La transplantation rénale (TR) est la stratégie optimale de prise en charge

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La transplantation rénale (TR) est la stratégie optimale de prise en charge"

Transcription

1 D O S S I E R Transplantation Néphrologie rénale pédiatrique chez l enfant : où en est-on? 17 B. RANCHIN 1, L. BADET 2, E. JAVOUHEY 3, P. COCHAT 1 Transplantation rénale chez l enfant : où en est-on? La transplantation rénale s intègre dans la prise en charge globale de l insuffisance rénale chronique de l enfant et représente la stratégie optimale de prise en charge au stade de l insuffisance rénale terminale. Par rapport à la dialyse, elle assure une meilleure survie des patients, une meilleure qualité de vie, une meilleure intégration socio-éducative. Les enfants concernés souffrent de pathologies rares, leur prise en charge nécessite des compétences très diverses et l implication d un réseau organisé autour d une équipe de néphrologie pédiatrique. La survie à 5 ans des patients transplantés au cours des 10 dernières années est de 96 % pour les patients et 83 % pour les greffons. Les principales complications de la transplantation sont : en phase précoce, les infections, les lymphoproliférations liées au virus Epstein-Barr ; à long terme, les complications cardiovasculaires et les néoplasies. Toutes ces complications doivent être prévenues et le cas échéant dépistées et traitées précocement. La transplantation rénale (TR) est la stratégie optimale de prise en charge des enfants en insuffisance rénale terminale (IRT). Les enfants concernés souffrent de pathologies rares, leur prise en charge nécessite des compétences très diverses et l implication d un réseau organisé autour d une équipe de néphrologie pédiatrique. Ce réseau associe des médecins généralistes et des pédiatres de proximité, des pédiatres-néphrologues et des chirurgiens pédiatres de centres hospitalo-universitaires (CHU) de proximité, des pédiatres-néphrologues et des chirurgiens urologues pédiatres de CHU régionaux mieux dotés en personnel médical et paramédical, des anesthésistes et des chirurgiens de la transplantation, des pédiatres-réanimateurs spécialisés et des néphrologues d adulte. EPIDEMIOLOGIE Chaque année, en France, 80 à 85 enfants sont transplantés, soit 3 à 4 % de l ensemble des patients transplantés d un rein ; ce nombre est stable depuis 5 ans. 10 % de ces enfants reçoivent le rein d un de leurs parents, 90 % reçoivent le rein d un donneur décédé après inscription sur une liste d attente nationale gérée par l Agence de la Biomédecine [1]. Les règles d attribution des greffons favorisent les receveurs âgés de moins de 16 ans, ce qui permet un temps d attente avant transplantation 4 fois plus court que pour les adultes avec une médiane de 4 mois. Ce délai d attente court permet de transplanter 10 à 20 % des enfants sans dialyse préalable. 1 Département de Pédiatrie, Centre de Référence des Maladies Rénales Rares 2 Service d Urologie et de Transplantation 3 Service d Urgence et de Réanimation Pédiatriques Hôpital Edouard Herriot, LYON. L auteur a déclaré ne pas avoir de conflit d intérêt concernant les données publiées dans cet article. Les TR chez l enfant sont réalisées en France par 18 équipes ayant obtenu une autorisation ministérielle ; 3 équipes assurent chacune 10 à 20 TR par an, les autres transplantent moins de 10 enfants par an. Cette activité est faible par rapport aux équipes de transplantation d adultes (12 équipes ont transplanté 90 adultes ou plus en 2006), mais les particularités de la prise en charge des enfants concernés justifient cette activité hautement spécifique.

2 18 Néphrologie pédiatrique POINTS FORTS La transplantation rénale est la meilleure modalité de prise en charge des enfants présentant une insuffisance rénale terminale. Elle concerne 85 enfants par an en France. La survie à 5 ans est de 96 % pour les patients et 83 % pour les greffons. QUELS SONT LES ENFANTS QUI RELEVENT D UNE TRANSPLANTATION RENALE? Une TR est indiquée chez tout enfant qui a atteint le stade d IRT, c est-à-dire dont l état de santé nécessite un traitement de suppléance. Le seuil de fonction rénale qui caractérise le stade terminal est de 5 à 15 ml/min/1,73 m 2. Les critères de mise en dialyse, lorsque la TR ne peut pas être faite d emblée, sont rarement une surcharge hydrosodée ou une hyperkaliémie réfractaire, plus souvent une altération de l état général, un ralentissement de la croissance staturo-pondérale ou une ostéodystrophie rénale non contrôlée. Une TR est réalisable à partir de l âge de 6 à 12 mois et d un poids de 5 à 10 kg selon les équipes. La cause de l IRT est dans 35 % des cas une hypo-dysplasie rénale, dans % une néphropathie héréditaire (polykystose autosomique récessive, néphronophtise, syndrome néphrotique congénital, cystinose, etc.), dans % des cas un syndrome néphrotique primitif corticorésistant, dans 3 % des cas un syndrome hémolytique et urémique. La prise en charge des enfants en insuffisance rénale chronique (IRC) est organisée en France par 23 équipes de néphrologie pédiatrique localisées dans la plupart des CHU. PREPARATION A LA TRANSPLANTATION La prise en charge avant TR a pour but d assurer à l enfant un état nutritionnel, un développement staturo-pondéral, neuropsychologique et une intégration sociale aussi proches que possible de la normale. L amélioration de la prise en charge des enfants en IRC a ainsi permis d améliorer la taille à la date de la TR ; la moyenne est passée de 2,4 à 1,5 SDS entre 1987 et 2005 en Amérique du Nord [1]. La préparation vaccinale a également permis de diminuer les complications infectieuses après TR et de nouveaux vaccins comme le vaccin anti-polyomavirus devraient à l avenir améliorer cette prévention [2]. RESULTATS DE LA TRANSPLANTATION RENALE CHEZ L ENFANT 1. Survie des patients La survie des patients après TR est supérieure à celle obtenue en dialyse chronique [4, 5]. La survie à 1, 2 et 5 ans des enfants transplantés entre 1987 et 2006 en Amérique du Nord est de 98, 97 et 94 % [2], ce qui correspond aux résultats de notre équipe entre 1987 et 2002 [6]. La survie à 5 ans est supérieure pour les enfants transplantés entre 1995 et 2004 par rapport à la période : 96 vs 91 % en cas de donneur décédé [2]. Les premières causes de décès sont les infections (environ 30 %) : bactériennes : 12 %, virales : 8 %, autres : 8 % ; les causes cardiovasculaires (15 à 30 %) et les néoplasies (10 à 20 %) [2, 7]. 2. Survie des greffons La survie du greffon est définie par une fonction rénale suffisante pour éviter la nécessité de mise en dialyse ou d une nouvelle TR. La survie des greffons chez les enfants transplantés en France entre 1985 et 2005 est de 86 % à 1 an après la TR, 70 % à 5 ans et 63 % à 10 ans (fig. 1), elle est meilleure pour la cohorte des enfants greffés entre 1996 et 2005 : 93 % de survie à 1 an et 83 % à 5 ans [1]. La survie des greffons après TR à partir d un donneur vivant est meilleure que celle après TR grâce à un donneur décédé (fig. 2). La survie des greffons est comparable entre les différentes classes d âge (fig. 1), Taux de survie (%) Age au moment de la TR 0-2 ans 2-10 ans ans p = 0, Temps (mois) Survie du greffon à 1 an 5 ans 10 ans 0-2 ans (N = 80) 82 % 71 % 65 % 2-10 ans (N = 925) 86 % 74 % 64 % ans (N = 1 087) 88 % 64 % 60 % Fig. 1 : Survie globale du greffon rénal suivant l âge au moment de la transplantation (période , malades âgés de moins de 16 ans au moment de la greffe) (Agence de la Biomédecine [1]).

3 Transplantation rénale chez l enfant : où en est-on? 19 1,0 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0, Origine du greffon Effectif Donneur vivant mais les causes d échec ne sont pas identiques : les thromboses vasculaires sont plus fréquentes chez les jeunes enfants et les difficultés d adhérence au traitement sont fréquemment en cause chez les enfants plus âgés. Les causes de perte du greffon sont les thromboses vasculaires (8 % des pertes de greffons), les rejets aigus (6 %) et les récidives de la maladie initiale (8 %) en phase précoce alors que la néphropathie chronique d allogreffe est la principale cause à long terme (50 % des pertes de greffons) [2]. Elle est due à des phénomènes immunologiques (rejet chronique dans lequel les difficultés d adhérence au traitement ont souvent une part importante), à la néphrotoxicité des anti-calcineurines et à d autres facteurs tels que l hypertension artérielle, la réduction néphronique, etc. 3. Croissance après transplantation Donneur décédé P du test du Log-Rank : 0, Mois Survie à 1 an à 5 ans à 10 ans Donneur décédé ,5 % 79,8 % 66,5 % (88,4-92,2) (76,9-82,4) (62,2-70,5) Donneur vivant ,5 % 94,2 % 87 % (92,6-99,2) (87,4-97,4) (77,3-92,7) (Intervalle de confiance à 95 %) Fig. 2 : Survie du greffon rénal selon l origine du greffon (période , malades âgés de moins de 16 ans au moment de la greffe) (Agence de la Biomédecine [1]). Dans le registre nord-américain, la taille moyenne des enfants transplantés entre 1987 et 2005 et âgés de plus de 19 ans au dernier suivi est de 1,4 SDS [2]. La taille finale est inférieure à la normale chez 25 % des patients [7]. Les facteurs influençant la croissance staturale sont : la taille et l âge au moment de la TR, la dose cumulée de corticoïdes et la fonction rénale. La diminution des doses et des durées d utilisation des corticoïdes ou même leur élimination des protocoles devrait permettre dans l avenir d améliorer la croissance après TR [8]. 4. Qualité de vie et devenir psychosocial La TR offre aux enfants et à leurs parents une meilleure qualité de vie que la dialyse [9], mais les traitements médicamenteux, par le nombre des prises et par leurs effets indésirables, sont une cause importante d altération de la qualité de vie, source de défauts d adhérence au traitement. Le devenir psychosocial à long terme après TR dans l enfance est mal connu mais semble bon, avec un taux d emploi important, une vie sociale et familiale satisfaisante pour la plus grande partie des patients [7]. VIE QUOTIDIENNE ET TRAITEMENT 1. Immunosuppresseurs La survie du greffon nécessite la poursuite à vie d un traitement immunosuppresseur. Les protocoles sont partagés en une phase initiale d induction durant les premières semaines post-tr, puis une phase d entretien. Les protocoles d induction associent des doses importantes de corticoïdes, un anticorps monoclonal anti-récepteur de l interleukine-2 ou polyclonal anti-thymocyte, un anti-métabolite : mycophénolate mofétil (Cellcept, Myfortic) ou azathioprine (Imurel) et un inhibiteur des calcineurines (Néoral ou Prograf). La phase d entretien repose sur l association d un anti-calcineurine, d un anti-métabolite et, pour la plupart des équipes, d une faible posologie de prednisone. Le corticoïde est administré en une prise matinale, l anti-calcineurine en deux prises et l anti-métabolite en une ou deux prises selon le produit. L anti-calcineurine et l anti-métabolite doivent être pris à heure fixe. De nouvelles stratégies sont en cours d évaluation pour éviter l utilisation des corticoïdes, en diminuer la dose ou les arrêter en phase d entretien, diminuer l exposition ou interrompre les anti-calcineurines à distance de la TR [8]. 2. Autres traitements médicamenteux Une prophylaxie anti-infectieuse est nécessaire pendant la première année post-tr (antimycotique oral pendant 3 mois, anti-pneumocystose pendant 12 mois, anti-cytomégalovirus [CMV] en cas de situation à risque). La moitié des patients nécessitent un traitement antihypertenseur durant la première année post-transplantation.

4 20 Néphrologie pédiatrique SURVEILLANCE Les buts de la surveillance sont de prévenir les thromboses vasculaires en phase initiale, prévenir et dépister précocement la survenue d un épisode de rejet aigu ou d une complication, optimiser l adhérence au traitement. Les thromboses de l artère et/ou de la veine du greffon sont essentiellement observées chez les receveurs âgés de moins de 5 ans. Elles sont prévenues par le dépistage des facteurs de risque de thrombose chez le receveur, le choix d un donneur âgé de plus de 2 ans et de gabarit supérieur à celui du receveur, une technique chirurgicale optimale avec anastomoses vasculaires sur l aorte et la veine cave inférieure chez les petits receveurs, le contrôle strict de la volémie en péri-opératoire et pendant les jours suivant l intervention, un traitement préventif par héparine de bas poids moléculaire et/ou aspirine pendant les premières semaines. Le risque de rejet aigu est plus important dans les premiers mois suivant la TR. Ce risque a nettement diminué au cours des 20 dernières années. Dans le registre nord-américain, 13 % des enfants recevant un rein de donneur vivant entre 2003 et 2005 et 16 % de ceux recevant un rein de donneur décédé présentent un épisode de rejet aigu pendant la première année [2]. Ces rejets sont traités par augmentation transitoire de la posologie de corticoïdes (fréquemment sous forme de bolus intraveineux) et parfois adaptation de l immunosuppression de base ; 50 % des épisodes sont ainsi complètement réversibles, 45 % partiellement réversibles et 5 % résistent au traitement [2]. La surveillance est donc rapprochée en phase initiale : 3 fois par semaine pendant le premier mois avec ensuite un espacement progressif jusqu à une visite tous les 2 mois après 2 ans. Les enfants sont revus pour un examen clinique avec bandelette urinaire et un contrôle biologique (au minimum ionogramme plasmatique, créatininémie, numération formule sanguine, taux plasmatique de l anti-calcineurine). COMPLICATIONS DE LA TRANSPLANTATION 1. En phase précoce Infections Dans les trois premières années post-tr, elles sont plus fréquentes que chez l adulte et plus fréquentes que chez les enfants dialysés [10]. Elles sont prévenues par les vaccinations avant et après TR [3] et par l utilisation de traitements prophylactiques anti-mycotique, anti-pneumocystis carinii et anti-cmv. Les infections urinaires sont fréquentes et peuvent justifier une antibioprophylaxie, les viroses digestives sont associées à un risque de translocations bactériennes qui peuvent être source de tableaux infectieux sévères [6]. Lymphoprolifération post-transplantation (LPT) liée au virus Epstein-Barr (EBV) [6] Après un recul de 3 à 5 ans, 2 à 4 % des enfants sont concernés. Elle survient essentiellement dans la première année post-tr et la fréquence est plus élevée chez l enfant que chez l adulte. Le risque est plus élevé en cas de donneur EBV positif et de receveur EBV négatif. La prévention repose sur le suivi de la charge virale par PCR quantitative et de la réponse sérologique. En cas d augmentation significative de la charge virale, l immunosuppression est diminuée et l utilisation d antiviraux discutée. La prise en charge des LPT repose sur la diminution de l immunosuppression puis, en absence de réponse rapide, sur un anticorps monoclonal anti-cd20 (rituximab) pour les proliférations CD20 positives et une chimiothérapie pour les formes les plus sévères et/ou réfractaires. La LPT régresse dans la plupart des cas, mais le pronostic vital peut être engagé et le risque de perte du greffon est augmenté. 2. A long terme Le risque cardiovasculaire Même si ce risque est moins important que chez les enfants dialysés, les complications cardiovasculaires sont les premières causes de mortalité après TR dans l enfance [12] et les facteurs de risque d athérosclérose accélérée sont nombreux [13]. Ils doivent donc être dépistés et pris en charge précocement. Les néoplasies Le risque de cancer (autre que les carcinomes cutanés) chez les enfants transplantés est plus de 15 fois supérieur à celui des enfants de même âge non transplantés [14] et augmente avec l intensité et la durée de l immunosuppression [15]. Le risque de carcinome cutané est également très augmenté, mais s exprime généralement à l âge adulte. Ce risque néoplasique nécessite une surveillance attentive et une prévention par limitation de l exposition solaire et optimisation de l immunosuppression.

5 Transplantation rénale chez l enfant : où en est-on? 21 CONCLUSION La transplantation rénale représente la stratégie optimale de prise en charge de l enfant en insuffisance rénale terminale. Par rapport à la dialyse, elle assure une meilleure survie des patients, une meilleure qualité de vie et une meilleure intégration socio-éducative. Les enfants concernés souffrent de pathologies rares, leur prise en charge nécessite des compétences très diverses et l implication d un réseau organisé autour d une équipe de néphrologie pédiatrique. L amélioration des résultats à court et moyen termes rend indispensables des nouvelles stratégies d immunosuppression limitant l usage des corticoïdes et des anti-calcineurines, une maîtrise renforcée des infections virales spécifiques, la prévention et la prise en charge des complications à long terme : athérosclérose et néoplasies, l amélioration de la qualité de vie des patients et des familles et des progrès dans l évaluation et le suivi de l adhérence au traitement. Bibliographie 1. Rapport annuel 2006 et bilan des activités de l Agence de Biomédecine NAPRTCS report et SMITH JM, STABLEIN DM, MUNOZ R, HEBERT D, MACDONALD RA. Pediatr Transplant, 2007 ; 11 : GILLET Y. Vaccination et transplantation. Le Courrier de la Transplantation, 2007 ; 7 : MC DONALD SP, CRAIG JC. Long-term survival of children with end-stage renal disease. N Engl J Med, 2004 ; 350 : WOLFE RA, ASHBY VB, MILFORD EL et al. Comparison of mortality in all patients on dialysis, patients on dialysis awaiting transplantation and recipients of a first cadaveric transplant. N Engl J Med, 1999 ; 341 : HARZALLAH K, FLORET D, MARTIN X, COCHAT P. Mortalité après transplantation rénale : 15 ans d expérience. Arch Pediatr, 2004 ; 11 : REES L. Long term outcome after renal transplantation in childhood. Pediatr Nephrol, 2007 ; Epub ahead of print. 8. SARWAL M, PASCUAL J. Immunosuppression minimization in pediatric transplantation. Am J Transplant, 2007 ; 7 : GOLDSTEIN L, GRAHAM N, BURWINKLE T, WARADY B, FARRAH R, VARNI JW. Health-related quality of life in pediatric patient with ESRD. Pediatr Nephrol, 2006 ; 21 : CHAVERS BM, SOLID CA, GILBERTSON DT, COLLINS AJ. Infection-related hospitalization rates in pediatric versus adult patients with end-stage renal disease in the United States. J Am Soc Nephrol, 2007 ; 18 : DHARNIDHARKA VR, ARAYA CE. Post-transplant lymphoproliferative disease. Pediatr Nephrol, 2007 ; Epub ahead of print. 12. PAREKH RS, CARROLL CE, WOLFE RA, PORT FK. Cardiovascular mortality in children and young adults with end-stage kidney disease. J Pediatr, 2002 ; 141 : BECKER-CHEN R, NIR A, RINAT C et al. Risk factors for cardiovascular disease in children and young adults after renal transplantation. Clin J Am Soc Nephrol, 2006 ; 1 : WEBSTER AC, CRAIG JC, SIMPSON JM, CHAPMAN JR. Identifying high risk groups and quantifying absolute risk of cancer after kidney transplantation : a cohort study of recipients. Am J Transplant, 2007 ; 7 : COUTINHO HM, GROOTHOFF JW, OFFRINGA M, GRUPPEN MP, HEYMANS HS. De novo malignancy after paediatric renal replacement therapy. Arch Dis Child, 2001 ; 85 : P07/25-09/07 Doudou et Compagnie ADVIL enfants & nourrissons 20 mg/ml. Composition : Ibuprofène 20 mg par ml. Excipients dont solution de saccharose, sorbitol, glycérol, rouge cochenille A. Forme pharmaceutique : Suspension buvable en flacon de 200 ml. Indications thérapeutiques : Traitement symptomatique des affections douloureuses et/ou fébriles. Posologie et mode d administration : Réservé au nourrisson et à l enfant de 3 mois à 12 ans (soit environ 40 kg). Voie orale. Cf Vidal. Contre-indications : -Au-delà de 24 semaines d aménorrhée (5 mois de grossesse révolus). -Antécédent d allergie ou asthme déclenché par la prise d'ibuprofène ou de substances d'activité proche telles qu autres AINS, aspirine. -Antécédents d allergie à l un des excipients. -Ulcère gastro-duodénal en évolution. -Insuffisance hépatocellulaire sévère. -Insuffisance rénale sévère. -Insuffisance cardiaque sévère non contrôlée. -Lupus érythémateux disséminé. Mises en garde/précautions d emploi : En cas d asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, risque majoré de manifestation allergique lors de la prise d aspirine et/ou d AINS. Possibilité de crise d asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l aspirine ou à un AINS. Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcérations/perforations peuvent se produire à n importe quel moment en cours de traitement sans qu il ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d antécédents. Risque relatif augmenté chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel, sous traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire. En cas d hémorragie gastro-intestinale ou d ulcère, interrompre immédiatement le traitement. La varicelle peut exceptionnellement être à l origine de graves complications infectieuses cutanées et des tissus mous. Eviter l utilisation en cas de varicelle. Des réactions cutanées sévères et des allergies mettant en jeu le pronostic vital peuvent se produire avec tous les AINS. Interrompre le traitement par l ibuprofène en présence d effets indésirables cutanéo-muqueux. Des cas d infertilité secondaire anovulatoire par non rupture du follicule de De Graaf, réversibles à l arrêt du traitement, ont été décrits chez les patientes traitées au long cours par certains inhibiteurs de synthèse des prostaglandines. En raison de la présence de saccharose et de sorbitol, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase. En cas de diabète ou de régime hypoglucidique, tenir compte de la teneur en saccharose (0,5 g/ml). Prudence et surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs (ulcère gastro-duodénal, hernie hiatale, hémorragies digestives...). En début de traitement, surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale chez les insuffisants cardiaques, hépatiques et rénaux chroniques, chez les patients prenant un diurétique, après une intervention chirurgicale majeure ayant entraîné une hypovolémie et particulièrement chez les sujets âgés. Effectuer un examen ophtalmologique complet en cas de troubles de la vue. Traitements prolongés : contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatique et rénale. Interactions médicamenteuses, Grossesse, Allaitement, Effets sur l aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines, Effets indésirables, Surdosage, Propriétés pharmacologiques. Cf Vidal. WYETH SANTE FAMILIALE, Cœur Défense, Tour A, Paris La Défense Cedex. AMM (1993 révisé 18 Juillet 2007). Remb. S.S. 65%. Coll. Prix : 3,44 euros (200 ml). * Bornhoffen J. A blinded single dose parallel study comparing the antipyretic efficacy and safety of ibuprofen pediatric suspension and acetaminophen suspension in children with fever. Dossier AMM. Etude AF

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

La maladie de Berger Néphropathie à IgA

La maladie de Berger Néphropathie à IgA Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

PROGRAF MC Toutes indications

PROGRAF MC Toutes indications PROGRAF MC Toutes indications AVRIL 2015 Marque de commerce : Prograf Dénomination commune : Tacrolimus Fabricant : Astellas Forme : Capsule Teneurs : 0,5 mg, 1 mg et 5 mg Exemption de l application de

Plus en détail

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement n Professeur Michel Broyer. Hôpital Necker Enfants malades, Paris Membre du

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation Novembre 2007 OBJECTIF Assurer une qualité optimale du suivi et de

Plus en détail

Evolution des paramètres de la transplantation rénale depuis 10 ans - Illustration à partir du rapport d activité de DIVAT

Evolution des paramètres de la transplantation rénale depuis 10 ans - Illustration à partir du rapport d activité de DIVAT Evolution des paramètres de la transplantation rénale depuis 10 ans - Illustration à partir du rapport d activité de DIVAT Marc Ladrière CHU Nancy Hôpital Brabois Adulte 19 mars 2015 Le rapport d activité

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Introduction Le prélèvement d une partie du foie chez une personne «vivante» et apparentée

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse UDM télésurveillée Pour P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse Peut-on être en 2013 opposé au développement de la télémédecine? Pourquoi les patients en insuffisance rénale

Plus en détail

Traitement de l insuffisance rénale chronique terminale: Place de la greffe de donneur vivant

Traitement de l insuffisance rénale chronique terminale: Place de la greffe de donneur vivant Traitement de l insuffisance rénale chronique terminale: Place de la greffe de donneur vivant Pr Maryvonne Hourmant Service de Néphrologie-Immunologie clinique. CHU de Nantes Le constat Coût du traitement

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Point d information Avril 2012 Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Le dabigatran (PRADAXA), inhibiteur direct de la thrombine,

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux? La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants

Plus en détail

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Complications pulmonaires en onco-hématologie (Mokart et al Chest 2003) ~ 20 % des patients ~

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Planification d une substitution rénale: que faut-il savoir?

Planification d une substitution rénale: que faut-il savoir? CURRICULUM Forum Med Suisse 8;8:7 74 7 Planification d une substitution rénale: que faut-il savoir? Hanno Elsässer a, Nick Hoyer b, Michael Dickenmann a a Klinik für Transplantationsimmunologie und Nephrologie,

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

Vaccination contre la grippe saisonnière

Vaccination contre la grippe saisonnière le point sur risques infectieux > Vaccinations Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 14 octobre 2014 1 - Quand a lieu la campagne de

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

UTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009

UTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009 UTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009 Objectifs pédagogiques : 1 ) Connaître les mécanismes d action des AINS

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours lat ransplantation hépatique p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s Contact presse Anne-Karen Nancey - Direction de la communication

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

XARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION

XARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION Les autorités de santé de l Union Européenne ont assorti la mise sur le marché du médicament Xarelto 2,5 mg; 15 mg et 20 mg de certaines conditions. Le plan obligatoire de minimisation des risques en Belgique

Plus en détail

KARDEGIC 75 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose Acétylsalicylate de DL-Lysine

KARDEGIC 75 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose Acétylsalicylate de DL-Lysine KARDEGIC 75 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose Acétylsalicylate de DL-Lysine Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament. Elle contient des informations importantes

Plus en détail

Etablissement Français du Sang

Etablissement Français du Sang Etablissement Français du Sang LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES Document de préparation à l entretien médical préalable au don de sang Partie médicale La sécurité

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Dr A.Lillo-Le Louët, Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) Paris-HEGP Avec avec Dr P.Lainé, CRPV - Angers Préambule Directeur du Centre Régional

Plus en détail

Grossesse et rôle parental après une transplantation: Ce que vous devriez savoir

Grossesse et rôle parental après une transplantation: Ce que vous devriez savoir Grossesse et rôle parental après une transplantation: Ce que vous devriez savoir Transplantation et grossesse La transplantation offre une seconde chance de vivre à bon nombre de personnes atteintes d

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 janvier 2006 ADVATE 1500 UI, poudre et solvant pour solution injectable 1 flacon(s) en verre de 1 500 UI - 1 flacon(s) en verre de 5 ml avec matériel(s) de perfusion(s)

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Malika Benkerrou Site de référence pédiatrique national sur la drépanocytose Hôpital Robert Debré, Paris 3èmes Journées de la Drépanocytose en Martinique

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 10 mars 2010 ARIXTRA 1,5 mg/0,3 ml, solution injectable en seringue pré-remplie - Boîte de 2 (CIP : 363 500-6) - Boîte de 7 (CIP : 363 501-2) - Boîte de 10 (CIP : 564

Plus en détail

Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE

Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE La mise au point préopératoire par un anesthésiste permet de mieux planifier l organisation de la salle d opération, d éviter

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

E03 - Héparines non fractionnées (HNF)

E03 - Héparines non fractionnées (HNF) E03-1 E03 - Héparines non fractionnées (HNF) Les héparines sont des anticoagulants agissant par voie parentérale. 1. Modalités d u tilisation Mode d action : l héparine est un cofacteur de l antithrombine

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

Ethique, don d organe et Agence de la Biomédecine

Ethique, don d organe et Agence de la Biomédecine Ethique, don d organe et Agence de la Biomédecine Patrick Niaudet Président du Conseil d Orientation de l ABM Servie de Néphrologie Pédiatrique Hôpital Necker-Enfants Malades, Paris Mon intervention ne

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT Les étapes du don de rein DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT concerner CHACUN le don du vivant 3 /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

UMVF - Université Médicale Virtuelle Francophone

UMVF - Université Médicale Virtuelle Francophone Item 197 (Item 127) Transplantation d organes Aspects épidémiologiques et immunologiques ; principes de traitement de surveillance ; complications et pronostics ; aspects éthiques et légaux Collège Français

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Information au patient TRANSPLANTATION RÉNALE. Coordination de transplantation 02 477 60 99

Information au patient TRANSPLANTATION RÉNALE. Coordination de transplantation 02 477 60 99 Information au patient TRANSPLANTATION RÉNALE Coordination de transplantation 02 477 60 99 Transplantation Rénale 1. Introduction Pour le patient qui présente un stade avancé d insuffisance rénale, la

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Farzin Beygui Institut de Cardiologie CHU Pitié-Salpêtrière Paris, France. Probability of cardiovascular events. Mortalité CV

Farzin Beygui Institut de Cardiologie CHU Pitié-Salpêtrière Paris, France. Probability of cardiovascular events. Mortalité CV Nouveautés dans le diagnostique et le traitement de la maladie coronaire du dialysé Farzin Beygui Institut de Cardiologie CHU Pitié-Salpêtrière Paris, France Probability of cardiovascular events Mortalité

Plus en détail

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse Nous avons tous un don qui peut sauver une vie D e v e n i r donneur de moelle osseuse Pourquoi s inscrire comme donneur de moelle osseuse? Pour des personnes atteintes de maladies graves du sang, la greffe

Plus en détail

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation Présentation Le contexte Quels donneurs, quels organes? Le don Pour quels malades? Les étapes d une greffe d organes Faites connaître votre choix! 01/04/2014 Union Nationale des associations de donneurs

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

Les reins sont foutus

Les reins sont foutus Les reins sont foutus quelles sont les avenues? F O R M A T I O N C O N T I N U E Vous voyez en relance M me Bouthillier, 83 ans, atteinte d insuffisance cardiaque ischémique, d hypertension artérielle,

Plus en détail

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux 27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Épidémiologie des accidents hémorragiques dus aux anticoagulants oraux

Épidémiologie des accidents hémorragiques dus aux anticoagulants oraux Épidémiologie des accidents hémorragiques dus aux anticoagulants oraux Docteur Marie-Josèphe JEAN-PASTOR Centre Régional Pharmacovigilance Marseille-Provence-Corse Hôpital Sainte Marguerite AP-HM Tél :

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Nouveaux Anticoagulants Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Plan Petit rappel d hémostase Anticoagulant oraux classiques Les nouveaux anticoagulants (NAC) Dosage? Comment passer de l'un à l'autre

Plus en détail

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie (PEACE) Médecins réviseurs : Dr Steve Brulotte, cardiologue, CSSSAD-Lévis Dr Daniel D Amours, cardiologue, CHU Dr Guy Boucher, cardiologue,

Plus en détail

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir Extrait Communiqué de presse Saint-Denis, le 12 avril 2012 Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir La dynamique du plan greffe 2000-2003 a généré un essor sans précédent de près de 50 % de

Plus en détail

Insuffisance rénale. Définition. o Insuffisance rénale aiguë

Insuffisance rénale. Définition. o Insuffisance rénale aiguë Insuffisance rénale Définition o Insuffisance rénale aiguë Se traduit par un brusque arrêt de la filtration des déchets du sang et de la production d urine. Associée à un déséquilibre de l organisme en

Plus en détail

La santé bucco-dentaire au cabinet OMS. Problèmes majeurs. Santé bucco-dentaire et santé générale. Santé. Déterminants sociaux et santé bucco-dentaire

La santé bucco-dentaire au cabinet OMS. Problèmes majeurs. Santé bucco-dentaire et santé générale. Santé. Déterminants sociaux et santé bucco-dentaire La santé bucco-dentaire au cabinet Santé OMS Déterminants sociaux et santé bucco-dentaire Colloque MPr 14 septembre 2011 Dr J-P Carrel Division de stomatologie, chirurgie orale et radiologie dento-maxillo-faciale

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

MIGRAINE - TRAITEMENT

MIGRAINE - TRAITEMENT MIGRAINE - TRAITEMENT Restauration d une bonne qualité de vie Adapté à chaque patient Reposant sur trois axes : éviction des facteurs déclenchants traitement de crise traitement prophylactique ANAES 2002

Plus en détail

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme

Plus en détail

Nurofen 400 Fastcaps, 400 mg capsules (molles) Ibuprofène

Nurofen 400 Fastcaps, 400 mg capsules (molles) Ibuprofène NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Nurofen 400 Fastcaps, 400 mg capsules (molles) Ibuprofène Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament. Elle contient des informations importantes

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail