Parler d Ebola au Cameroun. Etude de la réception des dispositifs de mobilisation

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Dorothée Lachapelle
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1 Université de Douala Département de communication Observatoire des conjonctures de communications (OCOCO) Parler d Ebola au Cameroun. Etude de la réception des dispositifs de mobilisation Projet de recherche mars 2015 Août 2015 Responsables du Projet : Thomas ATENGA, Habilité à diriger des recherches Patrick RIFOE, Docteur en Sciences de l information et de

Etude de la réception des dispositifs de mobilisation Projet de recherche mars 2015 Août

2 Contexte de l étude La situation sanitaire du continent s est récemment dégradée avec la résurgence de la maladie à virus Ebola (MVE) qui a fait 6070 morts pour cas au 08/12/2014 d après l OMS. Au- delà de la Guinée, de la Sierra Leone et du Libéria, considérés comme des foyers à forte épidémicité, le Sénégal et le Nigéria ont aussi été touchés. Partageant une frontière terrestre et maritime de plus de 1000 km avec le Nigéria, le Cameroun s est montré très préoccupé par la propagation de cette épidémie. Le ministère de la santé publique est monté au créneau en édictant un ensemble de recommandations et de mesures devant permettre de faire face en cas d importation du virus sur le territoire. Une enveloppe de 630 millions a été mobilisée dans le cadre d un plan de riposte. Ce plan visait à : Prévenir l importation du virus sur le sol camerounais Prendre en charge les cas suspects détectés Sensibiliser les populations aux comportements permettant d éviter la propagation de la maladie Le dispositif de ce plan comprenait : une interdiction d entrée pour les citoyens ayant séjourné dans les pays où l épidémie sévissait renforcement de la surveillance épidémiologique notamment aux points de contact entre le Cameroun et les pays frontaliers (Aéroports, Ports, frontières terrestres) mise en place de centre de prise en charge dans les capitales régionales, d un centre d isolement à Mimetala renforcement des capacités des personnels sanitaires (hôpitaux, laboratoires d analyse) campagne de sensibilisation des populations. Afin d évaluer comment ce plan a été reçu par les populations, l Observatoire des conjonctures de communication (OCOCO) du Département de communication de l Université de Douala se propose de

Partageant une frontière terrestre et maritime de plus de 1000 km avec le Nigéria, le Cameroun s est montré très préoccupé par la propagation de cette épidémie.

3 mener une enquête quantitative auprès des habitants des villes de Douala et de Yaoundé. Car, même si à ce jour aucun cas suspect n a été officiellement déclaré sur le territoire camerounais, la menace est- elle pour autant passée? L enquête que l OCOCO se propose de mener vient à la suite d une première mission d évaluation de l OMS. Le 15 novembre 2014, elle relevait la faiblesse de la part communicationnelle de ce dernier. Des effets correctifs ont- ils été apportés depuis? Objectifs de l enquête Evaluer la réception des recommandations de l OMS et du ministère de la santé par leurs principales cibles : personnels de santé, hommes de médias, autorités religieuses et traditionnelles, agents et autorités aux frontières. Evaluer la réception des mesures préventives par la population camerounaise, principalement les couches vulnérables (femmes, enfants) Méthodologie et calendrier Cette enquête mobilisera deux outils de collecte des données à savoir : le questionnaire et le focus groupe. Le questionnaire à destination des personnels de santé, hommes de médias, autorités religieuses et traditionnelles, agents et autorités aux frontières Le questionnaire et des focus groupe à destination des populations Durée de l enquête 6 mois Restitution en octobre 2015 L équipe- projet Responsable de l enquête : o Thomas Atenga, MCF habilité à dirigé des recherches en Sciences de l Information et de, Tél : Mail : thomas.atenga@gmail.com o Patrick Rifoé, Docteur en Sciences de l Information et de la, Chercheur à l OCOCO. Tél : Mail : patrick.rifoe@gmail.com

L enquête que l OCOCO se propose de mener vient à la suite d une première mission d évaluation de l OMS. Le 15 novembre 2014, elle relevait la faiblesse de la part communicationnelle de ce dernier.

4 Membres o Georges Madiba, MCF, Chef du département de de l Université de Douala o Misse Misse, Professeur en Sciences de l Information et de la o Achille Ebana, Assistant département de o Léopold Maurice Jumbo, Assistant Université de Dschang o Patrice Kwechi, doctorant en SIC o Michael Nnouck, doctorant en SIC o Maurice Deffo, doctorant en SIC o Edimo Wangue, doctorant en SIC o Chantal Moukoko, Assistant département de o Jacques Temadjo, Assistant département de o Caroline Metote, MCF o Louis Roger Kemayou, MCF o Rachidatou Riape, doctorante en Sciences de l Information et de o Chimène Tagmeni Tagmeni, doctorante en Sciences de l Information et de o Lydienne Tsayem, doctorante en Sciences de l Information et de o Bodiong Wessi, doctorante en Sciences de l Information et de la o Mouasso Eyoum, doctorante en Sciences de l Information et de o Ndongue Epangue, doctorant en SIC o Boteteme Munne Batet, Assistant département de

Moukoko, Assistant département de o Jacques Temadjo, Assistant département de o Caroline Metote, MCF o Louis Roger Kemayou, MCF o Rachidatou Riape, doctorante en Sciences de l Information et de o

5 Budget Rubriques PU Quantité Total Dépenses Téléphone préliminaires Photocopie Séminaire Personnes méthodologique ressources Matériel didactique Pauses café Repas Location salle Perdiem Enquêteurs Bac /mois 19/6 mois Bac /mois 6/6 mois Dépenses Transport mois terrain Hébergement mois Nutrition mois Matériels Ordinateurs portables Imprimante laser Régulateur de tension Logiciel de dépouillement Cartons de papier Dictaphone Agrafeuse Dépenses diverses TOTAL TOTAL en euros : ,22 TOTAL en dollars :

000 000 terrain Hébergement 3 000 000 6 mois Nutrition 1 500 000 6 mois Matériels Ordinateurs 450 000 2 2 905 000 portables Imprimante laser 550 000 1 Régulateur de 100 000 tension Logiciel de

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