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1 Étude économique de l élevage du pétoncle d Islande (Chlamys Islandica) en Minganie Rapport final Dossier n o Rapport commandité par la SODIM Mai 2007

2 ÉTUDE ÉCONOMIQUE DE L ÉLEVAGE DU PÉTONCLE D ISLANDE (CHLAMYS ISLANDICA) EN MINGANIE Présenté à Société de Développement de l'industrie Maricole (SODIM) Par Yannick Rancourt Professionnel de recherche, CRÉA, Université Laval, Québec Rémy Lambert Professeur titulaire, CRÉA, Université Laval, Québec Mai 2007

3 Remerciements Dans le cadre de cette étude, plusieurs personnes ont contribué de différentes manières à l avancement de ce travail. Notons particulièrement l aide soutenue de M. Marcel Fréchette et de M. Michel Giguère du Ministère des pêches et des océans du Canada (MPO) dont la contribution est considérée inestimable. En plus de ces deux personnes, nous désirons aussi remercier pour leur apport à cette étude (par ordre alphabétique) : Hugo Bourdage, MPO Sophie Brillon, MPO Isabel Calderón, SODIM Robert Champagne, MAPAQ 1 Georges Cliche, MAPAQ Jean Côté, Pec-Nord Michel Demers, Transport Canada Sébastien Dupuis, MAPAQ Maurice Gaudet, MAPAQ Olivier Giguère, UL 2 Nancy Godin, MAPAQ Karine Guillemette, MAPAQ Martin Guay, CACN 3 Denyse Hébert, Pétoncle 2000 Georges Huard, Pêcheries Georges Huard inc. Sylvette Leblanc, MPO Martial Ménard, MPO Madeleine Nadeau, MAPAQ Marie-Noëlle Ouellet, IRNS Gratien Picard, Les Pêcheries Picard Inc. Josée Robitaille, Transport Canada Sylvain Vigneau, Pétoncle Ministère de l agriculture, des pêcheries et de l alimentation du Québec 2 Université Laval 3 Centre aquacole de la Côte-Nord 2

4 Table des matières 1 INTRODUCTION ET OBJECTIFS LA PRODUCTION MONDIALE DE PÉTONCLE LE COMMERCE MONDIAL DU PÉTONCLE BREF APERÇU DU MARCHÉ QUÉBÉCOIS PRINCIPES DE BASE DE L ÉLEVAGE DU PÉTONC LE D ISLANDE PRÉSENTATION DES SCÉNARIOS ANALYSÉS LES PARAMÈTRES DE BASE FILIÈRES DE CAPTAGE FILIÈRES DE PRÉÉLEVAGE OU D ÉLEVAGE TABLE OSTRÉICOLE TAUX DE CROISSANCE TAUX DE MORTALITÉ DENSITÉ D ÉLEVAGE SALAIRES DISTANCES MATÉRIEL ET AMORTISSEMENT RÉSULTATS HYPOTHÈSES DE SIMULATION Coût d opération du scénario de base Les variables importantes Diverses variables favorables à un scénario optimiste COÛT D OPÉRATION LORS DE TRANSFERT CONSTATS ET RECOMMANDATIONS CONCLUSION Appendices Appendice 1 : Portrait du simulateur Appendice 2 : Portrait de l État des résultats

5 Liste des tableaux Tableau 1: Croissance du pétoncle d'islande préélevé en structure d'élevage/collecteur et élevé en panier d élevage...27 Tableau 2: Croissance du pétoncle d'islande préélevé en structure d'élevage/collecteur et ensemencé sur le fond Tableau 3: Taux de mortalité annuel Tableau 4: Salaires horaires...30 Tableau 5: Distance entre les lieux Tableau 6: Coût de production de la simulation de base (scénario 1) Tableau 7: Coût de production moyen pour les quatre premiers scénarios de production Tableau 8: Liste des hypothèses permettant d'obtenir un scénario favorable Tableau 9: Coût de production moyen de muscle ($/kg) pour les trois scénarios de transfert Tableau 10: Coût de production de la simulation de transfert avec ensemencement sur le fond

6 Liste des figures Figure 1: Évolution de la production mondiale de pétoncle (toutes espèces confondues), en fonction de leur origine...7 Figure 2 : Production mondiale de pétoncle issu de la pêche par pays en Figure 3 : Production mondiale de pétoncle élevé par pays en Figure 4: Production mondiale de pétoncle, par espèce...9 Figure 5: Principaux pays exportateurs de pétoncle en Figure 6 : Indice de la production et des exportations mondiales de pétoncle Figure 7: Principaux pays importateurs de pétoncle Figure 8: Catégories de pétoncle commercialisé au niveau mondial Figure 9 : Débarquement de pétoncle au Québec (TM) Figure 10 : Importation canadienne de pétoncle...16 Figure 11 : Prix nominal moyen des débarquements de pétoncle entier au Canada Figure 12: Distribution de la marge faite par chaque intervenant dans l industrie pectinicole Figure 13: Filière de captage Figure 14: Filière de préélevage ou d'élevage...20 Figure 15 : Scénarios de production Figure 16 : Modèle de table ostréicole Figure 17: Répartition graphique du coût moyen de production dans le scénario de base Figure 18 : État des résultats sur une période de 15 ans Figure 19 : Évolution du coût moyen de production en fonction de la densité d élevage Figure 20 : Variation du coût moyen de production en fonction du taux de mortalité Figure 21 : Variation des c oûts moyens de production en fonction des quantités produites (000) Figure 22 : Variation des coûts moyens de production en fonction du taux de financement Figure 23: Répartition graphique du coût moyen de production lors de transfert et d ensemencement

7 1 Introduction et objectifs Depuis plus de 20 ans, le secteur des pêches est en mutation profonde. La surexploitation des bancs de poissons, les changements climatiques ainsi que la pollution font qu aujourd hui, les ressources halieutiques ont atteint des niveaux critiques. I l a même fallu, au début des années 90, interrompre la pêche de certains poissons 4. Afin d assurer la pérennité du secteur des pêches, le Gouvernement du Québec a décidé d instaurer différents programmes de développement afin de diversifier les économies régionales touchées par les différents moratoires. Ainsi, plusieurs projets aquacoles ont vu le jour au cours des 20 dernières années. Encore très nouveaux et faisant face à une concurrence mondiale de plus en plus féroce et par conséquent à des prix à la baisse, plusieurs projets ont échoué. Certaines organisations ont tourné leur regard vers des espèces de poisson ou mollusque dont le prix sur le marché était plus élevé. C est dans cette optique qu un certain intérêt s est manifesté pour l élevage du pétoncle, du flétan de l Atlantique, de l oursin ou encore du loup de mer. Au Québec, nous retrouvons deux espèces de pétoncle indigène: le pétoncle géant (Placopecten magellanicus) et le pétoncle d Islande (Chlamys islandica). Le premier, de plus grande taille que le second, se retrouve dans le Golf du Saint-Laurent et en Basse-Côte-Nord. Quant au pétoncle d Islande, c est une espèce très résistante aux basses températures et c est d ailleurs pourquoi nous la retrouvons en grand nombre sur la Côte-Nord 5. L objectif principal de cette étude est de déterminer le potentiel économique de l élevage du pétoncle d Islande sur la Côte-Nord. À partir d un simulateur bioéconomique, 6 la présente étude évalue la rentabilité de sept scénarios d élevage et détermine les facteurs ayant le plus d impact sur leur potentiel économique. 4 Par exemple, la morue. 5 «Pétoncles des eaux côtières de la Côte-Nord du Québec en 2003», Pêche et Océans Canada Région du Québec. 6 À l annexe 1, un aperçu visuel de l interface du simulateur bioéconomique est présenté. 6

8 2 La production mondiale de pétoncle En 2004, il se produisait tonnes métriques (TM) de pétoncle à travers le monde (pêche ( TM) et aquaculture confondues ( TM)) 7. De ce nombre, une part très importante (74,5 %) provenait du milieu aquacole. Aujourd hui, l élevage du pétoncle représente près de 75 % de l offre mondiale, alors que cette part n était que de 20 % en Comme nous pouvons le constater à la figure 1, c est au cours des années 90 que l élevage du pétoncle a vraiment connu un essor important. Figure 1: Évolution de la production mondiale de pétoncle (toutes espèces confondues), en fonction de leur origine Tonnes métriques Période Pêche Aquaculture Source : Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) 8 Les principaux pays pêcheurs de pétoncle sont le Japon (39,2 %), les États-Unis (30,6 %), le Canada (10,3 %), l Argentine (6,1 %), la France (3,3 %) et le Royaume -Uni (3,2 %) (Figure 2). Quant au pétoncle provena nt de l élevage, ce sont la Chine (78 %) et le Japon (18,4 %) qui monopolisent presque à eux seuls, tout l élevage mondial (Figure 3). 7 Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), «Production totale des pêches » et «Production de l'aquaculture : quantités ». 8 Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), «Production totale des pêches » et «Production de l'aquaculture : quantités ». 7

9 Figure 2 : Production mondiale de pétoncle issu de la pêche par pays en 2004 France 3,3% Royaume- Uni 3,2% Autres 7,2% Argentine 6,1% Japon 39,2% Canada 10,3% États-Unis 30,6% Source : FAO 9 Figure 3 : Production mondiale de pétoncle élevé par pays en 2004 Japon 18,4% Chili 2,1% Autres 1,5% Chine 78,0% Source : FAO 10 9 Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), «Production totale des pêches » et «Production de l'aquaculture : quantités ». 8

10 Au niveau mondial, le nombre d espèces de pétoncle produites (pêche et aquaculture confondues) est très restreint (Figure 4). En effet, en 2004, le pétoncle du Japon (Patinopecten yessoensis) représentait 73,6 % de tous les pétoncles produits (pêchés et cultivés). Celui-ci provenait à 78 % du milieu maricole et à 22 % de la pêche. Cette espèce est cultivée et pêchée en Chine (63,1 %) et au Japon (36,7 %). La seconde espèce la plus produite est le pétoncle géant (Placopecten magellanicus), représentant 16,6 % de la production mondiale. Ce pétoncle est considéré, quant à lui, un produit provenant presque exclusivement de la pêche 11,12. Cette espèce provient en très grande majorité des États-Unis (74,9 %) et du Canada (25 %). Quant au pétoncle d Islande (Chlamys islandica), celui-ci n est que la 8e espèce de pétoncle la plus produite et ne représente que 0,2 % de la production mondiale. Ce pétoncle provient principalement du Groenland (72,2 %) et du Canada (26,9 %). Tout comme le pétoncle géant, cette production demeure reliée presque exclusivement à la pêche. Figure 4: Production mondiale de pétoncle, par espèce Coquille St- Jacques Pétoncle atlantique éventail 2,5% 2,6% Peigne de Patagonie 2,6% Pétoncle géant 16,6% Vanneau 0,7% Pétoncle volant Pétoncle 0,4% d'islande 0,2% Autres 0,9% Source : FAO 13 Pétoncle du Japon 73,6% 10 Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), «Production totale des pêches » et «Production de l'aquaculture : quantités ». 11 À partir des bases de données actuelles, il est impossible de déterminer la part des pétoncles pêchés qui provient de bancs de pétoncle ensemencé. Toutefois, puisque cet élevage est encore peu répandu, il est considéré que cette production est marginale, en rapport aux quantités pêchées. 12 Mentionnons tout de même qu il y a des entreprises pectinicoles au Québec (Basse-Côte-Nord et aux Îles-de-la- Madeleine). 13 Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), «Production totale des pêches » et «Production de l'aquaculture : quantités ». 9

11 3 Le commerce mondial du pétoncle La production de pétoncle issu de la pêche et de l élevage se concentre principalement en Asie (73,6 %) et en Amérique du Nord (17,2 %). En effet, ces deux régions produisent plus de 90% de tous les pétoncles vendus au monde (Figure 5). Bien que l Europe ne produise que relativement peu de pétoncle, elle en est la principale exportatrice. En 2004, elle exportait TM de pétoncle, soit 31,6 % de toutes les exportations mondiales. L Asie, l Amérique du Nord et l Amérique du Sud suivaient avec respectivement 28,7 %, 21 % et 16,5 % de l offre mondiale. Contrairement aux pays producteurs de pétoncle, les pays exportateurs sont très variés. D'ailleurs, seuls la Chine (15,9 %) et le Canada (11 %) s accaparent plus de 10 % de l offre totale mondiale. Tout comme la production, le commerce international de pétoncle n a cessé de croître depuis les années 80. En 2004, il s est exporté près de 80 millions (M) TM de pétoncle, pour une valeur de 592,6 M $US. Toutefois, il est intéressant de remarquer que l année 1988 représente une année particulière pour ce secteur où une intensification des échanges est observée. Comme la figure 6 le montre, c est à partir de 1988 que l indice des exportations de pétoncle 14 a surpassé l indice de production 15, ce qui nous indique une amplification des échanges. D ailleurs, c est aussi à cette époque que les prix mondiaux ont commencé à diminuer, passant de 9,01 $US/kg à 7,55 $US/kg (valeurs nominales 16 ), soit une diminution de 16,2 %. Cette chute est principalement due à l accroissement des activités en Asie (Japon, Thaïlande et Chine) et en Europe (Royaume-Uni, France et Danemark). Aujourd hui, bien que nous ayons connu une hausse des prix à l exportation pour la période de 2003 à 2004, le prix moyen à l exportation se situe en 2004 à 7,45 $US/kg, soit un prix nominal équivalent à ce qu il était en Toutes espèces et produits confondus. 15 Pêche et aquaculture confonfues. 16 Dans cette étude, seules les valeurs nominales seront présentées 17 Si nous ajustons le prix moyen des exportations en fonction de l indice des prix à la consommation des États-Unis, nous trouvons que les prix réels ont chuté de 34,3 % entre 1990 à

12 Figure 5: Principaux pays exportateurs de pétoncle en 2004 Chine 15,9% Autres 37,7% Canada 11,0% Pérou 5,3% France 5,7% Argentine 7,3% États-Unis 7,9% Royaume- Uni 9,0% Source : FAO 18 Figure 6 : Indice de la production et des exportations mondiales de pétoncle 19 1,4 1,2 1 0,8 0,6 0,4 0, Exportation Production Prix moyen à l'exportation Source : FAO Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), «Production et commerce de produits halieutiques ». 19 Toutes espèces et produits confondus. 20 Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), «Production et commerce de produits halieutiques ». 11

13 Le pétoncle est considéré à travers le Monde comme un produit de luxe, c est d ailleurs pourquoi les pays industrialisés en sont les principa ux importateurs (Figure 7). L Europe est le principal lieu d importation (53,5 %), suivi de l Amérique du Nord (25%) et de l Asie (18,8 %). Ces trois régions se partagent près de 98 M TM de pétoncle, pour une valeur totale de 675 M $US. La France se positionne au premier rang en tant que le plus important pays importateur de pétoncle, avec un volume de 21,9 M TM, suivi des États-Unis, de l Espagne et de la Chine avec respectivement 20,2 M, 15,3 M et 6,1 M TM. Notons qu entre les années 2003 et 2004, l Espagne a accru sa demande de pétoncle de 101%. Figure 7: Principaux pays importateurs de pétoncle Autres 18,1% France 22,4% Belgique 3,1% Canada 4,1% République de Corée 4,6% Italie 5,2% Chine 6,3% Espagne 15,6% États-Unis 20,7% Source : FAO Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), «Production et commerce de produits halieutiques ». 12

14 Le pétoncle se commercialise de différente façon. Il peut se vendre vivant (princesse) 22, frais (muscle ou en coquille), congelé, en conserve, séché, salé ou saumuré. Selon les données de la FAO de 2004, le pétoncle en coquille autre que vivant/frais/réfrigéré représente 45,3 % du marché mondial alors que le pétoncle vivant/frais/congelé en coquille représente quant à lui 23,9 % du marché mondial (Figure 8). Seulement 26,4 % du pétoncle est vendu en chair congelée, alors que les 2,8 % et 1,6 % du pétoncle restant sont respectivement vendus en chair fraîche/réfrigérée et en conserve. Il s est vendu, en 2004, TM de pétoncle vivant/frais/congelé en coquille, totalisant $US. À notre connaissance, il n existe aujourd hui aucune base de données statistique permettant d évaluer le commerce local et mondial du pétoncle vivant. Le pétoncle vivant est un produit dédié à des marchés de niche (ex. fine gastronomie). C est pourquoi, son volume est estimé à moins de 1 % du marché total du pétoncle 23. Figure 8: Catégories de pétoncle commercialisé au niveau mondial St. Jacques, peignes, vivants, frais ou réfrigérés 23,9% Coquilles St. Jacques, peignes, autres que vivants, frais ou réfrigérés 45,3% Chair de coquilles St. Jacques, congelée 26,4% Conserves de chair de coquille St. Jacques 2,8% Coquilles St. Jacques, nca, écaillées, fraîches ou réfrigérées 1,6% Source : FAO Dans de bonne condition, la durée de vie moyenne d un pétoncle vivant est de 7 jours. ( 23 RMQ, «Stratégie de mise en marché des produits du pétoncle». 24 Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), «Production et commerce de produits halieutiques ». 13

15 4 Bref aperçu du marché québécois Au niveau du Québec, il se débarquait, en 2004, TM de pétoncle, soit 127,4 TM de muscle. Par rapport à l ensemble des provinces maritimes, cela ne représente que 1,4 % de tous les débarquements du Canada 25. Selon les dernières informations disponibles, 79 permis réguliers ont été délivrés en 2004 au Québec, soit près de 3 % de tous les permis délivrés dans la région de l Atlantique. Au Québec, les principales zones de pêche se situent en Côte-Nord (82 %), aux Îlesde-la-Madeleine (14 %) et en Gaspésie (4%) 26. Les débarquements québécois de pétoncles n ont cessé de chuter depuis 2000, alors qu ils s étaient maintenus de 1991 à 2000 (Figure 9). Entre 2000 et 2003, nous constatons une diminution des débarquements de l ordre de 21 % au Québec. Cette chute est étroitement liée à deux facteurs majeurs : 1) au contingentement des pêches et 2) à la baisse des prix sur le marché mondial 27. À cet effet, la chute des stocks de pétoncle géant à l intérieur du Golfe Saint-Laurent a entraîné une diminution des débarquements de pétoncle en provenance des Îles-de -la-madeleine, contrairement aux débarquements de la Côte-Nord qui eux sont demeurés élevés. En plus de faire face à une ressource de plus en plus limitée, l arrivée sur le marché nord-américain de pétoncle de petite taille en provenance des pays asiatiques a quant à elle fait chuter les prix payés au débarquement. Bien que les pétoncles québécois soient d un calibre plus gros que ceux en provenance d Asie, un effet de substitution semble être apparu chez les consommateurs. À cet égard, le Canada importe de plus en plus de pétoncle (Figure 10). En 2004, le Canada a importé 4000 TM de pétoncle, soit 18,4 % de plus que ce qu il importait en La taille des pétoncles importés est généralement plus petite, soit ~80 unités/lb en comparaison à la production nationale qui se situe davantage dans de tailles ~ unités/lb. 25 MPO, «Évaluation des stocks de pétoncle des eaux côtières du Québec en 2004». 26 MPO, «Évaluation des stocks de pétoncle des eaux côtières du Québec en 2004». 27 MAPAQ, «Document de consultation sur le Diagnostique sur l établissement des jeunes dans les pêches et l aquaculture commerciales au Québec»,

16 Depuis 1994, les prix payés au débarquement ont suivi une tendance négative. Bien que ceux-ci demeurent plus élevés qu en 1990, le coût des permis ainsi que les coûts de main-d'œuvre et l énergie font que cette industrie est de moins en moins rentable. En 2004, le prix de vente des débarquements au Québec se situait à environs 1,40 $/kg, soit près de 12,74 $/kg de muscle (Figure 11). Selon des données récentes, les pêcheurs de pétoncle québécois reçoivent environ 46 % du prix de détail payé par le consommateur (Figure 12). Les grossistes, les détaillants et les transformateurs reçoivent respectivement 17,4 %, 11,5 % et 25 % du prix final 28. Face à l arrivée de concurrents étrangers, la part des prix reçue par les producteurs de pétoncle québécois est appelée à diminuer, au cours des prochaines années. Figure 9 : Débarquement de pétoncle au Québec (TM) Quantité (TM) Période Source : MPO 28 Regroupement des mariculteurs du Québec (RMQ), «Stratégie de mise en marché des produits du pétoncle». 15

17 Figure 10 : Importation canadienne de pétoncle Importation (TM) Période Source : FAO 29 Figure 11 : Prix nominal moyen des débarquements de pétoncle entier au Canada 1,6 1,4 Prix ($/kg) 1,2 1 0,8 0,6 0, Période Source : MPO 29 Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), «Production et commerce de produits halieutiques ». 16

18 Figure 12: Distribution de la marge faite par chaque intervenant dans l industrie pectinicole Transformateurs 25,0% Détaillants et services alimentaires 11,5% Grossistes et distributeurs 17,4% Producteurs 46,0% Source : Regroupement des mariculteurs du Québec (RMQ), RMQ, «Stratégie de mise en marché des produits du pétoncle»,

19 5 Principes de base de l élevage du pétoncle d Islande Que ce soit au Québec, au Canada ou au Japon, l élevage du pétoncle requiert des techniques d élevage relativement similaires. En effet, les techniques utilisées au Québec ont été initialement développées au Japon. Elles ont simplement été adaptées au climat, aux fonds marins, aux courants, à la hauteur d eau et aux organismes indigènes. C est pourquoi on vise à élever, le pétoncle d Islande selon les mêmes principes de base que le pétoncle géant. Pour débuter un élevage, il est tout d abord nécessaire de s approvisionner en naissains (qui proviendront d une «écloserie» ou d un milieu naturel) ou en pétoncle juvénile (fournis par un éleveur ou par des gisements naturels). La production de naissains en écloserie n est pas considérée dans la présente étude, nous ne décrirons pas cette technique. Le captage de naissains en milieu naturel est une activité très répandue dans les élevages de pétoncle. Cela consiste à immerger des filières de captage (Figure 13) sur lesquelles des larves de pétoncles viendront s y fixer. Sur le principe de la corde à linge, une ligne maîtresse de corde est maintenue immergée à l aide de bouées de flottaison. Pour assurer la tension de cette ligne, celleci est maintenue attachée à des ancrages au fond. Cette structure représente la caractéristique d une filière standard. On y attache des séries de cordage qui sont tendues vers le bas par des poids. Des sacs collecteurs y sont attachés par paire pour offrir un médium de collecte qui permettra aux larves de pétoncle de s y attacher et d y croître. 18

20 Le temps requis à la collecte de naissains peut varier en fonction de différents paramètres (ex. espèce de pétoncle collecté, prédation, climat, etc.). De façon générale, les collecteurs sont laissés à l eau pour une période maximale d un an. Ce délai est souvent requis afin de permettre aux naissains d atteindre une taille suffisante pour leur manipulation 31. Figure 13: Filière de captage Après une saison de collecte, les sacs collecteurs qui sont remplis de jeunes naissains sont rapatriés sur terre pour leur récupération, leur nettoyage et leur triage. Les naissains sont alors placés en vivier à l intérieur d un bâtiment possédant une prise d eau de mer assurant la survie des organismes lors des opérations terrestres. Le traitement des organismes peut être fait mécaniquement, manuellement ou selon une combinaison des deux. Le nettoyage et le triage des naissains permettent de supprimer les organismes indésirables afin de sélectionner les naissains de qualité 32. Un éleveur peut aussi acheter ses pétoncles juvéniles chez un autre éleveur ou acheter/récolter lui-même des pétoncles qui ont été préalablement récoltés dans un gisement naturel. Cela nécessite dans les deux cas de s approvisionner, au moyen d une pêche à la drague, de pétoncles sur un site identifié. De tels sites sont généralement sélectionnés en fonction de la grande quantité de pétoncles disponibles sur place et de leur faible potentiel de grossissement sur ces sites. La justification du transfert de pétoncles est basée sur un gain de croissance qui ne serait pas obtenu si ceux-ci demeuraient sur leur site d origine (Fréchette et coll. 2000). Ainsi, ces pétoncles 31 Il est à noter que le captage est généralement fait dans des zones louées sous des baux fédéraux ou provinciaux. De plus, il est souvent nécessaire d avoir un permis de pêche pour faire la collecte de naissains, car il s agit d un prélèvement d organismes indigènes (naturels). 32 Dans cette étude, les naissains récupérés ont ~8mm de taille. 19

21 juvéniles peuvent être récupérés à peu de frais et élevés de façon à maximiser leur croissance et leur gain de poids. Ce procédé n est toutefois pas répandu à travers le Monde. Cette activité en est encore à l étape expérimentale. Lorsque des naissains sont captés ou achetés, ceux-ci doivent être initialement préélevés afin d atteindre une taille suffisante pour être mis en structure d élevage. C est pourquoi, en usine, les naissains sont placés en panier de préélevage de maille de 4 mm. Cette opération est généralement effectuée à la main. La stratégie actuelle consiste à placer dans des structures un nombre de pétoncles à un taux de couverture qui assurera leur préélevage 33. Les pétoncles en panier sont ensuite acheminés par bateau vers leur site de préélevage (en mer ou en lagune). Les paniers de préélevage sont installés sur des filières standards similaires à celles utilisées pour la collecte de naissains. Adaptées pour le préélevage, ces filières sont conçues de façon à soutenir en contention des charges de poids beaucoup plus grande s (Figure 14). C est pourquoi elles sont composées d un plus grand nombre de bouées de flottaison. Les naissains demeureront ainsi en préélevage environ une année complète en totale immersion. À la fin de cette période, les jeunes pétoncles atteignent une taille moyenne de 28 mm. Figure 14: Filière de préélevage ou d'élevage Lorsque les organismes ont atteint la taille voulue, ceux-ci sont alors récupérés et rapatriés sur terre pour un deuxième traitement complet. À la fin de cette deuxième manipulation, ils sont mis à nouveau en panier de maille plus grande (~7-9 mm). Cette opération est nécessaire afin de 33 À titre d information, le pétoncle géant est élevé à une densité d environ 70 %. 20

22 réduire la densité d élevage (les pétoncles ayant grossi) et de les placer en structure afin de permettre une plus grande circulation d eau ce qui leur assurera une meilleure croissance. Ces pétoncles suivront le même cheminement que précédemment (lavés et triés) pour poursuivre un second stage de préélevage d une année supplémentaire. À la fin de cette 2 e étape de préélevage, les pétoncles sont de nouveau rapatriés sur terre pour être nettoyés et triés. À ce stade, leur élevage peut être poursuivi de différentes façons. Les pétoncles peuvent être élevés en suspension selon la même technique que celle du préélevage, mais en panier de mailles plus grandes, ou ils peuvent être élevés dans des tables ostréicoles, en boucles d'oreille, ou même ensemencés sur le fond. De façon générale, les éleveurs choisiront le panier en suspension pour effectuer le préélevage. Les pétoncles sont alors remis sur des filières adaptées et mis à l eau jusqu au moment où les pétoncles auront atteint la taille désirée. Une opération de nettoyage est alors effectuée annuellement sur les paniers d élevage et les filières. Un entretien annuel est généralement nécessaire afin de procéder à l ajustement de la flottaison des filières ainsi qu au remplacement de s bouées défectueuses. Selon d autres techniques, les pétoncles peuvent être placés en contention dans une structure qui repose sur le fond marin (la structure généralement utilisée est la table ostréicole). Cette façon de faire permet de centraliser en un seul endroit, une quantité importante de pétoncles. Finalement, la technique d élevage la plus répandue au Québec, à ce jour, consiste à élever les organismes sur le fond. Les pétoncles du second préélevage, une fois récupérés et traités sont mis en bac à des fins d ensemencement. Les organismes sont ensemencés généralement à la main sur des sites à forte croissance. Une fois l ensemencement effectué, aucune autre opération en mer n est nécessaire. Certaines stratégies privilégient un contrôle de la prédation avant et pendant l ensemencement. Toutefois, étant donné les coûts associés à ces opérations, cette stratégie a été écartée de la présente étude. 21

23 6 Présentation des scénarios analysés Nous venons de présenter brièvement les différentes étapes de l élevage pectinicole applicable au pétoncle d Islande. De ces différentes techniques d élevage, cette étude déterminera les coûts de chacune et étudiera les différentes variables ayant le plus d impact sur la rentabilité de chacune d entre elles. Les septs scénarios à l étude peuvent être divisés en deux catégories distinctes, soit: 1) les pétoncles qui proviennent de naissains captés et 2) les pétoncles qui proviennent de transfert de stock. Les deux premiers scénarios étudiés considèrent que les naissains sont préélevés en structure (nº 1) ou sur leur sac collecteur d origine (nº 2); et sont finalement élevés en filière d élevage. En revanche, les scénarios nº 3 et nº 4 posent les mêmes conditions de préélevage mais font l hypothèse que l élevage subséquent est fait par ensemencement sur le fond. Le deux variantes qui sont imposées ont pour objectif d évaluer l impact du préélevage sur collecteur des scénarios classiques ainsi que pour comparer l élevage standard en filière à l ensemencement sur le fond. Finalement, les trois derniers scénarios à l étude diffèrent de façon importante des quatre scénarios précédents puisque les pétoncles cultivés proviennent de stocks sauvages adultes dont les sites d origine offrent de mauvaises conditions de croissance. Pour cette raison, les spécimens sont mis en panier d élevage (nº 5) ou en cage ostréicole (nº 6) ou ensemencés (nº 7) sur des sites qui offrent un habitat propice à une croissance rapide. Grâce à ces trois dernières simulations, il sera possible d évaluer la rentabilité de l élevage par transfert de stock, de comparer les méthodes d élevage entre elles ainsi que de comparer l élevage de naissains et l élevage par transfert de stock. 22

24 Voici graphiquement les sept scénarios envisagés à l étude: Figure 15 : Scénarios de production SCÉNARIOS D ÉLEVAGE COLLECTE DES NAISSAINS TRANSFERT DE STOCK ÉLEVAGE EN SUSPENSION ÉLEVAGE SUR LE FOND Élevage en panier Élevage en cage ostréicole Élevage sur le fond Préélevage en panier Préélevage en panier Préélevage sur collecteur Préélevage sur collecteur 23

25 7 Les paramètres de base Plusieurs hypothèses de base ont été utilisées dans cette étude. Les principales sont présentées dans les paragraphes qui suivent. 7.1 Filières de captage Le type de filière de captage qui a été utilisé dans cette étude est représenté à la figure 13. Cette filière se structure comme une corde à linge où les collecteurs sont en suspension et attachés à une ligne maîtresse. Cette ligne maîtresse comprend 30 lignes verticales de collecteurs et chacune de ces lignes compte 10 paires de collecteurs, soit un total de 20 collecteurs par ligne et 600 collecteurs par filière. Les lignes de collecteurs sont maintenues en suspension grâce à 80 bouées de flottaison (PSL) et tendues au fond à partir de poids de béton de 4,5 kg. La ligne maîtresse de la filière comprend 3 bouées de surface et est maintenue sous tension à partir de 2 ancres (blocs) de béton de kg et balancée via 3 blocs de béton de 147 kg. Finalement, l ensemble du cordage nécessaire pour construire une telle filière comprend respectivement 100, 275 et 300 mètres de corde de 2,54 cm, 1,91 cm et 1,27 cm de diamètre. Au total, le coût évalué d une telle filière est de 2 076,05 $ l unité et un collecteur qui comprend les netrons, le sac collecteur, la corde et les broches, coûte 2,27 $ l unité Coût d achat d un ensemble d un collecteur et ne comprend pas le coût associé à l achat de sac d entreposage de filière. 24

26 7.2 Filières de préélevage ou d élevage Selon le même principe de câble en suspension de la filière de collecteurs, une filière de préélevage ou d élevage comprend 625 paniers triangulaires à base carrée de 33 cm. Ces filières sont subdivisées en 125 colonnes de 5 paniers. Ces colonnes sont maintenues en suspension grâce à 24 bouées de flottaison (PSL) dans le cas d une filière de préélevage et de 48 pour une filière d élevage. Le système de poids utilisé pour ces deux filières est identique à celui de la filière de captage et requiert la même quantité de cordage. Dans son ensemble, le coût d une filière de préélevage est évalué à 1 628,05 $ l unité et de 1 820,05 $ l unité pour une filière d élevage. Finalement, l ensemble d un panier qui comprend le panier et le cordage nécessaire coûte 1,27 $ l unité. 7.3 Table ostréicole Une table ostréicole est une structure métallique de plusieurs niveaux (étages) qui s assoit au fond de l eau et où des poches sont insérées afin d y élever les organismes. Il existe plusieurs types et tailles de tables ostréicoles (Figure 16). En effet, celles-ci sont généralement faites sur mesure à la demande et selon le besoin de l éleveur. Toutefois, dans le cadre de cette étude, nous faisons l hypothèse qu elles peuvent contenir trois paires de poches d élevage par niveau. Ces poches ayant une dimension de 80 cm de longueur, 40 cm de largeur et 10 cm de hauteur. La hauteur totale d une telle table a été établie afin qu il y ait quatre paliers (niveaux) de poches de haut. Finalement, une table ostréicole comprend aussi une bouée d identification et 35 mètres de corde de 1,91 cm (¾ pouces) de diamètre. Dans son ensemble, le coût d une telle table est estimé à 91,94 $ l unité et un ensemble d une poche qui comprend la poche et les attaches coûtent 5,01 $ l unité. 25

27 Figure 16 : Modèle de table ostréicole Bien que la table ostréicole puisse représenter un outil intéressant d élevage puisqu elle concentre à un même endroit une quantité importante d organismes, son utilisation est toutefois très peu probable lorsqu installée à plus de 30 m de profondeur. En effet, l utilisation de ce type de tables requiert un niveau d eau peu élevé (moins de 10 m), car il est très difficile de les installer debout sur son socle. C est pourquoi, l élevage en table correspond à un scénario peu envisageable, à moins de recourir à l utilisation de plongeurs pour leur installation. 7.4 Taux de croissance Jusqu à ce jour, il n existe que très peu de renseignements sur les taux de croissance du pétoncle d Islande. Cependant, à partir de certaines recherches qui ont été réalisées au cours des dernières années, il a été possible de déterminer des taux de croissance pour chacun des scénarios étudiés. Dans le cas présent, la formule de croissance des scénarios d élevage 1, 2, 3 et 4 est considérée identique lorsque les pétoncles sont collectés et préélevés en structure 35. Cette formule de croissance s exprime de la façon suivante 36 : -0,1649(Mois/12-0,438) -2,4377*(Mois/12) Taille=108,8(1-e )+13,05e 35 Certaines données laissent croire que le préélevage sur collecteur entraîne le même taux de croissance que lorsque les naissains sont préélevés pendant une année en panier de préélevage. Des études sont présentement en cours afin de valider cette hypothèse. 36 Cette formule de croissance a été estimée en fonction de deux taux de croissance différents et provenant des travaux de M. Marcel Fréchette (communication interne). 26

28 Dans les cas où les naissains sont captés, préélevés en structure et ensuite ensemencés sur le fond (scénarios 3 et 4), deux équations de croissance ont été utilisés afin de prendre en considération les différents taux de croissance observés soit le premier pendant la phase d élevage en panier (plus lent) le deuxième durant la phase de croissance sur le fonds suivant l ensemencement. Le premier taux utilisé consiste à reprendre le taux de croissance des scénarios 1, 2, 3 ou 4 pour la période où les organismes sont en structure de préélevage. Par la suite, pour la croissance sur le fonds, nous imposons que le taux de croissance des pétoncles ensemencés suit celui des pétoncles indigènes à la région de la Minganie. Le taux de croissance ainsi obtenu s exprime de la façon suivante 37 : -0,1314 ((Mois/12)-0,438) -1,9424 (Mois/12) Taille=114,5(1-e )+13,4e Les tableaux 1 et 2, présentent à titre d information, la taille du pétoncle selon deux scénarios. Tableau 1: Croissance du pétoncle d'islande préélevé en structure d'élevage/collecteur et élevé en panier d élevage Année Taille de fin (mm) 1 : Collecte 8,0 2 : Préélevage nº1 24,8 3 : Préélevage nº2 37,8 5 : Élevage 57,5 Tableau 2: Croissance du pétoncle d'islande préélevé en structure d'élevage/collecteur et ensemencé sur le fond Année Taille de fin (mm) 1 : Collecte 8,0 2 : Préélevage nº1 24,8 3 : Préélevage nº2 37,8 5 : Élevage 55,6 37 Formule provenant de communication interne avec M. Marcel Fréchette et caractérisant la croissance du pétoncle d Islande sauvage. 27

29 Pour déterminer le taux de croissance des pétoncles indigènes une fois transférés, plusieurs taux de croissance ont été utilisés 38. Dans un premier temps, nous avons établi que le taux de croissance des pétoncles transférés de site et élevés en panier d élevage (scénario 5) est : Taille=Taille ((1? 12%) ) Initiale 1/12 Mois Lorsque les pétoncles sont transférés de site et mis en table ostréicole (scénario 6), leur taux de croissance est : Taille=Taille ((1? 11,1%) ) Initiale 1/12 Mois Finalement, lorsque les pétoncles sont transférés de lieu et ensemencés sur le fond (scénario 7), le taux de croissance est : Taille=Taille ((1? 5,3%) ) Initiale 1/12 Mois 7.5 Taux de mortalité Tout comme les taux de croissance, le taux de mortalité est très important afin de déterminer la rentabilité d un tel projet. Pour ce faire, nous avons déterminé différents taux de mortalité annuels pour diverses activités ou étapes de production. Ces taux sont présentés au tableau 3 : 38 Face au manque de données disponibles, des estimations ont été effectuées à partir d études passées (Poirier 1976, communic ations internes avec M. Hugo Bourdage et M. Marcel Fréquette) sur les taux de croissance de pétoncles d Islande lorsque ceux-ci sont transférés de site. Lorsque les pétoncles sont ensemencés sur le fond, un taux de croissance moyen a été établi en fonction de différents taux de croissance en milieu naturel. 28

30 Tableau 3: Taux de mortalité annuel 39 Variables Taux de pertes Préélevage en capteur : 0,00% Préélevage en panier de 4 mm : 15,00% Préélevage en panier de 7mm : 15,00% Élevage en panier de 15mm : 15,00% Élevage sur le fond (ensemensement): 10,30% Élevage en panier après transfert : 23,42% Élevage en table ostréicole après transfert 25,00% Élevage sur le fond après transfert : 16,10% Triage des organismes : 15,00% Dragage des pétoncles pour la récolte : 73,00% 7.6 Densité d élevage La densité d élevage représente l aire occupée par les organismes sur l aire totale disponible. Dans le cas présent, nous postulons que le taux de recouvrement des pétoncles à l intérieur d un panier d élevage est de 70 % 40. Ainsi, pour un panier d élevage à fond carré dont la base est de 33,02 cm, son aire totale est de 1090,32 cm 2 et l espace utilisable pour l élevage est de 763,22 cm 2. Ainsi pour un pétoncle d élevage qui atteint 60 mm à terme, la quantité de pétoncle mise en panier initialement devra être de Toutefois, il est à noter qu un ajustement est aussi imposé afin de prendre en compte le taux de mortalité. De plus, ajoutons qu une densité d élevage de 70 % a été utilisée pour les préélevages et élevages en structure (scénarios 1, 2, 3, 4, 5 et 6). Finalement, lors d ensemencements sur le fond, à cause de la dispersion des organismes en milieu naturel, un taux de 0,1 % (~5 unités/m 2 ) est imposé. 39 Communication interne avec M. Martin Guay, M. Marcel Fréchette et Pétoncle Bien que des études semblent montrer la forte capacité du pétoncle d Islande à atteindre des taux de stockage aussi élevés que 100% et plus, nous avons toutefois ici considéré le cas plus conservateur ressemblant plus à l élevage du pétoncle géant. L aire utilisée par les pétoncles est basée en fonction de l air d un cercle. 29

31 7.7 Salaires Dans le cadre de cette étude, les salaires horaires utilisés sont ceux présentés au tableau 4. À ces montants, une majoration de 21,92 % doit être appliquée afin de prendre en compte les charges sociales. Tableau 4: Salaires horaires Variables Salaires Taux horaire pour les manoeuvres aquicoles 8,50 $ Taux horaire pour le contremaître 12,00 $ Taux horaire pour le lavage de l'usine 10,00 $ Taux horaire pour la maintenance, fabrication des filières et transport du matériel 12,00 $ Taux horaire pour le capitaine du bateau 15,00 $ Taux horaire pour l'équipage du bateau 12,00 $ 7.8 Distances 42 Les activités maricoles sont très dépendantes des distances à parcourir (ex. pour se rendre aux différents sites de collecte, d élevage, etc.). Pour ce faire, nous avons représenté, à des fins de simplicité, les distances à parcourir en fonction du temps. Le tableau 5 présente la matrice des temps de déplacement utilisés dans cette étude. 42 La distance entre les différents lieux a été déterminée en fonction de distances moyennes réelles des sites d élevage potentiels dans la région de Mingan. Référence : M. Martin Gay. 30

32 Tableau 5: Distance entre les lieux Lieu de collecte Lieu de dragage (ini.) Lieu de prééleva ge Ensemen cement Quai nº2* Usine* Dépotoir* Élevage Quai Lieu de collecte Lieu de dragage (ini.) , Lieu de pré élevage Élevage Ensemencement Quai 1 0, ,75 0,25 1,5 Quai nº2* , Usine* ,25 0,5 0 1,5 Dépotoir* ,5-1,5 0 * Temps de transport en camion 7.9 Matériel et amortissement Les éléments tels que le matériel, les structures et les équipements sont excessivement importants dans toute entreprise. Toutefois, étant donné leur nombre, il est très difficile d en dresser une liste exhaustive. Comme élément de base, cette étude requiert que toutes les entreprises simulées possèdent un bâtiment de type entrepôt composé de bassins (viviers) et d une prise d eau de mer saisonnière. Cette entreprise comprend aussi une laveuse à rouleaux, une récolteuse-laveuse sans rouleau, un compresseur, une brocheuse pneumatique, des tables et des équipements de triages, des bacs, etc. De plus, ces entreprises possèdent leur propre bateau, camion, remorque et chariot élévateur. Quant aux différents niveaux d amortissement, ils varient en fonction des équipements. Par exemple, le bâtiment et le bateau ont une durée d amortissement de 25 ans, alors que la remorque est de 10 ans, le camion de 6 ans, la brocheuse pneumatique de 5 ans, les différentes laveuses de 10 ans et le système informatique et une drague de 5 ans (nécessaire pour les scénarios 3 et 4 seulement). 31

33 8 Résultats 8.1 Hypothèses de simulation Afin de dresser un portrait clair des résultats obtenus, nous présentons tout d abord le résultat du scénario d élevage standard où les naissains sont captés, préélevés et élevés en structure (panier) d élevage. À partir de ce scénario, une comparaison sera faite pour les différents autres scénarios d élevage. Tout d abord, posons l hypothèse 43 que la ferme d élevage a une capacité moyenne de production de pétoncles 44 et qu elle produit des pétoncles vivants 45, pouvant atteindre une taille de 6 cm en cinq ans 46. Le prix de vente de ces pétoncles est fixé à 6,61 $/kg (Pétoncle 2000). Pour ce scénario, nous posons comme hypothèse que cette entreprise est en démarrage et ne possède initialement aucun actif. Ainsi, tous les équipements et matériaux sont achetés à l état neuf. L entreprise est localisée à Havre-Saint-Pierre en Moyenne-Côte-Nord et elle ne fait face à aucun frais financier, à l exception des coûts reliés aux opérations courantes tels que les frais de banques, etc. 47 Cette hypothèse est nécessaire afin d éliminer la distorsion que peuvent causer les frais d intérêt sur l estimation des coûts de production. Nous reconnaissons que les frais financiers peuvent avoir des impacts importants sur une entreprise. Néanmoins, nous avons exclu ceux-ci de cette étude afin que le présent travail porte davantage d attention au poids relatif de chaque secteur de coût. 43 L hypothèse de production a été faite afin de correspondre à la charge maximale possible avec l achat d un seul bateau. Ce choix a été recommendé par l entreprise Pétoncle 2000 inc. 44 Le nombre de pétoncle élevé peut être supérieur à la quantité demandée puisque la production totale est conditionnée à partir du nombre de structures utilisées. 45 Le pétoncle d Islande est une espèce de pétoncle dont la croissance est lente. Face à cela, la vente du muscle a été écartée du scénario standard puisqu il est improbable de pouvoir envisager un scénario rentable à court ou moyen terme. C est pourquoi la vente de pétoncle vivant a été retenue. 46 Communication interne avec M. Marcel Fréchette. 47 Dans cette étude, tous les taux d intérêt sont fixés à 0%, des frais d opération sont toutefois pris en compte. 32

34 8.1.1 Coût d opération du scénario de base Le coût d opération qui a été établi après un roulement de 15 ans d opération et en fonction des paramètres de base définis précédemment, est de 10,96 $/kg. Ce coût de production peut être décomposé en différents facteurs de production dont le détail est présenté au tableau 6 et à la figure Tableau 6: Coût de production de la simulation de base (scénario 1) Description Coût (/kg) Proportion relative Taxes municipales et affaires 0,37 $ 3,3% Immobilisation 0,17 $ 1,6% Entretien (pièces, etc.) 0,07 $ 0,6% Entretien (main-d oeuvre) 0,28 $ 2,6% Véhicules de transport 0,66 $ 6,1% Équipement d'usine 0,33 $ 3,0% Équipement et matériaux d'élevage 2,44 $ 22,3% Permis et baux 0,05 $ 0,5% Main-d œuvre 4,39 $ 40,1% Essence 0,71 $ 6,5% Électricité 0,06 $ 0,6% Coût de financement 0,05 $ 0,5% Contingence 0,78 $ 7,1% Assurance et immatriculation 0,30 $ 2,8% Autres 0,29 $ 2,6% Total 10,96$ 100% Pour un pétoncle vendu vivant, à un prix de 6,61 $/kg, la perte attendue au cours des 15 premières années d opération est de 1,5 M$, soit un déficit moyen de $ par année. À ce prix, le taux moyen interne de rentabilité est estimé à -39,62 %. 48 À l appendice 2, les détails de la simulation standard sont représentés dans un État des résultats. 33

35 Figure 17: Répartition graphique du coût moyen de production dans le scénario de base Assurance et immatriculation 2,8% Contingence 7,1% Coût de financement 0,5% Électricité 0,6% Essence 6,5% Autres 2,6% Maind'œuvre 40,1% Taxes municipales et affaires 3,3% Immobilisation 1,6% Permis et baux 0,5% Entretien (pièces, etc.) 0,6% Entretien (main d'oeuvre) 2,6% Véhicules de transport 6,1% Équipement d'usine 3,0% Équipement et matériaux d'élevage 22,3% Les principaux facteurs de coûts sont respectivement la main-d œuvre (40,1%), les équipements d élevage (22,3%), les véhicules de transport (bateau, camion, etc.) (6,1%) et l essence (6,5%). Il est à noter qu à l intérieur de ce coût de production, plusieurs variables d importance n ont pas été incluses. C est le cas des frais de financement liés aux intérêts de financement, des frais d emballage, de mise en marché, de frais de représentation, etc. Puisque ces coûts peuvent représenter des sommes élevées, il est important d analyser les résultats obtenus comme étant le «coût moyen de production» de l élevage du pétoncle d Islande, et non le «coût moyen total» d une entreprise faisant l élevage d une telle espèce. Pour comprendre davantage le coût moyen de production qui a été estimé, il est important de connaître, sur quelles assises il a été calculé. À la figure 18, nous avons présenté l évolution de la structure de coût d une telle entreprise lors de ses 15 premières années d opération. 34

36 Figure 18 : État des résultats sur une période de 15 ans 49 Coûts de production annuels Milliers Milliers Ventes annuelles ($) Coûts variables Amortissement Contingence Frais de financement Coûts fixes Vente de pétoncles Période Dans ce graphique, les principales sections d un État des résultats y sont présentées. Celles-ci sont les coûts variables et fixes, les frais de financement, l amortissement des équipements, une contingence (15% des coûts variables) 50 et les recettes annuelles qui sont reflétées par la vente de pétoncle. En utilisant un second axe afin de superposer les recettes de l entreprise à sa structure de coût annuel, il apparaît que les ventes sont en dessous des coûts totaux de production, que ce soit en début d opération ou en vitesse de croisière. Par exemple, la représentation graphique montre que l entreprise doit subir de lourdes pertes au cours de ces cinq premières années d existence, les ventes ne débutant qu à la sixième année d opération. En somme, une telle entreprise doit avoir des moyens financiers solides pour supporter des pertes cumulatives de 0,9 M$ à la fin de l exercice financier de sa cinquième année d opération. 49 Tel que mentionné, le taux d intérêt est fixé à 0. Cependant, les frais d opération sont pris en compte. 50 Pour éviter toutes éventualités possibles, une réserve de 15% des coûts variables a été établie. Cette réserve est nécessaire pour calculer adéquatement le vrai coût de production d un tel élevage. 35

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