AVIS dans le cadre de LA DÉMARCHE D ACTUALISATION DE LA POLITIQUE D ENSEMBLE À PART ÉGALE

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1 AVIS dans le cadre de LA DÉMARCHE D ACTUALISATION DE LA POLITIQUE D ENSEMBLE À PART ÉGALE Mai 2007

2

3 INTRODUCTION L Association des établissements de réadaptation en déficience physique du Québec (AERDPQ) regroupe une vingtaine d'établissements qui offrent des services spécialisés et surspécialisés de réadaptation aux personnes ayant une déficience physique. Elle vise essentiellement à accroître l accès aux services qui contribuent à maintenir ou à améliorer l autonomie des personnes ayant une déficience auditive, motrice, visuelle ou du langage congénitale ou acquise, qui optimisent leur participation sociale et qui leur permettent finalement d être en mesure d exercer le plus pleinement possible leurs rôles sociaux. Compte tenu de ses objectifs et de sa mission, l Association s intéresse de près à la démarche d actualisation de la politique d ensemble À part égale. Cet intérêt est d autant plus grand que cette politique a joué, durant les dernières décennies, un rôle structurant majeur au regard de la participation sociale des personnes vivant avec une déficience physique. Sa révision revêt donc une importance capitale, d où la volonté de l Association d y contribuer le plus possible. Concrètement, l Association s implique dans la démarche d actualisation de plusieurs manières. Tout d abord, ses représentants ont participé à quatre tables thématiques nationales mises en place par l Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ), à savoir celles sur : le transport; le diagnostic, le traitement, l adaptation et la réadaptation; les ressources résidentielles; la communication. Certes, l Association aurait été en mesure de contribuer à la réflexion sur d autres thèmes, notamment l éducation base de toute participation sociale, et l accès au monde du travail; secteur dont le bilan qui peut être 1

4 réalisé depuis la publication de la politique d ensemble est probablement le plus faible. Toutefois, compte tenu de l ampleur des travaux et du rythme de ceux-ci, une concentration sur les thèmes les plus directement reliés à nos activités s est avérée nécessaire. De plus, des intervenants de centres de réadaptation en déficience physique (CRDP) ont participé à plusieurs forums régionaux tenus durant ces derniers mois. Chacun a alors été en mesure de traduire les préoccupations de notre réseau en lien avec les questions soulevées lors de ces rencontres. Le présent avis ne vise donc pas à reprendre l ensemble des réflexions abordées à ces différentes instances. Au contraire, il se veut complémentaire aux travaux menés jusqu à présent, son objectif étant de souligner les éléments qui, de notre point de vue, doivent absolument être pris en compte dans la préparation du projet de politique révisée attendu pour l automne Pour ce faire, nous identifierons, dans les pages qui suivent, ce que nous estimons être les principaux enjeux et quelques pistes pour y répondre. Nous avons cependant choisi de nous concentrer particulièrement sur les enjeux car nous estimons que la politique révisée doit avoir la même portée que celle adoptée par le Gouvernement du Québec en 1984, c est-à-dire traduire, bien au-delà d un plan d action, un engagement de l ensemble de la société québécoise à lever les obstacles et à permettre la participation sociale optimale des personnes vivant avec une déficience physique. Nous espérons donc que nos commentaires seront contributifs à l atteinte des objectifs de la démarche en cours. 2

5 1. VALEURS, PRINCIPES ET ORIENTATIONS Le document Valeurs, principes et orientations 1 constitue, à notre avis, un élément crucial de la réflexion puisqu il présente les fondements, les assises de la future politique dont, incidemment, la dénomination est À parts égales, levons les obstacles. Globalement, l AERDPQ est en accord avec le contenu de ce document, que nous jugeons très bien rédigé et contenant l essentiel des éléments requis pour orienter une politique globale. Aussi, nous sommes heureux de constater la similitude, illustrée dans le tableau qui suit, entre les valeurs mises de l avant dans ce document et celles adoptées par les établissements membres de l Association à partir d une réflexion de son Comité provincial d éthique clinique 2. Cela nous semble démontrer qu il existe une tendance incontestable dans la façon de poser les bases d une approche commune dans le domaine de l intégration sociale des personnes ayant des incapacités. Valeurs proposées par l OPHQ La dignité humaine La liberté L égalité La solidarité La justice Valeurs-phares en réadaptation (AERDPQ) Bienfaisance et humanisation Autonomie Respect de l individu et de son milieu Solidarité et engagement Justice sociale et équité 1 OPHQ, Valeurs, principes et orientations, 14 septembre 2006, document de travail. 2 Comité provincial d éthique clinique en réadaptation de l Association des établissements de réadaptation en déficience physique du Québec, mai

6 Notre seule réserve notable quant à ce document est la place accordée au concept de participation sociale. En effet, nous retrouvons tout au long du document des phrases qui placent la participation sociale au centre des préoccupations. Cependant, la participation sociale est aussi présentée comme la sixième orientation parmi celles relatives aux personnes «handicapées» 3 et à leur famille. Cela nous semble induire une certaine incohérence qu il convient de dissiper. Pour notre part, nous croyons que la participation sociale doit être présentée comme une orientationparapluie qui guide tous les choix quant aux autres orientations. Aussi, nous suggérons de retenir comme point de départ l affirmation suivante : la participation sociale des personnes «handicapées» est la finalité de la politique À parts égales, levons les obstacles et de la Loi, alors que leur qualité de vie demeure un objectif 4. Par ailleurs, nous avons aussi pris connaissance du document portant sur les approches adaptatives et inclusives 5. Nous estimons que ce document contribue à clarifier adéquatement les concepts énoncés et qu il sera certainement utile dans la poursuite des réflexions, et ce, par-delà la démarche d actualisation de la politique d ensemble. 3 Lorsqu il est utilisé dans ce texte, nous nous permettons de placer le mot handicapé entre guillemets, pour bien souligner qu il nous semble inapproprié de l utiliser comme qualificatif des personnes vivant avec une déficience malgré le maintien de ce terme dans la législation québécoise. Nous croyons que ce terme devrait être remplacé par «personnes en situation de handicap» ou «personnes ayant des incapacités». 4 Adapté de : OPHQ, op. cit., p OPHQ, Les approches adaptatives et inclusives visant l intégration scolaire, professionnelle et sociale des personnes handicapées, mai 2006, document de travail. 4

7 2. PRINCIPAUX ENJEUX RELATIVEMENT À L ACTUALISATION DE LA POLITIQUE D ENSEMBLE Comme nous l indiquions précédemment, l AERDPQ souhaite identifier ce qu elle considère comme les principaux enjeux au nombre de six devant être pris en compte dans la révision de la politique d ensemble À part... égale. Il ne s agit pas de reprendre ici toutes les réflexions réalisées par les différentes instances impliquées dans la démarche, mais de mettre brièvement l emphase sur ce que nous considérons comme des éléments incontournables. Enjeu n o 1 : Redéfinir l approche d intervention auprès des personnes ayant des incapacités Durant les dernières décennies, la façon même de concevoir la personne ayant des incapacités a considérablement évolué grâce, notamment, à la diffusion du modèle conceptuel du Processus de production du handicap (PPH) et à l intégration d une vision systémique de l individu dans les approches d intervention. Aussi, les personnes «handicapées» sont apparues de moins en moins comme un groupe homogène ayant des caractéristiques et des besoins identiques, ce qui a eu pour conséquence de rendre impossible l identification de solutions toutes faites, applicables à toutes sans distinction. Enfin, il apparaît évident qu il n est pas possible d examiner la situation des personnes vivant avec des limitations et l état de leur participation sociale sans considérer la situation sociale dans son ensemble, notamment en ce qui concerne les politiques en vigueur et la situation économique qui prévaut. À ces quelques constats, il faut ajouter que, malgré l évidence d un progrès depuis 1984, dans les conditions de vie des personnes ayant des incapacités, plusieurs problématiques identifiées lors de la rédaction d À part égale sont toujours d actualité : accès au travail, au logement, etc. Force est aussi de 5

8 constater que dans une grande proportion, les personnes ayant des incapacités vivent des situations de pauvreté, d isolement et de discrimination. Les bilans effectués, de même que l identification des obstacles réalisés par les tables thématiques et les forums régionaux, témoignent une fois de plus de cette réalité. Ces travaux mettent aussi en évidence qu un des obstacles majeurs à un véritable progrès est le manque d actions cohérentes et concertées de tous les secteurs, l absence d une volonté coordonnée de réaliser «ensemble» un plan d action permettant de transformer la situation. Cela nous amène à penser que, par-delà l identification d actions spécifiques organisées autour de thèmes pris un à un, c est une vision fondamentalement révisée de l approche d intervention que la nouvelle politique d ensemble doit mettre de l avant. À notre avis, cette nouvelle approche devrait s éloigner d un modèle linéaire et segmenté par problématiques pour plutôt proposer une vision et des objectifs intégrateurs, ancrés dans une analyse de la situation sociopolitique et économique de la société québécoise, et débouchant sur des actions intersectorielles réalisées sur la base d une concertation entre tous les acteurs. Concrètement, cela pourrait se traduire par des objectifs communs aux différents acteurs, par une révision des mandats de chacun des partenaires, par une utilisation accrue du plan de services individualisés (PSI), par l identification de cibles prioritaires et des investissements en conséquence, par la promotion de façons de faire novatrices, etc. Bref, nous croyons que l actualisation d À part égale est l occasion de traduire dans une politique gouvernementale transversale une appropriation du modèle du PPH et de mettre en place des moyens 6

9 basés sur une approche systémique et mobilisatrice pour l ensemble des acteurs sociaux, afin d ainsi réduire efficacement les obstacles et favoriser la participation sociale des personnes en situation de handicap. Enjeu n o 2 : L adaptation et la réadaptation 6 L AERDPQ est concernée au premier chef par le sujet de l adaptation et de la réadaptation. Toutefois, celui-ci nous parait de nature fort différente des autres thèmes abordés par les tables thématiques. En effet, l adaptation et la réadaptation comme d ailleurs le diagnostic et le traitement ne sont pas liés aux habitudes de vie de la même façon que le travail, le transport, la communication, etc. Les mettre sur le même pied contribue, selon nous, à entretenir une certaine confusion quant au modèle conceptuel choisi pour aborder la révision de la politique d ensemble. Nous suggérons de traiter cette question autrement, à savoir comme étant de l ordre des moyens pour favoriser la participation sociale. Il en va de même pour les aides techniques, qui sont une modalité parmi d autres pour réduire ou compenser les incapacités. Par ailleurs, nous constatons que plusieurs éléments énoncés dans le document présentant l état de situation 7 sont issus d un bilan effectué en Or, la situation s est modifiée à certains égards depuis lors. Les constats, bien que généralement pertinents, pourraient être actualisés, notamment en lien avec le résultat du bilan mi-parcours du plan d action ministériel en déficience physique , actuellement en cours. De plus, nous croyons qu un état de situation complet de ce secteur exige une 6 Compte tenu de ce qui est énoncé à l enjeu n o 1, il peut paraître contradictoire d aborder les autres enjeux sous l angle de thèmes spécifiques. Nous sommes conscients de ce fait, mais nous procédons de cette façon afin de respecter la structure de la démarche de révision actuellement en cours. 7 OPHQ, Table de concertation nationale sur les thématiques diagnostic-traitement et adaptation-réadaptation en déficience physique État de situation dans le cadre de l actualisation de la politique d ensemble À part égale, janvier

10 analyse beaucoup plus approfondie, en examinant entre autres l offre de services, les modèles mis en place ainsi que l articulation entre les dispensateurs de services. Cela génèrerait, à notre avis, plusieurs autres constats ainsi que des pistes d action beaucoup plus substantielles. Cela étant dit, nous partageons globalement l identification des obstacles dégagés au sujet de l adaptation-réadaptation, particulièrement en ce qui concerne les problèmes d accès aux services spécialisés de réadaptation pour les personnes ayant une déficience physique. Rappelons que dans une récente publication portant sur les enjeux pour la clientèle des CRDP 8, l Association identifiait trois éléments majeurs : La nécessité de garantir l accès aux services spécialisés de réadaptation requis par les personnes «handicapées» physiques; L importance d offrir la gamme de services requise, en quantité suffisante, partout au Québec; La nécessité d offrir les services spécialisés de réadaptation en déficience physique en continuité et en complémentarité avec ceux qu offrent les partenaires des CRDP. L Association ajoutait que la réadaptation doit être considérée comme un investissement dans le potentiel humain car elle rend possible la contribution qu apportent à notre société les milliers de personnes vivant avec des limitations physiques. En conclusion sur ce point, il nous semble essentiel que la politique d ensemble tienne compte de l importance de rendre disponible, dans des délais acceptables, l ensemble des services requis pour favoriser la participation sociale optimale des personnes ayant des 8 AERDPQ, Enjeux pour la clientèle des CRDP , automne

11 incapacités, dont les services spécialisés et surspécialisés de réadaptation offerts par les CRDP, ceux-ci étant des acteurs incontournables dans le cadre de l approche systémique et intersectorielle dont nous avons parlé précédemment. Enjeu n o 3 : La participation à la vie économique Toutes les études et enquêtes sont unanimes sur ce point : les personnes ayant des incapacités en âge de travailler participent beaucoup moins au marché du travail que les personnes sans incapacités. Leur taux d inactivité est significativement plus élevé que le reste de la population. À la base, les personnes avec des incapacités sont moins scolarisées que le reste de la population 9. Ces constats expliquent le phénomène de pauvreté que vivent ces personnes, de même que l isolement qu entraîne l exclusion de la vie économique. Sans parler des conséquences démontrées de la pauvreté sur l état de santé et sur l espérance de vie 10. Nous ne reprendrons pas ici l énumération des éléments en faveur d une intervention plus vigoureuse au chapitre de l accès à l éducation et au marché du travail, ni des nombreux moyens susceptibles de contribuer à l atteinte de cet objectif. Nous voulons seulement réitérer notre conviction à l effet qu une plus grande participation des personnes ayant des incapacités à la vie économique nous paraît susceptible d entraîner des conséquences positives sur plusieurs autres aspects de leur participation sociale. En ce sens, nous privilégions que la nouvelle politique d ensemble accorde 9 OPHQ, La participation sociale des personnes handicapées au Québec : principaux constats, septembre 2006, p. 50, 64 et À cet effet, voir : MSSS, La santé, autrement dit., printemps Notons que dans cette publication le lien entre l état de santé et l accès à l éducation, au transport, au logement et à un environnement social favorisant l épanouissement personnel est aussi établi. 9

12 une place déterminante aux volets de l éducation, du travail, et des conditions entourant la réalisation de ces habitudes de vie, afin de briser le cercle vicieux de la pauvreté, de l exclusion et de la marginalisation qui sont le lot de trop de personnes vivant avec des limitations. De notre point de vue, il s agit probablement de l enjeu majeur des prochaines années au regard de l intégration sociale des personnes ayant des incapacités à la société québécoise. Par ailleurs, toujours en lien avec la situation économique des personnes «handicapées», il nous apparaît essentiel que la nouvelle politique d ensemble propose des solutions en en ce qui concerne la question depuis longtemps débattue sans grand résultat concret à ce jour de la compensation équitable des incapacités. La disparité des régimes publics et les effets pervers de certaines mesures de soutien économique ont, à notre avis, pour effet de contribuer à l appauvrissement et à l exclusion de la vie active des personnes ayant des limitations, ce qui devrait être corrigé tout en assurant le respect de l engagement social à l effet que les personnes ayant des incapacités n ont pas à assumer les coûts reliés à la compensation de leur handicap. Enjeu n o 4 : L accès au transport La réalisation des rôles sociaux des personnes vivant avec des limitations exige qu elles aient la possibilité de se déplacer en utilisant, soit un transport personnel, soit le transport collectif. À cet égard, malgré un progrès indéniable, certains obstacles majeurs subsistent. L AERDPQ souscrit entièrement aux constats et aux objectifs de réduction des obstacles identifiés par la table thématique en matière d accessibilité au 10

13 transport régulier, de transport adapté et spécialisé et de sécurité routière 11. Incidemment, le plan concernant le transport, récemment déposé par la Ville de Montréal, nous semble illustrer comment plusieurs mesures pourraient être mises en place pour éliminer les principaux obstacles sur le territoire de la métropole 12. Par ailleurs, l Association est préoccupée par la complexité des interactions entre les multiples acteurs concernés, notamment le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), le ministère des Transports du Québec (MTQ), la Société de l assurance automobile du Québec (SAAQ), les municipalités et plusieurs organismes du secteur privé. En raison d une coordination insuffisante, nous estimons que les efforts consentis ne sont pas pleinement efficients et n engendrent pas des résultats optimaux. Une approche intersectorielle concertée est donc, ici encore, à favoriser grandement. En complément à la question du transport collectif et de la sécurité routière, l AERDPQ souhaite ajouter la préoccupation concernant la mise en place de mesures favorisant l utilisation de l automobile personnelle pour les déplacements. Pour de nombreuses personnes vivant avec des limitations, l usage de l automobile, à des fins récréatives ou professionnelles, passe par un processus d évaluation de leur capacité à conduire et par l adaptation technique de leur véhicule. Or, les ressources actuellement consenties dans ce secteur sont insuffisantes, comme en témoigne les délais importants d attente pour ces services spécialisés en CRDP 13. Nous suggérons donc que la réflexion sur ce thème prenne en compte cette dimension de l accès à un mode de transport individuel, celui-ci 11 OPHQ, Préparation à la troisième rencontre de la table thématique nationale sur le transport, Ville de Montréal, Réinventer Montréal Plan de transport 2007 (document de consultation), mai Selon un relevé effectué par l AERDPQ, au 3 février personnes attendaient depuis 4 mois en moyenne pour une évaluation de la conduite automobile, et 318 attendaient depuis 6 mois en moyenne pour une adaptation de leur véhicule. 11

14 étant encore largement dominant dans nos sociétés et ce, d autant plus que beaucoup de citoyens n ont pas le choix car le transport collectif est loin d être disponible sur tout le territoire québécois. Finalement, il nous semble que la question du transport, individuel ou collectif, est un enjeu qui doit être examiné en tenant en compte du phénomène du vieillissement de la population puisqu il est indéniable que l augmentation des limitations à la mobilité liées à l âge exerce un effet direct sur la consommation des services de transport, historiquement conçus pour répondre aux besoins des personnes ayant des incapacités. L augmentation du nombre de personnes à mobilité réduite, peu importe la cause de cette réduction, impose à la société québécoise de trouver des solutions intégrées pour répondre aux besoins de cette portion de plus en plus grande de sa population, sans que personne ne soit défavorisée indûment. Enjeu n o 5 : L accès au logement Une autre dimension majeure de l intégration des personnes ayant des incapacités est l accès à un logement respectant leur choix, répondant à leurs besoins et correspondant à leur situation, tant au plan financier qu au regard de l accessibilité et de l adaptation des lieux physiques. En fait, l accès à un milieu résidentiel adéquatement adapté est une condition incontournable au maintien dans le milieu de vie, faute de quoi, trop de personnes ayant des limitations se retrouvent en milieu institutionnel ou dans un environnement qui ne leur permet pas une qualité de vie optimale. 12

15 Malheureusement, comme le souligne avec justesse les travaux de la table thématique à ce propos 14, les obstacles demeurent nombreux. Pour notre part, nous souhaitons insister sur cinq éléments particuliers. Tout d abord, il est primordial de favoriser autant que faire se peut l accès au logement régulier. Cela n est cependant possible que si les services à domicile requis, les programmes de soutien financier (exemple : supplément au loyer) et de subvention pour l adaptation des lieux (comme le Programme d adaptation des domiciles, (PAD)) sont disponibles rapidement et en quantité suffisante, ce qui est loin d être la situation actuellement. Des actions énergiques sont, à notre avis, requises sur ce plan. Deuxièmement, pour les personnes qui requièrent un milieu davantage adapté, il est essentiel de favoriser le développement d alternatives résidentielles avec, au besoin, des services intégrés et du personnel qualifié. Malgré des affirmations répétées quant à l importance de créer de tels milieux, il en existe bien peu actuellement. Or, avec le vieillissement de la population, le défi du maintien à domicile devient de plus en plus grand, et il nous semble impératif de passer rapidement à l action dans ce domaine. Troisièmement, la question de la sécurité en milieu résidentiel a été soulevée à plusieurs reprises ces dernières années 15. Or, non seulement aucune solution n a été trouvée, mais le problème s accentue et on a assisté récemment à des fermetures de milieux de vie, impliquant la réinstitutionnalisation de personnes ayant des limitations physiques. Il y a donc lieu de s y attaquer avec énergie à court terme. 14 OPHQ, Table de concertation nationale sur la thématique des ressources résidentielles Constats, obstacles à la participation des personnes handicapées et objectifs de réduction des obstacles présentés dans le cadre des travaux d actualisation de la politique d ensemble À part égale, Avril Pour un état de situation approfondie sur cette question, voir : Lanctôt, Sophie, La sécurité résidentielle en cas d incendie pour les personnes à mobilité réduite vivant en milieu résidentiel, Société Logique SHQ SCHL, octobre

16 Quatrièmement, il importe de s assurer que les personnes bénéficient d une réelle qualité de vie et ce, quelque soit leur milieu de vie. Pour nous, cela signifie, par exemple, d envisager des aménagements particuliers pour les jeunes adultes vivant en milieu institutionnel, de revoir les modalités de la contribution financière pour les adultes en milieu familial, de favoriser l accès à la propriété, etc. Enfin, cinquième point mais non le moindre, la politique d ensemble doit à nouveau mettre de l avant des pratiques d accessibilité universelle et ce, tant en ce qui concerne les lieux résidentiels que les édifices publics. Cela doit toutefois dépasser les seuls énoncés de principe pour se concrétiser dans les dispositions légales et réglementaires régissant ce domaine d activités, le Code de la Construction du Québec, par exemple. Ce dernier point met en évidence que l accès au logement implique, encore une fois, la concertation de plusieurs acteurs : MSSS, ministère des Affaires municipales et de Régions, ministère de la Sécurité publique, Société d habitation du Québec, Régie du bâtiment, etc. Il nous semble donc que la nouvelle politique d ensemble doit, d abord et avant tout, énoncer des objectifs clairs favorisant un véritable accès à un milieu résidentiel approprié en prenant en compte le projet de vie de la personnes ayant des incapacités, et identifier des moyens qui mettent à contribution tous les acteurs concernés afin d atteindre ces objectifs. Enjeu n o 6 : La communication La question de la communication est au cœur de toutes les interactions interpersonnelles et sociales. Les obstacles, en ce domaine, sont donc synonymes d isolement, d exclusion, de marginalisation. Il importe 14

17 d analyser en profondeur toutes les dimensions de ce thème. À cet effet, la table thématique a soulevé plusieurs obstacles et identifiés plusieurs moyens, souvent très opérationnels, afin de les contrer 16. À notre avis, au-delà du travail accompli à ce niveau, la réflexion doit se poursuivre afin de positionner davantage l enjeu de la communication de manière globale et systémique, c est-à-dire, en lien non pas seulement avec les aspects techniques de la communication, mais avec les finalités formulées en termes de réseaux de relations interpersonnelles et d interactions sociales qu est-ce qui est communiqué? avec qui? à quelles fins? etc. En définitive, au-delà d une liste de moyens, nous estimons qu une politique d ensemble révisée doit poser clairement l importance d une communication sans obstacles en lien avec une participation sociale optimale, et formuler des objectifs à cet égard afin de déterminer, par la suite, des actions concrètes impliquant l ensemble des acteurs concernés. Ces actions devraient répondre notamment aux préoccupations suivantes : Difficulté d accès aux mesures d adaptation; Accès insuffisant aux appareils spécialisés entre 5 et 20 ans; Difficulté d accès à l ensemble des documents : forts délais, absence de normes, information non centralisée, complexité des documents car langage pas simplifié, peu ou pas de pictogrammes; Accessoires ne respectent pas toujours les standards d accessibilité; 16 OPHQ, Déterminer les constats identifier les obstacles, et les pistes de solution en lien avec les obstacles de la table thématique communication,

18 Peu de financement pour développer de l équipement adapté, de manière générale. 16

19 CONCLUSION L Association des établissements de réadaptation en déficience physique du Québec réitère, en conclusion, l importance que revêt à ses yeux l actuelle démarche d actualisation de la politique d ensemble À part égale. L adoption par le Gouvernement du Québec, en 1984, d une telle politique constituait, à coup sûr, la démonstration d un avant-gardisme : la société québécoise se dotait alors d une vision globale en vue d offrir à ses citoyens ayant des limitations fonctionnelles la perspective d une véritable intégration et s engageait à favoriser leur pleine participation sociale. Depuis lors, de nombreux progrès ont été accomplis mais force est de constater que beaucoup reste à faire, notamment aux chapitres de l éducation et du travail, afin que les personnes vivant avec une déficience deviennent de véritables acteurs économiques. Sous l impulsion de l adoption de la nouvelle Loi assurant l exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale, le chantier de mise à jour de la politique d ensemble doit donc, à notre avis, être le moment de réitérer cet engagement social et de formuler des orientations claires afin de guider l action des prochaines années. La société québécoise doit demeurer exemplaire dans ce domaine. Ainsi, nous croyons que la nouvelle politique d ensemble doit refléter les préoccupations de tous les acteurs et, au premier chef, prendre en compte les aspirations des personnes ayant des incapacités elles-mêmes. En ce qui concerne le domaine de la réadaptation des personnes présentant une déficience physique, l AERDPQ considère que si la réflexion est bien amorcée, elle doit se poursuivre dans la perspective d une révision 17

20 en profondeur des modèles et dans le cadre d une vision systémique des actions à poser. L Association est tout à fait disponible et intéressée à s associer à cette réflexion, en collaboration avec les autres acteurs concernés. En terminant, l Association tient à remercier les intervenants de l OPHQ pour l attention accordée à cet avis. Nous espérons qu il sera utile pour la continuité du processus. Nous attendons avec intérêt la prochaine étape afin de poursuivre notre collaboration à la formulation d une nouvelle politique gouvernementale visant à rendre possible la pleine participation sociale des personnes ayant une déficience physique. Nous croyons fermement que cette politique doit reposer sur une véritable synergie entre tous les acteurs et nous réitérons notre conviction qu au-delà de l énoncé d un plan d action, c est une véritable politique d ensemble qui doit être mise en place afin de guider la société québécoise pour les prochaines décennies. 18

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