Les usagers des missions de régulation du Samusocial de Paris en 2012

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1 Les usagers des missions de régulation du Samusocial de Paris en 2012 Sommaire Préambule...2 Les usagers du 115 de Paris...2 Hébergement et autres réponses apportées à la demande...2 Variation de la demande et de la réponse selon le statut de l usager...3 Type d hébergement selon le statut...4 Une prise en charge variable selon le sexe : le cas des isolés...5 Les appelants et les hébergés...7 Profil des usagers...7 Variation des fiches selon les appelants et les hébergés...8 Les usagers en famille...9 Evolution des hébergements et des usagers depuis Les usagers du SIAO Urgence de Paris...13 Répartition des fiches régulation SIAO...13 La répartition des fiches, comparaison 115 et SIAO...14 La réponse donnée à la demande, comparaison 115 et SIAO...15 Les appelants et les hébergés...16 Profil des usagers...16 Variation des fiches entre demandeurs et hébergés...16 Principales caractéristiques des usagers 115 et SIAO, selon le sexe...17 Mise en relation des deux dispositifs de régulation...18 Usagers du SIAO connus ou non connus du 115 de Paris...18 Les usagers des dispositifs en Synthèse de l année 2012 :...21 ANNEXE 1 : Méthodologie...22 CHIFFRES CLES...25 Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

2 Préambule Traditionnellement, le rapport d activité annuel du Samusocial de Paris contient une annexe sur les usagers du 115. Contrairement à la production de données d activité présentées dans le corps du rapport, cette annexe nécessite un nettoyage important des bases des données, le dédoublonnage étant indispensable à l estimation du nombre de personnes hébergées une année donnée (voir annexe 1 pour l organisation des bases et l apurement des données). Le temps nécessaire à l apurement des données de 2012 n a pas permis d annexer ce document au rapport d activité, ceci en raison du nombre de plus en plus important de données à vérifier, mais également en raison de l ajout de l exploitation et donc du nettoyage des données concernant les usagers du SIAO Urgence de Paris. Par ailleurs, cette annexe se limite généralement aux usagers ayant été hébergés au moins une nuit dans l année. Pour l année 2012 le nombre d usagers ayant contacté le 115 ou le SIAO sans avoir été hébergé sera également estimé. A noter que les données publiées ici, qui concerneraient l activité, peuvent différer légèrement de celles publiées dans le rapport d activité du Samusocial de Paris en raison de corrections apportées à la base entre les différentes extractions de données permettant les analyses. L analyse présentée ici traitera ainsi d une part de la demande et de la réponse apportée à celle-ci, et d autre part des caractéristiques des publics d usagers. Pour l analyse des données du 115, les personnes seront scindées en deux catégories : «familles» et «isolées». La distinction est faite entre ces deux groupes en raison de la réponse apportée à la demande, qui diffère : la demande est plus systématiquement pourvue pour les familles, logées la plupart du temps en hôtel, tandis que la prise en charge est moins systématique pour les personnes isolées, qui seront le plus souvent logées en centre d hébergement d urgence où les places sont plus limitées. Les familles sont considérées comme telles dès lors qu elles sont constituées d au moins un enfant mineur accompagné d au moins un adulte, ou qu il s agit d une femme enceinte d au moins 3 mois (avec certificat de grossesse). Les usagers du 115 de Paris Pour l année 2012 la base de données contient près de fiches d hébergement 1, soit 23% de plus qu en Ces fiches d hébergement se répartissent ainsi : fiches pour des usagers en famille (+31% par rapport à 2011) ; fiches pour des usagers isolés (-1% par rapport à 2011) Ces fiches d hébergement ont donné lieu à plus de nuitées d hébergement, soit 23% de plus qu en Hébergement et autres réponses apportées à la demande Contrairement aux années précédentes, la distinction ne sera pas faite entre les hébergements en lits de soins (LHSS ou LAM) et les hébergements dits «simples» (en CHU ou en hôtel), hormis pour la partie concernant le type d hébergement. En effet, il est parfois difficile de distinguer le type d hébergement à l origine de la demande 1 Hors fiches signalements. Une fiche d hébergement est créée pour chaque «demande d hébergement». Une demande d hébergement se définit comme un appel téléphonique, une prise en charge par les EMA ou, le plus fréquemment, une prolongation d hébergement. Les places d hébergement sont attribuées pour une ou plusieurs nuits successives et à chaque nuit correspond une fiche d hébergement. De plus, nous comptons une fiche d hébergement par personne. Par exemple, dans une situation où un couple avec deux enfants fait appel au 115 et obtient un hébergement en hôtel pour 31 nuits, nous dénombrerons 31 nuits x 4 personnes = 124 fiches d hébergement, voir annexe méthodologique pour plus de détails. Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

3 et les demandes en LHSS ou LAM peuvent ainsi être sous estimées. Les fiches concernant les hébergements en lits de soins seront donc associées aux autres fiches concernant les personnes dites «isolées». L ensemble des demandes formulées au 115 n aboutissent pas toutes à un hébergement (tableau 1). Ainsi la réponse apportée peut être positive mais l usager peut la refuser (il s agira alors d un ROPP : refus d orientation par la personne), la réponse peut être négative en raison du nombre de places insuffisantes (il s agira alors d une DNP : demande non pourvue, sous entendu «faute de place»), la réponse peut-être négative car l usager ne répond pas aux critères de prise en charge du 115 de Paris (c est par exemple le cas d usagers dépendant d un autre 115, ou encore, suite à l évaluation de l écoutant social, d usagers ne répondant pas aux critères économiques ; il s agira alors d un ROPE : refus d orientation par l équipe). Enfin, un certain nombre de fiches sont classées «autre», ce qui correspond aux orientations de la personne vers d autres services, à la transmission (par exemple vers un autre 115) mais aussi à toutes les autres situations qui ont entrainé l ouverture d une fiche sans pour autant qu il y ait une demande d hébergement à l origine, par exemple les demandes d arrêt d hébergement lors de séjours longs, les annulations d hébergement par les usagers, les appels pour des renseignements, etc. Variation de la demande et de la réponse selon le statut de l usager En 2012, sur les fiches consacrées à des personnes isolées, nuitées ont été attribuées, contre nuitées pour fiches concernant des personnes en famille. Autrement dit, le 115 de Paris a hébergé chaque nuit personnes isolées et personnes en famille. Cette moyenne cache de fortes disparités, comme le montre la figure suivante. Chez les isolés la variation du nombre de nuitées se fait selon la saison puisqu au cours des 5 mois d hiver, le nombre quotidien de nuitées s élevait à près de 1 440, contre un peu plus de hors hiver. Pour les familles la variation est progressive au cours de l année, passant de en janvier à en décembre (soit une augmentation de 43%). Figure 1. Nombre quotidien de nuitées attribuées par le 115 de Paris en 2012, par mois, selon le statut. Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

4 Le nombre très important de nuitées consacrées aux familles par rapport aux isolés est représentatif du volume de fiches selon le statut dans la base de données puisque 81% des fiches enregistrées en 2012 sont des fiches concernant des familles. En termes de nuitées attribuées, les fiches familles représentent 83% du volume global. La répartition des autres fiches en fonction du statut permet d observer les autres variations en fonction du statut. Ainsi, si la quasi-totalité des fiches famille concernent un hébergement (98% de l ensemble des fiches), ce n est le cas que de 84% des fiches consacrées aux personnes isolées. Outre la réponse directe à la demande, le nombre de nuitées successives qui, le cas échéant, sont attribuées, est également variable en fonction du statut, l usager isolé devant alors plus fréquemment renouveler son appel au 115 que l usager en famille. Le risque d obtenir une réponse négative est par conséquent plus élevé chez les isolés. Tableau 1. Distribution et répartition des fiches 115 de Paris en 2012, selon le statut de l usager Distribution Répartition FAMILLE ISOLÉ FAMILLE ISOLÉ Hébergement ,5% 84,1% Refus d'orientation par la personne (ROPP) ,2% 2,4% Demande non pourvue (DNP) ,9% 8,8% Refus d'orientation par l'équipe (ROPE) ,3% 1,4% Autre ,0% 3,4% ,0% 100,0% Entre 2011 et 2012, l évolution des fiches a été variable selon le statut et la réponse apportée (tableau 2). Ainsi, quelle que soit la réponse, le nombre de fiches a augmenté pour les familles, mais de manière variable, passant de 30% d augmentation pour les hébergements et les ROPE, à plus de 200% d augmentation pour les DNP. Cette dernière augmentation doit cependant être relativisée car les DNP représentaient moins de 1% des fiches famille en Pour les personnes isolées l évolution du nombre de fiches est positive ou négative en fonction de la réponse apportée. Ainsi on semble observer une augmentation des réponses qui pourraient sembler négatives (plus de ROPE et de DNP), et une diminution des réponses qui à l origine sont positives (moins d hébergement et de ROPP). Tableau 2. Evolution 2011/2012 des fiches 115 de Paris, selon le statut de l usager Rappel 2011 Evolution 2011/2012 FAMILLE ISOLÉ FAMILLE ISOLÉ Hébergement ,7% -2,5% Refus d'orientation par la personne (ROPP) ,0% -1,2% Demande non pourvue (DNP) ,9% 14,5% Refus d'orientation par l'équipe (ROPE) ,0% 20,4% Autre ,6% 11,3% ,7% -0,5% Type d hébergement selon le statut Outre la réponse apportée, le type d hébergement varie également en fonction du statut (tableau 3). Si la grande majorité des hébergements attribués aux familles se fait vers l hôtel, la plupart des hébergements attribués aux personnes isolées se fait vers des centres d hébergement d urgence (CHU). A noter que les hébergements en lits picots ou en gymnases, qui peuvent être attribués durant l hiver, sont ici comptabilisés dans les CHU. Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

5 Les hébergements de soins (en lit halte soin santé : LHSS, et lit d accueil médicalisé : LAM) ne concernent que les personnes isolées. Tableau 3. Distribution et répartition des nuitées en 2012, selon le statut de la personne et le type d hébergement Distribution Répartition FAMILLE ISOLÉ FAMILLE ISOLÉ CHU ,4% 54,9% Hôtel ,6% 27,9% LAM ,0% 2,1% LHSS ,0% 15,0% ,0% 100,0% Entre 2011 et 2012, l évolution des nuitées selon le type d hébergement et le statut de l usager montre une augmentation plus importante des nuitées vers l hôtel que vers les CHU pour les familles, et une augmentation plus importante des nuitées vers les LAM pour les isolés (tableau 4). Ce dernier point s explique simplement par l ouverture de lits supplémentaires en LAM. Tableau 4. Evolution 2011/2012 des hébergements, selon le statut de la personne et le type d hébergement Rappel 2011 Evolution 2011/2012 FAMILLE ISOLÉ FAMILLE ISOLÉ CHU ,0% -4,1% Hôtel ,2% -2,7% LAM ,5% LHSS ,6% ,7% -2,5% Une prise en charge variable selon le sexe : le cas des isolés Si le sexe du demandeur à l origine de la demande pour une famille ne va pas influer sur la réponse, il n en est pas de même pour les isolés qui sont notamment tributaires des profils attendus sur les dispositifs d hébergement. Les figures 2 et 3 présentent la répartition cumulée des fiches et des hébergements selon le type et le sexe, pour les usagers isolés. Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

6 Figure 2. Distribution cumulée des fiches, selon le sexe de l usager, 2012 La figure 2 montre ainsi qu en 2012, le nombre de fiches concernant un hébergement est plus important chez les femmes que chez les hommes parmi la population des usagers dits «isolés». Cette sur-représentation relative (87% vs 83%) des hébergements chez les femmes se fait au «détriment» des demandes non pourvues qui ne représentent que 7% des fiches, contre 10% de celles des hommes. Lorsque la fiche concerne un hébergement, on note une variation du type de l hébergement en fonction du sexe (figure 2). Ainsi les femmes sont plus fréquemment hébergées en hôtel que les hommes, que l on va retrouver plus souvent que ces dernières en CHU ou en LHSS. A noter qu en termes de volume de fiches, les femmes représentent 25% de l ensemble des fiches et 26% des nuitées. Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

7 Figure 3. Distribution cumulée des hébergements, selon le type et le sexe, 2012 Les appelants et les hébergés Profil des usagers Outre la distinction entre le statut isolé ou en famille sur l ensemble et la distinction selon le sexe parmi les isolés, on peut également faire la distinction entre les appelants et les hébergés. Les deux pyramides des âges suivantes présentent ainsi le profil par sexe et âge des personnes ayant contacté le 115 en 2012, et des personnes ayant été hébergées par le 115 en Figure 4. Pyramides des âges des appelants et des hébergés, selon le statut, 115 de Paris, hommes Appelants femmes hommes Hébergés femmes en famille isolés Si l allure de la pyramide est comparable entre appelants et hébergés chez les personnes en famille, il n en va pas de même chez les personnes isolées où l on note un nombre très important d usagers ayant contacté le 115 au moins une fois au cours de l année sans pour autant avoir bénéficié d un hébergement. Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

8 Au total personnes isolées ont contacté le 115 au cours de l année 2012, pour hébergées au moins une nuit, soit 46% des appelants. Parallèlement, personnes en famille ont contacté le 115 au cours de l année 2012, pour hébergées au moins une nuit, soit 72% des appelants. En 2011, le nombre de personnes isolées hébergées au moins une nuit dans l année s élevait à 8 896, soit une augmentation de 6% entre 2011 et 2012, contre personnes en famille, soit une augmentation de 50% en un an. Variation des fiches selon les appelants et les hébergés Si le profil est comparable entre hébergés et non hébergés chez les familles, il n en est pas de même chez les isolés où le public des hébergés est à la fois plus âgé et plus masculin que le public des appelants non hébergés (tableau 5). Tableau 5. Profil des hébergés et non hébergés et nombre moyen d événements, selon le statut. ISOLÉS FAMILLES Non hébergés Hébergés Ensemble Non hébergés Hébergés Ensemble Effectif Age moyen des adultes % de femmes adultes 36,2 ans 39,6 ans 37,8 ans 33,4 ans 33,4 ans 33,4 ans 22,8% 20,0% 21,5% 67,5% 64,6% 65,4% Nombre moyen de : Hébergements 0,0 50,9 23,4 0,0 134,0 96,6 ROPP 0,1 1,3 0,7 0,0 0,3 0,2 DNP 0,3 5,0 2,5 0,3 1,2 0,9 ROPE 0,5 0,2 0,4 0,6 0,2 0,3 Fiches 1,6 58,7 27,8 1,7 136,8 99,1 A noter qu au total, usagers auront été hébergés par le 115 de Paris en 2012, soit moins que la somme des isolés et des familles car un peu plus de 230 usagers auront été hébergés à la fois en famille et en isolé au cours de l année suite à un changement de statut. En termes de réponses apportées à la demande, différentes variations peuvent être observées. Le nombre total de fiches est logiquement beaucoup plus élevé chez les hébergés que chez les non hébergés car ces derniers n ont pas bénéficié d hébergement, ce qui est l événement le plus fréquemment retrouvé dans les fiches. Outre le nombre d hébergements, des variations sont également observées sur l ensemble des autres réponses apportées. Ainsi par exemple, un isolé non hébergé aurait essuyé en moyenne 0,3 DNP contre 5,0 pour un isolé ayant été hébergé au moins une fois dans l année. Chez les personnes en familles un usager non hébergé aurait essuyé en moyenne 0,3 DNP dans l année, contre 1,2 DNP pour les personnes hébergées au moins une nuit. La différence est nettement plus significative chez les isolés où l on peut y voir ici une distinction entre les habitués du 115 et les usagers occasionnels, ces derniers rappelant moins fréquemment s ils ont essuyé une première demande non pourvue. Le nombre de refus d orientation par l équipe devrait quant à lui être de 0 chez les hébergés (isolé ou en famille) sauf dans le cas probable de critères qui auraient évolué au cours de l année, de déclaration différente de la part de l usager, ou encore de dépannage dans certaines situations, comme en période de grand froid par exemple. Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

9 Les usagers en famille Le nombre d usagers en famille ne cesse d augmenter depuis plus d une dizaine d année (voir plus loin), avec une croissance particulièrement forte entre 2011 et 2012 puisque le nombre d hébergés a augmenté de 50% (contre une augmentation de 2% entre 2010 et 2011). Le tableau suivant présente les caractéristiques des familles hébergées ces dernières années par le 115 de Paris. Evolution des profils Tableau 6. Profil des familles, comparaison sur les 4 dernières années Nombre de personnes en famille Nombre de familles nombre moy de pers/famille 3,1 3,1 3,0 2,9 nombre moy d'enf./famille 1,6 1,6 1,6 1,5 nombre moy d'enf.mineur/famille 1,5 1,5 1,5 1,5 nombre moy d'hbgt 134,0 155,3 130,4 127,2 Profil des usagers en famille : Père 17% 16% 16% 16% Mère 31% 32% 32% 33% Enfant 51% 52% 52% 51% Autre adulte 1% 0% 0% 0% Age moyen Ensemble 19,5 19,1 18,9 18,3 Adultes 33,4 33,3 32,8 32,2 Enfants 6,1 5,8 5,7 5,0 Enfants mineurs 5,6 5,4 5,4 4,6 Typologie des familles : Couple avec enfant(s) 46% 43% 43% 40% Mère seule avec enfant(s) 42% 46% 46% 48% Père seul avec enfant(s) 3% 2% 2% 2% Couple femme enceinte 1er enfant 2% 2% 3% 3% Femme seule enceinte 1er enfant 4% 4% 6% 6% Autre 2% 2% 1% 1% Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

10 Si la taille des familles semble avoir peu évolué depuis 2009, l âge moyen des adultes, mais également des enfants, a augmenté en 4 ans. L augmentation de l âge moyen des adultes est probablement liée au nombre plus important de pères, mais également d autres adultes, tels que des grands parents. L augmentation de l âge moyen des enfants est quant à lui lié d une part à la prise en charge d enfants majeurs, plus importante à partir de 2012 que les années précédentes, mais également à la variation du profil des familles. Cette variation s observe dans la typologie des familles : si les familles composées d une mère seule avec un ou deux enfants en bas âge étaient majoritaires ces dernières années, elles le sont de moins en moins, avec une présence plus importante de familles dites nucléaires (parents et enfants) et même de familles élargies (avec d autres adultes en plus des parents), avec des enfants un peu plus âgés. Origine géographique et composition familiale Le profil des familles peut être mis en relation avec l origine géographique. Le tableau suivant nous informe de l origine des familles hébergées ces dernières années. A noter que pour l année 2012 les données manquantes n ont pas été recodées, cependant une redistribution des origines inconnues au prorata des origines connues a été réalisée. Tableau 7. Origine géographique des familles hébergées Amérique 0,7% 0,9% 1,1% 1,2% Asie 16,7% 11,0% 9,9% 7,9% Europe 31,8% 31,9% 33,7% 31,4% Afrique 50,8% 56,2% 55,2% 59,4% Océanie 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% Le tableau 7 montre ainsi une évolution de l origine géographique des familles, avec une proportion moins importante de familles originaires d Afrique, au profit de celles d Asie (essentiellement originaires de Géorgie et de Mongolie). La composition des familles est variable selon leur origine géographique (voir figure 5), ce qui explique les variations observées dans le tableau 6 (les familles venues d Afrique sont essentiellement mono parentales et féminines, tandis que les familles venues d Europe ou d Asie sont pour la plupart nucléaires). La taille moyenne des familles varie quant à elle de 2,6 personnes pour les familles originaires d Afrique, à 3,6 pour les familles originaires d Europe. L âge moyen des enfants mineurs varie quant à lui de 3,3 pour les enfants des familles originaires d Afrique, à 7,5 ans pour ceux des familles originaires d Asie. Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

11 Figure 5. Typologie des familles en fonction de leur origine géographique, familles hébergées en s données : ALOHA-4D, base 115 de Paris Source de Durée d hébergement des familles Le tableau 6 nous informe également de la durée d hébergement des familles, qui est passée de 155 nuits en moyenne en 2011 à 134 nuits en moyenne en Cette moyenne doit être considérée avec prudence car elle est lissée, et donc biaisée. En effet, de nombreuses familles ont été prises en charge en cours d année et leur durée d observation (et donc d hébergement potentiel) est forcément moindre que pour les familles présentes depuis plus longtemps ; la durée d hébergement des nouvelles familles va donc influer sur la moyenne qui sera revue à la baisse. Ainsi en 2011, la durée moyenne d observation était de 253 nuits dans l année, contre 240 nuits en 2012, il est donc logique d avoir une durée moyenne d hébergement moindre en 2012 qu en En 2011, 40% des familles hébergées dans l année étaient déjà présentes au 1 er janvier, ce qui n était le cas que de 31% des familles hébergées en Evolution des hébergements et des usagers depuis 1999 La très forte augmentation du nombre de familles observée entre 2011 et 2012 ne fait pas pour autant de l arrivée des familles au 115 un phénomène récent. La figure suivante illustre cette évolution depuis Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

12 Figure 6. Evolution du nombre de nuitées et d usagers hébergés par le 115 de Paris, selon le statut nombre de nuitées nombre d'usagers années nuitées isolés nuitées familles personnes isolées personnes en famille En 1999 les usagers en famille représentaient 13 % des usagers hébergés au moins une nuit dans l année, et 15% de l ensemble des nuitées attribuées. En 2012, les usagers en famille représentaient 65% des usagers hébergés au moins une nuit dans l année, et 83% de l ensemble des nuitées attribuées. L évolution observée sur la figure précédente s illustre également par une très forte modification du profil des usagers entre 1999 et 2012 (figure 7). hommes Figure 7. Pyramides des âges des hébergés en 1999 et femmes en famille isolés hommes femmes en famille isolés Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

13 Si, en 1999, le profil type de l usager était un homme, seul, âgé de 30 à 40 ans, le profil type en 2012 est celui d une femme en famille accompagnée d un enfant en bas âge. Les usagers du SIAO Urgence de Paris L année 2012 est la première «année pleine» pour la mission de régulation du SIAO Urgence de Paris. Comme pour le 115, une extraction de la base de données a été réalisée et des analyses sur le profil des usagers peuvent ainsi être présentées. La base du SIAO contient à la fois les informations sur les places régulées et sur les places rendues visibles. Celles-ci n étant toujours pas exhaustives, seule la régulation sera analysée, c'est-à-dire les données concernant les appels passés directement au SIAO Urgence. Ceux-ci concernent pour le moment exclusivement des personnes isolées. La distinction ne sera donc pas faite selon le statut dans les analyses suivantes. Par ailleurs la comparaison avec le 115 ne se fera que sur les isolés. Répartition des fiches régulation SIAO Pour l année la base régulation SIAO contient un peu plus de lignes, dont près de fiches débouchant sur une nuitée. A noter que, comme pour la base du 115, une ligne n est pas forcément associée à une demande et qu au contraire une seule demande pour déboucher sur plusieurs lignes d hébergement si celuici a été attribué pour plusieurs nuits ou qu il est renouvelable sans que l usager ait besoin de le formuler. Le tableau reprend les mêmes items que ceux observés pour le 115, à la différence que le SIAO dispose d une classification supplémentaire : le ROPA, refus d orientation par l appelant, sous entendu par le travailleur social. Le tableau suivant présente la répartition des fiches SIAO-UP en 2012, selon le sexe de l usager. A noter également que les orientations ne se font qu en hébergements simples, le SIAO ne régulant pas les places en LHSS et LAM. Tableau 8. Distribution et répartition des fiches SIAO Urgence de Paris, selon le sexe de l usager Femmes Hommes Ensemble Femmes Hommes Ensemble Hébergement ,2% 89,0% 88,8% CHU ,8% 95,1% 92,8% Hôtel ,2% 4,9% 7,2% 100,0% 100,0% 100,0% ROPP ,3% 1,1% 1,2% ROPA ,0% 0,0% 0,0% DNP ,2% 8,5% 8,4% ROPE ,0% 0,0% 0,0% Autre ,2% 1,4% 1,6% ,0% 100,0% 100,0% Source des données : ALOHA-4D, base SIAO-UP Aucune différence significative n est observée entre la distribution des fiches concernant les femmes et celles concernant les hommes, si ce n est la répartition selon le type d hébergement, les femmes étant plus fréquemment hébergées en hôtel qu en CHU. Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

14 La répartition des fiches, comparaison 115 et SIAO La figure suivante présente une comparaison, sexes confondus des fiches concernant les isolés contactant le 115 et de ceux pour qui un travailleur social a contacté le SIAO. Figure 8. Distribution cumulée des fiches, selon la mission de régulation, 2012 Source des données : ALOHA-4D, bases 115 et SIAO-UP Figure 9. Distribution cumulée des hébergements, selon le type et la mission, 2012 Source des données : ALOHA-4D, bases 115 et SIAO-UP Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

15 En termes de répartition de fiches, la régulation par le SIAO semble plus favorable à l usager que la régulation par le 115, puisque 84% des fiches sont des nuitées au 115, contre 89% au SIAO. Il convient cependant de nuancer le propos en s intéressant à la fois à la réponse apportée lors de la première demande de l usager (sans s intéresser au nombre de nuitées qui découleront), mais également au nombre de nuitées. La réponse donnée à la demande, comparaison 115 et SIAO En ne considérant que la réponse donnée à la demande, et pas l ensemble des fiches qui découleront de cette demande 2, on note une nette différence, au bénéfice large des usagers du 115 puisqu au moment de la demande, 61% des appels découlent sur un hébergement, contre seulement 13% des appels au SIAO ; la demande non pourvue faute de place semblant alors la réponse la plus répandue pour ces derniers (figure 10). Figure 10 : Distribution cumulée des réponses apportées aux demandes, selon la mission de régulation, 2012 Source des données : ALOHA-4D, bases 115 et SIAO-UP Le nombre moyen de nuitées attribuées dans l année, successives ou non, est quant à lui de 51 pour les usagers isolés hébergés au moins une nuit par le 115, contre 83 pour les isolés hébergés par le SIAO. Cette variation explique la différence entre les figures 8 et 10 et montre une stabilisation plus importante de l hébergement pour les usagers du SIAO que pour ceux du Rappelons que si un usager obtient un hébergement pour 7 nuits, 7 fiches seront alors créées. En regardant uniquement la réponse à la demande, seule la première fiche sera analysée. A noter que dans le cadre du SIAO une demande peut être formulée par un partenaire pour plusieurs personnes et qu il s agit bien ici de la réponse apportée pour chaque usager (1 demande = 1 personne). Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

16 Les appelants et les hébergés Profil des usagers Comme pour les usagers du 115 de Paris, la distinction peut être faite entre les usagers pour les lesquels une demande a été formulée et les usagers qui ont été hébergés. Les pyramides présentées ci-dessous illustrent les différences de profil tout en montrant l écart entre le nombre de personnes pour lesquelles une demande est formulée et le nombre de personnes pour lesquelles la demande a abouti. Figure 11. Pyramides des âges des appelants et des hébergés, SIAO Urgence de Paris, hommes Appelants femmes Source des données : ALOHA-4D, base SIAO-UP hommes Hébergés femmes Au total une demande a été formulée pour personnes en d entre elles (39,5%) auront été hébergées au moins une nuit. Variation des fiches entre demandeurs et hébergés En termes de volume de fiches et d issue de ces fiches (hébergement ou autre), différentes variations peuvent ici aussi être observées. Comme pour les usagers du 115, le nombre total de fiches est beaucoup plus élevé chez les hébergés que chez les non hébergés car ces derniers n ont pas bénéficié d hébergement, ce qui est l événement le plus fréquemment retrouvé dans les fiches. Outre le nombre d hébergements, des variations sont également observées sur l ensemble des autres réponses apportées mais dans des proportions différentes de celles observées auprès des usagers du 115. Ainsi chez ces derniers ont notait un nombre de DNP qui variait de 0,3 à 5,0 entre non hébergés et hébergés ; pour les usagers du SIAO ce rapport passe de 2,6 à 3,9. La très forte proportion de DNP en réponse à une demande (cf figure 10) explique cette différence de variation. Le nombre d hébergements est également variable puisqu on note en moyenne 50,9 nuitées pour les usagers hébergés du 115, contre 82,9 pour ceux du SIAO, ce qui, une fois de plus, irait dans le sens d une plus forte stabilisation dans l hébergement des usagers du SIAO. Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

17 Tableau 9. Profil des hébergés et non hébergés et nombre moyen d événements, selon le statut. SIAO-UP. ISOLÉS Non hébergés Hébergés Ensemble Effectif Age moyen 38,4 ans 40,0 ans 39,1 ans % de femmes 27,3% 24,0% 26,0% Nombre moyen de : Hébergements 0,0 82,9 32,8 ROPP 0,2 0,9 0,4 DNP 2,6 3,9 3,1 ROPE 0,0 0,0 0,0 ROPA 0,0 0,0 0,0 Fiches 3,1 88,6 36,9 Source des données : ALOHA-4D, base SIAO-UP Principales caractéristiques des usagers 115 et SIAO, selon le sexe Le tableau suivant reprend les principaux indicateurs de comparaison entre usagers du 115 et usagers du SIAO, en distinguant ceux-ci selon le sexe. Tableau 10. Profil des isolés hébergés et non hébergés en 2012 selon le sexe et la mission de régulation. 115 SIAO Effectifs : Hommes Femmes Ensemble Hommes Femmes Ensemble Demandeurs Hébergés % des hébergés/demandeurs Age moyen : 46,8% 42,8% 45,9% 40,6% 36,5% 39,5% Demandeurs 38,1 ans 36,6 ans 37,8 ans 39,8 ans 36,9 ans 39,1 ans Hébergés 39,8 ans 38,8 ans 39,6 ans 40,7 ans 38,0 ans 40,0 ans Nombre moyen d'hébergements : Demandeurs 22,0 28,7 23,4 34,5 27,8 32,8 Hébergés 46,9 67,0 50,9 85,0 76,3 82,9 Source des données : ALOHA-4D, bases 115 et SIAO-UP Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

18 Le tableau précédent, ainsi que les tableaux 5 et 9 montrent ainsi que : - Un usager a moins de chance qu on lui propose un hébergement en faisant appeler le SIAO que s il contacte lui-même le 115, - S il est hébergé au moins une nuit il restera plus longtemps dans le dispositif s il est hébergé par le SIAO que s il est hébergé par le 115, - Les usagers du SIAO sont plus fréquemment des femmes que les usagers du 115, - Les usagers du SIAO sont globalement plus âgés que les usagers du 115 mais l écart se réduit si l on ne considère que les hébergés des deux missions, - En comparant selon le sexe, si les femmes «demandeuses» sont légèrement plus âgées au SIAO, les femmes hébergées par le 115 sont plus âgées que celles hébergées par le SIAO usagers Mise en relation des deux dispositifs de régulation Les deux missions de régulation que sont le 115 et le SIAO Urgence de Paris sont susceptibles d accueillir les mêmes usagers. Usagers du SIAO connus ou non connus du 115 de Paris Avant de comparer les bases de données, le tableau suivant nous informe sur la part d usagers du SIAO connus du 115 de Paris, qu ils aient ou non contacté récemment le 115. Tableau 11. Profil des isolés hébergés et non hébergés en 2012 selon le sexe et la mission de régulation. Non Connus Ensemble Connus Ensemble Hommes 28% 72% 100% Femmes 32% 68% 100% Ensemble 29% 71% 100% Hébergés Hommes 19% 81% 100% Femmes 23% 77% 100% Ensemble 20% 80% 100% Source des données : ALOHA-4D, base SIAO-UP Au total, 71% des usagers du SIAO Urgence de Paris sont connus du 115, c'est-à-dire qu ils ont contacté au moins une fois le 115 de Paris. En ne considérant que les hébergés du SIAO, la part de connus du 115 passe à 80% (81% pour les hommes, 77% pour les femmes). Ceci peut-être relatif à une réelle différence entre l ensemble et les seuls hébergés, ou à une meilleure connaissance des usagers hébergés, ce qui entraine un meilleur remplissage des items d identité et donc un meilleur repérage des doublons entre les bases de données. Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

19 Les usagers des dispositifs en 2012 La mise en relation des deux bases de données permet de repérer les usagers qui, en 2012, ont contacté le 115 et ont une demande formulée au SIAO. Au total usagers isolés ont, en 2012, contacté le 115 ou fait appel au SIAO par le biais d un travailleur social. Parmi eux, ont fait appel à la fois au SIAO et au 115 (soit 19,2%), n ont fait appel qu au 115 (66,6%) et n ont fait appel qu au SIAO (14,2%). Parmi les usagers ayant fait appels aux deux missions de régulation, auront été hébergés à la fois par le 115 et par le SIAO en Les tableaux suivant déclinent ces effectifs et proportions en fonction du sexe et de l hébergement. contact SIAO contact SIAO Tableau 12. Répartition des usagers en 2012, selon le sexe et la mission de régulation. ENSEMBLE HOMMES FEMMES contact 115 contact 115 contact 115 non oui non oui non oui non oui non 0,0% 66,6% 66,6% 0,0% 68,3% 68,3% 0,0% 60,8% 60,8% oui 14,2% 19,2% 33,4% 13,5% 18,3% 31,7% 16,6% 22,6% 39,2% 14,2% 85,8% 100,0% 13,5% 86,5% 100,0% 16,6% 83,4% 100,0% Source des données : ALOHA-4D, bases 115 et SIAO-UP Au total les femmes semblent être plus nombreuses que les hommes à avoir formulé une demande d hébergement à la fois auprès du SIAO et auprès du 115 (22,6% des femmes, contre 18,3% des hommes). En revanche en ne considérant que les hébergements pourvus (tableau suivant), les hommes et les femmes sont en proportion comparables pour ce qui est de l hébergement (6,2 et 6,5% ont été hébergés par les deux dispositifs). hébergé par le SIAO Tableau 13. Répartition des hébergés en 2012, selon le sexe et la mission de régulation. ENSEMBLE HOMMES FEMMES hébergé par le 115 hébergé par le 115 hébergé par le 115 non oui non oui non oui non oui hébergé par le SIAO non 53,7% 33,2% 86,8% 52,8% 34,3% 87,1% 56,6% 29,1% 85,7% oui 6,9% 6,3% 13,2% 6,7% 6,2% 12,9% 7,8% 6,5% 14,3% 60,6% 39,4% 100,0% 59,5% 40,5% 100,0% 64,4% 35,6% 100,0% Source des données : ALOHA-4D, bases 115 et SIAO-UP Enfin, le tableau ci-dessous propose de comparer les réponses apportées par le SIAO en fonction des réponses apportées par le 115, en ne considérant que les usagers ayant formulé des demandes auprès des deux missions. Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

20 On note ainsi par exemple que les usagers ayant refusé au moins une fois un hébergement proposé par le 115 auront peut être plus tendance à refuser un hébergement proposé par le SIAO. La comparaison des ROPE peut en revanche sembler étonnant puisque 35% des usagers ayant essuyé un refus faute d éligibilité par le 115, et qui contacteront le SIAO, seront hébergés. Ceci peut cependant s expliquer par la non interrogation de l éligibilité de la demande par le SIAO (les ROPE y sont extrêmement rares). Tableau 14. Réponse apportée par le SIAO en fonction de la réponse apportée par le 115, usagers des deux dispositifs au moins 1 hbgt SIAO au moins 1 DNP SIAO au moins 1 ROPE SIAO au moins 1 ROPP/ROPA au moins 1 hbgt 115 SIAO ,7% 81,7% 0,1% 23,1% au moins 1 DNP 115 au moins 1 ROPE ,9% 85,2% 0,2% 22,0% ,0% 88,8% 0,2% 17,0% au moins 1 ROPP ,5% 83,2% 0,2% 27,3% Lecture du tableau : parmi les 4573 usagers présents dans les deux bases, 3130 ont été hébergés au moins une nuit par le 115 de Paris. Parmi eux 47,7% seront hébergés au moins une nuit par le SIAO, 81,7% auront au moins une DNP SIAO, 0,1% auront au moins un ROPE par le SIAO et 23,1% refuseront au moins un hébergement proposé par le SIAO. Source des données : ALOHA-4D, bases 115 et SIAO-UP Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

21 Synthèse de l année 2012 : Nuitées attribuées et personnes hébergées via le 115 ou le SIAO en 2012 Ensemble 115 Familles 115 Isolés 115 Isolés SIAO Nombre de fiches dans le 4D (arrondi) Nuitées d hébergement (arrondi) % de nuitées par rapport au volume des fiches 95% 97% 84% 89% Nombre moyen de nuitées attribuées par jour Nombre de personnes hébergées Nombre moyen de nuitées par personne hébergée Source des données : ALOHA-4D Caractéristiques des personnes hébergées en 2012 Ensemble 115 Familles 115 Nombre de familles 5560 Nombre de mineurs 8490 Part des mineurs 49,4% Isolés 115 Isolés SIAO % de femmes adultes 40,9% 64,6% 20,0% 24,0% % de moins de 25 ans parmi les adultes 14,8% 15,6% 14,2% 15,9% % de 60 ans et plus 4,3% 0,7% 7,5% 7,9% Age moyen des hommes adultes 38,8 36,0 ans 39,8 ans 40,7 ans Age moyen des femmes adultes 33,8 32,0 ans 38,8 ans 38,0 ans Source des données : ALOHA-4D Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

22 ANNEXE 1 : Méthodologie Afin d estimer au plus juste le nombre d usagers du 115 de Paris et du SIAO-UP, plusieurs extractions sont réalisées. Les données proviennent du logiciel Aloha-4D, dont les encadrés ci-dessous présentent l organisation. Encadré 1 : L organisation des données dans Aloha (Partie 1/2) Lorsqu une personne contacte le 115, ou que son référent social contacte le SIAO, une série d informations relatives à la demande et aux caractéristiques de la personne concernée par l appel sont relevées et saisies dans le système d informations ALOHA-4D (le 115 remplissant ainsi sa mission de veille sociale comme son cahier des charges initial lui impose) : Les informations relatives à la demande sont saisies dans des «fiches d hébergement» qui contiennent des données sur la date de la demande, sur la «catégorie» d appel (usager, professionnel, particulier, institution ), sur l objet de la demande (hébergement, changement d orientation, demande d informations ) et sur la réponse apportée Les données concernant les caractéristiques de la personne concernée sont saisies dans des «fiches personnes» qui contiennent quant à elles des informations socio démographiques sur les usagers (date de naissance, sexe, situation familiale, nationalité ). Dans la base de données, les fiches hébergements et les fiches personnes sont liées par un numéro afin de toujours faire correspondre l ensemble des informations. Les bases 115 et SIAO ont la même structure fiche personne/fiche(s) hébergement(s). Exemple 1 : Fiches personne USAGER homme isolé n ID722 Fiches hébergement 03/11/2012, 10h09 : ID722 contacte le 115 de Paris pour obtenir un hébergement l écoutant social l informe de l absence de place et lui conseille de rappeler plus tard dans la journée. Fiche clôturée par une demande non pourvue. 03/11/2012, 18h15 : ID722 rappelle le 115 de Paris pour obtenir un hébergement l écoutant social lui propose un hébergement pour 3 nuits consécutives. Fiche clôturée par un hébergement. 04/11/2012, 11h41 : prolongation automatique (par le logiciel) de la deuxième nuit d hébergement pour ID722. Fiche clôturée par un hébergement. 05/11/2012, 11h41 : prolongation automatique (par le logiciel) de la troisième nuit d hébergement pour ID722. Fiche clôturée par un hébergement. 1212/2012, 07h05 : ID722 contacte le 115 de Paris pour obtenir un hébergement. Des places sont disponibles mais la proposition ne convient pas à ID722 qui la refuse. Fiche clôturée par un refus d orientation par la personne. Dans cet exemple 1, une personne isolée («pas en famille») aura contacté le 115 de Paris 3 fois : 5 fiches d hébergement seront enregistrées, parmi lesquelles 3 donneront lieu à une nuitée, 1 à une demande non pourvue et 1 à un refus d orientation par la personne (ROPP). Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

23 Suite Encadré 1 : L organisation des données du 115 de Paris (Partie 2/2) Exemple 2 : Fiches personne Fiches hébergement USAGER mère seule en famille USAGER n ID1514 enfant en famille n ID1515 USAGER enfant en en famille n ID1516 USAGER enfant en en famille n ID /11/2012, 12h13 : ID1514 contacte le 115 de Paris pour obtenir un hébergement pour elle-même et ses 3 enfants l écoutant social lui propose un hébergement pour 31 nuits consécutives. Fiches clôturées par un hébergement pour ID1514, ID1515, ID1516 et ID /11/2012, 09h47 : prolongation automatique (par le logiciel) de la deuxième nuit d hébergement pour ID1514 et ses enfants. Fiches clôturées par un hébergement pour ID1514, ID1515, ID1516 et ID /11/2012, 09h47 : prolongation automatique (par le logiciel) de la troisième nuit d hébergement pour ID1514 et ses enfants. Fiches clôturées par un hébergement pour ID1514, ID1515, ID1516 et ID /11/2012, 09h47 : prolongation automatique (par le logiciel) de la quatrième nuit d hébergement pour ID1514 et ses enfants. Fiches clôturées par un hébergement pour ID1514, ID1515, ID1516 et ID /11/2012, 09h47 : prolongation automatique (par le logiciel) de la cinquième nuit d hébergement pour ID1514 et ses enfants. Fiches clôturées par un hébergement pour ID1514, ID1515, ID1516 et ID /12/2012, etc. Dans cet exemple 2, une seule personne en famille aura contacté le 115 de Paris mais à cette personne correspondent 4 demandeurs au total (la mère elle-même et ses 3 enfants). La mère n a appelé qu une fois mais 31 nuits consécutives d hébergement lui sont attribuées. Seront donc comptabilisées ici 31 nuits x 4 personnes = 124 fiches d hébergement correspondant à 124 nuitées attribuées. Chaque appel pris donne ainsi lieu à la création d une «fiche d hébergement» où figure notamment l objet de la demande (hébergement, changement d orientation, demande d informations ) et la réponse apportée. Dans le cas d un hébergement, si plusieurs nuits consécutives sont attribuées lors de l appel, une fiche sera créée chaque jour, de manière automatique, pour chaque nuitée attribuée. Les données concernant les caractéristiques de la personne faisant l objet de l appel sont quant à elles saisies dans des «fiches personnes» qui contiennent des informations sociodémographiques (date de naissance, sexe, situation familiale, nationalité ). Les fiches hébergements et les fiches personnes sont liées par un numéro d identification permettant de suivre les demandes et les hébergements de chaque usager dans la durée, et de constituer ainsi des suivis de cohortes. Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

24 Les fiches concernant l hébergement des personnes prises en charge par les équipes mobiles d aide (EMA) sont également enregistrées dans ce système d information. Au début de chaque année, les données de l année écoulée sont transmises à l Observatoire afin d y subir un traitement statistique et d intégrer les nouvelles informations dans les cohortes. La première tâche effectuée, en collaboration entre l Observatoire et le pôle régulation du 115, est l apurement de la base par le biais d une recherche de doublons. Plusieurs personnes sont impliquées dans ce travail qui consiste à repérer les personnes connues sous différentes identités 3, et à rassembler toutes les informations les concernant sous un seul identifiant afin d éviter les doubles comptes. Au fur et à mesure du temps, cet apurement est de plus en plus long car d une part il ne peut être automatisé (les homonymes peuvent être réels) et d autre part les bases contiennent de plus en plus d usagers. Par ailleurs à partir de 2012 nous disposons d une année civile pleine pour les usagers du SIAO Urgence de Paris et les analyses se font désormais également sur ces bases. La disponibilité des données du SIAO décuple de fait le travail de recherche de doublons car les bases de données 115 et SIAO étant indépendantes, un même usager aura deux numéros d identification différents s il a à la fois contacté le 115 et par ailleurs sollicité un travailleur social pour qu il contacte le SIAO 4. Les bases de données ont donc été mises en relation et une table de correspondance a été élaborée entre la base de données du 115 et celle du SIAO-Urgence de Paris. Cette recherche de doublon d usagers a également été l occasion de repérer et corriger de nouveaux doublons internes à ces deux bases. La recherche de doublons se fait en plusieurs étapes. Après avoir regroupé la base des usagers du 115 et celle du SIAO, des listes sont extraites afin de repérer les doublons. Cette recherche est réalisée en extrayant les listes contenant : - Les usagers à «doublons parfaits» : nom, prénom et date de naissance identiques - Les usagers à initiales et date de naissance identiques - Les usagers à nom et prénom identiques - Les usagers à nom et date de naissance identiques - Les usagers à prénom et date de naissance identiques - Les usagers à nom identiques - Les usagers à prénom identiques - Les usagers à date de naissance identiques En cas de doute, les historiques d appels et d hébergements sont comparés et la décision est prise en connaissance de cause. Cette recherche de doublons est donc faillible et le nombre d usagers reste probablement légèrement sur estimé. Ce travail de dédoublonnage est fastidieux mais cependant indispensable car même s il ne permet pas d avoir une base de données parfaitement propre, le nombre de doublons chaque année repérés est important et le nombre d usagers serait fortement sur estimé si ce dédoublonnage n était pas réalisé. Pour l extraction des usagers 115 et SIAO de 2012, doublons ont ainsi été supprimés manuellement. 3 Pour les données de 2012 l apurement a été réalisé par l Observatoire, assisté d un membre de la régulation du 115 et d un membre du SIAO Urgence de Paris. 4 Lors de la mise en place du SIAO, une extraction des usagers présents dans la base ALOHA avait été réalisée pour alimenter la base ALOHA - SIAO, les «anciens usagers» ne devraient donc pas faire l objet d une nouvelle création d identité. Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

25 CHIFFRES CLES Les chiffres clés de l année 2012 : nuitées ont été attribuées par le 115 de Paris (+23% par rapport à 2011), par le SIAO-UP, soit au total plus de 3 millions de nuitées régulées dans l année Le nombre de nuitées attribuées par le 115 de Paris a augmenté de 23% (+30% pour les familles, -3% pour les isolés) personnes ont été hébergées par le 115 de Paris (+31% par rapport à 2011), hébergées par le SIAO-UP Le nombre de personnes isolées hébergées par le 115 de Paris augmente de 6% après une baisse de 14% observées entre 2010 et % des usagers isolés hébergés par le 115 de Paris sont des femmes (19% en 2011), contre 24% pour les usagers hébergés par le SIAO-UP Les usagers isolés hébergés par le 115 de Paris sont en moyenne légèrement plus jeunes que les usagers du SIAO mais cette moyenne cache des variations selon le sexe : les femmes du 115 sont plus âgées que les femmes du SIAO, les hommes du 115 sont plus jeunes que ceux du SIAO Le nombre de personnes en famille, hébergées par le 115 de Paris, est en très forte augmentation (+50%) après le ralentissement de la croissance observé l année précédente (+2% entre 2010 et 2011) Le profil des familles hébergées se modifie, les familles monoparentales, majoritaires ces dernières années, font de la place aux familles nucléaires L âge des enfants augmente, la part des moins de 5 ans parmi les mineurs est désormais de 56% (contre 58% en 2011) et un mineur sur 5 a moins de 1 an (contre 1 sur 4 en 2011) Les familles monoparentales restent très majoritairement féminines (98% des familles monoparentales ont a leur tête une femme) Activité du 115 de Paris en 2012 Observatoire & Pôle Régulation du GIP Samusocial de Paris Septembre

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