PLAN DIRECTEUR D AMÉNAGEMENT ET DE GESTION

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1 PARC RÉGIONAL DES LACS LONG ET MONTAUBAN PLAN DIRECTEUR D AMÉNAGEMENT ET DE GESTION PRÉSENTÉ PAR LA SOCIÉTÉ D AMÉNAGEMENT ET DE CONSERVATION DES LACS LONG ET MONTAUBAN DÉCEMBRE 2000 RÉVISÉ AVRIL 2005

2 Conception et réalisation : Bruno-Pierre Harvey, biologiste, BPH Environnement; Jérôme Vaillancourt, aménagiste, L'Atelier d'aménagement, d'urbanisme et d'environnement. Avec la collaboration de : Patric Harbour, technicien en inventaire biologique; Danielle Bédard, infographe. Révision (2005) : Jacques Landry, coordonnateur à l aménagement du territoire, MRC de Portneuf ; avec la collaboration de Mario Denis et Harold Tremblay, Société d aménagement et de conservation des lacs Long et Montauban. Contribution financière : Cette étude a été rendue possible grâce aux contributions financières de M. Roger Bertrand, député de Portneuf à l Assemblée nationale, de Mme Louise Harel, ministre des Affaires municipales et de la Métropole et de M. Jean-Pierre Jolivet, ministre des Régions. i

3 TABLE DES MATIÈRES Page 1. Introduction Localisation et description du territoire du parc régional Synthèse des potentiels et des contraintes du territoire Synthèse du marché et de la clientèle visée Les tendances de l industrie touristique La clientèle visée Le concept d aménagement Les principes directeurs d aménagement Les orientations d aménagement et de développement Le concept d aménagement proposé La conservation et la mise en valeur des ressources naturelles L eau La faune Les paysages La forêt et l aménagement forestier Les accès Le réseau de circulation La villégiature commerciale La villégiature privée La signalisation Les véhicules motorisés Le zonage Les zones de conservation Les zones de récréation intensive Le site du barrage du lac Long Le site de l Anse-à-Beaulieu Le Camp école Kéno La zone de récréation extensive Les activités récréatives Le canot, le kayak et le canot-camping La randonnée pédestre Le ski de fond La voile L escalade Le vélo de montagne La motoneige L équitation ii

4 5.5.9 Le camping La motoquad L interprétation et l éducation relatives à l environnement Le concept organisationnel La gestion des terres et des ressources Le processus de mise en œuvre Conclusion Bibliographie iii

5 LISTE DES FIGURES ET DES TABLEAUX Page Figure 1 Localisation géographique du territoire visé par le parc régional des lacs Long et Montauban... 4 Figure 2 Périmètre du parc régional...7 Tableau 1 Synthèse des potentiels et des contraintes du territoire... 9 Tableau 2 Proposition de phasage et échéancier des interventions Tableau 3 Budget pro forma LISTE DES PHOTOS Photo 1 Vue d'une partie du territoire à partir de la Montagne de la Tour Photo 2 Cascades sur la rivière Noire (décharge du lac Long) Photo 3 Pêcheurs le long de la falaise au lac Long Photo 4 Départ du sentier de randonnée de la Montagne de la Tour Photo 5 Décharge du lac Long Photo 6 Bâtiment d'accueil à l'entrée principale du parc régional Photo 7 Vue du lac Long à partir de la plage de l Anse-à-Beaulieu Photo 8 Plage de l Anse-à-Beaulieu LISTE DES ANNEXES Annexe 1 Membres du conseil d administration de la Société d aménagement et de conservation des lacs Long et Montauban (2005) Annexe 2 Achalandage et estimation des revenus d'hébergement Annexe 3 Le développement durable Annexe 4 Description technique du périmètre du parc régional des lacs Long et Montauban 55 Annexe 5 Éléments d inventaire et plan directeur d aménagement iv

6 1. INTRODUCTION Depuis la fin des années soixante, plusieurs études ont fait état de la qualité de l environnement et du potentiel récréotouristique du secteur des lacs Long et Montauban. Ainsi, à cette époque, le Service de l inventaire des terres du Canada du ministère du Tourisme, de la Chasse et de la Pêche du Québec et le Service des terres, des forêts et de la faune du ministère de l Environnement du Canada identifiaient la plage du lac Montauban comme un secteur offrant de très fortes possibilités pour la récréation extérieure. Dans la région de Québec, seuls les plaines d Abraham et le Mont Sainte-Anne obtenaient la même cote. En 1969, le comité Forêt- Récréation-Environnement de Portneuf proposait la création d un parc dans ce secteur. En 1975, le projet de parc était inscrit à l entente-cadre Canada-Québec sur le tourisme. Il apparaissait également dans l'entente Canada-Québec sur le tourisme en Malheureusement, ce projet n eut pas de suite et tomba dans l oubli pour les cinq années subséquentes. Au Sommet économique de la région de Québec en 1983, à l initiative de la Municipalité régionale de comté (MRC) de Portneuf, le gouvernement du Québec acceptait de former un groupe de travail pour identifier les implications légales et financières du développement d un parc régional dans le secteur des lacs Long et Montauban. Ainsi, au début de 1985, un comité ad hoc était formé sur l initiative de la MRC. Ce groupe de travail regroupait notamment des représentants de la MRC et des municipalités locales concernées par le projet ainsi que des représentants des ministères du Loisir, de la Chasse et de la Pêche et de celui de l Énergie et des Ressources. On retrouvait notamment à cette table des représentants de la Consolidated Bathurst inc. ainsi que du Camp école Kéno, de l Office du tourisme de Portneuf, du Comité d aménagement des lacs de Saint-Alban inc., de l Association des villégiateurs du lac Montauban et des représentants régionaux de l industrie forestière. Ce comité a tenu des réunions publiques à trois reprises en 1985 soit le 23 janvier, le 25 février et le 10 juin. Au cours de ces travaux, tous les membres de ce comité ont appuyé la formation d un organisme chargé de mettre en œuvre un plan d aménagement récréotouristique du secteur des lacs Long et Montauban. C est ainsi que voyait le jour la Société d aménagement et de conservation des lacs Long et Montauban inc. (SACLLM) qui obtenait ses lettres patentes à l automne Quelques années plus tard, le Plan de développement touristique de la région de Québec, déposé au mois d'août 1989, identifiait la villégiature de séjour touristique dans le secteur des lacs Long et Montauban au chapitre des grandes orientations de développement de la région de Portneuf. Plus particulièrement, le développement d'une station de villégiature aux lacs Long et Montauban était identifié comme une priorité au plan des infrastructures touristiques dans la MRC de Portneuf. En 1992, le ministre du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, M. Gaston Blackburn, retenait le secteur des lacs Long et Montauban comme l un des quatre projets de parc régional susceptibles d être créés au Québec. Le Plan stratégique de développement de la région de Portneuf, déposé en mai 1994, fruit d un processus de concertation régionale entrepris en 1992, identifiait aussi comme premier objectif en matière de tourisme et de loisir la création d un parc régional axé sur la nature et les activités de plein air dans le secteur des lacs Long et Montauban. 1

7 Le projet de parc régional fait l objet d un large consensus au sein des principaux intervenants de la région. Il a été et est toujours soutenu par de nombreux partenaires. À ce titre, il est inscrit au schéma d aménagement de la MRC de Portneuf depuis En 1990, la municipalité du village de Saint-Alban appuyait celle de la paroisse dans ses démarches pour la reconnaissance et la réalisation du projet de parc régional dans le secteur des lacs Long et Montauban. Le territoire du parc régional est situé dans la zone prioritaire de Portneuf telle que définie par le Conseil régional de concertation et de développement de la région de Québec (CRCDQ). Cette reconnaissance du CRCDQ vise à rendre disponible des fonds pour soutenir la réalisation d'activités visant à améliorer la qualité de vie des communautés de la région de Québec. À l automne 2000, l Assemblée régionale de concertation (ARC) du CRCDQ identifiait le projet de parc régional comme ayant une envergure régionale, structurant et porteur de développement pour la région. Ainsi à la demande de la MRC de Portneuf, le CRCDQ a reconnu ce projet comme prioritaire sur le plan récréotouristique dans la région de la Capitale-Nationale. La Société d aménagement et de conservation des lacs Long et Montauban (SACLLM) est un organisme à but non lucratif. Son principal mandat est de promouvoir la conservation et la mise en valeur du secteur lacustre des lacs Long et Montauban situé dans la MRC de Portneuf. Le conseil d administration de la SACLLM est composé de membres représentatifs du secteur à l étude à savoir les municipalités directement touchées par le projet, la MRC de Portneuf, les associations de villégiateurs ainsi que les représentants des entreprises forestières et récréatives. La liste des membres du conseil d administration de la SACLLM est présentée à l annexe 1. La SACLLM a su, au fil des années, relever de nombreux défis permettant d assurer la conservation et la mise en valeur du territoire des lacs Long et Montauban. Parmi les réalisations concrètes de la SACLLM durant les années 1990, signalons une étude de faisabilité pour la mise en valeur des lacs Long et Montauban en 1990 ( $), une étude pour la mise en valeur de la rivière Noire et de la Montagne de la Tour en 1994 (3 000 $), la réalisation d un document de promotion des lacs Long et Montauban en 1991 (5 000 $), une étude de planification et de mise en valeur de l Anse-à-Beaulieu en 1995 ( $), l aménagement de trois sites de canot-camping en 1991 ( $), l aménagement d un sentier écologique en ( $) et enfin, l aménagement d un accès routier à l Anse-à-Beaulieu en ( $). En outre, depuis le début des années 2000, c est plus de $ supplémentaires qui ont été investis dans divers projets de développement, dont $ obtenus du CRCDQ (Fonds de développement régional), $ de la MRC de Portneuf (Fonds de mise en valeur des terres du domaine public), $ provenant du Programme de mise en valeur des ressources du milieu forestier (volet II), $ provenant du projet Connexion Compétences (gouvernement fédéral) et $ provenant du milieu (entreprises, Caisse populaire Desjardins de la Chevrotière, municipalité de Saint-Alban). Ces investissements ont servi entre autres à réaliser des travaux de réfection des routes d accès aux divers secteurs du parc (45 000$), l aménagement de terrains de camping (35 000$), l aménagement, à l entrée du sud du parc (par Saint-Alban), d un poste d accueil avec services d eau et de traitement des eaux usées ainsi qu une aire de stationnement (60 000$), l aménagement, à l Anse-à-Beaulieu, d une plage, d un bâtiment de services avec adduction d eau et traitement des eaux usées, d une aire de stationnement et de pique-nique ainsi que d un chalet locatif (85 000$), l aménagement de plusieurs sentiers de randonnée pédestre (Les Sommets, Les Cascades, lac Carillon, etc.) (55 000$) et, enfin, des travaux de signalisation et de cartographie (5 000$). 2

8 Le présent plan directeur d aménagement et de gestion constitue un document unique car il détermine, pour les prochaines années, de quelle manière le territoire sera aménagé et géré. Cette vision du développement du parc régional des lacs Long et Montauban a ceci de particulier, elle repose sur un consensus de tous les intervenants oeuvrant dans ce secteur. La prochaine étape de mise en œuvre du parc régional des lacs Long et Montauban consistera à faire reconnaître officiellement celui-ci par le biais d une entente générale de gestion à intervenir entre la MRC de Portneuf et le gouvernement du Québec et ce, conformément au cadre de référence gouvernemental pour la création des parcs régionaux. 3

9 Figure 1 Localisation géographique du territoire visé par le parc régional des lacs Long et Montauban 4

10 2. LOCALISATION ET DESCRIPTION DU TERRITOIRE DU PARC REGIONAL Le territoire du parc régional des lacs Long et Montauban occupe une superficie de 83 kilomètres carrés et propose un périmètre de plus de 55 kilomètres. Les terres du domaine public représentent environ 77% (64 km 2 ) de ce territoire alors que 23% (19 km 2 ) relève du domaine privé. Dans ce dernier cas, on y recense notamment un grand propriétaire, soit la compagnie Abitibi-Consolidated. Le territoire compte deux plans d'eau majeurs soit le lac Long et le lac Montauban. On y retrouve également plusieurs autres plans d eau dont les lacs Carillon, Sept-Îles, en Cœur, à l Anguille, Noir, Caribou, Travers, Beaudoin, Nadeau, à la Truite, Nicolas et Petit Nicolas. Le territoire visé par le parc régional est situé dans la MRC de Portneuf et il s inscrit dans les municipalités de Saint-Alban, Saint-Ubalde, Rivière-à-Pierre et Portneuf. On atteint le territoire du parc régional des lacs Long et Montauban par cinq accès routiers. Les deux premiers sont situés au sud à partir de Saint-Alban. Deux autres donnent accès au secteur ouest du parc régional à partir de Saint-Ubalde. Le cinquième permet d accéder au secteur nord via Saint-Raymond. De façon plus précise, la route donnant accès à l Anse-à-Beaulieu par le sud du lac Long constitue la porte d entrée principale du parc où l on retrouve le poste d accueil. Pour accéder à ce secteur d activités à partir de l autoroute Félix-Leclerc (A-40), le visiteur doit prendre la sortie 254 et emprunter la route 363 jusqu à Saint-Marc-des-Carrières puis jusqu à Saint-Alban. En empruntant le rang de l Église sud, la rue Principale qui traverse le village et le rang de l Église nord, on rejoint alors le chemin du lac Long qui se rend jusqu au barrage situé à l émissaire du lac Long, soit à environ 16 kilomètres de Saint-Alban. Un deuxième accès par le sud conduit dans un autre secteur du parc régional. On accède à ce secteur par la rue Principale, le rang Saint-Philippe et le rang de la Rivière-Blanche en direction est. Du côté nord du rang, le visiteur doit emprunter le chemin de la CALSA afin d accéder aux lacs Sept-Îles, en Cœur, à l Anguille, Noir, Caribou, Travers, Beaudoin et à la Truite sur lesquels la CALSA (Comité d aménagement des lacs de Saint-Alban) exploite une pourvoirie sans droits exclusifs. La route menant au lac Carillon à partir de Saint-Ubalde constitue actuellement le seul chemin permettant d accéder au secteur du lac Carillon situé dans la partie ouest du parc. Il s agit d un chemin d accès secondaire. Toujours à partir de l autoroute Félix-Leclerc (A-40), les visiteurs, en provenance de Trois-Rivières, pourront prendre la sortie 236 (Sainte-Anne-de-La-Pérade) et la route 354 jusqu à Saint-Casimir; pour ceux en provenance de Québec, sortie 254 (Saint-Marcdes-Carrières) et route 363 jusqu à Saint-Casimir. De là, poursuivre sur la 363 jusqu à Saint- Ubalde. Sur le boulevard Talbot (route 363), passé l église, tourner à droite sur la rue Saint- Philippe et suivre les indications pour le camping du lac Blanc. À environ 1 km avant le camping, une bifurcation à gauche mène au Domaine de la Fraternité des Chevaliers de Colomb. À cette même intersection, tourner à droite sur le chemin gravelé qui mène au lac Carillon (6 km). En ce qui concerne le chemin principal menant à l Anse-à-Beaulieu (lac Long) par le secteur ouest, il est actuellement non carrossable sur une bonne partie de sa longueur et il est non recommandé. Ce chemin sera amélioré au cours des prochaines années. En partant de Saint- Ubalde, sur le boulevard Talbot, tourner à droite sur la rue Commerciale (juste après l église), puis à gauche sur la rue Saint-Paul et immédiatement à droite sur la rue Saint-Denis. En poursuivant sur cette dernière qui devient le rang Saint-Alphonse, puis le rang C, suivre les indications pour le lac Sept-Îles. Arrivé au lac, il pourra éventuellement atteindre le lac 5

11 Montauban s il emprunte la rive ouest du lac Sept-Îles (à gauche) ou encore l Anse-à-Beaulieu au lac Long s il choisit de se diriger à droite, sur la rive sud du lac Sept-Îles. Ce dernier tronçon est celui qui le conduira également au lac en Cœur et aux autres lacs du secteur de la CALSA via Saint-Ubalde. La route d entrée nord se trouve pour sa part du côté de la Seigneurie de Perthuis, le long de la route 367 reliant les municipalités de Saint-Raymond et de Rivière-à-Pierre. Une route secondaire située sur la rive ouest de la rivière Noire donne accès aux installations du lac Montauban (Association récréative Abénaki), alors que la route située sur la rive est de cette même rivière constitue l accès principal du secteur nord qui conduit au Camp école Kéno situé sur la rive est du lac Long. C est à cette jonction avec la route 367 que les amateurs de vélo peuvent emprunter la piste «Le coureur des bois» (26 km) qui relie le parc régional linéaire Jacques-Cartier/Portneuf à Saint-Ubalde. Le parc régional des lacs Long et Montauban se retrouve au cœur d un triangle formé des centres urbains de Québec, Trois-Rivières et Shawinigan/Grand-Mère. En terme de temps de déplacement, le parc régional se situe à environ une heure de voiture de chacun de ces centres. Cette localisation géographique est avantageuse pour le développement du parc puisque celuici se situe à proximité d un bassin de clientèle de plus de personnes. 6

12 Figure 2 Périmètre du parc régional

13 Photo 1 Vue d une partie du territoire à partir de la Montagne de la Tour. Photo 2 Cascades sur la rivière Noire (décharge du lac Long). 8

14 3. SYNTHÈSE DES POTENTIELS ET DES CONTRAINTES DU TERRITOIRE Le tableau suivant présente une synthèse des potentiels et des contraintes du territoire compris à l intérieur des limites du parc régional des lacs long et Montauban. Il se veut avant tout un bilan des composantes du milieu, lesquelles ont permis de cibler les orientations d aménagement de ce parc. Le lecteur notera que les éléments ne sont pas présentés par ordre d importance. Tableau 1 Synthèse des potentiels et des contraintes du territoire Potentiels Grande superficie de terres du domaine public Peu de propriétaires privés Paysage naturel et sauvage avec deux plans d eau de grande dimension Contrat d approvisionnement et d aménagement forestier (CAAF) délivré sur les terres du domaine public Exploitation et interventions forestières récentes respectueuses des éléments majeurs de l environnement du parc régional Détenteur du CAAF ouvert au projet Aire d encadrement visuel bien protégée Peuplements forestiers d intérêt préservés Volonté claire de la MRC de Portneuf Orientations de zonage du territoire adoptées par la MRC et intégrées au schéma d aménagement Qualité du paysage et caractère unique et remarquable de certains éléments (falaise, rivière Noire, plage du lac Montauban, Montagne de la Tour, etc.) Attraits naturels pouvant être mis en valeur avec peu d investissement Faune terrestre abondante et diversifiée Faune aquatique d intérêt dont le touladi Territoire accessible Infrastructures en place (sentiers écologiques, aires de camping, belvédères, plages, aires de stationnement, poste d accueil, chalets locatifs, bâtiment de services, etc.) Nombreux visiteurs (demande existante) Contraintes Partie de territoire de tenure privée dont la plage du lac Montauban Aménagements et interventions ponctuels ayant des impacts négatifs sur le paysage Contrat d approvisionnement et d aménagement forestier (CAAF) délivré sur les terres du domaine public Paysage forestier dégradé (anciennes coupes, coupes par bandes, régénération lente, etc.) Groupes d individus et certains élus préoccupés par certains aspects du projet Attraits naturels peu accessibles et absence de mise en valeur et de signalisation Certains habitats à restaurer et à mettre en valeur Détérioration des habitats aquatiques (nutriments et sédiments) Accessibilité au territoire doit être améliorée et sécurisée Activités non structurées amenant des conflits entre les usagers et la conservation du milieu 9

15 Tableau 1 Synthèse des potentiels et des contraintes du territoire (suite) Potentiels Nombreux chemins forestiers sillonnant le territoire Nombreux intervenants désirant s impliquer Intérêt gouvernemental à mettre le projet de l avant Érablières à fort potentiel prêtes à être exploitées ou en exploitation Momentum intéressant pour l accessibilité à du financement Contraintes Accès non contrôlés (situation conflictuelle et même dangereuse entre les usagers) Intérêts divergents au sein de certains intervenants ou groupes d individus 10

16 4. SYNTHÈSE DU MARCHÉ ET DE LA CLIENTÈLE VISÉE 4.1 Les tendances de l industrie touristique 1 Le tourisme connaît une croissance étonnante depuis les années cinquante et il est en train de devenir une des premières industries mondiales. Le tourisme surclassait en 1995 l ensemble des autres secteurs d activités économiques au Canada dans le calcul du produit national brut. Avec le tourisme d aventure, l écotourisme est la forme d activité touristique dont la croissance est la plus rapide en Amérique du Nord. À la suite du forum de l industrie touristique tenu au printemps 1997, le gouvernement du Québec adoptait une politique de développement touristique où plusieurs facteurs relatifs à la mise en valeur des plans d eau à des fins récréotouristiques étaient identifiés. Un de ces facteurs est à l effet que la performance touristique du Québec serait en deçà de ses capacités réelles, particulièrement dans le domaine de la grande nature qui constitue un de ses atouts majeurs. Bien que le Québec soit riche en plans d eau et qu il offre une grande variété d expériences touristiques pendant les quatre saisons, cette richesse n est pas mise en évidence à sa juste valeur. L importance croissante accordée à la nature, à la santé et à la sécurité se traduit par un intérêt marqué pour de nouveaux produits récréotouristiques de plus en plus spécialisés : cyclotourisme, tourisme de santé, agrotourisme, aventure douce, grande aventure ou grande nature. Ce type de tourisme attire généralement des visiteurs recherchant une activité qui permet de mieux connaître l histoire culturelle et naturelle d une région sans nuire à l intégrité de ses écosystèmes. Le secteur du tourisme d aventure enregistre une croissance annuelle de 15 % à l échelle canadienne. Ce secteur touristique comprend le tourisme d aventure douce et le tourisme de grande aventure. Le tourisme d aventure douce comprend le cyclotourisme, la randonnée pédestre, le ski de fond et d autres formes d activités de plein air physiquement peu exigeantes. Ce tourisme s adresse à des clientèles moins téméraires, pour lesquelles l élément de risque ne constitue pas un attrait. Les Québécois vieillissants représentent la plus grande part de ce marché en expansion rapide, dont la croissance est limitée par la faible capacité de l industrie à répondre à une demande de plus en plus exigeante. Ce type de tourisme accapare une fraction importante de la clientèle du secteur du tourisme d aventure. Le tourisme de grande aventure comprend la motoneige, le traîneau à chiens, le kayak de rivière et d autres activités posant des activités physiques. Les amateurs de grande aventure recherchent des expériences uniques, des émotions vives et un certain degré de risque. Cela ne les empêche pas d exiger le luxe et le confort inhérents à un type de vacances «haut de gamme». Près de la moitié des quelque nuitées générées au Québec par le tourisme d aventure sont attribuables au tourisme international. Au Québec, les Européens sont les premiers visés par le tourisme de grande aventure, en raison de la fascination qu exercent sur eux les grands espaces sauvages, tout particulièrement en hiver. Les producteurs de tourisme d aventure québécois doivent cependant faire face à une forte concurrence de la part des 1 Tiré du Guide de mise en valeur des plans d eau du Québec à des fins récréotouristiques et de conservation du patrimoine, Tourisme Québec,

17 fournisseurs internationaux d aventures exotiques. Dans ce contexte hautement concurrentiel, la qualité et la diversité des produits de grande aventure est cruciale. Ce type de tourisme n attire qu une fraction minime de la clientèle du secteur du tourisme d aventure. En règle générale, les touristes d aujourd hui ont tendance à être plus exigeants, plus expérimentés, plus éduqués et plus informés que leurs prédécesseurs. Ils disposent de choix plus grands et de revenus plus élevés. 4.2 La clientèle visée La clientèle visée par le projet a assurément un intérêt pour la nature, l observation de la faune et de la flore, de même que pour les activités récréatives pratiquées en milieu naturel. Sachant que ce ne sont pas tous des visiteurs voulant demeurer plus d une journée, les activités offertes doivent pouvoir se pratiquer à des périodes variables. Le projet de parc régional, dans la structuration de ses activités et le développement de ses produits et services, devra chercher à : Miser, à court terme, sur la clientèle locale (MRC de Portneuf), régionale (Capitale- Nationale et région de Trois-Rivières) et nationale ; Vendre, sur une base quatre saisons, l expérience nature dans un environnement naturel où la qualité et l authenticité des ressources sont préservées ; Attirer la génération des «baby boomers» ou des jeunes retraités ; Accroître la vente du produit hivernal du parc et des activités «sauvages» auprès du tourisme international (classe moyenne des États-Unis, d Amérique latine, d Europe et d Asie) à long terme. Les produits et les services proposés dans le parc régional devront répondre aux besoins de la clientèle qui privilégient de plus en plus des activités touristiques exercées en milieu naturel. Cette dernière désire pratiquer des activités d aventure douce telles que le canot-camping et la randonnée pédestre. Bien que les activités dans le parc régional puissent répondre à des besoins variés, les propositions de développement incluses au présent plan directeur privilégient des activités écotouristiques de nature extensive tels que la randonnée de courte et de longue durée (pédestre, raquette et ski de fond) le vélo, la voile, le kayak, le canot et le canot-camping. Afin d accueillir les touristes, le projet comprend également le développement de divers modes d hébergement allant du camping rustique jusqu au chalet locatif. Les produits et les services offerts dans le parc régional devraient profiter avant tout, en terme de retombées économiques directes et indirectes, au marché local et régional. 12

18 5. LE CONCEPT D AMÉNAGEMENT Cette partie du plan directeur constitue celle la plus créative puisqu elle comprend les énoncés de politique et les propositions d aménagement et de développement retenus pour le territoire du parc régional des lacs Long et Montauban. En plus des considérations de nature physique, cette partie du plan directeur aborde également la question organisationnelle. 5.1 Les principes directeurs d aménagement Les principes directeurs d aménagement constituent des énoncés de politique dictant les volontés de la Société d aménagement et de conservation des lacs Long et Montauban et de ses partenaires quant à l aménagement et au développement du parc régional des lacs Long et Montauban. L aménagement et le développement du parc régional des lacs Long et Montauban repose sur les principes directeurs suivants : 1. Une mise en valeur du territoire basée sur le concept de développement durable Le projet de parc régional doit respecter les grands principes du développement durable c est-à-dire qu il doit concilier le développement économique et social, la protection de l'environnement et la conservation des ressources naturelles. Ce concept vise trois objectifs : maintenir l'intégrité de l environnement, améliorer l'équité sociale et améliorer l'efficacité économique. Le défi de la mise en oeuvre du concept de développement durable dans le contexte du développement du parc régional des lacs Long et Montauban consiste donc à faire en sorte que l'ensemble des interventions faites par les partenaires associés à ce projet visent l'atteinte simultanée et équilibrée de ces trois objectifs fondamentaux. (Note : voir la présentation détaillée de ce concept). 2. Une vocation récréotouristique dominante du territoire Le territoire visé par le parc régional est le lieu d une multitude d activités liées à l exploitation des ressources naturelles, à la villégiature privée et commerciale et à la récréation sous différentes formes. Dans le respect du concept de développement durable et en conformité avec les objectifs de la Société d aménagement et de conservation des lacs Long et Montauban et de ses partenaires, dont la MRC de Portneuf, le territoire compris à l intérieur du parc régional des lacs Long et Montauban est voué à une utilisation dont la dominance est de nature récréotouristique. 3. Un projet développé par et pour le milieu Le développement du parc régional doit être réalisé par et pour la communauté. Celle-ci doit se mobiliser et s approprier le projet en intégrant les milieux communautaire, politique, financier et des affaires. Ce faisant, le projet pourra maximiser les retombées économiques en favorisant notamment la création d emplois et l achat de biens et de services dans la région. Le mode de gestion de ce projet doit respecter et supporter cette vision du développement. Il doit également promouvoir et supporter les projets développés et pris en charge par la communauté. Ce mode de gestion doit être fondé sur un partage des responsabilités entre 13

19 le milieu (municipalités, SACLLM, organismes, etc.) et les autorités responsables (MRNFP, MAMSL, MRC de Portneuf). En tant qu équipement d envergure régionale, les organismes œuvrant au développement de la région (CRÉ, CLD, ATR) devront être interpellés dans la mise en oeuvre du parc régional. Selon les besoins et l importance des projets, l information de la population et la consultation de celle-ci devront être maintenues afin d assurer un consensus régional et de consolider le sentiment d appartenance au projet. 4. Une accessibilité publique du territoire Pendant longtemps, le secteur des lacs Long et Montauban fut considéré comme difficile d accès principalement en raison de l absence d infrastructures. L avènement du parc régional vise à mettre un terme à cette situation et à consacrer le caractère public du territoire et ce, pour le bénéfice des générations actuelles et futures. Les fondements du projet reposent sur cette problématique et l accès public au territoire et aux ressources (récréative, paysagère, faunique, etc.) devient une valeur intrinsèque et incontournable dans la planification et la mise en œuvre du parc régional. Toutefois, cette accessibilité accrue au territoire doit se faire dans le respect de la qualité de l environnement, de la capacité du milieu physique à supporter ces aménagements et cet achalandage et des droits consentis aux occupants du territoire. De plus, toute intervention à ce chapitre doit faire l objet d une analyse et d une planification rigoureuses afin d éviter les conflits d usages. Cette ouverture du territoire au public amène la question des modalités d accès et pour le moment, aucune tarification générale n est proposée. Par contre, il y a consensus à l effet de retenir le principe de l utilisateur/payeur dans le cadre de l élaboration d une politique de tarification, laquelle devra aussi s appliquer dans le respect des droits acquis et consentis aux villégiateurs. Celle-ci sera adoptée ultérieurement par la Société d aménagement et de conservation des lacs Long et Montauban avec la collaboration des partenaires/concessionnaires oeuvrant dans le territoire du parc régional. 14

20 5.2 Les orientations d aménagement et de développement Les orientations d aménagement et de développement du parc régional des lacs Long et Montauban découlent des principes directeurs énumérés précédemment. Ces orientations ont été identifiées et définies par les membres du conseil d administration de la Société d aménagement et de conservation des lacs Long et Montauban. Elles ont fait l objet de discussions élargies au conseil d administration ainsi qu au sein d un groupe de travail réunissant les principaux intervenants associés à la démarche de reconnaissance du parc régional. De plus, le présent plan directeur a fait l objet de deux assemblées publiques de consultation qui se sont déroulées les 24 et 31 mai 2000 à Cap-Santé et à Saint-Alban. Les orientations d aménagement et de développement proposées et retenues pour le parc régional visent à: Protéger et mettre en valeur les ressources (faune, forêt, eau, paysage) du territoire du parc régional dans une perspective de gestion intégrée de ces ressources ; Concilier la mise en valeur des potentiels du territoire et le développement d activités récréotouristiques avec les objectifs de conservation de l environnement, des paysages visibles et des ressources naturelles ; Développer, en concertation avec les divers intervenants du territoire, des produits et des services sur une base «quatre saisons» (activités de plein air, aventure douce et écotourisme) en visant l optimisation des activités existantes et l intégration de nouvelles activités dans une optique de complémentarité ; Créer de l emploi et favoriser le développement social et économique des communautés; Développer un projet adapté au marché et aux tendances du tourisme de plein air ; Consolider et développer la fonction d hébergement en conformité avec les orientations du Plan régional de développement des terres publiques (PRDTP) du MRNFP. 5.3 Le concept d aménagement proposé Un concept d aménagement permet de répartir et d établir les relations entre les fonctions et les usages sur un territoire donné. Selon l ampleur des travaux et le lieu où le projet se situe, il sert à traduire la notion du respect des caractéristiques du milieu ou «l esprit du lieu». Cette phase de l aménagement permet de développer un projet cohérent et logique qui minimise les impacts sur les espèces et les écosystèmes, tout en favorisant la mise en valeur optimale des potentiels. Elle permet surtout de traduire spatialement et temporellement les catégories d aménagement et d équipement qui seront développées dans les différentes parties d un territoire. 2 2 Tiré du Manuel de foresterie, Ordre des ingénieurs forestiers du Québec, Les Presses de l Université Laval,

21 5.3.1 La conservation et la mise en valeur des ressources naturelles L eau Des problématiques touchant la qualité de l eau des lacs Long et Montauban, telles que la présence de phosphates, nitrates, coliformes fécaux, produits pétroliers, ont été observées au cours des dernières années. Celles-ci peuvent être associées principalement à l utilisation faite du territoire. L objectif général en cette matière consiste à améliorer la qualité de la ressource eau à l intérieur du parc régional. À court terme, il faudra entreprendre des démarches en vue de vérifier l efficacité des installations septiques existantes et de sensibiliser les occupants du territoire aux impacts d une mauvaise gestion de ces eaux usées et à l usage de produits chimiques sur la qualité de l eau et de l environnement en général. Les municipalités concernées devront veiller à s assurer du respect des normes d assainissement des eaux usées à l intérieur des limites du parc régional La faune À court terme, il est notamment prévu de consolider et de soutenir le développement des activités de chasse et de pêche offertes par le Comité d aménagement des lacs de Saint-Alban. Il serait important de mettre en place un système de suivi des prélèvements sur le territoire en vue d établir des plans de gestion et de mise en valeur adaptés à la faune aquatique et terrestre. À ce titre, une attention particulière devrait être portée au touladi, car cette espèce semble nettement en déclin dans les lacs Long et Montauban. La source du problème serait liée au colmatage des frayères occasionné par des algues, elles-mêmes causées par un taux de phosphore dans l eau trop élevé. En fait, un plan de gestion de cette espèce devrait être élaboré rapidement pour ces plans d eau tout comme la protection et l aménagement de l habitat de l omble de fontaine sur l ensemble des plans d eau du parc régional. En ce qui concerne la faune terrestre, la Société d aménagement et de conservation des lacs Long et Montauban verra la possibilité d effectuer des aménagements spécifiques (plantation d arbres fruitiers, sites de tambourinage pour la gélinotte huppée, nichoirs pour canards, installations de mangeoires, etc.) pour différentes espèces animales et l aménagement de sites pour des activités d observation et d interprétation. De plus, un inventaire des habitats essentiels et d intérêt (ravages, habitats d espèces menacées ou vulnérables, sites de nidification, etc.) est aussi envisagé à court terme. 16

22 Photo 3 Pêcheurs le long de la falaise au lac Long. Photo 4 Départ du sentier de randonnée de la Montagne de la Tour. 17

23 Les paysages Selon le Conseil du paysage québécois, le paysage représente une composante d intérêt public, mais dont la responsabilité relève autant de l individu que de la collectivité. À l instar des gens qui y vivent, les paysages constituent la matière première de l industrie touristique. Ainsi, quand des paysages sont altérés dans un milieu, le pouvoir d attraction touristique de celui-ci est d autant diminué. Compte tenu de la vocation du parc régional, de l importance ainsi que de la valorisation populaire des paysages naturels dans le cadre de la pratique d activités de plein air, le concept mis de l avant à l intérieur de ce territoire vise la préservation des paysages naturels dans lequel doivent s intégrer les ouvrages et les activités. Ainsi, la préservation de la ressource paysagère est l une des principales préoccupations associées à la mise en valeur du parc régional des lacs Long et Montauban. La Société d aménagement et de conservation des lacs Long et Montauban et ses partenaires verront à sensibiliser les villégiateurs et les autres utilisateurs du territoire à l importance et au respect des normes et des pratiques applicables en matière de protection des paysages (déboisement, bande riveraine, quai, etc.) La forêt et l aménagement forestier La forêt a joué et doit continuer à jouer un rôle important dans l activité économique de la région. La Société d aménagement et de conservation des lacs Long et Montauban (SACLLM) et ses partenaires sont conscients que pour maintenir et accroître l activité économique régionale, les activités d aménagement et d exploitation forestier ne doivent pas compromettre le développement récréotouristique de cette partie du territoire. La mise en valeur du territoire du parc régional doit s appuyer sur une gestion intégrée de l ensemble de ses ressources. En ce sens, l aménagement forestier du territoire doit s intégrer dans un plan de protection et de mise en valeur plus large dont les objectifs sont: Engendrer des écosystèmes forestiers productifs en équilibre avec les éléments stables du milieu en fonction de leur localisation sur le territoire (approche écosystémique); Produire des bois de qualité en vue de contribuer à l approvisionnement sur une base soutenue, des usines de transformation des bois de la région; Permettre en permanence sur le territoire le maintien et une bonne distribution d écosystèmes à leurs différents stades de développement en vue d assurer le maintien de la biodiversité ; Contribuer au développement d habitats de qualité pour les différentes espèces fauniques du territoire; Assurer le maintien de la qualité de l environnement naturel du territoire; Contribuer au maintien et à la création de paysages de qualité représentatifs des milieux naturels et humains du territoire; Favoriser le développement d activités récréatives basées sur les différents potentiels du milieu. En s appuyant sur les orientations d aménagement et de développement décrites dans ce chapitre, un certain nombre de mesures pouvant être prises afin de favoriser la gestion intégrée du territoire peuvent être identifiées. 18

24 1. Les caractéristiques forestières particulières à protéger Un examen de la carte écoforestière fait ressortir un certain nombre de peuplements forestiers présentant des caractéristiques exceptionnelles ou remarquables qui devraient être reconnus et traités comme tels, que ce soit dans le cadre du programme des écosystèmes forestiers exceptionnels du ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs (Forêts anciennes, Forêts rares ou Forêts refuges) ou dans le cadre du suivi du présent plan directeur où certaines mesures de conservation pourront être appliquées. Quelques sites parmi ceux identifiés seront visités prochainement par l équipe du MRNFP dans le cadre de leurs recherches relatives aux forêts anciennes. Certains de ces peuplements pourront également être à la base d un programme d interprétation de la nature mis de l avant dans le parc régional. Il en est de même pour d autres éléments forestiers d'importance dont des cédrières sèches, des arbres et arbustes fruitiers, des grands arbres vétérans ou dépérissants (Bouleau jaune, Pruche de l est, Pin Blanc, Thuya occidental), des chicots et des débris ligneux servant d habitat, etc. La Société d aménagement et de conservation des lacs Long et Montauban (SACLLM) envisage également d inventorier les différents milieux forestiers sensibles auxquels il faudra apporter une attention particulière en raison de leur fragilité, de leur importance comme habitats fauniques et du potentiel d interprétation qu ils représentent. Notons parmi ceux-ci la plupart des milieux humides et en particulier l aulnaie et la saulaie humide, la cédrière humide et les tourbières. En raison de la grande fragilité de ces milieux, des bandes de protection arborescentes de 20 mètres devraient être conservées intactes au pourtour de ces milieux. Les peuplements contenant des pins blancs présentent également un grand intérêt en raison de leur rareté relative sur le territoire. De plus, le territoire du parc régional présente des peuplements d érable pouvant présenter un potentiel d exploitation. La SACLLM évaluera les possibilités de développement à ce niveau et dans l affirmative, elle pourrait se montrer intéressé à développer, avec les bénéficiaires de contrats d approvisionnement et d aménagement forestier (CAAF), un partenariat d affaires permettant l exploitation rationnelle de cette ressource renouvelable. Enfin, certains massifs forestiers vierges ont pu être identifiés sur le territoire. Certains d entre eux méritent une protection spéciale en raison du caractère particulier que leur confère la topographie des lieux ou leur proximité de zones de forte fréquentation. 2. La faune et ses habitats La Société d aménagement et de conservation des lacs Long et Montauban (SACLLM) souhaite faire du parc régional, un milieu permettant de maintenir les espèces fauniques qui y sont associées. Dans ce sens, elle entend faire de la protection de l intégrité écologique du territoire une priorité. De façon générale, les interventions forestières devront être faites avec comme prémisse de conserver et de protéger les habitats. Ainsi, on cherchera à protéger les cours d eau, les milieux humides, les milieux sensibles et les milieux susceptibles d être érodés en y interdisant les travaux et la circulation de véhicules. Les bandes riveraines devront être conservées et leur largeur haussée en fonction des caractéristiques du milieu. Les traverses de cours d eau devront être planifiées de sorte que l on réduise leur nombre, que l on respecte la configuration du cours d eau et que l on limite l apport de sédiments dans ceux-ci. 19

25 Une sylviculture axée sur la création d une mosaïque forestière et basée sur le cycle des perturbations naturelles devrait permettre de conserver des habitats diversifiés. Des cartes présentant les indices de qualité de l habitat pour l ours noir, le lièvre, la gélinotte huppée, le cerf de virginie et l orignal pourront être réalisées. La conservation d une partie du territoire en peuplements résineux sera également favorable à de nombreuses espèces fauniques. Les essences tels que le pin, la pruche et le thuya devront faire l objet d une attention particulière dans la portion sud du territoire en raison de leur rareté, de leur importance pour le cerf de Virginie et de leur sensibilité au broutage (principalement en ce qui regarde la pruche et le thuya occidental). En fait, les interventions sylvicoles diversifiées (taille, forme, superficie) et adaptées aux peuplements et aux stations écologiques, la conservation des arbustes en sous-étage, les déchets de coupe laissés sur place ou en partie mis en andins, la conservation des chicots, des arbres fruitiers et vétérans, la préservation des aulnaies et des cédrières sèches sont autant de mesures favorables à la faune. De plus, la conservation des milieux aquatiques, riverains (sec et humide) et humides (marécages, tourbières, étangs) est une avenue incontournable de l aménagement durable de la forêt. La présence de massifs forestiers aux stades mature et suranné s avère aussi un élément important par rapport à la conservation de la diversité biologique. La SACLLM entend définir des zones de protection permanentes ou temporaires (selon les périodes critiques des espèces à protéger) autour des habitats qui seront identifiés. Certains de ces habitats pourront également être à la base du programme d interprétation de la nature mis de l avant par le biais des activités du parc régional. La SACLLM s engage à communiquer au ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs (MRNFP) tous les sites d intérêts fauniques qui seront identifiés à la suite de ces travaux. 3. Les mesures particulières de protection Étant donné la dominance récréotouristique du territoire du parc régional, l ensemble des paysages visibles à l intérieur du parc régional doit être considéré comme sensible aux interventions forestières. Les lacs Long et Montauban constituent les deux principaux plans d eau du parc régional et ce sont sur et autour de ceux-ci que la majorité des activités récréotouristiques auront lieu. On devra donc prendre un soin particulier à l environnement visuel de ces plans d eau. Ainsi, les interventions forestières prévues à l intérieur des limites du parc régional devront être réalisées dans le respect de l intégrité des paysages. Lors de la planification et de la réalisation d une intervention forestière sur le territoire, l objectif premier poursuivi par l entreprise devra être de minimiser les impacts visuels associés aux interventions forestières, soit en réduisant les superficies des parterres de coupe, soit en adaptant les patrons de coupe à la configuration du terrain, soit en utilisant des méthodes de coupes alternatives. Il sera de plus impératif que la superficie et le type de coupes planifiées à l intérieur du parc régional tiennent compte des secteurs d intérêt qui sont identifiés dans le présent document. Toute intervention forestière entreprise sur le territoire devrait faire l objet, au préalable, d une évaluation des impacts des coupes sur le paysage. Les débris de coupe, le bouleversement des sols, les aires d empilement et les andains sont des éléments qu il faudra aussi considérer sur le plan visuel. Autour des structures d accès et d hébergement, les coupes qui pourront être réalisées ne devront pas apporter de modifications visibles à l avant et au moyen plan. 20

26 À court terme, la Société d aménagement et de conservation des lacs Long et Montauban (SACLLM) projette de définir et de localiser les mesures de protection particulières à mettre en place pour favoriser la pratique des différentes activités récréatives. Les mesures de protection du territoire pourront prendre la forme de bandes de protection ou de normes applicables à des parties de territoire. En général, aucune machinerie forestière ne devrait empiéter à l intérieur de ces bandes et la récolte des tiges dominantes et surannées du peuplement pourraient être réalisée avec d autres moyens. Cette mesure favoriserait une éclaircie par le haut du peuplement réduisant ainsi de beaucoup les risques de chablis et les risques d accidents dus à des chutes d arbres dans les zones de forte affluence. Il sera aussi important de conserver une bande boisée d une largeur respectable autour des sentiers existants et projetés et d adopter des mesures spécifiques pour les coupes prévues à l intérieur de cette bande. Par exemple, des coupes partielles permettent, sous certaines conditions, la récolte de la matière ligneuse sans impact visuel prononcé. Cette proposition d aménagement doit être adoptée si l on veut maintenir la qualité des activités qui y sont pratiquées et répondre aux besoins de la clientèle. Les lacs et les rives des lacs Nadeau, Nicolas, Petit lac Nicolas et À Gougeon, la section de la rivière Noire entre le lac Long et le lac Montauban et le secteur de la Glacière ont été identifiés comme zones de conservation. À l intérieur de celles-ci, la protection prévaudra sur l aménagement. Ce statut est relié à la forte utilisation du milieu par la sauvagine et à la présence de terres humides riches sur le plan de la diversité biologique. L objectif est de maintenir la qualité des eaux et des milieux aquatiques, de préserver les habitats que représentent les rives ainsi que la diversité biologique qui s y retrouve. Des mesures particulières devront être mises en place afin d assurer une protection intégrale de ces milieux. 4. Les interventions sylvicoles sur le territoire Les interventions forestières, bien planifiées et bien faites, peuvent s intégrer dans un territoire dont la dominance tend vers le récréotourisme. Malheureusement, certaines opérations de récolte forestière conduites au cours des dernières années sur le territoire du parc régional ont occasionné des problèmes importants (chemins mal conçus provoquant de la sédimentation et de l envasement dans des lacs et cours d eau, régénération naturelle détruite suite à une CPRS, etc.). Ces situations amènent la Société d aménagement et de conservation des lacs Long et Montauban (SACLLM) à formuler des propositions concrètes quant aux modalités d exploitation de la forêt. Les feuillus tolérants purs et les feuillus tolérants avec résineux représentent la grande majorité des groupements d essence présents sur le territoire. Les travaux sylvicoles devront être adaptés à cette situation. Dans les peuplements à dominance d érable à sucre ou d érable rouge, la coupe de jardinage est le seul traitement qui devrait être appliqué. De cette façon, on favorisera la régénération de l érable dans ces peuplements. Dans les cas où l on retrouve une certaine proportion de bouleau jaune dans le peuplement ou qu il est constaté que les conditions écologiques pourraient favoriser cette essence, on pourra intervenir à l aide d une coupe de jardinage par pied d arbre accompagnée de jardinage par trouées (lorsqu il y a forte présence de résineux), le but de cette intervention étant de favoriser un enrichissement du peuplement en bouleau jaune. En général, on devrait éviter d intervenir dans les peuplements contenant une forte proportion de feuillus intolérants. Il s agit de peuplements de transition qui auront avantage à s enrichir en essences climaciques avant que l on y pratique des traitements sylvicoles. À la limite, dans ces 21

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