Contribution aux tests et à la certification des intergiciels européens de grilles de calcul

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Contribution aux tests et à la certification des intergiciels européens de grilles de calcul"

Transcription

1 Université Libre de Bruxelles Faculté des Sciences Appliquées Contribution aux tests et à la certification des intergiciels européens de grilles de calcul Mémoire de fin d études présenté par Frédéric Munster en vue de l obtention du grade d Ingénieur Civil Informaticien Directeur de mémoire : Monsieur Esteban Zimànyi Co-directeur de mémoire : Dr. Othmane Bouhali Année académique

2 Table des matières Lexique 5 Remerciements 8 1 Introduction Organisation du document Les grilles de calcul Historique des grilles de calcul Définitions diverses Les organisations virtuelles Une technologie parfaitement adaptée aux VOs Grilles de calcul et systèmes distribués conventionnels Grille de calcul et services Web Architecture d une grille de calcul Une architecture en couches La couche connectivité, système nerveux de la grille La couche middleware, cerveau de la grille L EGEE, Enabling Grids for EsciencE L intergiciel glite Introduction Le Globus Toolkit Modules de glite Grid Security Infrastructure (GSI) User Interface (UI) Storage Element (SE) Information Service (IS)

3 Gestion des données Computing Element (CE) et Worker Nodes (WN) Gestion des jobs et de la charge de travail (WMS) Types de jobs Logging and Bookkeeping (LB) Gestion des événements Diagramme d état des jobs Codes de séquence des événements Interactions du LB avec les différents composants Securité et contrôle d accès Configuration du LB LB Proxy Le WMProxy Séparation du WMS et du LB Architecture de test conçue dans le cadre du présent travail Classification des tests Couches de complexité Tests préliminaires Test de connectivité Soumission d événements Tests des services : Interlogger et Locallogger recovery Tests des autres modules et du système complet dans différents cas d utilisation Tests de stress Tests de performance Notifications Difficultés rencontrées Modifications apportées à glite et remarques émises Gestion de la base de données du LB Difficultés rencontrées Scripts de démarrage Interface Web proposée Ecriture d un manuel des commandes et des processus Conclusion et perspectives 94

4 3 Annexe 97 Output XML et exemple de page XSLT associée Exemple de job MPI Installation de ETICS Syntaxe des queues LRMS Exemple de GUID et de TURL Exemple de Grid-mapfile Les options de glite-lb-bkserverd Fichier de configuration du LB, glite-lb-config.xml Exemple de spécification de service sous forme WSDL Exemple de commande GSIDCAP Schéma utilisé pour les notifications du LB Séparation WMS/LB Sorties des tests Test de connectivité Test du locallogger Test de l interlogger Test du système complet (Locallogger) rencontrant une erreur 108 Test des Dag Jobs via le proxy (lb-l2dag.sh -x) Test de performance du LBproxy (lb-l2stat.sh -x) Tests de performance de la couche Extrait du manuel que nous avons publié 114 La commande glite-job-logevent La commande glite-lb-job reg Table des figures 126 Bibliographie 129

5 4

6 5 Lexique AFS : Andrew File System API : Application Programming Interface BDII : Berkeley Database Information Index CASTOR : CERN Advanced STORage manager CE : Computing Element CERN : European Laboratory for Particle Physics CLI : Command Line Interface CVF : Concurrent Version System dcap : dcache Access Protocol DIT : Directory Information Tree DLI : Data Location Interface DN : Distinguished Name DTD : Document Type Definition EDG : European DataGrid EDT : European DataTAG EGEE : Enabling Grids for E-sciencE GFAL : Grid File Access Library GGF : Global Grid Forum GGUS : Global Grid User Support GIIS : Grid Index Information Server GLUE : Grid Laboratory for a Uniform Environment GMA : Grid Monitoring Archictecture GOC : Grid Operations Centre GRAM : Globus Resource Allocation Manager GRIS : Grid Resource Information Service GSI : Grid Security Infrastructure GSIDCAP : GSI-enabled version of the dcache Access Protocol GSIRFIO : GSI-enabled version of the Remote File Input/Output protocol GUI : Graphical User Interface GUID : Grid Unique ID HEP : High Energy Physics HDM : Hierarchical Storage Manager

7 ID : Identifier IIHE : Institut Interuniversitaire des Hautes Energies IS : Information Service JC : Job Controller JDL : Job Description Language JSDL : Job Submission Description Langage LAN : Local Area Network LB : Logging and Bookkeeping Service LM : Log Monitor LDAP : Lightweight Directory Access Protocol LFC : LCG File Catalog LFN : Local File Name LHC : Large Hadron Collider LCG : LHC Computing Grid Project LRC : Local Replica Catalog LRMS : Local Resource Management System LSF : Load Sharing Facility MDS : Monitoring and Discovery Service MPI : Message Passing Interface MSS : Mass Storage System NS : Network Server OASIS : Organization for the Advancement of Structured Information Standards OGSA : Open Grid Service Architecture OS : Operating System PBS : Portable Batch System PID : Process IDentifier PKI : Public Key Interface POOL : Pool of Persistent Objects for LHC PVM : Paralell Virtual Machine RB : Resource Broker RFIO : Remote File Input/Output RGMA : Relational Grid Monitoring Archictecture RLI : Replica Location Index RLS : Replica Location Service RM : Replica Manager RMS : Replica Management System SAM : Service Availability Monitoring SAS : Simple Authorization and Security Layer (LDAP) SE : Storage Element 6

8 SMP : Symmetric Multi Processor SOAP : Simple Object Access Protocol SRM : Storage Resource Manager SURL : Storage URL TURL : Transport URL UI : User Interface ULB : Université Libre de Bruxelles URI : Uniform Resource Identifier URL : Universal Resource Locator UUID : Universal Unique ID VDT : Virtual Data Toolkit VO : Virtual Organization VOMS : Virtual Organization Membership Service WLCG : Worldwide LHC Computing Grid WMS : Workload Management System WN : Worker Node XML : extensible Markup Language 7

9 Remerciements Je voudrais remercier le Docteur Othmane Bouhali pour le temps précieux qu il m a consacré durant cette année et pour ses multiples lectures de ce mémoire. Je voudrais également remercier Skhelzen Rugovac et Esteban Zimànyi pour leur soutien avisé ainsi que tout le service de l IIHE pour son accueil amical et pour la somme des compétences et des enthousiasmes que j ai pu y trouver. Je voudrais également souhaiter bonne chance à l équipe pour la suite de cette aventure extraordinaire. 8

10 Chapitre 1 Introduction Les connexions à haut débit font aujourd hui partie intégrante de notre quotidien au même titre que l électricité. Les performances des réseaux ont elles aussi progressé de manière exponentielle durant les trois dernières décades tant au niveau de leur performance que de leur fonctionnalité et leur robustesse. Ces diverses observations ont entrainé la naissance d une nouvelle idée : La grille de calcul. Ce concept a émergé dans les années nonante suite à un besoin provenant des sciences ; l idée de base est de mettre en place une infrastructure virtuelle afin d obtenir une superpuissance de stockage et de calcul : Tout utilisateur aura l illusion d avoir un ordinateur très puissant sur son bureau. Il pourra aussi partager avec un grand nombre de personnes des données, des applications et même des équipements scientifiques comme des capteurs et des télescopes [1]. En une dizaine d années, ce pari un peu fou a fait du chemin. Les grilles de calcul font aujourd hui partie intégrante de notre avenir scientifique. Effectivement, ce concept répond à un nouveau besoin : le partage de ressources à grande échelle. Suite à la création de certains projets scientifiques d une nouvelle envergure, il a semblé de plus en plus impératif de mettre en place des grilles de calcul de niveau mondial permettant un nouveau type de collaboration entre organisations. Le World wide LHC Computing Grid project (WLCG) fut créé pour soutenir ce projet dans le cadre de la physique des particules, 9

11 Introduction 10 un domaine pilote du développement des grilles de calcul. Le grand collisionneur de hadrons (Large Hadron Collider, LHC), qui est actuellement mis en place sur un diamètre de 22 kilomètres, est un accélérateur de particules qui sondera la matière plus profondément que jamais. Il entrera en fonction en Les expériences qui s y dérouleront nécessiteront des ressources de calcul et de stockage à grande échelle car plusieurs pétabytes de données seront produits par an. Ces données devront être stockées et analysées. La grille WLCG permettra de répartir les ressources nécessaires dans le monde entier entre organisations. L association WLCG travaille en collaboration avec l EGEE (Enabling Grid for E-sciencE). Cette organisation, financée par la commission européenne, développe actuellement une série de logiciels libres, regroupés sous le nom de glite, et permettant de mettre en place une grille. Il s agit d un ensemble de modules qui constitue véritablement l intelligence de la grille de calcul. BEgrid est la principale grille en Belgique. Elle est connectée à la grille de l EGEE et se révèle d ores et déjà être un outil indispensable pour les chercheurs belges. Elle est composée de plus de 500 processeurs et de 4 téraoctets de stockage répartis sur 7 sites en Belgique. L Institut Interuniversitaire des Hautes Energies (IIHE), qui regroupe les départements de physique des particules élémentaires de l ULB et de la VUB, participe activement au projet de grille de l EGEE. L lihe possède 115 ordinateurs connectés sur la grille mondiale de l EGEE par l intermédiaire de BEgrid. l IIHE est en outre impliquée dans des activités comme le test et la mise en production de certains composants de glite et plus particulièrement du module de Logging and bookkeeping (LB). Il s agit d un des services les plus important de l intergiciel glite car il est en charge de conserver toute l historique des jobs exécutés sur la grille. Sans ce service il n est pas possible de gérer le parcours des jobs, et la grille est donc paralysée. Une très grande attention doit donc y être portée. Ce service sera donc décrit en détail dans la suite du document. GLite est en constante évolution. L objectif de ce mémoire était de participer à cette évolution en utilisant les différents modules, en rapportant des erreurs détectées et en suggérant des modifications aux développeurs.

12 Introduction 11 Il s agissait également de concevoir un ensemble de tests destinés d une part à valider les nouvelles versions des modules développées qui sont ensuite envoyées en pré-production, d autre part à réaliser des tests sur des grilles en production. Nous avons implémenté ces tests selon des couches de complexité croissante que nous avons définies d après des recommandations générales de l IIHE. Les premiers sont des tests de connectivité, les derniers sont des tests de stress et de performance. Il ne s agit donc pas de tests d unité de fonctions, qui sont d ailleurs en partie fournis avec glite mais bien de tests de services. Ces tests ont été placés progressivement sur le gestionnaire de fichiers de l EGEE [2] pour qu ils soient disponibles pour tous. La plupart de ces tests sont désormais intégrés dans la nouvelle version de glite, ce qui souligne leur importance. Tout au long de ce travail, nous avons été en contact avec les développeurs. Ils ont évalué nos programmes et nous ont aidé à les développer. Nous leur avons fourni des tests permettant de vérifier et d évaluer le fonctionnement et la compatibilité de leurs nouveaux modules. Nous leur avons également fourni un rapport constant sur les bugs que nous avons rencontrés dans glite et nous avons proposé des améliorations possibles. Les développeurs du LB travaillent principalement en République Tchèque, ce qui souligne le caractère international de ce projet. La réalisation de ces tests nous a conduit à apporter certaines modifications et certaines améliorations à glite, comme les scripts de démarrage de certains services, ou la gestion de la base de données MySQL du LB. Ces modifications ont été soumises aux développeurs et intégrées dans les nouvelles versions de l intergiciel. Nous avons également proposé une interface basée sur les services Web qui permet d administrer un site et d y effectuer des tests facilement. 1.1 Organisation du document Dans un premier chapitre, nous essayons d introduire le concept de grille de calcul en partant d un historique et de définitions générales et en rentrant ensuite dans les détails de l architecture et des différents services.

13 Introduction 12 Un deuxième chapitre est consacré à la description de l intergiciel glite qui constitue véritablement le cerveau de la grille. Il permet en effet de coordonner les ressources entre elles. Une attention particulière est portée sur le module du LB car il s agit d un module fondamental. Ce service constitue également le point central de ce mémoire. Le troisième chapitre est une description de l architecture de test réalisée dans le cadre de ce travail. Le quatrième chapitre décrit les modifications apportées à glite, l interface Web, et les bugs rencontrés. L annexe est constituée d un peu de code, de schémas, de quelques définitions et de quelques recommandations pour l utilisation de glite.

14 Chapitre 2 Les grilles de calcul 2.1 Historique des grilles de calcul Internet fut créé en 1969 par le département américain de la défense (DOD) afin de permettre la communication entre les centres névralgiques du pays en cas d attaque nucléaire soviétique. Le réseau, qui s appelait alors ARPANET, fut directement exploité par les universités américaines afin d interconnecter leurs super calculateurs, de partager des ressources et des informations, et éventuellement d accorder l accès à ces ressources à certains utilisateurs extérieurs. Les grilles de calcul actuelles peuvent être vues comme une application de ce concept permettant de créer un contexte de partage de ressources plus spécifique et plus élaboré. Les premiers systèmes proto-grid complètement fonctionnels sont apparus dès les années 70 avec le projet DCS (Distributed Computing System) à l université de Californie. Ce projet connut un réel succès et un article y fut même consacré dans Business Week le 14 juillet The ring acts as a single, highly, flexible machine in which individual units can bid for jobs. Le projet fut néanmoins abandonné dans les années 80. Certains problèmes comme la sécurité ou l administration, lorsqu on travaille avec une machine que l on ne contrôle pas, paraissaient insurmontables. L idée de grille de calcul réapparut ensuite grâce à Ian Foster, Carl Kesselman et Steve Tuecke. Ces derniers réintroduisirent ce concept et lancèrent la création du Globus Toolkit, un ensemble de modules sur lequel reposent la 13

15 Les grilles de calcul 14 plupart des grilles actuelles. 2.2 Définitions diverses Pour vraiment comprendre le sens parfois un peu ambigu des grilles de calcul, il faut en examiner quelques définitions. Prenons une définition générale trouvée sur Internet : Une grille informatique est une infrastructure virtuelle constituée d un ensemble coordonné de ressources informatiques potentiellement partagées, distribuées, hétérogènes, externalisées et sans administration centralisée. [3] Une infrastructure est un ensemble de matériel et de logiciels. On dit de cette infrastructure qu elle est virtuelle car ses différents éléments logiciels et matériels ne sont pas connectés de manière directe. Les liens entre ceux-ci ne sont pas matériels mais bien virtuels. Ces ressources peuvent être : 1. Coordonnées : le but d une grille de calcul est de pouvoir obtenir une super-puissance de stockage et de calcul répartie sur de nombreux sites. Il faut donc coordonner correctement ces différentes ressources. 2. Partagées : Elles sont à disposition de nombreux utilisateurs répartis en groupes apellés organisations virtuelles (Virtual Organization ou VO). 3. Hétérogènes : Elles peuvent être de natures complètement différentes aussi bien au niveau matériel que logiciel. 4. Externalisées : Elles peuvent être réparties sur un grand nombre de sites différents. 5. Sans administration centralisée : Il n existe pas d unité centralisée contrôlant toutes les ressources contrairement à une ferme de calcul conventionnelle. L administration est distribuée sur chacun des noeuds. D autres encore définissent les grilles de calcul comme une collection de ressources distribuées géographiquement et reliées entre elles par un réseau à haut débit. Cet ensemble se distingue d un simple réseau par une couche software, souvent appelée middelware ou intergiciel, qui transforme une collection de ressources indépendantes en une machine virtuelle unique et cohérente. [4, 5] Nous verrons par après que l intergiciel constitue

16 Les grilles de calcul 15 véritablement le cerveau de la grille. En 2000, Ian Foster tenta une autre définition : Une grille est un système qui 1. Coordonne des ressources non soumises à un contrôle central. 2. Utilise des protocoles et des interfaces standards et ouverts. 3. Délivre une qualité de service non triviale (temps de réponse, débit, disponibilité et sécurité) [6]. Ian Foster insiste sur le concept de protocoles et d interfaces standards et ouverts. Il s agit en effet d un élément central des grilles de calcul. Elles doivent pouvoir s adresser à tout type d architecture. L interopérabilité de la grille avec ses semblables est également fondamentale. L utilisation de protocoles et d interfaces standards est un grand pas vers celle-ci. 2.3 Les organisations virtuelles Une des véritables difficultés soulevée par les grilles de calcul est le partage coordonné de ressources entre organisations virtuelles et dynamiques [1]. Il ne s agit pas de simples échanges de fichiers mais bien d un accès à distance à des ordinateurs, des disques, des capteurs,... Ce partage doit être fortement contrôlé afin de garantir un bon niveau de sécurité. Les fournisseurs de ressources et les utilisateurs doivent donc définir clairement ce qui est partagé, qui est autorisé à l utiliser, quand et comment. Un ensemble d individus et/ou d institutions soumis à une telle charte de partage s appelle une organisation virtuelle (VO). Ces organisations virtuelles peuvent varier fortement en taille, en structure, en but, ou en durée. Elles nécessitent des mécanismes de partage très flexibles permettant de gérer notamment l accès aux ressources, qui doit pouvoir être configuré avec précision. Une ressource appartenant à une certaine VO est disponible pour certaines personnes, sous certaines conditions, et à certains instants. Il y a de plus une modification constante des ressources connectées à la grille, des autorisations accordées et des personnes auxquelles elles le sont. Il faut donc des mécanismes adaptés permettant de découvrir les ressources et de gérer les autorisations de manière dynamique.

17 Les grilles de calcul Une technologie parfaitement adaptée aux VOs La technologie grille semble être la seule technologie à répondre aux exigences très particulières de ces organisations virtuelles. En fait, elle n a pas de véritable concurrente car il s agit d une technologie complémentaire aux autres technologies d information. En effet, Internet par exemple, permet de partager des données entre un grand nombre d individus de manière efficace. Cette technologie ne permet en revanche pas d accès à distance à des ressources de calcul et de stockage et l utilisation coordonnée de celles-ci. Certains services de la grille utilisent par contre Internet pour fournir par exemple des interfaces de monitoring. Depuis quelques années, les différents projets de grille de calcul ont développé des services parfaitement adaptés à la construction d organisations virtuelles. On peux citer notamment des services comme : Des mécanismes de sécurité et d accès entre ressources de domaines complètement différents. Des protocoles de gestion de ressources et de la charge de travail. Des services d accès à distance à des processeurs ou à des disques et la co-allocation de ceux-ci. Des protocoles d information au sujet des ressources, des services, des organisations, des autorisations,... Des services de gestion de données comme la copie de celles-ci en différents endroits. 2.5 Grilles de calcul et systèmes distribués conventionnels Les définitions des grilles de calculs sont diverses comme on peut le voir ci-dessus. Elles ont un principe commun : le partage des ressources de manière transparente à l utilisateur. Ces définitions ne permettent cependant pas de distinguer les grilles de certains autres environnements distribués conventionnels comme PVM (Paralell Virtual Machine) [7] qui pourraient répondre à certaines de ces définitions.

18 Les grilles de calcul 17 Pour effectuer cette distinction, il faut analyser de manière dynamique ce que signifie qu exécuter une application sur la grille. Un environnement distribué traditionnel comme PVM gère un ensemble de noeuds constitué d ordinateurs, de serveurs et éventuellement de mainframes. L utilisateur doit avoir accès à chacun de ces noeuds via un login et un mot de passe valide. Il doit s identifier auprès de chacun d eux afin d être identifié sur la machine virtuelle. Ceci peut se faire automatiquement par propagation. L utilisateur doit donc avoir un compte d utilisateur sur chacune des machines utilisées. Il doit être au courant de leurs caractéristiques, comme l architecture, le type, les capacités opérationnelles, le système d exploitation, la sécurité,... De plus, l ensemble de noeuds peut être considéré comme statique car il change peu souvent. La taille de tels systèmes est en général de 10 à 100 noeuds. A contrario, les grilles sont basées sur un partage de ressources à large échelle. Le partage des ressources est virtuel et ce partage ne se limite pas à de la mémoire et à des processeurs. Les grilles sont destinées à pouvoir intégrer des ressources diverses comme des interfaces d entrée et de sortie d images, des capteurs, des actionneurs,... Toutes ces ressources sont éparpillées géographiquement et appartiennent à des domaines d administration distincts. La machine virtuelle est composée de ressources sélectionnées parmi l ensemble virtuel de ressources disponibles (Virtual Pool). Cet ensemble est dynamique car des éléments peuvent être ajoutés ou retirés de la grille à tout moment. De ce fait, l utilisateur n a pas conscience des caractéristiques des ressources constituant la grille. Elles se comptent d ailleurs par milliers sur les grilles à échelle mondiale. L accès aux différentes machines nécessite que l utilisateur possède un certificat qui soit accepté par les différents domaines administratifs rencontrés. Il peut utiliser certaines ressources distantes, mais il n a pas le droit de se logger sur ces machines. Le nombre important de noeuds et la diversité de ceux-ci, notamment en ce qui concerne leurs méthodes de sécurité, font que l utilisateur ne peut fondamentalement pas se logger sur toutes les machines qu il rencontre. Les procédures d authentification sont basées sur des certificats et sur une confiance transitive entre organisations. Nous y reviendrons. Une autre différence majeure entre grilles et systèmes distribués conventionnels est la manière dont se fait la sélection des ressources et des noeuds. Pour les systèmes conventionnels :

19 Les grilles de calcul Tous les processus doivent avant tout être mis en correspondance avec un noeud sélectionné dans l ensemble des ressources. 2. Une fois qu un processus est attribué à un noeud et qu il y a des demandes de ressources, ces dernières peuvent être satisfaites si les ressources demandées se trouvent sur le même noeud que le processus. Le programmeur ou l utilisateur a donc la responsabilité d effectuer une mise en correspondance correcte. Dans les grilles de calcul l ensemble des ressources est souvent énorme. De ce fait, le système sélectionne d abord les ressources nécessaires. Une fois celles-ci trouvées, il désigne le noeud auquel le processus doit être attribué [7]. 2.6 Grille de calcul et services Web Les services Web permettent de connecter des applications à travers de grands réseaux hétérogènes. Ils utilisent des protocoles standards comme WSDL et XML/SOAP afin de transformer le Web d un réseau de communication en une plate-forme d applications. Lorsque ces services auront atteint une dimension supérieure, le Web sera confronté à de nouvelles difficultés déjà rencontrées et résolues par les grilles, comme l énorme hétérogénéité des systèmes répartis à travers le monde, l accès à des domaines d administration différents et la gestion de systèmes de fichiers différents. Les services Web nécessitent de nouveaux protocoles de haut niveau afin de pouvoir répondre à tous ces besoins. Les grilles de calcul ont été créées dans le but de répondre à la plupart de ceux-ci. Elles sont donc un complément idéal aux services Web. Il s agit donc plus d une technologie complémentaire que d une technologie de substitution. 2.7 Architecture d une grille de calcul Une architecture en couches L architecture des grilles de calcul peut être décrite en terme de couches comme le montre la figure 2.1. Chacune présente des fonctions bien spécifiques.

20 Les grilles de calcul 19 Les couches du haut sont orientées utilisateur tandis que les couches du bas Couche application Champ de texte Champ de texte Champ de texte Champ de texte Champ de texte Champ de texte Bo uto n Champ de texte Champ de texte Champ de texte Champ de texte Champ de texte Champ de texte Couche collective (middelware) Sécurité Système d'information Couche ressource Accès uniforme aux ressources Accès uniforme aux données Communication Monitoring Authentification mainframe stockage serveurs pc's senseurs Couche réseau switchs routeurs fibre optique câbles Fig. 2.1 Architecture d une grille de calcul. sont plutôt orientées matériel. La couche connectivité (couche réseau) est la couche de base. Elle propose les protocoles nécessaires à la communication entre les noeuds de la grille. En général les protocoles utilisés sont ceux d Internet (IP, TCP/UDP, DNS,...). La couche connectivité est également en charge d une bonne partie de la sécurité et de la confidentialité du système. La couche supérieure est la couche ressource. Elle est constituée des différentes ressources présentes sur la grille comme les ordinateurs, les systèmes de stockage, les GSM, les senseurs, les télescopes,... La couche collective doit coordonner les ressources d un niveau plus élevé. C est à ce niveau que sont implémentés les programmes constituant

21 Les grilles de calcul 20 l intelligence de la grille, c est-à-dire les programmes organisant la collaboration des différentes ressources de celle-ci. Cette couche, située entre le matériel et les applications, est appelée également couche middelware. Les logiciels s y rapportant sont appelés middelwares ou intergiciels. Nous y reviendrons cidessous. La couche collective possède des annuaires de ressources qu elle met à disposition du ressource broker et de l utilisateur. Le Ressource Broker (RB) est le service qui s occupe de l attribution des ressources. L utilisateur soumet des travaux à la grille via la couche application. Le Ressource Broker est l autorité qui répartit ces travaux vers les différentes ressources disponibles sur la grille. La couche application contient les applications qui seront utilisées par les utilisateurs de la grille pour consulter des données ou effectuer des opérations sur celles-ci (calculs, sauvegardes,...). Cette couche utilisera à ses fins les autres couches. La couche ressource et la couche collective lui permettent de réunir les ressources nécessaires à l exécution d une opération. Considérons l exemple d une application devant traiter des données présentes dans différents fichiers indépendants. Elle devra : 1. Obtenir les crédits nécessaires pour l ouverture des fichiers en s authentifiant. 2. Interroger le système d information et les catalogues de réplications afin de déterminer où une copie des fichiers peut être trouvée. Les ressources de calcul et de stockage nécessaires les plus appropriées sont également sélectionnées. 3. Soumettre des requêtes à la couche ressource et à la couche connectivité pour extraire les données, lancer les calculs et traiter les résultats. 4. Surveiller le déroulement des différents transferts et des différents calculs et avertir l utilisateur des différentes phases des opérations et des erreurs éventuelles La couche connectivité, système nerveux de la grille La couche réseau constitue le système nerveux de la grille. Un des principes fondamentaux est en effet de faire usage des réseaux à très haute vitesse. C est ce qui distingue en partie les grilles des clusters. Les éléments de la grille

22 Les grilles de calcul 21 peuvent être distribués dans le monde entier avec des temps de latence très réduits. Les architectures de test actuelles reposent sur des réseaux à haut débit comme le réseau européen GEANT ou le UK Super Janet Network qui possèdent un débit d à peu près 10 Gbps sur leur artère principale. Les liaisons joignant les noeuds aux ressources ont en général un débit de 1 Gbps La couche middleware, cerveau de la grille Comme nous l avons souligné, le cerveau de la grille est l intergiciel. Cet ensemble de briques logicielles gère la bonne collaboration des différentes ressources de la grille et automatise la communication entre celles-ci. Les métadonnées (données à propos des données) sont essentielles au bon fonctionnement de l intergiciel. Elles permettent de conserver des informations sur le parcours des données et des jobs à travers la grille, sur leur propriétaire et sur leur format. Elles fournissent également des informations sur les différentes ressources et sur les utilisateurs. L intergiciel est constitué d un grand nombre de programmes. Ils peuvent être classés en deux types : 1. Les agents, qui présentent continuellement des métadonnées à propos des utilisateurs, des ressources et des données. 2. Les brokers qui récupèrent ces métadonnées et s occupent du choix des ressources, de l allocation de celles-ci, des procédures d authentification et des transferts de données. Pratiquement, la plupart des intergiciels actuels orientés grille reposent sur un ensemble de programmes commun et standard : le Globus Toolkit. Nous y reviendrons dans le prochain chapitre. 2.8 L EGEE, Enabling Grids for EsciencE L EGEE (Enabling Grids for E-sciencE) est un projet qui fut initié par la Commission européenne en mars Son but est de contribuer à l avancement des technologies et de mettre en place une grille de calcul à l échelle mondiale. Cette grille est disponible 24 heures sur 24 pour les scientifiques, peu importe leur situation géographique. Elle est construite sur le réseau

23 Les grilles de calcul 22 de recherche europe en GEANT. Plusieurs outils permettent de visualiser l e tendue de la grille, comme le montre la figure 2.2 et la figure 2.3. Fig. 2.2 La grille LCG peut e tre visualise e via l interface GridPP [9]. Ce projet mondial rassemble des experts provenant de 27 pays diffe rents. Il se concentre principalement sur trois secteurs : 1. Construire une grille robuste, consistante et se curise e. Il faut que la grille soit attrayante, afin que le plus d organisations possibles y raccordent leurs ressources et que celle-ci grandisse. 2. De velopper et essayer d ame liorer constamment l intergiciel, afin d offrir des services fiables aux utilisateurs. 3. Attirer de nouveaux utilisateurs provenant du domaine scientifique ou de l industrie, en leur garantissant des performances et une formation

24 Les grilles de calcul 23 Fig. 2.3 Google-Earth permet également d afficher des informations à propos de la grille. de haut niveau ainsi que tout le support nécessaire. Le projet est constitué de 70 partenaires [8]. Il s agit de personnes et d institutions qui utilisent la grille ou qui lui fournissent des ressources. Le travail est divisé en 11 activités différentes réparties en trois secteurs : 1. Networking Activities (NA) : il s agit de la gestion et de la coordination de tous les aspects communication du projet. 2. Specific service Activities (SA) : il s agit du support, de la gestion de la grille et de la recherche de réseaux fiables. On y distingue trois activités : SA1 s occupe du monitoring de la grille et du support aux utilisateurs, SA2 des accords de niveau de service (SLA), et SA3 des

25 Les grilles de calcul 24 tests et des certifications. 3. Joint Research Activities (JRA) : il s agit des activités de recherche et de développement. Le rôle principal du groupe SA3 (Integration, Test et Certification) est de mettre en place des architectures de test pour les composants produits par les développeurs de glite, afin que ces composants puissent ensuite être envoyés en pré-production (SA1). Ceci implique une communication quotidienne avec les développeurs, afin de leur indiquer par exemple quelles corrections ou améliorations ils pourraient apporter à leurs programmes. Il existe 5 sous-groupes au sein du SA3 (Ti, i=1,...5). L IIHE (Institut Interuniversitaire des Hautes Energies), qui associe l ULB et la VUB, fait partie du département T2 : Testing And Certificating. Ce département a en outre les objectifs suivants : 1. Développer une série de tests destinés aux modules de glite. 2. Définir une architecture de test de haut niveau. 3. Mettre l accent sur la sécurité et l interopérabilité. 4. Fournir des sites de test. Au sein du département T2, les modules de glite sont attribués à différents groupes. Le CERN s occupe par exemple du VOMS (Virtual Organization Membership Service). L IIHE est quant à elle en charge du LB (Logging and Bookkeeping service) et du JP (Job Provenance service). Elle participe en outre au développement d une série de tests destinés au LB et offre deux sites de test dont un est entièrement géré par un outil d administration et d installation automatique de modules appelé Quattor [9]. Le but premier de ce travail de fin d études fut de s intégrer dans cette phase de développement et de certification des intergiciels européens et d élaborer une architecture de test. Celle-ci permet aux développeurs de tester l intégration de leurs nouveaux modules et permettent d autre part de monitorer et d administrer la grille. Nous y reviendrons dans le chapitre suivant.

26 Chapitre 3 L intergiciel glite 3.1 Introduction Pour toute mise en place d une grille de calcul, l intergiciel est un composant crucial. Rappelons qu il s agit d un ensemble de briques de base situées entre les applications et le matériel qui constituent le cerveau de la grille. La collaboration EGEE, dont nous avons déjà parlé, a imaginé une approche en deux phases dans son développement des intergiciels nécessaires à la mise en place de sa grille de calcul mondiale. Dans un premier temps, elle a utilisé le travail d un projet précédent, le projet européen EDG (développé par DataGrid) devenu ensuite LCG (LHC Computing Grid Project) [10]. En parallèle, l EGEE a remodelé la majeure partie du middleware utilisé par EDG en une nouvelle solution, glite, maintenant déployée en service de production. Distribué sous une licence du type logiciel libre, glite intègre des composants provenant des différents projets d intergiciels en cours, tels Condor [11], le Globus Toolkit [12], ainsi que les composants développés pour le projet LCG. glite est compatible avec des logiciels tels que PBS (Portable Batch System) [13, 14], Condor et LSF (Load Sharing Facility) [15]. LSF permet notamment d associer des machines UNIX et Windows NT en cluster. Plusieurs centres de recherche universitaires et industriels collaborent au développement de glite. Celui-ci est organisé autour d un certain nombre d activités que nous avons évoquées dans le chapitre précédent. 25

27 L intergiciel glite 26 Les services de glite suivent une architecture orientée service, ce qui signifie qu il sera facile de relier le logiciel à d autres grilles basées sur des intergiciels différents. Cela permettra également de garantir plus facilement la conformité aux nouvelles normes, comme le Web Service Resource Framework [16] (WSRF) de OASIS [17] (Organization for the Advancement of Structured Information Standards) et le Open Grid Service Architecture(OGSA) du Global Grid Forum [18]. glite est conçu comme un système modulaire, permettant à des utilisateurs de déployer différents services selon leurs besoins, plutôt que d être forcés à utiliser le système entier. Ceci est prévu pour permettre à chaque utilisateur de concevoir le système en fonction de sa situation individuelle. Se basant sur l expérience de développement d EDG et de LCG, glite comporte en particulier une meilleure sécurité et de meilleures interfaces pour la gestion des données et la soumission des jobs. 3.2 Le Globus Toolkit Pratiquement la plupart des projets mondiaux de grille de calcul reposent sur un ensemble de programmes : le Globus Toolkit [12]. glite, en particulier, est construit sur ce dernier. Ce toolkit est développé par la Globus Alliance. Cette organisation est constituée principalement par l équipe de Ian Foster au laboratoire national d Argonne et par l équipe de Carl Kesselman à l université de Caroline du Sud à Los Angeles. Il s agit d un intergiciel, c est à dire d un ensemble de briques de base. Ces différents modules fournissent tous les services nécessaires à l élaboration d une grille comme la sécurité, la localisation de ressources et la gestion de celles-ci. Le Globus Toolkit inclut notamment : 1. GRAM (Globus Ressource Allocation Manager), qui a pour rôle de convertir des requêtes de la grille en commandes compréhensibles par les différentes ressources. 2. GSI (Grid Security Infrastructure) dont le rôle est la sécurité et l authentification des utilisateurs.

28 L intergiciel glite MDS (Monitoring and Discovery Service) dont le rôle est de collecter et de stocker des informations sur les différentes ressources (capacité de stockage, puissance de calcul, bande passante entre noeuds,...). 4. GRIS (Grid Ressource Information Service) qui maintient une liste de l état des ressources, de leur configuration et de leur capacité du moment. 5. GIIS (Grid Index Information Service) qui coordonne les différents services GRIS. 6. GridFTP dont le rôle est de fournir un service de transfert robuste, fiable et rapide. 7. Le Replica Catalog, dont le rôle est de maintenir une liste des différents emplacements dans lesquels sont stockés les fichiers ainsi que leurs copies. Un fichier peut en effet être répliqué à plusieurs endroits de la grille, soit de manière automatique, soit par l utilisateur. 8. Le Replica Management System dont le rôle est de permettre aux applications de créer des copies de certaines données et de gérer celles-ci. Les modules sont classés selon 4 types : sécurité, gestion des données, gestion des jobs, monitoring des services et des ressources. La majorité de ces services utilisent HTTP pour les transferts ce qui facilite le déploiement par Internet. Les services de sécurité reposent sur le principe de certificats (X.509) signés par des autorités et sur le principe de proxys d authentification signés par les utilisateurs. Signalons que la confiance est transitive, à savoir que si B fait confiance à A et C fait confiance à B alors C fait confiance à A. Ainsi les processus peuvent être facilement répartis entre les différents noeuds. Nous y reviendrons par la suite. Le succès du Globus Toolkit provient de deux raisons principales : 1. Le Globus Toolkit est orienté-objet. On peut ainsi y sélectionner exactement les services désirés. Ceci permet une intégration beaucoup plus en douceur des logiciels qui doivent être adaptés à la grille. Une application peut ainsi utiliser par exemple uniquement le GRIS ou le GRAM sans utiliser les autres services. 2. Le Globus Toolkit est un ensemble de logiciels libres.

29 L intergiciel glite Modules de glite Grid Security Infrastructure (GSI) La communauté EGEE est divisée en organisations virtuelles. Elles correspondent à des organisations ou des projets divers. Les projets pilotes dans le développement des grilles de calcul concernent le domaine de la physique des hautes énergies (Hign energy Physics ou HEP), et le domaine bio-médical. D autres projets divers utilisent cependant chaque jour un peu plus la grille, par exemple dans le domaine de la climatologie ou de l hydrologie. Comme nous l avons déjà souligné, la sécurité et l authentification sont des modules fondamentaux et ils ont été fortement développés. La GSI (Grid Security Infrastructure) est basée sur de l encryptage par clé publique, le certificat numérique X.509 et SSL quelque peu modifié. X.509 est un standard de cryptographie de l Union Internationale des Télécommunications pour les infrastructures à clés publiques (PKI). X.509 établit entre autres les formats standards des certificats électroniques. Dans le système X.509, une autorité de certification attribue un certificat liant une clé publique à un nom distinctif (Distinguished Name), à une adresse ou à un enregistrement DNS. Les certificats sont attribués par des autorités agréées par la communauté WLCG/EGEE. Afin de s identifier, un utilisateur doit posséder un tel certificat. Signalons que les ressources sont également identifiées sur la grille grâce à de tels certificats. Ce certificat, protégé par un mot de passe, est utilisé pour générer des certificats temporaires. Ces certificats temporaires sont appelés proxys. Ils ont en général une durée de vie limitée (12 heures) afin d optimiser la sécurité. L identification d un utilisateur sur une ressource de la grille se fait de deux manières : Soit via le Grid-Mapfile que possède toute ressource localement. En effet, toute ressource possède une liste liant des utilisateurs à des comptes locaux. Soit via le Virtual Organisation Membership Services (VOMS). Il s agit d un service destiné uniquement à la gestion de ces certificats. Une fois authentifié, un utilisateur peut se connecter via une interface utilisateur et soumettre des jobs. Il faut que le certificat temporaire créé

30 L intergiciel glite 29 accompagne ce job le long de son parcours à travers la grille. Un serveur est en charge de gérer les différents proxys et d éventuellement renouveler ceux qui accompagnent les jobs très longs. On l appelle le MyProxy server User Interface (UI) Le point d accès à la grille pour un usager est l interface utilisateur (UI). S il possède un certificat conforme, cette interface lui donne accès aux différentes fonctionnalités de la grille. On peut en citer quelques unes comme la capacité de lister toutes les ressources aptes à exécuter un certain job, de soumettre des jobs, de les annuler, d afficher le code de sortie d un job réalisé, d afficher l état d un job soumis, de répliquer et d effacer des données,... Il s agit d une interface vers le WMS (Workload Management System) contenant des lignes de commandes, des APIs C et C++. Certaines interfaces graphiques sont en cours de développement. Elles permettront à l utilisateur de soumettre des jobs et de visualiser leur résultats plus facilement Storage Element (SE) Le Storage Element permet un accès centralisé à un ensemble de ressources de stockage qui peuvent être des disques ou des bandes magnétiques. Tout site possède en général un SE. GSIFTP [19] est le protocole utilisé pour tous les transferts de fichiers. RFIO [19] et GSIDCAP sont utilisés pour l accès aux fichiers en local ou à distance. Certains SE de grande capacité nécessitent l utilisation d un service particulier appelé Storage Ressource Manager (SRM) Information Service (IS) Nous avons parlé plus haut de la dynamique des organisations virtuelles et du besoin de services de découverte des ressources et des autorisations. l IS fournit des informations sur les ressources de la grille ainsi que sur les états de ces dernières. C est grâce à ce service que les ressources sont découvertes. Ces informations sont conformes à un schéma type appelé GLUE [20] (Grid Laboratory Uniform Environment). GLUE permet aux grilles de calcul d interopérer en publiant l état de leurs services et de leurs ressources d une manière uniforme. Une partie du schéma GLUE publié en UML est donné en annexe.

31 L intergiciel glite 30 Deux IS sont utilisés dans glite. Le Globus Monitoring and Discovery Service (MDS) est utilisé pour la recherche de ressources et pour publier des informations concernant l état de ces dernières. Le Relational Grid Monitoring Architecture (RGMA) est quant à lui utilisé pour l accounting, le monitoring et la publication d informations de niveau utilisateur. Le MDS suit le schéma GLUE en utilisant OpenLDAP, une version open source du Lightweight Directory Access Protocol (LDAP). Un modèle LDAP est une sorte de carte des ressources constituée d entrées (ordinateur, serveur,...) possédant chacune des attributs (occupation, espace disque,...). Chaque entrée possède un nom unique qui l identifie, chaque attribut a un type et une ou plusieurs valeurs. Ces entrées peuvent être disposées en arbres pour former ce que l on appelle le Directory Information Tree (DIT). Les CEs et les SEs d un site publient régulièrement des informations concernant leur état. Il s agit de données statiques (type de CE, type de processeur) comme de données dynamiques (occupation d un disque ou d un processeur). Cette information est publiée via un serveur LDAP appelé Grid Ressource Information Server (GRIS). Ce dernier s exécute en général sur la ressource elle-même. Sur chaque site, un autre serveur LDAP, appelé Grid Index Information Server (GIIS), récolte les informations des différents GRIS locaux et les publie. Le GIIS utilise une Berkeley Database Information Index (BDII) pour stocker les données. Il s agit de deux bases de données LDAP standards qui sont remplies par un processus de mise à jour. Lorsque l une des bases de données se met à jour, l autre est disponible pour les utilisateurs. Deux autres BDIIs sont également utilisées au sommet de la hiérarchie de la grille, utilisant le même principe de mise à jour. Ces BDIIs récoltent des informations des GIIS de tous les sites et stockent ces informations. Ces BDII contiennent donc des informations sur tous les éléments de la grille. L utilisateur peut obtenir des informations sur certains de ces éléments en effectuant des requêtes auprès de la BDII globale. Il peut également directement recevoir ces informations des GIIS et même des GRIS. Des commandes et des APIs sont prévues à cet effet.

32 L intergiciel glite 31 BDII A BDII B SITE A GIIS SITE B GIIS GRIS GRIS GRIS GRIS CE1 CE2 SE1 SE2 GRIS GRIS GRIS GRIS CE1 CE2 SE1 SE2 Fig. 3.1 Architecture du système d information. Deux Berkeley Database Information Index (BDII) sont utilisées afin de garantir un accès constant aux données Gestion des données Sur une grille, des fichiers peuvent être répliqués à plusieurs endroits. Idéalement, l utilisateur n a pas conscience de l endroit où se trouve les données qu il utilise. Le gestionnaire de fichiers lui permet de faire cette abstraction. Les fichiers stockés sur la grille peuvent être adressés par plusieurs noms différents : Grid Unique Identifier (GUID), Logical File Name (LFN), Storage URL (SURL) et Transport URL (TURL). Le SURL et le TURL nous renseignent sur la position des réplications d un fichier et sur la manière d y accéder. Le GUID et le LFN identifient un fichier sans aucune référence à un endroit précis. Le SURL fournit des informations sur la position physique du fichier. Il a des formats différents selon que le fichier se trouve respectivement sur un SE classique, ou sur un SE SRM. Le TURL quant à lui nous donne des informations sur le protocole et sur le port qu il faut utiliser pour importer un certain fichier, afin qu il puisse être ouvert ou copié. Il peut donc y avoir autant de TURLs pour un fichier que le nombre de protocoles acceptés par le SE. Des exemples de GUID, de SURL et de TURL sont donnés en annexe. La

33 L intergiciel glite 32 correspondance entre LFNs, GUIDs et SURLs est conservé dans un service appelé File Catalog, qui est indépendant du SE. Le seul catalogue de fichier accepté est le LCG File Catalog (LFC). L utilisateur peut, via un client, effectuer diverses opérations sur les données, comme en ajouter, en supprimer, en répliquer. Il peut également interagir avec un catalogue des fichiers et effectuer des opérations sur ce dernier Computing Element (CE) et Worker Nodes (WN) Le Computing Element représente un ensemble de ressources de calcul localisées, encore appelé ferme de calcul ou cluster. Les noeuds d une ferme de calcul (Worker Nodes) doivent être homogènes. Ils doivent donc tous posséder le même OS et la même configuration. Un CE est composé d un Grid Gate (GG) qui est une interface vers l ensemble des ressources, d un Local Ressource Management System (LRMS) et du cluster lui-même, comme le montre la figure 3.2. Le Grid Gate est en charge d accepter les jobs et de les répartir pour qu ils soient exécutés sur les différents WNs via le LRMS. Il y a deux implémentations du CE dans glite. Le CE LCG développé par EDG et utilisé dans LCG-2 et le CE glite développé par l EGEE. Les différents types de LRMS reconnus sont OpenPBS, LSF, Maui/Torque et Condor. A un CE correspond une seule file LRMS pour les jobs dont la syntaxe est donnée en annexe.

Middleware et services de la grille

Middleware et services de la grille 1 2 La vision EGEE (Enabling Grids for E-sciencE) Création d une infrastructure Grid à travers l Europe, qui implique les réseaux de recherches scientifiques actuelle et futur Offrir à la communauté des

Plus en détail

Services de la grille

Services de la grille Services de la grille Abderrahman El Kharrim Division TIC CNRST, Rabat elkharrim@cnrst.ma Formation administrateurs de la grille de calcul CNRST, 27/02-02/03, 2012 1 Architecture et Middleware de la Grille

Plus en détail

Chapitre 1. Infrastructures distribuées : cluster, grilles et cloud. Grid and Cloud Computing

Chapitre 1. Infrastructures distribuées : cluster, grilles et cloud. Grid and Cloud Computing Chapitre 1. Infrastructures distribuées : cluster, grilles et cloud Grid and Cloud Computing Problématique Besoins de calcul croissants Simulations d'expériences coûteuses ou dangereuses Résolution de

Plus en détail

Architecture de la grille

Architecture de la grille 1 2 Diversité des applications et des utilisateurs (profile, nombre,...) supposent des solutions différentes architectures différentes avec des services communs Services de base authentification: établir

Plus en détail

Tour d'horizon des Middlewares de Grille

Tour d'horizon des Middlewares de Grille Tour d'horizon des Middlewares de Grille Georges Da Costa dacosta@irit.fr But de la séance Faire un tour d'horizon des solutions existantes Les groupes de standardisation Exemple académique : Egee Les

Plus en détail

La sécurité dans les grilles

La sécurité dans les grilles La sécurité dans les grilles Yves Denneulin Laboratoire ID/IMAG Plan Introduction les dangers dont il faut se protéger Les propriétés à assurer Les bases de la sécurité Protocoles cryptographiques Utilisation

Plus en détail

DIRAC : cadre et composants pour créer des systèmes de calcul distribués

DIRAC : cadre et composants pour créer des systèmes de calcul distribués Licence Creative Commons by-nc-nd (Paternité, pas d'utilisation commerciale, pas de modification) Logiciel validé par la communauté Ens Sup - Recherche DIRAC : cadre et composants pour créer des systèmes

Plus en détail

MapCenter : un modèle ouvert pour la découverte, la supervision et la visualisation des environnements distribués à large échelle

MapCenter : un modèle ouvert pour la découverte, la supervision et la visualisation des environnements distribués à large échelle MapCenter : un modèle ouvert pour la découverte, la supervision et la visualisation des environnements distribués à large échelle Franck Bonnassieux CNRS/UREC ENS LYON, 46 Allée d'italie 69364 LYON Cedex

Plus en détail

Sécurisation des architectures traditionnelles et des SOA

Sécurisation des architectures traditionnelles et des SOA Sécurisation des architectures traditionnelles et des SOA Un livre blanc de Bull Evidian Gestion SAML des accès SSO aux applications classiques et J2EE. Max Vallot Sommaire Émergence des architectures

Plus en détail

Grid Technology. ActiveMQ pour le grand collisionneur de hadrons (LHC) Lionel Cons Grid Technology Group Information Technology Department

Grid Technology. ActiveMQ pour le grand collisionneur de hadrons (LHC) Lionel Cons Grid Technology Group Information Technology Department DB GT CF Grid ActiveMQ pour le grand collisionneur de hadrons (LHC) Lionel Cons Grid Group Information Department Journée de la communauté FUSE, Paris, 2010 CERN IT Department CH-1211 Geneva 23 Switzerland

Plus en détail

3A-IIC - Parallélisme & Grid GRID : Définitions. GRID : Définitions. Stéphane Vialle. Stephane.Vialle@supelec.fr http://www.metz.supelec.

3A-IIC - Parallélisme & Grid GRID : Définitions. GRID : Définitions. Stéphane Vialle. Stephane.Vialle@supelec.fr http://www.metz.supelec. 3A-IIC - Parallélisme & Grid Stéphane Vialle Stephane.Vialle@supelec.fr http://www.metz.supelec.fr/~vialle Principes et Objectifs Evolution Leçons du passé Composition d une Grille Exemple d utilisation

Plus en détail

Administration de systèmes

Administration de systèmes Administration de systèmes Windows NT.2000.XP.2003 Copyright IDEC 2002-2004. Reproduction interdite. Sommaire... 2 Eléments logiques et physiques du réseau... 5 Annuaire et domaine... 6 Les utilisateurs

Plus en détail

Faculté des Sciences Département d Informatique. Déploiement et configuration des intergiciels européens de grilles de calcul

Faculté des Sciences Département d Informatique. Déploiement et configuration des intergiciels européens de grilles de calcul Faculté des Sciences Département d Informatique Déploiement et configuration des intergiciels européens de grilles de calcul Guillaume DESMOTTES Mémoire présenté sous la direction du Prof. Joël GOOSSENS

Plus en détail

PRODIGUER un noeud français de distribution de données GIEC/IPCC

PRODIGUER un noeud français de distribution de données GIEC/IPCC PRODIGUER un noeud français de distribution de données GIEC/IPCC Sébastien Denvil et Olivier Marti Pôle de Modélisation, IPSL Prodiguer - Mercredi 18 juin 2008 1 Le contexte : le compte à rebours du rapport

Plus en détail

ViSaGe. Virtualisation du Stockage dans les Grilles. Informatiques. RenPar 16, 6-8 Avril 2005 Thiebolt François thiebolt@irit.fr

ViSaGe. Virtualisation du Stockage dans les Grilles. Informatiques. RenPar 16, 6-8 Avril 2005 Thiebolt François thiebolt@irit.fr 1 ViSaGe Virtualisation du Stockage dans les Grilles Informatiques RenPar 16, 6-8 Avril 2005 Thiebolt François thiebolt@irit.fr IRIT Projet RNTL labellisé pré-compétitif Solution ViSaGe ViSaGe Accès transparent

Plus en détail

+ = OpenStack Presentation. Raphaël Ferreira - CoFounder. @ enovance. Credits : Thanks to the OpenStack Guys 1

+ = OpenStack Presentation. Raphaël Ferreira - CoFounder. @ enovance. Credits : Thanks to the OpenStack Guys 1 + = OpenStack Presentation Raphaël Ferreira - CoFounder @ enovance Credits : Thanks to the OpenStack Guys 1 INTRODUCTION 2 Les entreprises déploient des clouds pour... Répondre aux besoins de ressources

Plus en détail

Mobile OGSI.NET: Grid Computing on Mobile Devices

Mobile OGSI.NET: Grid Computing on Mobile Devices Mobile OGSI.NET: Grid Computing on Mobile Devices David C.Chu Université de Californie, Berkeley Marty Humphrey Université de Virginie Publié en Novembre 2004 lors de la 5ième conférence IEEE/ACM International

Plus en détail

Hébergement de sites Web

Hébergement de sites Web Hébergement de Solutions complètes et évolutives pour l hébergement de sites Web dynamiques et de services Web sécurisés. Fonctionnalités Serveur Web Apache hautes performances Apache 1. et.0 1 avec prise

Plus en détail

Le moteur de workflow JBPM

Le moteur de workflow JBPM Le moteur de workflow Claude Duvallet Université du Havre UFR Sciences et Techniques 25 rue Philippe Lebon - BP 540 76058 LE HAVRE CEDEX Claude.Duvallet@gmail.com http://litis.univ-lehavre.fr/ duvallet/

Plus en détail

Cours Bases de données

Cours Bases de données Informations sur le cours Cours Bases de données 9 (10) séances de 3h Polycopié (Cours + TD/TP) 3 année (MISI) Antoine Cornuéjols www.lri.fr/~antoine antoine.cornuejols@agroparistech.fr Transparents Disponibles

Plus en détail

Ecole Mohammadia d Ingénieurs Systèmes Répartis Pr. Slimane Bah, ing. PhD G. Informatique Semaine 24

Ecole Mohammadia d Ingénieurs Systèmes Répartis Pr. Slimane Bah, ing. PhD G. Informatique Semaine 24 Ecole Mohammadia d Ingénieurs Systèmes Répartis Pr. Slimane Bah, ing. PhD G. Informatique Semaine 24 1 Semestre 4 : Fev. 2015 Cluster Caractéristiques : Centralisé Fortement couplé Même domaine administratif

Plus en détail

4. Utilisation d un SGBD : le langage SQL. 5. Normalisation

4. Utilisation d un SGBD : le langage SQL. 5. Normalisation Base de données S. Lèbre slebre@unistra.fr Université de Strasbourg, département d informatique. Présentation du module Contenu général Notion de bases de données Fondements / Conception Utilisation :

Plus en détail

1 Introduction à l infrastructure Active Directory et réseau

1 Introduction à l infrastructure Active Directory et réseau 1 Introduction à l infrastructure Active Directory et réseau Objectifs d examen de ce chapitre Ce premier chapitre, qui donne un aperçu des technologies impliquées par la conception d une infrastructure

Plus en détail

La surveillance réseau des Clouds privés

La surveillance réseau des Clouds privés La surveillance réseau des Clouds privés Livre blanc Auteurs : Dirk Paessler, CEO de Paessler AG Gerald Schoch, Rédactrice technique de Paessler AG Publication : Mai 2011 Mise à jour : Février 2015 PAGE

Plus en détail

Parcours en deuxième année

Parcours en deuxième année Parcours en deuxième année Unités d Enseignement (UE) ECTS Ingénierie des réseaux haut 4 débit Sécurité des réseaux et 4 télécoms Réseaux mobiles et sans fil 4 Réseaux télécoms et 4 convergence IP Infrastructure

Plus en détail

Le Cloud Computing et le SI : Offre et différentiateurs Microsoft

Le Cloud Computing et le SI : Offre et différentiateurs Microsoft Le Cloud Computing désigne ces giga-ressources matérielles et logicielles situées «dans les nuages» dans le sens où elles sont accessibles via Internet. Alors pourquoi recourir à ces centres serveurs en

Plus en détail

CIBLE DE SECURITE CSPN DU PRODUIT PASS. (Product for Advanced SSO)

CIBLE DE SECURITE CSPN DU PRODUIT PASS. (Product for Advanced SSO) CIBLE DE SECURITE CSPN DU PRODUIT PASS (Product for Advanced SSO) Préparé pour : ANSSI Préparé par: Thales Communications & Security S.A. 4 Avenue des Louvresses 92622 GENNEVILLIERS CEDEX France This document

Plus en détail

Internet et Programmation!

Internet et Programmation! Licence STS Informatique - Semestre 1! BUT de l enseignement:!! Comprendre une grande partie des termes utilisés dans l écriture des pages actuellement véhiculées sur le NET!! Et tendre vers une écriture

Plus en détail

A. À propos des annuaires

A. À propos des annuaires Chapitre 2 A. À propos des annuaires Nous sommes familiers et habitués à utiliser différents types d'annuaires dans notre vie quotidienne. À titre d'exemple, nous pouvons citer les annuaires téléphoniques

Plus en détail

Rapport d activité. Mathieu Souchaud Juin 2007

Rapport d activité. Mathieu Souchaud Juin 2007 Rapport d activité Mathieu Souchaud Juin 2007 Ce document fait la synthèse des réalisations accomplies durant les sept premiers mois de ma mission (de novembre 2006 à juin 2007) au sein de l équipe ScAlApplix

Plus en détail

Présentation Alfresco

Présentation Alfresco Présentation d un CMS : Alfresco Présentation Alfresco Ludovic Plantin, Frédéric Sénèque, Xu Zhao Polytech Grenoble Décembre 2008 Plantin, Sénèque, Xu (Polytech) Présentation Alfresco Décembre 2008 1 /

Plus en détail

Présentation de la Grille EGEE

Présentation de la Grille EGEE Présentation de la Grille EGEE Introduction aux grilles La grille EGEE Exemples d applications en physique des particules et en sciences de la vie Le cercle vertueux Conclusion Guy Wormser Directeur de

Plus en détail

Groupe Eyrolles, 2004 ISBN : 2-212-11504-0

Groupe Eyrolles, 2004 ISBN : 2-212-11504-0 Groupe Eyrolles, 2004 ISBN : 2-212-11504-0 Table des matières Avant-propos................................................ 1 Quel est l objectif de cet ouvrage?............................. 4 La structure

Plus en détail

Installation du service glite SE/DPM

Installation du service glite SE/DPM CNRST, 24 28 Juin 2013 1 Formation Administrateur de la Grille de Calcul CNRST, Rabat, 24-28 Juin 2013 Bouchra Rahim Division TIC CNRST, Rabat CNRST, 24 28 Juin 2013 2 Introduction Le Data Management System

Plus en détail

Sujet 2 : Interconnexion de réseaux IP (routeurs CISCO). Sujet 3 : Implémentation d un serveur VPN avec OpenVPN.

Sujet 2 : Interconnexion de réseaux IP (routeurs CISCO). Sujet 3 : Implémentation d un serveur VPN avec OpenVPN. UFC CENTRE DE BAB EZZOUAR EXEMPLES DE SUJETS POUR LE PROJET DE FIN D ETUDE OPSIE PROPOSES PAR M. NACEF (ENSEIGNANT) Sujet 1 : Management des risques par la méthode MEHARI. Type : étude, audit. MEHARI est

Plus en détail

1. Introduction à la distribution des traitements et des données

1. Introduction à la distribution des traitements et des données 2A SI 1 - Introduction aux SI, et à la distribution des traitements et des données Stéphane Vialle Stephane.Vialle@supelec.fr http://www.metz.supelec.fr/~vialle Support de cours élaboré avec l aide de

Plus en détail

Les classes de service pour les projets scientifiques

Les classes de service pour les projets scientifiques Les classes de service pour les projets scientifiques L'exemple des grilles de calcul et du projet EGEE Journée «Classes de Service de RAP» Jean-Paul Gautier, Mathieu Goutelle (CNRS UREC) www.eu-egee.org

Plus en détail

FOURNIR UN SERVICE DE BASE DE DONNÉES FLEXIBLE. Database as a Service (DBaaS)

FOURNIR UN SERVICE DE BASE DE DONNÉES FLEXIBLE. Database as a Service (DBaaS) FOURNIR UN SERVICE DE BASE DE DONNÉES FLEXIBLE Database as a Service (DBaaS) 1 The following is intended to outline our general product direction. It is intended for information purposes only, and may

Plus en détail

Tendances Techniques et compétences des laboratoires

Tendances Techniques et compétences des laboratoires Journées Informatiques de l IN2P3 et du DAPNIA Tendances Techniques et compétences des laboratoires Synthèse des informations récoltées auprès des responsables informatiques des laboratoires de l IN2P3

Plus en détail

Perso. SmartCard. Mail distribution. Annuaire LDAP. SmartCard Distribution OCSP. Codes mobiles ActivX Applet. CRLs

Perso. SmartCard. Mail distribution. Annuaire LDAP. SmartCard Distribution OCSP. Codes mobiles ActivX Applet. CRLs HASH LOGIC s e c u r i t y s o l u t i o n s Version 1.0 de Janvier 2007 PKI Server Une solution simple, performante et économique Les projets ayant besoin d'une infrastructure PKI sont souvent freinés

Plus en détail

Table des matières. Chapitre 1 Les architectures TSE en entreprise

Table des matières. Chapitre 1 Les architectures TSE en entreprise 1 Chapitre 1 Les architectures TSE en entreprise 1. Présentation............................................. 11 1.1 Le concept........................................... 11 1.2 Approche contextuelle.................................

Plus en détail

Grid 5000 : Administration d une infrastructure distribuée et développement d outils de déploiement et d isolation réseau

Grid 5000 : Administration d une infrastructure distribuée et développement d outils de déploiement et d isolation réseau : Administration d une infrastructure distribuée et développement d outils de déploiement et d isolation réseau Nicolas Niclausse - INRIA Sophia Antipolis Méditerranée - projet Aladdin Grid 5000 2 juillet

Plus en détail

NetCrunch 6. Superviser

NetCrunch 6. Superviser AdRem NetCrunch 6 Serveur de supervision réseau Avec NetCrunch, vous serez toujours informé de ce qui se passe avec vos applications, serveurs et équipements réseaux critiques. Documenter Découvrez la

Plus en détail

Fiche Technique Windows Azure

Fiche Technique Windows Azure Le 25/03/2013 OBJECTIF VIRTUALISATION mathieuc@exakis.com EXAKIS NANTES Identification du document Titre Projet Date de création Date de modification Fiche Technique Objectif 25/03/2013 27/03/2013 Windows

Plus en détail

Gestion des identités Christian-Pierre Belin

Gestion des identités Christian-Pierre Belin Gestion des identités Christian-Pierre Belin Architecte Microsoft France La gestion des identités Le périmètre et les rôles Services d annuaire Point de stockage et d administration des comptes, des informations

Plus en détail

La Continuité d Activité

La Continuité d Activité La virtualisation VMware vsphere au service de La Continuité d Activité La virtualisation VMware vsphere La virtualisation et la Continuité d Activité La virtualisation et le Plan de Secours Informatique

Plus en détail

Architectures informatiques dans les nuages

Architectures informatiques dans les nuages Architectures informatiques dans les nuages Cloud Computing : ressources informatiques «as a service» François Goldgewicht Consultant, directeur technique CCT CNES 18 mars 2010 Avant-propos Le Cloud Computing,

Plus en détail

Formation Webase 5. Formation Webase 5. Ses secrets, de l architecture MVC à l application Web. Adrien Grand <jpountz@via.ecp.fr> Centrale Réseaux

Formation Webase 5. Formation Webase 5. Ses secrets, de l architecture MVC à l application Web. Adrien Grand <jpountz@via.ecp.fr> Centrale Réseaux Formation Webase 5 Ses secrets, de l architecture MVC à l application Web Adrien Grand Centrale Réseaux Sommaire 1 Obtenir des informations sur Webase 5 2 Composants de Webase 5 Un

Plus en détail

Contribution à la mise en service d une ferme de serveurs connectée à une grille de calcul pour la Physique des Hautes Energies

Contribution à la mise en service d une ferme de serveurs connectée à une grille de calcul pour la Physique des Hautes Energies Contribution à la mise en service d une ferme de serveurs connectée à une grille de calcul pour la Physique des Hautes Energies Mémoire présenté pour l obtention du grade académique de Licencié en Informatique

Plus en détail

DEPARTEMENT D'INFORMATIQUE MEMOIRE. Présenté par. K AR A M O S TE F A M o ha mme d Ilye s. Pour obtenir LE DIPLOME DE MAGISTER

DEPARTEMENT D'INFORMATIQUE MEMOIRE. Présenté par. K AR A M O S TE F A M o ha mme d Ilye s. Pour obtenir LE DIPLOME DE MAGISTER DEPARTEMENT D'INFORMATIQUE MEMOIRE Présenté par K AR A M O S TE F A M o ha mme d Ilye s Pour obtenir LE DIPLOME DE MAGISTER Spécialité Informatique Option : Système Informatique Réparti Intitulé : OPTIMISATION

Plus en détail

Contrôle d accès Centralisé Multi-sites

Contrôle d accès Centralisé Multi-sites Informations techniques Contrôle d accès Centralisé Multi-sites Investissement et exploitation optimisés La solution de contrôle d accès centralisée de Netinary s adresse à toute structure souhaitant proposer

Plus en détail

Introduction au Grid computing. Introduction au Grid computing. Grid-Computing. 1-Introduction Motivations Différents objectifs Leçons du passé

Introduction au Grid computing. Introduction au Grid computing. Grid-Computing. 1-Introduction Motivations Différents objectifs Leçons du passé Introduction au Grid computing Introduction au Grid computing Stéphane Vialle Stephane.Vialle@supelec.fr http://www.metz.supelec.fr/~vialle 1. Introduction 2. Exemple d utilisation d une Grille 3. 4. Une

Plus en détail

Service d'annuaire Active Directory

Service d'annuaire Active Directory ROYAUME DU MAROC Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail Service d'annuaire Active Directory DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION SECTEUR NTIC Sommaire 1. Description

Plus en détail

10 tâches d administration simplifiées grâce à Windows Server 2008 R2. 1. Migration des systèmes virtuels sans interruption de service

10 tâches d administration simplifiées grâce à Windows Server 2008 R2. 1. Migration des systèmes virtuels sans interruption de service 10 tâches d administration simplifiées grâce à Windows Server 2008 R2 Faire plus avec moins. C est l obsession depuis plusieurs années de tous les administrateurs de serveurs mais cette quête prend encore

Plus en détail

La plate forme VMware vsphere 4 utilise la puissance de la virtualisation pour transformer les infrastructures de Datacenters en Cloud Computing.

La plate forme VMware vsphere 4 utilise la puissance de la virtualisation pour transformer les infrastructures de Datacenters en Cloud Computing. vsphere 4 1. Présentation de vsphere 4 C est le nouveau nom de la plate forme de virtualisation de VMware. La plate forme VMware vsphere 4 utilise la puissance de la virtualisation pour transformer les

Plus en détail

Vérifier la qualité de vos applications logicielle de manière continue

Vérifier la qualité de vos applications logicielle de manière continue IBM Software Group Vérifier la qualité de vos applications logicielle de manière continue Arnaud Bouzy Kamel Moulaoui 2004 IBM Corporation Agenda Analyse de code Test Fonctionnel Test de Performance Questions

Plus en détail

Services RDS de Windows Server 2012 R2 Remote Desktop Services : Installation et administration

Services RDS de Windows Server 2012 R2 Remote Desktop Services : Installation et administration À propos de ce manuel 1. Avant-propos 13 1.1 À propos du livre 13 1.2 À propos de l auteur 14 2. Conditions requises 14 2.1 Niveau/Connaissances 14 2.2 Objectifs 15 Services Bureau à distance 1. Présentation

Plus en détail

Description des UE s du M2

Description des UE s du M2 Parcours en deuxième année Unités d Enseignement (UE) ECTS Ingénierie des réseaux haut 4 débit Sécurité des réseaux et 4 télécoms Réseaux mobiles et sans fil 4 Réseaux télécoms et 4 convergence IP Infrastructure

Plus en détail

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES 1. Contexte Ce document décrit les différentes fournitures et prestations à mettre en œuvre dans le cadre du remplacement de la solution de proxy et firewall actuellement

Plus en détail

StratusLab : Le projet et sa distribution cloud

StratusLab : Le projet et sa distribution cloud StratusLab : Le projet et sa distribution cloud M. Airaj C. Loomis (CNRS/LAL) Université Lille I 17 Mai 2010 StratusLab is co-funded by the European Community s Seventh Framework Programme (Capacities)

Plus en détail

Les RPV (Réseaux Privés Virtuels) ou VPN (Virtual Private Networks)

Les RPV (Réseaux Privés Virtuels) ou VPN (Virtual Private Networks) Les RPV (Réseaux Privés Virtuels) ou VPN (Virtual Private Networks) TODARO Cédric Table des matières 1 De quoi s agit-il? 3 1.1 Introduction........................................... 3 1.2 Avantages............................................

Plus en détail

ECTS CM TD TP. 1er semestre (S3)

ECTS CM TD TP. 1er semestre (S3) Organisation du parcours M2 IRS en alternance De façon générale, les unités d enseignements (UE) sont toutes obligatoires avec des ECTS équivalents à 3 sauf le stage sur 27 ECTS et réparties sur deux semestres

Plus en détail

Technique et architecture de l offre Suite infrastructure cloud. SFR Business Team - Présentation

Technique et architecture de l offre Suite infrastructure cloud. SFR Business Team - Présentation Technique et architecture de l offre Suite infrastructure cloud Les partenaires de l offre Cloud Computing SFR Le focus HP Les principes de mise en œuvre réseau Les principes de fonctionnement de la solution

Plus en détail

Fonctionnement d Internet

Fonctionnement d Internet Fonctionnement d Internet internet Fonctionnement d Internet Code: internet Originaux url: http://tecfa.unige.ch/guides/tie/html/internet/internet.html url: http://tecfa.unige.ch/guides/tie/pdf/files/internet.pdf

Plus en détail

EXIN Cloud Computing Foundation

EXIN Cloud Computing Foundation Exemple d examen EXIN Cloud Computing Foundation Édition Septembre 2012 Droits d auteur 2012 EXIN Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne saurait être publiée, reproduite, copiée, entreposée

Plus en détail

Modèle de sécurité de la Grille. Farida Fassi Master de Physique Informatique Rabat, Maroc 24-27 May 2011

Modèle de sécurité de la Grille. Farida Fassi Master de Physique Informatique Rabat, Maroc 24-27 May 2011 Modèle de sécurité de la Grille Farida Fassi Master de Physique Informatique Rabat, Maroc 24-27 May 2011 2 Plan Introduction a la sécurité sur la Grille de Calcul Grid Security Infrastructure (GSI) Authentification

Plus en détail

Détection d'intrusions en environnement haute performance

Détection d'intrusions en environnement haute performance Symposium sur la Sécurité des Technologies de l'information et des Communications '05 Détection d'intrusions en environnement haute performance Clusters HPC Fabrice Gadaud (fabrice.gadaud@cea.fr) 1 Sommaire

Plus en détail

Surveiller et contrôler vos applications à travers le Web

Surveiller et contrôler vos applications à travers le Web Surveiller et contrôler vos applications à travers le Web Valérie HELLEQUIN Ingénieur d application Internet permet aujourd hui la diffusion d informations et de ressources que chaque utilisateur peut

Plus en détail

Enseignant: Lamouchi Bassem Cours : Système à large échelle et Cloud Computing

Enseignant: Lamouchi Bassem Cours : Système à large échelle et Cloud Computing Enseignant: Lamouchi Bassem Cours : Système à large échelle et Cloud Computing Les Clusters Les Mainframes Les Terminal Services Server La virtualisation De point de vue naturelle, c est le fait de regrouper

Plus en détail

Open Source Job Scheduler. Installation(s)

Open Source Job Scheduler. Installation(s) Open Source Job Scheduler Installation(s) Installations Standard Configuration Superviseur Agent SOS-Paris 2 Pré-requis o Base de données o MySQL, MSACCESS, Oracle o JDBC ou ODBC o Connecteurs o Mysql

Plus en détail

Fiche Technique. Cisco Security Agent

Fiche Technique. Cisco Security Agent Fiche Technique Cisco Security Agent Avec le logiciel de sécurité de point d extrémité Cisco Security Agent (CSA), Cisco offre à ses clients la gamme de solutions de protection la plus complète qui soit

Plus en détail

La gestion du poste de travail en 2011 : Panorama des technologies

La gestion du poste de travail en 2011 : Panorama des technologies La gestion du poste de travail en 2011 : Panorama des technologies François Clémence C.R.I Université Paul Verlaine Metz UFR Sciences Humaines et Arts clemence@univ-metz.fr Olivier Mathieu C.R.I Université

Plus en détail

Installation d un serveur HTTP (Hypertext Transfer Protocol) sous Débian 6

Installation d un serveur HTTP (Hypertext Transfer Protocol) sous Débian 6 Installation d un serveur HTTP (Hypertext Transfer Protocol) sous Débian 6 1 BERNIER François http://astronomie-astrophotographie.fr Table des matières Installation d un serveur HTTP (Hypertext Transfer

Plus en détail

Sybase High Avalaibility

Sybase High Avalaibility Sybase High Avalaibility Mars 2006 Documentation technique # 28 Sybase High Availability Principes généraux Sybase HA et Sun Cluster 3.0 Configuration Active-Active pour Sun Cluster 3.0 Configuration Active-Passive

Plus en détail

Evidian Secure Access Manager Standard Edition

Evidian Secure Access Manager Standard Edition Evidian Secure Access Manager Standard Edition LDAP SSO un contrôle d accès modulaire et extensible - V 1.1 Par Dominique Castan dominique.castan@evidian.com et Michel Bastien michel.bastien@evidian.com

Plus en détail

vcenter Server 1. Interface Lancez le vsphere Client et connectez vous à vcenter Server. Voici la page d accueil de vcenter Server.

vcenter Server 1. Interface Lancez le vsphere Client et connectez vous à vcenter Server. Voici la page d accueil de vcenter Server. vcenter Server 1. Interface Lancez le vsphere Client et connectez vous à vcenter Server. Voici la page d accueil de vcenter Server. L icône Home permet de centraliser tous les paramètres sur une seule

Plus en détail

INSTALLATION ET CONFIGURATION DE OPENLDAP

INSTALLATION ET CONFIGURATION DE OPENLDAP INSTALLATION ET CONFIGURATION DE OPENLDAP Ce document a pour intérêt de décrire les étapes de l installation et de la configuration de l outil OpenLDAP sous l OS FreeBSD 4.8 Installation et Configuration

Plus en détail

Symantec Backup Exec 2012

Symantec Backup Exec 2012 Better backup for all Fiche technique : Sauvegarde et reprise après incident Présentation est un produit unique et intégré qui protège les environnements physiques et virtuels, simplifie la sauvegarde

Plus en détail

Présentation Internet

Présentation Internet Présentation Internet 09/01/2003 1 Sommaire sières 1. Qu est-ce que l Internet?... 3 2. Accéder à l Internet... 3 2.1. La station... 3 2.2. La connection... 3 2.3. Identification de la station sur Internet...

Plus en détail

LES SOLUTIONS OPEN SOURCE RED HAT

LES SOLUTIONS OPEN SOURCE RED HAT LES SOLUTIONS OPEN SOURCE RED HAT Red Hat, le fournisseur leader Linux et de l open source mondial a son siège à Raleigh, en Caroline du Nord, avec des bureaux dans le monde entier. Red Hat propose les

Plus en détail

VMware View Virtualisation des postes de travail (architecture, déploiement, bonnes pratiques...)

VMware View Virtualisation des postes de travail (architecture, déploiement, bonnes pratiques...) Avant-propos 1. Introduction 11 2. Comment lire ce livre? 12 3. Remerciements 12 Introduction 1. Problématiques des postes de travail 13 2. Avantages de la virtualisation de postes de travail 15 2.1 Retours

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES D IMPLANTATION

CAHIER DES CHARGES D IMPLANTATION CAHIER DES CHARGES D IMPLANTATION Tableau de diffusion du document Document : Cahier des Charges d Implantation EVRP Version 6 Etabli par DCSI Vérifié par Validé par Destinataires Pour information Création

Plus en détail

«clustering» et «load balancing» avec Zope et ZEO

«clustering» et «load balancing» avec Zope et ZEO IN53 Printemps 2003 «clustering» et «load balancing» avec Zope et ZEO Professeur : M. Mignot Etudiants : Boureliou Sylvain et Meyer Pierre Sommaire Introduction...3 1. Présentation générale de ZEO...4

Plus en détail

Dynamic Computing Services solution de backup. White Paper Stefan Ruckstuhl

Dynamic Computing Services solution de backup. White Paper Stefan Ruckstuhl Dynamic Computing Services solution de backup White Paper Stefan Ruckstuhl Résumé pour les décideurs Contenu de ce White Paper Description de solutions de backup faciles à réaliser pour des serveurs virtuels

Plus en détail

Jean-François Boulicaut & Mohand-Saïd Hacid

Jean-François Boulicaut & Mohand-Saïd Hacid e siècle! Jean-François Boulicaut & Mohand-Saïd Hacid http://liris.cnrs.fr/~jboulica http://liris.cnrs.fr/mohand-said.hacid Laboratoire d'informatique en Image et Systèmes d'information LIRIS UMR 5205

Plus en détail

Le réseau Internet. Christian.Fondrat@dsi.univ-paris5.fr

Le réseau Internet. Christian.Fondrat@dsi.univ-paris5.fr Le réseau Internet Christian.Fondrat@dsi.univ-paris5.fr Un réseau Définition : Un réseau est un ensemble d ordinateurs connectés et qui communiquent entre eux. Classification : Réseau local (LAN = Local

Plus en détail

1. Formation F5 - Local Traffic Manager Configuring (LTM)

1. Formation F5 - Local Traffic Manager Configuring (LTM) Description F5 F5 Networks, Inc. (NASDAQ: FFIV) est une entreprise informatique américaine fondée en 1996 établie à Seattle qui commercialise des équipements réseau. Dans les années 1990, la société a

Plus en détail

Sauvegarde & Restauration

Sauvegarde & Restauration Sauvegarde & Restauration Sauvegardez rapidement, restaurez encore plus rapidement Découvrez une solution primée pour la sauvegarde et la restauration de vos données, applications et systèmes en environnements

Plus en détail

«Les documents référencés ci-dessus étant protégés par les droits d auteur et soumis à la déclaration au Centre Français d exploitation du droit de

«Les documents référencés ci-dessus étant protégés par les droits d auteur et soumis à la déclaration au Centre Français d exploitation du droit de 1 2 «Les documents référencés ci-dessus étant protégés par les droits d auteur et soumis à la déclaration au Centre Français d exploitation du droit de Copie, seules les références bibliographiques peuvent

Plus en détail

Programmation Internet Cours 4

Programmation Internet Cours 4 Programmation Internet Cours 4 Kim Nguy ên http://www.lri.fr/~kn 17 octobre 2011 1 / 23 Plan 1. Système d exploitation 2. Réseau et Internet 3. Web 3.1 Internet et ses services 3.1 Fonctionnement du Web

Plus en détail

Iyad Alshabani SysCom - CReSTIC Université de Reims 17/02/2011 1

Iyad Alshabani SysCom - CReSTIC Université de Reims 17/02/2011 1 SysCom - CReSTIC Université de Reims 17/02/2011 1 Motivation Gestion des expérimentations Avec les workflows Simulation Simulation des Systèmes Distribués ANR USS SimGrid Campagne de Test et gestion de

Plus en détail

Hébergement MMI SEMESTRE 4

Hébergement MMI SEMESTRE 4 Hébergement MMI SEMESTRE 4 24/03/2015 Hébergement pour le Web Serveurs Mutualités Serveurs Dédiés Serveurs VPS Auto-Hébergement Cloud Serveurs Mutualités Chaque Serveur héberge plusieurs sites Les ressources

Plus en détail

VMware Infrastructure The New Computing Platform. Stéphane CROIX Systems Engineer

VMware Infrastructure The New Computing Platform. Stéphane CROIX Systems Engineer VMware Infrastructure The New Computing Platform Stéphane CROIX Systems Engineer La nouvelle plateforme informatique Une seule plateforme pour résoudre les différents «challenges» de l entreprise d aujourd

Plus en détail

D une part, elles ne peuvent faire table rase de la richesse contenue dans leur système d information.

D une part, elles ne peuvent faire table rase de la richesse contenue dans leur système d information. PACBASE «Interrogez le passé, il répondra présent.». Le Module e-business Les entreprises doivent aujourd hui relever un triple défi. D une part, elles ne peuvent faire table rase de la richesse contenue

Plus en détail

Oracle Fusion Middleware Concepts Guide 11g Release 1 (11.1.1) Figure 1-1 Architecture Middleware

Oracle Fusion Middleware Concepts Guide 11g Release 1 (11.1.1) Figure 1-1 Architecture Middleware 1 Introduction Ce chapitre décrit Oracle Fusion Middleware. Il comprend : o Qu'est-ce que Middleware o Les fonction de Middleware o L'architecture de conception Middleware o L'architecture orientée services

Plus en détail

La continuité de service

La continuité de service La continuité de service I INTRODUCTION Si la performance est un élément important de satisfaction de l'utilisateur de réseau, la permanence de la disponibilité des ressources l'est encore davantage. Ici

Plus en détail

Samson BISARO Christian MAILLARD

Samson BISARO Christian MAILLARD Une solution d authentification unifiée dans un réseau hétérogène Arnaud ANTONELLI Samson BISARO Christian MAILLARD 1 Sommaire État des lieux en 1999 Objectifs Composants du projet État des lieux en 2005

Plus en détail

UltraBackup NetStation 4. Guide de démarrage rapide

UltraBackup NetStation 4. Guide de démarrage rapide UltraBackup NetStation 4 Guide de démarrage rapide Table des matières 1 Fonctionnalités... 3 1.1 Ce qu UltraBackup NetStation permet de faire... 3 1.2 Ce qu UltraBackup NetStation ne permet pas de faire...

Plus en détail