Newsletter No. 3 1/2012

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1 Newsletter No. 3 1/2012 Approvisionnement coordonné en information électronique pour les hautes écoles suisses Chères lectrices, chers lecteurs, «Je ne m inquiète jamais de l avenir. Il arrive bien assez tôt» aurait dit Albert Einstein. Que l avenir, avec tout ce qu il apporte de nouveau avec lui, arrive bien assez tôt s applique bien évidemment à l univers électronique, et notamment au monde des ressources numériques. Raison pour laquelle le Consortium consacre toute son énergie à cet enjeu. Le Consortium en est à sa douzième année d activité et le soutien financier auquel se sont engagés ses partenaires arrive à terme à fin Que voilà une bonne raison de s inquiéter de l avenir! Le comité de pilotage du Consortium a en fait recommandé à la CBU, son organe de soutien, de reconduire le Consortium dans sa forme actuelle pour une nouvelle période de quatre ans en le finançant à nouveau par les contributions des bibliothèques partenaires. Et c est quasi à l unanimité que la CBU a donné son aval le 2 mai 2012, de sorte que le Consortium pourra poursuivre ses activités de 2013 à Voilà qui nous réjouit et qui relance l espoir, dans le cadre du programme de la CUS «Information scientifique: accès, traitement et sauvegarde», d aboutir à la conclusion de véritables licences nationales. Le Consortium peut ainsi poursuivre son activité passée et se consacrer en outre à des tâches nouvelles, comme justement la négociations de licences nationales. Cette Newsletter vous renseigne sur les innovations techniques et sur les mouvements du personnel à venir ou survenus récemment au sein du Consortium. Comme la plate-forme externe SharePoint qui a pu être implémentée avec succès, ou la préparation des statistiques d utilisation, modernisée et dotée d un outil de navigation plus manipulable grâce au recours à des tableaux croisés dynamiques. Le Consortium vous souhaite une lecture stimulante et un automne riche en belles réalisations. 1

2 Sommaire Nouvelles licences depuis le 1er janvier Nouveaux partenaires depuis le 1er janvier Personnel 3 Accès à des contenus via Shibboleth 4 La plate-forme externe SharePoint, pour une meilleure vue d ensemble des informations relatives aux produits 4 Migration vers SharePoint Premier sondage : les partenaires principaux sont-ils intéressés par un accès pour les alumni? 5 Second sondage : Pour quels produits souhaite-t-on un accès en test? Résultats 5 Statistiques d utilisation : du nouveau 6 Départs 8 De nouveaux collaborateurs(trices) se présentent 9 Des licences nationales sur les queues de crédit du Consortium? 10 Programme de la CUS «Information scientifique: accès, traitement et sauvegarde» 11 Manifestations 11 Poursuite du Consortium à partir de Communications et publications 13 Information sur les projets en cours 13 Remarque à part 14 Agenda 14 Impressum Responsable de la publication Rédaction Traduction Téléphone Site web: Consortium des bibliothèques universitaires suisses, Bureau central c/o ETH-Bibliothek, Rämistrasse 101, 8092 Zürich Pascalia Boutsiouci, Susanne Manz, Philip Sippel Hubert A. Villard 044 / , 044 / contact@consortium.ch 2

3 Personnel Susanne Manz a quitté le Consortium en juillet 2012 pour un poste à l Hôpital de Lucerne. Christian Sutz, étudiant engagé en renfort, a quitté le Consortium à fin juin Philip Sippel travaille depuis janvier 2012 au Consortium comme étudiant en force d appoint auxiliaire. Depuis septembre 2012, Sabine Friedlein prend la succession de Susanne Manz au Consortium. Nouveaux partenaires depuis le 1er janvier 2012 Quatre nouvelles institutions ont rejoint le Consortium en 2011/2012 pour l acquisition de licences, ce qui fait que le Consortium représente désormais les intérêts de 55 institutions. Les quatre nouveaux partenaires sont : L Office fédéral des assurances sociales (OFAS) La Bibliothèque am Guisanplatz (BiG) Le CSEM (Centre Suisse d Electronique et Microtechnique SA) L Université du Liechtenstein (qui, jusqu à fin 2011 et en tant que Hochschule Liechtenstein, appartenait au groupe des Hautes écoles spécialisées) Nouvelles licences depuis le 1er janvier 2012 Les produits suivants ont été acquis en 2011/2012 via le Consortium dans le cadre d un contrat d achat : Blackwell Reference Online Cambridge Journals Digital Archives Thieme E-Books Klinik & Praxis Project MUSE E-Books Cambridge Books Online Emerald HSC Collection et Emerald Book Series Beltz e-books (GASCO) Campus e-books (GASCO) Les nouvelles licences suivantes sont disponibles depuis 2012 auprès du Consortium : Bilddatenbank Anatomie (Thieme) Datenbank Benezit Dictionary of Artists (Oxford UP) Datenbank Max Planck Encyclopedia of Public International Law (Oxford UP) Datenbank Oxford Reports on International Law (Oxford UP) Datenbank HeinOnline (HeinOnline) Datenbank Wiso Technik (Genios) Datenbank Directory of Corporate Affiliations (LexisNexis) Dissertation & Theses Fulltext (ProQuest) Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (GASCO) PsycArticles (EBSCO) PsycCritiques (EBSCO) PsycTests (EBSCO) 3

4 Accès à des contenus via Shibboleth Les éditeurs ACM, Cambridge University Press, GBI Genios, LexisNexis et SAGE travaillent actuellement à l implémentation d un accès via Shibboleth pour la fédération SWITCHaai. Sitôt ces implémentations réalisées, ces fournisseurs seront mentionnés sur le site web du Consortium avec la mention «Fournisseurs avec accès actif via AAI». Vous trouvez d ailleurs sur cette page bien d autres informations et modes utiles à propos de SWITCH, AAI et Shibboleth. Grâce à une collaboration fructueuse avec SWITCH, le Consortium a pu offrir à ses membres un accès via Shibboleth aux fournisseurs suivants : Brepols Journals Online (MetaPress) DawsonBooks DeGruyter EBSCOhost IEEE infoclio.ch JHU Press (Project MUSE) ProQuest S. Karger AG Stämpfli AG (Schweizerisches Bundesgericht) ScienceDirect (Elsevier) Scopus (Elsevier) SpringerLink SwissBib Taylor & Francis Thomson Reuters WilsonWeb Wolters Kluwer Ovid La plate-forme externe SharePoint, pour une meilleure vue d ensemble des informations relatives aux produits C est en juin 2012 que le Consortium a informé ses partenaires par messagerie électronique de la mise en service de la plate-forme externe SharePoint. Les informations spécifiques aux produits en forment le noyau central. Les membres peuvent ainsi, à partir de ces pages, recueillir des statistiques d utilisation, consulter des listes de titres, les offres en cours, les contrats, les conditions contractuelles et autres informations d intérêt, comme par exemple l état actuel des négociations. Cela allège du même coup les échanges de courriels entre le Consortium et ses partenaires, puisque des documents tels que les offres en cours n ont plus besoin d être attachés à des messages mais peuvent être consultés directement sur la plate-forme. Celle-ci joue de plus le rôle d archive pour les membres puisque on y trouve des documents qui portent également sur les années antérieures. La home page qu on trouve à l adresse ne présentera bientôt plus que les informations les plus importantes et d intérêt 4

5 général sur le Consortium, ou qui émament de lui. L intranet du site, protégé par mot de passe, sera alors totalement désactivé afin que le site web ne présente plus que l activité publique du Consortium. Migration vers SharePoint 2012 Début juin 2012, aussi bien les plates-formes internes et externes de SharePoint ont été migrées de la version 2007 à la nouvelle version 2010 par les services informatiques de l ETH. La bascule s est effectuée quasi sans problème, moyennant quelques adaptations mineures d arrière-plan. Premier sondage : les partenaires principaux sont-ils intéressés par un accès pour les alumni? Ayant reçu de ses membres plusieurs demandes dans ce sens durant les derniers mois, le Consortium a lancé un sondage début mars 2012 pour savoir s il existait un intérêt pour un accès pour les alumni. L enquête a révélé que la plupart des partenaires principaux étaient intéressés. Ce sont les coûts induits qui décideront si, en fin de compte, un tel accès peut être fourni et, dans l affirmative, pour quels produits. ProQuest et EBSCO proposent quelques produits avec accès pour alumni et élargissent continuellement leur offre. Lors du renouvellement des licences en automne 2012, le Consortium sollicitera des propositions de la part d autres fournisseurs et les intégrera, dans la mesure du possible, en complément à son offre. Second sondage : Pour quels produits souhaite-t-on un accès en test? Résultats Bien que Books at JSTOR figure parmi les produits les plus demandés, ces e- books ne sont pour l instant pas encore disponibles. Des accès en test seront déverrouillés dès que possible (sans doute dès novembre 2012) pour les partenaires intéressés. Le but de l enquête du printemps 2012 était de déterminer pour quels produits sur une brochette d environ cinquante il fallait mettre à disposition des institutions des phases de test. Sur la base du dépouillement, le Consortium a activé des procédures de test pour les bases de données, périodiques et e-books suivants : Academic Search Premier (base de données, EBSCO) AIP Journals (périodiques, American Institute of Physics) Amadeus, Bankscope, Orbis, Isis, Osiris (bases de données, Bureau van Dijk) Embase (base de données, Elsevier/Ovid) IET e-books (e-books, Institution of Engineering and Technology) IMF elibrary (périodiques, e-books und autres publications, International Monetary Fund) Inderscience Journals (périodiques, Inderscience Publishers) MORE Material Science & Engineering (périodiques, Maney Publishing) 5

6 Nomos elibrary (e-books, Nomos) Oldenbourg E-Books (e-books, Oldenbourg) Safari Tech Books (e-books, ProQuest) Springer Protocols (base de données, Springer) University Publishing Online (e-books, Cambridge University Press) On demandera à la fin de la phase de test aux institutions participantes si elles sont intéressées à une licence consortiale. Le bureau central entamera alors des négociations pour 2013 sur la base des retours, pour autant qu il y ait assez de bibliothèques intéressées par l une des licences en question. Statistiques d utilisation : du nouveau Figure 1: Tableau croisé dynamique, Journal Figure 2: Diagramme pour une institution Depuis l été 2012 les statistiques d utilisation préparées par le Consortium sont présentées sous une nouvelle forme. L idée sous-jacente est que les données soient désormais conservées dans un format standardisé et qu elles puissent de ce fait être mises à disposition des utilisateurs sous la forme la plus exploitable possible. Ainsi on ne trouvera dorénavant plus que quelques feuilles individuelles dans les tableaux Excel fournis, à la différence de ce qui était proposé jusqu ici. On y trouvera plus que des «Raw Data» et feuille la plus intéressante pour les bibliothèques un tableau croisé dynamique. En tant que telles, les données brutes, c est-àdire non retravaillées, sont peu parlantes. Mais l un des buts de l opération est qu elles restent stockées sous une forme homogène dans la base de données. L indispensable formatage nécessaire à leur interprétation est réalisé par le tableau croisé dynamique. C est lui qui les présente sous une forme épurée et facile à appréhender. A partir de ce formatage de base, les bibliothèques peuvent affiner la présentation des données et les rendre encore plus parlantes par un filtrage additionnel. Cette amélioration de la présentation et de la manipulation des données ne se fait pas sans quelques concessions. Car les données ne sont disponibles qu à partir de 2011 dans ce nouveau format, et les données plus anciennes doivent toujours être extraites à partir des anciennes statistiques d utilisation. En raison de la quantité de données traitées par le Consortium jusqu ici, l intégration de toutes les données «historiques» ne se justifie pas. Afin cependant d assurer une continuité par rapport aux anciennes statistiques et de permettre une comparaison au moins avec les chiffres de l année précédente, le Consortium a entrepris de formater également les données de Même si la plupart des éditeurs fournissent aujourd hui des données standardisées (selon les critères de Counter), il en reste toujours un certain nombre qui continuent à fournir des données non standardisées. Cela 6

7 est d autant plus dommage que le Consortium a pu, durant cette année, automatiser en grande partie le processus de traitement des statistiques. Les données sont automatiquement formatées à l aide de macros avant d être versées dans un fichier «master». On crée un de ces fichiers par produit. On mentionne dans ces fichiers, qui sont autant de petites bases de données, les chiffres qui concernent chaque institution et pour chaque année. Lorsque les données ne sont pas fournies sous forme standardisée, leur préparation et leur standardisation exigent un travail plus important que ce n était le cas jusqu ici : en effet, les données étaient auparavant copiées à la main d une feuille Excel à une autre, sous une forme que les bibliothèques connaissent bien, à savoir par blocs de résultats par année et par produit pour chaque institution. Bien qu on ait pu ainsi traiter manuellement sans trop de problèmes des données non standardisées, cette manière de procéder était gourmande en temps et peu propice à la conservation à long terme car les données introduites dans les anciens tableaux ne peuvent pas être réutilisées. Elles sont en quelque sorte prisonnières de feuilles Excel individuelles. Cet obstacle est surmonté avec la nouvelle procédure de traitement mais il subsiste une espèce d emprisonnement du côté des éditeurs qui fournissent des données non standardisées, car celles-ci ne peuvent être transférées automatiquement dans la base de données, mais doivent être d abord extraites à la main de leurs feuilles Excel pour être converties dans le format imposé à partir de cet été pour la base de données. Figure 3: tableau sous l ancienne forme, base de données Une documentation que l on trouve sur la plate-forme du Consortium (comme les statistiques) présente de manière très explicite la navigation dans le tableau croisé dynamique. 7

8 Départs Le Consortium enregistre le départ de deux collaborateurs : Susanne Manz Susanne Manz, collaboratrice au Bureau central, quitte le Consortium au 31 juillet Susanne Manz reprend, depuis le 1er août 2012, un poste fixe à l Hôpital cantonal de Lucerne en tant que «Wissensmanagerin», et s y chargera de la conclusion de licences pour les ressources électroniques ainsi que de la coordination de l intranet local. Entre août 2009 et juillet 2012, Susanne Manz a travaillé au Bureau central essentiellement pour la négociation de licences. Elle avait à sa charge l ensemble du processus de conclusion de licences pour les produits qui lui avaient été attribués, qui allait de la réception des offres des éditeurs aux négociations intensives avec les fournisseurs jusqu au déverrouillage des ressources pour les bibliothèques. En plus de tout cela, Susanne Manz s est acquittée de nombreuses tâches administratives au sein du Bureau, et a collaboré au projet E-Depot de e-lib.ch, qui avait pour objectif la conservation centralisée des ressources acquises sous licence et leur accessibilité permanente après échéance de la licence. Nous perdons avec Susanne Manz une collaboratrice très motivée et très engagée, qui sortait du lot de par sa très haute conscience professionnelle. Nous te remercions, Susanne, pour ta précieuse contribution et ton engagement sans faille, et te souhaitons plein épanouissement dans ton nouvel environnement de travail et beaucoup de succès et de joie dans tes nouvelles activités. Christian Stutz Christian Stutz, collaborateur au Bureau central, a quitté le Consortium au 30 juin Christian Stutz a obtenu au printemps 2012, avec plein succès, sa licence en histoire générale et économie nationale à l Université de Zürich. Il a été engagé de décembre 2007 à juin 2012 au Consortium où il a conduit plusieurs projets d importance, à côté du dépouillement des statistiques d utilisation et de tâches administratives pour l équipe centrale. On lui doit notamment l ensemble de la planification et de la migration de la plate-forme collaborative interne et externe du Consortium sur Microsoft SharePoint. Sa grande autonomie, alliée à ses hautes capacités conceptuelles, a permis à Christian Stutz d apporter au Consortium beaucoup plus que son profil de force auxiliaire ne laissait attendre. Il s offre maintenant pour quelques mois un voyage dans le nord-ouest de l Afrique avant de songer à un nouvel engagement professionnel. C est à contrecœur que nous te laissons partir, Christian, mais nous te souhaitons tout plein de satisfactions, une santé de fer, un inoubliable voyage en Afrique et beaucoup de joie et de réussite dans ton avenir professionnel. 8

9 De nouveaux collaborateurs(trices) se présentent Sabine Friedlein Sabine Friedlein travaille au Consortium depuis le 17 septembre Elle succède à Susanne Manz et s occupe avant tout de la conclusion de licences pour produits électroniques. Depuis mi-septembre 2012 je renforce l équipe du Bureau central en reprenant le poste de Susanne Manz. Cette fonction m amène à m occuper de tous les processus liés à l acquisition de licences pour produits électroniques, à être la personne de contact pour les partenaires et à organiser des formations aussi bien que des journées d information. C est dans la pittoresque ville franconienne de Rothenburg ob der Tauber (D) que j ai vu le jour et que j ai grandi. Toute ma famille est restée attachée à sa ville natale, ce qui me simplifie la vie car je peux en un seul week-end retrouver tous ensemble mon père, ma mère, ma sœur, mon frère ainsi que mes neveux et nièces. Une fois obtenue ma maturité, j ai élargi mon horizon. J ai terminé ma formation de libraire à Ansbach, chez Pustet livres. En 2007, j ai terminé à Augsburg un master en sciences humaines (littérature comparée, lettres anglaises, sociologie). Je suis arrivée à Zürich en 2008 où j ai d abord travaillé comme Junior Key Account Managerin dans le département clients de la librairie Orell Füssli, avant d être nommée chef de département pour les librairies Orell Füssli de Niederdorf (Zürich) et Rosenberg (Winterthur). Je consacre de préférence mes congés à redécouvrir d anciens horizons de voyage, tout particulièrement les endroits qui regorgent de ruines antiques. Je passe mon temps à les photographier sous tous les angles imaginables, avec une passion et une minutie d archéologue, au grand dam de mon compagnon. J aime passer mon temps libre avec des amis et je consacre chaque minute libre à la lecture, en sautant de la littérature intellectuelle à la littérature de loisirs. A côté de mes activités professionnelles, je me poursuis une formation d enseignante diplômée en yoga (YS/ EYU). Je m adonne aussi au grand art du ne rien faire, y compris la méditation! 9

10 Philip Sippel Philip Sippel prend le 19 décembre 2011 la succession de Christian Stutz au Consortium en tant qu appui estudiantin auxiliaire. Il s occupe essentiellement des statistiques d utilisation tout en apportant un appui administratif à l équipe du Bureau. Je m appelle Philip Sippel et je travaille depuis le début de l année comme force auxiliaire estudiantine au Consortium. Je fais des études de philosophie, sociologie et sciences politiques à l Université de Zürich, où j ai entamé en février mon cursus de master. C est à Zürich déjà que j ai obtenu mon bachelor, avec un semestre à Lausanne. Avant d entreprendre ces études, j avais opéré deux ans comme scribouillard dans un quotidien. J ai obtenu ma maturité en 2004 (filière physique et mathématique appliquée), dans un coin perdu du bout du lac de Zürich à Nuolen (SZ). En tant que force d appoint au Consortium, j ai depuis le début de l année comme tâche principale le dépouillement semestriel des statistiques d utilisation, à côté de mon soutien aux collègues pour diverses tâches. Vous allez donc bientôt entendre parler de moi au moins deux fois par an, ou à chaque fois que les statistiques auront été actualisées, ou même à chaque fois que vous aurez besoin de moi pour telle ou telle question à propos des statistiques. Lorsque je ne suis pas en train d étudier ou de travailler, j essaie d occuper le temps qui me reste à diminuer l épaisseur de la pile de livres qui s accumulent ou à écouter de la musique, voire les week-end à filer à vélo ou en montagne pour m immerger dans le paysage. Des licences nationales sur les queues de crédit du Consortium? Le Consortium a lancé à fin 2011 une enquête sur l affectation possible de queues de crédit, avec pour idée de financer pour les partenaires quelques licences nationales abordables. Il en est résulté que la majorité des institutions sondées (61%) se ralliaient à la proposition du Consortium et à ses offres. Le comité de pilotage a cependant décidé de procéder à l évaluation de deux autres produits. Cette évaluation est en cours. Les résultats complets de l enquête se trouvent sur la plate-forme Share- Point à disposition des institutions partenaires. Nous y rendrons compte ultérieurement de l évaluation des autres produits. 10

11 Poursuite du Consortium à partir de 2013 Le 2 mai 2012, la CBU a décidé à l unanimité de poursuivre l activité du Consortium pour les années 2013 à 2016 et sur les mêmes bases que jusqu ici, pour les activités usuelles de négociation et de renouvellement des licences en cours. Les partenaires primaires se sont ainsi engagés à soutenir financièrement le Consortium pour la période Les déclarations d engagement viennent d être envoyées aux partenaires. Programme de la CUS «Information scientifique: accès, traitement et sauvegarde» La CRUS a introduit en mai 2012 auprès de la CUS une demande de soutien pour un volet «Information scientifique: accès, traitement et sauvegarde» dans le cadre des programmes de la CUS Sont compris dans ce programme la poursuite du Consortium et du bureau de coordination e-lib.ch, l acquisition de licences nationales (backfiles) ainsi que d autres projets comme E-Publishing, Open Access, numérisation, GED, Cloud Computing et E-learning. Ce n est cependant qu en 2014 qu on pourra réellement compter sur des moyens financiers supplémentaires, après avoir consacré l année 2013 à l élaboration d une stratégie nationale en la matière. Des informations complémentaires et autres décisions sont attendues pour l automne. Manifestations Journées d information du Consortium en 2012 La Journée d information de cette année s est tenue le 5 juin 2012 à la Zentralbibliothek de l Université de Berne sur le thème «Ensuring perpetual access to licensed content». Elle avait pour thème la permanence des accès aux contenus contractés sous licence, notamment après la résiliation des dites licences. Les partenaires consortiaux devaient être informés au sujet d alternatives possibles permettant un archivage en local après le terme du projet E-Depot survenu à l été. 62 personnes y ont assisté. Après une introduction à la thématique, des représentants de Portico et de LOCKSS ont présenté leurs offres pour un accès pérenne et ont répondu aux questions nombreuses et parfois critiques d un public très concerné. Des collaborateurs de la bibliothèque de l ETH Zürich ont ensuite fait part de leur expérience avec leur installation de test de LOCKSS. Springer, pour conclure, a apporté le point de vue d un éditeur sur ce thème et exposé ses efforts destinés à garantir l accès pérenne à ses produits. Springer archive déjà ses e-books et ses e-journals aussi bien sur Portico que sur LOCKSS. Le rapport final du projet E-depot ainsi que d autres informations sur LOCKSS et Portico ont déjà été transmis aux partenaires. Selon l intérêt 11

12 manifesté par les bibliothèques, le Consortium entreprendra d ici la fin de l année des négociations sur une participation éventuelle à LOCKSS et/ou à Portico. Toutes les présentations de cette Journée sont disponibles sur le site : consortium.ch/html_wrapper.php?src=veranstaltungen&dir=project&activeeleme nt=2 Participation du Consortium à la Journée professionnelle 2012 de BIS sur le thème des e-books Comment les bibliothèques doivent-elles adapter au mieux leurs pratiques au marché des e-books en recourant aux nouvelles technologies? Prêt ou déchargement quels sont les modèles qui s offrent aux bibliothèques? Comment celles-ci peuvent-elles au mieux gérer les e-books? Qui sont les principaux acteurs du marché aujourd hui, et quel rôle les bibliothèques peuvent-elle jouer à l avenir entre agrégateurs et distributeurs? A la prochaine Journée «Neue Dynamik auf dem E-Book-Markt» du 17 octobre 2012 à Aarau, Pascalia Boutsiouci (Consortium des bibliothèques universitaires suisses), Cornel Dora (Bibliothèque cantonale Vadi ana de St. Gall) et Annette Klein (UB Mannheim) apporteront quelques réponses pratiques au sujet des e-books, allant de l offre disponible aux modèles de licence proposés par les divers fournisseurs. C est Stephan Holländer (BIS) et le Prof. Dr. Rudolf Mumenthaler de la HTW Coire qui se chargeront de modérer cette journée. Celle-ci se destine à tous les collaborateurs des bibliothèques qui ont déjà constitué un fonds de e-books, ou qui songent à le faire. Pour plus d informations : php?option=com_ jevents&task=icalrepeat.detail&evid=546&itemid=130&year=2012& month=10&day= 17&uid=35a4a576cbec78a381e88aaae005d85e&catids=84 Communications et publications Publications Pascalia Boutsiouci, Rechtliche Aspekte des Konsortiums der Schweizer Hochschulbibliotheken. In: Cherbuin/Dengg/Regamey (Hrsg.): Digitale Bibliotheken und Recht / Bibliothèques numériques et droit, Dike Verlag (2011), S Susanne Manz, Archivrechte bei Datenbanken und ejournals. Zukunft der digitalen Bestandeserhaltung. In: Cherbuin/Dengg/Regamey (Hrsg.): Digitale Bibliotheken und Recht / Bibliothèques numériques et droit, Dike Verlag (2011), S

13 Communications Garantir l accès durable aux revues électroniques et e-books, est-ce possi ble? Présentation de Susanne Manz, à Fribourg, à la Journée Swets, 23 septembre Manz_ pdf Le consortium des bibliothèques universitaires suisses. Vortrag Pascalia Boutsiouci, gehalten in Neuchâtel, Bibliothèques de Neuchâtel, 23. April Neuchatel_ pdf Rapport annuel 2011 Le Rapport annuel 2011 du Consortium est disponible sur le site web, en version allemande et française. dt_web.pdf frz_web.pdf Information sur les projets en cours retro.seals.ch On a évalué à fin 2011 une migration du projet retro.seals.ch de AGORA vers Visual Library (VL), car AGORA avait atteint ses limites en matière de quantité de données qu il était capable de gérer. Il s est avéré qu une migration vers VL entraînerait passablement de risques et d inconvénients. Ainsi, les coûts d une reconnaissance OCR auraient été de 40% supérieurs à AGORA. Le comité de pilotage a alors décidé, sur recommandation de la gestion de projet, d organiser un atelier avec le Satz-Rechen-Zentrum Berlin (exploitant d AGORA) pour discuter d une optimisation d Agora, voire du développement d une nouvelle version. Le comité de pilotage a ensuite décidé, lors de sa séance du 28 mars 2012, que le projet retro.seals.ch deviendrait un nouveau projet de la Bibliothèque de l ETH et ne serait plus poursuivi dans le cadre du Consortium. Les coûts de la conduite du projet (40%) pris en charge par le Consortium jusqu ici tomberont donc à partir de

14 Remarque à part La newsletter du Consortium des bibliothèques universitaires suisses paraît une à deux fois par année pour rendre compte des diverses activités du Consortium. Vous pouvez vous y abonner en envoyant un avec la mention «Newsletter abonnieren» à l adresse contact@consortium.ch. Vous pouvez également envoyer à cette même adresse des communications que vous aimeriez voir paraître sur notre home page. Agenda Frankfurter Buchmesse, Oktober 2012 à Frankfurt am Main Neue Dynamik auf dem E-Book-Markt, Journée organisée par BIS, mercredi, 17 octobre 2012 à Aarau 24 e séance du comité de pilotage, lundi 29 octobre 2012 à Berne 14