N 11 Mai source : FranceAgriMer. source : FranceAgriMer. IPPAP Lait de vache (CVS) IPAMPA-Lait de vache. Tendance linéaire IPAMPA

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "N 11 Mai 2014. source : FranceAgriMer. source : FranceAgriMer. IPPAP Lait de vache (CVS) IPAMPA-Lait de vache. Tendance linéaire IPAMPA"

Transcription

1 France France N 11 Mai 214 La production de lait en France, en Europe et dans le monde est très dynamique début 214. La demande reste soutenue et les prix sont donc élevés. Cependant, cette abondance commence à peser sur le marché des produits laitiers et les prix pourraient se tasser. FRANCE - Lait Collecte de lait de vache : une production dynamique en millions de litres Collecte hebdomadaire de lait de vache janv. fév. mar avril mai juin juille août sept oct nov déc source : FranceAgriMer La reprise de la collecte, engagée en France au cours du second semestre 213, s'est poursuivie à un rythme soutenu au cours du premier trimestre 214. Sur les trois premiers mois de l'année, la croissance moyenne de la production est de 6,8 % et de 8,3 % en mars. Plusieurs facteurs se conjuguent pour expliquer cette dynamique : la vigueur de la demande mondiale et son corollaire - le prix payé au producteur, l'augmentation des effectifs laitiers au niveau national, un léger resserrement du coût des concentrés associé à une meilleure qualité des stocks de maïs ensilage. Contact : Bruno BOSCHIERO (CA Meuse) Les prix au producteur : pas de revirement attendu dans l immédiat en /1 litres Prix du lait payé au producteur en France Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. (*) Prix, toutes primes comprises, toutes qualités confondues, ramené à un lait standard (38g de MG, 32g de MP) - APCA-Études économiques source : FranceAgriMer Le prix du lait devrait se maintenir en 214 à un niveau élevé. Il se situe en France en début d'année à 39 les 1 litres, soit 3 en dessous du prix moyen payé en Allemagne. Sur les 12 derniers mois, le prix moyen est proche de 35 les 1 litres en France et de 368 en Allemagne. La vigueur de la demande mondiale conjuguée à une croissance de la production encore limitée dans certains pays devrait garantir le maintien d'une conjoncture favorable au cours des prochains mois. Contact : Bruno BOSCHIERO (CA Meuse) Les coûts de production repartent à la hausse 21 = comparée des indices de prix du lait (IPPAP) et des coûts de production (IPAMPA) IPPAP Lait de vache (CVS) IPAMPA-Lait de vache Tendance linéaire IPAMPA source : Institut de l'élevage -INSEE Après avoir reflué pendant 11 mois, le prix des charges des élevages laitiers amorce une évolution à la hausse en février 214. Les résultats prévisionnels pour le mois de mars confirment son enchérissement, impulsé par la remontée des prix pour le poste engrais et amendements ainsi que le poste aliments achetés. D après les prévisions d IDELE, il est probable que la hausse se poursuive dans les semaines à venir : les prix de l aliment acheté devraient continuer d augmenter. Dans le même temps, l indice de prix du lait se stabilise à des niveaux très élevés : le record de 28 est dépassé. La situation reste globalement favorable pour les éleveurs, mais pourrait se tendre dans les mois à venir avec la remontée du prix des charges et le relatif tassement envisageable pour le prix du lait. Contact : Maud MARGUET (CA Ille-Et-Vilaine) 1

2 EUROPE - Lait La collecte européenne bondit 12% 1% de la collecte de lait pour les 8 principaux producteurs de l'ue 11,% entre le cumul déc fév. 214 et le cumul déc 212- fév % 6,7% 4,9% 6,4% 6% 4,1% 3,8% 4% 1,9% 2%,3% % Allemagne France Royaume- Pays-Bas Italie Pologne Espagne Irlande Uni Source Eurostat En hausse saisonnière, la collecte européenne progresse fortement par rapport à l an dernier. Sur la période de décembre 213 à février 214, elle s accroît de 4,7 %, stimulée par les bons prix du lait et la stabilisation du prix des charges. La production bondit au sein des pays d Europe du nord, mais stagne voire recule dans les pays méditerranéens et les pays de l est. Les livraisons progressent très fortement au Royaume-Uni. Cependant, le pays devrait connaître une nouvelle sous-réalisation importante de son quota. A l issue de la campagne laitière 213/214, une dizaine de pays dépassent sensiblement leur quota. Avec une production très dynamique sur l ensemble de la campagne, les surplus en Allemagne et aux Pays-Bas se chiffrent aux alentours de 2 % et 4 % respectivement. Contact : Maud MARGUET (CA Ille-Et-Vilaine) Les prix européens du lait restent au plus haut en / t Prix du lait* pratiqués par quelques laiteries européennes *lait standard : MG : 4,2 %, MP : 3,4 % Lactalis - Fr Nordmilch - All Sodiaal - Fr Friesland Campina - PB janv-9 juil-9 janv-1 juil-1 janv-11 juil-11 janv-12 juil-12 janv-13 juil-13 janv-14 Source : LTO Les prix du lait sont au plus haut depuis de nombreux mois. Au 4ème trimestre 213, le prix pondéré par la production atteint 4 /t, soit 18 % de plus qu un an plus tôt. Il reste très élevé début 214. D après LTO, le prix moyen fléchit légèrement en mars 214. Cette évolution est conforme à la saisonnalité habituelle. Cependant, plusieurs transformateurs annoncent des prix en diminution pour les mois à venir. En parallèle, les prix SPOT du lait refluent, pénalisés par la vigueur de la collecte européenne et un certain attentisme des acheteurs, qui estiment que le repli des prix devrait s amplifier. Les tensions ukrainiennes et russes pèsent aussi sur les marchés. A moyen terme, un tassement des prix européens semble probable mais les prix devraient encore rester à des niveaux élevés. Contact : Maud MARGUET (CA Ille-Et-Vilaine) MONDE Lait et produits laitiers Relance de la production mondiale de lait Tableau 1 : Production de lait de vache dans les principaux pays exportateurs mondiaux en millions de tonnes Pays (provisoire) 214 (prév.) 211/ /213 UE ,1%,6% Etats-Unis ,7% 1,8% Nouvelle-Zélande ,3% 4,5% Argentine ,% 3,5% Australie ,5% 3,2% Source USDA La production 213 est marquée par une faible hausse dans les principaux pays exportateurs et même une diminution de la production en Océanie (Nouvelle-Zélande et Australie). Mais début 214, la production reprend. Les prévisions de l USDA montrent aussi un dynamisme de la production en Inde, en Chine et au Brésil. Aux Etats-Unis, la production 214 est revue à la hausse par l USDA après une modeste augmentation en 213 (,5 %). Soutenue par la demande et le ratio prix du lait / coût alimentaire, la production américaine de lait, au premier trimestre 214 est 1 % supérieure à son niveau 213. En Nouvelle-Zélande, la production est redevenue très dynamique après la sécheresse. Cumulée depuis le début de la campagne (juin-février), la production progresse de 6,4 %. Le pic de production, qui a lieu en octobre et qui représente en général 15 % de la production annuelle, a été particulièrement élevé en 213 (plus de 3 millions de tonnes au cours de ce seul mois). En Australie, en revanche, la production de la campagne est pour l instant en recul par rapport à la campagne précédente. Sur le cumul juillet-mars, qui représente 8 % de la production d une campagne, la production recule de 1,4 %. Mais depuis décembre, elle reprend et la production des trois premiers mois 214 devient supérieure au niveau 213 (+2,8 %). 27 2

3 Les échanges de produits laitiers : demande vigoureuse sur les deux premiers mois 214 en tonnes UE-27 Exportations de beurre (cumul janvierfévrier) Nouvelle- Zélande Australie Etats-Unis Argentine source : DG-Agri en tonnes Exportations de lait en poudre écrémé (cumul janvier-février) UE-27 Nouvelle- Zélande Australie Etats-Unis Argentine source : DG-Agri en tonnes Exportations de fromages (cumul janvier-février) UE-27 Nouvelle- Zélande Australie Etats-Unis Argentine source : DG-Agri Les échanges de produits laitiers restent soutenus début 214. La croissance de la collecte conduit à une offre abondante et les ventes de beurre, de fromages ou de poudres maigres progressent pour les principaux exportateurs mondiaux. La Chine est le principal importateur mondial de poudres de lait, et ses achats ont augmenté de 85 % entre les 2 premiers mois 213 et les 2 premiers mois 214. En revanche, ses importations de lactosérum diminuent de 2 %. La Russie est le premier marché pour le beurre et le fromage. Pour ce pays aussi, les importations de beurre (+ butter oil) et de fromages augmentent respectivement de + 26 % et de + 2 % sur la même période. Les tensions politiques pourraient pénaliser les exportations européennes de fromages vers la Russie. Les prix des produits laitiers sur les marchés mondiaux restent soutenus mais amorcent une légère baisse en $/tonne en $/tonne Europe Océanie USA Prix du cheddar janv-9 sept-9 mai-1 janv-11 oct-11 juin-12 févr-13 nov-13 Prix de la poudre de lait écrémé janv-9 sept-9 mai-1 janv-11 oct-11 juin-12 févr-13 nov-13 Europe Océanie USA source : Commission européenne, USDA (Market news) Source : Commission européenne, USDA (Market news) en $/tonne Prix du beurre janv-9 sept-9 mai-1 févr-11 oct-11 juin-12 mars-13 nov-13 Europe Océanie USA source : Commission européenne, USDA (Market news) Les prix des produits laitiers sont encore très élevés mais commencent à diminuer pour certains produits. Le prix de la poudre de lait écrémé (PLE) en Océanie baisse suite au retour d une production élevée en Nouvelle-Zélande. Dans les autres grands bassins aussi, les cours de la PLE reculent et l écart de prix en dollar est redevenu très serré. Le prix du beurre chute aussi. Les prix européens du fromage résistent mieux et ceux de la poudre de lactosérum stagnent. Avec le creux de la production en Nouvelle-Zélande entre mai et août, les prix ne devraient pas s effondrer, d autant plus qu il existe des risques pour que le phénomène El Niño touche à nouveau l Océanie en 214. La demande vigoureuse soutient les prix qui devraient, pour l instant, rester élevés, au moins sur les trois premiers trimestres 214, selon le CNIEL. 3

4 FOCUS Les éleveurs laitiers américains sont les grands bénéficiaires du FARM BILL Aux États-Unis, la loi agricole est votée tous les cinq ans (le projet de loi en discussion est le Farm Bill, la loi votée est le Farm Act). La précédente loi, votée en 28, s est donc achevée en septembre 212, mais a été prolongée d un an en raison de fortes divergences entre les Républicains et les Démocrates, les premiers exigeant une baisse significative, de l ordre de 4 milliards de dollars, des dépenses allouées à l aide alimentaire. Ces dépenses représentent en effet près de 8% des dépenses totales agricoles. Ce n est donc qu en décembre 213 qu un compromis a été trouvé, la loi agricole ayant été votée dans la foulée successivement par la Chambre des Représentants, par le Sénat, puis par le Président Obama. Sur la période , le budget prévu au total de la politique agricole américaine s élève à 953 milliards de dollars, soit environ 1 milliards par an, ou, si l on préfère près de 1% du Produit Intérieur Brut américain (à peine,4% dans le cas de l UE). Au regard de l épaisseur et de la complexité de la loi agricole américaine, il convient de retenir quatre grandes orientations, dont l une concerne directement le secteur laitier. La première est que la réduction des dépenses d aide alimentaire n a été finalement que modeste. Sur les 4 milliards d économie escomptés sur ce poste important par les Républicains, seuls 8 ont été acceptés. Second point à retenir, la suppression totale des aides directes découplées, dont la somme sera réallouée aux mesures contra-cycliques. Ensuite, les dispositifs d assurance, déjà actifs dans la précédente loi, se généralisent. En productions végétales, les agriculteurs auront le choix entre : - le paiement contra-cyclique (Price Loss Coverage ou P.L.C, couvrant la différence entre un prix de référence et le prix de marché sur 85% de la surface de base) - lle programme Agricultural Risk Coverage (A.R.C), une garantie chiffre d affaires, dont le versement se fonde sur la différence entre une garantie individuelle et le niveau du revenu de l agriculteur (la garantie étant égale à 86% du chiffre d affaires et sur la base d une moyenne olympique du prix dans le Comté) L option choisie engage l agriculteur sur la totalité de la période de la loi, soit cinq ans. Par ailleurs, le dispositif d assurance récolte est renforcé, et sera doté d un budget confortable. L autre point important à retenir de la loi agricole américaine qui vient d être votée concerne le secteur laitier. Les éleveurs vont bénéficier d un dispositif d assurance marge, consistant à couvrir les écarts entre le prix du lait et les coûts engendrés par les achats de produits destinés à l alimentation des animaux. L activation de ce dispositif d assurance marge (versement d une prime) sera effective dès lors que la marge de l éleveur passe durant deux mois consécutifs sous le seuil des 4$ pour 5 kilos, soit 62 /1 Litres. Parallèlement, des achats de retrait sont prévus par l USDA en cas de surproduction, afin de procéder à des dons ou de distribuer ces quantités de lait dans des écoles. L objectif général de ces mesures d assurance marge est de protéger les éleveurs des fluctuations des prix et de préserver l outil de production, à un moment où la demande mondiale de produits laitiers semble se maintenir sur une tendance haussière. Cette nouvelle loi agricole pose deux types de questions. La première a trait au degré de conformité avec l Organisation Mondiale du Commerce, ce qui, manifestement, ne semble pas préoccuper les autorités américaines. Les dispositifs d assurance pourraient en effet être rangés dans la boîte orange. La seconde renvoie au budget agricole lui-même. Avec 1 milliards de dollars par an, l impact sur le budget fédéral sera réel. Or le déficit budgétaire, même s il s est réduit depuis deux ans, demeure élevé, de l ordre de - 4% du PIB. Les autorités américaines semblent être passées outre cette contrainte, dans la mesure où les réductions de dépenses agricoles, exigées par les Républicains sont, somme toute, très faibles. De plus, les mesures retenues dans cette loi agricole sont destinées à combler des écarts de prix ou de chiffre d affaires, et sont calées la plupart du temps sur des références établies par le législateur, et sur des hypothèses de rendements. Prix, rendements, recettes autant de paramètres pouvant connaître des évolutions sensibles d une année sur l autre, et de ce fait rendre difficiles les estimations de dépenses budgétaires agricoles. Contact: Thierry POUCH (APCA) 47 4

5 Hausse des prix du lait au niveau mondial en 213 mais depuis février 214 les enchères Fonterra sont en baisse en /1 kg Prix du lait payé par Fonterra (Nouvelle-Zélande) avril mai juin juil août sept oct nov déc janv févr mars 213/ / /212 source : DairyCo, LTO Le prix du lait au producteur a progressé par rapport à 213 dans les trois grands bassins exportateurs (UE, Etats-Unis et Océanie) et se trouve, début 214, autour de 4 /T. Mais les prix des enchères sur la plate-forme GDT (Global Dairy Trade) sont en baisse, signe de la reprise de la collecte de lait. Les prix ont diminué de 22 % entre le 6 mai et le 4 février 214. La baisse semble s atténuer début mai avec seulement 1 % par rapport à mi-avril alors que pour les enchères de mars et du 15 avril, la baisse était de plus de 4 %. Par ailleurs, la saison touche à sa fin en Nouvelle-Zélande. Cette orientation dans les enchères Fonterra se retrouve désormais dans l évolution du prix de la poudre de lait écrémé. EUROPE Produits laitiers Des fabrications européennes de produits laitiers au plus haut Évolution des fabrications de produits laitiers dans l'ue Fromage Beurre Poudres grasses Lait en poudre écrémé Lait de consommation,8% 2,4% 2,1% déc fév. 214 / déc fév ,7% 13,8% -1% -5% % 5% 1% 15% source : eurostat Le total ne prend pas en compte la production de certains pays n'ayant pas encore déclaré les volumes Entre décembre 213 et février 214, du fait de la progression de la collecte européenne, les fabrications bondissent. Les capacités de transformation seraient même proches de la saturation chez certains industriels. Les poudres, poudre maigre en tête, canalisent une part importante des volumes de lait supplémentaires : la demande internationale contribue à orienter les fabrications. La production augmente significativement en beurre et en fromage. Les volumes de laits de consommation sont globalement en faible hausse. D après IDELE, l industriel Arla a été contraint de renforcer ses fabrications en Allemagne suite à la destruction d une tour de séchage. Si la situation perdure, la concurrence sur le marché français pourrait à nouveau se durcir pour le segment des laits de consommation. Contact : Maud MARGUET (CA Ille-et-Vilaine) Prix des produits laitiers européens : ça flambe! FRANCE Produits laitiers Fabrications de produits laitiers en France Fabrications françaises de produits laitiers à partir de lait de vache Décembre 213 Cumul année 213 Quantité Quantité (1 tonnes) / mois N-1 (1 tonnes) annuelle Laits Conditionnés ,9% ,% Beurre ,2% ,2% Poudres de Lait ,9% ,7% Fromages et spécialités ,5% ,% Source: FranceAgriMer - Enquête Mensuelle Laitière / Office Elevage / Scees Les chiffres de production de décembre 213 traduisent une augmentation sensible pour les produits industriels en fin de période et plus modérée pour les fromages. La fabrication des produits industriels bénéficie du dynamisme des exportations de fromages et de poudres vers les pays émergents dans un contexte général de manque de disponibilités. Contact : Bruno BOSCHIERO (CA Meuse) 57 5

6 Produits laitiers : Baisse de la consommation des ménages mais demande en hausse pour les produits issus de l agriculture biologique A-1 en % des achats des produits laitiers par les ménages (Cumul annuel du 3/12/13 au 23/3/214) Tous produits laitiers Laits liquides Ultra-frais Beurre Margarine Crème Fromages -2,1 -,6 -, Etudes économiques,3,3,8 1,7 2,5 2,2 1,9 2,1 4,5 Volume Prix 5,8 6,4 source : FranceAgriMer, d'après le panel Kantar Worldpanel Sur les douze premières semaines de l année 214 (du 3 décembre 213 au 23 mars 214), les ménages ont réduit leurs achats de produits laitiers de,6 % en volume par rapport à l an dernier à la même période, d après Kantar Worldpanel. La consommation de lait liquide diminue de 2 % sur cette période, dans la continuité de la tendance des années précédentes (-3,6 % entre 213 et 29). En 213 par rapport à 29, les français ont consommé : - plus de crèmes (1,6 %), de fromages (surtout les fromages frais salés) (6,4 %) et des ultra-frais (1,7 %) malgré une hausse de prix pour ces produits ; - et moins de lait en poudre (-25 %). Sur les deux premiers mois de 214 par rapport à la même période de 213, les ménages privilégient essentiellement l achat de beurre (+ 5,4 %) et de crème (+ 7,8 %) pour préparer les plats à la maison. Concernant les produits laitiers bio, toujours sur cette même période de l année, la demande reste assez importante comme l achat de lait conditionné (+ 1,1 %), les yaourts (+ 2 %), la crème (+ 17 %) et les fromages (11 %). Contact : Chantal ROVELLI (APCA) Valorisation beurre-poudre en France en /1L Valorisation du couple beurre-poudre pour la laiterie France Valorisation positive Valorisation négative Valorisation beurre-poudre Prix du Lait France source : ATLA, FranceAgriMer La valorisation beurre-poudre est élevée, avec un niveau de 49 sur le premier trimestre 214. Elle est supérieure au prix de base du lait* depuis douze mois. *Prix, toutes primes comprises, toutes qualités confondues, ramené à un lait standard (38g de MG, 32g de MP). Croissance ralentie des soldes du commerce extérieur de la France laitière Soldes (histogrammes) en millions d'euros Soldes commerciaux français des produits laitiers en déc. 213 et leurs tendances sur les 12 derniers mois (-1 %) 25 Solde déc. 213 UE-intra (- 149 %) Solde déc. 213 Pays Tiers -5 (+ 17 %) (- 4 %) (+ 15 %) (+ 23 %) (+ 1 %) -1 (+57%) Lait et Poudres de Yaourts Lactoserum Beurre, mat. Fromages crème lait Grasses Entre parenthèses : évolution du solde cumulé sur 12 mois Chambres d agriculture (-11 %) (-2 %) (+8 %) (+ 12 %) Source Eurostat L année 213 s est terminée sur un bilan contrasté. Manifestement, les soldes commerciaux dégagés des échanges de produits laitiers avec les pays tiers se sont nettement améliorés comparativement à ceux enregistrés sur l Union européenne. Sur l ensemble de l année, les excédents commerciaux sur pays tiers ont tous augmenté, à l exception des poudres de lait, qui reculent de 4%. Les augmentations les plus élevées du solde sur pays tiers sont dues aux échanges de lactosérum, puis de lait et de crème. Sur l UE, les soldes sont globalement en baisse. La chute la plus impressionnante du solde provient du poste lait et crème ( 149%). Malgré une belle hausse, les échanges de beurre sur l UE restent déficitaires. Une tendance qui confirme le tassement général des débouchés sur l UE, et le fait que la dynamique de la demande mondiale se situe dans les pays émergents. Contact : Thierry POUCH (APCA) 67 6

7 77 Avec la participation financière du CasDAR Ce travail est le résultat du chantier mutualisé "Lait" regroupant différents membres du réseau des Chambres d Agriculture : Bruno Boschiero (CDA Meuse), Maud Marguet (CDA Ille et Vilaine), Thierry Pouch, Viviane Pons-Thévenot et Chantal Rovelli (APCA) Alsace Aquitaine Auvergne** Basse-Normandie Bourgogne Bretagne Centre Champagne-Ardenne Corse Franche-Comté Haute-Normandie Ile-de-France Languedoc-Roussillon Limousin Lorraine Midi-Pyrénées Nord-Pas-de-Calais P.A.C.A. Pays de la Loire Picardie Poitou-Charentes Rhône-Alpes D.O.M. F R A N C E Rappel des Part dans livraisons le total 212/213 France (hl) ,2 2,5 4,5 11,3 1,5 21,4 1,9 2,7 4,8 3,5,2,4 5,2 3,4 5,5,1 15,1 3,8 2,7 6, 98 VOLUMES Livraisons de la campagne en cours 213/214 (cumul avril entre les déc. campagnes 213) n / n-1 (hl) ,6 2,3 4,5 11,5 1,4 24,5 1,9 2,6 6, 3,9,2,3,6 5,7 3,2 5,6,1 19, 3,7 2,6 5,8 16,9 Prix moyen de la campagne (moyenne avril 213 à fév. 214 non pondérée) ( /1l) 348,6 353,4 359,6 359,6 354,4 358,8 364,2 391,5 358,8 361,6 354,5 355,7 36,1 358,6 PRIX Prix du lait en fév. 214 ( /1l) n.c. 36,1 388,9 426,8 382,2 43,4 41,4 42,1 385,7 386,2 39,5 383,3 369,7 386, Evo. du prix du lait déc. 213 / déc ,1 18,4 31, 2,5 25,9 25, 14,2 21,6 18,9 22,7 19,7 16,5 19,2 Nombre de femelles de races laitières > 2 ans au 1er décembre 213 (milliers) CHEPTEL n / n-1 1,7% -5,% -,3% 1,4% -,2% 3,%,1%,1% 5,2% 3,8%,6%,6% -1,% -1,9% 1,% -2,9% 3,4% -1,% 3,2% 1,3% -1,9%,8% -2,8% 1,4% 7 Sources : pour les volumes : DRAAF d'après l'enquête mensuelle laitière, données provisoires pour 213. A partir de janvier 214, les chiffres sont issus de la nouvelle enquête EML réalisée par FranceAgriMer ; pour le cheptel : BDNI, alimentée par les EdE - traitement Institut de l'elevage ; pour les prix : sondage mensuel FranceAgriMer [Prix toutes primes comprises, toutes qualités confondues, ramené à un lait standard (38g de MG, 32g de MP)]. NB: Les livraisons correspondent aux quantités livrées par les producteurs de la région, quelle que soit la localisation géographique de l'établissement de collecte. ** y compris Limousin pour les prix.

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

1985 / 2009 : 25 ANS DE CONCOURS DU CREDIT-BAIL AU FINANCEMENT DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE

1985 / 2009 : 25 ANS DE CONCOURS DU CREDIT-BAIL AU FINANCEMENT DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE 1985 / 2009 : 25 ANS DE CONCOURS DU CREDIT-BAIL AU FINANCEMENT DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE 2 1985 / 2009 : 25 ans de concours du crédit-bail au financement de l d entreprise* 1.Introduction : le crédit-bail,

Plus en détail

Construction de logements

Construction de logements COMMISSARIAT GénéRAl au développement durable n 640 Mai 2015 Construction de logements Résultats à fin avril 2015 (France entière) OBSERVATION ET STATISTIQueS logement - CONSTRuCTION Rappel À compter des

Plus en détail

Les touristes français et internationaux de la destination Paris Ile-de-France

Les touristes français et internationaux de la destination Paris Ile-de-France Les touristes français et internationaux de la destination Paris Ile-de-France Résultats annuels 2014 des dispositifs permanents d enquêtes dans les aéroports, dans les trains et sur les aires d autoroutes

Plus en détail

AQUITAINE. Suivi de la Demande touristique 2010 1 ~

AQUITAINE. Suivi de la Demande touristique 2010 1 ~ SUIVI DE LA DEMANDE TOURISTIQUE AQUITAINE ANNEE 2010 Note dee conjoncture TNS SOFRES-CRTA Suivi de la Demande touristique 2010 CRTAA DIRECCTE Aquitaine TNS T SOFRES 1 ~ SOMMAIRE AVERTISSEMENT METHODOLOGIQUE...

Plus en détail

Comité Coproduits. Situation des marchés (V e quartier) 30 juin 2015. Montreuil

Comité Coproduits. Situation des marchés (V e quartier) 30 juin 2015. Montreuil Comité Coproduits Situation des marchés (V e quartier) juin 21 Montreuil LE MARCHE DES PRODUITS TRIPIERS Production de produits tripiers tonnes Evolution sur mois 21/21 Abats de bovins : + 2,2 % Abats

Plus en détail

De nouveaux indicateurs pour suivre la construction de logements

De nouveaux indicateurs pour suivre la construction de logements COMMISSARIAT GénéRAl au développement durable n spécial Février 2015 De nouveaux indicateurs pour suivre la construction de logements OBSERVATION ET STATISTIQueS logement - CONSTRuCTION Le SOeS diffuse

Plus en détail

Baromètre Ventes et cessions de commerces et d industries en France du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010

Baromètre Ventes et cessions de commerces et d industries en France du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010 Baromètre Ventes et cessions de commerces et d industries en France du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010 Opportunités de croissance ou créations d entreprise, plus de 44 000 commerces ou industries

Plus en détail

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014 Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 214 Gwenaëlle FEGAR Direction des Statistiques monétaires et financières Service d Analyse des financements nationaux Après une forte progression

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

Bovins viande. Effectifs troupeaux et animaux par région en 2013. Total élevages. Nbre de veaux pesés en VA0. Nbre de veaux pesés en VA4

Bovins viande. Effectifs troupeaux et animaux par région en 2013. Total élevages. Nbre de veaux pesés en VA0. Nbre de veaux pesés en VA4 Bovins viande Effectifs troupeaux et animaux par région en 2013 Chif Régions Nbre de Nbre de Nbre de troupeaux troupeaux troupeaux adhérents adhérents suivis en en VA4 en VA0 engraissement Nbre de troupeaux

Plus en détail

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009 LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009 4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES 4-1 Les comptes des collectivités territoriales et de leurs groupements à fiscalité propre 54 4-2 Les comptes des communes

Plus en détail

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2010

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2010 LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2010 4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES 4-1 Les comptes des collectivités territoriales et de leurs groupements à fiscalité propre 54 4-2 Les comptes des communes

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Recettes de fonctionnement et capacité d'épargne

Recettes de fonctionnement et capacité d'épargne 1 - Recettes réelles de fonctionnement/population Recettes réelles de fonctionnement : total des recettes de la colonne mouvements réels de la balance générale en section de fonctionnement. Evaluation

Plus en détail

LA DYNAMIQUE DES TROUPEAUX LAITIERS FRANÇAIS À L APPROCHE DE LA FIN DES QUOTAS

LA DYNAMIQUE DES TROUPEAUX LAITIERS FRANÇAIS À L APPROCHE DE LA FIN DES QUOTAS > Les synthèses de FranceAgriMer février 2013 numéro LAIT / 1 LA DYNAMIQUE DES TROUPEAUX LAITIERS FRANÇAIS À L APPROCHE DE LA FIN DES QUOTAS 12 12 rue rue Henri Henri Rol-Tanguy / TSA / TSA 20002 20002

Plus en détail

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2011

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2011 LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2011 4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES 4-1 Les comptes des collectivités territoriales et de leurs groupements à fiscalité propre 54 4-2 Les comptes des communes

Plus en détail

Evolution de la collecte des RPU Réseau OSCOUR

Evolution de la collecte des RPU Réseau OSCOUR Evolution de la collecte des RPU Réseau OSCOUR Vanina BOUSQUET InVS St MAURICE 20 Mai 2014 Journée plénière de la FEDORU SOMMAIRE Etat des lieux des remontée de RPU Etat des lieux des structures régionales

Plus en détail

Politique européenne de cohésion 2007-2013 - Etat d avancement des programmes européens

Politique européenne de cohésion 2007-2013 - Etat d avancement des programmes européens au 1er Juin 2015 Politique européenne de cohésion 2007-2013 - Etat d avancement des programmes européens Sommaire Synthèse des objectifs Synthèse générale des programmes européens... 4 Synthèse générale

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

POURQUOI VISIOLYS? SOMMAIRE VOUS PROPOSE : Un monde qui bouge COMPRENDRE. Analyses et adaptations SE REPÉRER SE PROJETER ET CHOISIR

POURQUOI VISIOLYS? SOMMAIRE VOUS PROPOSE : Un monde qui bouge COMPRENDRE. Analyses et adaptations SE REPÉRER SE PROJETER ET CHOISIR POURQUOI VISIOLYS? EXPERTISE STRATÉGIE ÉCONOMIE Visiolys est né de la volonté commune des deux entreprises de conseil en élevage Clasel et Eilyps de se projeter dans un monde en pleine mutation, de permettre

Plus en détail

au 1er novembre 2013

au 1er novembre 2013 au 1er novembre 2013 Politique européenne de cohésion 2007-2013 - Etat d avancement des programmes européens Sommaire Synthèse des objectifs Synthèse générale des programmes européens... 4 Synthèse générale

Plus en détail

la création d entreprise en nord-pas de calais

la création d entreprise en nord-pas de calais Nord-Pas de Calais N 184 SEPTEMBRE 2014 la création d entreprise en nord-pas de calais Près de 24 000 créations d entreprise en 2013 en Nord-Pas de Calais En 2013, les créations ont légèrement baissé en

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable

DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable Guide de l utilisateur 2010 Si vous êtes amenés à utiliser cet outil, merci d indiquer votre source. Réseau agriculture durable - Inpact Bretagne

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

Revue des Marchés. Charles Gagné 2015-04-16

Revue des Marchés. Charles Gagné 2015-04-16 9. Revue des Marchés Charles Gagné 2015-04-16 Les faits saillants 1. Inventaires de porcs aux É.-U. ( Hogs & Pigs) Croissance de 2 % du troupeau reproducteur 2. Baisse des exportations américaines Valeur

Plus en détail

Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28

Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28 194/2014-15 décembre 2014 Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28 Par rapport à 2013, le revenu agricole réel par actif 1 a diminué de 1,7% dans

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres LE POINT SUR LES INÉGALITÉS DE REVENU Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres Résultats issus de la Base de données de l OCDE sur la distribution des revenus

Plus en détail

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières Agreste Champagne-Ardenne n 4 - Juillet 2015 Réseau d information comptable agricole En 2013, le Résultat Courant Avant Impôt (RCAI) moyen des exploitations agricoles champardennaises couvertes par le

Plus en détail

Les prélèvements d eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans

Les prélèvements d eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 29 Février 212 Les prélèvements d eau en France en 29 et leurs évolutions depuis dix ans OBSERVATION ET STATISTIQUES ENVIRONNEMENT En 29, 33,4 milliards

Plus en détail

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition

Plus en détail

L immobilier de bureaux en Europe 2010 : une parenthèse dans la crise

L immobilier de bureaux en Europe 2010 : une parenthèse dans la crise ÉTUDE EN BREF Octobre 2011 L immobilier de bureaux en Europe 2010 : une parenthèse dans la crise Pour les investisseurs, l Europe de l immobilier de bureaux n est pas celle qui est délimitée par les accords

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

COMMUNIQUÉ DE PRESSE COMMUNIQUÉ DE PRESSE Chiffre d affaires du 3 ème trimestre et des 9 premiers mois 2013 16 octobre 2013 Croissance organique des 9 premiers mois : +5,5% Tendances solides dans l ensemble du Groupe Impact

Plus en détail

Amundi Immobilier. Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 2013. Tendances. Le contexte macroéconomique

Amundi Immobilier. Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 2013. Tendances. Le contexte macroéconomique Trimestriel 27 Janvier 214 nº2 Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 213 Tendances > Progressif redémarrage de l activité attendue au 4 e trimestre 213, mais l évolution du PIB devrait rester

Plus en détail

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1 Affaires étrangè et Commerce International Canada Le Bureau de l économiste en chef Série de papiers analytiques L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada

Plus en détail

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Les essentiels du Réseau agriculture durable RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Réseau d information comptable agricole du Ministère de l Agriculture,

Plus en détail

21 ème Observatoire des Taux meilleurtaux.com. C O N F É R E N C E D E P R E S S E 3 f é v r i e r 2 0 1 5

21 ème Observatoire des Taux meilleurtaux.com. C O N F É R E N C E D E P R E S S E 3 f é v r i e r 2 0 1 5 21 ème Observatoire des Taux meilleurtaux.com C O N F É R E N C E D E P R E S S E 3 f é v r i e r 2 0 1 5 I TAUX AU PLUS BAS : et si ça continuait? II RENEGOCIATION DE CREDITS : les règles du jeu changent

Plus en détail

Canada-Inde Profil et perspective

Canada-Inde Profil et perspective Canada-Inde Profil et perspective Mars 2009 0 L Inde et le Canada : un bref profil Vancouver Calgary Montréal Toronto INDE 3 287 263 km² 1,12 milliard 1 181 milliards $US 1 051 $US Source : Fiche d information

Plus en détail

EPREUVE ECRITE D ADMISSIBILITE

EPREUVE ECRITE D ADMISSIBILITE CONCOURS DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS DE LYCEE PROFESSIONNELS AGRICOLE (PLPA) SESSION 2011 Concours : INTERNE Section : Sciences économiques et sociales et gestion Option A : Sciences économiques et sociales

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 212 1 1 - -1-1 -2-2 -3-3 22 23 24 2 26 27 28 29 21 211 212 Série dessaisonalisée

Plus en détail

FRANCE Immobilier résidentiel Évolutions récentes et perspectives 2015-2016

FRANCE Immobilier résidentiel Évolutions récentes et perspectives 2015-2016 Trimestriel n /231 17 juillet 2 FRANCE Immobilier résidentiel Évolutions récentes et perspectives 2-216 Reprise ou stabilisation? Des signaux de reprise du marché sont apparus ces derniers mois. Il ne

Plus en détail

Panorama. de l économie sociale et solidaire

Panorama. de l économie sociale et solidaire Panorama de l économie sociale EN FRANCE ET DANS LES RÉGIONS Réalisée par l Observatoire National de l Economie Sociale et Solidaire, cette nouvelle édition du «Panorama de l économie sociale en France

Plus en détail

Les facteurs de compétitivité sur le marché mondial du vin Veille concurrentielle 2012. 18 juin 2013 Vinexpo 2013, Bordeaux

Les facteurs de compétitivité sur le marché mondial du vin Veille concurrentielle 2012. 18 juin 2013 Vinexpo 2013, Bordeaux Les facteurs de compétitivité sur le marché mondial du vin Veille concurrentielle 2012 18 juin 2013 Vinexpo 2013, Bordeaux 1 Les facteurs de compétitivit titivité sur le marché mondial du vin Veille concurrentielle

Plus en détail

café, restaurant & salon de thé DOSSIER DE CANDIDATURE franchise

café, restaurant & salon de thé DOSSIER DE CANDIDATURE franchise DOSSIER DE CANDIDATURE franchise 1. DEMANDEUR PHOTO ÉTAT CIVIL Nom Prénom Date de naissance Lieu de naissance / / Adresse Code postal Téléphone fixe Fax Ville tél portable: E-mail Situation familiale :

Plus en détail

> ÉDITION mars 2015 DONNÉES 2014. Achats de fruits et légumes frais par les ménages français

> ÉDITION mars 2015 DONNÉES 2014. Achats de fruits et légumes frais par les ménages français > ÉDITION mars 2015 DONNÉES Achats de fruits et légumes frais par les ménages français Rappel Méthodologique Le panel Kantar Worldpanel mesure les achats de 12 000 ménages représentatifs de la population

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

L élaboration de ce dossier a été coordonnée par le Pôle commerce extérieur de la Direction générale du Trésor, avec les contributions des

L élaboration de ce dossier a été coordonnée par le Pôle commerce extérieur de la Direction générale du Trésor, avec les contributions des L élaboration de ce dossier a été coordonnée par le Pôle commerce extérieur de la Direction générale du Trésor, avec les contributions des sous-directions Diagnostic et prévisions, Financement international

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 211 15 1 5-5 -1-15 -2 - -3-35 21 22 23 24 26 27 28 29 21 211 Série dessaisonalisée

Plus en détail

3 e partie L OFFRE D HÉBERGEMENT

3 e partie L OFFRE D HÉBERGEMENT 3 e partie L OFFRE D HÉBERGEMENT 3 - L offre d hébergement Définitions Dans ce chapitre sont présentés les parcs d hébergement marchand et non marchand qui constituent l offre touristique française. Le

Plus en détail

Secteur de la construction au Canada

Secteur de la construction au Canada PIB en G$ CAD Survol des tendances de l industrie Secteur de la construction au Canada Principaux développements T2/214 214 Le PIB réel a atteint un sommet de 1 69 millions de dollars canadiens en novembre

Plus en détail

Présentation du Programme PHARE. Direction générale de l offre de soins - DGOS

Présentation du Programme PHARE. Direction générale de l offre de soins - DGOS Présentation du Programme PHARE Les achats hospitaliers, levier majeur de performance pour les établissements Achats hospitaliers : 18 Milliards d euros en 2009 Non médicaux 42% Achats Hospitaliers Médicaux

Plus en détail

Observatoire de l Eolien

Observatoire de l Eolien Observatoire de l Eolien Analyse du marché et des emplois éoliens en France Colloque France Energie Eolienne 2 octobre 2014 Editorial France Energie Eolienne, porte-parole de l éolien, regroupe les professionnels

Plus en détail

Conjoncture Filière cheval N 16 Septembre 2014

Conjoncture Filière cheval N 16 Septembre 2014 Conjoncture Filière cheval N 16 Septembre 214 L élevage Galop : des saillies en baisse à mi-année 214 Trot : hausse marquée de la production à mi-année 214 Selle : nouvelle baisse du nombre de juments

Plus en détail

Quelle image avez-vous de la Belgique?

Quelle image avez-vous de la Belgique? Quelle image avez-vous de la Belgique? Saviez vous que?. Sont d origine belge. Le saxophone. La marque de montres Ice watch. La chaine de fast food Quick. l ile de Porquerolles au large de Toulon appartenait

Plus en détail

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Dans la perspective de la première conférence franco-allemande sur l énergie qui se tiendra le 2 juillet prochain à Paris 1, il paraît

Plus en détail

LE BAROMÈTRE DE L ÉCONOMIE RÉGIONALE PAR L ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES, RÉGION MONTPELLIER SEPTEMBRE 2012 N 4. www.objectif-lr.

LE BAROMÈTRE DE L ÉCONOMIE RÉGIONALE PAR L ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES, RÉGION MONTPELLIER SEPTEMBRE 2012 N 4. www.objectif-lr. SEPTEMBRE 2012 N 4 4 LE BAROMÈTRE DE L ÉCONOMIE RÉGIONALE PAR L ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES, RÉGION MONTPELLIER - Photos : Nicolas Bouzou, Peter Allan - 09/2012 EN PARTENARIAT AVEC www.objectif-lr.com

Plus en détail

Association nationale de la meunerie française

Association nationale de la meunerie française Association nationale de la meunerie française LA MEUNERIE FRANCAISE : ses entreprises, ses marchés t tla t structure des entreprises de la meunerie française La meunerie française est composée de 373

Plus en détail

BILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014

BILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014 BILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014 INTERVENANTS Daniel Wertel, Président de la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin François-Marie Grau, Secrétaire Général de la Fédération

Plus en détail

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE?

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? Françoise Lemoine & Deniz Ünal CEPII Quel impact de l expansion chinoise sur l économie mondiale? Rencontres économiques, 18 septembre

Plus en détail

Étude trimestrielle de Crédit Foncier Immobilier

Étude trimestrielle de Crédit Foncier Immobilier Étude trimestrielle de Crédit Foncier Immobilier Octobre 2014 Direction des Études Point de conjoncture logement SUR FOND DE MOROSITÉ, LES FRAGILITÉS DU MARCHÉ RÉSIDENTIEL S ACCENTUENT Alors que la France

Plus en détail

Un dispositif d appui aux très petites entreprises

Un dispositif d appui aux très petites entreprises Spectacle vivant Un dispositif d appui aux très petites entreprises DA TPE-SV Votre entreprise a besoin de se développer? Elle emploie moins de cinq salariés? Vous pouvez bénéficier d un accompagnement

Plus en détail

Pourquoi est-il important pour une banque de sécuriser le chiffre d affaires des entreprises agricoles?

Pourquoi est-il important pour une banque de sécuriser le chiffre d affaires des entreprises agricoles? Pourquoi est-il important pour une banque de sécuriser le chiffre d affaires des entreprises agricoles? Pourquoi est-il important pour une banque de sécuriser le chiffre d affaires des entreprises agricoles?

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

BILANS REGIONAUX DE L EMPLOI

BILANS REGIONAUX DE L EMPLOI BILANS REGIONAUX DE L EMPLOI DANS L ECONOMIE SOCIALE EN 2013 Cécile BAZIN Marie DUROS Amadou BA Jacques MALET Octobre 2014 INTRODUCTION Pour la septième année consécutive, l Association des Régions de

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

ENQUÊTE DE BRANCHE Prévention - Sécurité

ENQUÊTE DE BRANCHE Prévention - Sécurité Observatoire des Métiers de la Prévention et de la Sécurité ENQUÊTE DE BRANCHE Prévention - Sécurité Données 2013 Version définitive Institut I+C 11 rue Christophe Colomb - 75008 Paris Tél.: 33 (0)1 47

Plus en détail

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE I- Champ de l étude L industrie agroalimentaire (IAA) regroupe l ensemble des industries de transformation de matières premières, d origine végétale ou animale, destinées à

Plus en détail

Bilan électrique 2014

Bilan électrique 2014 Bilan électrique 214 Edition du 29/1/215 215 RTE Réseau de transport d électricité RTE Réseau de transport d électricité se réserve le droit de revendiquer les droits attachés à sa qualité d auteur et

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

9,8 % de l emploi 2,1 millions de salariés 203 000 établissements employeurs

9,8 % de l emploi 2,1 millions de salariés 203 000 établissements employeurs DONNÉES AU 31/12/2006 SOURCE INSEE-CLAP 1 - DÉCEMBRE 2008 Panorama de l'économie sociale EN FRANCE ET DANS LES RÉGIONS Ce document est la première publication réalisée par l Observatoire national de l

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

BASE DE DONNEES - MONDE

BASE DE DONNEES - MONDE BASE DE DONNEES - MONDE SOMMAIRE Partie I Monnaies Partie II Epargne/Finances Partie III Démographie Partie IV Finances publiques Partie V Matières premières Partie I - Monnaies Cours de change euro/dollar

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec Édition 2013 Pour tout renseignement concernant l ISQ et les données statistiques dont il dispose, s

Plus en détail

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS CLBV AQMP02 CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS 2 UMO sur 39 ha avec 200 chèvres produisant 160 000 litres de lait et engraissement de 40 génisses Ce système se rencontre principalement dans

Plus en détail

15% 10% -5% % de ch. par rapp. à l année préc. -10% Conserves Meat de fruits et légumes et aliments de spécialité

15% 10% -5% % de ch. par rapp. à l année préc. -10% Conserves Meat de fruits et légumes et aliments de spécialité Export. (milliers de dollars CAD) % de ch. par rapp. à l année préc. 4Q13 Survol des tendances de l industrie canadienne des aliments, des boissons et du secteur agroalimentaire Nouvelles importantes Le

Plus en détail

La régie de la radio en ligne. Offre commerciale 2013

La régie de la radio en ligne. Offre commerciale 2013 La régie de la radio en ligne Offre commerciale 2013 Audience des radios EN LIGNE en France Chaque jour, en moyenne 1.9OO.OOO d internautes ont visité au moins l un des sites de Radio 2.0 la semaine, contre

Plus en détail

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? Indicateur Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? En 2008, les pays de l OCDE ont consacré 6.1 % de leur PIB cumulé au financement de leurs établissements d enseignement.

Plus en détail

Conjoncture Filière cheval N 15 Juin 2014

Conjoncture Filière cheval N 15 Juin 2014 Conjoncture Filière cheval N 15 Juin 214 L élevage : premières tendances 214 Course : baisse des juments saillies en galop, contrairement au trot Selle et poneys : la baisse des juments et ponettes saillies

Plus en détail

Marché mondial de l automobile

Marché mondial de l automobile Carlos Gomes 1..73 carlos.gomes@scotiabank.com En route vers des ventes mondiales records en 1 Les marchés développés mènent le bal Les ventes mondiales de voitures ont progressé de % pendant le premier

Plus en détail

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude localnova OBS Observatoire des finances locales des Petites Villes de France novembre # Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude financière prospective

Plus en détail

Les chiffres essentiels des retraites Mis en ligne en mars 2011

Les chiffres essentiels des retraites Mis en ligne en mars 2011 Les chiffres essentiels des retraites Mis en ligne en mars 2011 Les bénéficiaires de retraites Nombre de retraités, selon les différents régimes (COR janvier 2010) : 16 millions dont : 11,3 millions :

Plus en détail

Observatoire de l équipement audiovisuel des foyers

Observatoire de l équipement audiovisuel des foyers Observatoire de l équipement audiovisuel des foyers 1 er semestre 2013 Réalisé par 1 Édito L Observatoire de l équipement audiovisuel des foyers succède à l Observatoire de l équipement des foyers pour

Plus en détail

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux AMBASSADE DE FRANCE AUX ETATS-UNIS MISSION FINANCIÈRE FRENCH TREASURY OFFICE 11 RESERVOIR ROAD, NW WASHINGTON D.C. 7 TEL : () 9-33, FAX : () 9-39 E - M A I L : afny@missioneco.org 1 SEVENTH AVENUE, 3 TH

Plus en détail

REGION HAUTE-NORMANDIE

REGION HAUTE-NORMANDIE Évaluation des effets d une fusion de la Région Haute-Normandie et de la Région Basse-Normandie REGION HAUTE-NORMANDIE Évaluation des effets d une fusion de la région Haute-Normandie et de la région Basse-Normandie

Plus en détail

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs?

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? En ces temps de crise économique et de crise des dettes souveraines (ou publiques), tous les hommes politiques de gauche comme de droite

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. iii

TABLE DES MATIERES. iii RAPPORT DU COMITE DE POLITIQUE MONETAIRE N 1/2014 ii TABLE DES MATIERES LISTE DES ACRONYMES... iv RESUME ANALYTIQUE... v 1. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL... 1 1.1. Croissance du PIB mondial...

Plus en détail

56 rue Laffitte - 75320 PARIS CEDEX 09 Tél. : 01 55 07 85 85 Site internet : www.sett.org

56 rue Laffitte - 75320 PARIS CEDEX 09 Tél. : 01 55 07 85 85 Site internet : www.sett.org 56 rue Laffitte - 75320 PARIS CEDEX 09 Tél. : 01 55 07 85 85 Site internet : www.sett.org I II L emploi intérimaire s est contracté de 2,7% en 2003 L évolution de l emploi intérimaire est soumise aux fluctuations

Plus en détail

La Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences dans votre entreprise

La Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences dans votre entreprise 50 salariés et plus / groupes de distribution (GDSA) dans la Branche des Services de l Automobile GPEC La Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences dans votre entreprise Anticiper les enjeux

Plus en détail

Territoires et Finances

Territoires et Finances Territoires et Finances Étude sur les finances des communes et des intercommunalités Bilan 2 14 et projections 215-217 214 : une forte baisse de l épargne brute et des investissements qui cristallisent

Plus en détail

Property Times La Défense Bureaux T1 2012 Un début d année encourageant

Property Times La Défense Bureaux T1 2012 Un début d année encourageant 21 24 212 Un début d année encourageant 11 Avril 212 Sommaire Executive summary 1 Contexte économique 2-3 Demande placée et valeurs locatives 4 Carte et principales transactions 5 Offre 6 Définitions 7

Plus en détail

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 Le point sur la situation économique et financière du québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte désigne

Plus en détail

Bilan électrique français ÉDITION 2014

Bilan électrique français ÉDITION 2014 Bilan électrique français ÉDITION 2014 Dossier de presse Sommaire 1. La baisse de la consommation 6 2. Le développement des ENR 8 3. Le recul de la production thermique fossile 9 4. La baisse des émissions

Plus en détail