Cartographie régionale lichénique en Nord Pas de Calais. Crédit photos : APPA NPC, JPGavériaux, LSVF
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- Alain Grenier
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1 Cartographie régionale lichénique en Nord Pas de Calais Crédit photos : APPA NPC, JPGavériaux, LSVF
2 Contexte Cartographies à l échelle régionale : 1973, 1992, Zoom sur des territoires : 1995, 2002 : métropoles de Lille et Dunkerque 2006 : Saint-Omer Selon la méthode VanHaluwyn & Lerond (1986) Détermination de classes de qualité de l air Impact de la pollution atmosphérique de fond évolution du contexte de pollution : acido-particulaire azotée nouvelle méthodologie AFNOR NF-X (2008)
3 Maillage de la zone d étude Maillage selon la norme : 4x4 km = maille de 16 km² Densification en zone urbanisée : 1X1 km = maille de 1 km² Points d'échantillonnage au centre des mailles : 1464 points en région
4 Echantillonnage Echantillonnage stratifié : Diversité lichénique occupation des sols (Corine Land Cover) Répartition tirage au sort région Espaces artificialisés (1680 km²) 220 Espaces agricoles (9714 km²) 289 Espaces naturels (165 km²) 8 TOTAL 517 points Tirage au sort aléatoire sans remise : Répartition proportionnelle dans les différents espaces. Pool de points complémentaires pour les points invalidés à remplacer.
5 Méthodologie d observation Choix de 3 à 4 arbres par station (Inclinaison < 10, non branchu à la base, écorce non endommagée) sur des essences variées Géoréfèrencement de la station Grille d'observation standardisée (10x50 cm) en 5 mailles Relevés aux 4 points cardinaux - Détermination des espèces - Fréquence (0 à 5) - Recouvrement : 1 ( 5 %) 2 (5-25%) 3 (26-50 %) 4 (51-75 %) 5 ( 75 %) cm 1 m Relevés entre 2010 et 2012 ¾ d h de lecture par station Lecture de : 1747 arbres 6988 grilles Norme AFNOR : détermination d un indice biologique de lichens épiphytes (IBLE)
6 Calcul de l Indice Biologique de Lichens Epiphytes (IBLE) Résultats Arbres 1 à 4 Calcul de l IBLE brut : P (espèce,orientation) = R x F R = moyenne de recouvrement des espèces/grille F = fréquence des espèces dans la grille IBLE brut = P = moy P (N) + moy P (S) + moy P (E) + moy P (O) Pondération de l IBLE brut pour chaque espèce par l indice écologique de Wirth (de 1 à 9) basé sur l eutrophisation.
7 Bilan des relevés lichéniques 419 communes prospectées 618 points prospectés = 514 validés invalidés 3 non remplaçables 104 jours de terrain + de km parcourus Participation de 17 personnes dont 6 qualifiées Sensibilisation du public sur le terrain
8 Diversité lichénique - 68 espèces de lichens : 52 (Nord), 66 (PdC) - 13 espèces/relevé : 12 (Nord), 14 (PdC) - Max = 29 espèces - Min = 2 à 3 espèces - Pas de désert lichénique (mais imposé par la norme de trouver des lichens).
9 Groupements de lichens prédominants sont les + nitrophiles. Espèces les + fréquentes : Physcia tenella & adscendens Xanthoria parietina (+ 99 %) Phaeophyscia orbicularis (83 %) Parmi les Parmelia : P. subrudecta (66 %) P. sulcata (66 %) P. grabratula (49 %) Espèces peu présentes : P. reticulata, P. perlata, P. tiliacea, P. pastillifera, P. acetabulum Diminution de l aire de répartition : P.acetabulum, P. furfuracea, H.physodes Expansion de l aire de répartition : Ph. grisea, D. canescens, P. soredians, C. concolor
10 Espèces en lien avec le changement climatique + - Espèces en lien avec le changement NPC climatique Nb % Lecanora expallens ,0% Lecanora compallens ,4% Parmelia soredians 93 18,1% Parmelia revoluta 61 11,9% Hyperphyscia adglutinata 30 5,8% Parmelia borreri var. subrudecta 26 5,1% Parmelia perlata 21 4,1% Parmelia reticulata 4 0,8% Lecanora barkmaniana 3 0,6% Teloshistes chrysophtalmus 0 0% P. soredians 9 espèces en lien avec le changement climatique trouvées en région. En : P. soredians (18 %) : originaire du littoral atlantique et méditerranéen P. revoluta : colonisation rapide en milieu urbain non nitrophile (montreuillois) H. Adglutinata : auparavant que sur l'audomarois, + abondant D'autres peu recensées en région : L. barkmaniana (description récente) ou P. reticulata (Ouest de la France). Non observé : T. chrysophltalmus : commun dans l'ouest et le Midi de la France conditions écologiques non réunies.
11 Région NPC IBLE Brut IBLE Wirth Ratio Wirth/Brut Médiane Moyenne Valeurs de l'ible ,53 5,4 Min ,38 Max ,66 A noter des valeurs un peu + élevées pour le PdC Le calcul du ratio IBLE Wirth / IBLE Brut indique l'importance de l'influence nitrophile du milieu sur le développement de la flore lichénique.
12 Exploitation cartographique régionale IBLE Brut IBLE Wirth Pour une même valeur de l'ible, des significations différentes : 1) Une faible diversité lichénique & un faible recouvrement 2) Une faible diversité lichénique & un fort recouvrement 3) Une forte diversité lichénique & un faible recouvrement 4) Une forte diversité lichénique & un fort recouvrement Score phytosociologique, ne pouvant pas donner lieu à une classification directe de degré de qualité globale de l'air.
13 IBLE Wirth/brut Influence prédominante de l'azote (transports, agriculture, industrie) parmi le cocktail de polluants atmosphériques sur les lichens, en milieux urbain et rural. Le ratio d'eutrophie est un bon indicateur d'interprétation de la cartographie lichénique.
14 Circulation des polluants Relief Trafic routier Lichens ratio W/B Occupation du sol
15 Diversité lichénique Analyse de la diversité des espèces de lichens dans les relevés et de leur répartition en groupements d'espèces.
16 Communautés lichéniques = groupement de lichens ayant des caractéristiques écologiques proches et se développant dans un environnement similaire. Xanthorion parietinae groupement nitrophile, ubiquiste, fortement influencée par l'environnement immédiat (routes, champs). Parmelietum caperato-revolutae Association non pionnière de Parmelia présente dans des milieux stables et déjà colonisés par les lichens, avec une préférence pour les écorces acides, ne supporte pas la pollution. Son développement est lent et peut être perturbé par la pollution atmosphérique et la présence de lichens dont le développement est plus rapide.
17 Bilan Caractère novateur d application de la norme sur un large territoire. Disposition d un 1 er référentiel. Sensibilisation du public sur le terrain. METHODE : Chronophage : temps de déplacement et de relevé, lors de recherche de point complémentaire. La norme impose de trouver des lichens : pas de désert lichénique répertorié. RESULTATS : La méthodologie ne permet pas de proposer une classification directe entre degré de qualité globale de l air et les observations lichéniques. L IBLE correspondant à un score phytosociologique, nécessite d être couplé à la lichénosociologie pour interpréter les résultats. La cartographie ne permet pas de répondre à une analyse plus fine des territoires : apport limité de l interpolation (discontinuités de données sur certaines zones).
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