UNE CULTURE RESPECTUEUSE DE L ENVIRONNEMENT : LE TABAC ANITTA

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1 UNE CULTURE RESPECTUEUSE DE L ENVIRONNEMENT : LE TABAC ANITTA

2 Photographies : ANITTA Coopérative Agri-Tabac Coopérative Poitou Tabac

3 Ce document s adresse aux différents partenaires qui côtoient la filière tabacole française, de manière à les éclairer sur les avantages que présente la culture du tabac vis-à-vis de l environnement. Nous espérons que ces quelques pages vous permettront de mieux appréhender les différents aspects techniques et environnementaux de la culture du tabac. 3

4 Sommaire Préambule Des impacts positifs sur l environnement, des emplois en nombre Sélection variétale Une maîtrise de la composition chimique Production de semences Une traçabilité, une absence d OGM, une protection des insectes pollinisateurs. 8 Semis flottant Un milieu clos, peu de produits Gestion des parcelles, rotations Moins de pesticides, une préservation de la biodiversité Travail du sol Une valorisation des éléments nutritifs Plantation Une localisation des engrais et des produits de traitement Fertilisation minérale et organique Une réduction de la fertilisation, un encouragement à la qualité Irrigation Une gestion raisonnée, des équipements de précision Protection des plantes Un raisonnement des moyens de lutte contre les parasites. 18 Désherbage Un sarclage mécanisé, une localisation des herbicides

5 Lutte contre les ravageurs et les maladies Des outils d aide à la décision pour réduire les traitements phytosanitaires Ecimage - inhibition Des économies de produit Récolte Des conditions estivales, une structure de sol préservée Séchage Une mise à profit des conditions naturelles Recherche - Expérimentation - Démarche qualité Une amélioration continue Diffusion - Formation - Encadrement technique Un réseau de proximité

6 Préambule Des impacts positifs sur l environnement, des emplois en nombre Contexte En 2005, près de 4000 producteurs sont répartis sur l hexagone, ce qui représente autour de 8500 ha de tabac cultivés en France. La culture tabacole emploie environ personnes en équivalent temps plein. Equipe de cueillette du Virginie sur un enjambeur de récolte Un itinéraire technique maîtrisé, conjugué à une faible surface cultivée à l échelle du territoire, concourt à des impacts minimes sur l environnement (prélèvements, rejets, ). En revanche, les bénéfices en matière d emploi sont élevés. 6

7 Sélection variétale Une maîtrise de la composition chimique La filière française choisit des variétés auprès de sélectionneurs. Les variétés, obtenues par hybridation, sont retenues pour : leurs caractères physiques (rendement, nature des tissus, arômes), leurs caractères chimiques (faibles taux de nicotine, nornicotine, nitrosamines, goudrons, ), leurs résistances face aux maladies (viroses, mildiou, pourriture noire des racines, ). D autres éléments entrent en ligne de compte tels que précocité, bourgeonnement, morphologie... La création des variétés est effectuée par des procédés classiques, sans OGM. Les variétés retenues sont moins nocives pour le consommateur et leurs gènes de résistances réduisent la quantité de pesticides utilisés. Par ailleurs, la recherche de cycles de végétation courts permet d utiliser moins d eau d irrigation. De même, la récolte de ces variétés s effectuant durant des périodes où le climat favorise naturellement le séchage, l énergie employée pour la dessiccation sera diminuée, notamment pour le Burley séché à l air naturel : 5 variétés ayant 2 résistances aux maladies 2005 : 13 variétés ayant 2 résistances aux maladies + 2 variétés ayant 5 résistances 7

8 Production de semences Une traçabilité, une absence d OGM, une protection des insectes pollinisateurs La filière gère l approvisionnement en semences. Un certificat de garantie «non OGM» est exigé auprès du fournisseur de graines. De plus, les obtenteurs choisissent des variétés non fertiles. Parcelle de porte-graines Bouquet floral protégé pour une pollinisation contrôlée La pureté et les caractéristiques des variétés sont maîtrisées grâce à la stérilité des variétés actuelles. L absence d OGM est garantie par un système de traçabilité. L absence de pollen sur les variétés stériles limite l attirance des insectes par les fleurs de tabac. Les populations d insectes butineurs et pollinisateurs sont donc moins touchées par d éventuels impacts liés à l utilisation de pesticides. 8

9 Semis flottant Un milieu clos, peu de produits Les graines de tabac ne sont pas semées directement dans la parcelle. La technique du semis flottant consiste à produire du plant sous serre de type maraîchère sur des plateaux en polystyrène alvéolés. Les graines sont semées dans des mini-alvéoles remplies de terreau à base de tourbe. Les plateaux sont ensuite disposés sur des bacs contenant une solution nutritive. Semis flottant dans une serre 1992 : début du semis flottant 2005 : 95% des semis sont effectués en semis flottant Le semis indirect permet de regrouper les plants de tabac dans un petit volume. Ainsi, la quantité de pesticides et de fertilisants est très faible. 50 m² de semis suffisent en effet pour planter 1 ha de tabac. De plus, dans ce milieu clos et hors sol, les intrants ne sont pas disséminés dans l environnement, mais piégés dans la serre pour une meilleure efficacité et une dégradation plus aisée. Par ailleurs, le système de mini-mottes réduit sensiblement la quantité de tourbe nécessaire. Les impacts sur les tourbières, écosystèmes qui se régénèrent très lentement, sont donc limités. De même, l utilisation de cette tourbe présente un autre avantage : peu de parasites et d adventices peuvent survivre dans ce terreau extrait à de grandes profondeurs. Le désherbage et la désinfection du substrat sont donc inutiles. Le renouvellement annuel des plateaux va également dans ce sens. Des filières sont mises en place pour récupérer les plateaux usagés. Récupération des déchets Gestion des déchets Les producteurs de tabac adhèrent localement à des filières de récupération des déchets (ex : ADIVALOR). Les plastiques de serres, les bâches de semis flottant, les plateaux de polystyrène, les bidons vides, sont collectés puis traités, ce qui limite les risques d élimination incontrôlée (abandon, incinération ). 9

10 Le tabac... Semé en mars Planté en mai Virginie récolté de juillet à septembre Burley à récolter en août 10

11 Gestion des parcelles, rotations Moins de pesticides, une préservation de la biodiversité En moyenne, le tabac revient sur une même parcelle tous les 3-4 ans, et se cultive généralement derrière une céréale à paille ou un maïs. Un nombre croissant de producteurs met en place une culture intermédiaire avant le tabac, assurant une couverture du sol en hiver. L implantation de bandes enherbées, en priorité le long des cours d eau, se généralise également. Dans le cadre de la conditionnalité des aides PAC, et dans les Zones d Actions Complémentaires, ces pratiques sont désormais reconnues et encouragées. La durée moyenne de la rotation permet de ne pas épuiser les sols. L assimilation des éléments nutritifs et le développement du tabac sont favorisés par la qualité de la structure laissée par les céréales à paille en précédent. Les éléments fertilisants apportés sont donc mieux valorisés. La pratique d une rotation limite l expansion de certains parasites, et par conséquent l utilisation de pesticides. Les bandes enherbées, rendues obligatoires sous certaines conditions, sont un refuge pour diverses espèces animales et végétales, pouvant contribuer à la lutte naturelle contre les parasites. Ces couverts végétaux sont également utiles pour réduire les transferts de pollution (nitrates, pesticides) vers les cours d eau. La couverture hivernale des sols joue le même rôle, et limite également l érosion. Biodiversité Le tabac est une culture alternative permettant d augmenter la biodiversité des espèces végétales sur les exploitations. Il est d ailleurs cité dans les familles de cultures entrant dans la mesure «Diversité des assolements» (BCAE III) au titre de la conditionnalité des aides PAC. La législation concernant les bandes enherbées (BCAE I Surface minimale en couvert environnemental), qui s applique aux exploitations tabacoles, favorise le développement de la faune et de la flore auxiliaires. 11

12 Travail du sol Une valorisation des éléments nutritifs Le travail du sol consiste à aérer la couche arable pour améliorer la pénétration des racines, drainer les excès d eau, enfouir les résidus de cultures et les adventices La plantation sur buttes ou billons favorise le réchauffement du sol et la minéralisation de la matière organique. Le travail «roue dans roue» est une pratique qui se généralise. Il localise le tassement du sol dans une zone non explorée par les racines. NB : le labour est indispensable pour le tabac car cette plante a Travail du sol favorable à la reprise du tabac Ces opérations culturales permettent à la plante de se développer dans des conditions optimales grâce à une structure de sol idéale (pas de tassement). L assimilation des éléments minéraux mis à disposition de la plante est ainsi favorisée. Le labour des parcelles de tabac est bénéfique sur la rotation puisqu il laisse une structure favorable aux productions suivantes qui pourront se contenter d un travail du sol simplifié. 12

13 Contre l érosion Préservation des sols Les producteurs disposant de parcelles situées en Zone d Actions Complémentaires ont pour obligation de laisser une couverture hivernale sur les parcelles. La présence de ce couvert a pour effet de maintenir les particules de sol et d empêcher leur transfert par érosion. Les différents matériels d irrigation participent également à réduire cette érosion en privilégiant des apports modérés par aspersion, plutôt que par submersion. Pour préserver la structure Les terres à tabac ne nécessitent pas de préparation trop fine dans la mesure où on ne pratique pas de semis direct. La structure légèrement motteuse recherchée limite les risques de ruissellement liés aux phénomènes de battance. Certaines opérations peuvent être combinées en une seule intervention (ex : plantation + traitements localisés ), ce qui diminue le nombre de passages d engins sur les parcelles. De même, la maîtrise des apports d eau et la vulgarisation du «roue dans roue» participent à la réduction des risques de tassement. 13

14 Plantation Une localisation des engrais et des produits de traitement Les plants de tabac produits en pépinière sont transplantés dans les parcelles préparées à cet effet. La plupart des machines à planter sont dorénavant équipées de localisateurs d engrais, d herbicides et d insecticides. Entre 1995 et 2005, la quantité de matière active utilisée contre les taupins a été divisée par 2. Localisateurs d engrais sur une planteuse à tabac Grâce aux localisateurs d intrants, on obtient la même efficacité avec une quantité apportée moindre. Les risques de contamination du milieu naturel sont restreints. Ces équipements offrent la possibilité de réaliser plusieurs opérations en un seul passage, réduisant ainsi les impacts sur la structure du sol et la consommation en énergie. 14

15 Fertilisation minérale et organique Une réduction de la fertilisation, un encouragement à la qualité L objectif est d apporter à la plante les seuls éléments nutritifs nécessaires à sa croissance. Le bilan d azote et la méthode COMIFER permettent de raisonner la quantité globale de fertilisants à amener. Ce bilan d azote est d ailleurs rendu obligatoire pour les exploitations situées en zones vulnérables, dans le cadre de la conditionnalité des aides PAC. Les apports sont fractionnés en fonction du cycle du tabac. Une partie de la fertilisation minérale peut être remplacée par une fumure organique apportée sur la culture précédant le tabac. Les producteurs sont responsabilisés par le complément de prix lié à la qualité physique et chimique (faible taux de nicotine, de chlorures ) de leurs tabacs. Cette qualité est influencée, entre autres, par le niveau de la fertilisation. De même, la filière interdit l épandage de boues de stations d épuration sur les parcelles de tabac. Les méthodes de raisonnement des fumures permettent d apporter les quantités de fertilisants nécessaires et suffisantes, correspondant aux réels besoins du tabac. Le fractionnement des apports favorise une absorption optimale des éléments nutritifs. Les reliquats minéraux sont ainsi limités, et les risques de lessivage réduits. La localisation des fertilisants (lors de la plantation notamment) positionne à proximité des racines les éléments minéraux pour une meilleure absorption, et donc moins de reliquats. Quel que soit le type de tabac, le paiement à la qualité incite à ne pas surfertiliser. Les apports de fumier sur les parcelles de la rotation tabac sont un moyen de valoriser les effluents d élevage. Enfin, l interdiction d épandage de boues de stations d épuration limite les absorption des métaux lourds par les tabacs. 15

16 Irrigation Une gestion raisonnée, des équipements de précision L eau est un élément vital pour le tabac. Elle garantit son développement, son rendement et sa qualité. L eau est indispensable pour mettre en solution et véhiculer jusqu aux racines les éléments nutritifs présents dans le sol. Les producteurs ont recours à l irrigation pour compléter les réserves du sol lorsqu elles sont insuffisantes pour couvrir les besoins de la plante. Dans un souci d économie de la ressource en eau, l irrigation (fréquence et dose d apport) est raisonnée à l aide d outils de pilotage (bilan hydrique, tensiomètres). Les producteurs irriguent à l aide de différents matériels de plus en plus souvent équipés de régulations électroniques et de systèmes permettant de gérer les bordures et bouts de parcelle. Les exploitations agricoles sont soumises à autorisation ou déclaration pour les prélèvements d eau liés à l irrigation. Les méthodes de gestion de l irrigation permettent d augmenter l efficience de l eau. Les fréquences et les doses correspondent aux réels besoins de la plante, en tenant compte des spécificités de la parcelle et du climat. Une bonne gestion de l alimentation hydrique est gage d une mise à disposition et d une assimilation optimales des éléments nutritifs. La surfertilisation ne se justifie donc pas. L irrigation par aspersion limite les risques de ruissellement et d érosion, contrairement à l irrigation gravitaire synonyme de gaspillage. Les équipements actuels garantissent les doses apportées et l aire d arrosage. Ces bonnes pratiques d irrigation visent également à conserver la structure des sols en évitant les effets de tassement et d entraînement des couches supérieures du sol par érosion. Les démarches administratives (déclaration, autorisation), relatives aux prélèvements en eau, permettent aux Agences de l Eau et aux Pouvoirs Publics une meilleure gestion collective de la ressource. Tensiomètres 16

17 Préservation de la ressource en eau Des prélèvements limités Au regard des faibles surfaces de tabac cultivées sur l hexagone, l impact sur la ressource en eau est relativement réduit. Des outils de pilotage permettent aux planteurs d apporter la dose correspondant aux besoins réels de la parcelle de tabac. Ces méthodes évitent le gaspillage, des économies d eau conséquentes sont réalisées. Des risques de pollution minimes D une manière générale, le nombre de traitements phytosanitaires appliqués sur tabac est relativement faible. De plus, la quantité de molécules utilisées est réduite par le raisonnement des pratiques de lutte contre les parasites. Le paiement à la qualité encourage l utilisation de méthodes de raisonnement de la fertilisation pour adapter les quantités d engrais minéraux ou organiques aux besoins. Enfin, le renforcement de la réglementation en matière de mise en place de bandes enherbées est un élément limitant les impacts liés aux pratiques Irrigation raisonnée 17

18 Protection des plantes Un raisonnement des moyens de lutte contre les parasites Comme toute plante, le tabac peut être parasité par divers ravageurs et maladies. Des solutions existent pour réduire les attaques et/ou les dégâts occasionnés. Des mesures prophylactiques (rotations de 3-4 ans en moyenne, nonrestitution des tiges de tabac sur les parcelles, variétés résistantes aux maladies ) existent dans le but d anticiper le développement des parasites. Le choix du précédent et la destruction des repousses conditionnent en partie le niveau de risque parasitaire (adventices, inoculum de maladies fongiques ) sur la culture de tabac qui va suivre. La lutte chimique n est utilisée que lorsque la prévention ne peut pas être suffisante. Seule la lutte chimique contre le mildiou est systématique, et adaptée à la pression parasitaire. Pour les autres ravageurs et maladies, les moyens de lutte sont raisonnés en fonction des niveaux d infestation. Le nombre de traitements sur tabac est faible. Les produits disposent d une Autorisation de Mise sur le Marché. Des analyses de résidus de pesticides sont effectuées à différents niveaux de la production (tabac sec, tabac transformé), selon un plan d analyse des résidus. Ces analyses sont réalisées par la filière et par les industriels (fabricants de produits à fumer). La mise en place de mesures prophylactiques est un moyen de réduire la quantité de pesticides nécessaires pour contrôler les parasites et adventices. De même, lorsque la lutte chimique est la seule alternative possible, le raisonnement du choix du produit, le positionnement, l application, sont autant de facteurs qui limitent la quantité d intrants, tout en garantissant leur efficacité. Par ailleurs, l obtention d une homologation signifie que le produit autorisé a fait preuve de son efficacité, de sa sélectivité et de sa faible toxicité (impacts minimes pour l Homme et l Environnement). Les analyses de résidus renforcent et crédibilisent les actions de sensibilisation menées auprès des techniciens et des producteurs. Entre 1985 et 2005, la quantité de substances actives utilisées a été divisée par 6. 18

19 Désherbage Un sarclage mécanisé, une localisation des herbicides Le désherbage consiste à éliminer les adventices pouvant entrer en compétition avec le tabac vis-à-vis de l alimentation minérale et hydrique. Ces mauvaises herbes peuvent de plus perturber les opérations de récolte et se retrouver dans la matière première. Une partie des adventices présentes peut être détruite grâce au travail du sol avant plantation. En fonction de la propreté de la parcelle, un désherbage de pré-plantation peut être réalisé, suivi d un traitement postplantation. La localisation des désherbants se généralise. Des désherbages mécaniques (binages et sarclages) viennent alors compléter le dispositif. Binage des entre-rangs Localisation d un traitement sur le rang La préparation des terres et le choix des parcelles en fonction des précédents, sont les premières mesures de contrôle des adventices à mettre en œuvre pour réduire l utilisation de produits chimiques. La pratique du désherbage mécanique peut détruire les éventuelles croûtes de battance, et ainsi faciliter l infiltration de l eau (meilleure recharge de la réserve utile, moins de risques d érosion). 19

20 Lutte contre les ravageurs et les maladies Des outils d aide à la décision pour réduire les traitements phytosanitaires Ravageurs et maladies sont susceptibles d altérer les récoltes, tant au niveau du rendement que de la qualité du produit. La maîtrise de leur développement est donc nécessaire. Des mesures préventives peuvent suffire à maintenir les dégâts en dessous du seuil de nuisibilité économique. L identification et la quantification des parasites sont indispensables. L appui du Service Diagnostic de l Institut du Tabac de Bergerac est précieux dans ce domaine. Des systèmes de piégeage (pucerons, aleurodes, taupins, noctuelles ) alimentent les avertissements collectifs ou les outils individuels d aide à la décision. Lorsque la lutte chimique est jugée nécessaire, l utilisation des produits homologués est gérée de manière à limiter l apparition de résistances. Récemment, deux produits biologiques ont été homologués et viennent compléter le dispositif de contrôle des parasites. Les outils d identification, de quantification et d aide au raisonnement permettent d adapter la stratégie de lutte à la pression constatée. Ainsi, les traitements systématiques et les risques d utilisation de produits non adaptés sont minimisés. L alternance des produits dans les programmes de traitement évite l apparition de parasites résistants. Ces molécules conservent ainsi leur efficacité. Les produits de traitement biologique disponibles sont une alternative à l utilisation de molécules de synthèse. Prédateurs des pucerons 2005 : 5 sites pour piloter la lutte contre le mildiou grâce à un modèle de prévision des risques 20

21 Écimage inhibition Des économies de produit Le tabac étant cultivé pour ses feuilles, il est indispensable de limiter le développement des organes floraux et des bourgeons : La cime de la plante est coupée mécaniquement ou manuellement (écimage ou étêtage). L inhibition contrôle la croissance des bourgeons secondaires par l application de produits inhibiteurs suivant diverses modalités. Rampe déportée pour l inhibition Rampe de localisation des inhibiteurs permettant un écimage simultané L écimage/étêtage est une action physique, donc sans produit chimique. L inhibition est souvent réalisée en localisé pour des économies de produit et un meilleur respect de l environnement. 21

22 Récolte Des conditions estivales, une structure de sol préservée La récolte du tabac s effectue en période estivale, de juillet à septembre. Il existe deux modes de récolte, car chaque type de tabac nécessite un mode de séchage adapté à son utilisation industrielle. La cueillette du Virginie est réalisée en feuilles, du bas de la plante vers le haut, au fur et à mesure de l évolution de la maturité. Cette opération peut être exécutée manuellement à l aide d enjambeurs porte cueilleurs ou mécaniquement. La récolte du Brun et du Burley s effectue en tiges (donc plante entière) en une seule opération. Récolte manuelle du Virginie en feuilles Récolte mécanique du tabac Burley en tiges En été, les conditions météorologiques sont généralement sèches. Ainsi, le passage des engins sur les parcelles est peu préjudiciable à la structure des sols. 22

23 Mise à la pente du Burley Virginie au four 23

24 Séchage Une mise à profit des conditions naturelles Le séchage air-cured du Brun et du Burley Les tiges sont pendues dans des séchoirs où la dessiccation s effectue à l aide des conditions climatiques naturelles. Lorsqu elles ne sont pas favorables, un assainisseur peut être utilisé pour rétablir une atmosphère propice. Après avoir évolué du vert au marron, le tabac est prêt à être dépendu au bout de 45 à 60 jours. Le séchage flue-cured pour le Virginie Les feuilles sont séchées dans des fours où les conditions de température et d humidité sont parfaitement maîtrisées pour permettre une évolution rapide du tabac du vert au jaune. Le cycle de séchage dure entre 5 et 7 jours. Gaz et électricité sont les principales sources d énergie utilisées pour le séchage du tabac. Certains fours fonctionnent intégralement à l électricité. Burley à la pente dans une serre Quel que soit le mode de séchage, la saison estivale offre des conditions naturelles favorables à la dessiccation. L air soufflé dans les fours à Virginie nécessite moins d énergie pour être amené à la température souhaitée. Dans les séchoirs à Burley, l air traversant la masse de tabac est naturellement propice au séchage, d où une utilisation réduite des appareils d assainissement et donc de l énergie. Les fours et les assainisseurs à gaz fonctionnent sans échangeur de chaleur : toute l énergie consommée bénéficie au séchage du tabac. En séchage air-cured, de plus en plus de producteurs pratiquent le recyclage de l air dans les bâtiments pour raccourcir le cycle global de dessiccation et limiter la consommation d énergie en fin de saison. Par ailleurs, la consommation électrique estivale est faible. Le séchage du tabac ne vient donc pas s inscrire dans une période où la demande est élevée. Virginie en fin de séchage dans un four Entre 1990 et 2005, la consommation de gaz nécessaire pour sécher 1 kg de tabac a baissé de 40%. 24

25 Intégration dans le paysage Serres de semis ou séchoirs Un permis de construire est exigé pour toute construction d un bâtiment supérieur à 20 m². Cette autorisation est délivrée si certaines garanties sont respectées, notamment en terme d architecture et d intégration dans le paysage. Lorsque le bâtiment se situe dans un périmètre de 500 mètres autour d un site classé (monument historique, site naturel ) la demande de permis de construire est soumise à l approbation d un architecte des Bâtiments de France. Par ailleurs, dans certaines régions, la présence de séchoirs à tabac constitue un élément culturel faisant partie du patrimoine local. Séchoir traditionnel... Séchoir serre... Deux éléments du paysage rural tabacole 25

26 Recherche Expérimentation Démarche qualité Une amélioration continue La filière tabacole française dispose d un Institut Technique (ANITTA), relayé par des sites d expérimentation dans les coopératives. Un programme d expérimentation est élaboré annuellement dans le but d acquérir des références techniques, économiques et environnementales auxquelles sont confrontés les producteurs. Ce programme est validé par un Comité Scientifique et Technique. Les producteurs et les structures tabacoles sont engagés dans une démarche d amélioration continue (NF V et ISO 9001). Des micro-parcelles... C h a q u e année, d i v e r s es p r o b l é m at i qu es environnementales sont prises en compte. Depuis 1990, les thèmes suivants sont étudiés : amélioration variétale (obtention de variétés résistantes), production raisonnée (raisonnement de l alimentation minérale et hydrique, économie d énergie, recherche d énergies renouvelables), protection raisonnée (homologation des produits, détermination de seuils de traitements, mise au point de modèles d évaluation de risques parasitaires, lutte biologique),...bien identifiées mécanisation et organisation des chantiers, études technico-économiques (réseau de références). La démarche qualité permet d analyser les pratiques et d en dégager les améliorations d ordre cultural et environnemental à entreprendre. 26

27 Diffusion Formation Encadrement Technique Un réseau de proximité Divers moyens de diffusion sont utilisés par la filière tabac pour sensibiliser les producteurs aux préoccupations environnementales : Des articles techniques paraissent chaque mois dans le journal France-Tabac, diffusé à tous les planteurs et techniciens sur le territoire national. Tous les points de l itinéraire cultural sont abordés en fonction de l actualité. Des brochures, des vidéos, des fiches techniques sur des thématiques particulières viennent compléter ces articles. Le site Internet de l ANITTA est une vitrine technique de la filière. Chaque année, des formations à caractère technique sont proposées aux producteurs et aux techniciens. Elles abordent tous les aspects des pratiques culturales avec pour objectif l amélioration du revenu des producteurs et le respect de l environnement. Les aspects sociaux (embauche de salariés) et les aspects liés à la sécurité des salariés sont également traités auprès des acteurs de la filière Les services techniques des coopératives, très présents auprès des tabaculteurs, vulgarisent les messages techniques, économiques et réglementaires adaptés aux préoccupations. Les salariés occasionnels embauchés sur les exploitations reçoivent une information en matière d organisation et de sécurité. Les planteurs disposent des éléments nécessaires pour analyser leurs pratiques, les améliorer et réduire les nuisances potentielles. Les informations et les méthodes diffusées permettent de réaliser de meilleurs diagnostics et de mettre en œuvre des solutions adaptées. Techniciens en formation Portes ouvertes sur l expérimentation : vulgarisation des résultats 27

28 ANITTA Collection «Les cahiers de l ANITTA» N Dépôt légal Septembre 2005 ISSN ASSOCIATION NATIONALE INTERPROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE DU TABAC Domaine de la Tour route de Sainte Alvère BERGERAC Tél. (33) (0) Fax. (33) (0) anitta@anitta.asso.fr - Web :

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