Guide du formateur sur le contrôle de l Ambrosia (herbe à poux) - Formation offerte aux gestionnaires de terrains et employés municipaux
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- Jean-Jacques Brisson
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1 Guide du formateur sur le contrôle de l Ambrosia (herbe à poux) - Formation offerte aux gestionnaires de terrains et employés municipaux Créé pour l A.L.C.A. et pour la Table québécoise sur l herbe à poux par Québec ERE Février 2004 (mise à jour, mai 2007) 1
2 Conception et rédaction Marie-Pier Dionne Barbara Genest Geneviève Lacroix Marie-Claude Roy Coordination Barbara Genest, Québec ERE Supervision Gertrude Morency, Association de lutte contre l Ambrosia Denis Gauvin, Direction de santé publique Capitale-Nationale Collaboration Ont collaboré en 2004 à l élaboration de la formation, les membres suivants de la Table québécoise sur l herbe à poux : Agence de la santé et des services sociaux : Directions de santé publique Capitale-Nationale, Lanaudière, Montérégie et Montréal Association de lutte contre l Ambrosia Fédération Québécoise des Municipalités Ministère des Transports Ministère de l Agriculture, des Pêcheries et de l Alimentation Ministère du Développement Durable, de l Environnement et des Parcs Ministère des Affaires municipales et des régions Ministère de la Santé et des Services sociaux L Hydro-Québec Ordre des agronomes Union des Municipalités du Québec Union des producteurs agricoles Graphisme Natasha Genest et Mélina Patry, Corsaire Design Partenaires Table québécoise sur l herbe à poux Cette formation a été rendue possible grâce au programme d action communautaire (PAC) de Santé Canada et d Environnement Canada. 2
3 L Ambrosia (herbe à poux) est la principale plante responsable de la rhinite allergique saisonnière (rhume des foins) dans le nord-est de l Amérique du nord. Le projet «Dossier municipal de l herbe à poux aide à la décision» consistait donc en la mise sur pied par l A.L.C.A. de deux formations ayant comme sujet la problématique de cette mauvaise herbe et s adressant aux élus et aux gestionnaires de terrain afin d accentuer et de soutenir le processus de mise en place d interventions efficaces sur leurs terrains municipaux. Il a été convenu que Québec ERE, un organisme à but non-lucratif spécialisé dans la conception de ce genre de produits, réaliserait le mandat sous la supervision de madame Gertrude Morency de l A.L.C.A. et de monsieur Denis Gauvin de la Direction de Santé publique de Québec. Ainsi, l équipe de Québec ERE, après avoir analysé les besoins de l A.L.C.A., a choisi de produire une présentation sur le logiciel «Power Point» d une durée d environ 20 minutes destinée aux élus, et une autre, d environ 90 minutes, destinée aux gestionnaires de terrain. Ces produits offrent beaucoup de flexibilité et leurs coûts de reproduction et d envoi sont faibles. Afin de rendre ces formations les plus autonomes possibles, un guide à l intention du formateur complète les deux présentations. Le guide présente l information de base sur l Ambrosia ainsi que la méthode à suivre pour animer les présentations. Les présentations et leurs contenus ont été validés, au fur et à mesure, par les membres de la Table québécoise sur l Ambrosia dont l A.L.C.A. et la Direction de Santé publique de Québec. Des gestionnaires et des employés municipaux de cinq municipalités (Lévis, Saint-Nicolas, Boischatel, Ste-Catherine-de-la-Jacques-Cartier et de Fossambeault-sur-le-Lac) ainsi que deux élus, madame Ann Bourget de Québec et monsieur Pierre Tardif de Boischatel ont été rencontrés dans le cadre de l évaluation de ces produits. Les deux formations ont été fort bien reçues et de précieux commentaires ont été recueillis. Trois questionnaires différents ont été utilisés afin de connaître l appréciation des participants quant à la formation en général, à l approche utilisée par le formateur, au niveau de connaissances liées à l Ambrosia après la formation, à l intention d offrir une formation de ce type ainsi qu aux budgets qui pourraient y être alloués. Guide du formateur Ce guide comporte toute l information de base nécessaire à la présentation ayant pour sujet l Ambrosia. Plusieurs portions de ce guide ont été extraites des deux principaux documents suivants: Le cahier d animation «Herbe à poux : trousse de formation» rédigé par Mesdames Hélène Crevier et Anne-Marie Goulet de l Agence de la santé des services sociaux de la Montérégie. Les onze «Fiches d aide à la décision du Dossier herbe à poux» produites par la Table Québécoise sur l herbe à poux. Le guide est organisé de la manière suivante : les diapositives de la représentation «Power Point» contiennent toute l information nécessaire au formateur pour qu il puisse donner tout le contenu de base et répondre adéquatement aux questions des participants. Dans chaque section un rectangle présente le contenu des diapositives 3
4 ainsi que des directives ou des informations pour le formateur. L information détaillée vient ensuite. La présentation «Power Point» nécessite une période d environ une heure trente pour les gestionnaires de terrains et ces diapositives sont identifiées par des chiffres. La présentation «Power Point» des élus, elle nécessite environ une vingtaine de minutes et ces diapositives sont identifiées par des lettres. En ce qui concerne le formateur, il doit investir le temps nécessaire afin de maîtriser adéquatement le sujet. Notes : Le contenu des diapositives est volontairement abrégé afin d alléger la présentation et de maintenir l intérêt des participants. La section «législation» amène habituellement beaucoup de questions. Prévoir des copies pour chacun des participants concernant l étude de cas et les questionnaires. Prévoir des crayons et des effaces pour l étude de cas et les questionnaires. 4
5 Table des matières Guide du formateur...3 Table des matières...5 Introduction...7 Diapositive #1 et A...7 Diapositive #2 et B...7 Diapositive #3...7 Diapositive #4 et C L herbe à poux ou l Ambrosia Son identification...8 Diapositive #5 et D...8 Diapositive #6 et E Sa distribution géographique au Québec Son habitat Diapositive #7 et G Diapositive #8 et H Les espèces avec lesquelles Ambrosia peut être confondue Diapositive #9 et I Ses agents de propagation Diapositive #10 et F Pour les élus, graine et pollen sont traités sur la même diapositive Diapositive #11 et F Ses stades de développement Diapositive # La problématique de l Ambrosia pour la santé humaine Diapositive #13 et J Les réactions allergiques Les symptômes de l exposition à l Ambrosia Diapositive #14 et K : Autres périodes, autres pollens! Coûts économiques des problèmes en santé causés par l Ambrosia Diapositive #15 et L Législation provinciale et législation municipale Au niveau provincial Diapositive #16 et M Au niveau municipal Diapositive #17 et M Diapositive # Stratégies d intervention : Planifier pour mieux contrôler Diapositive N Mobiliser les acteurs Diapositive # Former les gestionnaires et les employés Diapositive # Évaluer l état de la situation Diapositive # Élaborer un plan de contrôle échelonné sur quelques années Diapositive #
6 4.5 Réaliser le plan de contrôle Diapositive # Calendrier du gestionnaire Diapositive #41 et O Sensibilisation Diapositive #42 et P Informer Inciter à l action Modèle de réussite: Terrebonne (MRC des Moulins) Diapositive #43, #44, Q et R Diapositive S Études de cas Diapositive #45 et 46, T Diapositive #45 (deuxième partie), U Diapositive #47 et V lors de la «correction» en groupe : afficher la carte au moment d expliquer les réponses Conclusion Diapositive #48, #49 et W Diapositive #50 et X Plus d informations? Évaluation Diapositive #51 à # Références consultées : Personnes contactées : Sites internet consultés: Questionnaire d'appréciation Questionnaire d'acquisition de connaissances Questionnaire d'intention de mise en pratique Questionnaire d'acquisition de connaissances (corrigé)
7 Introduction Diapositive #1 et A Le formateur doit se présenter, il doit mentionner son appartenance et indiquer la durée de sa présentation. Le but de cette diapositive est de présenter la formation Ambrosia comme une formation produite par l Association de lutte contre l Ambrosia avec l appui de la Table québécoise sur l herbe à poux. Cette formation a été rendue possible grâce au programme d action communautaire (PAC) de Santé Canada et d Environnement Canada. Diapositive #2 et B Cette diapositive présente les logos des partenaires en 2007 de la Table québécoise sur l herbe à poux. Les partenaires suivants ont collaboré et validé le contenu de la présentation en Agences de la santé et des services sociaux : Direction de santé publique de la Capitale nationale, de la Lanaudière, de la Montérégie et de Montréal Association de lutte contre l Ambrosia (A.L.C.A.) Fédération Québécoise des Municipalités (FQM) Hydro-Québec Ministère de l Agriculture, des Pêcheries et de l Alimentation (MAPAQ) Ministère des Affaires municipales et des Régions (MAMR) Ministère du Développement durable, de l Environnement et des Parcs (MDDEP) Ministère des Transports (MTQ) Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) Union des Municipalités du Québec (UMQ) Union des producteurs agricoles (UPA) Ordre des agronomes Diapositive #3 Cette diapositive présente le plan de la formation. Le plan de la diapositive est simplifié afin de rendre la présentation plus agréable. En réalité, la présentation comporte les dix sections suivantes : 1. Description de l Ambrosia 2. Problématique liée à la santé 3. Législation provinciale et municipale 4. Stratégies d intervention 5. Calendrier du gestionnaire 6. Sensibilisation 7. Modèles récents de réussite 8. Étude de cas 9. Conclusion 10. Évaluation de la formation 7
8 Diapositive #4 et C Cette diapositive permet de situer de manière générale la présentation. 1. L herbe à poux ou l Ambrosia 1.1 Son identification Diapositive #5 et D Cette diapositive permet de présenter et de décrire l herbe à poux. L herbe à poux est facile à arracher et ne peut pas reprendre à partir d un bout de racine oublié. Diapositive #6 et E Cette diapositive permet de montrer des plants d Ambrosia à différents stades de croissance. L aspect général d Ambrosia peut changer selon les conditions et le sol dans lequel elle pousse. Note : sur les photos de la présentation Power Point, on voit un spécimen d Ambrosia qui a poussé dans de bonnes conditions. LAambrosia est une plante herbacée de la famille des marguerites (Composées) dont la hauteur varie entre 2 et 150 cm. 8
9 La tige de l Ambrosia est dressée, ramifiée et poilue. À maturité, elle peut être rougeâtre. Les feuilles, vertes des deux côtés, minces et profondément divisées, sont opposées à la base de la tige. Elles sont disposées par paires et en face les unes des autres. Par contre, en haut de la tige, les feuilles sont alternes, ce qui signifie que les feuilles sont insérées une à une à des hauteurs différentes sur la tige. Les fleurs mâles de couleur vert jaunâtre produisent le pollen. Elles sont regroupées en épis au sommet de la tige et des rameaux. Elles produisent le pollen disséminé par le vent. Les fleurs femelles, beaucoup moins apparentes, se situent à l aisselle des feuilles. Lorsqu elles sont fécondées, elles produisent des graines qui tombent sur le sol. La racine est pivotante et peu profonde. La plante s arrache donc facilement. Elle ne peut reprendre vie à partir d un bout de racine. Au printemps suivant, un nouveau plant reprendra à partir d une graine. Lorsqu on présente une plante, en particulier des mauvaises herbes, il est bon de rappeler que ces plantes sont dotées d une grande plasticité morphologique. Dans de mauvaises conditions, la plante peut éliminer des rameaux secondaires, diminuer énormément sa taille, modifier son port, etc. On peut avoir l impression d avoir affaire à des espèces différentes en comparant un spécimen développé dans de bonnes conditions à un autre croissant dans un environnement difficile. Finalement, quelles que soient les conditions, la plante complète son cycle : on peut trouver quelques maigres épis de fleurs sur un plant d Ambrosia rabougri ou de seulement quelques centimètres de hauteur Ses différentes espèces Il existe au Québec trois espèces d herbe à poux. La plus importante est la petite herbe à poux (Ambrosia artemisiifolia L.) communément appelé herbe à poux et aussi connue sous le nom d Ambrosie à feuille d armoise en raison de la ressemblance de ses feuilles avec celles de l armoise vulgaire (Artemisia vulgaris L.). Les autres espèces, moins fréquentes, sont la grande herbe à poux (Ambrosia trifida L.) et l herbe à poux vivace (Ambrosia psilostachya DC.). Autres noms de la petite herbe à poux : Absinthe du pays; ambroise, ambroisie, ambrosie à feuilles d armoise; herbe à la roupie, à poux commune, chiffon, frette, souffreuse ou sulfreuse; jacobée; roupie; sariette (à tord) Autres noms de la grande herbe à poux : Ambroise, ambroisie, ambrosie trifide, à trois lobes. 9
10 1.2 Sa distribution géographique au Québec L herbe à poux (Ambrosia artemisiifolia L.) est une plante indigène en Amérique du Nord. Elle serait native des Prairies canadiennes et son aire de distribution géographique, à la faveur de la colonisation des terres et de la création d habitats perturbés, s est considérablement étendue, de la Colombie-Britannique jusqu aux Maritimes. Les États-Unis sont largement colonisés par cette mauvaise herbe. La plante est aussi présente en Europe, enasie et en Amérique du Sud. Les niveaux élevés de pollen d Ambrosia se retrouvent principalement dans la vallée du Saint-Laurent, au sud-ouest du Québec. 1.3 Son habitat Diapositive #7 et G Cette diapositive permet de décrire l habitat d Ambrosia. Diapositive #8 et H Cette diapositive permet de montrer quelques exemples d endroits où pousse Ambrosia. Plante annuelle très peu exigeante, l Ambrosia est souvent la première à s implanter dans un milieu fraîchement bouleversé ; elle réussit à se développer et à compléter son cycle dans un sol où les conditions de croissance sont difficiles pour les autres plantes. Elle concurrence cependant très mal les autres plantes qui peuvent croître dans les milieux ouverts; elle est donc généralement absente d un couvert végétal bien établi. On la retrouve rarement en milieu forestier. Les activités humaines comme le transport routier, la machinerie de voirie ou agricole, les échanges de semences et de terre ou les terreaux non stériles sont responsables pour une bonne part de la dissémination des graines de la plante. 10
11 1.3.1 Les corridors de transport Les corridors de transport sont omniprésents sur le territoire québécois, que ce soit pour le transport routier, cyclable, ferroviaire ou d énergie. Ces milieux peuvent être propices à l implantation de l Ambrosia, puisqu ils sont fréquemment perturbés mécaniquement ou comportent des caractéristiques limitant la présence d autres végétaux. Dans certains milieux, la végétation compatible est favorisée notamment dans les corridors de transport d énergie, routiers, autoroutiers et cyclables, alors que dans d autres milieux, comme les emprises ferroviaires (ballast) ou les postes de transmission d énergie, aucune végétation ne peut être tolérée Corridors routiers Le ministère des Transports du Québec a une norme sur la tonte de gazon aux abords de routes (Norme #1602) en été afin de contrôler la croissance des mauvaises herbes et ainsi diminuer l émission de pollen de l Ambrosia. Cette norme sera révisée pour s'harmoniser avec l'approche de la gestion écologique utilisée par le Ministère. Toutefois, à partir du printemps 2004, il y aura, de façon général, deux tontes par année, de part et d'autre de la route, sur une largeur minimale de 1,8 m à partir de l'accotement. Dépôt à neige : Qu ont en commun les dépôts à neige et les corridors routiers? Tout comme les abords routiers, les dépôts à neige constituent des sites propices à l implantation de l Ambrosia. Certaines caractéristiques sont communes à ces deux milieux : perturbation et compaction du sol par la machinerie d entretien et teneur élevée en sels de déglaçage. L ensemencement d un couvert végétal peut s avérer une technique à moyen et long termes pour contrer l implantation de l Ambrosia dans un dépôt à neige. Le choix des espèces servant de couvre-sol doit être conforme aux critères suivants : établissement rapide et à long terme, agressivité dans un sol compact et inculte et entretien minimum. Le mélange peut être constitué de : pâturin du Canada, fétuque rouge traçante, fétuque ovine, raygrass annuel, trèfle blanc, trèfle alsike et lotier corniculé. L épandage de copeaux de bois est aussi indiqué sur les dépôts à neige Les parcs et aires de jeux Les parcs, ou espaces verts, sont des endroits privilégiés par les citoyens désireux de se détendre ou simplement de prendre contact avec la nature. Pour certaines personnes, la présence de pollen de l Ambrosia dans l environnement immédiat du parc peut compromettre la pratique 11
12 d activités et ainsi réduire leur qualité de vie. Compte tenu du piétinement intense du sol, les aires de jeux sont des endroits pouvant être propices à l implantation de l Ambrosia. Le jeune âge des utilisateurs de ce milieu et leur vulnérabilité aux affections respiratoires devraient inciter à intervenir dans l environnement immédiat des aires de jeux. Activités de sensibilisation : Les parcs et espaces verts offrent un cadre environnemental propice à la réalisation d activités de sensibilisation et d information de la population à la problématique de l Ambrosia. Des activités d arrachage peuvent être réalisées en collaboration avec des organisations environnementales ou communautaires. De telles initiatives peuvent être encouragées par les municipalités. Ce type d activité demande par ailleurs une bonne préparation afin de mobiliser un nombre significatif de participants, jeunes ou adultes. Il est préférable de solliciter des organisations communautaires déjà établies plutôt que d aller chercher des participants un par un Le milieu agricole On trouve l Ambrosia dans plusieurs cultures au Québec. C est une mauvaise herbe compétitrice des végétaux cultivés. Elle diminue les rendements, elle interfère avec les opérations de récolte et peut même dégrader le produit récolté. Il est possible, en adoptant une approche de lutte intégrée, d établir de bons programmes pour la répression de l Ambrosia dans les cultures. La lutte intégrée est une approche globale qui inclut la gestion des populations de mauvaises herbes en suivant de près l évolution des cultures et en intervenant au moment opportun. La stratégie de base consiste à combiner plusieurs techniques reconnues efficaces pour l éliminer. Les techniques favorisant une réduction de l emploi des herbicides sont privilégiées. En effet, les cultures gardées exemptes de mauvaises herbes les 2 à 3 premières semaines après le semis pourront plus facilement dominer l Ambrosia qui pourrait émerger par la suite. Sous le couvert des plantes cultivées, l Ambrosia et les autres mauvaises herbes annuelles demeureront chétives et ne pourront nuire au rendement de la récolte. Dépistage de l Ambrosia : Parcourir le champ et faire une inspection visuelle en notant l abondance des espèces (pourcentage de recouvrement) et leur répartition, ou encore, disperser au hasard des quadrats dans le champ et noter les espèces avec leur pourcentage de recouvrement. Diversification : Favoriser la rotation des cultures. Nettoyage : Éviter la propagation en gardant propres les bords de chemins et de champs. Espacement des rangs : Choisir une méthode de semis permettant le passage d un sarcleur entre les rangs (par exemple, 30 pouces pour la culture du soya). 12
13 Prévenir la résistance de l Ambrosia aux herbicides : Respecter le principe de rotation des groupes d herbicides et combiner le désherbage mécanique à leur utilisation. Au Québec, il existe des populations d Ambrosia résistantes aux triazines (atrazine, métribuzine, simazine; groupe 5) et aux urées (linuron; groupe 7). En Ontario, on a trouvé récemment des populations résistantes aux herbicides du groupe 2 (sulfonylurées et imidazolinones). 1.4 Les espèces avec lesquelles Ambrosia peut être confondue. Diapositive #9 et I Cette diapositive permet de donner les critères permettant de distinguer l Ambrosia de l herbe à la puce, de l armoise vulgaire et de la tanaisie vulgaire. Le formateur doit spécifier que l herbe à poux (Ambrosia) n a rien de commun avec l herbe à la puce. Seuls leurs noms prêtent à confusion. C est d ailleurs pour cette raison qu il est fortement suggéré d utiliser son nom latin, Ambrosia, pour l identifier. Pour les élus, seule l herbe à la puce est abordée L herbe à la puce Autres noms de l herbe à la puce : Arbre à la puce; bois de chien, d enfer; grande herbe à la puce; herbe à puce; lierre à trois feuilles du Canada; sumac à la gale, du Canada, grimpant, toxique, vénéneux; vignes du Canada. De la famille du vinaigrier, l herbe à la puce, un arbuste buissonnant, est une plante indigène en Amérique du Nord. Au Québec, on la retrouve autant dans des habitats naturels comme les forêts que dans des habitats artificiels, tels le bord des chemins ou des clôtures, et dans certains parcs urbains comme les Plaines d Abraham à Québec; elle pousse dans le sud du Québec jusqu en Gaspésie, au Saguenay et en Abitibi. Les feuilles de l herbe à la puce sont alternes et souvent luisantes. Elles possèdent trois divisions (folioles) au contour irrégulier et sinueux, avec ou sans dents, chacune munie d une queue. Celle du centre est un peu plus longue. La couleur des feuilles varie avec les saisons : rouge vin au printemps, vert en été et multicolore en automne. L herbe à la puce cause des irritations cutanées, nommées dermatites allergiques, qu on attrape en touchant directement la plante ou en manipulant des objets, des vêtements ou des animaux ayant été en contact avec la sève de cette plante. L herbe à la puce est difficile à détruire. Il existe deux méthodes : l une, consiste à l arracher et à travailler le sol pour éliminer les racines et l autre en l application d herbicides. Dans ce dernier cas il est préférable de le faire 13
14 en été lorsque la plante a complété sa croissance. Attention : n oubliez pas que les pesticides sont des produits dangereux! (voir le site de la Santé publique de Montréal pour plus de détails : ) L armoise vulgaire Autres noms de l armoise vulgaire : Armoise commune; ceinture ou fleur de Saint-Jean; herbe à cent goûts, Saint-Jean, sans goût De la famille de la marguerite, l armoise vulgaire est originaire d Eurasie. Récoltée à Montréal en 1821, où on la dit commune, elle est probablement introduite au Québec depuis l époque du régime français. C est une vivace à rhizome, d allure très élancée, qui est blanchâtre lorsqu elle est jeune. Ces feuilles sont très découpées, épaisses, vertes sur le dessus et blanches en dessous. C est d ailleurs cette coloration qui permet de la différencier d Ambrosia La tanaisie vulgaire Autres noms de la tanaisie vulgaire : Balsamite amère; barbotine; herbe amère, aux vers, de Saint-Marc, à la puce (France); larmise; parfum de vieux garçon; remise; tanacée; tanacet; tanaisie commune, crépue; tisane et willie puant. De la famille de la marguerite, la tanaisie vulgaire est originaire d Eurasie. Introduite en Amérique pour ses propriétés médicinales, elle est signalée dès 1748 par Kalm, botaniste suédois envoyé dans le nord-est de l Amérique par Linné. Au Québec, elle est naturalisée au moins depuis le milieu du XIX e siècle. C est une vivace qui croit en touffes et qui dégage une forte odeur caractéristique. Son feuillage ressemble à l Ambrosia mais ses fleurs diffèrent. Elles sont jaunes rassemblées en de nombreux capitules compacts rappelant le «cœur» des marguerites, et formant une inflorescence aplatie. En France, la tanaisie vulgaire s appelle herbe à la puce parce qu on s en sert pour débarrasser les poules de leurs puces. Le même résultat s obtient avec les chiens s ils dorment sur un matelas de tanaisie vulgaire séchée. 14
15 1.5 Ses agents de propagation Son pollen Diapositive #10 et F Cette diapositive permet de présenter la substance allergène. Le formateur en profite pour présenter ce qu est une allergie, c est-à-dire, une réponse excessive du système immunitaire menacé par un allergène qui, ici, est le pollen d Ambrosia. Pour les élus, graine et pollen sont traités sur la même diapositive. Le pollen constitue l agent allergène. Un seul plant d Ambrosia peut produire plusieurs millions de grains de pollen très légers et facilement transportés par le vent. Ce pollen peut féconder une fleur femelle située sur le même plant ou sur un autre plant. Il suffit en moyenne de 13 grains de pollen par m 3 pour déclencher une réaction allergène. Les concentrations de pollen sont maximales près des plants. Le dépôt de pollen au sol diminue en fonction de la distance parcourue Ses graines Diapositive #11 et F Cette diapositive permet de présenter les agents reproducteurs de l Ambrosia. Les graines sont les agents reproducteurs. Un plant produit environ graines, toutefois un plant large et vigoureux peut en produire plus de Les graines se retrouvent pour la majorité dans un rayon de 2 mètres du plant puisqu elles ne sont pas munies de structure de transport. Les graines doivent subir une période de froid avant de germer. Elles peuvent rester viables dans le sol environ 7 ans, mais cette dormance peut parfois se prolonger jusqu à 40 ans. 15
16 1.6 Ses stades de développement Diapositive #12 Cette diapositive permet de présenter les stades de développement. Le formateur doit souligner la période où la plante est en fleurs (fin juillet) afin que les travailleurs prennent conscience du moment où elle représente un danger pour les personnes allergiques. Le calendrier qui suit correspond au développement de la plante dans la région de Montréal. La germination se produit plus tard dans les autres régions du Québec. Il peut y avoir, d une année à l autre, un décalage dans le développement de la plante puisqu il est conditionné par la température moyenne quotidienne. À la mi-mai, c est la germination des graines. L Ambrosia colonise rapidement les milieux ouverts et perturbés. De la mi-mai à la mi-août se déroule la croissance végétative de la plante. La plante croît tout au long de l été. Selon l habitat, elle demeure petite ou se développe comme un buisson. De la fin de juillet jusqu à la mi-septembre, c est la maturation des organes reproducteurs. Les épis des fleurs mâles sont visibles au sommet de la plante et les fleurs femelles demeurent discrètes à l aisselle des feuilles. De la fin de juillet jusqu à la fin de septembre se produit la libération du pollen, c est ce que l on nomme la pollinisation. Les fleurs femelles sont fécondées par le pollen des fleurs mâles. C est précisément la libération du pollen qui entraîne la manifestation de symptômes chez les personnes allergiques. Durant le mois de septembre a lieu la production de graines. Chaque fleur femelle fécondée produit alors une graine. Au gel automnal, c est la mort des plants d Ambrosia, comme cela se produit pour toutes les plantes annuelles. L Ambrosia a alors complété son cycle. Du gel automnal jusqu à la mi-mai, les graines sont en dormance. Elles attendront dans le sol le retour des conditions favorables pour germer. 2. La problématique de l Ambrosia pour la santé humaine Diapositive #13 et J Cette diapositive permet de présenter la section de la présentation concernant la santé. 16
17 2.1 Les réactions allergiques Qu est ce qu une allergie? La rhinite allergique saisonnière, ou rhume des foins, est une forme d allergie respiratoire. L allergie respiratoire est une sensibilité à une certaine substance, dans ce cas-ci le pollen de l Ambrosia, qui, en quantité égale, est tolérée par les personnes qui ne sont pas allergiques. Une allergie est donc une réaction immunitaire, c est-àdire une réaction du système de défense du corps humain, anormalement vigoureuse. Lorsque la substance allergène se propage par voie aérienne, comme le pollen, on parle alors d aéroallergène. La présence de cet aéroallergène dans l organisme entraîne une série de réactions chimiques dans le système immunitaire qui provoquent des symptômes importants chez les personnes sensibilisées. Une étude réalisée en 2005, pour le compte de la Table québécoise sur l herbe à poux, auprès de plus personnes, dans les régions du Québec où l herbe à poux est abondante ou fréquente, révèle que 17,5 % de la population âgée de 5 ans et plus serait allergique à l herbe à poux. Cette prévalence est plus importante dans des régions comme la Montérégie, Montréal, la Capitale-Nationale Les moyens d atténuer les symptômes de l allergie Le traitement de l allergie doit être adapté selon les symptômes, leur intensité et la réponse de la personne allergique aux différents médicaments. De nombreux médicaments sont disponibles en vente libre, mais il est recommandé de consulter un professionnel de la santé avant de les utiliser. Les médicaments comme les antihistaminiques, les antiinflammatoires ou les décongestionnants atténuent les symptômes de l allergie respiratoire mais ne traitent pas définitivement la personne allergique. La désensibilisation ou l immunothérapie est une solution de dernier recours. Elle consiste à administrer une dose infime de la substance allergène à une personne sensible, afin d atténuer ou de supprimer son hypersensibilité. Ce traitement s échelonne sur quelques années et son efficacité est variable. 17
18 2.2 Les symptômes de l exposition à l Ambrosia Diapositive #14 et K : pour la présentation aux élus, cette diapositive présente les conséquences telles que augmentation du taux d absentéisme et des coûts des soins de santé) Cette diapositive présente les symptômes qu entraîne l exposition à l Ambrosia chez les personnes sensibles : la rhinite allergique, la conjonctivite allergique et une réaction moins fréquente mais plus sérieuse, l asthme allergique du rhume des foins. Rhinite allergique : Inflammation de la muqueuse nasale, éternuements répétitifs, congestion nasale, écoulement clair et abondant, démangeaisons du nez, du palais et des oreilles, maux de tête. Conjonctivite : Inflammation de la conjonctive, yeux rouges, larmoiement, démangeaisons oculaires, oedème des paupières. Asthme allergique : Toux, essoufflement, bruits de sifflement. Le pollen de l Ambrosia est la principale cause de rhinite allergique saisonnière, communément appelée rhume des foins, dans le nord-est de l Amérique du Nord. Plus du tiers du pollen qui se dépose chaque année au Québec provient de l Ambrosia. Cette production très abondante de pollen d Ambrosia et les allergènes actifs qui le composent (antigènes E et K) font en sorte qu il provoque des réactions allergiques importantes chez les personnes sensibilisées. De plus, ce pollen a une forte tendance à se fixer aux voies respiratoires supérieures. Même si l allergie au pollen de l Ambrosia ne met pas la vie en danger, elle est une cause d ennui et d inconfort considérables. Elle a également des répercussions économiques comme l absentéisme au travail Moyens individuels pour diminuer l exposition au pollen de l Ambrosia À l extérieur : Éviter de fréquenter les lieux infestés. Éviter les activités favorisant la dispersion du pollen lors de la période de pollinisation, comme la tonte de la pelouse et le ratissage des feuilles. Favoriser les activités extérieures en dehors des périodes de forte pollinisation. De manière générale, les concentrations de pollen de l herbe à poux sont plus élevées entre 7 h et 13 h, par temps chaud et sec et pendant les journées de vent. Après une pluie, les grains de pollen sont collés au sol, ce qui réduit les réactions allergiques chez les personnes sensibilisées. Lorsque la situation l oblige, par exemple pour les personnes qui travaillent à l extérieur, le port d un masque filtrant, jetable après usage peut être proposé. Pour réduire les problèmes d inconfort et faciliter la 18
19 respiration, le masque devrait être pourvu d une valve d expiration, ainsi que de deux courroies pour un meilleur ajustement. Si des travailleurs doivent arracher des plants d Ambrosia, procéder à cette intervention avant la période de pollinisation. À l intérieur : Utiliser un système de climatisation, de ventilation ou de filtration de l air. Chez les individus les plus sensibles, certains facteurs irritants, comme la fumée de tabac, vont favoriser et amplifier les symptômes reliés au pollen de l Ambrosia. 2.3 Autres périodes, autres pollens! La rhinite allergique peut être provoquée par les pollens d autres végétaux. De façon générale, trois périodes d émission de pollens sont connues au Québec. Certaines personnes allergiques peuvent réagir durant ces trois saisons polliniques. Période allergène Groupes de plantes Exemples Printemps Arbres et arbustes Bouleau, aulne Été Graminées Agrostide, fétuque, pâturin Fin été à mi-automne Herbacées Ambrosia, amarante L indice pollinique La mesure de la concentration de pollen dans l air, l indice pollinique, se calcule à partir de capteurs de pollen. Différents facteurs influencent la mesure, entre autres le type de capteur, la localisation des sites d échantillonnage, la méthodologie employée et les conditions climatiques. Des capteurs de pollens sont notamment situés à Montréal et à Québec et sont destinés avant tout à la recherche. Des indices polliniques mesurés pour certains pollens allergènes sont aussi diffusés auprès de la population. Cette information quotidienne sert d indicateur de niveau de pollen et peut être utile pour les personnes allergiques résidant dans les secteurs où la mesure est réalisée La concentration du pollen «L expression des symptômes de la rhinite allergique nécessite la présence d allergène dans l air. Des études épidémiologiques ont démontré qu à partir de trois grains de pollens par mètre cube d air, certains patients commencent à éprouver des symptômes et qu autour de 13 grains/m 3, la moyenne des patients est symptomatique. Des médecins allergologues ont constaté qu entre 10 et 50 grains/m 3, la presque totalité des patients suivis pour rhinite allergique au pollen de l Ambrosia étaient symptomatiques. Les concentrations fréquemment rencontrées autour de Montréal atteignent 500 à 1000 grains/m3.» (Banken et Comtois 1990) Pour plus d information, consulter le site Internet : 19
20 2.4 Coûts économiques des problèmes en santé causés par l Ambrosia Diapositive #15 et L Cette diapositive présente principalement les coûts associés au rhume des foins. En juin 1994, la Direction de la Santé publique de Montréal-Centre et le comité provincial de Santé-environnementale du Québec ont révélé que pour l'année 1992, l'estimation des coûts économiques liés aux effets allergènes de l'ambrosia s'élèvait à un minimum de 49 millions de dollars annuellement. Cette étude tient compte de données recueillies auprès d'organismes comme la Régie de l'assurance-maladie du Québec, les médecins-allergologues du Québec et les entreprises pharmaceutiques. Ces coûts sont cependant très partiels puisqu ils n incluent pas les frais suivants : les patients suivis depuis plus d'un an, les frais associés à leur traitement, les patients traités chez des omnipraticiens, les frais de ceux qui ne consultent pas et qui consomment des médicaments en vente libre dans les pharmacies pour un coût d environ 30,00 $ par mois, les frais reliés aux médecines douces et les coûts reliés à l'absentéisme. Une étude est en cours, pour le compte de la Table québécoise sur l herbe à poux, afin d actualiser les coûts économiques de ce problème de santé chez les Québécois. Les résultats sont attendus à l automne
21 3. Législation provinciale et législation municipale Au Québec, diverses dispositions législatives visent à contrôler la prolifération de l Ambrosia, et ce, tant au niveau provincial que municipal. L étendue du pouvoir de contrôle varie en fonction de l une ou l autre des lois ou règlements applicables. Actuellement, plusieurs municipalités utilisent ces législations. Les municipalités qui souhaitent s en prévaloir consultent leur service juridique au préalable afin d obtenir toutes les informations nécessaires. 3.1 Au niveau provincial Diapositive #16 et M Cette diapositive introduit la législation provinciale, actuellement en révision. (janvier 2004). La Loi sur les abus préjudiciables à l agriculture (L.R.Q., c. A-2) ainsi que le Règlement sur les mauvaises herbes (c. A-2, r.1) obligent tout propriétaire, occupant ou exploitant d une terre, d un terrain ou d un lot cultivé ou non, qu il y réside ou non, à détruire les mauvaises herbes qui s y trouvent avant la maturité de leurs graines. Le Règlement sur les mauvaises herbes désigne quelles sont les plantes considérées comme étant des «mauvaises herbes» aux fins de l application de la Loi sur les abus préjudiciables à l agriculture. L Ambrosia est considérée comme une mauvaise herbe lorsqu elle croît dans certains endroits bien précis, à savoir dans les champs cultivés, dans les pâturages, sur les bords de chemins, de routes ou de rues, le long des chemins de fer, des lignes de transmission d énergie électrique, des fossés, sur les terres agricoles, terrains, lots vacants ou inoccupés ainsi que partout où elle croît dans les comtés de Bonaventure, Gaspé-Nord, Gaspé-Sud, Matapédia, Rimouski, Matane, Rivière-du-Loup et Témiscouata Responsable de l applicaton La Loi sur les abus préjudiciables à l agriculture stipule que toute municipalité locale a le pouvoir de nommer, avant le 1 er mai de chaque année, un ou plusieurs inspecteurs sur son territoire chargés de l application de la section de la loi ayant trait aux mauvaises herbes. Il y a cependant lieu de mentionner que sur demande écrite de trois contribuables agriculteurs, la municipalité a alors l obligation de nommer un tel inspecteur. L inspecteur municipal peut également remplir cette fonction, à la condition d être dûment désigné à cet effet par une résolution du conseil. Les pouvoirs de l inspecteur sont étendus. Ainsi, il a le pouvoir de pénétrer sur une propriété et d émettre, au particulier pris en défaut, un avis de se conformer à la loi dans un délai précis. Si ce dernier ne se conforme pas aux exigences de l avis, l inspecteur a alors le pouvoir de détruire ou de faire détruire les mauvaises herbes aux frais du fautif. Ces dépenses sont alors 21
22 recouvrables par la municipalité locale de la même manière que les taxes municipales ordinaires. 3.2 Au niveau municipal Diapositive #17 et M Cette diapositive introduit la législation municipale. Les municipalités ont le droit d édicter leur propre règlement afin de contrôler, sur un lot ou un terrain, les mauvaises herbes tout particulièrement l Ambrosia. De telles dispositions sont généralement incluses dans le règlement municipal ayant trait aux nuisances, adopté en vertu de l article 546(2) du Code municipal du Québec ou de l article 463(2) de la Loi sur les cités et villes Responsable de l application L inspecteur municipal est généralement chargé de l application de ce règlement. Cependant, la municipalité peut confier à son corps de police la responsabilité de réprimer les infractions au règlement municipal en vertu de l article 69 de la Loi sur la police (L.Q. 2000, chapitre 12). La Loi permet aux municipalités de prescrire des amendes aux propriétaires, locataires ou occupants qui laissent subsister de telles nuisances. De même, un juge peut, dans le délai qu il fixe, ordonner l enlèvement des nuisances qui font l objet de l infraction. À défaut de s exécuter, ces dernières peuvent être enlevées par la municipalité aux frais du fautif L application du règlement Diapositive #18 Cette diapositive souligne le rôle important des intervenants. Il importe de mentionner qu une municipalité qui décide de se doter d un règlement ayant trait au contrôle de l Ambrosia doit le faire avec la ferme intention de voir à son application. La non-application d un tel règlement pourrait engager la responsabilité de la municipalité. De même, et cela va de soi, elle doit s assurer que les terrains dont elle est propriétaire respectent la réglementation en vigueur. 22
23 Exemple de la ville de Montréal : Recours collectif contre la Ville de Montréal par Renée Levaque, Bulletin d information Le Flash herbe à Poux, volume7, numéro 3, septembre 2006 En 1992, Mme Françoise Nadon, citoyenne de la Ville de Montréal faisait une demande de recours collectif contre la Ville de Montréal, 22 autres villes de la Communauté urbaine de Montréal (CUM), le Canadien Pacifique, Les Chemins de fer nationaux et Hydro-Québec. Ce recours collectif autorisé par la Cour d appel en 1994 visait à combattre la pollution de l'air par le pollen de l'herbe à poux sur l'île de Montréal. Rappelons que le recours collectif regroupe quelque personnes allergiques au pollen de l'herbe à poux et ayant résidé sur l'île de Montréal pendant l'une ou l'autre des années 1991 à 1995 inclusivement. À titre de représentante du recours collectif, Mme Nadon reprochait principalement aux villes de ne pas respecter le règlement de la CUM interdisant à tous les propriétaires de terrain de tolérer sur leur propriété, la présence d herbe à poux en fleur après le 1er août de chaque année. En 1996, à la demande de ses villes constituantes, la CUM a abrogé son règlement visant à éradiquer l'herbe à poux sur son territoire. Mme Nadon demande à la Cour supérieure, en vertu de l'article 20 in fine de la Loi sur la qualité de l'environnement et du Règlement sur les mauvaises herbes (c. Q-2, r.1), d'émettre une injonction contre la Ville de Montréal pour l'obliger à procéder à l éradication de l'herbe à poux en fleur à compter du 1er août de chaque année sur ses propres terrains, afin d enrayer l émission de contaminants allergènes dans l air. La représentante demande également au tribunal d'accorder une indemnité de $ pour les inconvénients subis, le coût des médicaments, la perte de jouissance de la vie et l'atteinte à l intégrité physique, l'atteinte à la qualité de l environnement et l'atteinte à la liberté de circuler dus aux symptômes du rhume des foins causés par le pollen de l'herbe à poux provenant en grande partie des terrains municipaux, et ce, pour chacun des membres du recours collectif et pour chacune des années durant laquelle ce membre a résidé sur l'île de Montréal entre 1991 et 1995 inclusivement. Le procès a commencé le 6 septembre 2005 au palais de justice de Montréal et s est terminé le 16 juin L honorable juge William Fraiberg de la Cour supérieure a entendu la cause. Le 25 janvier 2007, le juge Fraiberg rejette le recours collectif. Le jugement est en appel. Sources : Qualiteairexterieur/tqhp/flash/vol7no3.pdf 23
24 4. Stratégies d intervention : Planifier pour mieux contrôler Diapositive N Cette diapositive permet d aborder la stratégie d intervention. Pour contrôler efficacement l Ambrosia, il est essentiel de disposer d une stratégie d intervention structurée, échelonnée sur quelques années, qui comporte six étapes principales: 1. Mobiliser les acteurs 2. Former les gestionnaires et les employés 3. Évaluer l état de la situation 4. Élaborer un plan de contrôle et présenter les techniques de contrôle 5. Réaliser le plan de contrôle 6. Faire le suivi et réévaluer. Ces étapes sont inter-reliées et constituent un cycle. 4.1 Mobiliser les acteurs Diapositive #19 Cette diapositive permet d aborder l étape «Mobiliser les acteurs» de la stratégie d intervention. Objectif : obtenir l adhésion des différents acteurs pouvant intervenir dans le contrôle de l Ambrosia. Période de préparation : automne Moment de l action : hiver Nommer un responsable chargé de la mise en place du plan de contrôle. Mettre sur pied un comité d action où siégeront un élu municipal, des employés municipaux et des membres de la communauté. Mobiliser les différents acteurs travaillant au sein de la municipalité : maire et conseillers, direction générale, service des travaux publics, service des parcs et des espaces verts et, dans certains cas, service des loisirs. Recruter les partenaires de la communauté : gestionnaires de grands terrains privés et publics, les associations d embellissement, les citoyens qui sont des acteurs importants et les organismes communautaires. 24
25 4.2 Former les gestionnaires et les employés Diapositive #20 Cette diapositive permet d aborder l étape «Former les gestionnaires et les employés» de la stratégie d intervention. Objectif : être en mesure de reconnaître la plante et de répondre aux questions de la population (ils pourront ainsi expliquer pourquoi on a besoin de se débarrasser d Ambrosia : ses effets sur la population et sur les coûts associés). Période de préparation : mars-avril Moment de l action : avril-mai Former les intervenants municipaux et les membres du comité d action en utilisant du matériel visuel, comme des photographies, des plants en pot, des dépliants, des affiches ou des vidéos, et en allant sur le terrain en saison. Expliquer les techniques de contrôle les plus utilisées. Rafraîchir la mémoire des employés au début de chaque saison. 4.3 Évaluer l état de la situation Diapositive #21 Cette diapositive permet d aborder l étape «Évaluer l état de la situation» de la stratégie d intervention. Objectif : déterminer les sites prioritaires et évaluer l efficacité des techniques de contrôle. a) Repérer les sites propices à l infestation : milieux perturbés sites dégarnis de couvert végétal sites dont le sol présente des conditions de croissance difficiles. (voir habitat : bord de route, d autoroute, de chemin de fer ainsi que nouveau développement domiciliaire et industriel) b) Estimer l ampleur de l infestation : Période de préparation : mai Moment de l action : aussitôt que les plants sont visibles (été) Dépistage avec quadrats : parcourir le site de façon à former un W. À une distance préétablie, estimer le recouvrement ou compter le nombre de plants pour chaque quadrat de 1 m 2 (le nombre de quadrats varie selon la superficie du terrain). 25
26 OU Dépistage visuel sans quadrat : parcourir le site et déterminer la proportion du terrain infesté (pourcentage de recouvrement par le feuillage). c) Classer et cartographier les terrains par niveau d infestation : Moment de l action : après le dépistage (mise à jour régulière) très infesté : > 50 % de recouvrement ou 50 plants/m 2 Moyennement infesté : 20 % à 50 % de recouvrement ou 20 à 50 plants/m 2 Faiblement infesté : < 20 % de recouvrement ou < 20 plants/m 2 d) Identifier les conditions propices à l infestation : Période de préparation : mars-mai Moment de l action : juin-août (peut être réalisé en même temps que le dépistage) Afin de faciliter le choix des techniques de contrôle optimales à chaque site, vérifier certaines caractéristiques du sol : compaction du sol, salinité, érosion, couvert végétal clairsemé ou absent. 4.4 Élaborer un plan de contrôle échelonné sur quelques années Diapositive #22 Cette diapositive permet d aborder l étape «Élaborer un plan de contrôle» de la stratégie d intervention. Le formateur peut demander aux participants s ils connaissent des méthodes de contrôle et s ils les appliquent. ATTENTION : dans cette diapositive il y a un lien «i» qui permet d aller aux techniques de contrôle, soient les techniques dites de prévention #23, de contrôle #30 et d expérimentation #39. Vous aurez l occasion d explorer plusieurs techniques en détails dans les diapositives #23 et 30. Si vous ne cliquez pas sur le lien des techniques de contrôle vous allez passer directement à la diapositive # 40 qui est la 5ème et dernière étape de la stratégie d intervention : Réaliser le plan de contrôle. IMPORTANT : Voici l organisation de cette diapositive #23 (techniques de prévention) #24-25 (copeaux de bois) #26-27 (pierre et concassés) #28-29 (couvert végétal) #22 #30 (techniques de contrôle) #31-32 (arrachage) #33-34 (tonte et fauchage) #35-36 (application d herbicides) #37-38 (source thermique) #39 (techn. d expérimentation) bouton de retour vers #22 26
27 Objectif : avoir une vision globale, bien cerner l infestation et agir efficacement. Moment de l action : hiver a) Déterminer les sites prioritaires : Choisir les sites en fonction des critères suivants : gravité de l infestation, localisation par rapport aux secteurs d habitation, dimensions, conditions propices à l infestation et considérations économiques. b) Choisir les techniques de contrôle : Déterminer selon les caractéristiques de chaque milieu. c) Impliquer les partenaires de la communauté : Identifier les gestionnaires de grands terrains publics et privés afin de les informer et de les inciter à contrôler l Ambrosia sur leur terrain. d) Décrire les actions à entreprendre et établir l échéancier : Il est bon d'intégrer un plan de communication et de prévoir les budgets car cela peut orienter les actions. Décrire les sites et les interventions choisis (techniques de contrôle, ressources humaines et matérielles et impacts sur l environnement). Vérifier et modifier, s il y a lieu, les contrats d entretien des routes pour ajuster les dates de fauchage en fonction du stade de développement de l Ambrosia. Penser à embaucher des étudiants; différents programmes d aide à l emploi sont disponibles. Produire le calendrier d intervention Techniques de contrôle De façon générale, sept techniques de contrôle, de complexité d application variable, sont utilisées pour combattre ou prévenir l infestation d un terrain par l Ambrosia. Le choix d une méthode de contrôle dépend, entre autres, du niveau et du lieu d infestation. Certaines sont couramment employées comme l arrachage, le fauchage et la tonte. Il est toutefois préférable d utiliser ces techniques avant la pollinisation de la plante. Dans le cas où la plante a commencé à produire du pollen, il faut s assurer que le travail sera effectué par des gens qui ne sont pas allergiques. 27
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