Les nouvelles de la semaine
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- Geneviève Lefrançois
- il y a 8 ans
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1 Équipe FX Montréal Service à la clientèle Équipe FX Toronto Service à la clientèle Équipe de Développement Revenu Fixe & Commodité Les nouvelles de la semaine La semaine dernière fut une semaine bien occupée au Canada. En début de semaine, le banquier central a annoncé pour la première fois depuis belle lurette qu il se tenait prêt à adopter une politique moins expansionniste en raison des taux de croissance économique et d inflation plus soutenus que prévu. Conséquemment, les investisseurs ont révisé leurs anticipations de hausse du taux directeur et la paire USDCAD a atteint son plus bas niveau du dernier mois. Canada La semaine à venir devrait être un peu plus tranquille. Nous attendons lundi la publication des données de ventes en gros pour le mois de mars dernier. Le marché anticipe une contraction de -0,30 %, une légère amélioration par rapport à la baisse du mois précédent qui était de -1,00 %. Suivra le niveau des ventes au détail du mois de mars. Le marché table sur une croissance de 0,20 % des ventes. Elles avaient précédemment cru de 0,50 %. Ce sera le banquier central, Mark Carney, qui clôturera la semaine avec un discours prononcé à Ottawa en début de journée vendredi. États-Unis Ce sera une semaine un peu plus chargée chez notre voisin du sud. La première donnée économique d importance est attendue mardi à 10 h avec la publication de l indice de confiance des consommateurs. Le marché anticipe une lecture à 69,50 alors que le niveau précédent se situe à 70,20. Suivra ensuite, mercredi, la sortie des commandes de biens durables pour le mois mars dernier. Les économistes prévoient une contraction de -1,50 % alors que les commandes avaient précédemment connu une croissance de 2,20 %. Toujours mercredi, à 12 h 30 cette fois, la Fed dévoilera sa décision sur le taux directeur du pays, attendu, inchangé à 0,25 %; le procès-verbal de la réunion suivra à 14 h. Une journée bien chargée donc. Jeudi, la publication hebdomadaire des données sur les demandes initiales de chômage nous éclairera sur l état de santé du marché de l emploi. Alors qu elles se chiffraient à 386k la semaine dernière, le marché anticipe 375 k demandes pour la semaine en cours. Finalement, nous terminerons la semaine avec la publication du Produit Intérieur Brut pour le premier trimestre de Le marché anticipe une croissance de 2,50 % en léger recul par rapport au dernier trimestre de 2011 qui avait connu une progression de 3,00 %. International En ce qui concerne le reste de la planète, ce sera également une semaine bien remplie. L Australie ouvrira la marche avec la divulgation de la variation des prix à la consommation. Le marché prévoit une inflation avoisinant les 2,20 % au premier trimestre alors qu elle avait été de 3,10 %. L Angleterre publiera le niveau du Produit Intérieur Brut du premier trimestre. Le marché s attend à une croissance de 0,30 % alors qu elle avait précédemment été de 0,50 %. Suivra jeudi la sortie du niveau d inflation des prix à la consommation en Allemagne pour le mois d avril. Le marché anticipe une progression de 2,00 % des prix, légèrement sous le niveau précédent de 2,10 %. Finalement, nous attendons en fin de journée jeudi la décision de la banque centrale japonaise sur le taux directeur du pays. Aucun changement de prévu, le taux restant stable à 0,10 %. Bonne semaine! Xavier Villemaire 1
2 Le Huard «Un budget nous dit ce que l on ne peut se permettre, mais il ne nous empêche pas de l'acheter.» William Feather Mardi dernier, tel qu anticipé par les marchés, la Banque du Canada annonçait le maintien de son taux directeur à 1 %. Par contre, à la grande surprise des divers intervenants, dans son rapport sur la politique monétaire, M. Carney faisait mention d une économie canadienne qui prenait du galon à un rythme légèrement plus rapide qu anticipé. Selon son rapport, l économie atteindrait son plein potentiel 6 mois plus tôt que prévu, soit au premier trimestre de Naturellement, tout ceci est basé sur un scénario qui laisserait croire que l Europe émergerait tranquillement de la récession au deuxième trimestre de 2012 et que la croissance américaine suivrait son cours actuel. Le plus grand risque interne de ce scénario est le niveau d endettement des ménages canadiens. Effectivement, malgré les diverses mesures qui ont été mises en place dans les dernières années par le gouvernement fédéral pour éviter une bulle immobilière, la réalité est que les bas taux d intérêt rendent la dette plus alléchante et les ménages ne cessent d en profiter année après année. Comme démontré par le graphique ci-dessous, le pourcentage de dette des ménages canadiens a continué de croître pour atteindre 152,86 % du revenu disponible en décembre Il est très difficile pour un banquier central de déterminer le moment opportun d une modification de sa politique monétaire. Analysons deux scénarios possibles qui s offrent à nous : 1- l inflation et la croissance sont effectivement au rendez-vous et M. Carney aura bien estimé le moment de la hausse; 2- la hausse des prix du pétrole commence à générer une augmentation des prix des biens de consommation alors que la croissance prévue est moindre qu anticipée. Dans les deux cas, une hausse du taux directeur aura un effet positif sur notre huard, mais si le deuxième scénario se matérialise, des complications sont envisageables. Avec le problème de surendettement auquel nous faisons face, les ménages pourront difficilement supporter une hausse de leurs paiements d intérêt sur leurs prêts si une croissance de l économie, et de leur salaire ne suit pas. Le Canada a pu garder la tête hors de l eau pendant la crise, car ses habitants ont continué à reporter à plus tard l épargne au profit de la consommation immédiate. Maintenant, espérons que les hausses de taux qui surviendront prochainement permettront d abaisser le ratio d emprunt au revenu disponible à des niveaux plus soutenables et solidifieront l économie canadienne. Gardy Pharel 2
3 Analyse technique : USDCAD en terrain connu (lundi 23 avril 2012, graphique USDCAD en données quotidiennes) USDCAD : La fourchette de transaction n a pas bougé, c est la même depuis le début du mois de février ( ). Une formation de retournement apparaît à chaque fois qu on s approche de l une des 2 bornes. La dernière en date était au milieu la semaine dernière avec une «morning star» (cercle orange). À la vue des divergences haussières (hausse des indicateurs alors que le taux USDCAD reste sans tendance, voir lignes vertes) sur de nombreux indicateurs comme le MACD et le RSI, une sortie par le haut est toujours privilégiée. En attendant, les vendeurs profiteront de la zone et les acheteurs de la zone tout en mettant des ordres stop-loss aux bornes. Olivier Cosialls Résistances USDCAD Supports
4 Revenu fixe Les taux obligataires canadiens ont bondi la semaine dernière, principalement suite au discours de la Banque du Canada (BdC) mardi dernier. Comme prévu, la banque centrale canadienne a maintenu son taux cible inchangé à 1 %, prolongeant ainsi son plus long statu quo depuis les années 50. On note que cette fois-ci l'institution a prudemment construit son discours afin d enligner les investisseurs vers un resserrement de la politique monétaire dans un avenir prévisible. Avant l'annonce, le marché prévoyait une hausse au début de Après la déclaration, de nombreux économistes et arbitragistes ont choisi de devancer leurs prévisions au 4 e trimestre de cette année. La hausse des taux canadiens à long terme s est poursuivie jeudi, après que l'espagne ait complété avec succès un important refinancement sur le marché obligataire. L émission a rassuré les investisseurs, haussant légèrement les taux obligataires au Canada et aux États-Unis. Pour la semaine à venir, les investisseurs surveilleront plusieurs données économiques, notamment les ventes au détail canadiennes mardi et la croissance du PIB américain vendredi. La Réserve Fédérale annonce sa décision de taux mercredi en après-midi. La session pourrait s avérer très volatile sur les marchés obligataires: les opinions diffèrent, et les paris sont très élevés. Alexandre Lemieux Canada Taux d'int. court terme Variation hebdomadaire Variation annuelle 20 avr avr Change (pbs) 21 avr Change (pbs) Taux directeur % % % Bons du Trésor 3M % % % 4.0 CDOR 1 mois % % % 0.6 Taux Prime % % % Obligations fédérales Variation hebdomadaire Variation annuelle 20 avr avr Change (pbs) 21 avr Change (pbs) 2 ans 1.341% 1.198% % ans 1.615% 1.515% % ans 2.022% 1.988% % ans 2.581% 2.552% % États-Unis Taux d'int. court terme Variation hebdomadaire Variation annuelle 20 avr avr Change (pbs) 21 avr Change (pbs) Fed Funds target 0.250% 0.250% % Bons du Trésor 3M 0.071% 0.081% % 2.1 LIBOR 1 mois 0.240% 0.240% % 2.7 Taux Prime 3.250% 3.250% % Obligations fédérales Variation hebdomadaire Variation annuelle 20 avr avr Change (pbs) 21 avr Change (pbs) 2 ans 0.254% 0.268% % ans 0.807% 0.849% % ans 1.910% 1.983% % ans 3.058% 3.129% % Taux Obligations Fédérales 5 ans (CAD) 2/22/12 3/7/12 3/21/12 4/4/12 4/18/12 Taux Obligations Fédérales 5 ans (US) 2/22/12 3/7/12 3/21/12 4/4/12 4/18/12 4
5 Matières premières Le 17 avril dernier, le président Obama demandait au Congrès d augmenter la supervision du marché de l énergie pour éviter la manipulation des cours pétroliers et ainsi mettre un terme à la flambée des prix. Le plan de l Administration Obama inclut un accroissement du financement pour la surveillance des marchés, des pénalités plus élevées aux contrevenants ainsi qu une hausse des marges nécessaires pour transiger des contrats sur les marchés. Cette nouvelle a eu un impact mitigé sur les marchés financiers. Le marché a réagi négativement à la nouvelle, mais a rapidement repris le terrain perdu pour terminer la semaine sur une hausse d environ 1 %. Notons également la corrélation inverse entre le prix du pétrole brut et l indice du dollar américain qui atteint son niveau le plus élevé en plus de douze mois. Il semble que les prix de l énergie suivront de près l évolution du dollar américain et des marchés boursiers au cours des prochaines semaines. Emmanuel Tessier-Fleury Aujourd'hui Antérieur Année 23 avr avr Variation à date PÉTROLE (CAD/BARIL) % 0.70% HUILE À CHAUFFAGE (CAD/LITRE) % 3.34% ESSENCE (CAD/LITRE) % 13.39% GAZ NATUREL (CAD/GJ) % % PRIX À LA RAMPE, DIESEL (CAD/LITRE) PRIX À LA RAMPE, HO (CAD/LITRE) PRIX À LA RAMPE, ESSENCE (CAD/LITRE) % -0.54% % 0.23% % 8.13% Gaz Naturel (Aeco) Oct-11 Nov-11 Dec-11 Jan-12 Feb-12 Mar-12 PRIX SWAP Q3 12 Q4 12 Q1 13 Q2 13 Q3 13 PRIX SWAP PÉTROLE (CAD/BARIL) HUILE À CHAUFFAGE (CAD/LITRE) ÉQUIVALENT RACK MTL DIESEL GAZ NATUREL (CAD/GJ) RBOB (CAD/LITRE) ÉQUIVALENT RACK MTL ESSENCE Q Q Pétrole Brut Q Q Q Oct-11 Nov-11 Dec-11 Jan-12 Feb-12 Mar-12 5
6 Retour sur la semaine dernière Canada Sur une base mensuelle, l indice des prix à la consommation du Canada a augmenté de 0.4% en mars. Trois des huit grandes catégories de l IPC ont baissé. Les prix des vêtements et chaussures ont baissé (-0.8%, annulant exactement les gains du mois dernier), tout comme ceux des aliments et du logement. La catégorie des dépenses courantes du ménage est restée inchangée. Sur les quatre grandes catégories qui ont enregistré une hausse des prix, l alcool et les boissons (+0.7%) ont le plus grimpé. Malgré la hausse du mois dernier, le taux d inflation annuel a baissé à 1.9% contre 2.6% en février, ce qui est largement dû à un effet de base, car la hausse de 1.1% de mars 2011 n affecte plus le taux annuel. Après correction des variations saisonnières, l IPC a gagné 0.2% de février à mars. L IPC de base a augmenté de 0.3%, mais seulement de 0.1% après désaisonnalisation. Cela a permis au taux d inflation de base sur douze mois de baisser de quatre dixièmes pour s établir à 1.9% (conformément au consensus des prévisions). Le rythme trimestriel annualisé de l IPC de base se situe maintenant à 2% (après correction des variations saisonnières). Même si nous attendons une baisse temporaire de la hausse mensuelle des prix à la consommation à court terme, nous pensons que l inflation sous-jacente avoisinera 2% à moyen terme alors que la baisse temporaire de l inflation à moyen terme s inversera plus tard dans l été. Si la Banque du Canada a décidé de maintenir son taux directeur à un jour à 1% en avril, son message a néanmoins sensiblement changé. Elle a annoncé qu une «réduction modeste» de la détente monétaire considérable actuellement en place pourrait devenir appropriée. Son communiqué laisse entendre que des hausses de taux, même si elles ne sont pas imminentes, ne sont pas aussi éloignées que les marchés l anticipaient. L extrémité rapprochée de la courbe des rendements a donc remonté immédiatement après la publication du communiqué de presse, alors que le rendement des titres américains à 2 ans restait inchangé. La Banque a également modifié ses prévisions économiques. Le Rapport sur la politique monétaire prend acte de ce que l économie américaine est «légèrement plus solide» que prévu. Les perspectives pour l Europe se sont améliorées et la zone euro devrait maintenant sortir de la récession au deuxième semestre de Les prix élevés du pétrole demeurent un risque pour ces projections. Au Canada, la prévision de croissance du PIB pour 2012 a été révisée à la hausse de quatre dixièmes à 2.4%, alors que celle pour 2013 a été révisée à la baisse d autant, à 2.4%. La prévision de croissance pour 2014 est de 2.2%. L écart de production devrait maintenant se combler au premier semestre de 2013 (T dans le RPM de janvier). Avec un écart de production négatif moindre, l inflation est maintenant perçue comme un peu plus élevée qu en janvier. Selon la BdC, les IPC d'ensemble et de base devraient maintenant se situer autour de 2% «au cours du reste de la période de projection». Par conséquent, la possibilité d un relèvement du taux directeur cette année ne peut pas être entièrement écartée. Il y a cependant plus que des facteurs internes en jeu. L un des éventuels risques à la baisse évoqués par la BdC, soit l Europe, reste important selon nous et pourrait bien retarder la première hausse des taux à 2013 (notre scénario de base). Par ailleurs, les données sur les transactions de valeurs mobilières canadiennes en février révèlent que les investisseurs étrangers ont ajouté pour CA$12.5G d actifs canadiens à leurs portefeuilles. Les étrangers ont acheté des obligations de sociétés et du gouvernement (CA$13.7G) et un peu d actions (CA$442M), mais ils ont cédé des instruments du marché monétaire (-CA$1.7G). 6
7 États-Unis Les ventes au détail ont augmenté de 0.8%, plus du double du consensus en mars. Le mois précédent a été revu à la baisse d un dixième (1%). Les ventes du secteur automobile ont surpris par leur hausse de 0.9% malgré des ventes unitaires en baisse. Automobiles exclues, les ventes ont également gagné 0.8%, alors que le consensus des analystes s établissait à +0.6%. L augmentation sans les automobiles a été entraînée par des gains généralisés, notamment dans les catégories liées au logement telles que les matériaux de construction (+3%) et l ameublement (+1.1%). Les dépenses discrétionnaires (ventes au détail sauf essence, produits d épicerie et soins de santé/personnels) se sont accrues de 0.9%, marquant une dixième hausse mensuelle de suite. Les résultats des ventes au détail en mars étaient bien au-dessus des moyennes établies par consensus. Avec les gains de mars, les ventes au détail réelles ont augmenté à un rythme annualisé de 5.3% au T1, en baisse par rapport aux +7.8% du T4, mais ce qui est encore sain, si l on tient compte de l effet de la hausse du prix de l essence sur les consommateurs. La prolongation de la période de hausse des dépenses discrétionnaires est également positive. La bonne tenue des dépenses des ménages peut s expliquer par la création d emplois, mais aussi par la baisse du taux d épargne à un seuil jamais atteint au cours des trente derniers mois. Mais la tirelire n est pas sans fonds et nous espérons que le marché de l emploi se ressaisira, sans quoi la consommation des ménages, principal facteur de croissance aux États-Unis, pourrait perdre de la vitesse. La production industrielle a stagné un deuxième mois de suite en mars, décevant la majorité des analystes qui attendait une hausse de 0.3%. Le taux d utilisation des capacités a perdu un dixième et s est établi à 78.6%. La production manufacturière a baissé pour la première fois en quatre mois, alors que la hausse de la production automobile était très largement compensée par des baisses de production dans d autres secteurs. La production minière a gagné 0.2% suite à une légère contraction le mois dernier. La production du secteur des entreprises d utilité publique, malmenée par un hiver clément, a rebondi de 1.5%. Le rapport de production industrielle pour mars était inférieur aux attentes. Mais grâce à un bon début d année, la production industrielle a enregistré une croissance annualisée de 5.4% au premier trimestre, après les 5% du T4. Cela concorde avec nos nouvelles prévisions de croissance du PIB au T1 qui avoisinent les 2.6% annualisés. La production manufacturière a bondi de 10.4% en croissance annualisée au premier trimestre, et la production du secteur automobile a grimpé de 44%. L indice Empire State de l'activité manufacturière de la région de New York a baissé à 6.56 en avril, alors qu il avait été révisé à la hausse à Il est à son plus bas depuis novembre. L indice des livraisons a chuté à 6.56, au plus bas depuis octobre. La composante des nouvelles commandes a de nouveau baissé à 6.48, un seuil record sur les quatre derniers mois. L indice Empire State a déçu, même si cet indice peut être variable. L indice d activité manufacturière de la Fed de Philadelphie, tout comme l indice Empire State, signale une baisse de l activité en avril, et s est établi à 8.5. Le sous-indice des nouvelles commandes a chuté à 2.7, au plus bas depuis septembre de l année dernière, tout comme le sous-indice des livraisons, qui a atteint 2.8 en avril. Le sous-indice de l emploi a en revanche crû à 17.9, au plus fort des 11 derniers mois. Les ventes de maisons existantes ont étonnamment baissé de 2.6% en mars (4.48 millions d unités, auparavant revues à la hausse à 4.6 millions). Les ventes de maisons individuelles et de logements collectifs ont baissé. Mais le rythme d écoulement du parc immobilier, inchangé, était de 6.3 mois au train actuel des ventes. Le prix de vente moyen était aussi en hausse un deuxième mois consécutif. Les mises en chantier résidentielles ont également déçu, avec une baisse de 5.8% en mars. Les mises en chantier de logements collectifs ont chuté de 16.9% et ont le plus contribué à la baisse. Malgré les récents résultats, nous pensons toujours que le marché de l immobilier résidentiel aux États-Unis est sur le point de se redresser. Les données fondamentales de l offre et la demande sont bien meilleures qu il y a un an environ et, pour la première fois depuis des années, nous constatons une série de hausses mensuelles des prêts immobiliers. Paul-André Pinsonnault, Département Économique et Stratégie BNC 7
8 Les opinions, estimations et projections contenues dans le présent document sont celles de Banque Nationale du Canada ("BNC") et sont sujettes à changement sans préavis. Le contenu de ce document est la propriété de BNC et ne peut être reproduit ou distribué d'aucune manière, en tout ou en partie, sans l'autorisation expresse écrite de BNC. BNC n'agit pas à titre de conseiller ou de fiduciaire, et n'est lié par aucune obligation légale de conseiller quant à la justesse ou à l opportunité de négocier un instrument ou produit financier. Par conséquent, rien dans le présent document ne doit pas être considéré comme une recommandation ou un conseil affirmant qu une transaction donnée peut répondre à vos besoins spécifiques ou vous permettre d'atteindre vos objectifs financiers. Toute opération financière comporte un certain nombre de risques et de facteurs à considérer. Avant d'effectuer une opération, il convient donc d'en étudier attentivement les conditions, d'évaluer les risques et de déterminer si elle répond aux besoins et objectifs particuliers du client, à son expérience, à ses ressources financières et opérationnelles et à tout autre facteur pertinent. BNC recommande fortement de consulter des conseillers juridiques, fiscaux et financiers indépendants, afin de procéder à une évaluation des particularités et des risques de la transaction eu égard à la situation particulière du client. BNC est d'avis que les renseignements que le présent document renferme sont fiables, mais ne peut en garantir l'exactitude et l'exhaustivité. BNC n assume aucune responsabilité pour des erreurs et omissions qui pourraient être contenues dans le présent document et ne saurait être responsable des pertes pouvant résulter de l'usage de ce rapport ou de son contenu. Ce contenu ne constitue ni une offre de transiger, ni une offre d'achat, ni une sollicitation à vendre des titres de la part de BNC. 8
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