Inondations dans notre pays

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1 N 1504 Sahel Dimanche du 24 Août 2012 Prix : 250 francs OFFICE NATIONAL D EDITION ET DE PRESSE Place du Petit Marché Tél : /87 Télécopieur : BP : Niamey - Niger 23 ème ANNÉE Inondations dans notre pays Ado Youssouf/ONEP Le Gouvernement lance un appel à la communauté internationale pour venir en aide aux sinistrés Visite du ministre d Etat chargé du Développement Communautaire sur les sites des sinistrés à Niamey et à Say Le ministre d Etat annonce la construction de 130 logements sociaux pour les sinistrés de Niamey Le ministre d Etat, ministre du Plan, de l Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Amadou Boubacar Cissé, a effectué hier des visites à Saga, à Lamordé et dans la commune urbaine de Say, sur les sites qui abritent les victimes des inondations dues aux pluies diluviennes tombées ces derniers jours dans ces localités. Il était accompagné dans ce déplacement par son staff technique et la gouverneur de la région de Niamey, Mme Kané Aichatou Boulama. M. Amadou Boubacar Cissé, qui est allé s enquérir des conditions de vie des victimes de ces inondations et leur apporter son soutien, a annoncé, pour très bientôt, la construction à Niamey de 130 logements sociaux qui seront financés par des partenaires au développement. P.3 Invité M. Saddi Soumaïla, ministre de l Equipement «Nos services ont rétabli la circulation sur la majeur partie des routes endommagées suite aux pluies et inondations» P.11 Archives/ONEP

2 Nation Le Premier ministre préside la réunion mixte de concertation Etat-Donateurs Le Gouvernement lance un appel à la communauté internationale pour appuyer le Niger dans la gestion des dégâts causés par les inondations Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SEM. Brigi Rafini, a présidé, hier matin en son cabinet, une réunion de concertation avec les partenaires au développement. Il s est agi, au cours de cette réunion, de se pencher sur la question grave des inondations, de présenter l étendue des dégâts enregistrés à cette date, et de solliciter l aide de la communauté internationale. A cette occasion, les partenaires au développement du Niger se sont engagés à apporter une réponse prompte à cette sollicitation du gouvernement du Niger. Dans l allocution qu il a prononcée à l ouverture de cette réunion, SEM. Brigi Rafini a indiqué que le Niger est confronté au phénomène des inondations. Il a rappelé qu hier, c était l insuffisance des pluies avec comme conséquence, le déficit de production agropastorale, et aujourd - hui c est l excès d eau avec des conséquences similaires, auxquelles s ajoute une situation humanitaire catastrophique avec de nombreux sans abris. C est à ce phénomène là que nous sommes confrontés depuis le début de ce mois d août. Nous voudrions donc saisir cette occasion pour vous faire part de la situation qui prévaut actuellement, et demander, comme toujours, votre accompagnement et votre assistance. Et il s agit pour nous de porter un secours d urgence à ces milliers de personnes pour éviter le pire, a ajouté le Premier ministre. Il a indiqué que les chiffres qui vont être présentés aux partenaires sont provisoires puisque la situation évolue chaque jour. Le recensement exhaustif prend du temps, mais nous avons déjà, grâce aux informations qui nous viennent des comités régionaux, un certain nombre de données que nous allons vous livrer, et qui commandent d apprécier la situation, et d évaluer les besoins urgents auxquels il faut faire face. L Etat pour sa part, vu l urgence de la situation, a déjà engagé un certain nombre d actions, notamment 1400 tonnes de vivres ont été mis à disposition, et sont entrain d être distribués aux populations sur l ensemble du territoire national ; un montant de 700 millions de FCFA a été débloqué, dont 500 millions du Trésor national et 200 millions du Dispositif national. Tout ceci est mis en œuvre par un dispositif qui va du Comité interministériel au niveau national, en passant par les Comités régionaux, les Comités départementaux, et les Comités communaux. C est le dispositif qui est chargé d apporter les aides aux personnes victimes des inondations. Ce dispositif est désormais opérationnel, puisque ce n est pas la première fois que nous avons à faire à des catastrophes ; les dernières remontent à 2010, mais elles étaient d une moindre ampleur. Le chiffre des sinistrés de cette année est de loin supérieur à celui de 2010, a souligné SEM. Brigi Rafini. Il a lancé un appel à tous les pays amis, à tous les donateurs du Niger, pour lui apporter l assistance de toute urgente en vue de faire face à la situation. Nous avons, dès les premiers moments, été sur le terrain avec certains des représentants de la communauté des humanitaires, et nous avons apprécié la situation qui commande une mobilisation Une vue de la réunion mixte de concertation Etat-Donateurs générale, une mobilisation nationale et une mobilisation de la communauté internationale. Je souhaite que très promptement, vous puissiez prendre le relais pour que chacun, à son niveau, puisse faire le plaidoyer pour le Niger, parce que la situation est grave, a conclu le Premier ministre qui a passé la parole à la présidente du Comité chargé de centraliser les informations sur les inondations, la Conseillère spéciale, Mme Saadatou Malam Barmou. Dans un l exposé exhaustif qu elle a présenté, la Conseillère spéciale du Premier ministre a indiqué qu il y a au total ménages qui sont sinistrés à cette date. Les pertes en vies humaines se chiffrent à 43 personnes. Les ménages ont besoin de tonnes de céréales; 977 tonnes de niébé; kg de sucre ; kg de sel ; litres d huile et kg de lait. Ce sont là les besoins immédiats en vivres. Elle a ajouté que déjà 350 tonnes de vivres ont été mis à disposition de la région de Dosso par le gouvernement ; 10 tonnes par la Croix Rouge et 105 tonnes par le PAM. Ces vivres ont déjà été distribués. Dans la région de Tillabéri, 50 tonnes de vivres sont disponibles. Dans la région de Tahoua, à Tillia, 216 ménages ont bénéficié de 22 tonnes de vivres. En termes de gap, Mme Saadatou Malam Barmou a indiqué que les besoins se chiffrent à tonnes de céréales, 977 tonnes de niébé et un besoin de 100% concernant les autres produits tels que le sucre, le lait, le sel et l huile. En ce qui concerne les non vivres (kits cuisine, appui à la reconstruction des ménages et couvertures), il y a un besoin de kits cuisine; francs CFA pour l appui à la reconstruction; moustiquaires et couvertures. Elle a rappelé que l Unicef a mis à la disposition de la région de Dosso, 1000 kits ménages et 1500 kits ménages pour la région de Niamey. Selon la Conseillère spéciale du Premier ministre, il y a aujourd hui une véritable pénurie de tentes. Le besoin est chiffré à 100% pour les ménages extrêmement vulnérables. Les frais de mise en œuvre et de transport des vivres sont chiffrés à FCFA. Les besoins urgents se chiffrent à FCFA, et pour les vivres et les non vivres, les besoins sont estimés à FCFA. A l issue de cet exposé, les différents partenaires au développement du Niger ont intervenu pour réaffirmer leur engagement à apporter aide et assistance au gouvernement afin de juguler cette situation catastrophique. En clôturant la réunion, SEM. Brigi Rafini a salué la disponibilité des partenaires à appuyer le Niger. Il a ajouté que la situation est urgente et grave. Nous avons besoin de vivres, des céréales ; des tentes pour reloger les personnes qui ont perdu leurs habitats, et qui occupent actuellement les classes. Et comme vous le savez, très bientôt, il y aura la rentrée des classes, et il faut libérer ces classes. Donc, c est un véritable défi qui nous est posé en termes de tentes et de moyens matériels à réunir. Je suis très satisfait des annonces qui ont été faites et de cette disponibilité qui a été réaffirmée. Notre dispositif, nous allons nous atteler à le rendre encore plus opérationnel sur le terrain. Je vous assure de ce que les représentants des pays donateurs qui sont présents dans les régions seront associés aux comités régionaux et sous régionaux. Des instructions ont déjà été données dans ce sens. Cela permet d avoir des informations sûres et cohérentes sur la base desquelles nous allons planifier nos actions, a conclu le Premier ministre, Chef de gouvernement. Oumarou Moussa Mission du Président de CESOC dans la région de Dosso Réconfort et compassion aux victimes des inondations La région de Dosso est l une des plus touchées par les inondations causées par les fortes précipitations enregistrées dans notre pays. Pour constater de visu l ampleur des dégâts et exprimer sa compassion et celle des autorités de la 7 ème République aux populations sinistrées, le président du CESOC, également président du parti ANDP-Zaman Lahiya, M. Moussa Moumouni Djermakoye, a entrepris des visites au niveau des villages sinistrés dans le département de Dosso. Dans la commune rurale de Garnakedey, de Kayan à Garankédey, en passant par Guessé Béri et Guessé Kayna, il a été enregistré plus de 900 maisons effondrées, 7 puits effondrés ou submergés, 3 mosquées et 2 maternités effondrées, plusieurs champs inondés, avec plus de sinistrés. M. Moussa Moumouni Djermakoye, qui a rencontré les populations, les élus locaux et les chefs coutumiers, leur a témoigné sa compassion avant de leur faire un geste symbolique et leur assurer que les autorités de la 7 ème République sont à leur écoute et ne ménageront aucun effort pour garantir la paix et la sécurité sociales dont ils ont tant besoin. A Garankédey, comme dans la commune rurale de Mokko, qui a enregistré plus de maisons effondrées, la délégation s est rendue au village de Goulma Kayna avant d être à Alfa Koira dans la commune rurale de Tondikoirey. A toutes ces étapes, des Fatiha Le président Moussa Djermakoye s entretenant avec les élus locaux ont été dites afin que le bon Dieu descende sa paix et sa quiétude sur notre pays. Le président du CESOC a demandé aux populations d être solidaires, surtout en cette période où notre pays, qui traverse une crise alimentaire, est encore soumis à l épreuve de ces inondations. Laoualy Souleimane (Source correspondant ORTN/Dosso) Ado Youssouf/ONEP DR Page 2 24 Août 2012 Sahel Dimanche

3 Nation Visite du ministre d Etat chargé du Développement Communautaire sur les sites des sinistrés à Niamey et à Say Le ministre d Etat annonce la construction de logements sociaux pour les sinistrés Le ministre d Etat, ministre du Plan, de l Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Amadou Boubacar Cissé, a effectué hier des visites à Saga, à Lamordé et dans la commune urbaine de Say, sur les sites des victimes des inondations dues aux pluies diluviennes tombées ces derniers jours dans ces localités. Il était accompagné dans ce déplacement par son staff technique et la gouverneur de la région de Niamey, Mme Kané Aichatou Boulama. M. Amadou Boubacar Cissé, qui est allé s enquérir des conditions de vie des victimes de cette inondation et leur apporter son soutien, a annoncé, pour très bientôt, la construction à Niamey de 130 logements sociaux qui seront financés par des partenaires au développement. La première étape de la visite a conduit la délégation ministérielle à l école primaire de Saga où vivent plus de 2785 ménages composés de personnes. Le ministre leur a remis un don de céréales et a annoncé qu il sera construit, dans un bref délai à Saga Gorou, 30 logements sociaux où les sinistrés seront relogés. Selon la gouverneur de la région de Niamey, les partenaires ont réagi suite à la réunion de mobilisation tenue par le ministre en charge du Développement Communautaire. Les études sont déjà en cours, et très prochainement, les travaux de construction vont débuter, a-t-elle affirmé. A Saga, les sinistrés se plaignent de la mauvaise opération de distribution. Nous Le ministre d Etat visitant des champs engloutis par les eaux sommes envahis par des individus qui viennent des quartiers du centre ville pour inscrire leurs noms sur la liste en trompant la vigilance du comité de gestion de crise. Cet état de fait, nous l avons vite détecté et dénoncé. Parce que ce n est pas du tout normal que des individus non concernés volent la part des sinistrés, déclare Amadou Moussa, un chef de ménage. Après Saga, la délégation s est rendue à l école primaire de Lamordé 1 à la Rive Droite du fleuve où sont installés, depuis le 14 août dernier, 90 ménages. Selon le porte-parole des sinistrés, ils continuent encore à attendre un soutien de la part de l Etat. Une seule fois, nous avons reçu 2 nattes et 5 kg de riz pour 12 personnes. Nous espérons que cette fois-ci, le soutien sera consistant, vu l engagement ferme des autorités, estime-t-il. Sur ce site, la gouverneur de la région de Niamey a informé les sinistrés que le gouvernement a reçu une aide auprès des partenaires au développement pour la construction de 100 logements sociaux dans un bref délai, mais le site n est pas encore identifié. Mme Kané Aichatou Boulama a dit qu à la date d hier, le nombre des sinistrés dans sa région est de de personnes. Pour répondre à leurs besoins, le Ministère du Plan, de l Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire continue ses actions de mobilisation. En effet, affirme le directeur général de l Aménagement du Territoire, M. Ibrahim Adamou, le ministère est entrain de négocier 70 autres logements en plus des 130 déjà acquis. Après Lamordé, la délégation ministérielle a fait cap sur la commune urbaine de Say. Avant d arriver à la destination, le ministre en charge du Développement Communautaire a visité l aménagement hydro-agricole de Dogal Kaïna où les périmètres irrigués ont été inondés par les eaux du fleuve. Ils sont au total 240 ménages totalisant 1731 personnes, exploitant 260 hectares de rizières inondées. Pire, les terres non inondées sont aussi sous la menace de l être. Nous attendons que les autorités nous envoient des camions bennes afin que nous puissions fortifier la digue. Notre périmètre est exploité par dix villages environnants, a déclaré M. Idé, directeur du périmètre de Dogal Kaïna. Après le village de Dogal Kaïna, la mission s est rendue dans la ville de Say où le fleuve a débordé et inondé plusieurs maisons et des rizières exploitées par les populations. Le constat est triste. Mais le ministre leur a assuré que les autorités de la 7 ème République ne ménageront aucun effort afin de les aider à surmonter ces épreuves. Seini Seydou Zakaria, envoyé spécial Visite conjointe du ministre de l Hydraulique et de l Environnement et du Secrétaire Exécutif de l ABN sur les installations techniques de la SPEN et au Centre inter-etats de Prévisions de l ABN S enquérir des dispositions prises par les techniciens pour prévenir d éventuels débordements des eaux Ibro Youka/ONEP S assurer de la protection des infrastructures Le ministre de l Hydraulique et de l Environnement, M. Issoufou Issaka et le Secrétaire Exécutif de l ABN, M. Collins Ihekire, ont conjointement visité hier les installations et ouvrages techniques de pompage d eau pour la ville de Niamey, ainsi que le centre de données et de mesures hydrométriques de l Autorité du Bassin du Niger. En effet, à l occasion des graves inondations et de la remontée spectaculaire du niveau du fleuve Niger, les installations techniques de pompage d eau potable alimentant la ville de Niamey connaissent des perturbations, tandis que du coté de l ABN, le Centre de traitement des données hydrométriques, presque méconnu du public, connait, actualité oblige, un regain d intérêt. A la première étape au quartier Goudel, les deux personnalités et l importante délégation qui les accompagne ont visité la station de prise d eau brute au bord du fleuve Niger. Une installation technique qui a connu une submersion quasi-totale avec la remontée du niveau du fleuve Niger, mais que les techniciens ont réussi à maintenir à flot. Selon les explications des techniciens, pour assurer la continuité du service, un groupe électrogène de 500 KVA a été positionné sur le site d exhaure de l eau brute. Bref, la SPEN et la SEEN, dont les responsables étaient sur place, ont réussi le tour de force de maintenir, malgré tous les désagréments, le fonctionnement des stations d exhaure et de traitement d eau potable de la capitale. Cependant, les pluies torrentielles ont eu raison de la canalisation alimentant en eau potable la localité de Kollo à partir de Niamey. En effet, les eaux en furie d un bras du fleuve au niveau de N Dounga ont balayé cette canalisation principale qui achemine l eau à Kollo. La délégation s y est même rendue pour constater les dégâts, et les techniciens ont rassuré le ministre que des dispositions sont prises afin que Kollo ne souffre pas trop de cette situation qui sera rétablie dans les délais raisonnables. La deuxième partie de cette visite a été consacrée à l Autorité du Bassin du Niger (ABN) et l activité qu elle a sous tutelle, à savoir celle du Centre Inter-Etats de Prévisions qui abrite la direction technique et l Observatoire du Bassin du Niger qui fait la veille environnementale, socio économique et hydrologique au niveau du Bassin. Il faut dire que depuis quelques jours, l hydrologie de surface du fleuve Niger connait un cycle fou avec, enregistré au niveau de Niamey, un niveau de montée d eau qui a atteint 6,08 mètres dépassant de loin la côte d alerte qui est de 5,30 mètres. Les conséquences de cette décrue historique ont été les inondations des zones riveraines du fleuve et les immenses dégâts sur les habitations, les infrastructures publiques, les jardins, les rizières et champs de cultures vivrières. L ABN, justement dans le cadre de sa mission, possède des outils et des dispositifs, notamment un réseau de 105 stations hydrométriques dont certaines équipées de système de transmission de données par satellite pour appuyer les Etats membres afin de pouvoir prévoir, suivre les régimes du fleuve dans le temps et dans l espace. Un véritable outil de développement quasi méconnu du grand public, mais dont l exposé animé par M. Dessouassi Robert, responsable de l Observatoire du Bassin du Niger et M. Koné Soungalo, expert en modélisation hydrologique à l ABN, a permis de comprendre toute l importance. Aux termes de leur visite conjointe, les deux personnalités se sont félicitées de l existence et de l importance du Centre Inter Etats de Prévisions de l ABN, dont les activités, a dit le ministre Issoufou Issaka, gagneraient a être vulgarisées et mises à la disposition du grand public dans des périodes critiques comme celle là que le fleuve Ibro Youka/ONEP Niger est appelé à connaitre. Le ministre a surtout souligné que le système de prévision du régime du fleuve, qui selon les techniciens du CIP ABN, peut être prédit 10 jours avant, est une information qui, si elle était connue à temps par les riverains leur aurait permis de ne pas être pris au dépourvu par les méchantes crues du fleuve Niger. Bref, l ABN dispose d un véritable outil de développement qui mérite toute l attention et les soins des Etats membres au profit de leurs vaillantes populations. En tirant les conclusions de cette visite, le ministre Issoufou Issaka a indiqué que sa sortie lui a permis de constater l état de l écoulement du fleuve Niger et l état des stations et infrastructures techniques afin de s assurer que les services techniques de son département ministériel maitrisent et suivent la situation de très près, y compris dans les situations extrêmes comme celles que connait le fleuve Niger et son environnement immédiat. Notre pays, a expliqué le ministre de l Hydraulique et de l Environnement, peut en effet passer d une situation extrême à l autre, c'est-à-dire qu à une année de sécheresse, peut succéder une année d inondations et vice versa. Il faut par conséquent disposer de données fiables et pouvoir faire face à toutes les situations. Car gouverner, a dit le ministre Issoufou Issaka, c est prévoir. Concernant la destruction des canalisations d eau potable au niveau de N Dounga, le ministre a rassuré les populations de Kollo et des villages qui y sont servis que la SPEN est entrain de s activer pour qu une solution soit trouvée. Mahaman Bako Page 3

4 Nation 50 ème anniversaire de la Commission Nationale pour l UNESCO et l ISESCO Pour une mobilisation de moyens adéquats afin de défendre les idéaux de l UNESCO et l ISESCO au Niger Office National d Edition et de Presse Place du Petit Marché B.P : Niamey Niger Tél /87 Télécopieur : onep@intnet.ne Site web : Directeur de Publication Mahamadou Adamou Directeur de la Rédaction Assane Soumana Réd en chef Tchirgni Maïmouna Réd en chef/adj M.S. Soulé Manzo Directeur Technique Issa Madougou Réd en chef M.S. Abandé Moctar Réd en chef adjt Inoussa Oumarou Secrétaire de Rédaction Wata N. Fassouma Moustapha Directeur commercial Morou Hamadou Chef Service Communiqué et Pub. Alassane Assilila Direction Administrative et financière (DAF) Directrice: Mme Saïdou Rahamou Tél: Chef service Recouvrement: Mme Ado Haoua Hachimou Composition : ONEP Tirage ONEP 5000 exemplaires La commission nationale pour l UNESCO et l ISESCO organise depuis hier, au Palais du 29 Juillet de Niamey, une cérémonie de lancement des activités entrant dans le cadre de la commémoration de son 50ème anniversaire. C est le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, M. Hassane Kounou, assurant l intérim de son homologue de l Education, qui a présidé l ouverture des travaux en présence de la ministre de la Formation Professionnelle et de l Emploi et ainsi que des représentants et associations qui défendent les idéaux de l UNESCO et l ISESCO au Niger. La commission nationale pour l UNESCO et l ISESCO, qui a célébré hier son 50 ème anniversaire, a été créée le 28 mai 1962, après que le Niger a adhéré à cette organisation le 10 novembre En effet, notre pays a également adhéré en 1983 à l Organisation Islamique pour l Education, les Sciences et la Culture. Ainsi, c est le décret du 21 octobre 2010 portant création, attributions, organisation, composition et fonctionnement de la commission nationale l UNESCO et l ISESCO qui a réglementé juridiquement la situation de cette structure. Ce décret établi clairement son statut interministériel, ce qui lui permet de coopérer avec l ensemble des départements ministériels exerçant des responsabilités dans les différents champs d action de l UNESCO et l ISESCO que sont l éducation, la culture, les sciences et la communication. Dans l allocution qu il a prononcée à l ouverture de ces travaux, le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a précisé que l une des principales attributions de la Commission Nationale, c est de servir d intermédiaire entre les organismes gouvernementaux, les institutions, les associations et les personnes qui s intéressent aux activités de l UNESCO et de l ISESCO. Il a ajouté qu elle a par ailleurs le devoir de favoriser, dans l opinion publique, la compréhension des objectifs et des idéaux véhiculés par ces deux organisations. En outre, ce rappel historique est nécessaire, car il permet de mieux saisir le rôle de cette structure mise en place par le gouvernement pour être en conformité avec les textes des organisations qu elle représente. C est d ailleurs, a dit le ministre, la seule organisation du système des Nations Unies qui dispose, dans chacun de ses 195 Etats membres, d une commission nationale et dont le fonctionnement est pris en charge par ces mêmes Etats en compensation des appuis qu elle leur apporte. Le ministre Hassane Kounou a évoqué plusieurs événements importants auxquels notre pays a participé. Il s agit notamment de la conférence nationale comme étant la plus grande instance de prise de décision de l UNESCO et l ISESCO à laquelle prennent part tous les Etats membres ; du congrès international sur l enseignement et la formation techniques et professionnels ; du congrès mondial 2012 sur les ressources éducatives libres ; de la 7ème conférence islamique des ministres de l environnement ; de la session extraordinaire de la conférence islamique des ministres de l enseignement supérieur et de la recherche scientifique, sans oublier bien entendu le récent événement créé par l ISESCO en élisant Niamey comme capitale de la culture islamique de l Afrique subsaharienne pour l année Auparavant, le Secrétaire exécutif de la commission nationale de l UNESCO et l ISESCO au Niger, M. Issa Namata, a indiqué qu après la création de la commission nationale, certaines exigences doivent être respectées pour son fonctionnement efficace et efficient. Ce sont principalement le statut juridique, le Secrétariat permanent et la mise à disposition de moyens financiers. Si les deux premières sont remplies, il n en est pas de même pour la troisième, a-t-il fait constater, avant d ajouter que la commission nationale ne dispose toujours pas de ligne budgétaire devant lui permettre d agir conformément aux décisions prises par ses organes directeurs et ses statuts. C est pourquoi il a Le vieux Djingarey n est plus à présenter. Les anciens comme les jeunes cinéphiles, chacun dans son époque, a pu suivre l évolution des films longs métrages de celui qui est resté fidèle à sa philosophie. Surnommé "le dernier des Mohicans" parce qu'il est actuellement le seul des "pionniers du cinéma nigérien" à réaliser encore aujourd'hui des longs métrages de fiction, c'est en 1961 que Djingarey Maïga a commencé à s'intéresser au cinéma. Selon une biographie dressée par Africultures, c'est en 1972 qu'il réalisa son premier film, Le Ballon, dans lequel il est aussi le caméraman, et dont l'acteur principal est son fils aîné âgé de 6 ans. Ensuite, il réalise successivement L'Etoile Noire en 1975, Aube Noire en 1983, Miroir Noir en 1994, Vendredi Noir en Djingarey Maïga a fini de tourner son long métrage La Quatrième nuit Noire (2008), dans la souffrance, par manque de moyens financiers. Aujourd hui, le Vieux est à son 7ème long métrage intitulé Au plus loin dans le noir. Tout de suite après, j ai attaqué ce film dont j ai eu l idée depuis que j étais entrain de finir Quatrième nuit noire. Je me suis reposé un moment, puis je me suis dit qu il fallait que j écrive. J ai écrit une histoire qui m intéresse! C est un sujet d actualité dont je ne vais pas dévoiler les contours maintenant. Mais je peux vous dire que je m inspire de ce qui se passe à Niamey et de ce qui est contenu dans les colonnes des journaux, nous a confié le réalisateur. Il s est donc mis à écrire. Djingarey précise qu il n a pas attendu que Quatrième nuit noire lui apporte de l argent avant de commencer ce film, car en Afrique, dit-il avec amertume, le cinéma ne rapporte pas. Quand nous faisons nos films ici, c est d abord pour l honneur de nos pays. Mon dernier film par exemple, je l ai vendu à CFI pour un prix dérisoire. Aujourd hui il se trouve dans toutes les télévisions du monde. Quand on fait un film, c est vraiment pour montrer notre pays, montrer l existence du cinéma nigérien et aussi parce que le cinéma est un évènement culturel qui accompagne les évènements de tous les jours, a t-il précisé. Déterminé à poursuivre son objectif, Djingarey Maïga ne semble pas baisser les bras face à l adversité. C est pourquoi il a commencé à réaliser son dernier film avec ses propres moyens après avoir vendu ses réalisations à Télé Sahel dont l actuel Directeur général lui a apporté son soutien en achetant les films au prix qui pouvait l arranger. Cet argent, quand je l ai eu, je pouvais acheter autre Une vue de la table de séance chose, mais j ai préféré l investir en me dotant d une caméra et j ai recruté des acteurs pour le tournage du nouveau film, a-t-il indiqué. Convaincu que le cinéma est un moyen d affirmation de soi, le Vieux a continué dans la lancée des nouvelles technologies. Habitué des pellicules, il s est reconverti au format numérique. Avant, je tournais avec de la pellicule, ça coûtait très cher, et aujourd hui ça n existe même pas ; donc je me suis reconverti au numérique. C est pourquoi j ai acheté ma propre caméra avec laquelle je tourne. Je peux vous dire que ça reste encore amateur, car on peut faire un travail professionnel mais qui ne peux sortir que sur DVD ou DV Cam. Ça ne peut malheureusement pas aller dans des festivals où on présente des films de qualité. Il faut carrément le transformer en 35 mm et ça, ça coûte excessivement cher. En ce moment, c est comme si vous avez tourné en pellicule. Pour arriver à ce résultat, nous aurons certainement besoin de l aide de l Etat pour présenter des films de qualité lors des festivals, a-t-il estimé. Très motivé, malgré la rude concurrence de la nouvelle génération de cinéastes, Djingarey Maïga a eu l opportunité de participer à un concours de scénarios nigériens organisé au niveau du Centre national de la cinématographie du Niger (CNCN). Il y avait 13 scénarios en compétition et il reçu le 1er prix. Ce prix a aussi été investi dans le tournage du film. Nous avons fini le tournage et je suis à la phase de montage. Je suis à bout de souffle après avoir tout investi pour réaliser ce film, et si l Etat peut nous saisi cette occasion pour formuler trois doléances qui sont entre autres : mettre à la disposition de la Commission nationale des ressources lui permettant de mener des activités localement à travers les écoles associées et les clubs UNESCO qui sont les meilleurs canaux choisis par l UNESCO pour faire connaître ses idéaux ; la seconde doléance est relative aux arriérés de contributions que le gouvernement du Niger doit surtout à l ISESCO, arriérés constitués d un cumul de cotisations annuelles dont le Niger ne s est pas acquitté depuis 1988, soit un quart de siècle durant ; la troisième fait état de l implication des cadres de la commission dans les activités des départements ministériels chargés des relations avec l UNESCO et l ISESCO. En réagissant par rapport aux doléances exprimées par le secrétaire exécutif, le ministre a rassuré qu elles seront examinées avec minutie afin que des pistes de solutions soient trouvées. L ouverture de cette cérémonie a été sanctionnée par la remise officielle d un témoignage de satisfaction à M. Moustapha Mayaki Madi pour avoir servi la commission nationale de l UNESCO et l ISESCO au Niger pendant plus de trente deux ans. Hassane Daouda Djingarey Maïga Au plus loin dans le noir, un de plus dans la série Djingarey Maïga Elh. Zakari A. Gado/ONEP aider par le biais de notre Centre, je crois que ce serait une bonne chose pour moi et pour tous ceux qui ont gagné un prix au concours de scénarios. Je pense que la direction générale du CNCN est animée d une réelle volonté d aider les cinéastes, mais les moyens qui devaient être mis à sa disposition ne suivent pas, indique le dernier des Mohicans. Au plus loin dans le noir est un film long métrage de fiction, tout comme ses prédécesseurs, dans ma série. C est un film, estime Djingarey Maïga, dont il faut avoir le courage pour l imaginer et le réaliser, et pour cela, il demande l aide de tous les Nigériens afin que ce film, dont la sortie est prévue pour la fin de l année 2012, puisse voir le jour. M. S. Abandé Moctar Hymne national Auprès du Grand Niger Puissant Qui rend la nature plus belle Soyons fiers et reconnaissants De notre liberté nouvelle Evitons les vaines querelles Afin d'épargner notre sang Et que les glorieux accents De notre race sans tutelle S'élèvent dans un même élan Jusqu'à ce ciel éblouissant Où veille son âme éternelle Qui fera le pays plus grand Debout Niger, debout! Que notre oeuvre féconde Rajeunisse le cœur de ce vieux continent Et que ce chant s'entende aux quatre coins du monde Comme le cri d'un peuple équitable et vaillant Debout Niger, debout! Sur le sol et sur l'onde Au son des tam-tams dans leur rythme grandissant Restons unis toujours, et que chacun réponde A ce noble avenir qui nous dit En avant... Ibro Youka/ONEP Page 4

5 Société L air du temps Les eaux déchainées charrient le désastre et la désolation Dimanche dernier, l heure était d une très grande gravité dans certains quartiers de Niamey. En effet, les habitants de plusieurs quartiers de la Rive Droite ou Harobanda, de Saga et plus loin, de Bassora, ont été surpris dans leur sommeil par un déluge, pendant qu une pluie diluvienne continuait à s abattre sur la ville. Délogés de leurs habitations par les eaux rebelles, les habitants de ces quartiers se sont retrouvés dehors, ne sachant où aller ni même où mettre le pied, le souci étant de ne pas dégringoler dans une bouche de caniveau ou un quelconque trou, ce qui pourrait conduire à la tragédie. Imaginez un peu le calvaire vécu par ces gens, qui ont dû quitter la protection de leur toit par cette pluie battante pour affronter, avec femmes et enfants, les intempéries. Et comme si cela ne suffisait pas, il leur fallait aussi défier ces eaux déchainées qui s écoulent tout autour, souvent à des niveaux ahurissants pouvant atteindre jusqu aux hanches. C est dans cet océan de désolation qu hommes, femmes et enfants allaient et venaient autour des maisons inondées pour tenter de sauver ce qui pouvait l être. Un spectacle de fin d apocalypse! Et comme pour en rajouter au désastre, la gestion de cette situation ressentie comme un véritable drame donne lieu, dans certains cas, à des scènes de bagarres rangées entre voisins, comme ce fut l exemple, dans la nuit de mercredi à jeudi, à la Rive droite, entre les habitants du quartier Kirkissoye et ceux de Bangabana pour une histoire de canal d évacuation d eau. En réalité, le cas de Niamey ci-dessus décrit n est que l illustration d une situation qui concerne tout le reste du pays. La vague d inondations qui a frappé toutes les régions du Niger a fait au bas mot plus de sinistrés au niveau national. Par exemple, dans la région de Dosso, notamment dans la zone du Boboye située en plein cœur du dallol Bosso, champs et cultures baignent à perte de vue dans un océan jailli de nulle part, coupant du coup l accès à plusieurs localités. Quant aux lopins de terre encore épargnés, ce ne sont plus que d immenses éponges imbibées d eau. En attendant d en trouver la solution, faisons preuve de plus de solidarité envers les milliers de victimes de ces catastrophes naturelles. D ores et déjà, le gouvernement a fait preuve de diligence en débloquant la somptueuse la somme de 700 millions de FCFA en espèces sonnantes et trébuchantes, ainsi que tonnes de riz au profit des victimes des inondations. C est là une occasion pour tous de montrer aux Nigériens que le culte de la solidarité que nous ont légué nos ancêtres n a rien d un vain mot, mais est et demeure un comportement qui sauve. Assane Soumana Nourou Harouna a grandi dans l atelier de menuiserie de son père, situé à la Rive Droite en face du Rectorat. Il a quitté les bancs très tôt puisqu il n a même pas fini son cycle primaire. Il resta toute son enfance auprès de son père Amadou Harouna, menuisier. Il devient plus tard apprenti, et par la suite ouvrier. Aujourd hui, à 33 ans, il dirige seul l atelier que son père lui a été légué. Il a trois apprentis et deux ouvriers qu il rémunère à la fin de chaque finition des meubles, à savoir lits, coiffeuses, armoires, vaisseliers. Il peut confectionner des ensembles de toutes formes et de toutes grandeurs, pourvu qu il voie le modèle. Il confectionne aussi des tables à manger de toute forme, des tables de salon et des guéridons. Nourou travaille le bois rouge, le contreplaqué, les planches le bois blancs, le bois tec, la matière, etc. Ses clients sont le plus souvent les femmes. Le principal problème que notre menuisier rencontre, c est parfois Entre nous le manque de matériel sur le marché, une situation qui peut retarder son travail, donc l exécution des commandes, indépendamment de sa volonté. Aussi, le cas échéant, il n échappe Humour La saison des pluies s est véritablement installée dans notre pays. En cette période, la plupart des voies, qu elles soient goudronnées ou latéritiques, sont souvent impraticables à cause des eaux. Dans les quartiers, les flaques d eau constituent des nids de moustiques. C est le moment que choisissent habituellement les autorités communales qui s investissent à aplanir ces voies avec de la latérite. Cette année, le démarrage de cette activité se fait attendre. Entre nous, les autorités communales doivent s activer afin que nos quartiers puissent être fréquentables. Au-delà, il faudra aussi penser à initier une campagne de démoustication dans nos communes. Initiatives Faits divers Endormie dans l'avion, elle retourne à la case départ Incroyable histoire lors d'un vol Lahore- Paris. Christine Ahmed s'est endormie dans l'avion, et a parcouru kilomètres, soit l'équivalent d'un demi-tour du monde après une longue sieste de heures! Elle pensait bientôt être arrivée à Paris, et pourtant en ouvrant les yeux Christine s'est rendue compte que ses voisins avaient changé, et que les hôtesses de l'air n'étaient plus les mêmes. Ce n'était pas un mauvais rêve, Christine était bien dans le vol qui l'a ramené vers le Pakistan. Le transporteur Pakistan International Airlines (PIA) a diligenté une enquête pour connaître les défaillances ayant permis à la passagère en sommeil d'échapper à tout contrôle lors de son escale de deux heures à l'aéroport de Nourou Harouna, un menuisier de talent M. Nourou Harouna DR pas, comme beaucoup de ses confrères travailleurs manuels, à l incompréhension des clientes. Nourou Harouna, qui affirme qu il s acquitte régulièrement de ses impôts, souhaite d ailleurs que ce payement soit effectué par tranches et échelonné sur toute l année. Car, dit-il, ce n est pas à tout moment qu on trouve du travail pour payer ses impôts à temps. En perspective, il projette de rénover son atelier afin de le rendre moderne et plus attrayant. Kadidjatou Mounkaila Roissy - Charles de Gaulle, a déclaré à l'afp un porte-parole de la société, Sultan Hassan. La femme, qui se nomme Christine Ahmed, avait décollé mardi midi de Lahore, à destination de Paris via Milan. Elle ne s'est pas réveillée au moment de l'arrivée en France, mais n'a pas non plus fait état de sa situation pour le moins cocasse au personnel de bord lors du vol de retour, a-t-il ajouté. Elle s'est toutefois heurtée au service d'immigration pakistanais lors de sa descente à Lahore. Le transporteur pakistanais l'a finalement renvoyé en France mercredi sur un vol d'une autre compagnie, faute de vol ce jour-là sur PIA. Le coût du vol supplémentaire est à la charge de la Française, car "il est avant tout de la responsabilité du passager de descendre de l'avion", a estimé M. Hassan. (Gentside) Il oublie euros dans le RER Une valise suspecte a été repérée mercredi après-midi dans le RER B. Les policiers l'ont ouverte et ont trouvé à l'intérieur la somme de euros en petites coupures. Deux heures plus tard, un jeune homme, âgé de 25 ans, s'est présenté au commissariat de Massy, dans l'essonne, pour récupérer son bien. En réalité, fatigué de son vol en provenance d'italie, il a paniqué lorsqu'il a vu qu'il avait raté sa station et a quitté la rame sans son bagage. L'argent doit servir à l'achat de pièces détachées, qui seront revendues en Italie. Sa mésaventure lui coûtera quand même un peu d'argent, car il devra payer une amende aux douaniers pour avoir oublié de déclarer la somme à l'aéroport. (Faits divers.org) Aïr Transport Les maîtres de l hospitalité Voyagez en toute assurance dans le confort, la sécurité et l hospitalité. Avec Aïr Tansport, le transport a toujours été un plaisir et un réconfort. Tél : Page 5

6 Le ministre des Transports, M. Ibrahim Yacouba, assurant l intérim de son homologue de la Justice, Garde des Sceaux, a présidé hier matin au Palais des Congrès de Niamey la cérémonie d ouverture de l atelier de finalisation du plan d action de suivi des recommandations de l Examen Périodique Universel (EPU) organisé avec l appui de l Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Il s agit, au cours de cet atelier, de finaliser une étape essentielle du processus entamé en avril 2012, à savoir la finalisation du plan d action qui facilitera les prochains rendez-vous du Niger avec l EPU prévus en septembre 2013 pour la présentation du rapport à mi-parcours, et en octobre 2015 pour le dépôt du rapport national du deuxième cycle de l EPU. En ouvrant les travaux de cet atelier, le ministre des Transports a rappelé que le Niger a présenté en 2011 son rapport de l Examen Périodique Universel. Il a ajouté qu à l issue de cette présentation, 112 recommandations ont été faites au Niger. La mise en œuvre de celles qui ont été acceptées doit avoir lieu au prochain passage dont le cycle doit se renouveler dans les quatre prochaines années, a souligné le ministre. Pour atteindre cet objectif, M. Ibrahim Yacouba a indiqué qu il a été organisé les 6 et 7 avril derniers l atelier d élaboration du plan d action de suivi des recommandations de l EPU. Le projet de plan élaboré à cette occasion, reprenant les conclusions issues de l atelier, préconisait la poursuite des consultations avec toutes les parties impliquées dans la mise en œuvre des recommandations. En vue de faciliter cette implication, un outil de collecte a été conçu sous forme de matrice. Les informations recueillies devront permettre de dégager les priorités de chaque partenaire conformément aux cinq thématiques retenues et déclinées dans le projet de plan. Toujours à la suite de cet atelier et dans le souci de la mise en commun des informations recueillies auprès des différents ministères sectoriels, une réunion avec les directeurs des études et de la programmation des ministères concernés par les thématiques a été organisée le 14 juin Nation Atelier de finalisation du plan d action de suivi des recommandations de l Examen Périodique Universel (EPU) Finaliser une étape essentielle du processus Une vue des participants à l atelier Le gouvernement apprécie hautement l approche participative qui continue de prévaloir pour la finalisation du plan d action de suivi des recommandations de l EPU, a souligné M. Ibrahim Yacouba. Il a ajouté que l intérêt pour le Niger de disposer d un plan finalisé réside dans sa mise en œuvre effective. Cela suppose une claire conscience de leur portée sur le plan international d une part, et d autre part le respect de leur application au plan national. Le processus de l EPU étant d une périodicité de quatre ans, il importe que toutes les parties prenantes à ce processus comprennent et mesurent que le Niger sera apprécié sur les efforts qu il aura réalisés depuis son premier passage. A cet titre, pour le gouvernement nigérien, les résultats attendus à l issue du présent atelier sont de la plus haute importance, a conclu le ministre. Auparavant, le représentant de l Organisation Internationale de la Francophonie, Dr Boubacar Issa Abdourahmane, a indiqué que les droits de l Homme étant une des composantes essentielles de l action de la Francophonie, celle-ci s est engagée dès le début en faveur du soutien au processus de l EPU. L Organisation Internationale de la Francophonie s appuie également sur la feuille de route signée avec le Haut Commissariat aux droits de l Homme dans le cadre d un partenariat fructueux dont le premier axe porte sur la mise en œuvre des instruments et des mécanismes des droits humains. Ainsi, en 2008 et 2012, l OIF a mené 15 missions d assistance technique auprès des pays membres, et elle a également organisé, en collaboration toujours avec le Haut Commissariat, trois séminaires francophones de haut niveau sur l EPU, les deux premiers à Rabat au Maroc, en 2008 et 2010, et le troisième dédié spécifiquement à la mise en œuvre des recommandations en 2011 à Tunis. L OIF soutient également les autres parties prenantes, à savoir les institutions nationales des droits de l Homme et la société civile, a conclu Dr Boubacar Issa Abdourahmane. Oumarou Moussa Cérémonie de remise de don aux populations victimes des inondations logés au CES de Saga Dix tonnes de riz et 1000 litres d huile pour les sinistrés logés au CES de Saga Ado Youssouf/ONEP Suite aux récents dégâts occasionnés par les inondations au niveau de la région de Niamey, les bonnes volontés continuent à se manifester pour appuyer les efforts du gouvernement nigérien dans la gestion globale de ces inondations. C est ainsi qu hier matin, la societé FORACO Niger a remis un don en vivres aux populations sinistrées logées au Complexe d Enseignement Secondaire de Saga. Estimé à environ 5 millions de FCFA, ce don composé de 10 tonnes de riz et 1000 litres d huile, permettra de soulager la souffrance de ces populations sinistrées. C est le maire du 4ème arrondissement, M. Seyni Soumana Hima, qui a réceptionné le don en présence du chef de quartier, des responsables de la société FORACO et de nombreux sinistrés. Implantée presque un peu partout dans le monde, la société FORACO est un groupe international de forrage et de sondage minier. Une PME au début et qui s est beaucoup développée à l international et notamment dans les pays sahéliens. La société dispose donc de plusieurs filiales comme celle du Niger, du Mali, du Burkina Faso, du Tchad, de la Côte d ivoire. Forraco travaille au Niger dans deux secteurs : le secteur eau et le secteur minier. En remettant le don aux autorités du 4ème arrondissement, le Directeur des Opérations Afrique, M. Ibrahim Badéri, a précisé qu il a été mandaté pour voir l étendue des dégâts causés par les pluies enregistrées récemment à Niamey. Je suis là, en tant que natif du quartier Saga et voisin des sinistrés, au nom de la société FORACO pour voir comment assister ces populations victimes des inondations. J ai malheureusement constaté que des dispositions adéquates s imposent afin de soulager la souffrance de ces populations, vu l ampleur des dégâts. La société FORACO a décidé de mettre à la disposition des sinistrés logés dans l enceinte du CES de Saga 10 tonnes de riz et 1000 litres d huile, a dit le directeur des Opérations Afrique qui compte sur la bonne collaboration des autorités administratives et coutumières pour que ce don soit remis directement aux populations bénéficiaires. En outre, a-t-il précisé, cette catastrophe qui a touché ces populations a touché directement la FORACO, car 4 agents de cette société sont aussi victimes des inondations, et ont été relogés auprès de la société pour au moins 3 mois. Imaginez un père de famille qui se réveille un beau matin sans toit. Il n y a rien de plus catastrophique que cela, et c est pourquoi nous n avons pas hésité un seul instant à réagir promptement pour que ces pères de familles puissent vivre dignement, a dit M. Ibrahim Badéri. Aussi, a-t-il lancé un appel aux chefs d entreprises et à toutes les bonnes volontés pour leur emboîter le pas. Il a annoncé Le Groupe Intergouvernemental d Action contre le Blanchiment d Argent en Afrique de l Ouest (GIABA), organise, du 29 au 30 août 2012 à Praia, Cap Vert, un séminaire de sensibilisation à l attention des journalistes francophones et lusophones de la CEDEAO, indique un communiqué de presse de la GIABA. Les objectifs du séminaire sont de renforcer les capacités des journalistes et reporters sur les crimes économiques et financiers, de les informer sur le mandat et les progrès du GIABA et de les encourager à poursuivre, dans le domaine de l investigation, particulièrement la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). Le séminaire de Praia vise aussi à construire une alliance avec les médias pour une diffusion large et efficace des questions de LBC/FT, élargir et redynamiser le réseau des journalistes afin de favoriser la dissémination des messages en Afrique de l Ouest. Ainsi, pour maximiser Important don offert par FORACO- Niger que la société entend également contribuer, de concert avec la commission de relogement, à la réduction des maladies hydriques, en forant la sensibilisation sur les effets délétères du blanchiment de capitaux, le GIABA a élargi la base des parties prenantes et a inclus les médias. En effet, les médias jouent un rôle crucial dans la promotion de la bonne gouvernance et veille à ce que les pratiques de corruption soient exposées. Par conséquent, l'importance des médias dans la diffusion des messages de LBC/FT ne peut pas être sous estimée. C'est en reconnaissance de ce rôle que le GIABA, dans son Plan stratégique , a choisi d établir un partenariat tout aussi stratégique avec les médias. Aussi, la même source précise que dans la stratégie de communication adoptée lors de la 11ème réunion du Comité ministériel à Abidjan en mai 2012, les médias sont à l avant-garde de la diffusion des messages et de la mobilisation des populations. Conscients aussi que les médias sont un puissant allié dans la réalisation de son statut de leader devant aider les États membres à protéger leur économie, le deux ou trois points d eau. Ces points d eau seront construits gratuitement par FORACO pour approvisionner les populations sinistrées en eau potable et les mettre à l abri de ces genres de maladies. Le maire du 4 ème arrondissement, M. Seyni Soumana Hima a vivement remercié la FORACO au nom du gouvernement. Une société qui pense à doter les populations sinistrées, en vivres en pareil moment, a une initiative salutaire et louable qu il faut saluer et encourager, a-t-il indiqué. Pour lui, ce geste empreint d une très grande solidarité vient renforcer les efforts du gouvernement nigérien dans la gestion globale de ces inondations. Il a enfin tenu à rassurer les donateurs que les vivres iront directement aux bénéficiaires et a appelé les bonnes volontés à se manifester afin de les aider à faire face aux dégâts au niveau de son arrondissement et aussi de tous les autres arrondissements. Aissa Abdoulaye Alfary Séminaire, à Praia au Cap Vert, du Groupe Intergouvernemental d Action contre le Blanchiment d Argent en Afrique de l Ouest (GIABA) à l attention des journalistes Renforcement de capacités des reporters sur la lutte contre les crimes économiques DR GIABA organise des programmes de sensibilisation/formation pour les journalistes sur leur rôle, dans la promotion et la mise en œuvre efficace de la LBC/FT. La collaboration avec le 4ème pouvoir dans la lutte contre ces fléaux est fondée sur la maximisation du potentiel des médias à relever les défis de la LBC/FT ; sur l appropriation de l approche holistique des médias dans l'exécution du mandat du GIABA ; sur la crédibilité et la légitimité de leur message. À la fin du séminaire de Praia, il est attendu des participants, la production d articles sur les 40 Recommandations révisées du GAFI ; l augmentation du nombre de journalistes qualifiés avec une connaissance approfondie sur les crimes économiques et financiers ; l amélioration des connaissances sur les techniques de BC ; la poursuite de la sensibilisation sur les effets négatifs du BC/FT, entre autres. Saidou Daoura Page 9

7 Invité M. Saddi Soumaïla, ministre de l Equipement «Nos services ont rétabli la circulation sur la majeur partie des routes endommagées suite aux pluies et inondations» Réalisée par Siradji Sanda Actualité oblige, Monsieur le ministre, les importantes pluies et les inondations survenues ces derniers temps ont sérieusement endommagé certains tronçons. Pouvez-vous nous faire la situation des routes concernées? En effet, le réseau routier a subi des dommages suite aux pluies et inondations de ces dernières semaines. Ainsi, dans la région d Agadez, nous avons enregistré une grosse coupure sur la RN11 Agadez-Arlit au PK05. Un radier sur le Kori Telwa a été coupé suite aux pluies du 15 août, mais nous avons pu rétablir la circulation. Dans la région de Dosso, c est la RN23 Baléyara-Tabla- Loga-Doutchi qui a été coupée au PK 29 suite aux pluies du 09 août, mais là aussi le passage a été rétabli. Par contre, la coupure sur la RN36 Dogon Doutchi-Dogon Kiriya-Bagaruwa au PK 54 n a pas encore été rétablie. Par ailleurs, il y a une menace de coupure sur la RN14 Dosso-Loga à trois (3) endroits. Le passage est difficile à certains endroits, mais la circulation n a pas été interrompue. De même nous avons trois (3) points de coupure sur la RN3 Bolbol-Koré Maïruwa au niveau du PK0 (sortie de Bolbol), PK11 et PK13. La circulation n est pas encore rétablie. Il y a en outre quatre (4) autres points de coupure sur la RN2 Sabon Gari-Lido-Bourémi au PK28, PK65, PK87 et PK98. Pour l instant nous avons rétabli la coupure du PK28 et au PK65, c est encore une menace de coupure. Dans la région de Tillabéri, la RN1W Niamey-Tillabéri-Frontière du Mali a été coupée au PK92 suite aux pluies du 15 août, mais la circulation a été immédiatement rétablie. Toutefois, il y a une menace de rupture sur la même route au niveau du PK168. A cela, il faut ajouter la coupure intervenue le 08 août sur la RN4 Téra-Frontière du Burkina Faso au PK12, même si la circulation a déjà été rétablie. La RN31B Niamey-Kollo- Kirtachi a elle aussi été endommagée au PK32 et n est pas encore rétablie. En outre, suite aux pluies du 15 août, la route rurale RR6 Say-Kobagé a été coupée au PK58. Il en est de même pour la RR6 Diomana-Sara Koira où la zone entre le PK0 et le PK1 a été inondée suite aux mêmes pluies. Comme vous le savez, la saison d hivernage est une période pendant laquelle les routes non revêtues (en terre) sont particulièrement détériorées suite aux efforts de poinçonnement qu elles subissent du fait de la teneur en eau du matériau de surface. C est aussi l occasion des grands écoulements qui provoquent des désordres dans les structures des chaussées et ouvrages, entravant la praticabilité de certaines routes. La situation s améliore d année en année grâce aux efforts que l Etat déploie pour la sauvegarde de ses infrastructures. Quelles sont les dispositions que vos services ont prises pour prévenir, sinon remédier rapidement à un éventuel problème de praticabilité des routes notamment en cette période cruciale de la saison pluvieuse? Dans le cadre de l entretien courant du réseau routier, des activités sont programmées telles que le traitement des points critiques, le curage des ouvrages, des fossés, la mise en place des barrières de pluie pour prévenir certaines dégradations. Il y a également des travaux d urgence qui interviennent en cas de coupures pour rétablir la circulation. Avant chaque saison des pluies, nous élaborons et exécutons un plan d actions. Nous faisons la situation des ouvrages qui nécessitent une réparation et nous engageons les travaux. En plus de cela, afin de parer à toute éventualité, nous préparons des marchés qu on appelle marchés de travaux d urgence. A travers ces marchés, un certain nombre d entreprises sont préparées avec des contrats. Elles se mettent à notre disposition et sont prêtes à intervenir dans les 24 heures en cas de coupure de route. Quelles sont les conseils ou les consignes à observer par les usagers dans une telle situation? Je tiens d abord à rassurer les usagers, que la majeure partie des routes coupées a été rétablie et que nos services sont à pied d œuvre pour rétablir celles qui ne le sont pas encore. Il faut noter que la situation est plus difficile dans les trois (3) régions que j ai tantôt évoquées. C est pourquoi nous demandons aux usagers de ne pas trop s engager sur des routes inondées. Souvent, on ne situe pas exactement la chaussée et c est ainsi qu on a enregistré beaucoup de cas où des véhicules se sont renversés. En outre, lorsqu il s agit d un pont submergé, il est formellement interdit de s y engager. Les conducteurs doivent attendre les consignes des services techniques. Aux passagers, nous demandons d être patients. La saison des pluies est ce qu elle est, et il ne sert à rien de risquer sa vie. Le budget du financement de l entretien routier est, depuis des années, insuffisant par rapport aux besoins réels. Qu envisagez-vous de faire pour ajuster cette situation? Il est vrai que les budgets alloués chaque année à l entretien routier sont en-deçà des besoins réels. Mais l Etat poursuit ses efforts pour mobiliser davantage de ressources afin de faire face aux besoins sans cesse croissants. Il s agira entre autres de revoir M. Saddi Soumaïla les textes régissant le fonds routier et de mener d autres prospectives. Monsieur le ministre, vous êtes arrivé en avril à la tête de ce département. Pouvez-vous nous faire un bilan succinct de votre gestion à ce jour? En l espace de quelques mois, c est difficile de parler de bilan, mais plutôt des réalisations de la période. J ai d abord commencé, pour bien connaitre mon Ministère, par visiter tous les bureaux et structures, y compris les structures rattachées comme la Caisse Autonome de l Entretien Routier (CAFER), le laboratoire des TP et le Centre de Formation des Travaux Publics. J ai aussi visité la SLMTP (..) qui était une structure du Ministère, mais actuellement privatisée. Ensuite, j ai eu à organiser les lancements des travaux des routes par le Chef de l Etat, le Président Mahamadou Issoufou. Ce sont les routes Filingué Sanam d une longueur de 125 km ; Zinder Guidimouni Guidiguir d une longueur de 107 km ; Diffa Nguigmi Frontière du Tchad d une longueur de 185 km. Nous avons également eu à valider le marché de la route Moujia Illéla Badaguirichi. Nous assurons le suivi d un grand nombre de chantiers que nous avons trouvés en cours, parmi lesquels je peux citer les routes bitumées Bella Gaya; Say-Tapoa; Niamey-Namaro-Farié; Madaoua- Bouza; Madaoua- Guidan Roumji, Tibiri Dakoro, etc. Les routes rurales aussi ne sont en reste avec Kellé Gouré et Kollo Kirtachi. A cela, il faut ajouter l entretien courant des routes bitumées et des routes rurales à travers la CAFER. En outre, nous sommes entrain de mener un grand nombre d études pour l extension du réseau bitumé et des routes rurales. Vous avez trouvé un certain nombre de chantiers en exécution et vous Archives/ONEP avez-vous-même lancé d autres comme vous venez de le dire. Quel est le niveau d avancement de ces différents chantiers? Plusieurs chantiers routiers étaient en cours avant notre arrivée et nous avons lancé d autres, comme je viens de vous le dire. Le niveau d avancement de ces chantiers est très varié, compte tenu de leurs dates contractuelles respectives de démarrage et de certains problèmes y afférents. Mais les chantiers avancent normalement. Les taux d avancement varie de -10% à 80%, à l exception de ceux qui ont été lancés récemment, notamment Filingué Tahoua et Diffa N Guigmi Frontière du Tchad qui sont en instance de démarrage. Concernant Bella-Gaya que je viens de visiter, le chantier est très en retard, mais l entreprise est entrain d y mettre des moyens, donc j attends de voir le résultat dans un mois. D autres chantiers anciens comme Tibiri-Dakoro connaissent des blocages à cause des problèmes de carrières dont certaines personnes s accaparent pour interdire l accès aux entreprises. Il y a lieu de retenir aussi que nous avons un programme d exécution de routes rurales à travers l ensemble du territoire. 52 Km sont en cours d exécution dans les régions de Tillabéry, Tahoua, Dosso, Maradi et Zinder. Les études pour la construction de 561 km à travers tous le pays sont également en cours, et les travaux démarreront bientôt en 2013, s il plait à Dieu. A côté des chantiers routiers, il y a d autres projets. C est notamment celui du pont sur le Fleuve Niger à Farié et surtout la boucle ferroviaire Parakou-Niamey-Téra-Dori- Ouagadougou. Où en est-on relativement à ces projets? Pour le pont de Farié, l étude est pratiquement terminée. Le consultant vient de déposer les rapports de l avant projet détaillé. Quant à la boucle ferroviaire, le tronçon Parakou- Dosso est en étude depuis Le rapport d avantprojet sommaire a été déposé. Le dossier d appel d offres est attendu. L étude connaît un certain retard. Le processus de passation de marché d étude de la liaison ferroviaire Niamey- Dosso est en cours. Nous sommes toujours à la recherche de financement de ce projet de boucle ferroviaire, dont la réalisation dépend aussi de la volonté des autres Etats concernés que sont le Bénin et le Burkina Faso. Le Programme de renaissance prévoit la construction d environ 5000 km de routes durant ce mandat. Etes-vous toujours dans cette perspective? Bien sûr, nous comptons remplir cet engagement en relation avec nos différents partenaires au développement. Page Août 2012 Sahel Dimanche

8 Société Zinder Proscrire la violence du c Le phénomène des fada et palais, du mythe à la réalité Une enquête récemment effectuée à la demande des autorités administratives et coutumières, notamment les services techniques de la jeunesse, et conduite par le socio-anthropologue Souley Aboubacar dans la ville de Zinder, a dénombré au moins 282 regroupements de jeunes répartis au niveau des fadas et palais. Mais, a dit M. Souley Aboubacar, ces chiffres ne reflètent pas tout à fait la réalité, dans la mesure où certains groupes de jeunes ont refusé de se faire recenser. Le vrai chiffre se situerait plutôt autour de 300 à 350. Ces jeunes exercent des activités diverses telles que taxis moto, contractuelsdans l enseignement, vendeurs de watcha (une soupe à base de niébé), coiffeuses, vendeurs d essence fraudée au bord de la route, apprentis en mécanique automobile. Appuyé par l UNICEF, le Ministère de la Jeunesse avait sollicité cette étude pour comprendre l origine du phénomène de la violence chez les jeunes à Zinder et dresser une cartographie des regroupements informels des jeunes concernés. L étude vise donc à contribuer à une meilleure connaissance de l ampleur et des causes de la violence et de la délinquance juvénile dans la ville, et aussi à identifier des perspectives et des recommandations pertinentes pour atténuer ce phénomène. Il ne s agissait donc pas de se limiter à des constats et à des recommandations, mais d approfondir les réflexions afin de contribuer à la mise en place d un programme d interventions coordonnées avec tous les acteurs concernés par la question. La méthodologie retenue était celle de l approche de médiation sociale, démarche fondée sur l observation, la description et l analyse des pratiques, perceptions et représentations des acteurs et actrices. «C est une approche participative, et qui fait une place au dialogue, à la persuasion et à la négociation», a dit M. Souley Aboubacar. Et effectivement, les jeunes se sont prêtés de bonne grâce à l enquête et ont volontiers partagé leur désarroi. Le premier enseignement de l enquête a permis de circonscrire la vérité de ces violences, finalement plus banalement juvénile que ce que la rumeur publique imaginait. Alors que la ville ne parlait que de séquestrations de filles, viols, enlèvements d enfants et violences graves, après recoupements des statistiques policières, M. Souley Aboubacar n a trouvé que de rares cas de ces crimes spectaculaires, pas plus nombreux que dans les autres régions, mais plutôt des violences légères, des coups et blessures volontaires, des bagarres rangées, des voies de fait et des actes de résistance aux contrôles de police. Autre information tirée de son enquête, M. Souley Aboubacar a précisé, lors de l atelier de validation des résultats, le 12 août dernier, une curieuse singularité zindéroise.«dans l esprit de certains jeunes dont l âge varie de 15 à 25 ans, le pouvoir des jeunes porteurs de tenue est très banalisé», a-t-il dit. Ces hommes en uniforme, avec lesquels nous partageons les mêmes lieux de distraction, ne nous impressionnent pas. Nous pouvons les défier à tout moment, ont confié plusieurs jeunes rencontrés par les enquêteurs. Les causes de cette violence juvénile croissante sont à rechercher dans le développement de la ville, la pauvreté citadine, l évolution socio-politique du Une vue des memebres du MFPPJ à la devanture du siège de l'association Niger et la faiblesse des moyens de l Etat. Ces jeunes cumulent trois caractéristiques : ils sont en situation de rupture familiale, dans une problématique de survie quotidienne, pour eux et pour leurs parents, et en échec scolaire. Par ailleurs, l irruption de la violence est favorisée par la consommation de drogue et d alcool, la consommation de vidéos extrêmement violentes et la faiblesse actuelle des autorités publiques en matière de maintien de l ordre. Pour en sortir, selon M. Souley Aboubacar, il faut que les parents et l Etat endossent à nouveau leurs responsabilités. «Les parents ont démissionné. L Etat doit prendre lui-aussi ses responsabilités en matière de services publics. A Zinder, les services régionaux de la jeunesse ne comptent que trois cadres. Tous les espaces prévus pour les loisirs des jeunes ont été vendus. Il faut les restituer!», s indigne-t-il. Enfin, retenons, chose très importante, que ces jeunes cherchent d abord leur pitance quotidienne et celle de leurs parents. C est d abord un emploi qu ils convoitent. Dans le cadre de la recherche de solutions à cet épineux problème, les autorités élues s activent, pour leur part, à organiser les jeunes désœuvrés en structures formelles afin de les canaliser et les orienter dans les actions de développement. C est ainsi que ces mêmes jeunes sont aussi recrutés dans des groupes de défense pour la protection des personnes et de leurs biens, auxquels les autorités coutumières ont promis leur appui. Pour la réinsertion de la jeunesse désœuvrée, l Etat a prévu d injecter cette année 120 millions de FCFA qui seront mis à la disposition des collectivités locales, a dit le Directeur de la Jeunesse qui participait à l atelier de validation de l enquête sur la violence en milieux jeunes. Le Chef du Bureau /UNICEF de la Zone Maradi a rassuré que l UNICEF poursuivra son appui en faveur de la jeunesse, et que les médias, qui sont des partenaires incontournables, seront mis à contribution pour un changement de comportement. C est dire que l espoir est permis. Les raisons du phénomène et les solutions préconisées DR Répartie au niveau de cinq arrondissements communaux, la ville de Zinder a une population de plus de habitants, composée à environ 50% de jeunes dont la majorité a moins de 15 ans. Dans le cadre de la réinsertion de cette catégorie sociale, les différents gouvernements qui se sont succédé ont effectué plusieurs recensements et enquêtes, notamment en 1992, en 1998 et en Il s agissait pour les autorités de soustraire ces jeunes à certaines activités pour le moins préjudiciables à leur épanouissement et au développement de la société tout entière. En fait, ces jeunes, qu ils soient analphabètes, déscolarisés ou encore sur les bancs de l école, sont membres d organisations appelées fadas et palais. Si certains meublent leur temps par des activités comme la conduite de taxis-motos ou la vente de carburant fraudé, d autres par contre s adonnent à des occupations qui jurent avec les bonnes mœurs sociales: consommation de stupéfiants, vols et enlèvements organisés, violence en tous genres. Les raisons de la violence Cependant, dira Mme Kouré, de la Direction Régionale de la Jeunesse, les jeunes de Zinder, n entretiennent pas la violence au quotidien, comme veut le faire croire une certaine opinion entretenue à distance. Mme Une vue de jeunes dans une «fada» au «palais» Kouré, qui a participé récemment à une enquête sur la violence en milieux des jeunes à Zinder, affirme que ces jeunes sont utilisés occasionnellement par une certaine élite, ou même des citoyens ordinaires, pour régler des comptes personnels à leurs antagonistes. Ainsi, révèle-t-elle, beaucoup de jeunes (filles et garçons) interrogés, avouent, à leur corps défendant, qu on leur lance des commandes dignes de la mafia, en ces termes : Allez-y régler son compte à telle personne ; en cas d interpellation par les forces publiques, nous nous emploieront à vous sortir du pétrin et nous acquitterons de l amende. Par ailleurs, selon d autres sources qui requièrent l anonymat, les jeunes sont aussi sollicités par des organisations syndicales ou associatives à l occasion des marches de protestation. Parfois, indiquent nos sources, ce sont les jeunes eux-mêmes qui s investissent volontairement pour accompagner les organisateurs, munis de coupe-coupe, de gourdins et autres armes de fortune pour commettre des actes de violence sur les biens publics. On se rappelle que suite à ces manifestations, les feux optiques de la ville avaient été objet de vandalisme, une banque de la place ainsi que deux véhicules avaient été incendiés, des barricades avaient été érigées sur les principales voies publiques, rendant difficile la circulation des deux roues et des automobilistes. On se rappelle également que les difficultés d approvisionnement en eau de consommation de la ville ont incité les habitants des quartiers Birni et Kara- Kara à organiser, au mois de mai dernier, une marche spontanée de protestation au cours de laquelle les locaux de la SEEN ont été mis à sac et plusieurs objets de valeurs emportés par les manifestants. Dans de telles situations de trouble l ordre public, les paisibles citoyens et les autorités administratives n ont d autre recours que de s adresser aux Services de la Police, de la Gendarmerie et des FNIS, qui interviennent promptement pour ramener la quiétude. Or, d un autre côté, le comportement des Forces de l ordre est indexé dans la gestion de ces Ibro Youka/ONEP Page Août 2012 Sahel Dimanche

9 Société omportement des jeunes manifestations qui, dans certains cas, virent au drame. Ainsi, affirme le président de l association des parents d élèves de Zinder, M. Machalélé, quand les jeunes scolaires organisent une marche de protestation, les porteurs de tenue, qui sont sensiblement de leur âge, ne s empêchent pas de les provoquer en leur proférant des injures à tout bout de champ et en leur criant à tue-tête qu ils sont venus pour les redresser, briser la fanfaronnade des têtes brûlées. Le président de l association des parents d élèves faisait cette déclaration devant le Premier ministre qui s était rendu à Zinder en novembre 2011, afin de témoigner à la population la compassion du gouvernement suite au décès de deux personnes au cours d une de ces violentes manifestations. Comme solution, le Premier ministre, qui a déploré un tel comportement de la part de ceux-là qui sont chargés du maintien de l ordre, a préconisé une série de formations à l attention des Forces de Sécurité, et axée essentiellement sur la mission qui leur est dévolue. Pour M. Maman Gojé, artisan de profession et Secrétaire chargé de l organisation du bureau de la fédération régionale des artisans, si cette délicate question n est pas définitivement réglée, il sera difficile de voir la violence disparaître à Zinder. Car ici, les gens font une lecture politique de la question, et c est pourquoi ils l assimilent à une mauvaise volonté des pouvoirs qui se sont succédé de venir à bout de ce calvaire qui les affectent depuis plusieurs décennies. Les jeunes délinquants que l on retrouve dans cette ville sont généralement issus des familles extrêmement pauvres dont les parents sont handicapés physiques, visuels et locomoteurs. Ils proviennent aussi des familles modestes. Ces familles déshéritées, qui habitent dans des maisons en paillotte ou en terre battue, subissent une frustration permanente de la part des autorités municipales qui s empressent, suite à de nouveaux lotissements, de les faire déguerpir perpétuellement, pour ensuite les recaser dans des zones difficiles d accès. Plusieurs habitants de Kara Kara, un quartier périodiquement affecté par des troubles, ont soutenu que c est ce cumul de frustrations qui pousse leurs progénitures à défier l autorité publique, car elles se sentent marginalisées par rapport aux Le consultant de l Unicef intervenant lors de l atelier autres groupes autorités administratives et des partenaires sociaux, même issus de classes moyennes ou modestes. Donc, pour atténuer un tant soit peu la souffrance et le sentiment de marginalisation de ces groupes sociaux déshérités, œuvrant dans le cadre du développement local. C est ainsi que, il y a moins de deux mois, les jeunes sans emplois, regroupés au sein des fadas et palais, ont mis en place les évangélistes de Zinder leur ont pro- une nouvelle organisation dénommée curé des parcelles sur lesquelles ils les ont aidés à construire leurs propres habitations, afin de les fixer de façon durable. Une amorce de solution. Mais il est bien connu aussi que c est l oisiveté la mère de tous les vices. Et c est conscientes de cette donne que la création d emplois et d activités génératrices de revenus au profit les jeunes de Zinder est devenue un impératif pour les autorités régionales. Ces activités des jeunes à Zinder, soutient le 1er vice-maire de la ville de Zinder, doivent se réaliser à travers des projets conçus par les jeunes eux-mêmes, sous la supervision des Mouvement des Fadas et Palais pour la Promotion des Jeunes (MFPPJ). Cette organisation, créée sous l égide du député national Boukary Sani dit Zilly, et présentée au Président de la République lors de sa récente visite à Zinder, vise non seulement à enrayer toutes les formes de violence et de délinquance dans l optique de promouvoir la quiétude sociale dans la ville de Zinder, mais aussi à lutter contre le désœuvrement des jeunes par la promotion d activités génératrices de revenus. Selon M. Yacouba Kadri dit Zico, président du MFPPJ, les jeunes ont bénéficié du sou- Ils ont dit... Ils ont dit... Ils ont dit... DR tien financier du député Boukary Sani Zilly afin d assurer un siège à leur organisation et de mettre en place certains bureaux de quartiers. Il ajoute, visiblement satisfait et réconforté de l appui progressif apporté par les autorités à tous les niveaux à la jeunesse de la Ville de Zinder, que le MFPPJ a installé, pour le moment, quatre bureaux dans les quartiers considérés comme les plus affectés par la délinquance, notamment Kara Kara, Sabon Gari, Haro Banda et le quartier CEG II (Jaguindi). Nous voulons bien poursuivre l installation des autres bureaux de quartiers, mais les moyens de déplacement nous font défaut, insiste le président du MFPPJ qui lance un appel aux uns et aux autres pour les aider à surmonter leurs difficultés. Face justement à ces difficultés, l Etat ne reste pas les bras croisés. En effet, affirme M. Lawan Jerma, directeur régional de la Formation professionnelle, pour venir en appui à la jeunesse, l Etat a créé, à la rentrée , trois centres de formation en développement communautaire ; deux autres centres du même genre, ainsi qu un Centre National de Participation à l image de celui de N Dounga, ouvriront leurs portes en Au total, a-t-il précisé, 123 filières ont été identifiées en faveur de la jeunesse, et le renforcement des capacités des jeunes et la constitution des dossiers de projets seront étudiés et conduits efficacement, ajoutant qu il est souhaitable que les communes participent, à hauteur de 5 %, pour leur réalisation. Le renforcement des capacités des jeunes dans plusieurs domaines, ainsi que la création des caisses mutualistes, s avèrent nécessaires pour orienter cette frange importante de la population vers les activités génératrices de revenus. Sido Yacouba, ANP Zinder. Imam Manirou Cheikh Youssouf, leader religieux: Imam Manirou Cheikh Youssouf Il y a, à mon avis trois raisons qui expliquent la violence en milieux jeunes à Zinder : l insuffisance de l éducation des enfants à la base du fait de la démission des parents, l avènement de la démocratie qui a négativement modifié le comportement des enfants qui revendiquent à tout bout de champs des droits créant un malaise social et enfin la pauvreté qui affecte les parents et les jeunes. DR S agissant de l éducation, une importante frange de jeunes n ayant pas bénéficié d éducation moderne ou islamique se trouve être abandonné à son sort, entraînant dans sa conduite de tous les jours un senti ment peu humaniste. L exercice du jeu démocratique où les jeunes au chômage et en fin de cycle de formation se retrouvent dans la rue où ils s adonnent à la consommation des stupéfiants, embrassant la violence sur toutes ses formes. Ce qui les pousse aussi à la violence, ce sont les promesses non tenues lors des campagnes électorales au cours desquelles on leur promet le paradis. Il s agit notamment de toutes ces promesses d embauche des jeunes qui restent lettres mortes. D autre part, quand les jeunes ne sont pas pénétrés par l éducation islamique, ils ne peuvent pas se sentir à l abri du mal. Nous sommes disposés à nous rendre au niveau des jeunes, dans leurs centres de regroupement que sont les Palais pour les aider, à travers les prêches, comme le recommande l UNICEF pour les aider à revenir sur le bon chemin. Nous n affichons aucune crainte à le faire, car ce sont nos frères et nos enfants. Nous avons déjà eu à échanger à ce propos, récemment lors d un atelier organisé par l UNICEF, où ils manifestent le désir de nous écouter sur le message que nous entendons livrer à leur intention. Quand les parents et leurs enfants sont acculés par la pauvreté, la violence ne peut que prendre le dessus. Ceux qui exercent ces violences comme prétendent abusivement croire les mauvaises langues, ne sont pas les enfants des lépreux. On retrouve même les enfants issus des familles aisées. On ose espérer que l UNICEF qui a promis d appuyer les jeunes des fada et palais va le faire efficacement en leur offrant du travail. Tous, lors de cette rencontre affirment leur volonté de renoncer à la violence s ils parviennent à accéder au travail rémunérateur. Il faut la stopper la violence pendant qu il est encore temps. Ali Abdoul Karim, Secrétaire Général du MFPPJ : Si les agressions sont monnaie courante à Zinder, c est parce que les jeunes n ont rien à faire pour se prendre en charge. La région de Zinder ne souffre pas que des difficultés d approvisionnement en eau, il y a aussi le chômage qui est en train de miner les jeunes diplômés et les déscolarisés. Nous avons besoin d être aidés et encadrés parce que nous sommes nigériens comme tous les autres issus des autres régions. M. Adaga Mahaman Lawan, viceprésident du cadre de Concertation de Zinder : S il y a souvent des bagarres rangées et des scènes de violence dans certains quartiers, c est la faute aux autorités municipales qui mettent du temps à réagir pour ramener le calme. En plus, les cadres de loisirs sont limités et les anciennes maisons de la Samaria qui sont des domaines réservés à la jeunesse sont occupées par des services de proximité. Le Président du Conseil Régional de Zinder : Il faudra que les gens comprennent que le temps de l Etat providence est dépassé. L Etat, dans le cadre de la décentralisation, a délégué ses pouvoirs aux entités locales où les solutions aux problèmes locaux de la jeunesse doivent être trouvées. Les médias doivent être utilisés dans le bon sens. Il faut appeler au sens de responsabilité des journalistes. Il faut éviter à l Etat et aux autorités élues de sanctionner les médias. M. Lawan Karimou, président du Cadre de concertation des jeunes de Zinder : Si les jeunes pratiquent la violence, c est parce qu ils n ont pas d occupation et qu il leur manque de cadres appropriés de distraction. Il serait souhaitable que l Etat envisage de soutenir la création des entreprises de jeunes pour promouvoir leur réinsertion socio-économique. Page Août 2012 Sahel Dimanche

10 Le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M. Saley Saidou, a présidé, hier matin à l hôtel Gaweye de Niamey, la cérémonie du lancement officiel du bon d enlèvement et de commercialisation des produits agro-sylvo-pastoraux. La cérémonie s est déroulée en présence des membres du gouvernement, du président de Conseil de Ville de Niamey, du secrétaire général adjoint du gouvernorat de Niamey, du coordonnateur du Projet de Développement des Exportations et des Marchés Agro Sylvo pastoraux (PRODEX) et des invités. Dans le discours qu il a prononcé à cette occasion, le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M. Saley Saidou, a d abord souligné que cet événement est le résultat de tous les efforts de plaidoyers engagés par les organisations des producteurs à l endroit des autorités politiques et administratives en vue de la création et de l officialisation du bon d enlèvement. Il a rappelé que le 18 juillet dernier, le gouvernement de la 7 ème République, à travers la signature de l arrêté interministériel, a officiellement adopté la création du bon d enlèvement et de commercialisation des produits agro-sylvo-pastoraux. Il a par la suite précisé que le bon d'enlèvement et de commercialisation ne dispense pas du paiement des impôts et des taxes locales prévues conformément à la réglementation en vigueur, et que la mise en œuvre de l arrêté interministériel portant sur le bon d enlèvement rend caduques toutes les autres formes de bons d enlèvement et de commercialisation délivrées par les organisations professionnelles. Le formulaire du bon d enlèvement et de commercialisation est confectionné par la Chambre de Commerce, d Industrie et d Artisanat du Niger, qui le met à la disposition des comptoirs à titre onéreux, a-t-il indiqué. Le ministre en charge du Commerce prévenu que désormais, tout chargement des produits agro-sylvo-pastoraux destinés à l exportation doit obligatoirement être accompagné d un bon d enlèvement et de commercialisation comportant tous les renseignements et visas prévus. L introduction de cet outil pourrait être une grande opportunité pour rationnaliser le temps, simplifier les procédures et améliorer significativement la chaine de valeur des filières niébé et oignon en particulier, a dit M. Saley Saidou. Les filières oignon et niébé, a-t-il ajouté, sont porteuses pour notre pays, mais malheureusement, notre enclavement fait qu à l exportation, elles empruntent plusieurs corridors notamment Cotonou, Lomé, Tema et Tahoua-Nigéria. Parmi les facteurs qui pénalisent la compétitivité de l oignon nigérien, figurent les faux frais qui impactent négativement sur son coût de revient. Il y a également les tracasseries routières et les difficultés de transactions financières qui allongent très souvent les délais de livraisons et altèrent dans beaucoup de cas la qualité des produits périssables. Aussi, a précisé le ministre, l adoption du bon d enlèvement et de commercialisation pourrait donc apporter une solution à toutes ces contraintes, et au-delà de l aspect tracasseries, il peut s avérer comme un outil d amélioration de la compétitivité des filières oignon et niébé. Le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé a félicité le PRODEX qui, dans un contexte de compétition commerciale internationale de plus en plus vive, poursuit ses efforts pour instaurer un environnement favorable à la compétitivité de nos filières. Il a expliqué que parmi ces efforts, on peut citer la conduite de l étude de faisabilité institutionnelle et technique et la formation des acteurs de l utilisation du bon d enlèvement, l expérimentation et l expédition des oignons en sacs filets munis d un spécimen du bon d enlèvement. Il reste à présent à poursuivre l évaluation des résultats des tests d expédition en prélude à la mise en œuvre du bon d enlèvement dans les comptoirs de commercialisation, a-t-il ajouté. Il a enfin invité les Nation Lancement officiel, hier matin, du bon d enlèvement et de commercialisation des produits agro-sylvo-pastoraux. Rendre les produits agro-sylvo-pastoraux du Niger plus compétitifs sur les marchés internationaux et ceux de la sous région Le ministre du Commerce, lors de la cérémonie organisations professionnelles à s inscrire dans cette dynamique pour rendre nos produits agrosylvo-pastoraux plus compétitifs sur les marchés de la sous région et même internationaux. Auparavant, la Secrétaire général du gouvernorat de Niamey, Mme Seyni Aissa, a dit qu à travers ces actions, le PRODEX affirme sa stratégie globale qui vise le renforcement des maillons faibles des filières d exportations et de mise en marché, le développement des exportations des produits agro-sylvo-pastoraux et l amélioration des revenus et des conditions de vie de producteurs. Le Coordonnateur du PRODEX, M. Bola Moussa, a aussi expliqué les raisons qui ont conduit à la mise en œuvre de cet outil et son importance du point de vue économique. Laouali Souleymane Visite du ministre des transports à l EAMAC et à la SNTN L EAMAC respire la santé, la SNTN agonise dans une lueur d espoir Elh. Zakari A. Gado/ONEP Le ministre des Transports, M. Ibrahim Yacouba, a effectué, hier jeudi, une visite au niveau de l Ecole Africaine de la Météorologie et de l Aviation Civile (EAMAC) et à la Société Nationale des Transports Nigériens (SNTN). Cette sortie du ministre s inscrit dans la série de visites de prise de contact avec les structures rattachées qu il a entreprise après son arrivée à la tête du département des Transports au sein du gouvernement de ma 7 ème République il y a quelques mois. L objectif de cette visite, comme de celles qui l ont précédée, est de voir les conditions de travail des agents et aussi de leur expliquer l orientation du gouvernement en matière de transports au Niger. A l EAMAC où il s est rendu en premier avec sa délégation, le ministre a été accueilli par le Directeur général de l école, M. Sadamba Tchagbélé et ses collaborateurs. Créée par l Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne (ASECNA) il y a près de cinquante années (1963), l EAMAC est incontestablement l école qui a révolutionné l aviation civile africaine pour avoir formé ou contribué à former les cadres compétents de la navigation aérienne et de la météorologie dont l Afrique est fière aujourd hui. Le Directeur général, qui est lui-même un fruit de l EAMAC, s est dit très heureux de la visite du ministre, une visite qui témoigne du fort attachement et de l intérêt du gouvernement nigérien à cette école. Il a aussi adressé ses remerciements au ministre pour son souci constant à l égard de cet établissement qui a formé, de sa création à ce jour, 2844 cadres. On dénombre parmi eux des ingénieurs de la navigation aérienne et de l électronique informatique, des techniciens supérieurs d exploitation de la circulation aérienne et de la météorologie, des contrôleurs de la navigation aérienne, des techniciens de l aviation civile et des techniciens de la météorologie. Disposant d un personnel enseignant de qualité (60 à 70 permanents) et d un équipement technique moderne, l EAMAC est de nos jours une école d excellence dans le domaine de la navigation Le ministre visitant les installations techniques de l EAMAC aérienne. Le Directeur général a donné des explications édifiantes sur le fonctionnement de son institution. Satisfait et réconforté, le ministre Ibrahim Yacouba a émis l espoir que l EAMAC reste et demeure le pôle d excellence qu elle est, et a demandé aux responsables de poursuivre le travail pour l amener là où elle doit être. Si l EAMAC rayonne, c est l aviation africaine qui gagne, a-t-il dit au Directeur général à qui il a adressé ses félicitations. Le ministre et sa délégation ont eu droit à une visite guidée qui les a conduits dans les bureaux et les salles de cours. Il s est rendu dans le laboratoire Prévision en Altitude, au Laboratoire MSG, à celui d aides visuelles à l atterrissage, au laboratoire RADAR, au laboratoire SCANSIM, au laboratoire SCANTOWER et à l aire de balisage. A chaque étape, le ministre a reçu d amples explications sur le fonctionnement des installations et sur les types de formation donnés. A la Société Nationale des Transports Nigériens situé à la zone industrielle où il s est rendu ensuite, le ministre a trouvé les vestiges d un ancien joyau en état avancé de délabrement du fait d un abandon quasi systématique. Inadmissible, intolérable, incompréhensible bref, aucun mot ne peut suffire pour qualifier, et à juste titre, l état dans lequel se trouvent les équipements acquis à coûts de milliards par l Etat nigérien, et aujourd hui perdus dans un désert de ruines, gisant à même le sol devant quelques agents et gardiens impuissants, incrédules. Les vieilles citernes, les vieux containers, les grues et autres carcasses de camions bravent encore le soleil ardent et la pluie, et résistent à toutes les intempéries. Le constat est désolant, mais il l est plus lorsqu on pénètre dans le magasin central et l atelier. Là, le ministre a trouvé des pièces détachées de grandes valeurs exposées à la poussière, attendant un lendemain meilleur, des machines de fabrication et ou de remodelage des pièces détachées en chômage technique comme les 224 agents qui restent de la grande famille des quelque 1800 agents qui faisaient tourner la grande SNTN des années La SNTN est le symbole même de la démission nationale, et non de l Etat tout seul. Selon un responsable de ladite société, seul 20% des 224 agents assurent un Elh. Idrissa Hamani/ONEP service minimum dans cette société qui n a en réalité qu une existence juridique aujourd hui pourrait- on dire. Face au triste sort de la SNTN, le ministre des Transports, tout comme nombre de ceux qui étaient avec lui et ne sachant ce qui est arrivé au symbole de la fierté nationale, n ont pas caché leur amertume. En rencontrant le personnel, le ministre Ibrahim Yacouba a qualifié la visite d édifiante, car elle lui a permis de voir non seulement la réalité actuelle de la SNTN mais aussi ses énormes potentialités. Constatant de lui-même l échec et visiblement marqué et choqué, le ministre des Transports est resté interrogatif sur ce qui s est passé à la SNTN. Il a même émis le souhait que les concitoyens aillent visiter le cimetière d une de nos fiertés nationales qu il faut ressusciter absolument. C est pourquoi il affirmé, avant de saluer le courage et la force d espérance du personnel, que l Etat ne ménagera ni les efforts, ni les énergies pour faire redémarrer et la Société et ses activités. Le personnel, a-t-il dit, ne sera pas déçu avec la détermination et la volonté des autorités de la 7ème République qui sont à pied d œuvre pour trouver une solution à la question. Il a ainsi évoqué le processus avorté de reprise du capital de la SNTN par le groupe saoudien SIDQ International, avant d expliquer les raisons ayant conduit à l abandon de l aventure saoudienne par le gouvernement de notre pays. Le ministre a toutefois tenu à rassurer le personnel que l option du gouvernement de remettre la SNTN sur les roues est irréversible. C est pourquoi il a été adopté une nouvelle approche d actionnariat ouvert aux entrepreneurs privés nationaux qui permettra de recapitaliser la SNTN à 12 milliards de Francs CFA. Cependant, il a souligné que le gouvernement est disposé à discuter avec tout autre investisseur qui se montre sérieux, y compris le groupe SIDQ International. Concernant le personnel, le ministre a annoncé que le gouvernement est entrain de prendre de nouvelles mesures pour les soulager. Zabeirou Moussa Page 15

11 Etranger Tchad Vers un procès au Sénégal de l'ex-président Hissène Habré pour crimes contre l'humanité La création d'un tribunal spécial pour faire juger au Sénégal pour crimes contre l'humanité l'exprésident tchadien Hissène Habré marque une étape importante vers un procès attendu de longue date alors que la défense de M. Habré dénonce "une violation du droit international". "Nous nous acheminons directement vers l'ouverture de l'instruction et avec l'instruction commence le procès. Nous allons commencer à parler de recrutement de juges pour mettre en place les chambres spéciales et commencer le travail", a déclaré mercredi soir à Dakar la ministre sénégalaise de la Justice Aminata Touré. Mme Touré venait de signer avec l'union africaine (UA) l'accord sur la création de "chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises" pour juger M. Habré, accusé de crimes contre l'humanité, crimes de guerre et torture, et réfugié à Dakar depuis sa chute en 1990 après huit ans au pouvoir ( ). Cet accord, qui marque la dernière ligne droite vers un procès à Dakar de l'exdirigeant tchadien après plusieurs années de tergiversations, prévoit quatre chambres spéciales: deux pour l'instruction et l'accusation, une Cour d'assises et une Cour d'appel. Elles seront formées de juges africains et sénégalais nommés par l'ua. "Nous devons démontrer que nous sommes capables d'exercer ce niveau de responsabilité qui consiste à lier l'acte à nos engagements (...). Nous avons perdu beaucoup de temps", a indiqué Aminata Touré. L'accord a été salué par le ministre tchadien de la Justice, Abdoulaye Sabour Fadoul, qui a évoqué "une grande joie pour tous les Tchadiens". "Enfin les choses sérieuses peuvent commencer (...) C'est la première fois depuis plus de 20 ans que des actes concrets sont posés dans cette affaire", a-t-il dit à l'afp. La défense de l'exdirigeant tchadien conteste le processus judiciaire. L'accord entre le Sénégal et l'ua "viole le droit international" et est "parfaitement illégal. Aucune structure (de justice internationale) n'a été créée de cette manière" car "une intervention de l'onu" est toujours nécessaire, "l'ua n'a pas qualité pour rendre la justice et donner un mandat à un pays pour juger", a affirmé Me François Serres, un des avocats de M. Habré. Selon Me Serres, cet accord "viole l'arrêt rendu par la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l'afrique de l'ouest (Cédéao) pour trois raisons". "Il remet en cause les principe de l'autorité de la chose jugée et de non rétroactivité du droit pénal. La Cour de la Cédéao avait également estimé que l'ua n'a pas compétence pour exercer la justice", a-t-il ajouté, en indiquant se "réserver le droit de saisir à nouveau" cette juridiction ouest-africaine. La Cour de la Cédéao avait estimé le 19 novembre 2010 que le Sénégal seul ne pouvait juger M. Habré, préconisant la création d'un tribunal spécial. A travers deux jugements, en novembre 2005 et en mars 2011, la justice sénégalaise s'était déclarée incompétente pour juger Hissène Habré. Un autre problème à régler est le financement du procès. "Nous pensons que le budget pourra être mobilisé. Nous démarrons avec les ressources dont nous disposons", a affirmé Aminata Touré, sans préciser de montant. Le budget du procès avait été évalué à 8,6 millions d'euros devant provenir de plusieurs contributeurs: Tchad, Union européenne, Belgique, Pays-Bas, UA, Allemagne, France et Luxembourg mais cet argent "promis n'existe plus", avait récemment déclaré à Dakar Reed Brody, conseiller juridique de Human Rights Watch (HRW). Le Sénégal avait été mandaté en juillet 2006 par l'ua pour juger M. Habré mais l'ancien président sénégalais, Abdoulaye Wade, n'a jamais organisé de procès. Son successeur, Macky Sall, qui a pris ses fonctions en avril, a exclu d'extrader Hissène Habré en Belgique et s'était engagé à organiser un procès, mettant fin à une controverse sur les procès de dirigeants africains hors d'afrique. La Belgique avait saisi en février 2009 la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye, qui a ordonné en juillet à Dakar de poursuivre "sans aucun autre délai" Hissène Habré ou de l'extrader. (AFP) Libye Le procès de Seif Al-Islam Kadhafi prévu en septembre à Zenten Le procès de Seif al-islam, fils du défunt dictateur libyen Mouammar Kadhafi, s'ouvre en septembre en Libye dans la ville de Zenten où il est détenu depuis son arrestation en novembre dernier, a indiqué jeudi à l'afp le porte-parole du Procureur général libyen. "Un comité du Bureau du Procureur général a achevé son enquête sur les crimes commis par Seif al-islam depuis le début de la révolution, le 15 février (2011) jusqu'à son arrestation, et a préparé les chefs d'accusation qui doivent être retenus par le Procureur général les prochains jours avant de fixer une date pour le procès dont l'ouverture est prévue en septembre", a déclaré Taha Nasser Baara. M. Baara a précisé que Seif Al-Islam, 40 ans, serait jugé dans la ville de Zenten (à 170 kilomètres au sud-ouest de Tripoli), qui dispose selon lui d'un tribunal pouvant être équipé pour un tel procès, qui sera ouvert à la presse. "Zenten est une ville de Libye et la loi nous permet de juger Seif dans la plupart des villes libyennes, dans la mesure où ses crimes ont concerné tout le pays", a souligné M. Baara, Procureur général adjoint. Il a démenti des informations de presse faisant état de négociations entre le Bureau du Procureur et la milice d'ex-rebelles qui avait arrêté Seif al- Islam et aurait exigé un procès à Zenten. Selon lui, "les villes qui sont loin de la capitale sont plus sécurisées". Seif al-islam Kadhafi fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes contre l'humanité commis pendant la révolte qui a provoqué la chute puis la mort de son père en Les autorités libyennes ont déposé le 1er mai une requête contestant la compétence de la CPI pour poursuivre le seul fils de l'ancien dirigeant à être détenu en Libye. Interrogé par l'afp, la CPI a indiqué n'avoir rien reçu d'officiel au sujet d'un jugement de Seif al-islam à Zenten. "Nous n'avons pas reçu d'information officielle à ce sujet", a déclaré Sonia Robla, chef de la section d'information publique et documentation de la Cour. Mme Robla a néanmoins souligné que la procédure de la CPI contre Seif al-islam était toujours en cours. "Durant les investigations, il n'y a eu aucune intervention de la CPI", a affirmé M. Baara, précisant que le Bureau du Procureur disposait de "preuves solides, sous forme (d'enregistrements) sonores, d'images, de documents et de témoignages". "Nous pensons que ces preuves sont suffisantes pour le condamner et le juger", a ajouté le responsable libyen. Depuis l'arrestation d'une délégation de la CPI durant près d'un mois en juin à Zenten, les relations semblent rompues entre Tripoli et la Cour. L'Australienne Melinda Taylor, qui assiste l'avocat officiellement désigné par la Cour, Xavier- Jean Keïta, dans l'affaire de Seif al-islam, avait été arrêtée le 7 juin alors que la délégation de la CPI rendait visite au fils du défunt dirigeant libyen. Tripoli a accusé l'avocate australienne d'avoir apporté un stylo-caméra pendant sa visite et tenté de transmettre à Seif al-islam une lettre codée de son ancien bras droit, Mohammed Ismaïl, l'un des hommes les plus recherchés par la justice du pays. Selon la CPI, Seif al-islam souhaite être jugé devant la Cour, "seule solution, selon lui, pour que la Libye et les Libyens obtiennent justice". (AFP) Afrique du Sud Hommage aux 44 morts de la mine de Marikana L'Afrique du Sud a rendu un vibrant hommage jeudi aux 44 morts de la mine de Marikana (nord), dont la plupart ont été abattus lors de l'opération policière la plus sanglante depuis la fin de l'apartheid. La principale célébration s'est déroulée en présence de plusieurs milliers de personnes et de plusieurs ministres sous deux vastes tentes blanches dressées à proximité de la funeste colline où la police a fait 34 morts et 78 blessés lorsqu'elle a ouvert le feu, jeudi 16 août, contre des grévistes armés de machettes, barres de fer et pour certains d'armes à feu. Dix autres personnes, dont deux policiers, avaient été tuées dans les jours précédents au cours de violences entres syndicats rivaux qui avaient éclaté le 10 août. Quelque foreurs de Marikana, une mine exploitée par le groupe britannique Lonmin à 100 km à l'ouest de Pretoria, s'étaient alors mis en grève pour réclamer un triplement de leur salaire (de 400 à euros). La direction est restée sourde à leurs revendications, affirmant qu'ils gagnent déjà euros primes comprises. La police faisait profil bas, se tenant à distance de la cérémonie. "Dieu, où étais-tu lorsque nos enfants ont été tués? Dieu, où étais-tu lorsqu'on ne leur a pas payé les salaires qu'ils méritaient?", a lancé l'archevêque anglican du Cap, Thabo Makgoba, l'un des officiants. Les corps des victimes avaient été rapatriés dans leurs familles, la plupart dans des régions très éloignées de la mine. Le petit syndicat radical AMCU, accusé d'agiter les mines de platine de la région depuis le début de l'année, avait organisé sa propre commémoration plus tôt dans la matinée avec le soutien des "amis de l'ancyl", la Ligue de jeunesse de l'anc qui fait figure d'opposant interne au parti au pouvoir. Julius Malema, l'ex-président de la Ligue de jeunesse qui a été accusé d'utiliser le drame de Marikana pour rebondir après son exclusion de l'anc, était présent à la cérémonie principale, assis au deuxième rang. Il a pris le micro à la fin de la cérémonie, attaquant directement parti et gouvernement: "Les raisons du gouvernement pour ne pas intervenir sont que les bénéfices doivent continuer", a-t-il lancé à la foule. "Nous n'allons pas nous retirer, nous n'allons pas nous rendre jusqu'à ce que umlungu (le Blanc, en zoulou, ndlr) nous donne notre argent", a ajouté le jeune tribun, coutumier des débordements verbaux à connotation raciste, rappelant ainsi que les Blancs ont gardé l'essentiel du pouvoir économique en Afrique du Sud. Dans un communiqué, la présidence sud-africaine a déploré que la cérémonie ait "malheureusement dégénéré en plate-forme de parti politique", dénonçant un manque de dignité et lançant un appel à ne pas exploiter le drame "pour des calculs politiques mesquins". "C'est une épreuve pour les familles et pour le pays", a-telle souligné. Le président Jacob Zuma, qui s'était rendu à Marikana mercredi pour s'adresser aux mineurs, n'était pas présent à la cérémonie de jeudi. Il a installé la commission d'enquête promise pour faire toute la lumière sur la fusillade du 16 août, qui devrait rendre ses conclusions vers la fin de l'année. (AFP) Page 17

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