Date: samedi 14 septembre de 9h à 12h et de 13h à 15h30 Professeur : Daniel Reid

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1 Les Amis du Jardin Botanique de Montréal LA VIE DE L ABEILLE ET L APICULTURE Série de 2 cours aux choix Le premier cours de la série aborde la vie des abeilles, l alimentation, les ouvrières, l accouplement, la communication, la défense de la ruche et la récolte. Le deuxième cours porte sur l apiculture, le fonctionnement de la ruche, son rôle écologique, l importance économique de la pollinisation, le travail de l apiculteur. Date: samedi 14 septembre de 9h à 12h et de 13h à 15h30 Professeur : Daniel Reid L apiculture Le deuxième cours porte sur l apiculture, le fonctionnement de la ruche, son rôle écologique, l importance économique de la pollinisation, le travail de l apiculteur. Points abordés Matériel apicole Enfumoir Régulation de la température Hibernation Isolation pour l hiver Pollinisation et augmentation de la quantité / qualité des fruits Population optimale de la ruche et essaimage Comprendre l essaimage Prévention de l essaimage Production de cire et construction des cadres Fiche d information / Apiculture citadine Une réglementation à respecter Quelques conseils pour réussir Responsabilités de l apicultrice ou de l apiculteur Calendrier biodynamique Nourrissement d automne et contrôle du varroa Ravageurs souvent présents : La fausse- teigne et la mouffette Syndrome d effondrement des colonies Vers un bannissement des néonicotinoïdes Stimulation du printemps Coût du matériel, récolte et bénéfices Abeilles Africaines Ruche ancestrale Habitat des abeilles sur les autres continents La passion de l apiculture engendre calme, maîtrise de soi, détente et sérénité 1

2 Matériel apicole Habit avec grillage, ruche d'abeilles, plateaux Apinovar, chasse- reines, entre- couvercle, couvercle. Hausses supplémentaires, cadres en cire ou en plastique avec amorce ou bâtis, Extracteur, cuve à désoperculer, couteau électrique, réservoir à miel, nourrisseurs, sucre de nourrissement, pots, cire, etc. Enfumoir Pour calmer les abeilles, on a recours à de la fumée épaisse, froide et blanche. Dès qu elles ressentent cette fumée, elles se gorgent de miel croyant à un incendie, et à la perdition de la colonie, elles deviennent ainsi moins agressives. Cette fumée est générée par un enfumoir dans lequel on fait brûler des aiguilles de pin, de la paille, de la jute, de la luzerne séchée, Régulation de la température Pour garder leur demeure à la température idéale, les abeilles assurent la climatisation de la ruche durant l'été et son chauffage durant l'hiver. En période active, la température à l'intérieur de la ruche varie entre 30 et 35 C. Lorsqu'elle s'élève au- dessus de 36 C, les ouvrières battent des ailes en restant sur place, accrochées aux rayons par leurs pattes. Ceci produit un fort courant d'air et fait diminuer la température, ce qui évite la mort des jeunes larves. Cette ventilation sert également à éliminer les excès d'humidité et de gaz carbonique (qui peut causer l'asphyxie des insectes). Par temps chaud, les ouvrières approvisionnent la ruche en eau. Elles font évaporer le liquide en battant des ailes afin d'abaisser la température ambiante. Les insectes pratiquent ainsi une forme de climatisation naturelle. Les abeilles sont capables de réguler le chauffage de la ruche. Lorsque la température de leur abri chute sous 30 C, les ouvrières se gorgent de miel et actionnent les muscles vibratoires de leurs ailes. Les ailes ne battent pas mais vibrent seulement. Ces petits mouvements dégagent de la chaleur et empêchent une trop grande baisse de température dans la ruche. Le froid est fatal pour les abeilles au- dessous de 8 C. C'est pourquoi les apiculteurs, après la récolte du miel, fournissent aux insectes une source d'énergie supplémentaire (du sirop de sucre de canne, par exemple). Hibernation Au Québec, l'abeille domestique est la seule espèce d'insecte capable de maintenir une colonie aussi nombreuse, avec une réserve de nourriture aussi importante, tout au long de la saison froide. Les autres insectes sociaux (guêpes et bourdons) meurent presque tous avant l'hiver et la colonie se reforme au printemps grâce à une nouvelle reine. L'hiver, les abeilles vivent très près les unes des autres pour diminuer les pertes de chaleur. Elles forment une grappe, qui se contracte ou se dilate selon les variations de température. Il fait plus chaud au centre de la grappe, où se trouve la reine (environ 20 C), qu'en périphérie (entre 7 et 8 C). Les ouvrières exercent une rotation pour changer de position dans la grappe, de façon à ne pas se trouver toujours vers l'extérieur. 2

3 Isolation pour l hiver Pour protéger les ruches contre la rigueur hivernale, il faut isoler celles qui passeront l hiver à l extérieur. Cette opération s effectue entre le début novembre et la mi décembre, selon les régions lorsque les températures journalières se maintiennent autour de 2 à 3 C. Importance économique L'abeille domestique est considérée comme l'un des insectes les plus utiles à l'humanité. Elle fournit chaque année l'équivalent de plusieurs millions de dollars de miel, de cire et d'autres produits de la ruche, sans compter son inestimable travail de pollinisation. Certains chercheurs ont calculé que la valeur des cultures pollinisées par les abeilles domestiques correspond à plus de cent fois celle des produits de la ruche. Augmentation de la quantité et de la qualité des fruits La présence de ruches augmente la productivité d'une foule de cultures, dont celle de plusieurs fruitiers (pommiers, bleuets+45%, canneberges, fraises+23%, framboises+15-36%, amandiers, orangers), du trèfle, du tournesol, des cucurbitacées, des tomates en serre, des poivrons, des fèves, etc. À titre d'exemple, la production normale de graines de trèfle peut quadrupler en présence d'une bonne population d'abeilles domestiques. Au Québec, les apiculteurs font généralement deux récoltes de miel par année : une première vers la fin de juillet et l'autre vers le début de septembre. Chaque ruche produit en moyenne 55 kg de miel. En 2002, il y avait 240 apiculteurs au Québec avec ruches produisant 1 800T de miel. En 1980 il y avait ruches produisant 4 800T de miel. Population optimale de la ruche et essaimage Pour fonder une colonie, une reine doit d'abord être fécondée par les faux- bourdons au cours d'un vol nuptial. Elle se met ensuite à pondre, ce qu'elle fera jusqu'à la fin de ses jours. La reine pond environ de à œufs par jour, soit environ un œuf par minute, depuis le début du printemps jusqu'à la fin de l'automne. Elle dépose chacun de ses œufs blancs de forme allongée au fond d'une alvéole de cire. L'œuf éclot au bout de trois jours. Une petite larve blanche en émerge et est aussitôt nourrie par les ouvrières. Les aliments offerts à la larve et le temps de développement varient selon la caste de l'insecte. La larve mue à cinq reprises au cours de sa croissance. Avant de se transformer en nymphe, elle reçoit un approvisionnement de nourriture, puis elle est enfermée dans son alvéole par des ouvrières. L'alvéole est ainsi operculée par un capuchon de cire et de pollen. La larve tisse un cocon et s'allonge dans l'alvéole, la tête près de l'opercule. Le lendemain, une mue la métamorphose en nymphe. À la fin de ce stade, une dernière mue donne naissance à l'adulte. L'abeille ronge l'opercule et sort de son alvéole. De la ponte de l'œuf à l'émergence de l'adulte, on compte 16 jours pour une reine, 21 pour une ouvrière et 24 pour un faux- bourdon. Une ouvrière vit de 35 à 45 jours environ durant la saison active, ou six mois si elle fait partie des abeilles qui hivernent. Un faux- bourdon vit environ 50 jours. L'espérance de vie d'une reine est de quatre à cinq ans, mais les apiculteurs les gardent en moyenne deux ans. 3

4 Comprendre l essaimage Il faut bien connaître les facteurs stimulant l essaimage. Les comprendre, c est déjà un grand pas de fait vers la prévention de l essaimage. Les voici, en ordre d importance : 1- Congestion de la chambre à couvain. La reine est à son pic de ponte, allant jusqu à pondre 2000 oeufs par jour durant cette période. Elle a donc besoin d alvéoles vides pour y déposer ses oeufs. Comme les naissances sont à leur maximum aussi, et que de nombreuses butineuses vont et viennent sur les cadres, il y a une concentration d abeilles énorme dans la chambre à couvain. 2- Âge de la reine. Une reine de plus d un an produit de moins en moins de phéromones, ces hormones qui servent à «tenir la colonie» ensemble, freinant le développement des ovaires des ouvrières, et faisant «sentir sa présence» partout dans la colonie. Moins elle en produit, plus les abeilles se sentent orphelines et vont «vouloir» une nouvelle reine. 3- Manque d espace lors de la miellée. Lors de la miellée, une grande quantité de nectar est apporté à la ruche par les butineuses. Ce nectar contient jusqu à 80 % d eau. Les abeilles ont besoin de beaucoup d espace dans les hausses à miel pour le stocker et l évaporer. Si elles en manquent, elles vont avoir tendance à se faire de l espace en construisant des faux- rayons à tous les endroits où elles le peuvent, même sur le dessus des cadres, puis finalement empêcher la reine de pondre en remplissant les alvéoles de la chambre à couvain avec du miel, recréant ainsi les conditions vues à l item 1, soit la congestion de la chambre à couvain. Ces essaimages ont lieu durant la miellée. Un dernier point est important à retenir, c est que l essaimage se prépare pendant 7 à 12 jours, il n est pas soudain. Les abeilles construisent d abord plusieurs cellules royales (jusqu à vingt); la reine y pond des oeufs; les abeilles ouvrières produisent une grande quantité de gelée royale. Ensuite, la reine voit son régime alimentaire réduit de façon à diminuer la ponte et induire une réduction du volume de ses ovaires, la rendant apte à voler de nouveau. De nombreuses butineuses cessent leurs activités de butinage pour devenir des éclaireuses, cherchant un nouvel emplacement pour l installation de la nouvelle colonie. La récolte de nectar et de pollen s en trouve alors fortement ralentie. Prévention de l essaimage Maintenant que nous comprenons bien les causes de l essaimage, nous pouvons facilement expliquer les méthodes de prévention. Plusieurs méthodes 4

5 peuvent être utilisées. Une méthode facile est l inversion des hausses à couvain au printemps. Elle s applique surtout pour les colonies hivernées à l extérieur sur deux hausses, bien qu elle puisse aussi s appliquer, bien qu après l ajout d une deuxième hausse à couvain, sur les colonies hivernées à une hausse, à l extérieur ou en caveau. Le principe est le suivant. Les abeilles dans les ruches hivernées à l extérieur sur deux hausses vont consommer leur sirop tout l hiver en montant graduellement vers la hausse du haut. Normalement, à la fin de l hiver, la grappe d abeille se trouve dans la hausse du haut, celle du bas étant vide. La reine débute donc sa ponte dans la hausse du haut. En inversant les hausses à ce moment, on place l espace vide au dessus de la grappe et du couvain, ce qui est plus naturel pour la colonie. La reine peut donc monter pondre dans cette hausse vide. On peut encore inverser les hausses quelques semaines plus tard alors que le couvain de la hausse du bas est en train d éclore, de façon à placer ce nouvel espace libre dans le haut de la colonie. On s assure ainsi de donner de l espace de ponte à la reine, et aussi de maximiser le nombre d abeilles butineuses qui iront au champ quand la miellée sera venue. Un autre aspect important dans la prévention de l essaimage est de toujours garder de jeunes reines (idéalement de moins d un an) à la tête des colonies pendant la saison d essaimage. Il est donc de bon usage de procéder au remérage des colonies au début août, bien que cela soit plus difficile qu au printemps. Noter qu un échec d acceptation en août est moins dommageable qu au printemps, où chaque jour de ponte perdu se traduit par un retard de développement de la colonie. Dernier point, très important : donner suffisamment d espace à la chambre à couvain. Les colonies fortes peuvent bénéficier d une hausse à couvain supplémentaire (oui, une troisième!) installée sans garde- reine 2 semaines avant la miellée. Si les abeilles ont besoin d espace, elles vont y stocker du nouveau nectar, ou elles vont y déplacer le miel/nectar déjà engrangé dans les hausses à couvain pour libérer de l espace de ponte pour la reine. Juste avant le début de la miellée, ou dès que cette hausse est au moins à moitié remplie, s assurer que la reine ne s y trouve pas, et installer un garde- reine entre la chambre à couvain et celle- ci, puis ajouter au moins deux hausses à miel vides supplémentaires. N utiliser que des cadres déjà étirés. Bien entendu, il n est pas toujours possible d empêcher la colonie de passer en mode «essaimage». Il faut rester attentif aux signes d un essaimage imminent. Une colonie en préparation d essaimage va avoir des cellules royales construites dans le bas des rayons. Si un oeuf s y trouve, c est que l essaim quittera la ruche dans 10 à 12 jours. Si on y voit plutôt une larve baignant dans la gelée royale, c est que l essaimage aura lieu dans 4 à 10 jours. Enfin, des cellules royales operculées indiquent un départ de l essaim imminent, soir dans 1 à 4 jours. 5

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9 Calendrier biodynamique biodynamique Jours racine terre - construction des colonies Jours fleur air - ponte Jours fruit feu - production de miel Jour feuille eau - ne pas déranger car le miel ne mature pas bien et les abeilles sont plus agressives. 9

10 Nourrissement d automne Dès le 5-10 septembre, je retire les hausses à miel. J extrais le miel non mature et le redonne aux abeilles dans un nourrisseur sur la ruche. Je complète le nourrissage d automne avec du sirop de sucre à 66% ou du miel. À la fin du mois de novembre, au moment de la mise en hivernage, il est impossible d intervenir pour améliorer l état de la colonie. Les seuls éléments qui permettent de vérifier le potentiel d hivernage sont : - La présence d abeilles en grappe sur plus de 5 cadres. - Le poids des ruches. 2 hausses minimum 55kg, 1 hausse minimum 40 kg. Contrôle du varroa Je fais le contrôle du varroa par 3 applications de traitement flash à l acide formique (produit accepté en agriculture biologique) à partir du plateau Apinovar. Vers le 14 septembre, le 21 septembre et entre le 1er et 10 octobre. Ravageurs souvent présents : La fausse- teigne et la mouffette La fausse- teigne Cauchemar du débutant, les chenilles de fausses teignes ont mauvaise réputation, car elles dévorent tout ce qui se trouve sur leur chemin dans la ruche, même le bois lorsqu il n y a plus rien. Rassurez- vous, sous nos climats, elles n entraînent pas la colonie à sa perte. Seules les colonies les plus faibles cohabitent parfois avec les chenilles de ces papillons nocturnes. Si vos abeilles ont un comportement de nettoyage développé, pas de problème, elles sortiront un à un les intrus. Mais les ruches mortes, les cadres et les hausses stockées peuvent subir de gros dégâts si vous ne prenez pas quelques précautions. Je mets les cadres ayant servis durant la saison de production dans un congélateur pendant 24 heures. Le gel détruit les œufs et les larves. 10

11 La mouffette Les mouffettes sont aussi une nuisance sérieuse pour les abeilles en empêchant le développement de colonies fortes. Leurs attaques se produisent surtout à la faveur de la nuit et au printemps, mais elles peuvent aussi s étendre jusqu à l automne. On remarquera des dommages tels que destruction de la végétation, le gazon écrasé ou des trous creusés devant la ruche. Elles laissent aussi des marques d égratignures sur la planche d envol et la chambre à couvain. Les mouffettes n essaieront pas d ouvrir la ruche pour dérober le miel. Étant insectivores, elles grattent plutôt la façade de la ruche près de l entrée pour inciter les abeilles à sortir sur le plateau et pouvoir ainsi les dévorer en grande quantité. Les colonies fréquemment visitées ainsi deviendront agressives et affaiblies. Pour contrer ce ravageur, on peut installer des clôtures ou du grillage métallique en face de l entrée de la ruche. Placer un plancher clouté devant l entrée. On peut aussi élever les ruches sur des blocs, rendant ainsi la mouffette vulnérable aux piqûres d abeilles sur le ventre. On doit aussi viser à maintenir des colonies fortes qui pourront se défendre ardemment contre ce prédateur. Le piégeage peut aussi être utilisé là où la législation le permet. Déplacer le rucher dans un nouvel emplacement est aussi une autre solution. Syndrome d effondrement des colonies Le syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles (en anglais, «Colony Collapse Disorder» : CCD) est le nom donné au phénomène de mortalité anormale et récurrente des colonies d'abeilles européennes domestiques qui touchent les élevages d'abeille domestique de souche européenne depuis 1998 en France et dans le reste de l'europe, les USA à partir de l'hiver Ce phénomène affecte par contre- coup la production apicole dans une grande partie du monde où cette espèce a été introduite. Le phénomène prend la forme de ruches subitement vidées de presque toutes leurs abeilles, généralement à la sortie de l'hiver, plus rarement en pleine saison de butinage. Aux États- Unis, près de 25 % du cheptel aurait disparu l'hiver De nombreux pays européens sont touchés depuis le début des années Les pertes peuvent atteindre, localement, jusqu'à 90 % des colonies Au Québec nous n avons pas encore connu ce phénomène du syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles. Au Canada, il se chiffre à moins de 2% des colonies. Par contre les pertes hivernales au Québec sont de l ordre de 30% des colonies. Maladies, parasites, météo, ruches trop faibles pour l hivernement et des problèmes de reine, sont parmi les causes les plus souvent citées pour expliquer le phénomène. Du matériel le plus neuf possible ou bien nettoyé, un entretien rigoureux, des cadres non noircis, une régie adéquate et au bon moment, sont les clés du succès. Plusieurs apiculteurs réussissent à hiverner plus de 95% de leurs ruches. Vers un bannissement des néonicotinoïdes La Communauté Européenne a voté un moratoire de 2 ans ( ) sur l usage des néonicotinoïdes, un pesticide systémique qui est employé sur 46 cultures différents et qui empoisonne les abeilles butineuses. 11

12 Au Québec, cet usage est très répandu et la Fédération des apiculteurs du Québec recommande le bannissement de ce pesticide. Résolution du 15 mai 2013 : La Fédération des apiculteurs du Québec affirme que l utilisation actuelle des néonicotinoïdes en grandes cultures est nocive pour les pollinisateurs, crée des problèmes environnementaux dont l importance outrepasse largement les éventuels bénéfices et demande donc à l Agence de règlementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de bannir l usage des néonicotinoïdes en grandes cultures. Entretemps, considérant que tout en représentant une solution optimale, le bannissement des néonicotinoïdes est improbable à court terme au Québec ou au Canada. La Fédération des apiculteurs enjoint tous les acteurs du milieu d'adopter des mesures concrètes afin de réduire autant que possible l'utilisation des néonicotinoïdes, en tout premier lieu en assurant la mise en disponibilité des semences non traitées et en favorisant l'adoption de mesures d'atténuation des risques d'exposition pour les abeilles. Stimulation du printemps À la première visite au printemps, si la Température >15 C, on peut se permettre d ouvrir la ruche pendant un temps d ouverture bref (±60 à 120 secondes) pour vérifier la ponte, griffer du miel operculé, ajouter un cadre de pollen près du couvain ou nourrir au besoin avec un substitut de pollen si les conditions atmosphériques sont mauvaises. Coût du matériel, récolte et bénéfices Dans mon expérience de ces 3 dernières années (2010 à 2012), j ai produit environ 75 kg de miel par ruche, la moyenne provinciale étant de 55kg/ruche. Chacune de mes 5 ruches m ont rapporté en moyenne 300$ de revenus nets sans compter le coût de la main d œuvre pour la production et la vente du miel. La mise de fonds pour le matériel de 5-7 ruches a été d environ 1000$ par ruche. On pourrait aussi s équiper à moins cher. Abeilles Africaines En 1956, des abeilles domestiques de race africaine (Apis mellifera scutellata) ont été introduites au Brésil. Des apiculteurs désiraient les hybrider avec des abeilles de race indigène, afin d'augmenter leur production de miel. Une reine fécondée et des ouvrières, échappées accidentellement d'une ruche, ont réussi à établir une colonie. Cette race hybride s'est multipliée et a élargi son aire de distribution. Elle s'est répandue en Amérique du Sud et en Amérique centrale, atteignant le Panama en 1983 et, plus récemment, le sud des États- Unis. Mieux connus sous le nom d'abeilles tueuses ou d'abeilles africanisées (killer bees), ces insectes sont réputés pour leur grande agressivité. Si leur nid est dérangé, ces abeilles attaquent humains et animaux avec férocité. Elles chassent les intrus à bonne distance de la colonie, les éloignant souvent jusqu'à 200 m, et parfois même à 1 km. On rapporte qu'elles ont causé la mort de quelques personnes et tué du bétail. Des expériences d'hybridations successives et de sélection semblent réduire l'agressivité de ces abeilles, qui fournissent beaucoup de miel. Ruche ancestrale On peut voir un homme prendre du miel dans un nid d'abeilles situé à flanc de falaise sur une peinture rupestre espagnole datant de ans. Il s'agit de la plus ancienne représentation de récolte de miel. 12

13 Le miel a longtemps constitué la seule source de sucre concentrée dans l'alimentation humaine. Aujourd'hui, il est largement remplacé par le sucre de canne et le sucre de betterave. Le miel, aliment universel, reste toutefois apprécié pour son goût et ses vertus nutritives. Il contient du glucose et du fructose, ainsi que des vitamines et des minéraux, dont le fer et le calcium. On lui attribue également des vertus médicinales, comme à d'autres produits de la ruche (par exemple, le pollen, la gelée royale et la propolis). Notre engouement pour le miel a donné naissance à l'apiculture, ou l'élevage des abeilles. La domestication de ces insectes ne date pas d'hier. Dès l'antiquité, Aristote décrivait la vie sociale des abeilles dans une ruche. Depuis, les techniques d'élevage et la connaissance des abeilles se sont raffinées, permettant une récolte de miel et de cire accrue. Il existe de nombreux livres et revues spécialisées sur ce sujet. Les abeilles du genre Apis sont des insectes très évolués mais néanmoins anciens. Leur présence sous forme de fossile remonte de 35 à 40 millions d'années, à l'époque éocène. Ces temps lointains se situent bien avant l'apparition des humains, il y a environ 150,000 ans à deux millions d'années. L espèce Apis Mellifera a été introduite en Amérique à partir de l'europe. Habitat des abeilles sur les autres continents Cette espèce d'abeille, comme son nom l'indique, a été domestiquée par les humains et vit maintenant surtout dans des ruches fabriquées par l'homme. On trouve parfois des colonies dans la nature, en général dans des arbres creux ou d'autres anfractuosités. On trouve l'abeille domestique dans les zones cultivées, les prés, les jardins, à la lisière des forêts, ainsi qu'en milieu urbain. La ruche moderne est construite en bois. Elle est munie d'un couvercle amovible qui sert de toit. À l'intérieur sont disposés les cadres, eux aussi amovibles, qui supportent les alvéoles de cire dans lesquelles le couvain se développe. Probablement originaire d'afrique, elle s'est d'abord répandue en Europe, en Inde et en Chine. L'abeille domestique est maintenant une espèce cosmopolite, qui vit dans les régions tempérées et tropicales du monde entier. L'abeille domestique s'est développée de façon légèrement différente selon les régions du monde où elle s'est établie. On distingue donc aujourd'hui une vingtaine de races chez cette espèce. Au Québec, les abeilles domestiques appartiennent surtout à la race italienne : Apis mellifera ligustica Spinola. Ces insectes portent des bandes dorées sur l'abdomen. Référence : Insectarium de Montréal, Entrer Info- insectes, Fiches insectes, Abeille domestique ction%3dfiches%26page%3d31 Livres coup de cœur L'abc du rucher bio, Rémy Bacher, Terre vivante, 2008, 141p. Vie et mœurs des abeilles, Karl von Frisch, Collection J ai lu, 1974, 251 p. Très peu d'insectes n'ont été l'objet d'autant de recherches et de publications que l'abeille domestique. Son étude a même valu au zoologiste autrichien Karl von Frisch le prix Nobel de médecine 13

14 en Les travaux de ce spécialiste du comportement animal ont porté plus spécifiquement sur le mode de communication (en particulier les danses) des abeilles. Rucher au début du printemps 14

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