Le guide du «cloud computing» pour les PME

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1 Le guide du «cloud computing» pour les PME Qu est-ce que le «cloud computing» et dans quelle mesure le «cloud» peut-il aider les petites entreprises à réaliser des économies tout en améliorant leur efficacité opérationnelle? en association avec Enterprise

2 Introduction Si l expression «cloud computing» ne vous a probablement pas échappé ces derniers temps (peut-être même avez-vous testé quelques-uns des différents services proposés, comme Gmail), il y a fort à parier que vous seriez bien en peine de définir précisément la notion de «cloud». Le «cloud computing», à l instar de nombreux concepts technologiques, a évolué jusqu à endosser, dans l intervalle, diverses autres appellations avant de s arrêter sur le qualificatif de «cloud». Cette évolution a semé la confusion. D autant qu il existe une myriade de définitions expliquant cette notion. Toutefois, les plus couramment admises sont celles issues de cabinets d analystes technologiques. Le cabinet d analystes Gartner définit le «cloud computing» comme «une forme de gérance informatique consistant à déployer des capacités TI alliant évolutivité et élasticité sous forme de service aux utilisateurs via les technologies Internet». «[Le «cloud computing» est] une forme de gérance informatique consistant à déployer des capacités TI alliant évolutivité et élasticité sous forme de service aux utilisateurs via les technologies Internet.» Gartner Son homologue IDC préfère décomposer la définition en deux parties, associant les services cloud à des «produits, services et solutions grand public et professionnels, offertes et consommés en temps réel sur Internet» et le «cloud computing» à «un nouveau modèle de développement, de déploiement et de diffusion informatique, assurant la diffusion de produits, services et solutions en temps réel sur Internet (permettant, entre autres, les services «cloud»).» Avant tout, le «cloud computing» repose sur un concept simple : les ressources informatiques, et particulièrement les applications logicielles, peuvent être déployées sous forme de service sur Internet. Documents, courriers électroniques, applications, mesures de sécurité et autres données de l entreprise peuvent être traités, stockés et sécurisés en mode «cloud», et rendus accessibles en temps réel à partir de n importe quel terminal informatique. INTRODUCTION

3 Cette vision est celle que promet Google dans un extrait de son blogue officiel : «En 2011, nous sommes résolus à transcender le concept actuel de «cloud computing» pour offrir à nos clients un univers 100 % Web, à l intérieur duquel des applications professionnelles telles que Google Apps sont déployées sur Internet et accessibles via un navigateur Web. Ces applications sont stockées de manière centralisée sur une infrastructure multilocataire qui se veut ultra-évolutive, sécurisée et fiable. Nous sommes convaincus que cet univers 100 % Web est le modèle «cloud computing» de demain, et qu il procure aux entreprises des avantages substantiels égalés par aucun autre modèle informatique en termes de simplicité, de coût, de sécurité, de souplesse et de cadence d innovation.» À la différence des systèmes informatiques traditionnels, d authentiques applications «cloud» requièrent uniquement une connexion Internet et les appareils pour y accéder, permettant aux entreprises de réduire leurs dépenses d investissement en amont ainsi que leurs coûts de maintenance. Au vu de ces définitions, il apparaît évident que le «cloud computing» ne désigne pas une technologie en particulier, mais une façon d implémenter la technologie au service de l entreprise. INTRODUCTION

4 Croissance et maturité du modèle «cloud» Quelle que soit la définition adoptée, les experts du secteur conviennent que le «cloud computing» gagne en croissance et en maturité, et continuera sur cette lancée selon les prévisions. Un récent rapport d IDC intitulé IDC Predictions 2011: Welcome to the New Mainstream indique que le recours au «cloud» par les PME devrait enregistrer une hausse spectaculaire en 2011, l adoption de certaines ressources «cloud» dépassant 33 % avant la fin de l année. De même, un rapport antérieur rédigé par l agence d études de marché Opinion Matters pour le compte d EasyNet Connect, fournisseur d accès Internet aux PME, relève une adoption du «cloud computing» en hausse significative parmi les PME, la proportion d entreprises refusant d y souscrire étant divisée par deux. Si, en 2008 en effet, 53 % des entreprises dédaignaient le «cloud computing», elles sont à peine 27 % aujourd hui à partager ce point de vue. Ces chiffres traduisent une sensibilisation accrue des PME au concept de «cloud computing» et aux avantages que celui-ci est à même de leur procurer. L étude d EasyNet révèle qu au cours de l année 2010, la proportion de PME utilisant le «cloud computing» s orientait à la hausse, 37 % des sociétés interrogées prévoyant de l adopter sous une forme ou une autre avant la fin de l année chiffre à ajouter aux 13 % d utilisateurs effectifs. Par ailleurs, près des trois-quarts (73 %) des PME envisageaient de passer au «cloud computing» dans les cinq ans, contre 47 % fin De l aveu de Dave Girouard, Président de Google Enterprise, qui se confie en ces termes sur le blogue Google Enterprise : «L année 2010 a été celle de la démocratisation du «cloud computing», et les intéressés n ont plus associé ce concept à «un moyen de réduire les coûts», mais à «un moyen optimal de conduire leur activité». Si nombre de fournisseurs informatiques ont à présent adopté l expression «cloud computing» (ou s y sont ralliés) pour décrire un large éventail de technologies, la plupart ne tiennent pas les véritables promesses du «cloud». L hébergement de produits serveur en version monolocataire dans un centre de données ne relève pas du «cloud computing». Idem du fait d exiger des utilisateurs l installation de logiciels clients lourds. Ces solutions les enferment dans des cycles de publication pluriannuels, les obligent à supporter les coûts significatifs de gestion des logiciels clients et exposent leurs données confidentielles sur des équipements non sécurisés. En 2011, nous sommes résolus à transcender le concept actuel de «cloud computing» pour offrir à nos clients un univers 100 % Web.» Si les petites entreprises sont toujours plus nombreuses à adopter le «cloud computing», il est évident que nombre d entre elles ne savent toujours pas très bien de quoi il s agit exactement, ne font pas le lien avec leur secteur d activité et ignorent surtout en quoi ce concept leur sera profitable. Ce document les éclairera, en dressant un aperçu du «cloud computing» pour les PME. CROISSANCE ET MATURITÉ DU MODÈLE «cloud»

5 Genèse du «cloud» Le «cloud computing» est le fruit de la convergence de plusieurs dynamiques, couplées à un atout déterminant : la proposition de solutions rentables en réponse à des impératifs professionnels clés. Ces dynamiques relèvent de trois catégories : sociétale/ organisationnelle, économique et technologique. Si elles se chevauchent parfois, toutes aboutissent à la formation d un véritable cataclysme rendant nécessaire l adoption du «cloud computing». Au quotidien, nos vies subissent maints bouleversements. En tant que société, nous sommes de plus sur Internet, à la maison comme à l extérieur, faisant de nous des êtres toujours plus connectés, impliqués et disponibles. Ces tendances gagnent les entreprises de toutes tailles, qui sont de plus en plus mobiles et collaboratives et qui ont de plus en plus besoin de souplesse et d évolutivité. Sur le plan économique, l éclatement de la bulle Internet au début du siècle, conjugué à la récente récession mondiale, font que les individus se montrent aujourd hui nettement plus circonspects vis-à-vis des investissements informatiques à réaliser. Il est admis que 70 % environ du budget informatique d une entreprise moyenne sert à «maintenir ses voyants au vert», c est-à-dire que cet argent part en frais d entretien et de maintenance, uniquement pour préserver le «statu quo». Cette situation ne peut perdurer et une solution doit être trouvée. Le rythme effréné des innovations technologiques intensifie nombre des facteurs ci-avant. L accès toujours plus rapide à l Internet fixe et mobile, la compacité et la puissance accrues des terminaux informatiques et le nombre croissant de services et d applications déployés via le Web nous ont rendu plus connectés en nous habituant à un accès en permanence et à une capacité de traitement à moindre coût. Surtout, ce n est plus la technologie en elle-même qui est privilégiée, mais ce qu elle peut apporter. GENÈSE DU «cloud»

6 De l intérêt du «cloud» pour les petites entreprises Les petites entreprises, celles qui se créent en particulier, doivent supporter une mise de départ conséquente avec le financement de leur infrastructure informatique à laquelle s ajoutent les coûts démesurés induits par sa gestion, alors qu ils pourraient concentrer leur ressources à des investissements pour leur coeur de métier. Le «cloud computing» les dispense d investir dans une infrastructure onéreuse associée à des logiciels sur site traditionnels et à d incontournables frais fixes de gestion. Les avantages du «cloud computing» peuvent être ordonnés comme suit : Coût - Contrairement aux systèmes informatiques traditionnels, les applications «cloud» requièrent uniquement une infrastructure Internet et sont même exploitables sans fil sur terminaux mobiles. Voilà qui permet aux entreprises de réduire leurs dépenses d investissement en amont ainsi que leurs coûts de maintenance. Des outils tels que Gone Google vous donnent une idée du montant des économies susceptibles d être réalisées en migrant vers le «cloud». Mobilité - En lui ménageant un accès à sa messagerie électronique, à ses documents, contacts et calendriers en situation de mobilité, vous donnez à votre personnel les moyens de rester en contact avec les clients et de demeurer productif en dehors du bureau. Par ailleurs, il ne faut que très peu de formation pour que votre personnel puisse utiliser cette technologie ; la familiarité demeure intacte : seule la méthode de diffusion a changé. Rapidité - Les services informatiques qui utilisent des services «cloud» font fi du processus interminable consistant à ériger une infrastructure informatique, puis à déployer des logiciels sur une multitude de postes de travail. Il leur suffit de s abonner à des services pour y avoir accès. Fiabilité - Le prestataire de «cloud computing» se charge de la maintenance et de la mise à niveau de l infrastructure. La sécurité s en trouve renforcée et les durées de disponibilité allongées. Votre personnel informatique, lui, a tout loisir de se recentrer sur des processus métier stratégiques plus importants, sachant que les cycles d actualisation logiciels et matériels sont déjà pris en charge. Montée en capacité - Vous ne payez que les ressources que vous utilisez. Plutôt que d acquérir du matériel et des logiciels, et de payer les services de consultants pour configurer et exécuter des applications, les entreprises peuvent s offrir les services d un prestataire «cloud» selon une tarification mensuelle à l utilisation, et procéder à des ajouts ou retraits de capacité en fonction des besoins, de manière à régler uniquement ce qu elles consomment. Concrètement, la capacité des services utilisés est modulable, à la hausse ou à la baisse ; vos systèmes informatiques évoluent, par conséquent, au même rythme que votre entreprise, sans trop de complications et à moindre coût. Innovation - Les petites entreprises ne peuvent s offrir de gigantesques installations logicielles et, avec le «cloud», elles n en ont plus besoin. Elles ont désormais accès, à tout moment, aux dernières versions en date des logiciels qui leur sont indispensables, sans pâtir de cycles d actualisation, et disposent ainsi systématiquement de technologies dernier cri pour faire progresser leur activité. DE L INTÉRÊT DU CLOUD POUR LES PETITES ENTREPRISES «cloud»

7 Stockage des données en mode «cloud» En dépit des nombreux avantages du «cloud computing», certaines difficultés persistent, liées pour l essentiel à la sécurité, à la confidentialité, à la conformité et à la dépendance à l égard du prestataire concerné. La sécurité et la confidentialité des données sont souvent au coeur de la méfiance à l égard du «cloud computing»», même par de petites entreprises qui ne peuvent que rarement s enorgueillir des capacités de redondance à disposition des plus grandes entreprises. Les plus sceptiques avancent qu à partir du moment où les données sont externalisées en mode «cloud», il est extrêmement difficile de s assurer que personne d autre n y a accès, voire de les récupérer si vous envisagez de changer de prestataire. La problématique des temps de bon fonctionnement est également en cause : quelles sont les garanties fournies par votre prestataire de services pour éviter la panne Internet? Certes, si cet aspect est de nature à différer l adoption du «cloud computing» dans un nombre conséquent d établissements, il ne saurait constituer un obstacle insurmontable. En réalité, s agissant de la sécurisation de vos informations en mode «cloud», les prestataires «cloud» de premier plan sont liés à des protocoles de sécurité et des contrats de niveau de service tellement draconiens que les données sont bien souvent mieux sécurisées que dans l enceinte de l entreprise, notamment en termes de reprise sur incident et de récupération des données. Les entreprises doivent également privilégier les applications qui, une fois transférées en mode «cloud», leur procureront un retour sur investissement maximal. L objectif du «cloud computing» consiste tout autant à mettre à disposition la puissance et la souplesse indispensables à la satisfaction des besoins de l entreprise au moment où ils apparaissent, qu à inscrire le succès et l efficacité opérationnelle dans la durée. Aux entreprises donc de bien réfléchir à la manière dont elles peuvent tirer parti de la technologie pour atteindre leurs objectifs stratégiques. Toutes ces difficultés peuvent être surmontées en choisissant le partenaire «cloud computing» adéquat, digne de confiance et fiable. Il est important de veiller à ce que les clauses du contrat soient adaptées à vos besoins : existence d un contrat de niveau de service strict détaillant les mesures de sauvegarde et de redondance des données, durée de disponibilité garantie et protocoles d exportation clairs par exemple. Ainsi, les entreprises ont la certitude que leurs données stratégiques sont autant en sécurité, si ce n est davantage, en mode «cloud» que sur site. N hésitez pas à demander conseil à autrui. Les services «cloud computing» ont des communautés d utilisateurs : fortes et loyales. Il est recommandé aux entreprises d identifier les établissements qui, dans leur sphère d activité, ont implémenté le «cloud computing» pour tirer les leçons de leurs expériences et reproduire leurs réussites. L AVENIR DU «cloud COMPUTING»

8 L avenir du «cloud computing» À mesure que le «cloud computing» gagne en maturité, ce phénomène se développera dans un avenir prévisible. D après le rapport The Future of «cloud computing» du PEW Research Center, les experts et acteurs technologiques prévoient, à une large majorité, que le «cloud computing» l emportera sur le poste de travail au cours de la prochaine décennie. Même si le poste de travail n est pas pour autant de sitôt voué à l extinction, ce rapport lui pronostique une existence hybride, certaines fonctions informatiques étant transférées en mode «cloud» et d autres demeurant en local. Dans leur grande majorité, les personnes interrogées dans le cadre de cette étude précisent que, d ici à 2020, elles ne se serviront plus de logiciels installés sur des microordinateurs. Elles travailleront dans des applications basées sur Internet telles que Google Docs, mais aussi dans d autres exécutées à partir de smartphones. Le «cloud computing» poursuivra sa montée en puissance jusqu à dominer les transactions informatiques car il présente de nombreux avantages, procurant aux utilisateurs un accès aisé, instantané et individualisé aux outils et informations qui leur sont indispensables en tout lieu, depuis tout équipement connecté. La génération qui arrive aujourd hui sur le marché du travail a grandi avec l informatique, l Internet mobile et les réseaux sociaux. 68 % des personnes interrogées dans le cadre du Google Decisive Decade Report estiment que, pour attirer cette nouvelle génération et séduire et conserver ses meilleurs éléments, les entreprises devront proposer des technologies dernier cri et des espaces de travail souples. Le «cloud computing» constitue, à ce titre, une base solide. Ce qui singularise cette nouvelle génération, c est aussi son comportement sur le lieu de travail à mesure que les entreprises s emploient à faire preuve de plus d innovation, à véhiculer des idées nouvelles et des produits et services inédits, la collaboration entre employés sera décisive ; ceux-ci se serviront du «cloud computing» pour utiliser, partager et modifier des documents et des idées. En fin de compte, la technologie et les prémices du «cloud computing» modifieront nos méthodes de travail, en garantissant un accès en tout lieu et à tout moment à l information et aux interlocuteurs compétents pour que les travaux puissent être menés à bien et la croissance dynamisée. L AVENIR DU «cloud COMPUTING»

9 Conclusion La technologie doit être considérée pour ce qu elle est un activateur de processus métier et le «cloud computing» ne fait pas exception à la règle. La technologie était en passe de devenir un obstacle pour nombre de petites entreprises en raison de son coût, de son manque de fiabilité et de sa complexité. En misant sur une architecture «cloud» pour vous décharger des services techniques de base, comme la diffusion de correctifs et de mises à niveau, bénéficier de services de haut niveau, en termes de sécurisation et de durée de disponibilité, et payer uniquement pour les ressources informatiques effectivement utilisées, vous replacez l informatique à la place qui est la sienne : au cœur de l entreprise, mais non à sa tête. «Jamais le moment n a été aussi propice pour passer au «cloud computing» côté PME.» En choisissant un partenaire capable de vous procurer une accessibilité, une sécurité, une montée en capacité, une souplesse et une tranquillité d esprit supérieures à ce que vous êtes en droit d attendre du service informatique en interne, vous tirerez le meilleur parti du «cloud computing». En déportant la gestion d une infrastructure informatique onéreuse en mode «cloud», une petite entreprise est à même de stimuler l innovation chez son personnel informatique et de recentrer ses ressources limitées sur un objectif prioritaire : la croissance de l activité. Jamais le moment n a été aussi propice pour passer au «cloud computing» côté PME. Cette technologie est économique, évolutive, facile à implémenter et à utiliser. Sa souplesse est telle qu elle peut s inscrire au cœur d une stratégie d entreprise visant à améliorer le rapport coût-efficacité, l efficacité opérationnelle et, au final, la compétitivité. Pour les PME, ce concept d informatique en nuage est par trop convaincant pour être ignoré. Google Enterprise makes popular Google technology available to businesses of all sizes, from small, two-person startups to some of the largest corporations in the world. Our aim is to help businesses find, create and share information through products such as Google Search Appliance, Google Mini, Google Site Search, Google Earth, Google Maps and the Google Apps suite of hosted applications. For more information visit Conclusion