette nouvelle forme de maladie. La nouvelle souche de calicivirus décrite est la cause majoritaire des mortalités rapportées dans de nombreux élevages de lapins de chair et dans la faune sauvage en France depuis août Son origine reste encore inconnue. Les observations de terrain accumulées depuis l automne 2010 montrent un impact contrasté en terme de taux de mortalité, que ce soit en élevage ou dans les populations de lapins de garenne dont certaines sont fortement atteintes alors que d autres n enregistrent que de faibles mortalités. De même et à la différence des souches classiques, le virus variant semble persister pendant de longues périodes dans les populations sauvages en entrainant des mortalités en faible nombre mais régulières. Les mortalités semblent par ailleurs pouvoir toucher dans les élevages - des lapereaux de 2 à 3 semaines d âge et les observations réalisées dans certaines populations de la faune sauvage tendent à montrer une diminution du nombre de jeunes alors que les conditions de reproduction et de survie des jeunes sont très favorables. Les signes cliniques et le mode de transmission, confirmés par des études expérimentales, sont néanmoins similaires à ceux provoqués par les souches classiques de la VHD. Une vaccination d urgence avec un vaccin destiné à lutter contre le RHVD2 (variant) réalisée lors de l apparition des premières mortalités en élevage arrête les mortalités. Protocole vaccinal proposé : CHOIX 1 (classique) : - Vaccination à 5 semaines vaccin antimyxomateux souche SG33 + FILAVAC VHD VARIANT - et rappel à 11 semaines vaccin antimyxomateux souche SG33 + vaccin classique anti VHD + FILAVAC VHD VARIANT. - Vacciner les adultes en rappel avec vaccin antimyxomateux souche SG33 + vaccin classique anti VHD toutes les 14 semaines en alternance avec vaccin antimyxomateux souche SG33 + FILAVAC VHD VARIANT toutes les 14 semaines (soit un rappel toutes les 14 semaines avec vaccin antimyxomateux souche SG33 et l'un des deux vaccins anti VHD). CHOIX 2 (vaccin mixte) : - Vaccination à 5 semaines avec NOBIVAC MYXO RHD + FILAVAC VHD Variant. - Rappel annuel à prévoir avec NOBIVAC MYXO RHD. - A 10 semaines d âge faire un rappel FILAVAC VHD Variant avec un rappel tous les 6 mois.

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