Prévention de l exploitation sexuelle des enfants et des adolescents dans les secteurs du tourisme et du voyage Santo Domingo, 28 mai 2013
|
|
- Marie-Rose Pagé
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Prévention de l exploitation sexuelle des enfants et des adolescents dans les secteurs du tourisme et du voyage Santo Domingo, 28 mai 2013 Dr Najat MAALLA M JID Rapporteure Spéciale sur la vente, la prostitution des enfants et la pornographie impliquant des enfants
2 Mandat de RS sur la vente des enfants, la prostitution des enfants et la pornographie impliquant des enfants Exploitation sexuelle des enfants dans les secteurs du tourisme et du voyage Ou Tourisme sexuel impliquant des enfants 2
3 Champ d action du mandat Vente d enfants et exploitation sexuelle des enfants analyse des causes et des facteurs déterminants ( offre et demande) identification et propositions de recommandations de stratégies pour prévenir et lutter contre ces phénomènes et leurs nouvelles tendances échange et promotion de bonnes pratiques élaboration de recommandations pour promouvoir et protéger les droits des enfants victimes ou potentiellement victimes (intérêt supérieur de l enfant) plaidoyer pour la ratification et la mise en oeuvre du protocole sur la vente, prostitution et pornographie des enfants promotion de la coopération régionale et internationale 3
4 Activités du mandat Rapports annuels (thématiques) soumis au CDH et à l AG Visites pays (12) + rapports pays Allégations relatives à la violation des droits des enfants Coopération et Coordination avec Agences UN, ONGs, organes de traité, Procédures spéciales 4
5 Rapport soumis à la 22ème session du Conseil des Droits de l Homme, Genève, le 6 mars 2013 : Dresse un état des lieux de la situation actuelle, rappelle les obligations légales et les rôles et responsabilités des acteurs publics et privés concernés, met en lumière les bonnes pratiques ainsi que les défis restant à surmonter, et enfin recommande des mesures afin de lutter efficacement contre ce phénomène.
6 1. Qu est ce que l exploitation sexuelle des enfants dans les secteurs du tourisme et du voyage Ou le tourisme sexuel impliquant des enfants?
7 Une des formes d exploitation sexuelle des enfants âgés de moins de 18 ans Cette forme d exploitation sexuelle des enfants implique souvent l'utilisation des agences de voyage, du transport, de l'hébergement, et d'autres services liés au tourisme qui facilitent le contact avec les enfants. Un Crime, une Grave violation des droits des enfants portant atteinte à la dignité et au développement physique, psychique, cognitif et social de l enfant
8 Interdépendance entre les différentes formes d Exploitation sexuelle des enfants Liens avec le VIH/SIDA
9 Liens entre différentes formes d ESE Prostitution des enfants Tourisme sexuel impliquant des enfants Pornographie enfantine, exploitation sexuelle en ligne Vente / traite des enfants à des fins sexuelles Survenue concomitante Survenue consécutive
10 Liens VIH/SIDA et TSE Grande vulnérabilité des enfants au VIH/SIDA : prévention du VIH/SIDA non prioritaire enfants prêts à tout pour survivre ; peu ou mal informés sur les modes de transmission du VIH/ SIDA et les moyens de prévention; pas d accès facile aux préservatifs ; difficulté de négocier des rapports protégés du fait de la contrainte, de l appât des gains financiers Demande Croissante pour rapports sexuels avec des enfants de plus en plus jeunes, ces derniers ayant plus de chances d être indemnes du VIH/SIDA. Le tourisme sexuel change de destination, choisissant des pays à faible taux de prévalence du VIH/SIDA
11 Qui sont ces exploitants? Pas de profil unique
12 Touristes sexuels internationaux et nationaux +++ Profils divers : Hommes mais également des femmes; Tous les milieux socio-économiques; Toutes les catégories socioprofessionnelles, y inclus des Professionnels qui se rendent à l étranger pour travailler auprès d enfants (bénévoles, enseignants, travailleurs sociaux). 2 catégories Touristes occasionnels : les plus fréquents, qui n organisent pas leur déplacement avec l intention d abuser d enfants mais passent à l acte une fois sur place car : désireux de tenter de nouvelles expériences, rassurés par leur sentiment d impunité et d anonymat. Ils utilisent fréquemment des arguments économiques ou culturels pour justifier leurs actes et se déculpabiliser; Touristes sexuels préférentiels, dont le but du voyage est d avoir des rapports sexuels avec des enfants. Parmi cette dernière catégorie, on distingue les pédophiles qui ont une inclination exclusive pour les enfants pré-pubères.
13 Comment accèdent-ils aux enfants? Plusieurs modes
14 Enfants concernés Enfants moins de 18 ans : Filles ++ Mais nombre de garçons sous-estimé : homosexualité tabou, et interdite dans un certain nombre de pays. Enfants vulnérables : enfants privés de famille; enfants issus de familles dysfonctionnelles et/ou pauvres; enfants peu instruits ou sans instruction; enfants travaillant et/ou vivant dans la rue; enfants appartenant à des minorités ethniques; enfants toxicomanes ou alcooliques; enfants migrants, etc. Enfants déjà victimes d une forme d exploitation sexuelle telle que la prostitution, l exploitation sexuelle en ligne, la vente, la traite Influence du consumérisme, parfois sous l influence de leurs pairs
15 Accès aux enfants Direct Indirect : via un tiers (proxénète, chauffeurs de taxi, propriétaire de chambre/maison close, membre de la famille, faux guide touristique) Moyennant : argent liquide, vêtements, nourriture ou autres contreparties. Multiples lieux d exploitation des enfants : bordels, clubs, plage, rues, hôtels, maisons d'hôtes, locations (résidences, appartements, villas, etc.)
16 2. Quelles en sont l ampleur, la tendance évolutive? Un phénomène en expansion et mouvant Mais ampleur réelle méconnue
17 Un phénomène en expansion dans un monde globalisé
18 Le phénomène du tourisme sexuel impliquant des enfants est de portée mondiale, ne se cantonnant pas à quelques destinations exotiques mais sévissant dans le monde entier. Chaque année dans le monde, des millions d enfants sont victimes de différentes formes d exploitation sexuelle. Bien que les pays «émetteurs» de touristes sexuels soient principalement des pays industrialisés, les pays de destination changent rapidement. En effet, dès que les efforts de prévention et de protection s intensifient dans un pays, les touristes sexuels tendent à se déplacer vers un autre pays. En effet, ce phénomène persiste et évolue de façon mouvante, dans un monde globalisé et de plus en plus interconnecté virtuellement et réellement et où le tourisme est en expansion.
19 D après le Centre sur l exploitation des enfants et la protection en ligne (CEOP, UK), en , les pays européens ont été la cible de 20 % de l activité des touristes délinquants sexuels britanniques. Les autres régions concernées par le TSE sont aujourd hui l Asie du Sud-est, l Amérique latine et l Afrique. Les touristes délinquants sexuels viennent en majorité d Europe occidentale, de Russie, d Amérique du Nord, d Australie, de Nouvelle-Zélande, du Japon et de Chine (Taïwan).
20 Mais ampleur réelle méconnue
21 Mais l ampleur réelle du tourisme sexuel impliquant des enfants n est pas connue Faiblesse de systèmes d information fiables et standardisés sur les victimes et les auteurs. Méconnaissance et perception erronée, si bien que les cas de tourisme sexuel impliquant des enfants sont souvent classés dans une autre catégorie de délits. Nature clandestine et criminelle de ces délits. Législations incomplètes, insuffisamment connues et appliquées Corruption, impunité
22 Faible nombre de signalements et de plaintes : crainte, tabous, difficultés d accès aisé à la justice lenteur des procédures judiciaires, Insuffisance de mécanismes de recours accessibles aux enfants Peur d éventuelles répercussions négatives de leur dénonciation sur le développement du tourisme Coopération insuffisante des secteurs du voyage et tourisme des TIC Coopération transnationale insuffisante insuffisance de coordination en matière d échanges d informations, de coopération judiciaire différences entre les législations nationales, extraterritorialité et double incrimination
23 3. Quels en sont les facteurs déterminants? Complexité et pluri dimensionnalité
24 facilitent, en l absence de mécanismes de régulation et de contrôle efficaces, l accès des prédateurs sexuels aux enfants, où qu ils soient dans le monde. Les facteurs sous-jacents à ce phénomène sont complexes et pluriels : pauvreté, exclusion, inégalités sociales, certaines normes sociales, la vulnérabilité de certaines catégories d enfants (enfants victimes de violences, de vente ou de traite, les enfants exploités dans la prostitution, les enfants et /ou travaillant vivant dans la rue, les enfants privés de famille ) Le développement croissant et à bon marché de l industrie du voyage et du tourisme, ainsi que des technologies de communication (réseaux sociaux, partage de vidéos, web camera, messagerie instantanée),
25 Insuffisance des législations et de leur application effective Sans oublier la demande croissante pour des relations sexuelles avec les enfants et le développement de réseaux criminels, qui est à l origine d un véritable marché lucratif estimé annuellement à 20 milliards de dollars. Absence de cadre légal transnational harmonisé : sanctionnant lourdement ce crime établissant la compétence extraterritoriale Plusieurs facteurs aux niveaux national et transnational
26 Dimension complexe, multidimensionnelle Facteurs de poussée (Facteurs de risque) Niveau national Vulnérabilité croissante des enfants à l exploitation sexuelle Niveau transnational Facteurs d attraction ( liés à la demande)
27 Facteurs pluriels et inter corrélés Vulnérabilité des enfants Pauvreté/ Disparités Expansion du du tourisme non régulé Faiblesse des lois nationales Corruption Impunité Exploitation sexuelle des enfants Certaines normes sociales Crainte du SIDA Développement Des Technologies Coopération Transnationale insuffisante Demande Industrie du sexe lucrative Réseaux criminels
28 4. Quelles sont les réponses apportées pour prévenir et lutter contre ce phénomène? Mobilisation, Nombreuses initiatives Mais réponses encore insuffisantes
29 Cadre normatif international et régional Convention Internationale des droits de l enfant (article 34) Protocole additionnel à la CDE : vente des enfants, la prostitution, et la pornographie impliquant des enfants Convention n 182 de l OIT Convention du Conseil de l Europe sur la protection des enfants contre l exploitation et les abus sexuels (Lanzarote) Directive européenne relative à la lutte contre les abus sexuels et l exploitation sexuelle des enfants, la pédopornographie et le tourisme sexuel impliquant des enfants - - lourde répression de ces crimes, - juridiction extraterritoriale, l extradition, l entraide judiciaire, - protection des victimes, - prévention - coopération internationale.
30 Engagement international Congrès Mondial contre l exploitation sexuelle des enfants, Déclaration et Appel à Action, Rio de Janeiro, 2008 Criminalisation du TSE, extraterritorialité, Protection des enfants Engagement et responsabilité des secteurs du voyage, tourisme, TIC, financiers : signalement, prevention, protection, régulations/ code de conduite Cadre effectif de coopération transnationale
31 De nombreuses actions Très grand nombre d'initiatives, des secteurs publics et privés, des ONG, des agences (souvent en coopération), au niveau international, régional et national, pour prévenir et combattre l ESE dans les secteurs du voyage et tourisme
32 Bonnes pratiques à disséminer
33 Lois harmonisées et effectives Adoption de fortes législations avec sanctions lourdes et compétence extraterritoriale (Australie, Cambodge, France, Italie, Pays Bas, Nouvelle Zélande, Ukraine, UK, USA ); Arrestation des exploitants dans les pays de destination ( Cambodge, Colombie, Inde, Philippines, Senegal, Sri Lanka, Thailande) ou dans les pays d origine ( Australie, Canada, France, Pays Bas, USA, UK) Etablissement de mécanismes de recours et signalement aisément accessibles aux enfants victimes ou témoins d exploitation sexuelle; Contrôle régulier des zones et secteurs touristiques.
34 Sensibilisation, Information Nombreuses Campagnes ( Partenariat Public /Privé/ ONG) : information du public sur le TSE, les sanctions dans les pays d origine et de destination Promotion d un tourisme protecteur des enfants Méga évenements sportifs ; Coupes du Monde/Europe, Jeux olympiques (Allemagne, Afrique du Sud, Ukraine/Pologne,UK) et prochainement Brésil en 2014
35 Tourisme Ethique, Responsable et Protecteur des enfants L adoption du Code mondial d éthique du tourisme, élaboré par l Organisation mondiale du tourisme, ( OMT) qui définit les principes du tourisme éthique, durable et responsable ( Ministères du Tourisme, Chambres de Tourisme, Secteur Privé) L adoption du Code de conduite pour la protection des enfants contre l exploitation sexuelle dans le tourisme et l industrie des voyages Plus d un millier de sociétés réparties dans plus de 42 pays y ont adhéré. Le point fort de cette initiative tient au fait qu elle vise à institutionnaliser la protection des enfants au sein des entreprises membres et à l inscrire ainsi dans la durée.
36 Code de Conduite pour la protection des enfants contre l exploitation sexuelle dans les secteurs du tourisme et du voyage
37 Le Code : Un Engagement à 1. Etablir une politique d action efficace de protection des enfants contre l exploitation sexuelle; 2. Former les employés des compagnies dans les pays d origine et de destination des voyages; 3. Introduire des clauses relatives à la lutte contre l ESE, dans les contrats avec les prestataires des compagnies; 4. Informer les voyageurs par le biais de catalogues, brochures, films dans les avions ; 5. Former des personnes clés sur les lieux de destination; 6. Etablir un monitoring régulier (rapport annuel)
38 Protection des enfants : partie intégrante du Tourisme Responsible Rôles des professionnels du Tourisme dans la protection des enfants Droits des Enfants 1 DIRE : ESE non tolérée dans le Tourisme Tourisme Durable 2 Faire : Informer, sensibiliser et former 38 Tourisme Responsable 3 AGIR: Signaler les cas d ESE aux autorités
39 Coopération transnationale Protocoles d accords bilatéraux ou multilatéraux portant sur les échanges d informations et d assistance juridique. Interpol : Notice verte, qui est un système d alerte international sur les délinquants sexuels susceptibles de récidiver Base de données d Interpol d identification des enfants victimes Formation des forces de l ordre Réseautage de forces de l ordre Virtual Global Task Force, alliance internationale composée de forces de l ordre et partenaires professionnels: échange d informations et d expertises, identification des prédateurs sexuels, enfants victimes d exploitation sexuelle sur Internet ou dans le tourisme
40 Coopération transnationale plurisectorielle Quelques bonnes pratiques de coopération plurisectorielle et transnationale visant à prévenir et lutter contre le TSE : Le projet Enfance implanté dans la région du Grand Mékong, qui implique les Etats de la Région et l Australie, Interpol, l Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, et l organisation World Vision ; le projet «Gare aux délinquants», mené par ECPAT en collaboration avec les gouvernements, les secteurs du tourisme et du voyage Le projet lutte contre le TSE, au Costa Rica, en partenariat avec le Gouvernement, le BIDE et le secteur privé
41 Mais, encore de nombreux challenges à relever
42 Cadre légal insuffisamment protecteur Ratification non universelle des instruments (CDE, Protocole) De nombreuses législations nationales incomplètes : ne définissent pas clairement le délit de tourisme sexuel impliquant des enfants, Ne protègent contre l exploitation sexuelle les enfants jusqu à l âge de 18 ans, indépendamment de l âge légal du consentement sexuel n établissent pas une compétence judiciaire extraterritoriale, en abolissant la règle de la double incrimination dans le cas de l ESE L application effective des lois est insuffisante : accessibilité, protection, mécanismes de recours insuffisants; Méconnaissance des lois Corruption, impunité
43 Tourisme insuffisamment protecteur Le développement du tourisme n est pas toujours conforme aux principes et normes d un tourisme équitable, éthique et protecteur des enfants contre toutes les formes d exploitation. Les opérateurs privés dans les domaines du voyage, transport et tourisme, ne sont pas tous signataires du Code, et notamment les propriétaires de petits hôtels/motels ou résidences, ou de transport en commun (taxis). Code insuffisamment appliqué : chaine de prestataires, monitoring Les mécanismes de contrôle des secteurs de tourisme et du voyage, ne sont pas toujours très opérationnels
44 Prise en charge des enfants victimes insuffisante Peu ou pas de systèmes intégrés de protection aisément accessibles aux enfants et garantissant une prise en charge médicale, psychologique, juridique et sociale, une réinsertion durable La participation des enfants au processus judiciaire n est pas toujours adapté aux enfants ( protection, confidentialité, non revictimisation) Les ressources restent insuffisantes en nombre et en qualification Insuffisance de coordination entre les acteurs et services Difficultés réinsertionnelles : peu ou pas d alternatives durables Faiblesse du suivi des enfants
45 Prévention plus réactive que proactive Campagnes épisodiques et non généralisées Insuffisance de détection précoce et prise en charge intégrée des enfants et des familles vulnérables Faiblesse des poursuites et sanctions des prédateurs Persistance de certaines normes sociales Ressources humaines insuffisamment formées Peu ou pas de surveillance des destinations touristiques émergentes
46 Participation insuffisante des enfants Accès des enfants à l information pas toujours aisé Consultation des enfants épisodique Participation des enfants dans l élaboration des programmes et stratégies non systématisée Renforcement des capacités/empowerment des enfants : insuffisants Soutien insuffisant aux initiatives portées par les enfants Or Les enfants ne sont pas seulement des victimes, ils font également partie de la solution ( leur protection et celle de leurs pairs).
47 Coopération transnationale insuffisante Echanges d information, entraide policière/ judiciaire : pas toujours aisés. Non harmonisation des pratiques et procédures, Insuffisance de capitalisation et dissémination de bonnes pratiques Soutien technique et financier aux pays ne disposant pas de ressources suffisantes : insuffisant et non durable Absence d un cadre légal et réglementaire harmonisé et global, prenant en compte l intérêt supérieur de l enfant, incluant la protection des victimes, la poursuite des contrevenants, la prévention ainsi que la coopération transnationale
48 5. Comment lutter efficacement contre l exploitation sexuelle des enfants dans les secteurs du voyage et du tourisme?
49 Aspect Pluri Dimensionnel complexe, plurifactoriel, évolutif, national et transnational Mise en place de législations et stratégies intégrées visant à : - protéger tous les enfants où qu ils soient - et à arrêter et sanctionner lourdement les prédateurs où qu ils soient.
50 Pour ce faire, il faudrait :
51 1. Ratifier les instruments internationaux et régionaux pertinents 5. Mettre en place des stratégies de sensibilisation, d information, en étroite collaboration avec les pouvoirs publics, le secteur privé et les ONG 2. Harmoniser les législations nationales avec les instruments ratifiés, en y incluant la protection des enfants de moins de 18 ans, la poursuite et la sanction lourde des contrevenants, et la compétence extraterritoriale ; 3. Veiller à l application effective des lois ( pays d origine ou de destination) 4. Mettre en place : des mécanismes de détection et signalement aisément accessibles aux enfants ainsi que des services de prise en charge et de suivi des enfants victimes et vulnérables ;
52 4. Mettre en place un cadre national réglementaire d un Tourisme Ethique, Responsable et Protecteur des enfants 8. Mettre en place des stratégies de formation adaptée aux divers profils ( police, justice, ONG, secteur privé..) 5. Faire du Code de conduite pour la protection des enfants contre l exploitation sexuelle dans le tourisme et l industrie des voyages une obligation morale ET légale. Toutes les entreprises concernées du secteur du tourisme et des voyages devraient adhérer au Code et redoubler d efforts en vue de le mettre en application, 6. Veiller à ce que les zones touristiques soient soumises à une surveillance régulière par les autorités compétentes ; 7. Apporter un appui technique et financier aux acteurs impliqués dans la lutte contre le TSE dans les pays de destination,
53 9. Et enfin, renforcer la coopération régionale et internationale en : adopter un Cadre légal global afin de lutter efficacement contre la dimension transnationale et évolutive de ce phénomène ; renforcer et généraliser la coopération policière et judiciaire en matière d échange de renseignements, d enquêtes, de poursuites renforcer et étendre le système d alerte international destiné à signaler les auteurs d infractions pénales susceptibles de récidiver dans d autres pays et à fournir des renseignements sur ces individus; établir et mettre à jour le fichier international des personnes condamnées pour des infractions sexuelles envers des enfants; Renforcer l appui technique et financier durable aux pays en développement, concernant aussi bien les destinations traditionnelles du TSE ainsi que les s destinations émergentes.
54 C est-à-dire la mise en place de systèmes intégrés de protection des enfants au niveau national et transnational
55 Systèmes intégrés de protection des enfants I N F O R M A T I I O N Enfants Victimes Cadre légal protecteur Harmonisé, connu et appliqué Justice adaptée aux enfants Enfants Témoins PARTICIPATION Des enfants Signalement Détection Assistance Prise en charge intégrée Reintegration Suivi Enfants Vulnérables Mesures Préventives réactives et proactives C O O R D I N A T I O N Responsabilité sociale des entreprises Suivi évaluation, Monitoring Suivi évaluation, Monitoring Coopération transnationale
56 Pour conclure
57 Je salue l initiative relative à l établissement de l accord interinstitutionnel et multi partenarial visant à prévenir l ESE dans les secteurs du tourisme et du voyage dans la République Dominicaine 57
58 Sensibilisation des acteurs, enfants, familles, touristes, Information, Formation des acteurs clés Promotion d un Tourisme Ethique, Responsible et Protecteur des enfants Détection, Protection et Prise en charge effective des enfants à risque et des enfants victimes PREVENTION PROACTIVE DURABLE Signalement Poursuite et sanction des prédateurs
59 MUCHÍSIMAS GRACIAS
Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence
Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence ministérielle sur la migration et le développement. Plan d Action
Plus en détailCinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine
14. La collecte de données sur la violence envers les enfants Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine Introduction
Plus en détailCopie préliminaire du texte authentique. La copie certifiée par le Secrétaire général sera publiée ultérieurement.
PROTOCOLE ADDITIONNEL À LA CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CRIMINALITÉ TRANSNATIONALE ORGANISÉE VISANT À PRÉVENIR, RÉPRIMER ET PUNIR LA TRAITE DES PERSONNES, EN PARTICULIER DES FEMMES ET DES ENFANTS
Plus en détailA/RES/55/25 II. Protection des victimes de la traite des personnes
2. L original de la présente Convention, dont les textes anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe font également foi, sera déposé auprès du Secrétaire général de l Organisation des Nations
Plus en détailCOMPRENDRE, EVALUER ET PREVENIR LE RISQUE DE CORRUPTION
COMPRENDRE, EVALUER ET PREVENIR LE RISQUE DE CORRUPTION Philippe Montigny, Président, ETHIC Intelligence EIFR Paris, le 3 juillet 2013 1 Le monde a changé La responsabilité d une entreprise peut être engagée
Plus en détailProfits et pauvreté: la dimension économique du travail forcé
US$150,000,000,000 Profits et pauvreté: la dimension économique du travail forcé L intégration globale des systèmes économiques, notamment des marchés du travail, a apporté de nombreuses opportunités pour
Plus en détailGROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP)
Strasbourg, 22 août 2014 CDDH-CORP(2014)10 COMITÉ DIRECTEUR POUR LES DROITS DE L'HOMME (CDDH) GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP) Projet de recommandation du Comité
Plus en détailRecommandation CP(2014)17 sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains par Saint-Marin
Comité des Parties de la Convention du Conseil de l'europe sur la lutte contre la traite des êtres humains Recommandation CP(2014)17 sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l Europe sur la
Plus en détailLes autorités judiciaires françaises n ont pas mis en œuvre de politique nationale de prévention dans ce domaine.
COMITE D EXPERTS SUR LE TERRORISME (CODEXTER) CYBERTERRORISME L UTILISATION DE L INTERNET A DES FINS TERRORISTES FRANCE Avril 2008 Kapitel 1 www.coe.int/gmt A. Politique Nationale 1. Existe-t-il une politique
Plus en détailPOLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES
POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement
Plus en détailProgramme international pour l abolition du travail des enfants (IPEC)
Programme international pour l abolition du travail des enfants (IPEC) Quel est-il et que fait-il? Bureau international du Travail «C est l exploitation des enfants qui constitue le mal...le plus insupportable
Plus en détailL AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE
L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE L Aide publique au développement (APD) désigne les dépenses publiques au bénéfice des pays en développement dont le but essentiel est de favoriser le développement économique
Plus en détailutilisés en faveur d un relativisme culturel, allant à l encontre de l universalité des droits de l homme,
Documents de synthèse DS 2 20.12.09 IIEDH Observatoire de la diversité et des droits culturels Situation des droits culturels Argumentaire politique www.droitsculturels.org 1. Définition des droits culturels
Plus en détailPrésentation de la lutte contre la corruption. Un guide de formation pour les entreprises qui font affaire avec Abbott
Présentation de la lutte contre la corruption Un guide de formation pour les entreprises qui font affaire avec Objet s attache à mener ses activités de façon éthique et en conformité avec la Loi et la
Plus en détailRECOMMANDATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE N 13 DE L ECRI
CRI(2011)37 RECOMMANDATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE N 13 DE L ECRI SUR LA LUTTE CONTRE L ANTI-TSIGANISME ET LES DISCRIMINATIONS ENVERS LES ROMS ADOPTÉE LE 24 JUIN 2011 Strasbourg, Septembre 2011 Publication
Plus en détailCode à l intention des partenaires commerciaux
Code à l intention des partenaires commerciaux Groupe Axpo Code à l intention des partenaires commerciaux 02 03 Table des matières Introduction... 05 I. Éthique commerciale et intégrité... 07 II. Respect
Plus en détail2012-2016 4+4 4+4 2012-2016. Stratégie du Pôle Social. Stratégie du Pôle Social
2012-2016 Stratégie du Pôle Social 4+4 4+4 Stratégie du Pôle Social 2012-2016 »YɪàL G Ö dg á«é«jgî SG 4+4 2012-2016 Introduction Notre pays entre dans une nouvelle phase de construction d un projet national
Plus en détailOrientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action
Orientations gouvernementales en matière d agression sexuelle Plan d action Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux Pour obtenir d autres
Plus en détailD A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S
REGARD SUR L EPIDEMIE DU VIH D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S Photo: ONUSIDA Levier de la riposte au sida, l ONUSIDA s emploie à bâtir l action politique et à promouvoir les droits de tous les
Plus en détailCOMMENT RENFORCER LES ENFANTS A SE PROTEGER EUX-MEMES. Production: Groupe d enfants participants à l atelier Présentation: Essenam & Paa Kwessi
COMMENT RENFORCER LES ENFANTS A SE PROTEGER EUX-MEMES Production: Groupe d enfants participants à l atelier Présentation: Essenam & Paa Kwessi INTRODUCTION La façon la plus sur de protéger les enfants
Plus en détailPromouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre
inégalité Note de Synthèse Protection sociale pour les Enfants Réduction de la pauvreté q protection sociale Février 2009 exclusion sociale Politiques Sociales atteindre les OMD sécurité stratégies politiques
Plus en détailPolitique Institutionnelle. Politique de protection de l enfance. Direction Générale Fédérale 2007 PI 01
Politique Institutionnelle Politique de protection de l enfance Direction Générale Fédérale 2007 PI 01 Politique Institutionnelle Politique de protection de l enfance 2 1. PRINCIPES : PRÉVENTION DES ABUS
Plus en détailDécision du Défenseur des droits n MLD-2011-89
Paris, le 12 janvier 2012 Décision du Défenseur des droits n MLD-2011-89 Vu l article 71-1 de la Constitution du 4 octobre 1958 ; Vu la loi organique n 2011-333 du 29 mars 2011 relative au Défenseur des
Plus en détailPlan d action national contre la traite des êtres humains (2014-2016)
Plan d action national contre la traite des êtres humains (2014-2016) Plan d action national contre la traite des êtres humains 3 Introduction La traite des êtres humains représente, selon l Office des
Plus en détailAZ A^kgZi Yj 8^idnZc
Bienvenue à l âge de la majorité! l État vous présente vos droits et devoirs ainsi que les principes fondamentaux de la République à travers «Le Livret du Citoyen» Nom... Prénom... Date de naissance...
Plus en détailI-Checkit est l outil dont les services chargés de l application de la loi ont besoin au 21 ème siècle pour mettre au jour et neutraliser les réseaux
INTERPOL I-Checkit Pour votre sécurité I-Checkit est l outil dont les services chargés de l application de la loi ont besoin au 21 ème siècle pour mettre au jour et neutraliser les réseaux criminels et
Plus en détailJe suis honnorée de m' addresser à vous à l'occasion du Onzième Congrès des Nations Unis pour la Prevention du Crime et la Justice Penale.
Intervention de la Roumanie à l'occasion de la session «Haut Niveau» de l' Onzieme Congrès des Nations Unis sur la prévention du crime et la justice pénale Madame KIBEDI Katalin Barbara, Sécretaire d'
Plus en détailPlan d action national de lutte contre la traite de personnes
Plan d action national de lutte contre la traite de personnes Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, 2012 Cat. No.: PS4-175/2012F-PDF ISBN: 978-1-100-99225-9 Imprimé au Canada Plan d action national de
Plus en détailJEUX EN LIGNE RISQUES ET ENJEUX
JEUX EN LIGNE RISQUES ET ENJEUX 1 CHRISTIAN KALB 24 SEPTEMBRE 2013 PREAMBULE : AVEC INTERNET, LE CRIME EST DEVENU UNE GRANDE PUISSANCE 1989 : Chute du «Mur» Des États perdent leur souveraineté Le Crime
Plus en détailAvant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi
Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi Préambule Le Cameroun a révisé son DSRP i 2003 en lui adressant une direction
Plus en détailConseil exécutif Quatre-vingt-quinzième session Belgrade (Serbie), 27-29 mai 2013 Point 3 I) c) de l ordre du jour provisoire
Conseil exécutif Quatre-vingt-quinzième session Belgrade (Serbie), 27-29 mai 2013 Point 3 I) c) de l ordre du jour provisoire CE/95/3 I) c) Madrid, le 12 mars 2013 Original : anglais Rapport du Secrétaire
Plus en détailG R E T A Groupe d'experts sur la lutte contre la traite des êtres humains
G R E T A Groupe d'experts sur la lutte contre la traite des êtres humains GRETA(2014)18 Rapport concernant la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l Europe sur la lutte contre la traite des êtres
Plus en détailDONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT
DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT Mise à jour avec rétroinformation technique de décembre 2012 Chaque jour, près de 800 femmes meurent durant la grossesse ou l accouchement
Plus en détailUn seul droit de la famille pour toutes les femmes.
2 Protection de l enfance et droit de la famille FR 002 LE DROIT DE LA FAMILLE ET LES FEMMES EN ONTARIO Un seul droit de la famille pour toutes les femmes. Renseignez-vous sur vos droits. Protection de
Plus en détailCHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD
CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD AVANT-PROPOS Établissement public, l Agence Française de Développement exerce une mission d intérêt public, principalement à l international. CHARTE D ÉTHIQUE
Plus en détailLe Conseil d administration. L Article VI du Statut du PAM définit comme suit les fonctions du Conseil:
1. L E C O N S E I L D A D M I N I S T R A T I O N E T S E S F O N C T I O N S 1er janvier 1996, suite à l adoption de résolutions parallèles par l Assemblée générale des Nations Unies et la Conférence
Plus en détailConférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé
Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres
Plus en détailCharte du tourisme durable
Annexes Charte du tourisme durable Annexe 1 Les participants de la Conférence mondiale du Tourisme durable, réunis à Lanzarote, îles Canaries, Espagne, les 27 et 28 avril 1995, Conscients que le tourisme
Plus en détailUNICEF/NYHQ2009-0870/SokoL. Principes Régissant les Entreprises dans le Domaine des Droits de l enfant
UNICEF/NYHQ2009-0870/SokoL Principes Régissant les Entreprises dans le Domaine des Droits de l enfant 12345678910 UNICEF/NYHQ2008-1775/Pirozzi Introduction Les enfants de moins de 18 ans représentent près
Plus en détailPREVENIR LA CORRUPTION
PREVENIR LA CORRUPTION APPLICATION DE LA CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CORRUPTION TUNIS SEPTEMBRE 2012 Dr. JEAN PIERRE BUEB EXPERT INTERNATIONAL 1 - QUELLE CORRUPTION? Bien préciser de quoi l
Plus en détailACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030
ACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030 Mettre fin à l épidémie de sida ces mots renferment de tels espoirs et de telles promesses. Grâce à des engagements mondiaux et à des objectifs précis,
Plus en détailCODE DE CONDUITE FOURNISSEUR SODEXO
CODE DE CONDUITE FOURNISSEUR SODEXO Avril 2014 SOMMAIRE INTRODUCTION 3 INTEGRITE DANS LA CONDUITE DES AFFAIRES 4 DROITS DE L HOMME - DROITS FONDAMENTAUX AU TRAVAIL 5 Elimination de toute forme de travail
Plus en détailVolet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix»
Volet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix» Résumé des résultats clés et réalisations Problématique Prévention des crises et consolidation de la paix : les défis Quelque 1,5 milliard
Plus en détailLES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013
LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES 1. Facteurs structurels du ralentissement de la croissance dans les BRIC 2. Interdépendances commerciales entre les BRIC et le reste du monde Françoise Lemoine, Deniz
Plus en détailNations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011
Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011 Initiatives montrant des bonnes pratiques ainsi que des pratiques efficaces dans l adoption d une approche fondée sur les droits
Plus en détailLes obstacles : Solutions envisageables :
1. Quels sont les obstacles auxquels les citoyens européens doivent faire face dans l exercice de leurs droits? Que pourrait-on faire pour alléger ces obstacles? Les obstacles : Tout d abord, il y a un
Plus en détailREPUBLIQUE DU CONGO Ministère de la Justice et des Droits Humains REPONSE AU QUESTIONNAIRE SUR LA VIOLENCE CONTRE LES ENFANTS.
REPUBLIQUE DU CONGO Ministère de la Justice et des Droits Humains REPONSE AU QUESTIONNAIRE SUR LA VIOLENCE CONTRE LES ENFANTS Rapport pays Brazzaville, Octobre 2004 1 2 GENERALITES SUR LE PAYS La République
Plus en détailNATIONS UNIES J O U R N A L. Commission des stupéfiants Cinquante-septième session Vienne, 17-21 mars 2014 N 5
NATIONS UNIES J O U R N A L Commission des stupéfiants Cinquante-septième session Vienne, 17-21 mars 2014 N 5 PROGRAMME DES SÉANCES MERCREDI 19 MARS 2014 10 heures 9 e séance plénière Salle du Conseil
Plus en détailDéclaration d Istanbul. contre le trafic d organes et le tourisme de transplantation
Déclaration d Istanbul contre le trafic d organes et le tourisme de transplantation Préambule La transplantation d organes, l un des miracles médicaux du vingtième siècle, permet de prolonger et d améliorer
Plus en détailComité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP)
F CDIP/12/INF/4 ORIGINAL : ANGLAIS DATE : 3 OCTOBRE 2013 Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) Douzième session Genève, 18 21 novembre 2013 RÉSUMÉ DE L ÉTUDE SUR LA PROPRIÉTÉ
Plus en détailRèglement d INTERPOL sur le traitement des données
BUREAU DES AFFAIRES JURIDIQUES Règlement d INTERPOL sur le traitement des données [III/IRPD/GA/2011(2014)] REFERENCES 51 ème session de l Assemblée générale, résolution AGN/51/RES/1, portant adoption du
Plus en détailOnzième Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale
Onzième Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale Bangkok, Thaïlande 18-25 avril 2005 Plénière BKK/CP/20 Débat de haut niveau 1 re & 2 e séances matin & après-midi Face
Plus en détailCHARTE AFRICAINE DE LA DEMOCRATIE, DES ELECTIONS ET DE LA GOUVERNANCE
CHARTE AFRICAINE DE LA DEMOCRATIE, DES ELECTIONS ET DE LA GOUVERNANCE 1 CHARTE AFRICAINE DE LA DEMOCRATIE, DES ELECTIONS, ET DE LA GOUVERNANCE PREAMBULE Nous, Etats membres de l Union africaine (UA) ;
Plus en détailSOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE
SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE Veuillez trouver ci-après la version sommaire des Standards Minimums pour la protection de l enfance dans l intervention
Plus en détailVotez non à l accord d entraide judiciaire entre la France et le Maroc
Votez non à l accord d entraide judiciaire entre la France et le Maroc Un Protocole entre la France et le Maroc en matière d entraide judiciaire vient d être déposé pour examen à l Assemblée Nationale.
Plus en détailVers l élaboration d un cadre national de collecte de données pour mesurer la traite des personnes
N o 85-561-M au catalogue, n o 21 ISSN 1707-5211 ISBN 978-1-100-94685-6..Document de recherche... Série de documents de recherche sur la criminalité et la justice Vers l élaboration d un cadre national
Plus en détailRéunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014
Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Déclaration finale de la Réunion mondiale sur l EPT 2014 Accord de Mascate Préambule 1. Nous, ministres, chefs de délégations,
Plus en détailConseil économique et social
NATIONS UNIES E Conseil économique et social Distr. GÉNÉRALE ECE/MP.PP/2005/2/Add.4 8 juin 2005 Original: ANGLAIS, FRANÇAIS, RUSSE COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L EUROPE Réunion des Parties à la Convention
Plus en détailLes Recommandations du GAFI
NORMES INTERNATIONALES SUR LA LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DE CAPITAUX ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME ET DE LA PROLIFÉRATION Les Recommandations du GAFI février 2012 GROUPE D ACTION FINANCIÈRE Le Groupe
Plus en détailIntervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève ***
Atelier de présentation du Programme Améliorer les capacités institutionnelles pour la gouvernance des migrations de main-d oeuvre en Afrique du Nord et de l Ouest (Bamako, Mali, 3 au 5 mars 2009) Intervention
Plus en détailLe fonds de dotation. Titre. www.artisandumonde.org
Le fonds de dotation d Artisans du Monde Faire un don Pour construire un monde plus juste au Nord comme au Sud Titre Crédit photo : Ellas Cuentan www.artisandumonde.org 1 Fonds de dotation d Artisans du
Plus en détailEtude sur la prostitution. des mineurs et ses liens avec la migration et la traite à Ouagadougou, Burkina Faso. Juin. Rapport Final.
Juin 2014 Rapport Final Charles HOUNMENOU, Ph.D. Consultant International pour l étude E-mail: chounmenou@yahoo.fr Etude sur la prostitution Zakaliyat BONKOUNGOU Sociologue-démographe, Consultant National
Plus en détailà la Consommation dans le monde à fin 2012
Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du
Plus en détailCHARTE ETHIQUE GROUPE HEURTEY PETROCHEM
CHARTE ETHIQUE GROUPE HEURTEY PETROCHEM SOMMAIRE I. OBJET DE LA CHARTE ETHIQUE GROUPE... 1 II. DROITS FONDAMENTAUX... 1 1. Respect des conventions internationales... 1 2. Discrimination et harcèlement...
Plus en détailNOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM)
NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) Politiques, pratiques et données statistiques sur les mineurs isolés étrangers (MIE) dans les États membres de l UE et en Norvège 1. INTRODUCTION Cette note de synthèse
Plus en détailListe de vérification pour la planification des services d approche
Liste de vérification pour la planification des services d approche Janvier 2014 La présente liste de vérification s adresse aux praticiens de la santé publique qui font du travail de proximité auprès
Plus en détailOBJET DU PRÉSENT MANUEL
COMMENT PRÉSENTER DES PÉTITIONS DANS LE SYSTÈME INTERAMÉRICAIN? OBJET DU PRÉSENT MANUEL l arrive parfois que les personnes dont les Droits de l Homme ont été violés ne savent pas vers qui se tourner ou
Plus en détailSaint-Marin Allemagne. Monaco. Saint-Siège Andorre. Norvège. Slovaquie Autriche. Pays-Bas. Slovénie Belgique. Pologne. Suède Bulgarie.
Jeunes demandeurs d asile tchétchènes jouant au centre d accueil de BialaPodlaska(Pologne). Albanie France Monaco Saint-Marin Allemagne Grèce Norvège Saint-Siège Andorre Hongrie Pays-Bas Slovaquie Autriche
Plus en détailPrévenir les pratiques illicites en matière d adoption internationale et y remédier. Contexte. Les défis aujourd hui. Quels sont les objectifs?
Prévenir les pratiques illicites en matière d adoption internationale et y remédier Fiche de synthèse No 3 pour la réunion de la Commission spéciale de 2015 Pour discussion le vendredi 12 juin 2015 Contexte
Plus en détailSTRATÉGIE DU CONSEIL DE L EUROPE pour l égalité entre les femmes et les hommes 2014-2017
STRATÉGIE DU CONSEIL DE L EUROPE pour l égalité entre les femmes et les hommes 2014-2017 STRATÉGIE DU CONSEIL DE L EUROPE pour l égalité entre les femmes et les hommes 2014-2017 Conseil de l Europe Edition
Plus en détailJ ai droit, tu as droit, il/elle a droit
J ai droit, tu as droit, il/elle a droit Une introduction aux droits de l enfant Toutes les personnes ont des droits. Fille ou garçon de moins de 18 ans, tu possèdes, en plus, certains droits spécifiques.
Plus en détailPROPOSITION RESPONSABILITE CIVILE AGENCES DE VOYAGES
PROPOSITION RESPONSABILITE CIVILE AGENCES DE VOYAGES N de client : date d émission : Affaire nouvelle : Si remplacement, n du contrat remplacé : DATE D EFFET : à heures ECHEANCE ANNIVERSAIRE : Code partenaire
Plus en détailLa Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones
Note d information La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones a été adoptée par l Assemblée Générales
Plus en détailDes problèmes de protection ont continué à se produire le long de la frontière de la Turquie avec la Grèce et la Bulgarie.
En Turquie, plus de 9 200 personnes ont pris contact avec le HCR pour demander l asile, soit une augmentation de 18 pour cent par rapport à l année précédente. Près de 45 pour cent des demandeurs étaient
Plus en détailCommerce électronique et tourisme: Guide pratique pour les destinations et les entreprises
Commerce électronique et tourisme: Guide pratique pour les destinations et les entreprises Septembre 2001 Commerce éléctronique et tourisme AVANT-PROPOS Pour toute destination touristique ou tout fournisseur
Plus en détailVers un traité des Nations Unies
Renforcer les droits des aînés Vers un traité des Nations Unies Pour la promotion du dialogue en faveur de la création d un nouveau traité des Nations Unies sur les Droits des Aînés Sommaire 1 Introduction
Plus en détailPROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS
PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS Positionnement en vue de la session spéciale des (22 septembre 2014) 2 1. FACE À UN AVENIR INCERTAIN, LES GOUVERNEMENTS DOIVENT SE REMOBILISER
Plus en détailHARCÈLEMENT CRIMINEL. Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer!
HARCÈLEMENT CRIMINEL Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer! Qu est-ce que c est? Le harcèlement criminel est un crime. Généralement, il s agit d une conduite répétée durant une période de temps qui
Plus en détailI) Le contexte HIGH HOSPITALITY ACADEMY. II) Le programme HIGH HOSPITALITY ACADEMY
I) Le contexte II) Le programme I) Le contexte II) Le contexte La destination France 1 ère destination mondiale en nombre de touristes avec 84,7 millions de visiteurs étrangers (en 2013). 1 touriste sur
Plus en détailla confiance dans l économie de l information
C o n f é r e n c e d e s N at i o n s U n i e s s u r l e c o m m e r c e e t l e d é v e l o p p e m e n t SERVICES fournis La Division de la technologie et de la logistique de la CNUCED propose les
Plus en détailContent & Document Management IDC Conference 2007
Content & Document Management IDC Conference 2007 L enjeu de l information non structurée pour l entreprise Cas SCOR : L Intelligence Economique, levier de compétitivité Régis Delayat SCOR, DSI Groupe
Plus en détailDangers potentiels d Internet et des jeux en ligne
Le Conseil fédéral Dangers potentiels d Internet et des jeux en ligne Rapport du Conseil fédéral en réponse aux postulats Forster-Vannini (09.3521) du 9.6.2009 et Schmid-Federer (09.3579) du 10.6.2009
Plus en détailtouristique : quelle vision partager? Les perspectives de normalisation AFNOR Responsable Développement Sport, Loisirs
Sport, loisirs et développement touristique : quelle vision partager? Les perspectives de normalisation internationales Marie Solange BUREAU AFNOR Responsable Développement Sport, Loisirs 1 Normalisation
Plus en détailasdf Deuxième Assemblée mondiale sur le vieillissement Madrid (Espagne) 8-12 avril 2002 madrid
Madrid (Espagne) 8-12 avril 2002 Promouvoir la santé et le bien-être des personnes âgées : actif «Nous sommes témoins d une révolution silencieuse qui bien au-delà de la sphère démographique a des incidences
Plus en détailL ÉCONOMIE DE L OMBRE, OBSTACLE À LA CHARITÉ ET À LA JUSTICE ENTRE NATIONS
Charity and Justice in the Relations among Peoples and Nations Pontifical Academy of Social Sciences, Acta 13, Vatican City 2007 www.pass.va/content/dam/scienzesociali/pdf/acta13/acta13-morel.pdf L ÉCONOMIE
Plus en détail«Petites assurances (assurances moyens de paiement/fuites d eau) : grosses dépenses» Questions/Réponses
«Petites assurances (assurances moyens de paiement/fuites d eau) : grosses dépenses» Questions/Réponses 1 Pourquoi l UFC-Que Choisir organise-t-elle une campagne sur les assurances accessoires? Le marché
Plus en détailPrincipes de bonne pratique :
Principes de bonne pratique : Recommandations en vue de la création de bases de données génétiques nationales Le présent document a été élaboré par le Groupe d experts d INTERPOL sur le suivi des techniques
Plus en détailLa cybercriminalité et les infractions liées à l utilisation frauduleuse d Internet : éléments de mesure et d analyse pour l année 2012
La cybercriminalité et les infractions liées à l utilisation frauduleuse d Internet : éléments de mesure et d analyse pour l année 2012 Jorick Guillaneuf, chargé d études statistiques à l ONDRP DOSSIER
Plus en détailPRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE
PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE SYNTHESE Le 15 septembre 2003, Madame Anne D HAUTEVILLE, professeur
Plus en détailARROW ELECTRONICS, INC.
7459 South Lima Street Englewood, Colorado 80112 Aout 2013 P 303 824 4000 F 303 824 3759 arrow.com CODE DE CONDUITE DES PARTENAIRES COMMERCIAUX ARROW ELECTRONICS, INC. Cher partenaire commercial, Le succès
Plus en détailwww.cyberactionjeunesse.ca
www.cyberactionjeunesse.ca CyberAction Jeunesse Canada 2011 Présentation de l organisme Projet pilote Prévention (approche en amont) Mission Objectif CyberAction Jeunesse Canada 2011 Plan de la présentation
Plus en détailLe creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres
LE POINT SUR LES INÉGALITÉS DE REVENU Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres Résultats issus de la Base de données de l OCDE sur la distribution des revenus
Plus en détailCharte des valeurs NIEDAX GROUP - Code de Conduite -
Charte des valeurs NIEDAX GROUP - Code de Conduite - Version 1.0 Principes et lignes directrices des entreprises de NIEDAX GROUP pour un management socialement responsable Page 1 sur 7 Charte des valeurs
Plus en détailFormation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds. Termes de référence
Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds Termes de référence 1 1. Contexte et justification La formation en recherche de financement s inscrit dans le cadre du programme «Promouvoir l
Plus en détailresultats EVALUATION PLANIFICATION FAMILIALE Plan stratégique national à vision multisectorielle Elaborée en Octobre 2014 Les 6 Sous-Objectifs
EVALUATION EVALUATION DU PLAN DU PLAN DES DES RESULTATS 2014 POUR LA LA MISE MISE EN EN OEUVRE OEUVRE DU PNSPF DU PNSPF 2014-2020 2014-2020 Elaborée en Octobre 2014 Design by Grace NZOLO REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE
Plus en détailCHARTE ETHIQUE DE WENDEL
CHARTE ETHIQUE DE WENDEL Mars 2015 1 Message du Directoire Wendel est l une des toutes premières sociétés d investissement en Europe. Grâce au soutien d un actionnariat familial stable, Wendel a su se
Plus en détail4./4/14 DE DROIT AÉRIEN. (Montréal, 26 CONVENTION SURVENANT. (12 pages) 14-1044 DCTC_WP_DCTC_
DCTC Doc n o 33 4./4/14 CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE DROIT AÉRIEN (Montréal, 26 mars 4 avril 2014) TEXTE REFONDU DE LA CONVENTION RELATIVE AUX INFRACTIONS ET À CERTAINS AUTRES ACTES SURVENANT À BORD DES
Plus en détailQU EST-CE QUE LE PLAIDOYER?
Aimé D. MIANZENZA Qu est-ce que le plaidoyer? QU EST-CE QUE LE PLAIDOYER? I. Introduction Le plaidoyer est devenu un outil d action incontournable des organisations de la société civile (OSC). Il en existe
Plus en détailProjet de charte d utilisation Cyber-base du Vic-Bilh Montanérès
Projet de charte d utilisation Cyber-base du Vic-Bilh Montanérès Article 1. Objet du règlement Le présent règlement a pour objet de définir les conditions d utilisation des locaux et du matériel de la
Plus en détail