Table des matières. Partie 1: Préambule...7

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Table des matières. Partie 1: Préambule...7"

Transcription

1

2 Table des matières Partie 1: Préambule...7 Partie 2: Analyse hydrologique complémentaire : modélisation pluie-débit à l'échelle du bassin versant de la Selle Modélisation hydrologique basée sur la transformation pluie-débit Justification et méthodologie Analyses et traitements préliminaires Découpage du bassin versant de la Selle en sous-bassins versants d'apport Données pluviométriques disponibles Modèle de ruissellement Fonction de production Fonction de transfert Caractérisation des précipitations et construction des pluies de projet Régime régional des précipitations Répartition locale des précipitations Définition des pluies de projet...37 Partie 3: Contrôle et correction du Modèle Numérique de Terrain (MNT) Importance de la donnée topographique Sensibilité et validité des levés terrestres Sensibilité et validité du LIDAR (lit majeur et bassin versant) Écarts entre les levés géomètres et le LIDAR Typologie des secteurs problématiques Analyse particulière de sensibilité sur le secteur de Douchy-les-Mines...51 p.2

3 3.4 Modifications et correction du LIDAR Analyse statistique des erreurs résiduelles du LIDAR après correction Conclusions, limitations de la méthode...55 Partie 4: Les incertitudes restantes et limites de l'approche retenue pour caractériser l'aléa de référence Les données dont on est sûr Les incertitudes restantes Incertitudes hydrologiques Incertitudes hydrauliques Incertitudes topographiques Incertitudes historiques Conséquences en termes de validation de la méthode...60 Annexe 1 : calcul des paramètres CN aide d'infoworks ICM...62 p.3

4 Index des tables Tableau 2.1: Statistiques journalières Station pluviométrique de Beaudignies (SPC DREAL NORD Pas-de-Calais)...21 Tableau 2.2: Inventaire des stations Météo-France situées à proximité du bassin versant de la Selle...26 Tableau 2.3Quantiles de précipitations retenus sur le bassin de la Selle...35 Tableau 2.4: Caractéristiques de la pluie de projet centennale «aléa_1980»...38 Tableau 2.5: Caractéristiques de la pluie de projet 12heures_2heures...39 Tableau 2.6: Caractéristiques de la pluie de projet 24heures_6heures...40 Tableau 2.7 Caractéristiques de la pluie de projet 4jours_12heures...41 Tableau 3.1: Comparaison entre les levés géomètres et le MNT à Douchy...52 Tableau 3.2Analyse statistique des erreurs avant et après correction du MNT...54 p.4

5 Index des illustrations Illustration 2.1: Principales étapes du découpage du bassin versant de la Selle en sous bassins d'apports...14 Illustration 2.2: Découpage du bassin versant de la Selle en sous-bassins versants d'apport...15 Illustration 2.3: Déclivités des sous-bassins versants...17 Illustration 2.4: Occupation des sols du bassin (SIGALE)...19 Illustration 2.5: Hyétogramme au pas de temps 2h de la station de Beaudignies (du 17 juillet 1980 au 21 juillet 1980 Source : DREAL)...23 Illustration 2.6: Hiétogramme au pas de temps 2h de la station de Beaudignies (du 11 février 2002 au 13 février 2002 Source : DREAL))...24 Illustration 2.7: Localisation des stations pluviométriques...27 Illustration 2.8: Attribution des CN à chaque sous-bassin versant (groupe de sols A' moyen entre sols A et sols B)...30 Illustration 2.9: Exemple d'hydrogramme unitaire tiré de l'aide d'icm...31 Illustration 2.10: Quantiles de précipitations journaliers...33 Illustration 2.11: Quantiles de précipitations 4 jours...33 Illustration 2.12: Hétérogénéité spatiales des précipitations (en % par rapport à Solesmes)...36 Illustration 2.13: hyétogramme à Solesmes de la pluie de projet centennale 1980_aléa...38 Illustration 2.14: hyétogramme à Solesmes de la pluie de projet centennale 12heures_2heures...39 Illustration 2.15: hyétogramme à Solesmes de la pluie de projet centennale 24heures_6heures...40 Illustration 2.16: hyétogramme à Solesmes de la pluie de projet centennale 4jours_12heures...40 Illustration 3.1: Répartition des différences observées entre le LIDAR et les données de référence 45 Illustration 3.2: Comparaison LIDAR / levés géomètres - Saint Bénin /Saint Python...46 p.5

6 Illustration 3.3: Comparaison LIDAR / levés géomètres - Saint Python / Saulzoir...47 Illustration 3.4: Comparaison LIDAR / levés géomètres - Saulzoir / Douchy les Mines...48 Illustration 3.5: Localisation des zones de topographie erronée (polygones oranges)...50 Illustration 3.6: Localisation des laisses d'inondation à Douchy les Mines...51 Illustration 3.7: différences entre les levés topographiques de référence et le LIDAR à l'échelle d'une parcelle...53 Illustration 4.1: Méthodologie de calage classique...60 Illustration 4.2: Validation du modèle réalisée...61 p.6

7 Partie 1: Préambule p.7

8 Le présent livrable est consacré à la présentation des améliorations apportées au cours de cette phase aux données, méthodes et modèles utilisés, afin de produire un aléa de référence valide et représentatif de la réalité des crues et des inondations sur le bassin versant de la Selle, dans sa première version, soumise au COCON. Pour rappel, certaines approches initialement proposées au cours de la phase n 1, et présentées en détail dans le livrable B précédent, n'ont pas permis de caractériser un aléa de référence préalable fiable, en raison notamment d'incertitudes importantes sur certaines données de base, qu'il n' a été possible d'identifier que sur la base d'analyses déjà approfondies. En premier lieu, l'analyse approfondie de l'ensemble des données de la station hydrométrique de la station de Denain puis la prise en compte des débits caractéristiques ainsi calculés selon des méthodes probabilistes dans la modélisation hydraulique, ont mis en évidence des problèmes de fiabilité et de représentativité de ces données hydrométriques locales. Mais au delà de ces problèmes de fiabilité des mesures, rappelons surtout que les débits «mesurés» pour la crue de juillet 1980 (soit environ 18 m 3/s environ à la station de Denain) ont alors été utilisés comme données d'entrée du modèle hydraulique afin de reproduire les inondations constatées, et que malgré différents tests de sensibilité et en restant dans des gammes de coefficients conformes aux règles de l'art, il s'est avéré impossible de reproduire ni les niveaux d'inondation matérialisés par les laisses de crue, ni l'emprise de la crue de 1980 reconstituée lors de l'analyse historique. L'ordre de grandeur du débit de pointe à l'exutoire du bassin versant nécessaire pour reproduire en partie l'emprise inondée lors de l'événement de 1980 s'avère être de l'ordre de 40 à 45 m 3/s, ce qui laisse penser que la station de Denain sous-estime fortement les débits des crues les plus importantes. L'apport de la modélisation hydraulique est fondamental à ce stade et permet de mettre en évidence que la station de Denain est en fait contournée pour des gammes de débits supérieurs à environ 20 m3/s. La station donne une estimation à peu près fiable de la part de débit qui s'écoule au sein du lit mineur, mais n'intègre pas la part de débit qui s'écoule en lit majeur et conduit alors aux inondations. Tous ces aspects sont présentés et analysés dans la suite du document. p.8

9 Ce constat a conduit à compléter l'approche hydrologique initialement menée par une nouvelle approche, numérique cette fois, et s'appuyant sur une modélisation de la transformation pluiedébit à l'échelle de tout le bassin versant. Cette seconde approche est ainsi présentée ensuite, et a finalement été retenue afin de caractériser la crue de référence centennale. Cette seconde approche a permis en outre de mieux comprendre les mécanismes de formation et de propagation des crues au sein du réseau hydrographique du bassin versant de la Selle, et de montrer que les conditions pluviométriques observées lors de l'événement de juillet 1980, sans être centennales, ont conduit à la formation d'une crue majeure, dernière grande crue connue, du fait notamment de la structure et de la forme particulière du bassin versant de la Selle. C'est la raison pour laquelle l'événement pluviométrique centennal, pris comme référence, a finalement été construit sur une forme identique à celle de juillet Enfin, en second lieu, des vérifications approfondies des données topographiques utilisées ont été réalisées et ont conduit à apporter des corrections locales du Modèle Numérique de Terrain utilisé pour représenter le lit majeur du cours d'eau. D'autres corrections, notamment à la suite de la concertation avec les élus et dans le cadre de la phase ultérieure de reprise de l'aléa, ne sont toutefois pas exclues. p.9

10 Partie 2: Analyse hydrologique complémentaire : modélisation pluie-débit à l'échelle du bassin versant de la Selle p.10

11 2.1 Modélisation hydrologique basée sur la transformation pluiedébit Comme indiqué en préambule, cette partie présente l'approche hydrologique qui a été menée dans le cadre d'études complémentaires au titre de l'avenant n Justification et méthodologie Suite aux limitations de l'approche probabiliste retenue dans un premier temps et notamment du doute qui subsiste sur la fiabilité des données hydrométriques, fiabilité qui conditionne la pertinence des débits extrapolés, une approche «numérique»a finalement été retenue sous la forme de la méthode dite de transformation «pluie-débit». Cette méthode se base sur les données pluviométriques locales et permet de s'appuyer sur les caractéristiques physiques, surfaciques et topographiques du bassin versant pour représenter finement la réponse du bassin versant à la pluviométrie et la répartition des débits (apports des sous bassins versant) tout au long du réseau hydrographique principal, et ainsi de mieux appréhender la dynamique des crues. Physiquement, la modélisation pluie-débit permet de passer d'un hyétogramme représentant la pluie tombant sur un bassin versant, à un hydrogramme représentant le débit s'écoulant à l'exutoire de ce bassin versant. Cette approche se base sur 3 composantes principales : une pluie réelle mesurée ou une pluie de projet qui est une représentation simplifiée du phénomène pluvieux à l'origine de la formation de la crue. Dans le cadre du PPR, on cherche à modéliser l'événement de référence de période de retour 100 ans, dans la mesure où, au terme de l'analyse historique, aucun événement réel potentiellement plus pénalisant (c'est à dire ayant une probabilité d occurrence plus faible) n'a pu être identifié ; une fonction de production, qui permet de modéliser le passage de la pluie brute à la pluie nette en évaluant les pertes au ruissellement (par infiltration notamment, ou encore ce qui est retenu par la végétation ou par les dépressions naturelles) ; une fonction de transfert, qui permet de modéliser le passage de la pluie nette à l hydrogramme de crue à l exutoire de chaque sous-bassin versant. Les fonctions de production et transfert peuvent dépendre de plusieurs paramètres en fonction du modèle choisi, comme par exemple l occupation du sol, la perméabilité du sol dans le bassin versant, l état de saturation du sol avant l événement pluvieux, etc p.11

12 Il faut garder à l'esprit que le développement de cette méthode se base sur l hypothèse très forte d une identité entre la période de retour des précipitations et celle des débits liquides : une crue centennale est imputable à une pluie centennale. La réalité est plus complexe. Plusieurs incertitudes pèsent également sur les données nécessaires au calage de la transformation de la pluie en débit, ce qui amène à conserver un certain recul par rapport aux résultats et à faire des choix quant à la validation des paramètres du modèle Analyses et traitements préliminaires La représentativité et la qualité des résultats que fournira le modèle pluie-débit (comparativement aux données historiques retrouvées) reposent en premier lieu sur la fiabilité des données d'entrées, en l occurrence les données pluviométriques, et sur une définition précise de la géométrie du modèle, ce qui sous-entend une définition fine des sous-bassins versant d'apport de la Selle et de leurs caractéristiques physiques (pentes, longueurs hydrauliques, temps de concentrations, occupations des sols) Découpage du bassin versant de la Selle en sous-bassins versants d'apport Le traitement du Modèle Numérique de Terrain du Conseil Général à partir des outils hydrologiques offerts par le logiciel SAGA GIS 1 a permis de découper le bassin versant de la Selle en 35 sous-bassins versants d'apports, sur la base du réseau hydrographique structurant et en fixant un critère de superficie minimale à respecter pour ces zones d'apports. En effet, si l'objectif du découpage en sous-bassins est de représenter finement la contribution intrinsèque à chaque bassin de drainage tout au long du linéaire de la Selle, cette analyse doit néanmoins prendre en compte l'échelle globale de l'étude pour laquelle une sectorisation se basant sur les principales branches du réseau hydrographique et sur les variations topographiques importantes du bassin versant est suffisante Méthodologie d'extraction des sous-bassins versants Le logiciel SAGA GIS offre les outils permettant un découpage fiable des sous-bassins d'apport à partir de la topographie du bassin versant global. La méthodologie est basée sur plusieurs étapes, passant notamment par le calcul des sens d'écoulement pour chaque cellule du MNT, puis sur le calcul d'une grille dite d'accumulation, donnant pour chaque cellule du Modèle Numérique de Terrain le nombre de cellules qui s'écoulent vers celle ci, et enfin le calcul automatique du réseau de drainage et des sous-bassins topographiques. 1 System for Automated Geoscientific Analysis p.12

13 Le processus décrit a été effectué sur une version ré-échantillonnée à un pas de 50 mètres du Modèle Numérique de Terrain, sur lequel un pré-traitement de remplissage des points bas avait été réalisé, pour permettre aux algorithmes de détection des sens et des réseaux d'écoulement de fonctionner sur l'ensemble du secteur d'études. Pour vérifier la cohérence de la démarche, le traitement a été effectué à grande échelle, sur un jeu de données englobant de manière large le bassin versant de la Selle et celui de l'ecaillon. p.13

14 MNT global utilisé pour le traitement Grille des directions d'écoulement Grille des accumulations les zones foncées correspondent aux cellules recueillant le plus d'apports Découpage des sous bassins versants. En fond les sous bassins généraux (Selle et Ecaillon notamment), en premier plan les sous bassins versant de la Selle. Illustration 2.1: Principales étapes du découpage du bassin versant de la Selle en sous bassins d'apports p.14

15 Illustration 2.2: Découpage du bassin versant de la Selle en sous-bassins versants d'apport Caractéristiques physiques des sous bassins versants En termes de superficies, les sous-bassins versants définis s'échelonnent entre 100 ha et ha avec une valeur moyenne de l'ordre de 820 ha soit environ 3 % de la surface totale du bassin versant. p.15

16 Leurs longueurs hydrauliques, c'est à dire la distance maximale parcourue par une goutte d'eau depuis son point de chute jusqu'à l'exutoire, sont comprises entre 1.5 km et 9 km (pour rappel la longueur hydraulique totale du bassin versant depuis l'amont jusqu'à la confluence avec l'escaut est de l'ordre de 65 km). La topographie du bassin versant de la Selle présente des secteurs : à faible déclivités (< 0.5% en vert sur la carte page suivante) notamment au niveau du sous-bassins versant de la Naville, en rive gauche de l'escaut ; à déclivités moyennes (entre 0.5 et 1% en jaune) : environ 50 % des sous bassins versants sont concernés notamment : au sud du bassin versant en amont de Saint-Souplet ; sur tout le linaire de la Selle situé en aval du Cateau-Cambrésis jusqu'à Douchy-lesMines ; À déclivités importantes (>1 %, en rouge) au droit de la confluence entre les ruisseaux de Tupigny et de Richemont avec la Selle et également ponctuellement en amont de Solesmes. D'un point de vue hydraulique, ce profil topographique du bassin versant laisse présager une accélération des écoulements en provenance des plateaux amont à partir de Saint-Benin et jusqu'à Montay, suivie d'une rupture de pente au niveau de cette dernière commune, qui se trouve donc dans une zone sensible tant du point de vue des risques d'inondation que des risques d'érosion. L'écoulement des eaux vers l'aval se fait ensuite sur un terrain à pente plus régulière, mais avec des apports potentiellement importants en amont immédiat de Solesmes depuis des bassins de drainage présentant une déclivité importante. p.16

17 Illustration 2.3: Déclivités des sous-bassins versants Le temps de concentration de ces sous-bassins versants est également un paramètre essentiel qui va déterminer la durée au bout de laquelle on considére que toute la surface du sous-bassin contribue au débit de pointe observé à son exutoire. Le choix de la période intense des pluies de projet qui seront simulées dans le modèle hydraulique par la suite se base notamment sur ce critère de temps de concentration afin de retenir une pluie à même de mettre à contribution tout le bassin versant. p.17

18 Au vu du caractère fortement rural du bassin versant et dans la mesure où la fonction de production retenue pour générer un hyétogramme de pluie nette à partir du hyétogramme de pluie brute (voir ) s'appuie sur le modèle du NRCS, les temps de concentrations des différents sous-bassins ont été estimés à partir de la formulation du SCS-STU-Rural : avec : Tc le temps de concentration en heures ; L la longueur hydraulique en km ; p la pente moyenne du sous bassin en m/km En termes de résultats, on observe des résultats assez homogènes à l'échelle du bassin versant puisque le temps de concentration moyen est de 3,8 heures (les temps de concentrations minimums et maximums étant respectivement de 2,5 h et 4,4 h). Cette analyse permet en première approche d'établir un critère d'ajustement de la période intense des pluies centré autour de 6 h dans une optique de maximisation du débit de pointe généré à l'aval de sous-bassins. Ce résultat est important dans la mesure où il montre que les différents bassins versants soumis au même événement pluvieux vont répondre tous en même temps et selon la même cinétique. La formation d'une crue plus ou moins importante au sein du réseau hydrographique principal sera donc fortement liée à la manière dont ces différents apports vont se suivre ou se superposer dans le temps d'amont en aval Occupation des sols Au delà de la géométrie des sous-bassins versants, le second paramètre qui va fortement influencer l'ampleur des phénomènes de ruissellement vers l'aval en cas d'orage est la nature des sols et notamment la proportion de surfaces imperméabilisées. La carte page suivante présente l'occupation des sols du bassin versant basée sur la base de données locale SIGALE. A titre de remarque, SIGALE ne couvrant pas l'extrémité amont du bassin, la base de données Corinne Landcover a été utilisée pour compléter l'analyse. p.18

19 Illustration 2.4: Occupation des sols du bassin (SIGALE)

20 Ces données mettent en évidence le caractère globalement très rural du bassin versant dans la mesure où : 83 % de la superficie est occupée par des territoires agricoles ; les zones artificialisées représentent seulement 10 % de la surface totale du bassin versant et sont disséminées en fond de talweg le long du linéaire de la Selle. L'extrémité aval du bassin versant (Douchy-les-Mines) et la rive gauche de l'escaut (bassin versant de la Naville) ont un caractère urbain plus marqué ; enfin, 7 % des surfaces sont occupées par des zones forestières concentrées en amont du bassin versant (forêt domaniale d'andigny). On met ainsi en évidence que, de par leur positionnement, les zones artificialisées ne contribueront que très peu à la propagation et à l'accélération des écoulements. La dynamique de drainage global du bassin versant est conditionnée par le couvert agricole ce qui justifie le choix des modèles hydrologiques retenus (SCS) Données pluviométriques disponibles Dans l'optique de la détermination de la pluie de référence, qui servira à modéliser l'aléa de référence centennal, objectif du présent PPR, un inventaire exhaustif des données pluviométriques disponibles a été réalisé en amont en s'appuyant sur les services de Météo-France et de la DREAL Nord Pas -de-calais. Sont distingués dans cet inventaire : les données historiques qui nous permettront d'apprécier la pertinence des résultats du modèle au regard des inondations passées ; les données statistiques nécessaire à l'élaboration des pluies de projet ; les chroniques pluviométriques à pas de temps fin 6 min, horaire ou journalier Réseau local DREAL Nord Pas-de-Calais La Direction Régionale de l'environnement, de l'aménagement et du Logement du Nord Pas-deCalais (DREAL) gère et exploite actuellement, sur la région Nord Pas-de-Calais, un réseau de 20 pluviomètres qui complète le réseau Météo-France régional, avec pour finalité : une connaissance quantitative précise de la ressource en eau ; un usage opérationnel d'alerte pour la prévision des crues qui rentre dans le cadre de la réforme des services de prévision des crues (SPC). p.20

21 Une station automatique équipée d'un pluviomètre et appartenant au réseau de la DREAL se situe à Beaudignies au centre du bassin versant de l'ecaillon, en service depuis L'annuaire 2010 du réseau pluviométrique du Service de Prévision des Crues (SPC) du bassin Artois-Picardie édité par la DREAL présente les différentes statistiques en termes de précipitations journalières relevées au niveau de la station pour différentes périodes de retour (de 2 ans à 100 ans) 2 : Période de retour (en années) Quantiles de précipitations journalières cumulées (en mm) 2 31,9 5 42, , , , , , ,2 Tableau 2.1: Statistiques journalières Station pluviométrique de Beaudignies (SPC DREAL NORD Pas-de-Calais) Après contact avec la DREAL Nord Pas-de-Calais, il s'avère que cette station fournit des statistiques en termes de quantiles de hauteur précipitée, pour différentes périodes de retour, uniquement sur des durées supérieures ou égales à 1 jour (ces données sont récupérables auprès de MétéoFrance). Elle dispose de plus : des cumuls de précipitations journaliers entre 1973 et 2006 ; des cumuls de précipitations à pas de temps fins 6 min depuis Après analyse de cette dernière source de données, il s'avère qu'elle n'est pas exploitable dans la mesure où les données brutes à pas de temps fin ne sont corrigées, en cas d'erreur d'acquisition, que sur une base journalière. Or, une vérification de la validité de ces données fines sur un événements connu, la pluie du 10 mars 2008, ayant généré des crues connues sur les bassins versants de la Selle et de l'ecaillon, a montré que ces données été erronées. 2 Ajustement statistique réalisé à partir d'une loi de Fréchet (GEV) p.21

22 On ne peut donc se fier qu'aux données journalières3. La DREAL Nord Pas-de-Calais a également mis à notre disposition pour les épisodes du 20 juillet 1980 et du 13 février 2002, des pluviogrammes papiers, enregistrés à la station de Beaudignies, sur le bassin versant de l'ecaillon, au pas de temps 2h, à partir duquel ont pu être reconstitués les hyétogrammes de ces deux événements sur ce même pas de temps de 2h. En l'absence de données fines pour cette période au niveau des stations situées sur ou à proximité directe du bassin versant (Solesmes et Trois-villes), ce hyétogramme constitue la source d'information la plus fiable sur la dynamique des précipitations ayant conduit à la génération de la crue la plus dommageable de ces 50 dernières années, en l occurrence la crue de juillet Les figures suivantes représentent : le hyétogramme enregistré par la station la station de Beaudignies entre le 17 juillet 1980 à 13h00 (origine de l'axe des abscisses) et le 21 juillet 1980 à 05h00 (soit une durée relative totale de 88h) ; le hyétogramme enregistré par la station la station de Beaudignies entre le 11 février 2002 à 08h00 (origine de l'axe des abscisses) et le 13 février 2002 à 08h00 (soit une durée relative totale de 48 h). 3 Une analyse plus poussée de ces données a montré qu'il existe un doute important sur la validité de ces données brutes fines sur la période mi-2006 à fin 2010 p.22

23 Illustration 2.5: Hyétogramme au pas de temps 2h de la station de Beaudignies (du 17 juillet 1980 au 21 juillet 1980 Source : DREAL) On observe que le pic des précipitations intervient entre 62h et 80 h, soit le 20 juillet entre 3 h du matin et 21h00. Le cumul journalier enregistré du 20 juillet à 07h00 au 21 juillet à 07h00 est de 51,2 mm ce qui conférerait à l'événement une période de retour décennale sur un jour d'après les statistiques de la station (cf. tableau 2.1).

24 Illustration 2.6: Hiétogramme au pas de temps 2h de la station de Beaudignies (du 11 février 2002 au 13 février 2002 Source : DREAL)) On observe que le pic des précipitations intervient entre 30 h et 44 h, soit du 12 février à 14h00 au 13 février à 4 h du matin. Le cumul journalier enregistré du 12 février à 02h00 au 13 juillet à 02h00 est de 29,6 mm ce qui conférerait à l'événement une période de retour inférieure à 2 ans sur un jour d'après les statistiques de la station (cf. tableau 2.1).

25 Réseau Météo-France L'inventaire du réseau de pluviomètres Météo-France situés à proximité du bassin versant de la Selle permet de dresser une liste de stations détaillée page suivante. La seule station située directement au sein du bassin versant de la Selle est la station de Solesmes. On distingue les stations : qui fournissent des statistiques sur des pas de temps fin (< 1 jour) : Saint-Quentin et Lille Lesquin ; qui fournissent des statistiques sur des pas de temps supérieurs à 1 jour : Cambrai-Epinoy, Bouchain, Pecquencourt, le Quesnoy, Solesmes et Trois-villes qui disposent de chroniques avec un pas de temps d'acquisition fin (6 min en moyenne depuis 2005) et sont situés à proximité du bassin versant : Cambrai-Epinoy, Saint-Hilairesur-Helpe et Valenciennes. A titre de remarque, la zone d'étude se situe dans le périmètre couvert par la station du radar Météo-France d'avesnois. Il n'est pas prévu à ce stade d'exploiter les données de cette station, qui n'est entrée en service qu'en mai p.25

26 Nom station Date de mise en service Données disponibles St Quentin 1933 Période de retour des précipitations de durées 6 min à 192 heures Lille-Lesquin 1944 Période de retour des précipitations de durées 6 min à 192 heures St Hilaire sur Helpe 2004 Chroniques pluviométriques à pas de temps fin 6 min depuis 2005 Valenciennes 1986 Chroniques pluviométriques à pas de temps fin 6 min depuis 2005 Période de retour des précipitations de durées 1 à 10 jours Cambrai - Epinoy 1953 Chroniques pluviométriques à pas de temps fin 6 min depuis 2005 Bouchain 1974 Période de retour des précipitations de durées 1 à 10 jours Pecquencourt 1962 Période de retour des précipitations de durées 1 à 10 jours Le Quesnoy 1967 Période de retour des précipitations de durées 1 à 10 jours Solesmes Période de retour des précipitations de durées 1 à 10 jours Troisville 1952 Période de retour des précipitations de durées 1 à 10 jours Tableau 2.2: Inventaire des stations Météo-France situées à proximité du bassin versant de la Selle p.26

27 Illustration 2.7: Localisation des stations pluviométriques Données SHYREG L'IRSTEA, anciennement CEMAGREF, a développé la méthode SHYREG qui associe un modèle régionalisé de simulation de pluies horaires à une modélisation de la pluie en débit. Cette méthode a aboutit à l'élaboration de bases de données pixelisées au km 2 des hauteurs de pluies maximales Pxd(T) en mm pour différentes durées d et périodes de retour T. L'accès à ces données statistiques est possible depuis le site de METEO FRANCE. p.27

28 Modèle de ruissellement Fonction de production En raison des caractéristiques du bassin versant de la Selle (bassin versant rural avec seulement 10 % de surfaces urbanisées), la fonction de production utilisée se base sur le modèle du NRCS (National Ressources Conservation Service, ex-soil Conservation Service) qui permet de rendre compte à la fois des pertes initiales au ruissellement puis de l'infiltration dans le temps, et est particulièrement adaptée aux surfaces rurales peu imperméabilisées. Les surfaces considérées sont définies par un coefficient CN (Curve Number) qui est fonction de plusieurs facteurs dont le type et l occupation du sol, la végétation, les conditions antécédentes d'humidité, la pente. La pluie nette est calculée de la façon suivante : ( P brute 0,05 S )2 (si Pnette>Ia, 0 sinon) P nette = P brute +0,95 S Où : Pbrute et Pnette sont exprimés en mm, Ia représente les pertes initiales liées au couvert végétal notamment ; S est le paramètre de rétention (mm), calculé à partir du Curve Number : 1, ) CN Il représente la quantité maximale de pluie absorbée par le sol au cours de l événement pluvieux. S=33,78 ( La détermination du paramètre CN propre à chaque sous bassin versant s'appuie sur la répartition au sein de chaque bassin des surfaces par type d'occupation des sols (à partir de la base de données SIGALE) et sur la base des valeurs des abaques fournies par la littérature ((voir annexe 1) 4. Le coefficient CN est ensuite modulé en fonction des antécédents pluvieux à 5 jours. Le modèle hydrologique du NRCS distingue 4 catégories de sols (A, B, C et D) selon leur perméabilité, à déterminer selon la structure géologique du bassin versant. Les types de sols A, B et C ont été testés sur le bassin versant de la Selle. 4 A titre de remarque, les valeurs de CN disponibles dans la littérature ont été corrigées afin de prendre en compte la dernière version de la formulation du SCS (donnée ci-dessus), ICM ayant gardé l'ancienne formulation p.28

29 Pour l'aléa, et après calage, une catégorie intermédiaire entre des sols A (très perméables) et B (perméables) a finalement été retenue (nommée A' dans la suite). Ce choix relève de l'analyse de sensibilité effectuée et de la validation des résultats du modèle hydrologie/hydraulique par rapport aux observations lors de la crue de juillet 1980 (cf. suite du document et livrable D). En ce qui concerne les conditions pluviométriques antécédentes, et notamment l'état de saturation des sols, la classe moyenne AMC-II a été retenue en première approche. Elle représente une situation plutôt pluvieuse sur les 5 jours précédents l'épisode générateur de la crue, qui a pour effet de saturer progressivement les sols. La figure et le tableau suivant permettent de faire la correspondance entre les sous-bassins versants intégrés au modèle et les valeurs de CN finalement retenues au terme de l'analyse (catégorie de sols intermédiaire A'). On observe des CN finalement assez proches les uns des autres quel que soit le sous-bassin versant, ce qui est cohérent avec le caractère globalement très rural du bassin versant (prédominance des zones agricoles et cultivées). Les valeurs minimale et maximale des CN sont respectivement de 43,4 (sous bassin versant n 1 en amont, au niveau du bois de Coincy) et de 59,2 (sous-bassin versant n 33 Saint Souplet). La valeur moyenne des CN est de 55,4. Comme dit plus haut, le modèle NRCS est utilisé dans le cadre de la présente étude car le bassin versant de la Selle est un bassin principalement rural. Cette méthode, pour les bassins versants ruraux, est en effet plus aisée à mettre en œuvre que le modèle de Horton, représentant la capacité d infiltration normale du sol. Notons également que le modèle de Horton n'est pas adapté pour les sols préalablement secs, ce qui peut être le cas lors des événements pluvieux estivaux engendrant des inondations. Cette fonction de production est appliquée ensuite à tous les sous-bassins versants. p.29

30 Illustration 2.8: Attribution des CN à chaque sous-bassin versant (groupe de sols A' moyen entre sols A et sols B) p.30

31 Fonction de transfert La fonction de production du NRCS est ensuite couplée avec le modèle de l'hydrogramme unitaire afin de calculer les hydrogrammes à l'exutoire des sous-bassins versants du réseau hydrographique de la Selle. Ce modèle utilise un hydrogramme unitaire triangulaire construit à partir des trois paramètres : Tp : le temps de montée au pic de l'hydrogramme ; Tb : le temps de base total de l'hydrogramme ; Qmax : le débit de pointe de l'hydrogramme. Illustration 2.9: Exemple d'hydrogramme unitaire tiré de l'aide d'icm Le temps de montée Tp et le temps de base de l'hydrogramme Tb sont compilés à partir du temps de concentration des sous-bassins versants Tc, estimés pour rappel par la formule du SCS-STURural, de la manière suivante : Tp = fts +ftp *Tc avec fts le facteur de temps et ftp le facteur de pic respectivement égaux à 0 et 2/3 dans le cas d'une application couplée avec le modèle de production du SCS ; Tb = 5 *Tp Le débit de pointe Qmax est enfin calculé assez simplement par la formulation Qmax = 2/Tb Caractérisation des précipitations et construction des pluies de projet Selon la doctrine PPRi, l événement de référence est l événement a minima centennal. Comme indiqué précédemment, la méthode pluie-débit fait l'hypothèse de concordance entre la période de retour de la pluie et celle du débit. Avant de pouvoir déterminer et calculer un débit centennal, il convient donc de définir la pluie centennale à retenir à l'échelle du bassin versant de la Selle. p.31

32 On arrive alors à plusieurs difficultés ou sources d'incertitudes : 1. forme et répartition temporelle des précipitations : Comme vu précédemment, la structure particulière du bassin versant de la Selle fait que tous les sous bassins versants présentent des temps de concentration similaires, de l'ordre de 3 à 4 heures ; l'ampleur de la réponse hydrologique du bassin versant va dépendre à la fois bien sûr du cumul et de l'intensité des précipitations, mais aussi de leur durée qui va directement influé sur les phénomènes de décalage ou de superposition des apports ; la connaissance de la forme des précipitations et de leur répartition dans le temps est donc primordiale, or on ne dispose d'aucune station pluviométrique à pas d'acquisition de temps fin (au moins inférieur à la journée) sur le bassin versant de la Selle ; on doit donc soit créer des hyétogrammes fictifs en faisant varier leur forme et leur durée intense par exemple, soit exploiter les données des stations hors bassin versant (la plus proche étant celle de Beaudignies) ; 2. estimation des quantiles locaux de précipitations (analyse régionale) : On doit alors estimer les quantiles de précipitations de référence sur le bassin versant de la Selle à partir des statistiques disponibles sur les postes alentours, ce qui impose d'étudier si les régimes pluviométriques sur le bassin versant local et ceux des postes pluviométriques alentours sont comparables ou si des disparités régionales apparaissent ; 3. répartition spatiale des précipitations à l'échelle du bassin versant de la Selle : Il s'agit ensuite de vérifier si l'hypothèse d'une répartition homogène des précipitations sur toute la surface du bassin versant est réaliste ou pas, ou si des disparités locales liées par exemple à l'altitude ou à des facteurs locaux apparaissent Régime régional des précipitations La construction des pluies de projet doit s'appuyer sur des statistiques pluviométriques fines établies à partir de chroniques de précipitations suffisamment longues et réputées fiables. En l'absence de stations disposant de ce type de données sur ou à proximité direct du bassin versant de la Selle, l'extrapolation des hyétogrammes de projet se base sur les quantiles statistiques de la station de référence de Lille-Lesquin, qui dispose des hauteurs de précipitations de période de retour 2 ans à 100 ans sur des durées de 1h à 4 j. Afin de s'assurer de la représentativité de la station de Lille-Lesquin par rapport au contexte pluviométrique local de la Selle, une analyse régionale faisant intervenir les stations de LilleLesquin, Solesmes, Troisvilles et Beaudignies a été réalisée en termes de quantiles de précipitations sur des durées de 1 jour et 4 jours (seule la station de Lille-Lesquin dispose des quantiles de précipitations sur des durées inférieures à 1 jour). p.32

33 Cette approche sur des durées journalières ou plus permet d'appréhender de manière fine le régime pluviométrique moyen de ces différentes stations et «lisse» en quelque sorte les hétérogénéités plus marquées que l'on observe sur des événements de courtes durées (ainsi les orages estivaux très courts sont généralement plus localisés que les épisodes hivernaux plus longs). Les figures ci-dessous comparent les quantiles de précipitation sur une durée de 1 jour des stations de Beaudignies, Solesmes, Troisvilles et Lille-Lesquin ainsi que les quantiles de précipitation sur une durée de 4 jours au droit de Solesmes, Troisvilles et Lille-Lesquin, pour différentes périodes de retour de 5 à 100 ans. Illustration 2.10: Quantiles de précipitations journaliers Illustration 2.11: Quantiles de précipitations 4 jours p.33

34 Cette analyse permet de mettre en évidence : que globalement, jusqu'à une période de retour de 50 ans, le comportement des quatre stations étudiées, en termes de précipitations journalières, est relativement homogène avec une identité très marquée entre les stations de Beaudignies, Troisvilles et Lille-Lesquin et des précipitations légèrement plus faibles au niveau de Solesmes ; pour des périodes de retour supérieures à 50 ans, les précipitations au droit de Beaudignies (bassin versant de l'ecaillon) sont nettement plus marquées. Deux raisons pourraient expliquer ce comportement singulier par rapport aux autres stations : une concentration des précipitations au droit du bassin versant de l'ecaillon pour les épisodes pluvieux les plus rares (micro-climat) : ce qui pourrait expliquer que par exemple pour la crue du 11 mars 2008, les débits mesurés aux stations de Denain (Selle) et Thiant (Ecaillon) sont du même ordre (respectivement 9 m3/s et 11 m3/s) alors que le bassin versant de la Selle est presque deux fois plus étendu ; mais plus probablement, la méthode d'extrapolation des quantiles rares à la station de Beaudignies. En effet, les données de la station de Beaudignies sont produites par le SPC Artois-Picardie (DREAL Nord Pas-de-Calais) alors que les autres stations sont gérées par Météo-France. La cohérence entre les précipitations journalières en deçà d'une période de retour de 50 ans et plus au delà pourrait indiquer que la méthode d'extrapolation des quantiles 50 ans et 100 ans n'est pas homogène entre la DREAL et Météo-France ; en termes de cumul journalier de période de retour 100 ans, on observe que les précipitations à Solesmes sont en moyenne 10 % plus faibles qu'à Lille-Lesquin ; l analyse conduite sur une durée de 4 jours montre un comportement très homogène entre les stations de Solesmes et de Lille-Lesquin quelque soit la période de retour. Troisvilles en revanche est légèrement plus humide ( + 9% pour une période de retour de 100 ans). Il est ainsi proposé d'appliquer un abattement de 10 % (pour des durées inférieures à 1 jour 5) pour transposer les quantiles de précipitations de période de retour 100 ans de Lille-Lesquin vers Solesmes, et ainsi tenir compte de l'hétérogénéité naturelle des pluies à l'échelle régionale. Le tableau ci-après récapitule ainsi les quantiles statistiques de précipitations retenus sur différentes durées à l'échelle du bassin versant de la Selle sur la base des statistiques sur la station régionale de référence de Lille-Lesquin. 5 Pour des durées supérieures à 1 jour l'analyse régionale a montré que le comportement des stations de LilleLesquin et de Solesmes était identique p.34

35 Tableau 2.3Quantiles de précipitations retenus sur le bassin de la Selle Répartition locale des précipitations Le second niveau de prise en compte de l hétérogénéité des pluies est local, au droit du bassin versant de la Selle. Le caractère homogène des précipitations à l'échelle d'un bassin versant de près de 300 km² est loin d'être toujours évident, et il convient de s'interroger si l'application de la même pluie de projet sur l'ensemble du bassin versant peut conduire ou pas à une surestimation du volume ruisselé vers l'aval et donc des débits de crue de la Selle. La phase 2 historique a permis de faire émerger le constat d'épisodes de pluies plus localisés dans certaines parties du bassin avec une retranscription différente en termes de communes touchées (en phase 2, une carte des communes touchées par événement avait été présentée). Une caractérisation de la répartition moyenne des précipitations à l'échelle du bassin versant a donc été réalisée sur la base des données SHYREG, produites par Météo-France selon une méthode développée par l'irstea. Le modèle SHYREG est une méthode régionale pour l'estimation des débits de crue, développée à l'origine pour permettre une première estimation rapide des débits de référence dans le cadre de l'élaboration des PPRI. Elle se base notamment sur un générateur global de pluie horaire. L'exploitation de ces bases de données de pluies permet d'accéder sur des pixels de 1km de côté aux hauteurs de pluie maximales (en mm) de différentes durées (entre 1h et 72h) et pour différentes périodes de retour ( de2 ans à 100 ans). Il faut bien garder à l'esprit que cette méthode, et donc les quantiles de précipitations, sont tirés d'une approche régionale, et par conséquent que la précision des données n'est pas comparable avec les statistiques produites localement au niveau des stations pluviométriques (comme LilleLesquin notamment). Néanmoins, l'information quantitative fine nous intéresse finalement très peu dans le cas présent. Ce que l'on cherche à déterminer, c'est la répartition des précipitations sur l'emprise du bassin versant, donc une exploitation qualitative des données SHYREG. p.35

36 D'un point de vue méthodologique, nous nous sommes procurés un quantile de précipitation journalier SHYREG (de période de retour 100 ans) par sous-bassin versant, qui a ensuite été normé par rapport au quantile journalier correspondant à la commune de Solesmes, afin d'estimer la distribution moyenne des précipitations par rapport à Solesmes. La figure ci-dessous présente la répartition spatiale des pluies basée sur cette approche : Illustration 2.12: Hétérogénéité spatiales des précipitations (en % par rapport à Solesmes) Cette analyse permet d'identifier un gradient amont-aval avec en moyenne des précipitations plus importantes en amont de Solesmes (au sud du bassin versant), jusqu à 14,3 % de précipitations en plus, et avec un abattement vers l'aval ( de l'ordre de -3 % à -5 %). p.36

37 Il est donc proposé que pour les simulations relatives à l'événement centennal (aléa de référence), un coefficient d'abattement, positif ou négatif, soit appliqué au niveau de chaque sous-bassin versant, en se basant sur les valeurs numériques estimées par l'analyse précitée, afin, à partir du hyétogramme extrapolé à Solesmes, d'appliquer un hyétogramme corrigé représentatif du régime pluviométrique moyen de chaque zone d'apport du bassin versant Définition des pluies de projet Les paramètres clés pour la détermination de la pluie de projet de référence (hyétogramme) sont les suivants : la forme du hyétogramme ; la durée totale ; la durée intense. Comme indiqué précédemment, le choix de ces différents paramètres va conditionner fortement les phénomènes de décalage temporel ou de cumul des différents apports et par conséquent la dynamique et l'ampleur de la propagation des crues au sein de la Selle. Il convient en règle générale de construire des pluies de projet qui présentent des paramètres cohérents avec la forme usuelle des pluies les plus intenses et les plus préjudiciables à l'échelle du bassin versant considéré. On a alors deux possibilités : soit repartir de la forme de pluies réelles connues pour avoir généré des crues majeures ; en l'occurrence il est intéressant d'exploiter le pluviogramme papier récupéré sur la station de Beaudignies à l'occasion de la pluie du 17 au 20 juillet 1980, et de construire une pluie de projet centennale sur cette forme ; soit partir sur des formes théoriques, typiquement double-triangle, représentatives de phénomènes orageux estivaux, ou simple ou double-rectangle, représentatives d'épisodes hivernaux prolongés ; en ajustant les durées intenses, c'est-à-dire les durées sur lesquelles les plus forts cumuls se produisent, en fonction notamment des temps de concentration. Les deux approches ont été retenues et un panel de 4 pluies de projet a ainsi été défini Pluie centennale de forme 1980 («aléa_1980») Cet épisode de juillet 1980, étant le seul événement exceptionnel (mais non centennal) dommageable, pour lequel on dispose du profil des précipitations en un point relativement proche du bassin versant, il est intéressant, en termes de caractérisation de la typologie des pluies qui font réagir le bassin versant. p.37

38 Le hyétogramme de cette pluie de juillet 1980, reconstitué pour rappel à partir d'une bande papier fournie par les services de la DREAL Nord Pas-de-Calais, présente les caractéristiques suivantes : une durée totale de 3 jours du 17 au 20 juillet 1980 avec un cumul de 79,5 mm, d'occurrence comprise entre 30 ans et 50 ans ; un pic principal des précipitations centré sur les 24 dernières heures de la pluie et qui présente un cumul de 54,2 mm et une période de retour 10 à 20 ans sur cette durée. La pluie de projet basée sur cette forme (dite «1980_aléa» dans la suite) consiste en un hyétogramme de durée totale 72 heures dont la forme est calée sur celle de la pluie de juillet 1980, les intensités étant ajustées à chaque pas de temps sur les dernières 48 heures de la pluie, pour que le cumul total de celle-ci sur cette durée de deux jours soit centennal (alors que ce dernier était trentennal pour la pluie historique de 1980). Sur les 24 heures premières heures de l'épisode a été conservée l'amorce de la pluie historique (10 mm en cumul) afin de représenter l'influence d'un remplissage partiel préalable du lit de la Selle avant l'arrivée du gros des précipitations (ce qui s'est passé en juillet 1980) avec des conditions antécédentes à l'événement très humides. Illustration 2.13: hyétogramme à Solesmes de la pluie de projet centennale 1980_aléa Durée totale de l'épisode Hauteur totale précipitée (en mm) Pic principal de la pluie Hauteur intense précipitée (en mm) 3 jours 88,9 24 heures 61.3 Tableau 2.4: Caractéristiques de la pluie de projet centennale «aléa_1980» p.38

39 Pluies de projet théoriques Trois autres pluies de projet, toutes centennales, mais de forme «théorique», ont été construites, afin d'analyser la réponse du modèle et d'identifier la dynamique la plus pénalisante en termes d'inondations : un hyétogramme de pluie théorique double-triangle de durée totale 12 heures et de durée intense 2 heures, centennal sur ces deux durées. Cette pluie de projet présente une dynamique rapide, avec une durée relativement courte et la majorité des précipitations condensée sur 2 heures. Elle est destinée à tester la réactivité du modèle face à des épisodes de forte intensité et peu étendus dans le temps. Illustration 2.14: hyétogramme à Solesmes de la pluie de projet centennale 12heures_2heures Durée totale de l'épisode Hauteur totale précipitée (en mm) Durée intense de l'épisode Hauteur intense précipitée (en mm) 12 heures 61,7 2 heures 39,6 Tableau 2.5: Caractéristiques de la pluie de projet 12heures_2heures un hyétogramme de pluie théorique double-triangle de durée totale 24 heures et de durée intense 6 heures, centennal sur ces deux durées. Cette pluie de projet présente une durée comparable au pic principal de la pluie de 1980 et vise donc à déterminer si un épisode centennal sur un jour est le plus pénalisant en termes de réponse du bassin versant ; p.39

40 Illustration 2.15: hyétogramme à Solesmes de la pluie de projet centennale 24heures_6heures Durée totale de l'épisode Hauteur totale précipitée (en mm) Durée intense de l'épisode Hauteur intense précipitée (en mm) 24 heures 72,5 6 heures 58 Tableau 2.6: Caractéristiques de la pluie de projet 24heures_6heures un hyétogramme de pluie théorique double-rectangle de durée totale 4 jours qui reprend la forme globale de 1980, à savoir une durée longue de 4 jours et un pic d'intensité modéré qui se produit à la fin de l'épisode. Cette pluie de projet est centennale en termes de cumul sur 4 jours mais également sur les 12 dernières heures intenses, d'où un pic d'intensité à la fin de l'événement après 3,5 jours de pluie continue à intensité constante. Illustration 2.16: hyétogramme à Solesmes de la pluie de projet centennale 4jours_12heures p.40

41 Durée totale de l'épisode Hauteur totale précipitée (en mm) Durée intense de l'épisode Hauteur intense précipitée (en mm) 4 jours 88,2 12 heures 61,7 Tableau 2.7 Caractéristiques de la pluie de projet 4jours_12heures Ces quatre pluies de projet sont analysées et modélisées afin de retenir l'événement le plus représentatif de la réponse hydrologique du bassin versant qui constituera l'événement de référence au sens de la doctrine du PPRI. Le développement de ces tests de sensibilité et de leurs résultats est décrit en détail dans le livrable D. Sont notamment comparés en plusieurs points de référence les résultats hydrologiques (hydrogrammes produits aux exutoires des bassins versants) et hydrauliques (hauteurs de submersions au sein de la Selle et de son lit majeur), afin de déterminer quelle est la pluie qui entraîne la réaction du bassin versant la plus cohérente avec les observations. Précisons toutefois à ce stade que les conclusions de cette analyse ont amené à retenir comme aléa de référence la pluie de projet centennale calée sur la forme de la pluie de L'objectif de la présente procédure est également de mettre à jour l'atlas des Zones Inondables (AZI) établi pour l'événement décennal. La pluie de projet décennale qui sera utilisée pour effectuer cette mise à jour sera construite sur la même forme de base que l'aléa de référence retenu, mais avec des intensités moindres correspondant à occurrence décennale. p.41

42 Partie 3: Contrôle et correction du Modèle Numérique de Terrain (MNT) p.42

43 3.1 Importance de la donnée topographique La qualité de la donnée topographique est primordiale dans le cadre de modélisations hydrauliques visant à déterminer l'aléa. C'est en effet sur la base de celle ci que sera construit le modèle numérique. Ainsi toute erreur ou imprécision de cette donnée aura des répercutions sur l'aléa produit. Pour rappel, deux types hydrologique/hydraulique : de données sont exploités pour construire le modèle les levés topographiques terrestres, localisés, décrivant les profils en travers du cours d'eau ainsi que les ouvrages ponctuels (ponts, vannages etc...) ou linéaires ; les levés topographiques aéroportés, décrivant la topographie du bassin versant, issus du LIDAR du Conseil Général du Nord. La résolution de cette donnée est de 5 m, c'est à dire qu'un point décrit l'élévation du terrain naturel tous les 5 m sur le territoire d'étude. Le présent chapitre évalue la qualité des différentes sources de données topographiques et analyse la sensibilité de la réponse du modèle dans des secteurs où cette qualité est douteuse. Les opérations de fiabilisation de la donnée topographique, notamment les traitements de reprises du MNT sont ensuite détaillées. 3.2 Sensibilité et validité des levés terrestres Profils en travers Les profils en travers sont issus de levés réalisés par un cabinet de géomètres experts en 2011, complétés en Compte tenu des normes strictes encadrant les missions de levés topographiques terrestres, de la précision généralement constatée sur ce type de données et du fait qu'aucune incohérence n'a été détectée lors du contrôle des données, celles ci sont considérées comme valides. La précision altimétrique de ce type de données est généralement de l ordre du centimètre, l'incertitude provenant de ces données est considérée comme négligeable au regard des autres sources d'incertitude. Levés d'ouvrages Les levés d'ouvrages sont également issus des levés géomètres réalisés en 2011 et 2012 et reprennent les mêmes caractéristiques. p.43

44 De manière générale, les levés terrestres sont considérés comme valides, une vérification de cohérence étant automatiquement réalisée lors de l'intégration dans le modèle pour détecter toute erreur lors du report cartographique des levés. 3.3 Sensibilité et validité du LIDAR (lit majeur et bassin versant) Les analyses préliminaires réalisées en début de phase n 3 ont montré des écarts potentiellement importants entre les levés géomètres (profils en travers et levés d'ouvrages), considérés comme donnée de référence compte tenu de leur précision, et le LIDAR. Partant de ce constat, des analyses plus poussées ont été menées pour permettre de sectoriser le LIDAR du point de vue de sa validité Écarts entre les levés géomètres et le LIDAR L'analyse réalisée consiste à comparer le LIDAR aux levés complémentaires réalisés sur le bassin versant pour fournir un jeu étendu de points de référence. Ce levé permet de disposer d'environ points de référence situés hors lit mineur, en bordure de celui ci ou en lit majeur, dans certaines zones identifiées lors de la première analyse. Analyse statistique : Sur ces points est calculée la différence entre l'altitude du point de référence (levé terrestre) et la donnée issue du LIDAR en ce même point. Ainsi, une différence négative signifiera que la donnée LIDAR surestime l'altitude, tandis que celle-ci sera sous-estimée si la différence calculée est positive. Sur l'échantillon considéré, pour l'ensemble des points où le LIDAR surestime la valeur d'altitude, la différence moyenne observée est de l'ordre de 38 cm. Dans les secteurs où le LIDAR sous-estime cette élévation, la différence moyenne est de l'ordre de 31 cm. Pour environ 70 % des points de contrôle, la valeur d'altitude est surestimée par le LIDAR. Environ 53 % des points de contrôle sont situés dans l'intervalle de différences acceptables ( -20 cm / + 20 cm), et 80 % de ces points de contrôle sont situés dans l'intervalle -50 cm / + 50 cm. La figure suivante représente la répartition des différences observées, on note bien que cette répartition est décalée vers les valeurs négatives, correspondant bien à une majorité de points de contrôles pour lesquels l'altitude du MNT LIDAR est surestimée. p.44

45 Illustration 3.1: Répartition des différences observées entre le LIDAR et les données de référence En conclusion, on peut noter que le LIDAR présente une tendance générale à la surestimation des altitudes par rapport à la donnée de référence. Répartition des erreurs : Les extraits cartographiques suivants représentent la répartition des points de contrôle en indiquant la différence calculée entre la cote de référence et le LIDAR, représentée selon la légende suivante : p.45

46 Illustration 3.2: Comparaison LIDAR / levés géomètres - Saint Bénin /Saint Python p.46

47 Illustration 3.3: Comparaison LIDAR / levés géomètres - Saint Python / Saulzoir p.47

48 Illustration 3.4: Comparaison LIDAR / levés géomètres - Saulzoir / Douchy les Mines p.48

49 On note que sur la majorité des secteurs pour lesquels des levés géomètres étendus ont été réalisés, le MNT LIDAR est en général au dessus des valeurs des levés géomètres, avec des différences comprises entre 20 et 50 cm. Un secteur situé en rive droite de la Selle sur la partie aval de la commune de Noyelles-sur-Selle est particulièrement problématique, avec des différences de plus d'1 mètre entre le LIDAR et la donnée géomètre Typologie des secteurs problématiques La confrontation des erreurs détectées, du LIDAR ombré et de l'orthophotographie montre que la majorité de ces erreurs provient d'erreurs de filtrage de la végétation (cultures ou arbres) relevée par le dispositif LIDAR. La figure suivante montre 4 secteurs identifiés comment potentiellement erronés par l'analyse du MNT (à gauche), analyse confirmée par la présence de végétation importante sur ces parcelles, ainsi que par la comparaison des levés ponctuels géomètre et du MNT, qui montrent (points en rouge) que le terrain sur les deux parcelles où l'on dispose de données de comparaison sont surélevés de plus d'un 1 m par rapport au terrain naturel réel. On note que l'observation du MNT ombré permet de détecter une trame sur ces parcelles, correspondant à l'axe général de plantation des cultures. Figure 1: détection des aberrations du Modèle Numérique de Terrain Sur le secteur étudié, correspondant à la zone potentiellement inondable par la Selle, élargie à une marge de sécurité d'environ 100 à 200 mètres, 38 secteurs erronés ont ainsi pu été détectés. p.49

50 Sur ces 38 secteurs, deux ont des cotes sous-estimées par le MNT par rapport à la donnée de référence et 36 présentent des surestimations importantes, 50 cm voire 1 m supérieure à la cote de référence. Illustration 3.5: Localisation des zones de topographie erronée (polygones oranges) Compte tenu de ces erreurs identifiées, il est fort probable que de nombreux autres secteurs soient erronés, dans une moindre mesure que ceux détectés et présentés ci dessus, notre analyse nous ayant permis d'identifier les zones où les erreurs sont réellement visibles. p.50

51 3.3.3 Analyse particulière de sensibilité sur le secteur de Douchy-les-Mines La commune de Douchy-les-Mines regroupe, le long de la rue Jean Jaurès, un ensemble de repères d'inondation permettant de valider le comportement du modèle hydraulique sur les inondations survenues en Ces repères sont disposés de part et d'autre de la trémie de traversée de l'autoroute, comme figuré sur l'illustration suivante. Chaque point vert correspond à un repère de crue. Illustration 3.6: Localisation des laisses d'inondation à Douchy les Mines La problématique posée par le MNT erroné est parfaitement illustrée dans ce secteur. Les repères référencés Dou_1980_01, 03 et 07 ont fait l'objet d'un levé géomètre local en vue de reconstituer le niveau atteint par l'inondation en se basant sur les témoignages récoltés. Ces données sont comparées, dans le tableau suivant, à la cote donnée par le MNT au droit de chacun des repères. p.51

52 Repère Cote sol géomètre Cote sol «MNT» Différence (MNT/Géo.) Cote historique 1980 reconstituée Dou_1980_ m NGF m NGF +35 cm m NGF Dou_1980_ m NGF m NGF +5 cm m NGF Dou_1980_ m NGF m NGF + 11 cm m NGF Tableau 3.1: Comparaison entre les levés géomètres et le MNT à Douchy L'erreur du MNT conduit ici à sous-estimer l'emprise inondable car des secteurs se retrouvent hors d'eau alors qu'ils seraient inondés. On note ainsi qu'il est impossible de reproduire avec le modèle la cote historique observée au repère Dou_1980_01, puisque l'altitude prise en compte par la modélisation (31,30 m NGF, issue du MNT) est déjà supérieure à la cote atteinte en réalité par l'inondation (31,05 m NGF d'après le levé géomètre). La seconde conséquence de ce type d'erreur est que, dans certains secteurs, le modèle hydraulique pourra reproduire correctement la profondeur atteinte par l'inondation, mais si l'altitude du sol est surestimée, la cote de référence de l'aléa, exprimée en m NGF, pourra être surestimée également. Ces types d'erreur pourront être recherchées lors de la phase d'analyse de l'aléa par les collectivités, pour qu'elles soient corrigées en phase de reprise de l'aléa, sur la base de nouveaux levés topographiques terrestres. 3.4 Modifications et correction du LIDAR Dans l'optique d'améliorer la qualité de la donnée LIDAR et de la fiabiliser pour permettre son exploitation dans la construction du modèle hydraulique, les secteurs identifiés comme clairement erronés ont alors été corrigés. La méthodologie a été la suivante : 1. un semis de point basé sur la donnée LIDAR initiale est créé à partir des fichiers.xyz transmis par la DDTM 59. Pour rappel, ce semis présente un espacement de 5 m entre chaque point, sur l'étendue du bassin versant de la Selle ; 2. les points situés dans les secteurs erronés sont supprimés ; 3. dans les secteurs où des points topographiques sont disponibles, ceux-ci sont inclus dans le semis de points ; p.52

53 4. un Modèle Numérique de Terrain est régénéré par interpolation linéaire avec une composante polynomiale, permettant une prise en compte des variations du terrain autour des zones de vide pour régénérer les surfaces manquantes. Le MNT produit présente des cellules de 2,5 m de coté. Cette approche consistant à re-générer une nouvelle altitude par interpolation a été privilégiée par rapport à celle consistant à conserver les données existantes en les modifier d'un certain facteur, pour les raisons suivantes : des données de contrôle n'étaient pas forcément disponibles sur l'ensemble des secteurs problématiques identifiés lors de l'analyse finale ; l'erreur identifiée n'est de manière générale pas constante à l'échelle d'un champ ou d'une zone forestière identifiée, comme le montre l'exemple ci dessous. Illustration 3.7: différences entre les levés topographiques de référence et le LIDAR à l'échelle d'une parcelle p.53

54 3.4.1 Analyse statistique des erreurs résiduelles du LIDAR après correction L'analyse réalisée consiste alors à comparer le LIDAR nettoyé et corrigé aux levés complémentaires réalisés sur le bassin versant, pour fournir un jeu étendu de points de référence, afin d'estimer s'il subsiste une erreur résiduelle même après la suppression des principales zones erronées dans le lit majeur du cours d'eau. Ce levé permet de disposer d'environ points de référence situés hors du lit mineur, en bordure de celui ci ou en lit majeur, dans certaines zones identifiées lors de la première analyse. Sur ces points est calculée la différence entre l'altitude du point de référence et la donnée issue du LIDAR corrigé en ce même point. Ainsi, une différence négative signifiera que la donnée LIDAR surestime l'altitude, tandis que celle-ci sera sous-estimée si la différence calculée est positive. Sur l'échantillon considéré, pour l'ensemble des points où le LIDAR surestime la valeur d'altitude, la différence moyenne observée est de l'ordre de 34 cm, dans les secteurs où le LIDAR sous-estime cette élévation, la différence moyenne est de l'ordre de 26 cm. Pour environ 67 % des points de contrôle la valeur d'altitude est surestimée par le LIDAR. Environ 60 % des points de contrôle sont situés dans l'intervalle de différences acceptables ( -20 cm / + 20 cm), et 82 % de ces points de contrôle sont situés dans l'intervalle -50 cm / + 50 cm. Le tableau ci-après met en parallèle les statistiques établies avant et après correction du MNT sur la base du semis de contrôle géomètre. MNT non corrigé MNT corrigé Moyenne des erreurs + 18 cm + 15 cm Médiane des erreurs + 12 cm + 8 cm Moyenne des erreurs positives + 38 cm + 34 cm Moyenne des erreurs négatives - 31 cm - 26 cm Proportion d'erreurs [-20 cm ; +20 cm] 53% 60% Proportion d'erreurs [-50 cm ; +50 cm] 80% 82% Tableau 3.2Analyse statistique des erreurs avant et après correction du MNT p.54

55 Ces résultats mettent en évidence que si la correction du MNT permet de réduire les erreurs moyennes de ce dernier, cette amélioration reste limitée, d'où une incertitude encore grande sur la fiabilité de la topographie en certains points, notamment les zones arborées Conclusions, limitations de la méthode Comme noté précédemment, l'analyse réalisée a révélé que le filtrage opéré de manière classique sur les données LIDAR était de mauvaise qualité et a conservé une part importante du couvert végétal. Les secteurs étendus et identifiables avec certitude ont été traités, cependant il n'est pas à exclure que d'autres secteurs présentent les mêmes défauts d'une surestimation de l'altitude par le LIDAR exploité pour la construction du modèle hydraulique. Il n'est pas possible sur la base de levés géomètres, fussent ils étendus à la totalité du bassin versant, de corriger intégralement le MNT, compte tenu des surfaces importantes qui peuvent comporter des erreurs. Les erreurs les plus importantes resteront situées dans les secteurs de végétation importante (zones arborées, champs maïs, ripilysve, etc...). p.55

56 Partie 4: Les incertitudes restantes et limites de l'approche retenue pour caractériser l'aléa de référence p.56

57 A l'issue de cette étape de fiabilisation des données d'entrée et d'amélioration des méthodes mises en œuvre pour caractériser l'aléa de référence dans sa première version soumise au COCON, à la suite notamment de l'analyse approfondie des différentes données exploitables à ce stade, il convient de rappeler néanmoins les limites et incertitudes restant encore à ce jour, inhérentes à toute simplification de la réalité et malgré tout le soin et la rigueur apportée à la réalisation de cette phase. Ainsi, en dépit des avantages certains de la méthode de transformation de la pluie en débit, il est nécessaire d'avoir en tête toutes les sources d'incertitudes qui rendent encore la validation de l'approche globale délicate et amène à nuancer les éventuels écarts qui pouront être constatés entre les niveaux d'eau historiques et les niveaux d'eau simulés (livrable D suivant). Une analyse quantifiée de ces différents types d'incertitudes est présentée dans le livrable D en différents points du linéaire de la Selle, et permet de juger du calage particulièrement satisfaisant du modèle hydraulique au vu de la fiabilité limitée de certaines données d'entrées dans le cas présent du bassin de la Selle. 4.1 Les données dont on est sûr Pour rappel, d'un côté, on dispose de données sûres sur lesquelles s'appuyer. Ainsi : la géométrie du lit mineur de la Selle a été construite à partir de levés géomètres terrestres du profils du cours d'eau et des ouvrages, précis au cm près ; le modèle a été construit dans les règles de l'art en utilisant des coefficients de rugosité et d'ouvrages moyens adaptés, sans hypothèses particulières ou quelconques «forçages» ; en termes de pluies de calage, les hyétogrammes des épisodes de juillet 1980 et de février 2002 ont pu être reconstitués au niveau de la station de Beaudignies avec un pas de temps relativement fin de 2 heures. 4.2 Les incertitudes restantes D'un autre côté, plusieurs sources d'incertitudes compliquent l'interprétation du calage de la transformation pluie-débit puis du modèle hydraulique (calage présenté dans le livrable D). La principale difficulté réside dans le fait que les données exploitables étant limitées en nombre, il est nécessaire de caler «globalement» la réponse hydrologique du bassin versant et la représentation du fonctionnement hydraulique de la vallée. Habituellement on dispose de données suffisamment fiables pour caler dans un premier temps la transformation pluie-débit, puis le modèle hydraulique. p.57

58 4.2.1 Incertitudes hydrologiques La première difficulté est lié au fait que l'on ne dispose pas sur le bassin versant de la Selle de station de mesure pluviométrique à pas de temps fin inférieur à la journée. Ainsi, par exemple, les hyétogrammes des pluies historiques de juillet 1980 et de février 2002 sont issus d'une reconstitution à partir des pluviographes de la station de Beaudignies, sur le bassin versant voisin de l'ecaillon. On est donc forcé d'utiliser une pluie qui n'a pas été mesurée en tant que telle sur le bassin versant d'étude. A cela s'ajoute une inconnue très importante sur la distribution spatiale des précipitations. En effet, dans la mesure où le bassin versant n'est pas équipé d'un réseau de pluviomètres à pas de temps fin, il est impossible de caractériser l'hétérogénéité des pluies historiques dommageables. Seul le radar d'avesnois, entré en service en mai 2005, peut permettre de définir cette hétérogénéité mais que ce se soit en juillet 1980 ou en février 2002, ce type d'information n'était pas disponible. Par défaut, les pluies historiques modélisées sont donc appliquées de manière homogène sur l'ensemble du bassin versant. Si d'un côté le profil exact et la distribution des événements pluvieux historiques sont incertains, l'analyse de la station hydrométrique de Denain a également montré que les débits mesurés par cette dernière en configuration débordante ne sont pas fiables. En effet, il semblerait que la station soit contournée par les eaux en cas de crues, et que le débit enregistré plafonne donc à 20 m 3/s (capacité du lit mineur au droit de la station). Ainsi, par exemple, pour la pluie de juillet 1980, qui a entraîné des inondations importantes, il n'est pas possible d'utiliser la station pour chercher à valider le débit à l'exutoire du modèle. Pour la pluie de février 2002, qui d'après les témoignages n'aurait pas suscité de débordements en lit majeur, le débit maximal mesuré à la station est de 9,6 m 3/s Incertitudes hydrauliques Deux incertitudes d'ordre hydraulique sont également à prendre en compte : la position des vannages (ouverts ou fermés) lors de la survenue des épisodes historiques (par défaut ces ouvrages ont été considérés comme fermés dans les modélisations réalisées) ; le curage du lit mineur en aval du bassin versant : en effet, d'après les informations recueillies durant la phase historique, il semblerait que le lit mineur de la Selle ait pu subir un curage suite à la crue de juillet 1980 pour limiter le risque d'inondation sur sa partie aval. p.58

59 Si ces informations n'ont pas pu être confirmées de manière certaine, il n'en reste pas moins qu'elles ont une influence importante sur la correspondance entre les témoignages d inondation historiques et les inondations simulées par le modèle (qui lui représente l'état actuel du lit mineur de la Selle, intégrant toutes les modifications passées). L'état de la végétation et les embâcles potentielles au niveau des ouvrages lors des crues historiques sont également des paramètres hydrauliques qu'il est difficile voire impossible d'évaluer Incertitudes topographiques Si la morphologie du lit mineur de la Selle est très précise et fiable, en revanche la morphologie du lit majeur repose sur un Modèle Numérique de Terrain (MNT) dont l'analyse de fiabilité décrite auparavant a montré qu'il présentait une erreur moyenne d'altimétrie de l'ordre de +20 cm. Ces erreurs sont en parties dues à un mauvais filtrage de la végétation (sur les berges ou dans les champs) qui expliquent la surestimation globale de l'élévation du terrain naturel. Ces écarts n'étant pas systématiques, il est très difficile de les corriger à grande échelle, automatiquement. Le présent livrable décrit les opérations de corrections du MNT qu'il a été possible d'effectuer à ce stade. Ainsi, si la modélisation des écoulements dans le lit mineur est fiable, les erreurs du MNT peuvent conduire à mettre hors d'eau des zones historiquement inondables et globalement à retarder les débordements hors lit mineur. L'influence de ces erreurs du MNT est particulièrement visible à Douchy-les-Mines où il est difficile de recoller aux témoignages historiques de juillet 1980 du fait de l'imprécision du MNT notamment Incertitudes historiques Le dernier type d'incertitudes auquel on se retrouve confronté sont d'ordre «historique». En effet, certaines laisses d'inondations sont difficilement exploitables dans la mesure où : elles ne sont pas horodatées. On ne sait donc pas si le témoignage ou la photographie retrouvée correspondent à la crue, au pic de crue ou à la décrue ; certains témoignages peuvent se contredire avec par exemple un témoignage qui décrit un pont comme submergé alors qu'une photo le montre seulement en charge. De plus, on ne dispose que d'une seule crue historique (juillet 1980) avec des témoignages d'inondations quantifiés et localisés qui peuvent être exploités pour valider le fonctionnement hydraulique du modèle. p.59

60 4.3 Conséquences en termes de validation de la méthode En toute rigueur, deux étapes de calage seraient nécessaires pour s'assurer de la validité du modèle : 1ère étape : le calage de la transformation pluie/débit : c'est à dire concrètement s'assurer que pour une pluie historique connue injectée sur chacun des sous-bassins versants, le débit simulé en un ou plusieurs points du modèle est cohérent avec le débit mesuré par la station ; 2e étape : le calage du fonctionnement hydraulique du modèle : c'est à dire s'assurer que la réponse du modèle pour le débit de crue historique mesuré est bien conforme aux témoignages et repères de crue, et par conséquent qu'il rend bien compte de la dynamique des débordements et des échanges lit mineur/lit majeur. Illustration 4.1: Méthodologie de calage classique En l'état, les incertitudes des données sources du modèle ne permettent qu'une validation comportementale du modèle en jouant sur les paramètres des sous-bassins versants d'apport, soit sur les coefficients de ruissellement (CN) de ces derniers. L'ajustement doit permettre : de reproduire pour la pluie de février de 2002 un débit et un niveau d'eau au niveau de la station similaire aux données mesurées le jour de la crue (non débordante donc a priori dans le domaine de validité acceptable des données hydrométriques de la station de Denain) ; de limiter les écarts moyens du modèle par rapport aux repères de crues de juillet 1980 pour cet épisode. p.60

61 Illustration 4.2: Validation du modèle réalisée Le calage/validation de la méthode est présenté dans le livrable D. Les hypothèses retenues y sont détaillées. Et comme c'est le cas usuellement lorsque des incertitudes potentiellement importantes demeurent, une analyse de sensibilité des résultats à différents paramètres y est également présentée. p.61

APPROCHES SIMPLIFIÉES POUR L ÉVALUATION DES PARAMÈTRES DE CONCEPTION POUR LES BASSINS DE FAIBLES DIMENSIONS. Gilles Rivard, ing. M. Sc.

APPROCHES SIMPLIFIÉES POUR L ÉVALUATION DES PARAMÈTRES DE CONCEPTION POUR LES BASSINS DE FAIBLES DIMENSIONS. Gilles Rivard, ing. M. Sc. APPROCHES SIMPLIFIÉES POUR L ÉVALUATION DES PARAMÈTRES DE CONCEPTION POUR LES BASSINS DE FAIBLES DIMENSIONS Gilles Rivard, ing. M. Sc. Québec 15 mars 2012 PRÉSENTATION Particularités des petits bassins

Plus en détail

ALERTE ET GESTION DES CRUES ÉCLAIRS SUR LES PETITS BASSINS VERSANTS URBAINS

ALERTE ET GESTION DES CRUES ÉCLAIRS SUR LES PETITS BASSINS VERSANTS URBAINS ALERTE ET GESTION DES CRUES ÉCLAIRS SUR LES PETITS BASSINS VERSANTS URBAINS Utilisation du radar HYDRIX et de la plateforme RAINPOL sur la commune d ANTIBES JUAN-LES-PINS European Local Authorities Rencontres

Plus en détail

Systèmes de transport public guidés urbains de personnes

Systèmes de transport public guidés urbains de personnes service technique des Remontées mécaniques et des Transports guidés Systèmes de transport public guidés urbains de personnes Principe «GAME» (Globalement Au Moins Équivalent) Méthodologie de démonstration

Plus en détail

RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DES DANGERS

RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DES DANGERS a RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DES DANGERS Synthèse de l'inventaire des accidents pour le secteur d'activité de la société MARIE DIDIER AUTOMOBILES Il ressort de l inventaire des accidents technologiques

Plus en détail

Sommaire 3.4. CRUE SUR UN PETIT BASSIN VERSANT... 19 3.6. INTUMESCENCE - DYSFONCTIONNEMENT D OUVRAGES HYDRAULIQUES...22

Sommaire 3.4. CRUE SUR UN PETIT BASSIN VERSANT... 19 3.6. INTUMESCENCE - DYSFONCTIONNEMENT D OUVRAGES HYDRAULIQUES...22 Préambule La collection des guides de l ASN regroupe les documents à destination des professionnels intéressés par la réglementation en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection (exploitants, utilisateurs

Plus en détail

LOGICIEL DE MODÉLISATION INTEGRÉE 1D/2D POUR LA GESTION DES EAUX PLUVIALES ET DES EAUX USÉES. drainage. Micro Drainage

LOGICIEL DE MODÉLISATION INTEGRÉE 1D/2D POUR LA GESTION DES EAUX PLUVIALES ET DES EAUX USÉES. drainage. Micro Drainage LOGICIEL DE MODÉLISATION INTEGRÉE 1D/2D POUR LA GESTION DES EAUX PLUVIALES ET DES EAUX USÉES drainage Micro Drainage QUELS SONT LES DOMAINES D APPLICATION DE XPSWMM? Gestion des eaux pluviales: Modélisation

Plus en détail

Modélisation intégrée des écoulements pour la gestion en temps réel d'un bassin versant anthropisé

Modélisation intégrée des écoulements pour la gestion en temps réel d'un bassin versant anthropisé 1 TGR Modélisation intégrée des écoulements pour la gestion en temps réel d'un bassin versant anthropisé Simon Munier Institut des Sciences et Industries du Vivant et de l'environnement (AgroParisTech)

Plus en détail

OpenFLUID Software Environment for Modelling Fluxes in Landscapes

OpenFLUID Software Environment for Modelling Fluxes in Landscapes OpenFLUID Software Environment for Modelling Fluxes in Landscapes TP MHYDAS : Mise en uvre, analyses de sensibilité et de scénarii du modèle hydrologique distribué MHYDAS - Application au bassin versant

Plus en détail

Plateforme nationale de gestion et traitement de données pour l'hydraulique et les inondations

Plateforme nationale de gestion et traitement de données pour l'hydraulique et les inondations Les données LIDAR : utilisation pour la prévention des risques d'inondation Plateforme nationale de gestion et traitement de données pour l'hydraulique et les inondations (Ex Plateforme Nationale pour

Plus en détail

Eléments de doctrine de maîtrise de l'urbanisation dans les zones à risques proposée par la DDTM en l'attente de validation en CAR

Eléments de doctrine de maîtrise de l'urbanisation dans les zones à risques proposée par la DDTM en l'attente de validation en CAR Eléments de doctrine de maîtrise de l'urbanisation dans les zones à risques proposée par la DDTM en l'attente de validation en CAR 1) contexte général Le département du Morbihan est soumis aux risques

Plus en détail

REGIONALISATION DE L'ECOULEMENT MAXIMAL DU BASSIN VERSANT DE CRISULALB

REGIONALISATION DE L'ECOULEMENT MAXIMAL DU BASSIN VERSANT DE CRISULALB REGIONALISATION DE L'ECOULEMENT MAXIMAL DU BASSIN VERSANT DE CRISULALB MIC Rodica, INMH Bucarest OBERLIN Guy, CEMAGREF Lyon OANCEA Victor, INMH Bucarest PRUDHOMME Christel, CEMAGREF Lyon Abstract The paper

Plus en détail

SEP 2B juin 20. Guide méthodologique de calcul du coût d une prestation

SEP 2B juin 20. Guide méthodologique de calcul du coût d une prestation SEP 2B juin 20 12 Guide méthodologique de calcul du coût d une Sommaire Préambule 3 Objectif et démarche 3 1 Les objectifs de la connaissance des coûts 4 2 Définir et identifier une 5 Calculer le coût

Plus en détail

Commune de la Tène Viabilisation de la zone du casino

Commune de la Tène Viabilisation de la zone du casino Commune de la Tène Viabilisation de la zone du casino RAPPORT TECHNIQUE Evacuation des eaux et alimentation en eau potable Dossier 10N026 Version 001 26 novembre 2010 RWB Holding SA Aménagement du territoire

Plus en détail

LIDAR LAUSANNE 2012. Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés

LIDAR LAUSANNE 2012. Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés LIDAR LAUSANNE 2012 Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés LIDAR 2012, nouveaux modèles altimétriques 1 Affaire 94022 /

Plus en détail

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années.

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. 1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. La figure ci-dessous présente la moyenne sur la France des températures minimales et maximales de l'été (période du 1 er juin

Plus en détail

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 Synthèse Juin 2015 Sommaire Analyse globale 4 1. Prévision de consommation 5 2. Disponibilité du parc de production 7 3. Étude du risque

Plus en détail

PROFIL DE VULNERABILITE DES EAUX DE BAIGNADE Plage Boulevard de la Plage à VER-sur-MER RAPPORT DE SYNTHESE

PROFIL DE VULNERABILITE DES EAUX DE BAIGNADE Plage Boulevard de la Plage à VER-sur-MER RAPPORT DE SYNTHESE Département Calvados Institution Interdépartementale du Bassin de l Orne PROFIL DE VULNERABILITE DES EAUX DE BAIGNADE Plage Boulevard de la Plage à VER-sur-MER RAPPORT DE SYNTHESE RT DSD 10015EZ phase1-017

Plus en détail

La base de données régionale sur les sols. d Alsace. La base de données régionale sur les sols d Alsace

La base de données régionale sur les sols. d Alsace. La base de données régionale sur les sols d Alsace 3 outils complémentaires pour connaître les sols en Alsace La base de données régionale sur les sols d Alsace Le guide des sols d Alsace La base de données régionale sur les sols Le réseau de mesure de

Plus en détail

Assurances de biens et de responsabilité

Assurances de biens et de responsabilité Enquête Juin 2011 Assurances de biens et de responsabilité Inondations du Var des 15 et 16 juin 2010 Bilan chiffré au 31 mai 2011 1 LES INONDATIONS DU VAR DES 15 ET 16 JUIN 2010 SYNTHESE Les conséquences

Plus en détail

Plan de Prévention des Risques Naturels sur les Bas-Champs du Sud de la Baie de Somme Rencontre Nationale IFFORME Dimanche 23 octobre 2011

Plan de Prévention des Risques Naturels sur les Bas-Champs du Sud de la Baie de Somme Rencontre Nationale IFFORME Dimanche 23 octobre 2011 Plan de Prévention des Risques Naturels sur les Bas-Champs du Sud de la Baie de Somme Rencontre Nationale IFFORME Dimanche 23 octobre 2011 D.D.T.M de la Somme SOMMAIRE Les risques majeurs sur le littoral

Plus en détail

LA GESTION DES EVENEMENTS PLUVIEUX

LA GESTION DES EVENEMENTS PLUVIEUX SMART WATER NETWORKS LA GESTION DES EVENEMENTS PLUVIEUX Les défis posés au gestionnaire du système d assainissement La sécurité des biens et des personnes Anticiper et limiter les risques de débordements

Plus en détail

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 10 avril 2014 à 9 h 30 «Carrières salariales et retraites dans les secteurs et public» Document N 9 Document de travail, n engage pas le Conseil Simulation

Plus en détail

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES 4 mars 1996 FRANCAIS Original : RUSSE COMMISSION DE STATISTIQUE et COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'EUROPE CONFERENCE DES STATISTICIENS EUROPEENS OFFICE STATISTIQUE DES COMMUNAUTES EUROPEENNES (EUROSTAT) ORGANISATION

Plus en détail

Cartes de bruit stratégiques

Cartes de bruit stratégiques RAPPORTS CETE Normandie Centre LRB Laboratoire Régional de Blois Affaire 131550 Cartes de bruit stratégiques Réseau routier national de l'eure Résumé non technique Article 3 du décret du 24 mars 2006 Novembre

Plus en détail

EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DE L OCCUPATION DES ESPACES SUR LE TRIANGLE MARNAIS

EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DE L OCCUPATION DES ESPACES SUR LE TRIANGLE MARNAIS EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DE L OCCUPATION DES ESPACES SUR LE TRIANGLE MARNAIS MARTIN S. *, DELAHAYE F. ** Bureau d études E3C 2 rue Léon Patoux CS 50001 51664 REIMS CEDEX * Mr Stéphane MARTIN, Directeur

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction aux bases de données

Chapitre 1 : Introduction aux bases de données Chapitre 1 : Introduction aux bases de données Les Bases de Données occupent aujourd'hui une place de plus en plus importante dans les systèmes informatiques. Les Systèmes de Gestion de Bases de Données

Plus en détail

Détermination des enjeux exposés

Détermination des enjeux exposés RAPPORTS CETE de LYON Centre d'études Techniques de LYON Département Laboratoire de Clermont-Ferrand Affaire 19526 Détermination des enjeux exposés au risque inondation de l'oeil à Cosne d'allier novembre

Plus en détail

LA SURVEILLANCE ET LE SUIVI DE L'ENVIRONNEMENT. Pierre Guimont Conseiller en environnement Unité Environnement Division Équipement, Hydro-Québec

LA SURVEILLANCE ET LE SUIVI DE L'ENVIRONNEMENT. Pierre Guimont Conseiller en environnement Unité Environnement Division Équipement, Hydro-Québec LA SURVEILLANCE ET LE SUIVI DE L'ENVIRONNEMENT Pierre Guimont Conseiller en environnement Unité Environnement Division Équipement, Hydro-Québec Introduction L'un des principes directeurs de la politique

Plus en détail

Prédiction de couverture de champ radioélectrique pour les réseaux radiomobiles : L apport du Système d Information Géographique ArcInfo 8

Prédiction de couverture de champ radioélectrique pour les réseaux radiomobiles : L apport du Système d Information Géographique ArcInfo 8 Prédiction de couverture de champ radioélectrique pour les réseaux radiomobiles : L apport du Système d Information Géographique ArcInfo 8 Christine TURCK 1 * et **, Christiane WEBER**, Dominique THOME*

Plus en détail

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale Commission de l Océan Indien Projet ACCLIMATE 1 PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale Résumé Commission de l Océan Indien Projet ACCLIMATE

Plus en détail

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT Service du climat et de l efficacité énergétique Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique Synthèse SYNTHESE Prise en compte de l'élévation

Plus en détail

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Sylvie Gauthier, Chercheuse scientifique, successions forestières RNCan-SCF-CFL

Plus en détail

Montrouge, le 9 février 2015. Centre national d équipement nucléaire (CNEN) EDF 97 avenue Pierre Brossolette 92120 MONTROUGE

Montrouge, le 9 février 2015. Centre national d équipement nucléaire (CNEN) EDF 97 avenue Pierre Brossolette 92120 MONTROUGE RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIRECTION DES CENTRALES NUCLEAIRES Montrouge, le 9 février 2015 Réf. : CODEP-DCN-2015-002998 Monsieur le Directeur Centre national d équipement nucléaire (CNEN) EDF 97 avenue Pierre

Plus en détail

Application de l'analyse multifractale à l'estimation des crues extrêmes en Tunisie

Application de l'analyse multifractale à l'estimation des crues extrêmes en Tunisie Hydrology of die Mediterranean and Semiarid Regions (Proceedings of an inlernational symposium held at Montpellier.' April 2003). IAHS Publ. no. 278. 2003. 251 Application de l'analyse multifractale à

Plus en détail

Cartes de bruit stratégiques

Cartes de bruit stratégiques Département de la Sarthe Cartes de bruit stratégiques Grandes infrastructures de transports Réseau autoroutier COFIROUTE Résumé non technique Article R 572-5 du code de l environnement Vu pour être annexé

Plus en détail

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des

Plus en détail

Laboratoire Hydrologie et Aménagement (HYDRAM) Rapport de Master

Laboratoire Hydrologie et Aménagement (HYDRAM) Rapport de Master Faculté de l Environnement Naturel, Architectural et Construit (ENAC) Section de Sciences et Ingénierie de l Environnement (SIE) Programme de Master en Sciences et Ingénierie de l Environnement Laboratoire

Plus en détail

NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles

NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles Objectif 01. Une entreprise peut acquérir des éléments incorporels ou peut elle-même les développer. Ces éléments peuvent constituer des

Plus en détail

Systèmes de stockage simples à installer et économiques

Systèmes de stockage simples à installer et économiques Systèmes de stockage simples à installer et économiques Parallèlement à l accroissement et à l ampleur des événements pluviométriques, l accélération et l augmentation des débits de pointe accentuent de

Plus en détail

ANTISELECTION ET CHOIX D'ASSURANCE : LE CAS DU VOL EN HABITATION UNE APPROCHE DE LA MESURE DU PHENOMENE

ANTISELECTION ET CHOIX D'ASSURANCE : LE CAS DU VOL EN HABITATION UNE APPROCHE DE LA MESURE DU PHENOMENE ANTISELECTION ET CHOIX D'ASSURANCE : LE CAS DU VOL EN HABITATION UNE APPROCHE DE LA MESURE DU PHENOMENE Yannick MACÉ Statisticien-Economiste Responsable du Secteur Analyses Techniques, Groupama (C.C.A.M.A.)

Plus en détail

4. Résultats et discussion

4. Résultats et discussion 17 4. Résultats et discussion La signification statistique des gains et des pertes bruts annualisés pondérés de superficie forestière et du changement net de superficie forestière a été testée pour les

Plus en détail

LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ

LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ avril 2013 NOTE D INFORMATION LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ En tant qu exploitant des centrales de production d électricité, EDF met en

Plus en détail

ApplicaSol, la base de données des applications thématiques

ApplicaSol, la base de données des applications thématiques ApplicaSol, la base de données des applications thématiques Millet Florent, INRA US-InfoSol Séminaire de mi-parcours 18-19 oct 2012 Contexte du projet Axe 3 : Réseau Mixte Technologique «Sols et Territoires»

Plus en détail

Consommation et investissement : une étude économétrique

Consommation et investissement : une étude économétrique Royaume du Maroc Direction des Etudes et des Prévisions financières Consommation et investissement : une étude économétrique Décembre 1996 Document de travail n 14 Consommation et Investissement : Une

Plus en détail

Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits

Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits Contexte Les crues ont parfois des effets dévastateurs sur la vie humaine, les infrastructures, l économie, les espèces sauvages

Plus en détail

Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales. Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel

Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales. Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel Plan de présentation Présentation Saint Dizier environnement Les techniques alternatives La maîtrise

Plus en détail

La gestion opérationnelle de la météosensibilité. La prévision météorologique et hydrologique au cœur de l Économie et de la Société

La gestion opérationnelle de la météosensibilité. La prévision météorologique et hydrologique au cœur de l Économie et de la Société La gestion opérationnelle de la météosensibilité La prévision météorologique et hydrologique au cœur de l Économie et de la Société La société METNEXT METNEXT en bref Notre métier : L assistance aux entreprises

Plus en détail

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES Élaboration du volet «éolien» du schéma régional du climat, de l air et de l énergie DREAL Nord Pas de Calais Service ECLAT CCTP volet éolien du SRCAE page 1

Plus en détail

NC 30 Les charges techniques dans les entreprises d assurance et / ou de réassurance

NC 30 Les charges techniques dans les entreprises d assurance et / ou de réassurance NC 30 Les charges techniques dans les entreprises d assurance et / ou de réassurance Objectif 01. L'activité d'assurance et/ou de réassurance se caractérise par l'inversion du cycle de la production et

Plus en détail

1 11IIII INTRODUCTION DISTRIBUTION DE LA POLLUTION REJETÉE H 11IIII PRÉSENTATION DE QASTOR. par Agnès Saget*, Ghassan Chebbo. 3.

1 11IIII INTRODUCTION DISTRIBUTION DE LA POLLUTION REJETÉE H 11IIII PRÉSENTATION DE QASTOR. par Agnès Saget*, Ghassan Chebbo. 3. Base de données sur la qualité des rejets urbains de temps de pluie (QASTOR) : distribution de la pollution rejetée, dimensions des ouvrages d'interception par Agnès Saget*, Ghassan Chebbo CERGRENE, La

Plus en détail

LA VILLE ET SON ASSAINISSEMENT. L essentiel

LA VILLE ET SON ASSAINISSEMENT. L essentiel Certu Centre d études sur les réseaux, les transports, l urbanisme et les constructions publiques LA VILLE ET SON ASSAINISSEMENT Principes, méthodes et outils pour une meilleure intégration dans le cycle

Plus en détail

1. Vocabulaire : Introduction au tableau élémentaire

1. Vocabulaire : Introduction au tableau élémentaire L1-S1 Lire et caractériser l'information géographique - Le traitement statistique univarié Statistique : le terme statistique désigne à la fois : 1) l'ensemble des données numériques concernant une catégorie

Plus en détail

Tableau 1 Routes nouvelles ou modifiées : les infrastructures concernées

Tableau 1 Routes nouvelles ou modifiées : les infrastructures concernées Codes l'environnement Décret 95-22 du 9 janvier relatif à la limitation du bruit des aménagements et transports terrestres mai relatif au bruit des 97-110 du 12 relative à la prise en compte du bruit dans

Plus en détail

La contrefaçon par équivalence en France

La contrefaçon par équivalence en France BREVETS La contrefaçon par équivalence en France I. Introduction Si l'on considère une revendication de brevet qui remplit les conditions de validité au regard de l'art antérieur, le cas de contrefaçon

Plus en détail

PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES

PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES Leçon 11 PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES Dans cette leçon, nous retrouvons le problème d ordonnancement déjà vu mais en ajoutant la prise en compte de contraintes portant sur les ressources.

Plus en détail

Annexe A de la norme 110

Annexe A de la norme 110 Annexe A de la norme 110 RAPPORTS D ÉVALUATION PRÉPARÉS AUX FINS DES TEXTES LÉGAUX OU RÉGLEMENTAIRES OU DES INSTRUCTIONS GÉNÉRALES CONCERNANT LES VALEURS MOBILIÈRES Introduction 1. L'annexe A a pour objet

Plus en détail

a) La technique de l analyse discriminante linéaire : une brève présentation. 3 étapes de la méthode doivent être distinguées :

a) La technique de l analyse discriminante linéaire : une brève présentation. 3 étapes de la méthode doivent être distinguées : a) La technique de l analyse discriminante linéaire : une brève présentation. Nous nous limiterons ici à l'analyse discriminante linéaire et à deux groupes : - linéaire, la variante utilisée par ALTMAN

Plus en détail

LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE.

LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE. LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE. Synthèse des travaux réalisés 1. Problématique La question D7 du plan d exécution du Programme National de Recherches

Plus en détail

LE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN

LE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN LE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN Dans cette leçon nous définissons le modèle de plus court chemin, présentons des exemples d'application et proposons un algorithme de résolution dans le cas où les longueurs

Plus en détail

Etude de l évolution du trait de côte du littoral des Bouches-du-Rhône au regard de l érosion marine

Etude de l évolution du trait de côte du littoral des Bouches-du-Rhône au regard de l érosion marine Etude de l évolution du trait de côte du littoral des Bouches-du-Rhône au regard de l érosion marine Contexte de la mission Connaissance, compréhension et anticipation des phénomènes d érosion et de submersion

Plus en détail

Bilan décennal des catastrophes naturelles en France

Bilan décennal des catastrophes naturelles en France Bilan décennal des catastrophes naturelles en France SOMMAIRE BILAN DÉCENNAL EN TERMES DE NOMBRE ET DE TYPE DE CATASTROPHES NATURELLES BILAN EN TERME DE VICTIMES.. 2 5 BILAN DÉCENNAL EN TERMES ÉCONOMIQUES

Plus en détail

L eau dans les documents d urbanisme. L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011

L eau dans les documents d urbanisme. L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011 L eau dans les documents d urbanisme L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011 Pourquoi ce guide? Participer à «décloisonner» les services «Environnement Eau» et «Urbanisme»

Plus en détail

France. Conditions d ouverture des droits. Calcul des prestations. Indicateurs essentiels. France : le système de retraite en 2012

France. Conditions d ouverture des droits. Calcul des prestations. Indicateurs essentiels. France : le système de retraite en 2012 France France : le système de retraite en 212 Dans le secteur privé, le système de retraite repose sur deux piliers obligatoires : un régime général lié à la rémunération et des dispositifs professionnels

Plus en détail

RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR

RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR 1 Tome 1 REPUBLIQUE FRANÇAISE PREFECTURE DE LA CHARENTE-MARITIME COMMUNE DE SAINTE-SOULLE ENQUETE PUBLIQUE relative au projet d aménagement d une retenue d eau du bassin versant de SAINTE-SOULLE, sur la

Plus en détail

Même ordinairement tranquille, un cours d'eau peut en quelques heures, se

Même ordinairement tranquille, un cours d'eau peut en quelques heures, se Même ordinairement tranquille, un cours d'eau peut en quelques heures, se révéler un grand danger : un risque souvent imprévisible et qui engendre parfois de nombreuses victimes et des dégâts importants.

Plus en détail

Atlas départemental de la couverture 2G et 3G en France métropolitaine : Bas-Rhin (67)

Atlas départemental de la couverture 2G et 3G en France métropolitaine : Bas-Rhin (67) Novembre 2012 Atlas départemental de la couverture 2G et 3G en France métropolitaine : Bas-Rhin (67) Autorité de régulation des communications électroniques et des postes ISSN : 2258-3106 CONTENU DE L

Plus en détail

Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures?

Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures? Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures? Benoît Pagès 1, Valérie Leveau 1 1 ARVALIS Institut du

Plus en détail

Innovations Majeures de la Version 4

Innovations Majeures de la Version 4 Innovations Majeures de la Version 4 Un nouvel environnement SIG avec de puissants outils graphiques. De nouveaux moteurs hydrologiques et hydrauliques plus sûrs et plus performants. De nouveaux modes

Plus en détail

Rapport du projet CFD 2010

Rapport du projet CFD 2010 ISAE-ENSICA Rapport du projet CFD 2010 Notice explicative des différents calculs effectués sous Fluent, Xfoil et Javafoil Tanguy Kervern 19/02/2010 Comparaison des performances de différents logiciels

Plus en détail

Retentissement de la réforme de l'ircantec 2008 sur la retraite des Praticiens Hospitaliers.

Retentissement de la réforme de l'ircantec 2008 sur la retraite des Praticiens Hospitaliers. Retentissement de la réforme de l'ircantec 2008 sur la retraite des Praticiens Hospitaliers. Dr Raphaël BRIOT ; Dr Jean GARRIC Syndicat National des Praticiens Hospitaliers d'anesthésie-réanimation RÉSUMÉ

Plus en détail

Observation des modalités et performances d'accès à Internet

Observation des modalités et performances d'accès à Internet Observation des modalités et performances d'accès à Internet Avant-propos La base de cette étude est constituée par les informations collectées par l'outil Cloud Observer d'iplabel (chargement des différents

Plus en détail

DÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE

DÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE Revue Construction étallique Référence DÉVERSEENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYÉTRIQUE SOUISE À DES OENTS D EXTRÉITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE par Y. GALÉA 1 1. INTRODUCTION Que ce

Plus en détail

Introduction. I Étude rapide du réseau - Apprentissage. II Application à la reconnaissance des notes.

Introduction. I Étude rapide du réseau - Apprentissage. II Application à la reconnaissance des notes. Introduction L'objectif de mon TIPE est la reconnaissance de sons ou de notes de musique à l'aide d'un réseau de neurones. Ce réseau doit être capable d'apprendre à distinguer les exemples présentés puis

Plus en détail

Indicateur : population présente tout au long de l année dans les départements littoraux métropolitains

Indicateur : population présente tout au long de l année dans les départements littoraux métropolitains Indicateur : population présente tout au long de l année dans les départements littoraux métropolitains Contexte Les communes littorales métropolitaines hébergent plus de 6 millions d habitants et ont

Plus en détail

Les technologies IT au service de la. Application àl ORBE. Présentation: Dr Philippe Heller

Les technologies IT au service de la. Application àl ORBE. Présentation: Dr Philippe Heller Les technologies IT au service de la prévision de débitd Application àl ORBE Présentation: Dr Philippe Heller ARPEA AG 2014 1 EIA FR -- e-dric.ch -- EPFL Trépied EPFL Apprendre et innover e-drich Mettre

Plus en détail

Copropriété: 31, rue des Abondances 92100 Boulogne-Billancourt

Copropriété: 31, rue des Abondances 92100 Boulogne-Billancourt Eléments utilisés: Copropriété: 31, rue des Abondances 92100 Boulogne-Billancourt Notice explicative sur la ventilation de la facture EDF annuelle entre les différents postes de consommation à répartir

Plus en détail

Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage. M. Prévost

Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage. M. Prévost Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage M. Prévost Version V2/ nov 2006 Structure du cours Partie 1 : Introduction Partie 2 : Mise en contact de Gaz et de

Plus en détail

Répartition des coûts du compte de pass-on par catégorie de consommateurs

Répartition des coûts du compte de pass-on par catégorie de consommateurs Répartition des coûts du compte de pass-on par catégorie de consommateurs Coûts et caractéristiques de la consommation Plan de travail 1. Retour sur le suivi de la rencontre du 17 mai 1.1 Illustration

Plus en détail

Plan de formation Personnel de l UCE

Plan de formation Personnel de l UCE Plan de formation Personnel de l UCE Juin 2015 Sommaire Contexte Termes de référence du consultant Environnementales et Sociales Termes de référence pour l archivage électronique des documents Proposition

Plus en détail

en savoir plus sur les nouveaux barèmes C, H et A1 à A5

en savoir plus sur les nouveaux barèmes C, H et A1 à A5 en savoir plus sur les nouveaux barèmes C, H et A1 à A5 Exemples Vous trouverez, dans l'aide au remplissage du formulaire "Déclaration pour le prélèvement de l'impôt à la source", plusieurs exemples avec

Plus en détail

Titre 4 - Analyse de l impact de la résiliation annuelle sur les marges des contrats emprunteurs

Titre 4 - Analyse de l impact de la résiliation annuelle sur les marges des contrats emprunteurs Titre 4 - Analyse de l impact de la résiliation annuelle sur les marges des contrats emprunteurs 4.1 Le concept d Analyse en Temps Probabilisé Le concept d Analyse en Temps Probabilisé, développé et appliqué

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

Mémoire de Fin d Etudes Ingénieur ENGEES

Mémoire de Fin d Etudes Ingénieur ENGEES Ecole Nationale du Génie de l Eau et de l Environnement de Strasbourg ANALYSE DES IMPACTS DES ETIAGES DE LA RIVIERE MONTMORENCY SUR LES USAGES DE LA RESSOURCE EN EAU Mémoire de Fin d Etudes Ingénieur ENGEES

Plus en détail

ETUDE COMPARATIVE DES MODELISATIONS NUMERIQUE ET PHYSIQUE DE DIFFERENTS OUVRAGES D EVACUATION DES CRUES

ETUDE COMPARATIVE DES MODELISATIONS NUMERIQUE ET PHYSIQUE DE DIFFERENTS OUVRAGES D EVACUATION DES CRUES ETUDE COMPARATIVE DES MODELISATIONS NUMERIQUE ET PHYSIQUE DE DIFFERENTS OUVRAGES D EVACUATION DES CRUES P.E. LOISEL, J. SCHAGUENE, O. BERTRAND, C. GUILBAUD ARTELIA EAU ET ENVIRONNEMENT Symposium du CFBR

Plus en détail

GESTION ET ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES Q-BIC PLUS CONNECT TO BETTER Q-BIC PLUS 1. #LesRèglesOntChangé CONNECT TO BETTER CONNECT TO BETTER

GESTION ET ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES Q-BIC PLUS CONNECT TO BETTER Q-BIC PLUS 1. #LesRèglesOntChangé CONNECT TO BETTER CONNECT TO BETTER GESTION ET ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES Q-BIC PLUS #LesRèglesOntChangé Q-BIC PLUS 1 LES NOUVELLES RÈGLES DE LA GESTION DES EAUX PLUVIALES COMMENCENT ICI Wavin Q-Bic Plus, nouveau système de rétention/infiltration

Plus en détail

Département de l ARIEGE

Département de l ARIEGE LES RAPPORTS BUREAU VERITAS Bureau Veritas 12 rue Michel Labrousse Bât 15 BP 64797 31047 TOULOUSE CEDEX 1 Dardilly, le 12 juillet 2012 Département de l ARIEGE Elaboration des cartes de bruit stratégiques

Plus en détail

SOMMAIRE DES DELIBERATIONS DU COMITE DU 13 SEPTEMBRE 2006

SOMMAIRE DES DELIBERATIONS DU COMITE DU 13 SEPTEMBRE 2006 SOMMAIRE DES DELIBERATIONS DU COMITE DU 13 SEPTEMBRE 2006 1- Marché de services pour l entretien courant des cours d eau du Boulonnais (2007-2009)... page 2 2- Etude de définition des aménagements de prévention

Plus en détail

une plate-forme de services administratifs pour le territoire bourguignon

une plate-forme de services administratifs pour le territoire bourguignon une plate-forme de services administratifs pour le territoire bourguignon Le territoire bourguignon : chiffres clés Un territoire à forte dominante rurale Nombre d habitants: 1 612 397 (1) Nombre de communes

Plus en détail

MESURES DE BRUIT A l ÉTAT INITIAL

MESURES DE BRUIT A l ÉTAT INITIAL DOSSIER DE DEMANDE D AUTORISATION D EXPLOITER UNE UNITE DE METHANISATION DE MATIERES ORGANIQUES Siège social : FRANCE BIOGAZ VALORISATION 12 rue Finkmatt 67000 STRASBOURG Tél. : 03 88 23 47 72 Fax : 03

Plus en détail

Le fonds de prévention des risques naturels majeurs dit «Fonds barnier» Les mesures subventionnables destinées aux particuliers et aux collectivités

Le fonds de prévention des risques naturels majeurs dit «Fonds barnier» Les mesures subventionnables destinées aux particuliers et aux collectivités Le fonds de prévention des risques naturels majeurs dit «Fonds barnier» Les mesures subventionnables destinées aux particuliers et aux collectivités Présentation du fonds Barnier Le fonds de prévention

Plus en détail

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES ANNEXES L ISTE DES ANNEXES ANNEXE I : ANNEXE II : ANNEXE III : ANNEXE IV : ÉVOLUTION DES DEPENSES DES COMMUNES ET DES EPCI DE 2006 A 2013 OUTILS JURIDIQUES DE MUTUALISATION A DISPOSITION DES ACTEURS LOCAUX

Plus en détail

Management partie 2 : Marketing

Management partie 2 : Marketing Management partie 2 : Marketing Marketing 1. L'approche marketing S'est le contexte économique qui a induit la fonction marketing. Elle est née des contraintes que rencontre l'entreprise sur son marché,

Plus en détail

document de travail Phase 2 : groupe de travail Eau et biodiversité

document de travail Phase 2 : groupe de travail Eau et biodiversité document de travail Extrait du tableau de bord de la Région de Bruxelles-Capitale, amendé par la Coordination associative : «Nouvelles Rivières Urbaines» et biodiversité 1.2.1. intégration des principes

Plus en détail

Cartographie couverture DSL Élaboration et utilisation

Cartographie couverture DSL Élaboration et utilisation Aménagement Numérique des Territoires Cartographie couverture DSL Élaboration et utilisation Intervenant : René Jonchère Groupe ANT CETE de l'ouest Durée : 30 minutes Cartographie couverture DSL Cartographie

Plus en détail

Norme comptable relative aux provisions techniques dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC 29

Norme comptable relative aux provisions techniques dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC 29 Norme comptable relative aux provisions techniques dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC 29 Objectif de la norme 01 L activité d assurance et/ou de réassurance se caractérise par : une

Plus en détail

Franck VAUTIER, Jean-Pierre TOUMAZET, Erwan ROUSSEL, Marlène FAURE, Mohamed ABADI, Marta FLOREZ, Bertrand DOUSTEYSSIER

Franck VAUTIER, Jean-Pierre TOUMAZET, Erwan ROUSSEL, Marlène FAURE, Mohamed ABADI, Marta FLOREZ, Bertrand DOUSTEYSSIER Utilisation d images dérivées d un jeu de données LIDAR pour la détection automatisée de vestiges archéologiques (programme de recherche méthodologique LiDARCHEO) Franck VAUTIER, Jean-Pierre TOUMAZET,

Plus en détail

1. Cadrages de l étude et précisions méthodologiques 1.1 Le modèle de déplacements de la DRIEA

1. Cadrages de l étude et précisions méthodologiques 1.1 Le modèle de déplacements de la DRIEA DRIEA Septembre 2010 ÉTUDES POUR LE DÉBAT PUBLIC SUR LE GRAND PARIS SYNTHESE DES ÉTUDES DE TRAFIC Cette note dresse un bilan synthétique des études de trafic réalisées par la DRIEA pour évaluer l efficacité

Plus en détail

Comprendre ITIL 2011

Comprendre ITIL 2011 Editions ENI Comprendre ITIL 2011 Normes et meilleures pratiques pour évoluer vers ISO 20000 Collection DataPro Extrait 54 Comprendre ITIL 2011 Normes et meilleures pratiques pour évoluer vers ISO 20000

Plus en détail

Le Plan Départemental de l Eau

Le Plan Départemental de l Eau de l Eau CG1/PIADDT/DAE/MD-LS-9/05/009 de l Eau Son organisation schématique va s appuyer sur : 1. Les infrastructures existantes d intérêt départemental,. Les schémas directeurs territoriaux, 3. Des maillages

Plus en détail

Analyses Économiques 24 Janv. 2004

Analyses Économiques 24 Janv. 2004 DP N Analyses Économiques Janv. Une comparaison du comportement récent de la Réserve Fédérale et de la Banque Centrale Européenne Depuis, la politique monétaire semble avoir été plus accommodante aux Etats-Unis

Plus en détail