INDICATIONS DE L ORTHOPEDIE

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1 INDICATIONS DE L ORTHOPEDIE DENTO-FACIALE ET DENTO-MAXILLO-FACIALE CHEZ L ENFANT ET L ADOLESCENT JUIN 2002 Service des recommandations et références professionnelles

2 Tous droits de traduction, d adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit du présent ouvrage, faite sans l autorisation de l ANAES est illicite et constitue une contrefaçon. Conformément aux dispositions du Code de la propriété intellectuelle, seules sont autorisées, d une part, les reproductions strictement réservées à l usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d autre part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d information de l œuvre dans laquelle elles sont incorporées. Ce document a été réalisé en Juin Il peut être acheté (frais de port compris) auprès de : Agence Nationale d Accréditation et d Évaluation en Santé (ANAES) Service Communication et Diffusion 159, rue Nationale Paris Cedex 13 Tél. : Fax : Agence Nationale d Accréditation et d Évaluation en Santé (ANAES) ANAES/Service des recommandations et références professionnelles/ Juin

3 AVANT-PROPOS La médecine est marquée par l accroissement constant des données publiées et le développement rapide de nouvelles techniques qui modifient constamment les stratégies de prise en charge préventive, diagnostique et thérapeutique des malades. Dès lors, il est très difficile pour chaque professionnel de santé d assimiler toutes les informations nouvelles apportées par la littérature scientifique, d en faire la synthèse critique et de l incorporer dans sa pratique quotidienne. L Agence Nationale d Accréditation et d Évaluation en Santé (ANAES), qui a succédé à l Agence Nationale pour le Développement de l Évaluation Médicale (ANDEM), a notamment pour mission de promouvoir la démarche d évaluation dans le domaine des techniques et des stratégies de prise en charge des malades, en particulier en élaborant des recommandations professionnelles. Les recommandations professionnelles sont définies comme «des propositions développées méthodiquement pour aider le praticien et le patient à rechercher les soins les plus appropriés dans des circonstances cliniques données». Leur objectif principal est de fournir aux professionnels de santé une synthèse du niveau de preuve scientifique des données actuelles de la science et de l opinion d experts sur un thème de pratique clinique, et d être ainsi une aide à la décision en définissant ce qui est approprié, ce qui ne l est pas ou ne l est plus, et ce qui reste incertain ou controversé. Les recommandations professionnelles contenues dans ce document ont été élaborées par un groupe multidisciplinaire de professionnels de santé, selon une méthodologie explicite, publiée par l ANAES dans le document intitulé : «Les Recommandations pour la pratique clinique - Base méthodologique pour leur réalisation en France 1999». Le développement des recommandations professionnelles et leur mise en application doivent contribuer à une amélioration de la qualité des soins et à une meilleure utilisation des ressources. Loin d avoir une démarche normative, l ANAES souhaite, par cette démarche, répondre aux préoccupations de tout professionnel de santé soucieux de fonder ses décisions cliniques sur les bases les plus rigoureuses et objectives possible. Monsieur Alain COULOMB Directeur général de l ANAES ANAES/Service des recommandations et références professionnelles/ Juin

4 Ces recommandations ont été réalisées à la demande de la Caisse d assurance maladie des travailleurs salariés. Elles ont été établies selon la méthode décrite dans le guide méthodologique des «Les recommandations pour la pratique clinique Base méthodologique pour leur réalisation en France» publié par l ANAES en Les sociétés savantes dont les noms suivent ont été sollicitées pour l élaboration de ces recommandations : - Association dentaire française - Association française pour le développement de la stomatologie - Board français d orthodontie - Collège français d ORL et de chirurgie cervico-faciale - Fédération nationale des orthophonistes - Société française d odontologie pédiatrique - Société française d orthopédie dento-faciale - Société française de stomatologie, chirurgie maxillo-faciale et chirurgie plastique de la face - Société francophone de chirurgie buccale - Société médicale d orthopédie dento-maxillo-faciale Board européen de stomatologie - Société odontologique de Paris - Société pluridisciplinaire d odontologie - Union nationale pour le développement de la recherche et de l évaluation en orthophonie - Union française pour la santé bucco-dentaire L ensemble du travail a été coordonné par M. le D r Rémy NIZARD sous la direction de M. le D r Patrice DOSQUET, responsable du service des recommandations et références professionnelles. La recherche documentaire a été effectuée par M me Christine DEVAUD, documentaliste, avec l aide de M lle Renée CARDOSO, sous la direction de M me Rabia BAZI, responsable du service de documentation. Le secrétariat a été réalisé par M lle Isabelle LE PUIL. L Agence Nationale d Accréditation et d Évaluation en Santé tient à remercier les membres du comité d organisation, les membres du groupe de travail, du groupe de lecture et de son Conseil scientifique qui ont participé à ce travail. ANAES/Service des recommandations et références professionnelles/ Juin

5 COMITE D ORGANISATION D r Claude BOURDILLAT, orthopédie-dentofaciale, chirurgien-dentiste, MARLY-LE-ROI D r Hervé BOURLIER, omnipraticien, VIROFLAY M me Simy COEN, orthophoniste, NICE D r Odette DENEUVILLE, stomatologiste, SAINT-CLOUD D r Christophe DUNGLAS, chirurgien-dentiste, PARIS M me Catherine HÉNAULT, orthophoniste, DIVES-SUR-MER P r André HORN, orthopédie dento-faciale, MONTFORT-L AMAURY D r Jean-Baptiste KERBRAT, stomatologiste, orthopédie dento-maxillo-faciale, ROUEN D r Jean-Claude LIBERSA, chirurgien-dentiste, LILLE P r Jean-Paul MONTEIL, oto-rhino-laryngologiste, chirurgie-maxillo-faciale, PARIS D r Estelle MOULIS, chirurgien-dentiste, RODILHAN D r Jean-Pierre ORTIAL, orthodontiste, ANTIBES P r Jean-Marc PERON, chirurgie maxillo-faciale, stomatologiste, ROUEN D r Germain ZEILIG, chirurgien-dentiste, PARIS GROUPE DE TRAVAIL P r Julien PHILIPPE, orthopédie-dento-faciale, CHARTRES Président du groupe de travail D r Alain-Pierre HUET, orthopédie dento-faciale, LYON Chargé de projet D r Rémy NIZARD, chef de projet, ANAES, PARIS D r Éva AMEISEN, stomatologiste, PARIS Pr Pierre CANAL, orthopédie dento-faciale, PARIS D r Michel-Henri DECOSSE, orthopédie dentofaciale, MELUN D r Dominique DEFRENNES, oto-rhinolaryngologiste, PARIS D r Robert GARCIA, orthopédie dento-faciale, PARIS D r Arabelle GOUVERNAIRE, odontologie pédiatrique, chirurgien-dentiste, NEUILLY-SUR- SEINE P r Jean-Paul LOREILLE, orthopédie dentofaciale, VERRIÈRES-LE-BUISSON M. Frédéric MARTIN, orthophoniste, SAINT- MAURICE P r Jacques MERCIER, stomatologiste, chirurgie maxillo-faciale, NANTES D r Fabrice POIRIER, chirurgie maxillo-faciale, PARIS D r Jean-Michel SALAGNAC, orthodontiste, NANTES GROUPE DE LECTURE D r Jean-Jacques AKNIN, orthopédie dento-faciale, VILLEURBANNE D r François BARRUEL, chirurgie maxillo-faciale, stomatologiste, PARIS D r Philippe BELLAÏCHE, orthopédie dentomaxillo-faciale, PARIS D r Françoise BILLOT-CHERET, stomatologiste, orthopédie dento-maxillo-faciale, LYON D r Christophe BILWEIS, chirurgien-dentiste, GUYANCOURT D r Alain BOILEAU, orthopédie dento-faciale, CAMBRAI ANAES/Service des recommandations et références professionnelles/ Juin

6 D r Claude BOURDILLAT, orthopédie dentofaciale, chirurgien-dentiste, MARLY-LE-ROI D r Hervé BOURLIER, omnipraticien, VIROFLAY P r Marie-Laure BOY-LEFÈVRE, Conseil Scientifique de l ANAES, Paris D r Martin CÈS, stomatologiste, orthopédie dentomaxillo-faciale, NEUILLY-SUR-SEINE M me Simy COEN, orthophoniste, NICE D r Michel DANGUY, orthopédie dento-faciale, HÉNIN-BEAUMONT D r Chantal DANGUY-DEROT, orthopédie dentofaciale, HÉNIN-BEAUMONT D r Arlette DOUAL-BISSER, orthopédie dentofaciale, LILLE D r Christophe DUNGLAS, chirurgien-dentiste, PARIS D r Pierre-Hubert DUPAS, occlusodontiste, LILLE D r Olivier ESNAULT, oto-rhino-laryngologiste, chirurgie maxillo-faciale, PARIS P r Joël FERRI, stomatologiste, chirurgie maxillofaciale, LILLE D r Marc GROFF, médecin dentiste, LUXEMBOURG D r Marc HAZEN, stomatologiste, chirurgiemaxillo-faciale, PARIS M me Catherine HÉNAULT, orthophoniste, DIVES-SUR-MER P r André HORN, orthopédie dento-faciale, MONTFORT-L AMAURY D r Patrick JAQUEMIN, oto-rhino-laryngologiste, chirurgie maxillo-faciale, SOYAUX D r Jean-Michel KACZMAREK, stomatologiste, PARIS D r Jean-Baptiste KERBRAT, stomatologiste, orthopédie dento-maxillo-faciale, ROUEN D r Jacqueline KOLF, orthopédie dento-faciale, SAINT-GERMAIN-SUR-MORIN D r Michel LACOUR, orthopédie dento-maxillofaciale, stomatologiste, PARIS D r Serge LAVERNHE, chirurgien-dentiste, FIGEAC D r Jean-Luc LÉGER, orthodontiste, LILLE D r Antoine LELIEVRE, orthopédie dentomaxillo-faciale, stomatologiste, BEAUVAIS M. Gilles LELOUP, orthophoniste, LEVALLOIS- PERRET D r Thien-Duong LÊ-NGUYEN, orthopédie dentomaxillo-faciale, NOGENT-LE-ROTROU D r Jean-Claude LIBERSA, chirurgien-dentiste, LILLE D r Véronique MONS-LAMY, orthopédie dentomaxillo-faciale, stomatologiste, CAEN P r Jean-Paul MONTEIL, oto-rhino-laryngologiste, chirurgie-maxillo-faciale, PARIS D r Estelle MOULIS, chirurgien-dentiste, RODILHAN D r Jean-Pierre ORTIAL, orthodontiste, ANTIBES D r Jacques PERDRIAUX, médecin généraliste, SAINT-PIERRE-DES-CORPS P r Jean-Marc PERON, chirurgie maxillo-faciale, stomatologiste, ROUEN D r Marie-Laure ROLLAND, orthopédie dentomaxillo-faciale, stomatologiste, PARIS D r François UNGER, occlusodontologiste, TOURS D r Alain WESTPHAL, chirurgien-dentiste, NANCY D r Ferdinand WITTESAELE, médecin généraliste, VARAIZE D r Germain ZEILIG, chirurgien-dentiste, PARIS ANAES/Service des recommandations et références professionnelles/ Juin

7 SOMMAIRE RECOMMANDATIONS...9 I. QUELS SONT LES ELEMENTS SEMIOLOGIQUES QUI AU COURS DU DEPISTAGE OU D UN EXAMEN CLINIQUE VONT ORIENTER VERS UNE CONSULTATION SPECIALISEE?... 9 II. QUELS SONT LES ELEMENTS NECESSAIRES A L ETABLISSEMENT DU DIAGNOSTIC?... 9 III. QUELLES SONT LES ANOMALIES QUI RELEVENT D UN TRAITEMENT ET QUEL DOIT ETRE, EN FONCTION DE L'ANOMALIE, L'AGE OPTIMAL DE DEBUT DU TRAITEMENT? METHODE DE TRAVAIL...12 I. METHODE GENERALE D ELABORATION DES RECOMMANDATIONS POUR LA PRATIQUE CLINIQUE II. RECHERCHE DOCUMENTAIRE II.1. Sources d informations...14 II.2. Stratégie de recherche...14 ARGUMENTAIRE...16 I. INTRODUCTION II. QUELS SONT LES ELEMENTS SEMIOLOGIQUES QUI AU COURS DU DEPISTAGE OU D UN EXAMEN CLINIQUE VONT ORIENTER VERS UNE CONSULTATION SPECIALISEE? II.1. Examen clinique...18 II.1.1. L examen exobuccal II.1.2. L examen endobuccal II.1.3. L examen fonctionnel II.2. La consultation spécialisée et le traitement orthodontique interceptif...23 III. QUELS SONT LES ELEMENTS NECESSAIRES A L ETABLISSEMENT DU DIAGNOSTIC? IV. QUELLES SONT LES ANOMALIES QUI RELEVENT D UN TRAITEMENT? IV.1. Introduction...33 IV.2. Les indices orthodontiques...34 IV.3. Occlusion et désordres cranio-mandibulaires (DCM)...38 IV.4. Les anomalies dentaires qui relèvent d un traitement...40 IV.4.1. Les anomalies de nombre IV.4.2. Les anomalies de forme IV.4.3. Les anomalies de taille IV.4.4. Les anomalies d éruption IV.4.5. Les anomalies de situation IV.4.6. Les anomalies de position IV.4.7. La dysharmonie dento-dentaire (DDD) IV.4.8. La dysharmonie dento-maxillaire (DDM) IV.5. Les anomalies alvéolaires qui relèvent d un traitement...42 IV.5.1. Anomalies alvéolaires du sens sagittal IV.5.2. Anomalies alvéolaires du sens vertical IV.5.3. Anomalies alvéolaires du sens transversal IV.6. Les anomalies basales...43 IV.6.1. Anomalies du sens vertical IV.6.2. Anomalies du sens sagittal, les classes II IV.6.3. Anomalies du sens sagittal, les classes III IV.6.4. Anomalies du sens transversal IV.6.5. Les latérognathies ou latérodysmorphoses mandibulaires V. QUEL DOIT ETRE, EN FONCTION DE L'ANOMALIE, L'AGE OPTIMAL DE DEBUT DU TRAITEMENT? V.1. Les phases de traitement...53 V.1.1. Maturation psychologique de l enfant et rééducation des fonctions V.1.2. La dysmorphose et son amplitude V.2. Le traitement précoce...56 V.2.1. Définition V.2.2. Utilité du traitement précoce, mythe ou réalité?

8 V.3. L âge du traitement en fonction de la dysmorphose...59 V.3.1. Sens transversal V.3.2. Sens vertical V.3.3. Sens antéropostérieur DOCUMENTS ANNEXES...71 GLOSSAIRE...79 REFERENCES

9 RECOMMANDATIONS I. QUELS SONT LES ELEMENTS SEMIOLOGIQUES QUI AU COURS DU DEPISTAGE OU D UN EXAMEN CLINIQUE VONT ORIENTER VERS UNE CONSULTATION SPECIALISEE? Le groupe de travail propose consensuellement que : - l examen de dépistage ait lieu avant l âge de 6 ans ; - toute dysfonction oro-faciale soit considérée comme un signe d alerte et conduise à un examen morphologique. Sont à surveiller : la ventilation, la déglutition, la phonation, la mastication, les succions, la cinématique mandibulaire (ouverture, fermeture, propulsion, latéralité). II. QUELS SONT LES ELEMENTS NECESSAIRES A L ETABLISSEMENT DU DIAGNOSTIC? L examen morphologique comprend : - un examen exobuccal qui recherche : les asymétries, les disproportions verticales de la face, les altérations du profil, les inocclusions labiales permanentes de repos, les altérations du sourire, les cicatrices ; - un examen endobuccal qui observe : les discordances des arcades maxillaires et mandibulaires, les anomalies des rapports incisifs, les perturbations de l alignement des dents. Le groupe de travail estime consensuellement que sont nécessaires les éléments suivants : - éléments cliniques : anamnèse, examen exobuccal, examen endobuccal, éventuellement, consultations spécialisées complémentaires (bilan orthophonique, bilan ORL, etc.) ; - documents constamment nécessaires : film panoramique des arcades, moulages des arcades en occlusion

10 Les documents suivants sont nécessaires en fonction des besoins : - photographies de la face ; - radiographie rétro-alvéolaire ; - radiographie occlusale ; - téradiographie de profil ; - téléradiographie selon une incidence autre que celle de profil ; - tomodensitométrie ; - montage des moulages en articulateur ; - montage prévisionnel (dit «SET-UP») ; - radiographie main-poignet. III. QUELLES SONT LES ANOMALIES QUI RELEVENT D UN TRAITEMENT ET QUEL DOIT ETRE, EN FONCTION DE L'ANOMALIE, L'AGE OPTIMAL DE DEBUT DU TRAITEMENT? Il est recommandé de ne pas traiter une anomalie, c est-à-dire une variation par rapport à la moyenne, pour elle-même. Il est recommandé de traiter les anomalies qui entraînent des handicaps. Sont donc à traiter les anomalies susceptibles : - de porter atteinte à la croissance de la face ou des arcades dentaires, ou d altérer leur aspect ; - de nuire aux fonctions orales et nasales ; - d exposer les dents aux traumatismes. Sont également à prendre en considération les circonstances qui pourraient favoriser l apparition de lésions carieuses et parodontales ou de troubles articulaires. L âge optimal du traitement ne peut être fixé uniquement «en fonction de l anomalie». D autres facteurs doivent être pris en compte pour le déterminer, tels que : - l état général ; - les conditions psychiques et sociales ; - l âge dentaire ; - le stade de croissance et de maturation ; - les anomalies associées. À titre indicatif, les éléments cités ci-dessus étant supposés favorables, le groupe de travail estime consensuellement que : - relèvent d un traitement en denture temporaire : les anomalies fonctionnelles. Leur traitement est souvent pluridisciplinaire. Le début est lié au degré de compréhension, de coopération et de maturation psychomotrice de l enfant, les anomalies de l occlusion qui présentent une incidence fonctionnelle (pro et latéroglissements mandibulaires), les anomalies des procès alvéolaires, dans certains cas, les anomalies des bases osseuses ; - relèvent d un traitement en denture mixte : les anomalies dentaires (traitements interceptifs des dysharmonies dento-maxillaires, des inclusions, etc),

11 les anomalies dento-alvéolaires, et certaines anomalies des bases osseuses ; - relèvent d un traitement en denture définitive : les anomalies dentaires (anomalies de nombre, de forme, de position et d évolution), les anomalies dento-alvéolaires y compris certains traitements de compensation

12 METHODE DE TRAVAIL I. METHODE GENERALE D ELABORATION DES RECOMMANDATIONS POUR LA PRATIQUE CLINIQUE 1. Ces recommandations professionnelles ont été élaborées selon la méthode des recommandations pour la pratique clinique, publiée par l ANAES. Les sociétés savantes concernées par le thème, réunies au sein du comité d organisation, ont été consultées pour délimiter le thème de travail, rédiger les questions auxquelles le groupe de travail allait devoir répondre 2, identifier les travaux réalisés antérieurement sur le sujet et proposer une liste de professionnels susceptibles de participer aux groupes de travail et de lecture. Les recommandations ont été rédigées par le groupe de travail, au terme d une analyse de la littérature scientifique et d une synthèse de l avis des professionnels consultés. L ANAES a constitué un groupe de travail en réunissant des professionnels multidisciplinaires, ayant un mode d exercice public ou privé, et d origine géographique variée. Ce groupe de travail comprenait un président, qui en a coordonné les travaux, et un chargé de projet, qui a identifié, sélectionné, analysé et synthétisé la littérature scientifique utilisée pour rédiger l argumentaire et les recommandations, discutées et élaborées avec le groupe de travail. Un groupe de lecture, composé selon les mêmes critères que le groupe de travail, a été consulté par courrier et a donné un avis sur le fond et la forme des recommandations, en particulier sur leur lisibilité et leur applicabilité. Les commentaires du groupe de lecture ont été analysés par le groupe de travail et pris en compte chaque fois que possible dans la rédaction des recommandations. Les recommandations ont été discutées par le Conseil scientifique, section évaluation, de l ANAES, et finalisées par le groupe de travail. Un chef de projet de l ANAES a coordonné l ensemble du travail et en a assuré l encadrement méthodologique. Une recherche documentaire approfondie a été effectuée par interrogation systématique des banques de données bibliographiques médicales et scientifiques sur une période adaptée à chaque thème. En fonction du thème traité, elle a été complétée par l interrogation d autres bases de données spécifiques et/ou économiques si besoin. Une étape commune à toutes les études consiste à 1 Ce chapitre résume la méthode complète de réalisation des recommandations pour la pratique clinique. L ensemble de la méthode est détaillé dans le guide méthodologique «Les Recommandations pour la pratique clinique Base méthodologique pour leur réalisation en France», publié par l ANAES en La liste des questions proposées au groupe de travail par le comité d organisation était la suivante : 1. Quels sont les éléments sémiologiques qui au cours du dépistage ou d un examen clinique vont orienter vers une consultation spécialisée? 2. Quels sont les éléments nécessaires à l établissement du diagnostic? 3. Quelles sont les anomalies qui relèvent d un traitement? 4. Quel doit être, en fonction de l'anomalie, l'âge optimal de début du traitement?

13 rechercher systématiquement les recommandations pour la pratique clinique, conférences de consensus, articles de décision médicale, revues systématiques, méta-analyses et autres travaux d évaluation déjà publiés au plan national et international. Tous les sites Internet utiles (agences gouvernementales, sociétés savantes, etc.) ont été explorés. Les documents non accessibles par les circuits conventionnels de diffusion de l information (littérature grise) ont été recherchés par tous les moyens disponibles. Par ailleurs, les textes législatifs et réglementaires pouvant avoir un rapport avec le thème ont été consultés. Les recherches initiales ont été mises à jour jusqu au terme du projet. L examen des références citées dans les articles analysés a permis de sélectionner des articles non identifiés lors de l interrogation des différentes sources d information. Enfin, les membres des groupes de travail et de lecture ont transmis des articles de leur propre fonds bibliographique. Les langues retenues sont le français et l anglais. Le chapitre «recherche documentaire» présente le détail des sources consultées ainsi que la stratégie de recherche. Chaque article sélectionné a été analysé selon les principes de lecture critique de la littérature à l aide de grilles de lecture, ce qui a permis d affecter à chacun un niveau de preuve scientifique. Sur la base de cette analyse de la littérature, le groupe de travail a proposé, chaque fois que possible, des recommandations. Selon le niveau de preuve des études sur lesquelles elles sont fondées, les recommandations ont un grade variable, coté de A à C selon l échelle proposée par l ANAES (voir tableau). En l absence d études, les recommandations sont fondées sur un accord professionnel. Tableau. Définition du grade des recommandations. Niveau de preuve scientifique Grade des recommandations fourni par la littérature (études thérapeutiques) Niveau 1 Essais comparatifs randomisés de forte puissance Méta-analyse d essais comparatifs randomisés Analyse de décision basée sur des études bien menées Niveau 2 Essais comparatifs randomisés de faible puissance Études comparatives non randomisées bien menées Études de cohorte Niveau 3 Études cas-témoins Niveau 4 Études comparatives comportant des biais importants Études rétrospectives Séries de cas A Preuve scientifique établie B Présomption scientifique C Faible niveau de preuve Des propositions d études et d actions futures ont été formulées par le groupe de travail

14 II. RECHERCHE DOCUMENTAIRE II.1. Sources d informations Bases de données bibliographiques automatisées : - Medline (National library of medicine, USA) ; - Embase (Elsevier, Pays-bas) ; - Pascal (CNRS-INIST, France). Autres sources : - Cochrane Library (Grande-Bretagne) ; - National guideline clearinghouse (USA) ; - HTA Database (International network of agencies for health technology assessment - INAHTA) - Sociétés savantes compétentes dans le domaine étudié ; - BDSP (Banque de données en santé publique, Rennes) ; - Internet : moteurs de recherche. La recherche a été limitée à l enfant et l adolescent et a porté sur les types d études ou sujets définis lors du comité d organisation avec le chef de projet. II.2. Stratégie de recherche La stratégie d interrogation de Medline, Embase et Pascal précise les termes de recherche utilisés pour chaque sujet ou type d étude et la période de recherche. Les termes de recherche sont soit des termes issus d un thesaurus (descripteurs du MESH pour Medline), soit des termes du titre ou du résumé (mots libres). Ils sont combinés en autant d étapes que nécessaire à l aide des opérateurs «ET» «OU» «SAUF». Une présentation synthétique sous forme de tableau reprend les étapes successives et souligne les résultats en termes de : - nombre total de références obtenues ; - nombre d articles analysés ; - nombre d articles cités dans la bibliographie finale

15 Tableau 1. Stratégie de recherche documentaire. Type d'étude/sujet Période de Termes utilisés recherche Recommandations Termes 1 Orthodontics OU Malocclusion ET Termes 2 Guideline* OU Practice guideline OU Health planning guideline OU Recommendation [titre] OU Consensus development conference OU Consensus development conference, NIH OU Consensus conference [titre] OU Consensus statement [titre] Méta-analyses, revues de littérature Termes 1 ET Termes 3 Meta analysis OU Review literature OU Literature review OU Systematic review Études contrôlées Termes 1 ET Termes 4 Controlled clinical trial OU Randomized controlled trial* OU Double-blind method OU Double blind procedure OU Random allocation OU Randomization OU Random*[titre] OU Versus [titre] OU Controlled study OU Comparative study OU Comparison [titre] Dépistage Termes 1 ET Termes 5 Screening OU Mass Screening Diagnostic Termes 6 Orthodontics/Diagnosis OU Malocclusion/Diagnosis ET Termes 7 Diagnostic Value OU Sensitivity and Specificity OU Quality Control OU Reference Standard OU Diagnostic Error OU False Negative Reaction OU False Positive Reaction OU Observer Variation OU Reproducibility of Result OU Predictive Value of Test OU Reproducibility OU Reliability OU Diagnostic Accuracy Nombre total de références obtenues 528 Nombre total d articles analysés 358 Nombre d articles retenus 158 Nombre de références

16 ARGUMENTAIRE I. INTRODUCTION Notion de bonne santé appliquée à l orthodontie L OMS a défini la santé comme «un état de bien-être physique, mental et social» (1). Cette définition ne s arrête pas à la considération exclusive de la pathologie humaine, mais correspond à un «état d équilibre et d harmonie de toutes les possibilités de la personne humaine», nous disent Monnier et al. (1) ; la santé concerne chaque personne humaine prise aussi bien individuellement que collectivement et la santé publique est définie par l OMS comme «la science et l art de prévenir les maladies, d améliorer, de prolonger la vie, la santé et la vitalité mentale et physique des individus par le moyen d une action collective concertée». La santé publique est considérée de façon globale, elle concerne les aspects curatifs, préventifs, éducatifs et sociaux de la santé des populations (1). La prévention recouvre toutes les actions destinées à éviter ou réduire la survenue de maladies ou accidents, l OMS distingue trois types de prévention : - la prévention primaire a pour but de diminuer l incidence d une maladie dans une population par des actions définies (ex. : vaccination) ; - la prévention secondaire qui comprend «tous les actes destinés à diminuer la prévalence d une maladie dans une population, donc à réduire la durée d évolution de la maladie» (ex. : dépistage et traitement précoce) ; - la prévention tertiaire est destinée à réduire les conséquences de la maladie et éviter les récidives. La thérapeutique vue par l OMS doit : - diminuer les handicaps ; - amener le patient vers un état de bien-être ; - augmenter ses chances de durabilité fonctionnelle et tissulaire et permettre l adaptation à toutes les modifications futures, sans récidive, des acquis obtenus». L orthopédie dento-faciale (ODF) est une discipline de l art dentaire qui associe «orthopédie» (redressement d une difformité du corps chez l enfant - Petit Larousse. Paris, Larousse, 1980) et orthodontie (redressement des dents) (2). Cette dénomination est internationale. L orthopédie dento-maxillo-faciale recouvre les mêmes notions, mais ce terme est utilisé par l ordre des médecins français pour définir l exercice des médecins exerçant cette spécialité (3). L ordre des chirurgiens-dentistes définit l orthopédie dentofaciale comme «la partie de l odontologie et de la stomatologie consacrée à l étude et au traitement des troubles liés aux anomalies de la forme des mâchoires et de la position des dents». Elle permet le traitement des malformations maxillo-dento-faciales, elle consiste à rétablir un équilibre fonctionnel, restaurer une bonne fonction masticatrice et aider à prévenir les maladies des dents et de leur support. Cette définition a été proposée originellement par la Société française d orthopédie dento-faciale

17 Selon Bassigny (4), l ODF a pour but : - l étude et le développement de la face, des maxillaires et des dents ; - l analyse des anomalies de ce développement ; - la correction de ces anomalies. Dès 1978 l Association américaine d orthodontie avait considéré que les termes «orthodontie» et «orthopédie dento-faciale» étaient synonymes (5) et précisait que cela s applique au complexe cranio-facial et aux fonctions dépendantes de ce complexe. Cette définition de l ODF, couramment admise, reste strictement limitée à la pathologie. Elle a évolué pour se rapprocher des définitions de l OMS avec une prise en compte des paramètres psychosociaux des patients (6) en intégrant les principes d éthique de l ADA (American Dental Association) modifiés en 1998 : «l obligation professionnelle première du chirurgien-dentiste doit être le service au patient. La qualité et l opportunité des soins doivent être compatibles avec l état clinique du patient tout en considérant ses besoins et ses desiderata, la compétence du praticien et son efficacité à délivrer les soins sont des aspects importants de cette obligation». La définition de la thérapeutique s applique à l ODF puisqu elle a pour but (7) : - de diminuer les handicaps : l ODF cherche à améliorer l esthétique faciale, les fonctions masticatoires et plus généralement les fonctions oro-faciales ; - d amener le patient vers un état de bien-être : l ODF par la restitution d une occlusion dentaire équilibrée permettrait l élimination du paramètre occlusal très important dans les désordres cranio-mandibulaires (DCM), elle facilite le repositionnement lingual correct ; - d augmenter les chances de durabilité fonctionnelle et tissulaire et de permettre l adaptation à toutes les modifications futures, sans récidive, des résultats acquis. L ODF permet une amélioration de l hygiène bucco-dentaire, une stabilisation des dents soumises aux forces occlusales et une répartition des contraintes occlusales compatible avec l homéostasie des tissus de soutien des dents. En résumé, l ODF se fixe pour objectif l établissement : - de contacts dento-dentaires corrects pour assurer la fonction masticatoire ; - d une occlusion fonctionnelle et statique non pathogène ; - de facteurs assurant un déroulement normal des fonctions oro-faciales ; - d un équilibre musculaire de l appareil stomatognathique ; - de la protection de l articulation temporo-mandibulaire ; - d une esthétique acceptable par le patient ; - de la pérennisation des résultats. II. QUELS SONT LES ELEMENTS SEMIOLOGIQUES QUI AU COURS DU DEPISTAGE OU D UN EXAMEN CLINIQUE VONT ORIENTER VERS UNE CONSULTATION SPECIALISEE? La consultation spécialisée sera déclenchée par la non-concordance entre l état du patient tel qu établi lors d un dépistage ou d un examen clinique et ce que l ODF se fixe pour objectif dans la mesure où cette situation entraîne pour le patient soit une pathologie soit un risque de pathologie future

18 Selon Farge et Huet, la décision de traitement repose sur le bénéfice attendu chez l enfant (8). Cette décision repose sur l anamnèse et sur l examen clinique du patient afin de constituer une liste de paramètres dont l analyse permettra d établir un premier diagnostic spécifique afin : - soit de surseoir au traitement ODF (temporairement ou définitivement) ; - soit de prescrire des examens complémentaires afin de compléter cette liste pour établir diagnostic et solutions thérapeutiques. II.1. II.1.1. Examen clinique L examen clinique se fait en trois temps (examens exobuccal, endobuccal et fonctionnel) selon les trois plans de référence du crâne (de profil : plan sagittal, de face : plan frontal, horizontal : plan axial). L examen exobuccal L examen clinique de la face est destiné à apprécier l esthétique du visage et à en déceler les anomalies, c est-à-dire à repérer tous les éléments qui altèrent l harmonie du visage (asymétries, proportions anormales verticales ou horizontales, hyper ou hypodéveloppement d une structure, position des dents et des gencives lors du sourire), son expressivité (posture et tonicité musculaires au repos ou en fonction) ou l état de surface des téguments (présence de cicatrices, de zones irritées) (9). L appréciation qualitative reste cependant subjective et l approche métrique objective s impose dès lors qu une modification de l esthétique ou de la fonction est envisagée. De nombreux auteurs ont cherché à quantifier les rapports entre les différents éléments faciaux particulièrement lors de l examen du patient de profil pour noter : - la position du menton par rapport aux plans de Simon (ligne perpendiculaire au plan de Francfort cutané passant par le point sous-orbitaire) et d Izard (ligne perpendiculaire au plan de Francfort cutané passant par la glabelle), le profil ortho-frontal ou le profil sous-nasal est entièrement entre ces deux lignes (10) (figure 1) ; - la position des lèvres par rapport à des lignes fictives comme la ligne E de Ricketts joignant le pogonion cutané à la pointe du nez (statistiquement la lèvre inférieure est à 0 mm ± 2 mm de cette ligne chez l enfant de 9 ans mais est postérieure de 2 mm ± 2 mm en fin de croissance) (4) ou la ligne d Epker et Fish (11) perpendiculaire au plan de Francfort et passant par le point sous-nasal (la lèvre supérieure est à 0 mm ± 2 mm de cette ligne) (figure 1) ; - l angle naso-labial (102 ± 8 chez les garçons et les filles) (12) ; - l angle naso-frontal (131 ± 8 chez les garçons et 134 ± 8 chez les filles) (5). Une approche totalement différente pour quantifier le paramètre esthétique consiste à l aborder sous l angle épidémiologique. Dans ce cas, l évaluation porte sur le besoin de traitement orthodontique, le paramètre esthétique est alors un critère décisionnel pour la justification du traitement. Cette approche de l esthétique cherche à faire mesurer par un opérateur entraîné un paramètre subjectif, l attractivité d un visage, en le comparant à un témoin identifié auquel on a affecté une valeur numérique. Les témoins sont constitués par une série de photos de visages (face lèvres en occlusion, face avec sourire, profil droit) affectés de coefficients figurant la gravité de l atteinte esthétique ; ces coefficients sont établis à partir des notes

19 données par un échantillon de praticiens et déterminent la «composante esthétique» (AC : Aesthetic Component) du patient. Cet index ou ses variantes sont très dépendants des examinateurs et de leur entraînement comme le relève une étude réalisée par Phillips et al. (13) (trois clichés photographiques du crâne normalisés - face avec sourire, face lèvres au repos, profil droit - de 18 patients furent présentés à 16 orthodontistes, 17 étudiants en dentaire et 71 autres étudiants, la corrélation intra-classe fut calculée et l analyse de la variance fut faite pour les trois groupes d examinateurs à partir d une valeur moyenne calculée pour chaque paramètre mesuré) ; ces auteurs constatent aussi que leurs résultats concordent avec les études similaires citées dans leur bibliographie. Pour que les tests soient comparables l ensemble des examinateurs doit être très homogène, ou un seul examinateur entraîné doit effectuer tous les tests. Lauweryns et al. (14) après avoir comparé les scores de deux étudiants en dentaire ayant la même formation constatèrent une différence de notation sur des critères aussi importants que l asymétrie faciale et la position sagittale des lèvres. Cette étude fut réalisée à partir de photographies du crâne (3 incidences par sujet : face, profil, ¾) faites sur 10 paires de jumeaux (10 ans à 14 ans) examinées deux fois (à un mois d intervalle) par deux étudiants en dentaire ayant eu le même cursus ; le traitement statistique fut réalisé en utilisant les tableaux de corrélation pour déterminer si les valeurs mesurées n étaient pas dues au hasard et les écarts significativement plus importants que ceux d une distribution normale au seuil de 5 %. D autres auteurs (15), tout en notant l utilité de la méthode pour apprécier l évolution d un visage dans le temps, notent l indépendance qui existe entre la dysmorphose purement dentaire et l évolution esthétique mesurée avec cette méthode ; Tarvit et Freer (16) tempèrent toutefois cet avis en notant lors d une étude concernant 45 patients non traités orthodontiquement, vus à 12 ans puis 16 ans, que si l AC montrait statistiquement avec le test de Kappa que les examinateurs étaient en accord avec l évaluation de la malocclusion en denture mixte, cet indice tendait à surestimer le besoin de traitement. Ces indices sont peu reproductibles et ne mesurent avec certitude que les cas indiscutables ; il apparaît en revanche que les résultats de ces indices sont très dépendants de la politique de santé suivie. II.1.2. L examen endobuccal L examen endobuccal permet l étude de la denture et des tissus mous de la cavité buccale. Cet examen permet aussi de déterminer si l hygiène bucco-dentaire et l état du parodonte sont compatibles avec le traitement orthodontique (17). Le relevé systématique de toute anomalie est effectué ainsi que les mesures standard nécessaires à la description minimale de l occlusion comme : - le surplomb incisif (2 mm) ; - le recouvrement incisif (2 mm). Les rapports dentaires molaires (figure 2). sont appréciés par la classification d Angle qui permet de définir la position des arcades dentaires dans le sens antéropostérieur. La référence est constituée par la position de la cuspide mésiovestibulaire de la première molaire maxillaire qui, en occlusion, vient s appliquer dans le sillon vestibulaire de la première molaire mandibulaire. Cette classification est cependant complétée par la description de la position des canines et des incisives permanentes

20 On distingue 3 classes : - la classe I signe la normalité, la pointe cuspidienne de la canine maxillaire est dans l embrasure entre canine et première prémolaire inférieure, les incisives centrales maxillaires sont au contact du bord occlusal de leurs homologues inférieures avec un axe normal ; - la classe II se caractérise par une distocclusion molaire inférieure et comprend deux divisions en fonction de l inclinaison de l axe des incisives centrales, la classe II1 avec une vestibuloversion, la classe II2 avec une linguoversion incisive. Il faut toutefois noter que lorsque l on parle d une classe II division 1 ou 2 cette terminologie concerne la présence d une classe I d un côté et une classe II de l autre. La notion de classe II n est cependant pas toujours synonyme de dysmorphose : une classe II de 2 mm reste tolérable et correspond à une des 6 clefs d Andrews définissant l occlusion idéale ; - la classe III est définie par la mésiocclusion de la molaire inférieure. La classe dentaire molaire est définie par extension de la classification d Angle par la position de la cuspide mésiovestibulaire de la première molaire supérieure. Celle-ci est placée dans le sillon vestibulaire de la première molaire inférieure, en denture temporaire les faces distales des deuxièmes molaires temporaires déterminent le plan terminal dont la forme avec marche mésiale est la plus favorable à l établissement de la classe I (4). Examen des tissus mous L examen des tissus mous apprécie : - l état des muqueuses et du parodonte (18) ; - la longueur, la position et la texture des freins labiaux ou lingual ; - l éventuelle présence de brides, cicatrices ou tissus hyperplasiques ; - l examen de l oropharynx; - la position linguale au repos, sa taille et sa forme. L examen de la denture Il permet de connaître : 1- La formule dentaire (nombre et types de dents présentes), la concordance entre l âge dentaire du patient et l âge dentaire théorique (4). Il convient de rappeler que vers 2 ans et demi, toutes les dents temporaires ont fait leur éruption et cette denture temporaire sera fonctionnelle pendant 4 ans (phase de denture temporaire stable). Au cours de la phase de denture temporaire stable la croissance des maxillaires s accompagne de l apparition d espaces entre les dents des blocs antérieurs (ex. : espaces simiens en distal des canines temporaires). À cette phase succède la phase d établissement de la denture mixte stable, de l apparition de la première molaire définitive (6 ans) à la mise en place fonctionnelle des incisives définitives (8 ans) ; cette phase dure 2 ans. Au cours de cette dernière période à l apparition des incisives latérales un déficit de place moyen de 1,6 mm apparaît à la mandibule ce qui peut provoquer un encombrement antérieur transitoire entre 8 et 9 ans ; cet encombrement physiologique disparaît en partie avec la croissance des bases osseuses et surtout avec l utilisation des espaces simiens, une augmentation du diamètre intercanin et l évolution vestibulaire des incisives définitives pour un gain global de 2 mm environ (5). Après la phase d établissement de la denture mixte stable vient la phase d établissement de la denture adolescente qui dure de 2 à 3 ans ; pendant cette phase, la taille des arcades dentaires ne varie pas. En revanche, la position

21 relative des premières molaires évolue au gré du remplacement des molaires temporaires par les prémolaires puisque ces dernières ont un diamètre mésiodistal inférieur (1,8 mm au maxillaire, 1,7 mm à la mandibule). L éruption des molaires définitives est guidée par le plan terminal des molaires temporaires, la perte des molaires temporaires s accompagne d une dérive mésiale des molaires définitives plus importante à la mandibule qu au maxillaire, si bien que les premières molaires définitives passent d une position instable d affrontement cuspide cuspide de type classe II à la position stable cuspide-fosse de type classe I d Angle. La phase de denture adolescente stable-denture adulte succède à la précédente avec la mise en place fonctionnelle des canines et prémolaires, elle est suivie par la phase d adulte jeune lors de la mise en place fonctionnelle des deuxièmes molaires. 2- La forme des dents et leur taille. 3- La forme des arcades, leur concordance transversale et sagittale, les signes d encombrement ou les espaces interdentaires. La forme d arcade est symétrique et définie par une ligne fictive suivante : les pointes cuspidiennes vestibulaires des molaires prémolaires, les cuspides des canines et les bords occlusaux des incisives ; elle peut être modélisée par le tracé de courbes polynomiales ou elliptiques, la forme d arcade inférieure s inscrit harmonieusement et quasi parallèlement dans la forme supérieure (les deux courbes étant légèrement plus proches dans la zone antérieure) (19). 4- Les rapports d occlusion dans les trois sens de l espace (sagittal, vertical, transversal) dans les secteurs postérieurs (molaires), moyens (prémolaires, canins) et antérieur (incisif). Nous avons vu que la normalité était représentée par la classe I canine et la classe I molaire dans le sens sagittal,à l exception toutefois de la période transitoire correspondant à la présence concomitante des premières molaires définitives et des molaires temporaires. Dans le sens vestibulo-lingual, les cuspides vestibulaires des molaires-prémolaires supérieures sont au contact par leurs faces palatines des faces vestibulaires des cuspides vestibulaires des dents antagonistes et les faces palatines des incisives et canines sont au contact de faces vestibulaires de leurs antagonistes. Le recouvrement des incisives centrales est de 2 mm ± 2 mm (on parle de supraclusion lorsqu il est augmenté et d infraclusion lorsqu il est diminué), il est admis que le surplomb de l incisive centrale supérieure par rapport à l incisive centrale inférieure est de 2 mm ± 2 mm. L examen de la denture peut se prêter à une évaluation qualitative et quantitative. L évaluation quantitative concerne essentiellement : - la quantification de l écart par rapport à la classe 1 (mesure dans un plan parallèle au plan occlusal de la position des pointes cuspidiennes molaires et canines par rapport à leur position théorique) mesuré en mm ; - la quantification en mm de l encombrement dentaire (négatif par excès de place sur l arcade, positif par manque de place) ; - la quantification en mm de l anomalie de position dans le sens vertical dans le sens vestibulo-lingual ; - la quantification en mm de la position de la ligne des milieux (la valeur zéro correspond à la coïncidence de la ligne des milieux)

22 II.1.3. L examen fonctionnel Cet examen concerne les fonctions de ventilation, phonation, déglutition, mastication, posture. Le patient n exprime pas son besoin de traitement orthodontique uniquement pour des raisons esthétiques mais aussi en raison d une difficulté à mastiquer ou à parler liée comme le suggère une étude effectuée en Australie sur 505 patients de plus de 18 ans (20). Cet examen doit repérer les dysfonctions et les parafonctions ; ces dernières sont définies par les habitude orales qui ne correspondent pas à un but précis de succion, mastication, déglutition ou de communication liées à des actes nécessaires de la vie. Elles comprennent «le suçage digital ou d un linge, les tics de mordillement de la lèvre et le bruxisme» (4). L examen de la ventilation reste centré sur la sphère ORL, le patient doit normalement respirer par le nez, la respiration buccale n étant qu une respiration de suppléance lors de l effort physique ; la respiration buccale habituelle est anormale, elle peut être liée à une hyperplasie des tissus lymphoïdes, une diminution de la perméabilité nasale, une praxie (ex. : succion du pouce) ou anomalie anatomique (ex. : frein lingual trop court) à l origine d une interposition linguale entre les arcades dentaires. La phonation est directement liée à la position linguale au repos et en fonction, elle est sous la dépendance de la morphologie linguale et de l anatomie environnante, elle peut être rééduquée dans la mesure où le cadre environnemental est correct (21). La position habituelle linguale au repos ou lors de la déglutition est en arrière de la papille rétroincisive, en fonction il n y a pas de contact dentaire. L examen de l appareil manducateur ne doit pas être négligé, même si la croissance de ses composants leur permet une certaine adaptabilité. La pathologie de l articulation temporomandibulaire serait fréquente chez l enfant selon Mohlin et al. (22) ; son acuité ne justifie que rarement un traitement spécifique (23). Quoi qu il en soit la malocclusion est source de traumatismes occlusaux et perturbe le fonctionnement de l appareil manducateur. La pathogénie de ces perturbations dépend du patient, elle ne peut être définie a priori car si l ODF vise à créer une occlusion idéale basée sur une description morphologique, l examen de l appareil manducateur a pour but de dégager les relations forme-fonction en intégrant les arcades dentaires dans un environnement fonctionnel, c est-à-dire les dents, les supports osseux, les articulations temporo-mandibulaires et leurs systèmes ligamentaires, les muscles (22). La proprioception dentaire confère au système neuromusculaire de l appareil manducateur une très grande sensibilité, elle reste unique dans tout le système musculaire corporel (24). Le traumatisme occlusal ne cause pas à lui seul une perturbation de l appareil manducateur (désordre cranio-mandibulaire ou DCM) mais la correction de la perturbation occlusale peut faire disparaître le DCM (25) celui-ci étant d origine multifactorielle (26). Il convient de faire la différence entre la pathologie articulaire (douleur articulaire, luxation réductible, luxation irréductible et ostéoarthrose (27)) et pathologie musculaire, nous dit Dawson (28) contrairement à ce qui fut fait dans le rapport du ministère de la santé américain (National Institute of Health NIH) (29). Actuellement il est admis que le facteur émotionnel est un facteur primordial dans la genèse des DCM (29), plus important pour certains que le facteur occlusal (30), ce que démontre aisément l inefficacité du seul traitement occlusal (24). L enfant en absence d antécédent traumatique est avant tout concerné par les douleurs musculaires et les luxations méniscales réductibles et plus la dysmorphose est la malocclusion plus le risque de DCM est important (31)

23 Par consensus professionnel (32,33) l examen spécifique à l appareil manducateur doit déterminer si il y a : - présence de douleurs articulaires, musculaires, maux de tête, dérangements articulaires, acouphènes ; - limitation de l ouverture buccale, des mouvements de latéralité et de propulsion ; - altération du chemin d ouverture ; - existence de facettes d usure signalant un bruxisme ; - souplesse musculaire ; - intégrité neuro-musculaire ; - situation de stress ou contexte émotionnel particulier. II.2. La consultation spécialisée et le traitement orthodontique interceptif La première consultation ou consultation de dépistage précédemment décrite débouche, si besoin, sur la consultation orthodontique spécialisée en vue du traitement orthodontique, interceptif chez l enfant en denture temporaire ou mixte (la denture mixte est définie par l Académie dentaire nationale comme les «états de la denture au cours du développement normal des arcades dentaires se caractérisant par la présence simultanée de dents temporaires et de dents permanentes»). Le traitement orthodontique interceptif permet de corriger les dysmorphoses (ou en diminue l ampleur) pour éviter (ou faciliter) le traitement orthodontique définitif ultérieur comme nous disent les auteurs d une étude (34) conduite sur 493 enfants non traités, en Afrique du Sud, examinés à un âge compris entre 8 ans et 9 ans puis réexaminés 2 ans plus tard. Ces auteurs constatèrent que 12,5 % des enfants présentaient une malocclusion apparue tardivement qui aurait pu être évitée par un traitement interceptif et que 10 % des enfants présentant une classe I molaire développèrent une relation de bout à bout. Toute intervention orthodontique comporte comme préalable «un contrôle de la santé bucco-dentaire et l enseignement de l hygiène» (35) ; la coopération du patient doit être considérée comme un capital qui ne se renouvelle pas. Le traumatisme occlusal ne peut être à lui seul responsable d une lésion parodontale mais l association du traumatisme occlusal et d inflammation est génératrice de parodontopathies nous explique Hallmon (36) dans une revue de littérature en 1999, et selon l Académie américaine de parodontologie (37) incompatibles avec l orthodontie. Les auteurs de l étude précitée (34) firent les mêmes constatations que des auteurs reconnus comme Proffit (5) ou Bassigny (4) qui décrivent : - les praxies comme la succion du pouce qui après 7-8 ans peuvent altérer la croissance alvéolaire (38) ; - la perte de canine temporaire entraîne une déviation des milieux qui peut être transitoire si la dent contralatérale est exfoliée rapidement ; - la perte prématurée de dents temporaires est une cause primordiale d apparition de malocclusions ; - un bout à bout cuspidien évolue souvent en classe 2 dentaire ; - une classe II avérée (au-delà du bout à bout) ne se transforme pas en classe I ; - une occlusion inversée ne se corrige pas spontanément. Une méta-analyse hollandaise montre qu un surplomb supérieur à 3 mm multiplie le risque de traumatisme incisif par deux (39)

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