Guide d aide à la mise en place. LES ACTIONS du PLAN FILIèRE état - RéGION. durable

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1 démarche nutritionnelle dans les PME alimentaires Guide d aide à la mise en place ACTION nutrition LES ACTIONS du PLAN FILIèRE état - RéGION Qualité Agro-Alimentaire durable Innovation Nutrition

2 Parce que l enjeu alimentaire est plus que jamais un défi pour demain, le CERVIA Paris-Ile-de-France, répond au travers de ses missions, aux nouveaux enjeux économiques, technologiques, environnementaux et sociétaux, auxquels font face les entreprises franciliennes du secteur alimentaire «du champ à l assiette». sommaire Ses missions Valorisation et développement du secteur alimentaire francilien : Construction d une identité alimentaire francilienne, développement de filières régionales susceptibles d apporter de la valeur ajoutée aux produits et appui à l émergence de réseaux de commercialisation de proximité. Expertise et soutien apportés aux entreprises : rôle d interface avec les secteurs de production, transformation, restauration et distribution, de manière à répondre à l attente citoyenne de sécurité et d approvisionnement de proximité, suivi de l évolution réglementaire et technologique, appui à l innovation, la qualité, la sécurité des aliments et la nutrition. Un catalyseur d énergies entre les différents acteurs de la filière pour faciliter les rapprochements et les projets collectifs. démarche nutritionnelle dans les PME alimentaires Guide d aide à la mise en place Introduction p4 Notions de nutrition p5 enjeux nutritionnels p7 Pathologies liées à une mauvaise alimentation Que mangent les Français? Attentes des Français? Q un plan filière état-région Dans le cadre du PLAN FILIèRE AGRO-ALIMENTAIRE en Île-de-France, le CERVIA Paris Île-de- France soutient les entreprises dans les 4 axes ci-après. Axe «QUALITé», Les actions portent sur la maîtrise de l hygiène et la sécurité microbiologique des procédés, en partenariat avec l Anses 1. L objectif est de mettre à disposition des professionnels des outils techniques et scientifiques pour mieux appréhender et mettre en œuvre les obligations de résultats du règlement «paquet hygiène». Sont parus les guides suivants : «La gestion de crise», «L analyse des dangers bactériologiques» et est à paraître : «Une sensibilisation à la norme ISO adaptée aux PME». Axe «AGRO-ALIMENTAIRE DURABLE» L objectif de cet axe est de favoriser l appropriation du concept de développement durable par les entreprises, mais aussi de leur fournir les premiers outils technologiques et de management. Axe «INNOVATION» Il vise à permettre aux PME de mener à bien leurs projets innovants, en mobilisant les compétences et les financements régionaux. Axe «NUTRITION» Cette action, objet du présent livret, synthèse de l intervention de Nutrimarketing, doit permettre aux entreprises d acquérir les principes de base de la nutrition afin de valoriser au mieux leurs produits dans l environnement nutritionnel actuel. LES POLITIQUES NUTRITIONNELLES FRANçAISES p8 Les plans des pouvoirs publics : PNNS, Plan de lutte contre l obésité et PNA Les actions en restauration collective Les engagements des industriels développer l axe nutrition des produits Mise en avant des atouts nutritionnels des produits p10 Amélioration nutritionnelle des recettes p11 innovation p11 marketing nutritionnel bien connaître sa cible p12 les messages sur l emballage p13 L étiquetage nutritionnel p16 limites du marketing nutritionnel p17 environnement réglementaire relatif à la nutrition nouvelle réglementation européenne et implication p20 Les instances en lien avec la réglementation : Anses, DGCCRF, EFSA p22 conclusion p22 Annexes p23 liens complémentaires p27 1 Agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement, et du travail 2 Guide d aide à la mise en place d une démarche nutritionnelle 3

3 introduction Ce guide est un outil pratique proposant des clés pour intégrer la notion de nutrition au sein de l entreprise, que ce soit : par la valorisation des produits en mettant en avant leurs atouts nutritionnels ; par l amélioration des recettes via une reformulation ; par l innovation via le développement de nouveaux produits ou concepts. Il faut rappeler que «nutrition» ne veut pas dire «diététique», ni «allégé». Nutrition vient du mot latin nutrire qui signifie nourrir. La nutrition est la science qui analyse le rapport entre les aliments et la santé 1. Les nutritionnistes étudient donc les effets des nutriments (protéines, lipides, glucides, vitamines, minéraux, antioxydants ) présents dans les aliments, sur l organisme afin, notamment, de découvrir ceux qui ont un rôle protecteur et ceux qui, au contraire, ont un rôle délétère. Au fur et à mesure des avancées scientifiques, des recommandations peuvent être faites aux consommateurs pour amener le plus grand nombre à vivre et vieillir en bonne santé. Le but de la démarche nutritionnelle est donc de développer des produits plus riches en nutriments essentiels tout en préservant leurs atouts gustatifs. Intérêts de l argument nutrition * c est un argument qui répond à une certaine attente des consommateurs (selon une étude IFOP de 2011, les Français considèrent que «manger sainement» est la première chose à faire pour vieillir en bonne santé) ; La nutrition est un levier de croissance. Elle représente une véritable opportunité pour les entreprises alimentaires. * plusieurs études scientifiques montrent qu il s agit d un levier pour lutter contre le développement de maladies telles que certains cancers, les maladies cardio-vasculaires, l obésité ; * les pouvoirs publics, en phase avec ces enjeux sociétaux et de santé publique, encouragent les entreprises à s engager sur cet axe de développement ; * la nutrition peut permettre aussi de répondre aux attentes d une cible particulière ou de se positionner sur de nouveaux segments de marché (produits à plus forte valeur ajoutée). La valorisation nutritionnelle d un produit existant ou innovant peut s appuyer sur : la confirmation d une qualité nutritionnelle implicite d un des ingrédients Ex : le fromage est riche en calcium ; l argumentation pour des propriétés reconnues Ex : le calcium aide à la croissance osseuse ; la démonstration de propriétés en attente de la réglementation européenne définitive Ex : fibres et aide au transit intestinal. notions de nutrition La nutrition est une science complexe qui a pour but d étudier la répartition des substances nutritives au sein des aliments, leurs effets positifs et/ou négatifs dans l organisme et les conséquences d un déséquilibre alimentaire. Les besoins de l organisme. Pour fonctionner, le corps humain a besoin d air, d eau et de nourriture. Ces 2 derniers éléments lui apportent l énergie et tous les nutriments nécessaires à son bon fonctionnement. Chaque individu a des besoins particuliers qui évolueront au cours de sa vie. L énergie. Les aliments que nous consommons nous apportent de l énergie qui est mesurée en kilojoules (kj) ou en kilocalories (kcal). 1kcal = 4,184 kj La balance énergétique est la différence entre les calories apportées par notre alimentation et les calories dépensées par notre organisme. En cas d excès alimentaire, les calories supplémentaires seront stockées sous forme de graisses (prise de poids), en cas de dépenses excédentaires, l organisme puise dans ses réserves (perte de muscles ou graisses, perte de poids). On parle d équilibre énergétique quand les dépenses sont égales aux apports. Les macronutriments sont des sources d énergie utilisables par l organisme. Il s agit principalement des protéines, des lipides, et des glucides. Les fibres font également partie des macronutriments. Protéines : molécules de construction (muscles mais aussi tous les organes du corps) et de réparation des tissus du corps humain. Elles jouent un grand rôle dans les réactions chimiques du corps et participent notamment à l immunité, la digestion, le transport de l oxygène, la transmission de l influx nerveux, Les protéines alimentaires peuvent être d origine animale ou végétale. Dans 1 g kcal kj Besoins énergiques quotidiens Protéines à 14% Lipides à 35% Glucides à 55% Un enfant de 3 ans a besoin de 500 mg de calcium par jour alors qu un senior de plus de 75 ans en a besoin de 1200 mg. introduction notions de nutrition 1 Définition de l EUFIC (European Food Information Council) 4 Guide d aide à la mise en place d une démarche nutritionnelle 5

4 6 Lipides ou acides gras : source d énergie mais également constituant de notre corps. * Les acides gras saturés se retrouvent dans les viandes grasses, les charcuteries, les fromages et dans de nombreux produits industriels. Leur consommation excessive est associée notamment à des maladies coronariennes. * Les acides gras mono-insaturés que l on trouve dans l huile d olive par exemple. * Les acides gras poly-insaturés, dont les acides gras essentiels (oméga 3 et oméga 6 notamment) ainsi appelés car l organisme ne peut les fabriquer. Il est nécessaire de les trouver dans l alimentation (poissons gras, huile de colza ou de soja, graines de lin, pourpier, mâche, ). La population française est largement déficiente en oméga 3 avec une consommation moyenne de 0,4 à 0,7 g/j, loin des 2 g recommandés 1. Glucides ou sucres : ils devraient constituer la principale source d énergie de l organisme. * Les glucides simples ou «à assimilation rapide» : ainsi appelés car ils passent vite dans le sang et donc augmentent rapidement la glycémie (taux de glucose dans le sang). Ce sont des monosaccharides comme le glucose, ou des disaccharides comme le saccharose. * Les glucides complexes ou «à assimilation lente» : Ce sont des polysaccharides qui, à l inverse, sont assimilés plus lentement par l organisme. C est le cas des féculents, des céréales complètes. Fibres : ce sont l ensemble des composants de l alimentation qui sont peu digérés par l organisme. On les retrouve principalement dans le son de blé, les fruits, les légumes, les céréales, les féculents (1g de fibre = 2 kcal ou 8 kj). Les micronutriments Ce sont les vitamines, minéraux et autres oligoéléments nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme. Ils ont chacun un rôle déterminant sur tout ou partie de notre corps. Ex : le calcium entre dans la formation des os et des dents. Leur déficit ou leur excès auront des conséquences sur le bon fonctionnement de notre organisme. Ex : le déficit en calcium va affecter les os (ostéoporose), créer des problèmes de croissance ; son excès peut provoquer l apparition de calculs rénaux. Les apports journaliers recommandés (AJR) : ils correspondent aux besoins moyens quotidiens en vitamines et minéraux d un adulte en bonne santé. Ce ne sont donc pas des recommandations nutritionnelles individuelles, mais des valeurs moyennes adoptées pour leur facilité d usage. (Directive 2008/100/CE modif. 90/496/CE). Cf tableau page 15 D autres références existent (RNJ, ANC) cf Annexe 7 : RNJ et ANC Tout l enjeu de la nutrition est de comprendre le rôle de ces différents nutriments pour pouvoir guider les consommateurs dans leurs choix alimentaires. 1 Source Rapport ANSES Oméga : Le lien entre alimentation et santé a été largement mis en évidence par la communauté scientifique. Ce lien peut être positif (des aliments riches en éléments protecteurs comme les fruits et légumes) ou négatif (des aliments qui augmentent le risque de maladies comme l alcool). Pathologies liées à une mauvaise alimentation Les scientifiques s accordent à dire qu une alimentation plus saine permettrait de prévenir : L obésité car il y a aujourd hui 1,2 milliard d individus en surpoids ou obèses, soit plus que de personnes qui ont faim! Cette épidémie touche toute la planète. Aux États-Unis, où près de 30 % de la population est obèse, l espérance de vie est en baisse pour la première fois. En Chine la progression de l épidémie est la plus forte au monde. L OMS (Organisation mondiale de la santé) estime qu un million de décès en Europe est imputable chaque année à l obésité. En France le coût de l obésité est estimé à 4,5 milliards d euros. Quand parle t on d obésité? IMC (Indice de Masse Corporelle) = poids en kg / (taille en cm)² IMC < 20 = maigreur 20<IMC<25 = normal 25<IMC<30 = surpoids IMC>30 = obésité Annexe 1 : Prévalence du surpoids et de l obésité en France Les maladies cardio-vasculaires : elles comprennent notamment l hypercholestérolémie, qui concerne 32 % des hommes et 23 % des femmes. (source : SUVIMAX) Le diabète : la prévalence du diabète, tous âges confondus, est estimée à 4,4 % de la population française (plus de 80 % des diabètes sont liés à des surcharges pondérales et à des déséquilibres nutritionnels). (Source : InVS plaquette diabète 2010) 1 enjeux nutritionnels Les cancers : c est la première cause de mortalité chez les hommes et la 2ème chez les femmes. On estime que l alimentation pourrait prévenir 1/3 des cancers les plus communs. (Source : INRA réseau NACRe) L ostéoporose : Elle touche 25 % des femmes de plus de 65 ans et 50 % des femmes de plus de 80 ans. (Source : InVS rapport GTNDO 2003) Opter pour une démarche nutrition permet de répondre aux enjeux de santé publique et aux attentes des consommateurs en leur proposant des alternatives plus saines. Que mangent les Français? Les avancées scientifiques en nutrition permettent de faire des recommandations visant à améliorer l état de santé général des populations. Parallèlement des études sont menées pour mesurer ce que consomment effectivement les individus. La comparaison de ces 2 bases de données (ce qu il faudrait manger et ce qui est réellement consommé) permet de déterminer ce que les Français consomment en trop (les matières grasses saturées, les protéines, le sel, ) ou ce qu ils ne consomment pas assez (les oméga 3, les fibres, les sucres lents, ). Annexe 2 : Tableau comparatif entre les recommandations et la consommation. attentes des Français? Les consommateurs sont de plus en plus conscients que, comme le disait déjà Hippocrate, «l alimentation est notre première médecine». Leurs attentes se portent donc vers des produits plus sains, ce qui néanmoins ne se traduit pas toujours dans leur acte d achat. enjeux nutritionnels notions de nutrition Guide d aide à la mise en place d une démarche nutritionnelle 7

5 Les plans des pouvoirs publics : PNNS, Plan de lutte contre l obésité et PNA Face aux enjeux nutritionnels, économiques et de santé publique liés à une mauvaise alimentation, la mise en place d une politique nutritionnelle est apparue comme une priorité de santé publique. Lancé en janvier 2001, le programme national nutrition santé (PNNS) a pour objectif général d améliorer l état de santé de l ensemble de la population en agissant sur l un de ses déterminants majeurs : la nutrition. (cf. Annexe 3 : Le PNNS) Exemples de visuels de communication du PNNS : Opter pour une démarche nutrition permet d être en phase avec les actions des pouvoirs publics. 2 politiques nutritionnelles françaises De plus, en septembre 2010 a été lancé le programme national pour l alimentation (PNA) dans le but d intégrer toutes les problématiques de l alimentation et du modèle alimentaire français dans une politique publique interministérielle de l alimentation. (cf. Annexe 4 : le PNA et Le plan de lutte contre l obésité). DR : INPES De manière plus spécifique, un plan de lutte contre l obésité a également été annoncé en mai DR : DRIAAF les actions en restauration collective : Plus de 10 millions de repas sont servis chaque jour en France en restauration collective, toutes formes confondues (scolaire, en entreprise, en institution pour personnes âgées, en milieu hospitalier, en milieu carcéral...). Il s agit donc d un marché très important, sur lequel le ministère en charge de l alimentation vise également à optimiser la qualité (notamment nutritionnelle) de l offre. (cf. Annexe 5 : actions de la direction générale de l alimentation (DGAL). les engagements des industriels : En France, les industriels de l agroalimentaire ne sont pas contraints de s engager en matière de nutrition, mais certains le font de manière volontaire, notamment via des chartes d engagements de progrès nutritionnel. Ainsi, des marques, mais aussi des structures collectives comme la fédération des industriels charcutiers traiteurs (FICT) ou la section fruits de la fédération des industries d aliments conservés (FIAC) se sont engagées à améliorer leur offre d un point de vue nutritionnel. Par exemple, la FICT a signé le 21 décembre 2010 une charte par laquelle la profession s engage d ici à 2013 à : baisser les taux de sodium et de lipides de 5% des principales charcuteries produites et consommées en France (jambon cuit supérieur, saucisses à pâte fine, pâtés de campagne, pâtés et mousses de foie de porc, rillettes de porc, saucissons secs supérieurs, saucissons sec pur porc, jambons secs, lardons) ; introduire des valeurs maximales pour les teneurs en sodium et en lipides dans le Code des Usages de la charcuterie ; améliorer l information nutritionnelle du consommateur via l étiquetage des produits ; promouvoir l équilibre, la diversité alimentaire, ainsi que l activité physique. politiques nutritionnelles françaises 8 Guide d aide à la mise en place d une démarche nutritionnelle 9

6 3 développer l axe nutrition des produits Mise en avant des atouts nutritionnels des produits : Avant de pouvoir communiquer sur les atouts nutritionnels de ses produits, encore faut-il les connaître. Un outil a été développé par l ACTIA (association de coordination technique pour l industrie agro-alimentaire) pour aider les industriels à mieux appréhender les atouts et faiblesses nutritionnels de leurs produits : l audit nutritionnel. L audit nutritionnel est une démarche structurée et rigoureuse, nécessaire pour aider les industriels à positionner leurs produits sur l axe nutrition-santé. C est un état des lieux scientifique, nutritionnel, réglementaire et marketing, qui aide à prendre des décisions concernant l avenir des produits (validation des caractéristiques nutritionnelles, amélioration, développement de nouveaux produits, élaboration du discours, stratégie de communication ). Le contenu de l audit est adapté à chaque cas. Après avoir défini le contexte, les objectifs du et le programme de travail, en voici les principales étapes (plus ou moins développées en fonction de la demande) : 1 Etude scientifique et technique du produit A partir de la liste des ingrédients, du procédé de fabrication, des éventuelles analyses nutritionnelles ou des estimations nutritionnelles réalisées, établir le bilan des forces et faiblesses nutritionnelles du produit, notamment face à ses concurrents. (Ex : le produit a plus de calories mais moins de sel et plus de vitamines.) 2 Etude réglementaire Etablir les allégations réglementaires possibles (cf. p.17) et valider leur adéquation avec le profil nutritionnel et le niveau de connaissance des personnes ciblées par le produit. (Ex : un produit riche en calcium et en vitamine D pour les enfants.) 3 Etude Marketing Analyser le positionnement des concurrents directs et indirects afin de faire ressortir les atouts et faiblesses du produit d un point de vue marketing. (Ex : produit 2 fois plus calorique que son concurrent.) 4 Synthèse globale des forces et faiblesses nutritionnelles du produit Amélioration nutritionnelle des recettes L audit nutritionnel peut mettre en évidence des faiblesses nutritionnelles lourdes comme une trop forte teneur en matière grasse, mais aussi des limites trop basses en nutriments, d un point de vue réglementaire, pour pouvoir utiliser certains arguments. Ex : le produit contient 100 mg de calcium aux 100 g, alors que 120 mg sont nécessaires pour pouvoir indiquer «source de calcium». Les recommandations de l audit peuvent aller dans le sens d une reformulation du produit afin d améliorer sa qualité nutritionnelle. La modification peut se faire : par la substitution d un ingrédient par un équivalent avec un meilleur profil nutritionnel ; Ex : remplacer l huile de palme ou de coprah par de l huile de tournesol ou de colza qui ont de meilleurs profils en acides gras saturés. Le produit sera tout aussi calorique mais il contiendra de meilleures matières grasses (oméga 3 et 6). Innovation Avant de développer de nouveaux produits, il est nécessaire de s informer sur les sujets suivants : marketing : connaître les tendances de consommation actuelles et anticiper celles à venir ; consommateurs : Cerner leurs besoins, leurs attentes, leurs comportements, leurs styles de vie ; marché : avoir un panorama des produits existants sur ses marchés. S inspirer d autres marchés ; ingrédients : connaître les nouveaux ingrédients qui feront les nouveaux produits de demain ; technologique : connaître les nouveaux procédés de fabrication, de conservation, réglementaire : qu est-ce qui est autorisé? scientifique : suivre les avancées de la recherche. par la substitution d un ou plusieurs ingrédients pour rendre le produit plus sain ; Ex : remplacer le sucre par un substituant par un enrichissement en nutriments ; Ex : ajouter un peu de jus d acérola, petit fruit très riche en vitamine C, pour pouvoir indiquer «riche en vitamine C»; par la simplification de la liste des ingrédients (moins d additifs). Ex : remplacer des colorants artificiels, qui augmenteraient le risque d hyperactivité chez les enfants 1, par des colorants naturels.. Le nouveau concept devra tenir compte de 3 facteurs : ciblage marketing : Le produit doit répondre à un besoin identifié de la population générale ou d une cible particulière ; justification scientifique : Les atouts nutritionnels avancés sont soutenus par la présence d ingrédients ayant des bénéfices nutritionnels avérés et/ou par une formulation adaptée ; respect du cadre réglementaire : Le message est autorisé par la réglementation en vigueur. L analyse de cette veille va permettre de déterminer des opportunités de développement de nouveaux produits en adéquation avec les tendances. développer l axe nutrition des produits Les résultats de l audit débouchent sur des recommandations d actions : soit de communication sur le produit en l état ; soit de reformulation pour rendre le produit plus en adéquation avec les attentes de ses consommateurs. Un guide d audit nutritionnel est disponible auprès de l ACTIA 16 rue Claude Bernard à Paris Exemples Jambon cuit avec 25 % de sel Produit laitier avec stérols végétaux Cibles Population générale Personnes qui surveillent leur cholestérol Besoins identifiés Justification scientifique Respect du cadre réglementaire Les Français consomment trop de sel Une partie du sodium a été remplacée par des épices et des aromates L analyse nutritionnelle montre une réduction de 25 % par rapport à la moyenne des jambons cuits On estime que 20 à 30 % des Français ont un excès de cholestérol Il a été démontré que les stérols végétaux réduisaient le cholestérol sanguin Les experts de l EFSA 2 ont reconnu que les stérols végétaux réduisaient le cholestérol. 1 étude Southampton 2007 et règlement CE EFSA (European Food Safety Authority)- definition page Guide d aide à la mise en place d une démarche nutritionnelle 11

7 4 les messages sur l emballage Les allégations Définition : tout message ou toute représentation (y compris image, élément graphique ou symbole) qui affirme, suggère ou implique qu une denrée alimentaire possède des caractéristiques particulières. Allégation nutritionnelle : allégation relative à l énergie fournie / fournie à un degré moindre ou plus élevé / non fournie ; un nutriment ou autre substance contenu / contenu à un degré moindre ou plus élevé / non contenu. Comme vu précédemment, la nutrition est au cœur des préoccupations des consommateurs, des scientifiques et des pouvoirs publics. Apporter la nutrition au message marketing du produit constitue une opportunité de se différencier de ses concurrents. bien connaître sa cible Le bilan de l audit nutritionnel va définir les pistes de discours que l on pourra utiliser pour le produit. L étape suivante consiste à trouver la mise en mots adéquate en fonction de la cible visée et de son niveau de connaissance. En effet, rien ne sert de communiquer sur des atouts qui ne seront ni adaptés, ni compris par les consommateurs. Ainsi un produit riche en protéines sera positionné «minceur» s il s adresse aux femmes et «construction des muscles» s il s adresse aux sportifs. 12 Les allégations nutritionnelles autorisées ainsi que leurs conditions d application figurent dans l annexe du règlement n 1924/2006 cf Annexe 6 : conditions pour certaines allégations, selon le règlement CE 1924/2006 LEMEN SEU T Exemple d allégations : Naturellement riche en vitamines B1, B6 et B9 4% marketing nutritionnel Marketing nutritionnel De sucre Les Français ont l un des plus faibles niveaux de connaissance en nutrition de l Europe. Ils sont les moins nombreux à lire l étiquetage nutritionnel et encore moins nombreux à le comprendre. Par exemple : 90 % des Français connaissent le terme «oméga 3» et en ont une image positive mais 53 % ne savent pas que ce sont des acides gras poly-insaturés (terme scientifique à connotation négative) (source : étude Nutriscope réalisée par TNS Sofres 2010). Il est donc essentiel d adapter son message aux consommateurs visés. Guide d aide à la mise en place d une démarche nutritionnelle 13

8 Pour être «Source de [nom de vitamine] et /ou [nom de minéraux]», il faut que 100g de produit contienne 15% des AJR* de la vitamine, du minéral en question et pour être «riche en [nom de vitamine] et /ou [nom de minéraux]», il faut 30% des AJR / 100g de produit. Tableau des AJR* (directive 2008/100/CE modif. 90/496/CE) et des valeurs minimum en nutriments pour alléguer «riche en» ou «source de». Nutriments Nutriments AJR Riche en Source de Vitamine A Rétinol 800 µg 240 µg 120 µg Vitamine B1 Thiamine 1,1mg 0,33mg 0,165 mg Vitamine B2 Riboflavine 1,4 mg 0,42 mg 0,21mg Vitamine B3-PP Niacine 16 mg 1,8 mg 2,4 mg Vitamine B5 Acide Pantothénique 6 mg 1,8 mg 0,9 mg Vitamine B6 Pyridoxine 1,4 mg 0,42 mg 0,21 mg Vitamine B8 Biotine 50 µg 15 µg 7,5 µg Vitamine B9 Acide Folique 200 µg 60 µg 30 µg Vitamine B12 Cobalamine 2,5 µg 0,75 µg 0,375 µg Vitamine C Acide Ascorbique 80 mg 24 mg 12 mg Vitamine D Cholécalciférol 5 µg 1,5 µg 0,75 µg Vitamine E Tocophérol 12 mg 3,6 mg 1,8 mg Vitamine K 75 µg 22,5 µg 11,25 µg Potassium mg 600 mg 300 mg Calcium 800 mg 240 mg 120 mg Phosphore 700 mg 210 mg 105 mg Magnésium 375 mg 112,5 mg 56,25 mg Fer 14 mg 4,2 mg 2,1 mg Zinc 10 mg 3 mg 1,5 mg Cuivre 1 mg 0,3 mg 0,15 mg Chlorure 800 mg 240 mg 120 mg Manganèse 2 mg 0,6 mg 0,3 mg Fluorure 3,5 mg 1,05 mg 0,525 mg Sélénium 55 µg 16,5 µg 8,25 µg Chrome 40 µg 12 µg 6 µg Molybdène 50 µg 15 µg 7,5 µg Iode 150 µg 45 µg 22,5 µg Allégation de santé : allégation relative à l existence d une relation entre, d une part, une catégorie de denrées alimentaires, une denrée alimentaire ou l un de ses composants et, d autre part, la santé. La réglementation européenne impose un principe d autorisation préalable pour toute allégation. Il y a donc une liste de ce qui est autorisé qui évolue en fonction des demandes émanant des industriels et des organisations collectives (syndicats, fédérations ) et de leur validation pour les experts de l EFSA. Des alternatives L ajout de messages connotés «Santé» dans l esprit du consommateur : sans additifs artificiels, sans allergènes, sans OGM (organisme génétiquement modifié), pesticides, hormones ou même «Bio» (label à faire valider par un organisme de certification). Cependant, le label Bio s appuie sur le respect de conditions environnementales, sans preuve établie d incidence (positive ou non) sur la santé. L utilisation d ingrédients connotés «Santé» dans l esprit du consommateur : fruits et légumes, soja, céréales complètes 3 en 1 Germe de blé, levure de bière et graines de Sésame 1 Pot = 50 % de CALCIUM et 100% de Vitamine D des Apports Journaliers Recommandés marketing nutritionnel Source : Nutrimarketing * Apports journaliers recommandés 14 Guide d aide à la mise en place d une démarche nutritionnelle 15

9 L étiquetage nutritionnel Depuis le 6 juillet 2011 l affichage des informations nutritionnelles est devenue obligatoire sur tous les produits alimentaires (hors compléments alimentaires et eaux minérales). Il porte sur la valeur énergétique, la quantité de lipides, d acides gras saturés, de glucides, de sucres, de protéines et de sel. L ensemble devra figurer dans un même tableau de manière lisible placé sur l emballage et être exprimées au 100g ou au 100 ml. L indication par portion est facultative. Les entreprises ont au moins jusqu en 2014 pour se mettre en conformité. Il est donc important de s informer des évolutions de la réglementation (page 20). Le tableau nutritionnel devient obligatoire si des allégations nutritionnelles ou de santé sont faites sur le produit (que ce soit sur l emballage ou sur toute autre forme de communication). Dans le cadre de la réflexion menée au niveau européen pour une harmonisation de l étiquetage nutritionnel, la confédération européenne des industries alimentaires (CIAA) recommande aux professionnels d utiliser les repères nutritionnels journaliers (RNJ) sous forme de cartouche sur la face avant de l emballage. (cf. Annexe 7 : RNJ et ANC). Des repères journaliers quotidiens limites du marketing nutritionnel Le produit doit rester bon. Kcal g Sucres 11.5g Lipides Chaque portion de 250g contient Lipides saturés 5.3g Sodium % 5% 16% 26% 52% Par portion Kcal % GDA Ceci est la quantité d énergie (Kcal) apportée par une portion Ceci est l énergie apportée par une portion, exprimée en pourcentage des GDA d une personne marketing nutritionnel Exemple de tableau nutritionnel : Informations nutritionnelles Pour 100 g *% des valeurs nutritionnelles de référence Par bol de 130g Energie 251Kj /59 Kcal 326 Kj /77 Kcal Protéines 0.5g 0.6g Glucides dont sucres Lipides dont saturés 12.7g 10.2g 16.5g 13.2g 0.1g g - Fibres 2.8g 3.7g Sodium <0.01g <0.01g Vitamines C 20mg(80%*) 26mg(104%*) Lorsque des nutriments (vitamines, minéraux, fibres, polyphénols, oméga 3,...) sont mis en avant sur l emballage, il est obligatoire d en indiquer les quantités dans le tableau nutritionnel ainsi que les % des AJR (apports journaliers recommandés) quand ils existent (vitamines, minéraux, oméga 3 & 6).Rappelons que pour faire état de la présence d un nutriment, il faut qu il se trouve dans le produit final en quantité significative permettant de produire l effet nutritionnel ou physiologique affirmé (Règlement CE 1924/2006 art.5). Pour les Français, le goût est de loin le premier critère de qualité d un produit alimentaire (Source : Baromètre alimentation 2009). Or l aspect nutritionnel est souvent associé dans l esprit des consommateurs à un plaisir gustatif moindre. En effet, les aliments dits «sains» comme les légumes, les céréales complètes, les produits à base de soja sont généralement peu appétants pour les consommateurs. Pertinence de l argumentation nutritionnelle. D un point de vue de l éthique professionnelle et de l image de l entreprise, il ne faut pas mettre en avant les qualités nutritionnelles d un produit si celui-ci n est pas globalement acceptable d un point de vue nutritionnel. Par exemple, il faut éviter d insister sur l intérêt nutritionnel d un produit allégé en sucre si celui-ci est enrichi en matière grasse. En outre, la réglementation européenne impose de ne pas tromper le consommateur par exemple en induisant dans son esprit des idées fausses sur le contenu du produit notamment par les images sur l emballage ou dans les publicités. Ex : mettre beaucoup d image de fraises sur l emballage d un biscuit qui n en contient que 5 %! étiquetage nutritionnel recommandé par la CIAA : DR : CIAA 16 Guide d aide à la mise en place d une démarche nutritionnelle 17

10 Manque de confiance du consommateur. L explosion de l offre santé et la multiplication de messages nutritionnels parfois contraires, rend le consommateur dubitatif, notamment le consommateur français qui a un des niveaux de connaissance les plus faibles d Europe. Il a tendance à confondre les allégations santé avec des allégations comme «Bio, naturel» qui n ont rien à voir. Ainsi, il va plus volontiers accorder sa confiance à des produits liés à des labels reconnus portant sur la qualité globale des produits ou de leurs conditions de production (Label rouge, AOP, Bio, ), et va se méfier des revendications santé très novatrices et originales. Attention à la confusion des messages : * indiquer «contient 15 % de vos besoins en calcium» peut conduire le consommateur à se demander où il va trouver les 85 % restants et donc à rechercher un produit qui en contient davantage ; * Les allégations doivent être conformes à l idée que le consommateur se fait du produit. Ex : un yaourt qui ne contiendrait que 15% des AJR en calcium alors que le consommateur en attendait 50%. EXemples d abus de l argument nutritionnel : Exploiter un ingrédient star (fruit, lait, céréales,.) pour masquer une faiblesse nutritionnelle du produit. Ex : indiquer «riche en lait» quand le produit ne contient pas assez de calcium pour indiquer «source de calcium» Exemple d allégations tendancieuses + de LEGUMES RICHE EN LAIT Faire des équivalences abusives. Ex : 1 pot = autant de calcium qu un verre de lait (mais 10 x plus de sucre et/ou de gras!) Exemple d équivalences abusives : 1 Pot = 50% Des apports recommandés en légumes PAR JOUR Pour 1 personne Conclusion 2 Pots = 1 portion de fruits + du yaourt Multiplier les informations. Trop d information tue l information, et le consommateur ne sait plus laquelle retenir. Enfoncer des portes ouvertes Ex : Une purée est intrinsèquement riche en légumes Purée riche en légumes Pomme de terre Petit pois Haricot vert Il faut donc informer sans tromper : S appuyer sur des réalités scientifiques Tenir compte de la cible (profil nutritionnel, habitudes de consommation, ) Améliorer le niveau de connaissance des consommateurs par une information éthique et pédagogique : une compote = 1 portion de fruit mais un yaourt aux fruits non! Utiliser un discours simple, clair et informatif Rester dans le cadre de la réglementation. marketing nutritionnel 18 Guide d aide à la mise en place d une démarche nutritionnelle 19

11 Environnement réglementaire relatif à la nutrition nouvelle réglementation européenne et implication La nécessité d une réglementation alimentaire à l échelle européenne La circulation des marchandises au sein de l Union européenne (U.E.) est régie par le principe de la libre circulation : celui-ci précise qu en cas d absence d harmonisation des règles à l échelle européenne, chaque Etat membre est libre d établir sa propre législation sur son propre territoire, mais ne peut s en servir pour s opposer à l entrée de biens légalement produits et commercialisés dans d autres Etats membres. Ce principe a été remis en cause, notamment dans le domaine de l alimentaire, pour lequel le respect de la santé du consommateur peut légalement être avancé comme une raison de ne pas respecter le principe de libre échange. C est pourquoi il est apparu utile d harmoniser certaines règles à l échelle européenne pour les denrées alimentaires. Ainsi, fondamentalement, la législation de l U.E sur les produits alimentaires avait pour objectif principal d assurer le bon fonctionnement du marché unique. «Le droit européen de l alimentation a beaucoup évolué : à l origine, seules quelques normes au niveau de l information pour le consommateur (étiquetage) et de la sécurité sanitaire (hygiène, additifs ) étaient imposées. Cependant, avec des évènements de crise sanitaire (comme la «crise de la vache folle»), la montée de certaines peurs (des OGM notamment), mais aussi l émergence de problèmes généraux de santé (obésité par exemple), est apparue la nécessité d étoffer cette réglementation, en insistant davantage sur la protection du consommateur1.» Le règlement n 1924/2006 relatif aux allégations nutritionnelles et de santé a donc vu le jour pour d une part, harmoniser les réglementations nationales et d autre part, protéger le consommateur d éventuels abus. Il constitue aujourd hui le texte législatif de référence pour la mise en avant d atouts nutritionnels. Rappelons que la législation évolue et qu il convient de se tenir informé des textes en vigueur au moment où l on met un produit sur le marché. A retenir : Un règlement européen s applique directement dans chaque Etat membre de l Union européenne, sans nécessité d adaptation au niveau national. En revanche, une directive doit être transposée dans chaque législation. Les grandes lignes du règlement n 1924/2006 Ce texte encadre les conditions d utilisation des allégations nutritionnelles et de santé avec le postulat suivant : «Tout ce qui n est pas autorisé est interdit». Jusqu alors c était l inverse : «tout ce qui n était pas interdit était autorisé». Il était de la responsabilité de l industriel de pouvoir prouver la véracité des allégations qu il avançait. Le règlement instaure donc des listes positives d allégations nutritionnelles ou de santé, qui font l objet d une évaluation scientifique par l EFSA (cf. à côté). Trois articles importants traitent des allégations santé : article 13.1 pour les allégations fonctionnelles basées sur des preuves scientifiques communément acceptées (allégations génériques) ; article 13.5 pour les allégations fonctionnelles basées sur des données scientifiques récemment développées ou des données exclusives à un industriel ; article 14 pour les allégations liées à une réduction d un risque de maladie et les allégations relatives au développement et à la santé des enfants. Le texte prévoit également les modalités de demandes d autorisation et les mesures transitoires. Les implications de cette nouvelle réglementation pour les industriels En revanche, les démarches sont plus complexes pour une allégation santé. En effet, pour les allégations relevant des articles 13 et 14, une demande d autorisation auprès de l EFSA, comportant notamment un volet scientifique avec études cliniques et/ ou recherches bibliographiques, est nécessaire (sauf si cette allégation relève de l article 13.1 et qu elle a déjà été acceptée par la Commission). Pour apposer une allégation nutritionnelle sur un produit, il suffit de se reporter à la liste des allégations nutritionnelles autorisées par la Commission européenne avec les conditions d utilisation correspondantes. (cf. Annexe 6) Pour consulter les allégations acceptées et refusées : environnement réglementaire relatif à la nutrition 5 1 Analyse de Nicole Coutrelis, avocat au Barreau de Paris, spécialiste en droit communautaire ayant une grande expérience en agro-alimentaire. Cabinet d avocats COUTRELIS & ASSOCIES, situé à Paris et à Bruxelles 20 Guide d aide à la mise en place d une démarche nutritionnelle 21

12 22 Les instances en lien avec la réglementation : Anses, DGCCRF, EFSA L Agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail (Anses) L Anses a pour mission de réaliser l évaluation des risques dans ses domaines d attribution, de fournir aux autorités compétentes toutes les informations sur ces risques, ainsi que l expertise et l appui scientifique et technique nécessaires à l élaboration des dispositions législatives et réglementaires et à la mise en œuvre des mesures de gestion des risques. L EFSA (European Food Safety Authority) est une instance similaire à l Anses, mais à l échelle européenne. Mise en place en janvier 2002, suite à une série de crises alimentaires, elle est une source indépendante qui donne son point de vue scientifique sur les risques associés à l alimentation. L avis scientifique de l EFSA sert de base à la Commission et au Parlement Européen pour établir les politiques et réglementations européennes relatives à la sécurité alimentaire.: La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), est une instance de contrôle française. Une de ses principales missions est le maintien de la sécurité du consommateur et c est dans ce cadre qu elle intervient dans l élaboration de la réglementation des allégations et de l étiquetage des aliments, ainsi que dans le contrôle du respect de ces réglementations en France. C est elle qui assure le lien avec l EFSA sur ses questions. conclusion La démarche nutritionnelle représente un fort levier de croissance pour une entreprise car elle est encouragée par les pouvoirs publics, soutenue par la communauté scientifique et attendue par les consommateurs. Les enjeux humains et économiques liés à l amélioration nutritionnelle des aliments sont majeurs. Pour être pérenne et efficace, la démarche nutritionnelle doit être loyale, afin de gagner la confiance de consommateurs traumatisés par les promesses exagérées et les discours contradictoires. En outre, dans un pays où le repas gastronomique des français a été inscrit au patrimoine de l humanité, il est essentiel de ne pas dissocier la notion de plaisir de l équilibre alimentaire. Sur cette base, tous les aliments peuvent et doivent trouver leur place dans une alimentation équilibrée. à travers la lecture de ce guide, les PME alimentaires de toutes tailles peuvent essayer d adhérer à une démarche nutritionnelle. Il est possible de faire appel à des organismes dédiés au secteur alimentaire (ex : Le CERVIA PARIS Ile-de-France) et à des dispositifs d accompagnement publics qui facilitent la mise en place de projets tels que : la valorisation des produits en mettant en avant leurs atouts nutritionnels ; l amélioration des recettes via une reformulation ; l innovation via le développement de nouveaux produits ou concepts. L audit nutritionnel est un outil qui peut être utilisé comme point de départ adapté aux PME alimentaires. annexes Annexe 1 : dernières données françaises sur le surpoids et l obésité Comportements et consommations alimentaires en France (CCAF) Credoc En 2009, 31,9 % des Français adultes de 18 ans et plus sont en surpoids et 14,5 % sont obèses contre environ 30 % d obèses aux Etats-Unis. Par rapport à la prévalence de l obésité estimée en 2006 (13,1 %), celle de 2009 représente une nouvelle augmentation de +10,7 %. La prévalence de l obésité est plus élevée chez les femmes (15,1 % versus hommes : 13,9 %). Quel que soit le sexe, la prévalence de l obésité augmente avec l âge, comme attendu. On note en 2009 une augmentation de la prévalence de l obésité dans toutes les catégories socioprofessionnelles, mais à des vitesses inégales ; elle est inversement proportionnelle au niveau d instruction. DREES : direction de la recherche, des études, de l évaluation et des statistiques. La santé des enfants en grande section de maternelle 2005/2006 : fr/no-737-la-sante-des-enfants-en-grande-section-de-maternelle-en html Menée sur des enfants âgés de 5 et 6 ans, cette étude fait état d une baisse de 16 % de la prévalence du surpoids et de l obésité entre et Ce taux (évalué dans les mêmes conditions en et en ) est en effet passé de 14,4 % à 12,1 % Annexe 2 : tableau comparatif entre les recommandations nutritionnelles françaises et la consommation moyenne des Français. 1 ANC : Apports Nutritionnels Conseillés 2 INCA 2 : étude individuelle nationale sur les comportements alimentaires 2006/2007 AFSSA/ ANSES 3 Source : Enquête NutriNet Santé Annexe 3 : le PNNS Recommandations 1 Consommation Energie en kcal ² Protéines en % ii Lipides en % iii Glucides en % Fibres en g 30 17,5 iv Sel en g 6 8,4 3 PNNS : programme national nutrition santé (ministère de la santé) : En 2006 a été lancé pour 5 ans le PNNS 2 ( ). Il prolonge, précise et renforce les axes du PNNS. Fin 2011, une troisième version du PNNS a été lancée, pour les années Ses objectifs et sa stratégie seront élaborés en étroite collaboration avec le «Plan Obésité», lancé en Le PNNS propose également aux municipalités d adhérer à la Charte des Villes actives du PNNS en soutenant l action du PNNS et en mettant en œuvre au moins une action du programme (plus d informations disponibles en ligne pointsur/nutrition/guide2.pdf ) environnement réglementaire relatif à la nutrition conclusion annexes Guide d aide à la mise en place d une démarche nutritionnelle 23

13 Annexe 6 : conditions pour certaines allégations, selon le règlement CE 1924/ Annexe 4 : le PNA et le plan de lutte contre l obésité PNA : programme national pour l alimentation Site internet : Il existe dans le but de regrouper toutes les initiatives sectorielles existantes (agriculture, pêche, santé, consommation, environnement, tourisme, éducation, culture, aménagement du territoire ) et comprend 4 grands axes : faciliter l accès à une bonne alimentation, développer une offre alimentaire de qualité, favoriser la connaissance et l information sur l alimentation et promouvoir notre patrimoine alimentaire et culinaire. Ces axes se sont déclinés en actions mises en œuvre à l échelle nationale ou régionale. Ex : opération «un fruit à la récré» : Un plan triennal de renforcement de lutte contre l obésité en France a également été annoncé en mai En coordination avec le PNA et le PNNS, il prévoit des actions visant à améliorer l organisation des soins (adaptation des matériels, des modalités de prise en charge des patients...), la prévention de la maladie (promotion de l activité physique, amélioration de l alimentation...), et la recherche (en biologie, sciences humaines et sociales...) sur les causes et le développement de la maladie. Source : juin/mission-de-pilotage-du-plan-obesite-confiee-au.9264.html Annexe 5 : actions de la DGAL en matière de restauration collective Dans le cadre du programme national pour l alimentation, la direction générale de l alimentation (DGAL et en Îlede-France la direction régionale et interdépartementale de l alimentation, de l agriculture et de la forêt (DRIAAF) mettent en œuvre un certain nombre d actions pour promouvoir une alimentation diversifiée et équilibrée en restauration scolaire, mais aussi pour favoriser une alimentation répondant aux besoins des personnes âgées en institution. Ces travaux s appuient particulièrement sur les recommandations nutritionnelles en restauration collective, publiées en mai 2007 par le groupe d étude des marchés de restauration collective et de nutrition (GEMRCN Ces recommandations portent notamment sur les fréquences de service de certains plats ou aliments, ainsi que sur les grammages des portions servies aux convives. Certains fournisseurs de la restauration collective mentionnent d ailleurs sur leurs produits la fréquence de service recommandée par le GEMRCN ( NUT2008sa0394.pdf). En application de la loi de modernisation de l agriculture et de la pêche de juillet 2010, des obligations de respect de règles nutritionnelles, simplifiées à partir de ces recommandations, entreront en vigueur en septembre 2011 pour tous les établissements de restauration scolaire. Allégations FAIBLE VALEUR ÉNERGÉTIQUE VALEUR ÉNERGÉTIQUE RÉDUITE FAIBLE TENEUR EN MATIÈRES GRASSES SANS MATIÈRES GRASSES FAIBLE TENEUR EN GRAISSES SATURÉES SANS GRAISSES SATURÉES FAIBLE TENEUR EN SUCRES SANS SUCRES SANS SUCRES AJOUTÉS PAUVRE EN SODIUM OU EN SEL SANS SODIUM OU SANS SEL SOURCE DE FIBRES RICHE EN FIBRES Conditions au maximum 40 kcal (170 kj)/100 g ou 20 kcal / 100 ml pour les liquides la valeur énergétique est réduite d au moins 30%, en indiquant la ou les caractéristiques entraînant la réduction de la valeur énergétique totale de la denrée alimentaire. pas plus de 3 g de matières grasses par 100 g, 1,5 g/ 100 ml pour les liquides pas plus de 0,5 g de matières grasses par 100 g ou 100 ml si la somme des acides gras saturés et des acides gras trans contenus dans le produit n est pas supérieure à 1,5 g par 100 g de solide (ou 0,75 g / 100 ml), la somme des acides gras saturés et des acides gras trans ne pouvant pas produire plus de 10 % de l énergie. la somme des acides gras saturés et des acides gras trans n excède pas 0,1 g de graisses saturées par 100 g ou 100 ml pas plus de 5 g de sucres par 100 g ou 2,5 g pour 100 ml pas plus de 0,5 g de sucres par 100 g ou 100 ml Si le produit ne contient pas de monosaccharides ou disaccharides ajoutés ou toute autre denrée alimentaire utilisée pour ses propriétés édulcorantes. Si les sucres sont naturellement présents dans la denrée alimentaire, l indication suivante devrait également figurer sur l étiquette: «CONTIENT DES SUCRES NATURELLEMENT PRÉSENTS». pas plus de 0,04 g de sodium ou de l équivalent en sel par 100 g ou 100 ml pas plus de 0,005 g de sodium ou de l équivalent en sel par 100 g ou 100 ml au moins 3 g de fibres par 100 g ou au moins 1,5 g de fibres par 100 kcal au moins 6 g de fibres par 100 g ou au moins 3 g de fibres par 100 kcal annexes SOURCE DE PROTÉINES si 12 % au moins de la valeur énergétique de la denrée alimentaire sont produits par des protéines. 24 Guide d aide à la mise en place d une démarche nutritionnelle 25

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