LIES AUX SECTEURS AGRICOLE ET AGROALIMENTAIRE

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1 GRAINES D EMPLOI : L EVOLUTION DES METIERS LIES AUX SECTEURS AGRICOLE ET AGROALIMENTAIRE Note proposée par la commission n 2 «Agriculture Agroalimentaire» et validée par le Commission n 6 «Finances, Synthè se, conjoncture, Affaires européennes» Février 2011

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3 SOMMAIRE I. L emploi dans l agriculture : un nouvel enjeu...1 A. Rappels statistiques...1 B. Plan d actions pour la promotion de l emploi salarié dans l agriculture...4 C. L externalisation des tâches...7 D. Pluriactivité et diversification agricole...7 II. L enjeu de l emploi dans l agroalimentaire : un secteur porteur et mal connu...9 A. Quelques données chiffrées...9 B. Les types d emplois...9 C. La formation...10 D. L attractivité des métiers...11

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5 Dans le cadre du Forum «Nouveaux emplois, Nouveaux Services», le Conseil régional a sollicité le CESER afin de recueillir sa contribution sur les activités économiques les plus porteuses en matière d emploi. L objet de la démarche régionale est d ainsi pouvoir adapter ses politiques en faveur de l économie et de la formation professionnelle. Pour répondre à cette sollicitation, le Bureau du CESER a confié à la commission «Agriculture Agroalimentaire» le soin de rédiger une note sur l évolution des métiers liés aux secteurs agricole et agroalimentaire, deux secteurs économiques d importance pour l Auvergne. Avant de traiter cette question, le CESER souhaite rappeler qu un certain nombre d emplois liés à l économie verte est lié à l activité agricole (méthanisation, photovoltaïque, petit éolien, entretien des forêts ). I. L emploi dans l agriculture : un nouvel enjeu A. Rappels statistiques Parallèlement à la disparition du nombre des exploitations auvergnates 1, la taille moyenne des exploitations présentes sur le territoire auvergnat a augmenté pour être supérieure à la taille moyenne nationale, avec des disparités selon le système d exploitation : par exemple, les exploitations de bovins allaitants ont des tailles supérieures à la moyenne nationale alors que les exploitations céréalières présentent la caractéristique inverse. L évolution de la taille des exploitations a une influence sur la gestion des activités agricoles par les exploitants. La politique d installation conduite par l Etat et la Région permet un taux d installation en agriculture supérieur en Auvergne à la moyenne nationale. Cette politique ambitieuse mérite toutefois d être amplifiée afin de permettre, à de nouveaux candidats à l installation, extérieurs au monde agricole, de mener à bien leur projet professionnel. Cette évolution, conjuguée aux changements liés à la PAC et à l OMC, a entrainé une modification du travail sur l exploitation, ainsi qu une modification de la formation nécessaire à la gestion de l exploitation. Ainsi, le niveau de formation des responsables d exploitations professionnelles continue de s améliorer depuis En effet, 76 % des responsables ont une formation initiale agricole en 2007 contre 65 % en De plus, le niveau de 1 Diminution de 3 % par an entre 2000 et

6 formation augmente : 69 % ont au minimum une formation agricole secondaire (53 % en 2000), avec un développement plus important du secondaire long ou supérieur. Cette évolution rapide est liée à l évolution de la réglementation concernant les modalités d installation des agriculteurs. Par ailleurs, on compte actifs en 2007 (- 22 % depuis 2000) représentant UTA 2. L essentiel du travail à la ferme reste familial (95 %) et le recours au salariat permanent non familial reste modeste : environ emplois à temps plein ou partiel. Ainsi, les chefs et co-exploitants assurent donc l essentiel du travail (75 %), avec une nette progression des co-exploitants (+ 29 %). Cette évolution est liée au développement des formules sociétaires et de l existence du statut de conjoint collaborateur. Focus sur la dimension «travail» dans les analyses du fonctionnement des exploitations d élevage 3 Trois tendances se conjuguent en ce qui concerne l appréhension du travail en agriculture : En ce qui concerne l exploitation agricole elle-même, on constate une diminution du nombre d élevages, un agrandissement des structures de production et le développement de la pluriactivité. L intensification agricole, liée à la hausse des rendements et de la productivité du travail a modifié la structure de l exploitation. Pour autant, alors que l on s interroge sur la hausse des rendements dans le cadre de contraintes environnementales, l augmentation de la productivité du travail ne pose pas les mêmes inquiétudes. L agrandissement des exploitations conduit à une nouvelle organisation du travail. Aujourd hui, la pluriactivité concerne 15 à 20 % des exploitations et oblige une nouvelle approche de l organisation du travail. La main-d œuvre agricole a évolué en suivant l évolution des formes d exercice du métier. Ainsi, on note le développement du salariat agricole au niveau national, qu il s agisse de salariat familial ou non, lié à l évolution des formes d exploitations agricoles, dans lesquelles le couple n est plus la forme dominante et la place croissante du travail en groupe (groupements d employeurs par exemple). Les éleveurs ont de nouvelles attentes vis-à-vis de la vie au travail et de leur vie privée. Les changements introduits par le passage au 35 h ont poussé les agriculteurs à revendiquer une autre approche de leur métier. 2 UTA : Unité travail annuel. 3 Source : M. Benoit DEDIEU, Directeur de recherche UMR Métafort, CEMAGREF AgroParisTech INRA - VetAgroSup. 2

7 Ainsi, des interrogations sur le contenu du métier sont apparues. L agriculteur est d abord un producteur de biens. Il est également un acteur occupant et entretenant l espace. Les représentations du métier sont différentes selon les individus : agriculteur entrepreneur, agriculteur artisan L identité professionnelle peut se décliner selon trois représentations du métier : Le métier d agriculteur est appréhendé de manière traditionnelle, basée sur le respect du rythme naturel des animaux (respect de la période de mise bas, des saisons ) et une gestion patrimoniale du capital. La deuxième approche est plutôt moderniste. L agriculteur est confiant sur sa capacité à s adapter aux évolutions des jeux de contraintes. Il recherche une productivité accrue et de meilleurs rendements. Le travail est une ressource qu il faut optimiser dans le cadre d un projet visant l excellence économique (productivité du travail). La dernière vision du métier se définit comme à l opposé de la conception moderniste. L objet n est pas la recherche du rendement maximum, mais de la production la plus proche du consommateur par la mise en place de vente directe. Une des illustrations est celle des agriculteurs bio. Loin de s opposer, ces trois représentations se complètent. Parallèlement au travail propre de l exploitant, ce dernier peut avoir recours à du personnel afin de l aider dans la gestion de son exploitation. Mais là encore la difficulté réside dans le recrutement de salariés. Quelques chiffres sur l emploi salarié en production agricole L Auvergne est couverte par un territoire dont les spécificités sont variables. En termes d emplois agricoles, l Auvergne qui compte Equivalents Temps Plein (ETP), présente des situations très contrastées. Ainsi, le Puy-de-Dôme est le département le plus pourvoyeur d emplois en Auvergne, avec environ emplois salariés ETP. Il s agit principalement d emplois saisonniers, c est-à-dire pour une durée de moins de trois mois. On note à ce sujet que l emploi saisonnier est en diminution d environ 5 % par an, en raison d une période de castration du maïs désormais plus courte. Dans l Allier, on compte ETP. Il y a beaucoup de salariés permanents. On compte environ 900 salariés employés pour plus de six mois. Le Cantal qui emploie 800 salariés ETP dans ses exploitations, est notamment structuré autour de groupements d employeurs locaux, un groupement 3

8 départemental et un service de remplacement. L emploi partagé représente 25 % de l emploi total. Le Cantal avait historiquement recourt à l emploi du fait de la typologie des exploitations et de la transformation fromagère fermière utilisatrice de main d œuvre. La Haute-Loire, pour sa part, représente 600 emplois ETP. Il s agit, notamment, d emplois saisonniers dans la cueillette de petits fruits rouges. Il faut préciser que les carences en recrutement local ont obligé à organiser la venue de salariés de pays tiers et notamment de Pologne. Il y a donc peu de salariés permanents, et plutôt un recours important à l emploi partagé ; cela concerne environ 150 salariés. Les statistiques de la MSA montrent une hausse du nombre d heures, liée principalement à la fidélisation des salariés. Pour autant, il s avère que le salariat agricole peut représenter un gisement d emploi en Auvergne. B. Plan d actions pour la promotion de l emploi salarié dans l agriculture Il faut sensibiliser les agriculteurs sur le recours au salariat agricole. Par exemple, depuis 2004/2005, une action intitulée «Objectif Lait 2010» a été mise en place. Il s agit de sensibiliser les producteurs sur l évolution de la production laitière entre 2005 et 2010, à savoir que cette évolution oblige dans bien des cas à recomposer la main d œuvre de l exploitation agricole. Ainsi, il est estimé que la baisse du nombre d exploitations laitières aurait pour conséquence une hausse du volume de production des exploitations restantes de l ordre de 65 %. Il faudra sans doute accroître sa capacité à gérer une production plus importante. L étude GPEC 4 menée par la FRSEA Massif Central a eu pour objectif de connaître l évolution attendue des exploitations. Parmi les réponses, il est apparu que les exploitants envisageaient une simplification des pratiques, une réorganisation de la main-d œuvre, une automatisation d un certain nombre de tâches. Ces résultats ont permis de définir une nouvelle action permettant de répondre à ces évolutions présumées. Cette étude avait un volet Ressources Humaines où les entreprises agricoles se projetaient dans l emploi. Les profils d emplois sont de plus en plus spécialisés. Néanmoins, les entreprises n étaient pas en capacité technique et financière d embaucher des salariés à temps plein. 4 GPEC : Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences. 4

9 D où l idée du temps partagé. Il existait des services de remplacement, des groupements d employeurs locaux, mais il n y avait pas de création d une véritable dynamique de l emploi. C est à partir de ce constat qu une réflexion a été menée sur la mise en place de groupements d employeurs départementaux, qui offrent des compétences spécialisées et gèrent un volant suffisamment important de salariés pour qu ils puissent évoluer dans une carrière. Le groupement d employeurs départemental a été créé en 2005/2006. Il y en a un dans le Puy-de-Dôme et le Cantal. Il y a en outre un travail en partenariat avec la Haute-Loire et trois dans le Limousin. Les agriculteurs adhèrent selon les modalités d un contrat annuel d engagement qui défini le type de compétence, le volume d utilisation et la répartition sur l année du besoin. Ainsi, chaque salarié peut créer des compétences en rapport avec un cœur de métiers. On compte 75 salariés de groupements d employeurs départementaux en Auvergne et Limousin. La démarche a été étendue à la Bourgogne (2 départements) et à Rhône-Alpes (4 départements). Pour fidéliser les salariés, des solutions d emplois visant à développer les compétences sont envisagées. Cela permet à chacun de se projeter dans l emploi. Malgré les structures existantes, le problème fondamental reste l image de l emploi salarié dans l agriculture. La valorisation et la reconnaissance des compétences Un certificat de qualification professionnelle (CQP) a été mis en place depuis deux ans, en particulier pour les agents de remplacement. Deux sessions de douze salariés des services de remplacement ont eu lieu. Ces CQP permettent d évoluer au sein de la classification de la convention collective, soutenant ainsi une progression au sein des grilles de rémunération. L évolution du statut des salariés Cette évolution a eu lieu au niveau national. Les protections sociale et complémentaire ont fait l objet d un accord sur un socle de base. Il est fait obligation à tous les partenaires sociaux de renégocier toutes les conventions collectives pour entrer dans ce socle commun. A cette occasion, les partenaires sociaux devraient revoir la dénomination de «salarié agricole» vers le concept de «technicien agricole». En Auvergne, on compte cinq conventions collectives dans l agriculture. L assurance complémentaire - frais de santé est obligatoire depuis le 1 er janvier

10 Les actions de communication existant Auprès des prescripteurs de l emploi (Pôle Emploi, CAP Emploi ), l Allier a pu faire cette démarche dans le cadre du programme européen EQUAL. Il s agit de sensibiliser les divers intervenants au fait que l agriculture ne recrute pas uniquement dans un but d insertion de publics en difficulté, mais également et surtout des personnes compétentes. Auprès des centres de formation agricoles dans un premier temps, afin de faire savoir que l on peut aussi être salarié. En effet, les centres de formation sont plutôt accès sur l installation des Jeunes Agriculteurs. Or, d autres options existent pour la personne formée. Dans les forums de l emploi dans les départements, à l échelle de la région : Depuis trois ans, la communication est plus importante à l occasion de ce genre de manifestation. Ainsi, en 2008, ont été achetés des espaces dans le quotidien régional La Montagne afin de communiquer sur les métiers de l agriculture. Des actions sont menées sur des profils de personnes qui sont dans la situation de choisir leur orientation professionnelle. Aussi, en 2008, un appel à projet a eu lieu : La Terre vue du Collège (actions du Conseil Régional d Auvergne). Ainsi, 400 jeunes ont été touchés. Il serait intéressant de pérenniser cette action. Sont utilisés des supports de communication (bandeau déroulant pendant les matchs) dans les clubs sportifs professionnels en 2009 : Agriculture, des métiers à vivre. Jusque récemment, la transmission d une exploitation agricole était appréhendée comme la transmission d un patrimoine. Aujourd hui, l exploitation agricole est appréhendée comme une entreprise, qui doit permettre à son chef d entreprise, l exploitant, de vivre décemment. Pour cela, il a une approche économique de son exploitation en cherchant à minimiser ses coûts de production. En parallèle à cette évolution de la vision de l exploitation agricole, le concept de travail a évolué en lien avec la hausse du niveau d études, le parcours professionnel de l exploitant et de son conjoint, des débats familiaux, l intégration d un projet de vie dans la gestion de l exploitation. L exploitant n est plus seul L intégration d un projet de vie dans la gestion de l exploitation amène à une externalisation d un certain nombre de tâches, rendant la gestion des exploitations moins familiales. C est à ce niveau que les possibilités de développement du salariat agricole sont à appréhender. Ainsi, la formation agricole doit former aux métiers de l agriculture, communiquer sur son offre et la développer. C est un gisement d emplois qu il faut valoriser en direction de deux publics : les futurs exploitants lors de formation initiale et les exploitants actuels au cours d une formation continue à développer. Cela leur permettra d intégrer les possibilités offertes par le recours au salariat agricole, mais également les modalités de gestion d un salarié. 6

11 Des actions de communication visant à valoriser et informer sur les métiers relatifs au salariat agricole doivent être renforcées, qu il s agisse du salariat dans les exploitations ou dans les entreprises de travaux agricoles ou ruraux. Dans le cadre de ses dispositifs d aides à l installation, le Conseil régional pourrait travailler à la mise en place de telles démarches. C. L externalisation des tâches Comme cela a été évoqué précédemment, la charge de travail devient de plus en plus importante pour l exploitant du fait notamment de l augmentation de la taille des exploitations. Ainsi, les agriculteurs font de plus en plus appel à des prestataires extérieurs pour la gestion administrative de leur exploitation. Par ailleurs, si les agriculteurs n intègrent pas comme particulièrement pénibles les tâches relevant de leur cœur de métier (par exemple élevage), ils ont de plus en plus recours à des prestataires pour leurs autres activités agricoles : préparation des terres, traitements phytosanitaires, récoltes, collecte du lait... Le savoir-faire des entreprises prestataires, notamment des CUMA qui pérennisent des emplois qualifiés, et les machines agricoles intégrant les dernières innovations technologiques aident les agriculteurs à mettre en œuvre une agriculture de précision plus respectueuse de l environnement. Les agriculteurs cherchent ainsi à rationaliser leurs dépenses pour réduire leurs coûts et optimiser leurs performances. Ces pratiques se développent en France, et il existe un réel potentiel en Auvergne pour ce type d entreprises de prestations agricoles. Une aide à la création de ce type d activité pourrait être étudiée. D. Pluriactivité et diversification agricole 5 Les démarches de diversification des exploitations amènent les agriculteurs à faire face à des difficultés liées à la mise en place d une nouvelle activité (planification de la démarche, frein à l embauche d un salarié ). Dans ce cadre du Contrat de diversification agricole, la Région participe déjà au financement d une étude de faisabilité. L accompagnement extérieur des agriculteurs en démarche de diversification est important pour les aider à mener à bien leur projet. Les diversifications para-agricoles liées à la transformation, la vente directe sont l une des clés de l emploi de demain, notamment pour certaines exploitations 5 Source : Contribution de la FRSEA Massif Central. 7

12 fragilisées par des revenus de productions agricoles trop instables. Ces diversifications ont, de plus, le mérite de construire un nouveau lien, plus direct, entre les agriculteurs et les autres actifs de la société. De nouveaux besoins en terme d emploi sont apparus : si aujourd hui, les exploitants se forment plus ou moins efficacement lors de leur projet de diversification, des profils de salariés alliant compétences commerciales (vente, administratif) et compétences agricoles (technicien agricole, ouvrier qualifié, agent de maîtrise) seraient de vrais atouts pour solidifier la diversification engagée. Les formations initiales et continues doivent intégrer la notion de polyvalence nécessaire à ces nouveaux emplois. Auprès de l exploitant, il convient également de lui apprendre à confier de fortes responsabilités, à déléguer la gestion d un centre de profit important de l exploitation. Donner de l autonomie, des responsabilités fortes aux salariés les plus investis, les plus compétents dans la diversification engagée (ou pour les exploitants pluriactifs, lors de leurs absences) est un processus nécessaire. Une nuance est à formuler : ces nouveaux emplois sont au sein de l exploitation, mais ne sont pas toujours propres au champ de la production agricole. Très souvent, c est une création d un atelier de vente ou de service touristique, où l argument agricole est utilisé pour l image et le cadre dans lequel ce service se déroule. 8

13 II. L enjeu de l emploi dans l agroalimentaire : un secteur porteur et mal connu Il est dans l intérêt de l industrie agroalimentaire de s implanter à proximité des sources de production afin, entre autre, de limiter les coûts d approvisionnement, de prendre en compte les contraintes liées au développement durable On rejoint l idée que la présence d une activité agricole sur un territoire génère de l activité économique au-delà de sa propre production. A. Quelques données chiffrées L industrie agroalimentaire compte emplois en France. En Auvergne, on en compte Aux deux échelons territoriaux, il y a une forte stabilité des effectifs (progression faible et constante). Il y a un fort recours à l intérim lié à la saisonnalité des activités. C est un secteur où les fonctions sont spécifiques : métiers relatifs à la production, à la qualité, aux activités commerciales, à la R&D. C est aussi un secteur où l on a besoin de métier de base ce qui impacte la nature des qualifications. Il y a aussi des fonctions transversales : métiers administratifs, logistiques La répartition des effectifs salariés, par type de métier, est globalement la suivante : - Production : 70 % des effectifs - Qualité : 1 % - Recherche et Développement : moins de 1 % - Commerce : 10 % (parfois 20 %) - Entretien / maintenance : 5 % (parfois 10 %) - Logistique : 7 % (parfois 20 %) - Gestion administrative : 2 % (parfois 4 %) B. Les types d emplois La typologie des emplois laisse apparaître une problématique structurelle qui évolue lentement. Métiers de la production - Manutentionnaire (souvent intérim avec une tendance à disparaître) - Opérateur premier niveau / Agent de fabrication : niveau CAP, BEP avec une tendance à une évolution de la qualification vers le niveau 4 9

14 - Conducteur de machine : Bac pro - Technicien - Encadrement : le taux d encadrement est plus faible que dans les autres secteurs de l économie. Métiers relatifs à la qualité - Responsable Qualité : bac + 2/3 - Assistant Qualité Commerce - Technico-commercial / commercial de terrain en évolution car le coût est important, d où la création de postes d assistant commercial - Responsable commercial Les facteurs d évolution des métiers sont liés à l automatisation des tâches, la gestion de la qualité, la gestion des organisations (gain de productivité). Par une meilleure connaissance de ces métiers et de leur formation, il sera possible, à terme, d accroître l attractivité de ces métiers notamment du fait de la rémunération liée à la formation. C. La formation Pour répondre à la spécificité des métiers de l agroalimentaire, des formations existent sur le territoire auvergnat : formation initiale scolaire à Aurillac, Marmilhat et Saint-Flour, formation continue avec les Centres de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole d Aurillac et de Marmilhat, ainsi que l ADIV, apprentissage avec l IFRIA de Clermont-Ferrand et enseignement supérieur avec VETAGROSUP (ex : ENITA) et Polytech. Au sein des entreprises de l agroalimentaire, un enjeu est la formation «Qualité Hygiène environnement» des personnels en poste. Une autre piste à explorer serait relative à l intégration du tutorat en direction des nouveaux employés afin de les intégrer à l entreprises, avant même d envisager leur formation proprement dite. Malgré l offre de formation, la difficulté se situe au niveau de la localisation des emplois correspondant à ces formations. De taille modeste, les unités de production agroalimentaire se situent à proximité des lieux de production agricole. 10

15 D. L attractivité des métiers Le manque d attractivité des métiers de l agroalimentaire est un problème national ressenti de façon plus aiguë en région Auvergne en raison de l atomisation des IAA sur l ensemble du territoire auvergnat dans des zones peu peuplées, et de l impossibilité de faire déplacer des employés non qualifiés résidant à plus de 20 km de l entreprise. Pour changer l image, il faut communiquer au niveau national, ce qui semble en cours d élaboration par l ANIA. Malgré cette initiative, actuellement, chacun travaille dans sa région. Ainsi, en Auvergne, l URIAA mène un programme sur l attractivité des métiers de l agroindustrie. Il s agit d une approche complète élaborée en trois étapes : - Approche générale, - Une séance en atelier pédagogique pour travailler les produits, - Une visite d entreprise. Il y a une forte demande de la part des collèges. D une manière générale, ce qui semble dans un premier temps pénaliser ce secteur, c est le terme même d «industrie» qui n est pas identifié aisément à l alimentation et peut laisser croire qu il ne s agit que de produits industriels sans savoir-faire artisanal. Ceci est d autant plus dommageable qu en Auvergne le secteur des Industries Agro-alimentaires est surtout composé de PME. Les métiers de l Industrie agro-alimentaire sont mal connus et souvent confondus avec ceux des artisans de bouche (boulanger, boucher, ). Du fait de cette image, il apparaît donc difficile à ce secteur d activités de trouver des salariés qualifiés en nombre suffisant sur ces territoires. En effet, la variété des métiers propres à l agroalimentaire est trop méconnue, de même que les types d entreprises et les filières de formation qui y conduisent. Le maillage des outils de transformation et de production permet un développement de l activité économique sur l ensemble du territoire. A proximité des outils de production que représentent les exploitations, ils sont autant de débouchés pour ces dernières. Des actions de communication devront être mises en œuvre afin de réduire le déficit d image inhérent aux métiers de l agroalimentaire et d éclairer sur les filières de formations qui permettent de travailler dans l industrie agroalimentaire. Il apparaît que ces démarches doivent se faire au niveau national. 11

16 L enjeu est d attirer des personnes avec les qualifications nécessaires. La formation doit permettre d y répondre. Ainsi, dans le cadre de sa compétence en matière de formation professionnelle et d accompagnement de la formation professionnelle des demandeurs d emploi, le Conseil régional pourrait avoir un rôle à jouer. 12

17 COMMISSION N 2 «Agriculture - Agroalimentaire» Election du 19 novembre 2010 Président : Vice-Président : M. FIALIP (1) (Organisations Agricoles) M. DOMPS (2) (CFDT) Rapporteur : Mme BOUDOIN (1) (FRSEA) Membres : M. AMAT (1) (Jeunes Agriculteurs) Mme BEGEY (3) (Consommateurs) Mme BONNEFOY (2) (CGT) M. CHAZALET (1) (Chambre Régionale d Agriculture) Mme CUSIN-MASSET (1) (MSA) M. DOLY (3) (Enseignement Supérieur) M. REBERRY (2) (FO) Mme VRAY (2) (CFDT) 13

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