ILWAC GESTION INTEGREE DE LA TERRE ET DE L EAU POUR L ADAPTATION A LA VARIABILITE ET AU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MALI.

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1 ILWAC GESTION INTEGREE DE LA TERRE ET DE L EAU POUR L ADAPTATION A LA VARIABILITE ET AU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MALI Rapport final Novembre 2013

2 Contenu I. Contexte :... 6 II. Rappel du projet III. Rappel des résultats de la première phase Mise en place d un système d information intégré et opérationnel Cartographie de l occupation du sol IV. Phase 2: démarche et résultats Activités préparatoires: Composante B: analyse des données et évaluation de la vulnérabilité Activités Les produits Composante C : renforcement de capacité, formation et sensibilisation Elaboration de la stratégie de communication Perfectionnement du SI-GDT et sa délocalisation vers l AEDD et l OSS Production d émissions radio à diffuser sur des radios locales communautaires: Partage des produits de communication : V. Conclusion et perspectives

3 Acronymes AEDD : Agence de l Environnement et du Développement Durable BM : Banque Mondiale COS : Carte d Occupation du Sol DGPC : Direction Générale de la Protection Civile DNFE : Direction Nationale des Eaux et Forêts DNSE : Dispositif National de Surveillance Environnementale GDTE : Gestion Durable des Terres et de l Eau GRC : Gestion des Risques aux Catastrophes MDA : Marine Data Archive PMA : Pays les Moins Avancés PIB : Produit Intérieur Brut PIRL : Projet Inventaire des Ressources Ligneuses PIRT : Projet Inventaire des Ressources Terrestres PTF : Partenaire Technique et Financier PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement REDD: Reduced Emissions from Deforestation and Forest Degradation SIFOR : Système d Information sur les Forêts SI-GDT : Système d Information sur la Gestion Durable des Terres 3

4 Liste des figures : Figure 1: Part des différents secteurs économiques du Mali dans le PIB... 6 Figure 2: Schéma général simplifié des relations entre les trois composantes du projet Figure 3: Plateforme SI-GDT Figure 4: Carte d'occupation des Sol du Mali (2013) Figure 5: Schéma conceptuel de l approche de cartographie de la vulnérabilité aux risques liés au climat Figure 6: Démarche d'élaboration de la carte de vulnérabilité à la sècheresse Figure 7: Démarche d'élaboration de la carte de vulnérabilité aux feux de brousse Figure 8: Démarche d'élaboration de la carte de vulnérabilité à l'inondation Figure 9: Démarche d'élaboration de la carte d'élaboration de Figure 10: Démarche d'élaboration de la carte de vulnérabilité des puits, forages, forêts classées et agriculture et inondations Figure 11: Carte de vulnérabilité aux feux de brousse au niveau du site test de Sikasso Figure 12: Carte de de vulnérabilité à la sècheresse au niveau du site test de Gourma Figure 13: Carte de vulnérabilité à l'inondation au niveau de la ville de Ségou Figure 14: Répartition des stations de mesure de séquestration de carbone en fonction du NDVI Figure 15: Carte du potentiel de séquestration de carbone à l'échelle nationale Figure 16: Guide méthodologique de la cartographie de la vulnérabilité face aux risques climatiques Figure 17: Version imprimable de la COS avec légende plus synthétique Figure 18: Occupation du sol au niveau du Banamba Figure 19: Carte du risque et vulnérabilité lié aux feux de brousses tardifs Figure 20: Carte du risque et vulnérabilité liés à l'inondation Figure 21: Carte du potentiel de séquestration de carbone à l'échelle national du Mali Figure 22: Stratégie de communication du projet ILWAC Figure 23: Atelier de sensibilisation, Bamako le 08 et 09 Octobre Figure 24: Journée de sensibilisation au profit de la population locale Figures 25 et 26: Diffusion des acquis à travers les médias de masse Liste des tableaux Tableau 1: Surfaces occupées par les différents types de formations forestières... 8 Tableau 2: Statistiques des feux de brousse tardifs au Mali durant la période Tableau 3: Liste des stations de mesure de séquestration de carbone Tableau 4: Inventaire des bonnes pratiques dans le domaine de l'agriculture Tableau 5: Emissions de radio programmées 37 4

5 Re sume exe cutif Le présent document représente le rapport final du projet ILWAC. Le projet ILWAC est structuré autour des trois composantes. La composante A porte sur le développement d un système d information sur la gestion durable des terres (SI-GDT) ; la composante B est axée sur l analyse de vulnérabilité aux risques liés au changement climatique et l analyse du potentiel de la séquestration du carbone ; la composante C concerne le renforcement des capacités, la sensibilisation et la communication. La mise en œuvre de la première phase du projet, portant sur la composante A,a démarré en Septembre 2011 et s est terminé en Mai La première phase a permis d atteindre tous les résultats attendus à travers, d une part, la génération des produits prévus, et d autre part, l implication directe des partenaires nationaux dans leur définition et validation Le démarrage de la deuxième phase du projet ILWAC a commencé avec une réunion conjointe entre l OSS et l AEDD qui a eu lieu à Bamako le 11 juin La deuxième phase porte sur les sur les composantes B et C du projet. Cette phase a vu l implication de la même équipe d experts internationaux de la première phase. Cette équipe a été appuyée par un nombre d experts maliens en vue d encourager l appropriation et la pérennisation des acquis du projet par les partenaires nationaux maliens. Tout au long de cette phase, l OSS a veillé à apporter son soutien technique aux différents experts tout en encourageant l esprit de coopération et l approche participative pour l accomplissement des activités. Ce rapport commence par faire l état des acquis de la première phase sur lesquels se basent le reste des activités de la deuxième phase projet. Ces dernières sont ensuite déclinées par composante (B et C) et portent principalement sur les points suivants : Cartographie de la vulnérabilité face aux risques liés au climat, notamment, les risques de sècheresse, de feux de brousse tardifs et d inondation ; Cartographie de la séquestration de carbone à l échelle national ; Inventaire des bonnes pratiques de GDTE ; Diffusion des produits et sensibilisation ; Renforcement de capacités. Sont présentés aussi dans ce qui suit, les différents produits générés : Cartes d Occupation du sol améliorées ; Cartes de vulnérabilité face aux risques climatiques étudiés ; Carte de la séquestration de carbone à l échelle du Mali ; Guides méthodologiques pour la cartographie de la vulnérabilité et de la séquestration de carbone; Cartes papier à diffuser auprès des institutions nationales partenaires. 5

6 I. Contexte : Contexte Socio-économique La population malienne est estimée à un peu plus de 9 millions d habitants, dont plus de 80% sont concentrés sur environ 40% du territoire au Sud du pays. Elle est caractérisée par une population jeune (60% ont moins de 25 ans d âge) et s accroît rapidement (2,7% par an). Elle présente une grande mobilité spatiale, notamment en direction des centres urbains qui connaissent une forte croissance (+5% par an). La densité est très variable du Nord au Sud (de 0 à moins de 1 habitant/km2 au Nord à plus de 20 habitant/km2 au Sud). La majorité de la population vit le long des deux fleuves, qui constituent une importante source d alimentation en eau et qui ont une grande importance commerciale et agricole. L économie repose essentiellement sur le secteur agro-pastoral (qui occupe près de 80% de la population et intervient pour plus de 40% dans le PIB et 3/4 des exportations). Ce secteur continuera à jouer un rôle moteur dans le développement économique du pays et au dépit des faibles productivités agricoles et animales. Les ressource naturelles sont la principale source de vie de la population d où l intérêt d une gestion adéquate de ces ressources. Le secteur de l'artisanat/industrie et l'exploitation minière devraient également connaître une forte expansion. Néanmoins, du point de vue des indicateurs de développement humain, le Mali se situe toujours parmi les pays les moins avancés (PMA). Figure 1: Part des différents secteurs économiques du Mali dans le PIB (Seconde communication nationale du Mali sur le changement climatique) Géographie du Mali Le Mali est un pays continental, situé en Afrique de l Ouest et couvre une superficie de km 2. Il partage, au nord, près 7200 Km de frontières avec l Algérie ; à l est, le pays est frontalier avec le Niger, au sud est avec le Burkina Faso ; au sud, le Mali est limité par la Côte d ivoire et par la Guinée et à l ouest par la Mauritanie et le Sénégal. Le relief est peu accidenté ; c est un pays de plaines et de plateaux. L altitude moyenne est de 500 m. Le régime hydrographique qui s étend entre les 11 et 25 de latitude nord est essentiellement constitué par les bassins du Haut Sénégal et du Niger. Le Mali est traversé par deux fleuves : le fleuve 6

7 Niger et le fleuve Sénégal. Le réseau hydrographique dessert surtout le sud du pays. Le fleuve Sénégal et affluent arrosent la partie septentrionale de cette zone, le fleuve Niger et ses affluents arrosent la partie orientale. Le régime de l ensemble de ce réseau est tropical : Hautes eaux en période d hivernage et basses eaux en saison sèche. Ainsi la zone soudano-guinéenne couvre 25 % du territoire, la zone sahélienne 50 % et la zone désertique 25 %. 41% de la superficie totale du Mali font partie du bassin intérieur du désert de Sahara. Contexte environnemental A l'instar des autres pays sahéliens, le Mali est largement tributaire des conditions climatiques et plus particulièrement de la pluviométrie. Le climat, de type intertropical continental, est caractérisé par l'alternance d'une longue saison sèche et d'une saison des pluies allant de 2 mois au Nord à 5-6 mois au Sud. La pluviométrie très irrégulière dans l'espace et dans le temps varie de moins de 100 mm au Nord à près de 1200 mm au Sud. Le pays recèle d importantes ressources naturelles, tant du point de vue des ressources en eau que des ressources forestières et de faune ou encore des ressources minières. Il est traversé par les bassins fluviaux du Sénégal ( Km 2 ) et du Niger ( Km 2 ), caractérisé notamment par l importance des débits annuels écoulés (46 milliards de m 3 à Koulikoro) et l'étendue de son Delta intérieur ( Km 2 ) qui représente une zone humide unique dans la sous-région (Site Ramsar). Le potentiel hydrique mobilisable est très important, ainsi que le potentiel en eaux souterraines estimé à milliards de m 3 d eau, dont 66 milliards de m 3 renouvelables chaque année. Néanmoins, leur répartition spatiale et surtout leur accessibilité rendent difficile leur exploitation. On estime à environ 20% le taux de couverture des ménages en eau potable. Le Mali compte environ 30 millions d ha de terres arables (soit 23,8 % du territoire), dont 11,4 millions ha de terres sous cultures et jachères sur lesquels 3 à 3,5 millions ha sont cultivés chaque année et un potentiel de 1 million d ha irrigables. Cependant, les différents sols présentent plusieurs contraintes importantes du point de vue agronomique qui, ajoutées aux fortes limitations climatiques, limitent le potentiel agro-sylvo-pastoral: niveau de fertilité moyen à faible, avec carences en phosphore, potassium et soufre, forte sensibilité à l'érosion éolienne (plus marquée vers le Nord) et/ou hydrique. Selon l inventaire des ressources ligneuses du territoire couvrant la période , le domaine forestier couvrait 100 millions d hectares dont uniquement 32,4 millions ont une réelle production forestière, soit environ 26% de la superficie du pays. Il faut y ajouter les formations végétales agricoles ou anthropiques (cultures et jachères), estimées à 15,7 millions d'ha. Ces formations naturelles ont subi de profondes modifications résultant de la synergie des facteurs climatiques et anthropiques (défrichements agricoles, coupe abusive du bois, surpâturage et émondage, feux de brousse,...). 7

8 Tableau 1: Surfaces occupées par les différents types de formations forestières (Mali: rapport de pays pour la conférence technique internationale de la FAO sur les ressources phylogénétiques, 1996) Les ressources pastorales constituées par les pâturages herbacés et aériens sont très importantes. La productivité des pâturages varie amplement de 4 tonnes de matière sèche (MS) á l hectare au Sud à 0,6 tonne de MS à l hectare au Nord. Elle est très élevée dans le delta du Niger où elle se situe entre 8 et 15 tonnes de MS/ha grâce à la présence du bourgou 1. Les ressources en fourrage atteindraient en année normale 77 millions de tonnes de MS pour des besoins estimés à environ 20 millions de tonnes. Ainsi, il ne devrait pas y avoir de problème d alimentation pour le bétail si les points d abreuvement étaient bien répartis et les feux de brousse mieux contrôlés. Même en absence de données plus récentes, il est admis que la dégradation des formations forestières s est accentuée avec l accroissement de la population urbaine qui engendre une demande plus élevée des villes en bois énergie. Déjà en 2000, la FAO annonçait une diminution du couvert végétal au Mali en moyenne d environ ha par an et le PIRL, il y a de cela un peu plus d une décennie, estimait le taux de dégradation des forêts de l ordre 8,30%. Le potentiel de régénération est, quant à lui, estimé à 7 millions de tonnes par an. Ces régressions seraient liées essentiellement au défrichement, aux feux de brousse, à la surexploitation de la biomasse pour la médecine traditionnelle. Contexte climatique Les conditions climatiques du Mali sont dominées par une alternance très prononcée entre une saison sèche caractérisée par des vents secs venant du Sahara (l harmattan, vent chaud et sec soufflant du Nord-Est au Sud-Ouest) dont la durée varie de 6 à 9 mois du sud au nord et une saison pluvieuse de 4 à 3 mois avec des vents humides venant du Golfe de Guinée (la mousson, vent humide qui souffle du Sud-Ouest au Nord-Est). Le régime pluviométrique du Mali, de type intertropical continental, se caractérise par une décroissance régulière des précipitations et de la durée de la saison pluvieuse du sud vers le nord (de 1 Plante graminée fourragère (Echino chloastagnina) cultivée et répandue dans les régions tropicales d Afrique et d Asie, qui a le statut de plante envahissante dans de nombreuses îles du Pacifique 8

9 moins de 1200 mm à moins de 200mm), une distribution irrégulière des précipitations dans l'espace doublée d une forte variabilité. Les températures moyennes annuelles connaissent une légère augmentation du sud-ouest vers le nord-est (de 26 C à 29 C). La température maximale sous abri varie entre 34 et 37 C et la minimale entre 21et 23 C. Les températures maximales de l'année dépassent parfois les +45 C et les températures minimales sont au-dessous de +10 C. L'humidité relative maximale oscille entre 31 et 75 % et la minimale entre 11 et 38 %. L'humidité relative en moyenne annuelle est inférieure à 50% sauf dans la zone soudanienne. Elle est minimale en février-mars et maximale de juin à octobre. L'évaporation et l évapotranspiration sont importantes même dans les régions humides et ce en relation avec les températures élevées, les faibles humidités relatives et l'effet desséchant de l'alizé continental (l harmattan). Au cours des 30 dernières années, l aridité climatique s est accrue et les isohyètes se sont déplacés d environ de 200 km vers le Sud. Le climat est sec avec une saison sèche et une saison des pluies qui dure en moyenne 5 mois au sud et moins d un mois au nord. Le niveau de précipitation s établit entre 1300 mm à 1500 mm au sud tandis que la moyenne est de l ordre de 200 mm au nord. Ce climat est caractérisé par quatre zones qui sont les suivantes : la zone sud soudano guinéenne : environ 6 % du territoire National, dans l extrême sud. Les précipitations sont comprises entre 1300 et 1500 mm d eau par an. La zone nord soudanienne : environ 18 % du territoire et avec des précipitations allant de 1300 à 700 mm/an. La zone sahélienne dont les précipitations vont de 700 mm à 200 mm d eau par an La zone saharienne : les précipitations deviennent irrégulières et au fur et à mesure qu on s éloigne des abords du fleuve Niger et qu on avance dans le Sahara, elles deviennent aléatoires et inférieures à 200 mm/an. Le delta intérieur du Niger : c est une véritable mer intérieure. Cette nappe d inondation est au cœur même du Sahel. Le delta, avec ses 300 Km de large, joue un rôle régulateur dans le climat de la région. Contexte institutionnel En rapport avec la gestion durable des ressources naturelles et de l eau et des risques liés au climat, le Mali dispose de structures techniques qui, de par leurs missions, assurent la mise en œuvre de la politique et des stratégies en la matière. Les plus concernés et qui constituent les chefs de fil en la matière sont la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) et l Agence Nationale de l Environnement et du Développement Durable. La création de cette dernière (AEDD) en 2010 peut être considérée comme le couronnement de la politique du Mali en rapport avec la GDTE. En plus de ces deux institutions clés et qui seront les premiers bénéficiaires du projet, il nous parait important de préciser que le projet impliquera les partenaires nationaux concernés et qui peuvent être présentés comme suit : Les structures gouvernementales en charge de la gestion des ressources et des risques ; Les projets de la Gestion Durable des Terres et de l Eau ; Les projets sur les Changements Climatiques ; 9

10 La société civile ; Les systèmes de prévention des risques (Criquet, sécheresse ) ; Les systèmes de suivi des ressources naturelles. Appuyant ces institutions sur les questions suscitées et en rapport direct avec le projet ILWAC, plusieurs initiatives et programmes se mettent en œuvre avec l appui de PTF, dont en particulier le projet de Gestion des Risques de Catastrophes et l Adaptation au Changement Climatique (GRC/ACC) et TerrAfrica de la BM, le DNSE sur la surveillance environnementale et la gestion des ressources en eau souterraines partagées de l Iullemeden de l OSS. D'autre part, il existe des actions à l'échelle nationale dont les résultats pourraient bénéficier au projet ILWAC, on pourra citer notamment le Système d'information Forestier (SIFOR) logé à la Direction Nationale des Eaux et Forêts et soutenu par l'alliance Globale sur le Changement Climatique au Mali Fort de l appui financier de la Banque Mondial, l OSS a lancé depuis 2011, le projet national ILWAC qui vise la mise en place d un système global, cohérent et intégré de gestion des informations et des données permettant le renforcement du partage des connaissances et des capacités en vue d une prise de décision éclairée sur les questions liées à la gestion durable des terres et des risques liés au changement climatique. II. Rappel du projet Le projet ILWAC est structuré autour de trois composantes étroitement liées et interdépendantes. La composante A porte sur le développement d un système d information, y compris la collecte et la cartographie des données. La composante B est axée sur l analyse des données et l évaluation de la vulnérabilité ainsi que la quantification du potentiel de séquestration carbone et l identification des bonnes pratiques de GDTE. Il s agit de réaliser des analyses spatiales à l échelle nationale à travers des croisements de couches d informations afin d identifier les zones les plus vulnérables et choisir trois zones pilotes dans lesquelles une analyse de vulnérabilité sera mise en œuvre. Les bonnes pratiques de GDTE ont été identifiées, spatialisées et ajoutées au SIGDT. Le potentiel de séquestration de carbone a été quantifié avec le but de participer au mécanisme REDD+. La composante C est dirigée sur le renforcement des capacités, la formation et la sensibilisation. Une stratégie de communication a été élaborée pour compiler et diffuser les produits élaborés dans les composantes A et B aux différentes parties prenantes et informer la grande public. 10

11 Figure 2: Schéma général simplifié des relations entre les trois composantes du projet 11

12 III. Rappel des résultats de la première phase La première phase du projet a porté sur la composante A et a abouti aux les produits cités dans ce qui suit. 1. Mise en place d un système d information intégré et opérationnel Après un travail de fond pour l inventaire et l analyse des données et produits disponibles en rapport avec les thématiques couvertes par le projet (Gestion des ressources naturelles et des risques liés aux changements climatiques), un effort a été déployé pour leur collecte, validation, mise en forme pour leur intégration dans le système d information et les rendre ainsi disponible pour les différents utilisateurs. Relativement à l analyse des données et l évaluation de la vulnérabilité, sur lesquelles sera axée la prochaine phase du projet, des précautions ont été prises en vue d assurer une cohérence entre les produits de la première phase et les besoins des méthodologies d analyse de la vulnérabilité et d estimation du potentiel de séquestration du Carbone. Parallèlement, le système d information (SI) a été renforcé et de nouveaux outils ont été développés en réponse aux termes de référence et aux besoins exprimés par les partenaires nationaux. Une nouvelle architecture a été conçue et les développements ont permis la migration vers un système unique global et intégré. Figure 3: Plateforme SI-GDT ( ) 2. Cartographie de l occupation du sol L un des principaux acquis du projet demeure la Cartographie de l Occupation du Sol (COS) qui constitue le support de base pour toutes ses autres activités, notamment l estimation du potentiel de séquestration du carbone et l analyse de la vulnérabilité et l identification des risques. Une méthodologie pour la cartographie de l occupation du sol a été développée et a permis d utiliser les données satellitaire haute résolution (Landsat TM 2010) pour réaliser une carte couvrant tout le 12

13 Mali (une première au niveau de ce pays). La légende adoptée a été arrêtée en concertation avec les partenaires nationaux concernés et répond aux attentes des différents programmes nationaux en rapport avec la gestion des ressources naturelles. Elle concilie entre les limites de la technique et des données, d une part, et les besoins des utilisateurs, d autre part. La méthodologie s est basée sur une classification multi-dates (environ 4 images par scène) assistée par la photo-interprétation d images très haute résolution (Google Earth). La légende a été développée en concertation avec les partenaires nationaux concernés. D autre part, les activités du projet ont permis la collecte et la mise en forme des données disponibles sur l occupation du sol pour les années 1990 et 2000 (Marine Data Archive MDA) ainsi que sur la végétation (PIRL et PIRT). Des cartes sur l évolution de l occupation ont été réalisées en combinant les produits réalisés dans le cadre du projet et ceux de la MDA. Les cartes d évolution réalisées montre les changements de l occupation des sols au cours des vingt dernières années et d attirer l attention sur les pressions engendrées par les activités humaines. Figure 4: Carte d'occupation des Sol du Mali (2013) 13

14 IV. Phase 2: démarche et résultats Le présent rapport fait l état des activités mises en œuvre durant la deuxième phase du projet ILWAC qui a porté sur les composantes B et C ainsi que des principaux résultats obtenus dans la composante A. L OSS a maintenu pour la deuxième phase du projet la même équipe technique proposée pour la 1 ère afin d assurer une meilleure continuité des activités et une cohérence dans la démarche de mise en œuvre du projet. Cette équipe a été appuyée par des experts maliens en vue d assurer l ancrage institutionnel du projet et garantir sa pérennisation. Dans ce même cadre, il est à signaler que deux jeunes chercheurs maliens ont été contractés pour une durée d une année pour garantir la continuité des activités au niveau national. Ce processus participatif entre experts nationaux et internationaux a été marqué par les activités/évènements déclinés dans ce qui suit par composante. 1. Activités préparatoires: Réunion de lancement du projet et de concertation Tenue à Bamako le 11 juin 2013, cette réunion a marqué le lancement de la deuxième phase du projet. Ceci a constitué, aussi, l occasion de faire le point sur les produits issus de la première phase en vue de leur finalisation. Les recommandations issues de cette réunion ont ainsi permis aux experts de l OSS d apporter les améliorations nécessaires à la Carte d occupation du Sol et au SI-GDT tout en tenant compte des besoins en données de la deuxième phase. Réunions skype entre les différents experts : Une série de réunions via skype ont été organisées entre les experts OSS et les différents experts nationaux et internationaux en charge de la mise en œuvre du projet. Ces réunions ont permis de coordonner les activités, avec l appui du coordinateur national désigné par les partenaires maliens. Les activités ont notamment porté sur la mise en place du plan de travail et du chronogramme des actions à mener. Cette dynamique a facilité la concertation entre les différents intervenants sur les méthodologies à adopter et les produits à générer. Atelier à mi-parcours Cette réunion intermédiaire, qui a eu lieu à Bamako le 08 et 09 Octobre 2013, a permis le suivi de l état d avancement des activités et études réalisées, la concertation sur les méthodes et techniques appliquées dans la deuxième phase du projet et l élaboration d un plan de travail pour la période restante. L atelier a regroupé une vingtaine de personnes représentant les principaux partenaires nationaux concernés par le projet. Cet atelier a notamment permis : La validation de la légende pour la carte d occupation du sol ; L adoption des méthodologies pour l évaluation de la vulnérabilité et les risques climatiques et la définition de la sensibilité des biens exposés ; La présentation et l adoption de la méthodologie pour l estimation de la séquestration du carbone. 14

15 Atelier de restitution L atelier de restitution des résultats et de remise des produits générés par le projet a été organisé dans les locaux de l AEDD le 21 Novembre 2013 et a regroupé les principaux partenaires d ILWAC. La rencontre a permis aux représentants de l OSS de présenter les produits réalisés par l OSS dans le cadre du projet ILWAC et de les livrer aux principaux partenaires nationaux, à savoir l AEDD et la DGPC. Il s agit en particulier : Des cartes thématiques en rapport avec les questions climatiques ; Des guides méthodologiques sur i) l estimation de la séquestration de carbone et ii) l identification l analyse de la vulnérabilité aux risques climatiques ; Le Système d Information sur la Gestion Durable des Terre (SI-GDT). Photos 1 et 2: Remise des produits du projet ILWAC aux partenaires de l AEDD (Bamako le 21 Novembre 2013) 2. Composante B: analyse des données et évaluation de la vulnérabilité Cette composante vise principalement la cartographie de la vulnérabilité aux risques liés au climat, de la séquestration de carbone et l inventaire des bonnes pratiques GDTE Activités Cartographie de la vulnérabilité aux risques liés au climat : Cette sous-composante a porté sur trois risques lesquels sont la sècheresse, les feux de brousses tardifs et les inondations. En évaluant ces risques, et plus particulièrement ceux liés au phénomène extrême de précipitation (sécheresse et inondation), cette partie contribuera à une gestion rationnelle des ressources en eau, notamment pluviale. 15

16 Encadré 1 : les risques climatiques au Mali Les risques climatiques les plus importants et les plus significatifs pour le Mali sont : La sècheresse Le régime pluviométrique au Mali est très affecté par la variabilité et les changements climatiques. En effet, en 27 ans ( ), le pays a connu cinq (05) épisodes majeures de sècheresse ; ce qui a engendré une dégradation de l environnement et des ressources naturelles comme le tarissement des points d eau, l abaissement du niveau de la nappe phréatique, l élévation des températures, la perturbation de la biodiversité, la baisse de la productivité et de la production. Le débit moyen du fleuve Niger a passé de 1300 m 3 /s en 1978 à 895 m 3 /s en 2002 à cause de la baisse de la pluviométrie. Les feux de brousses tardifs Les feux de brousse sont considérés comme l un des plus importants facteurs de dégradation desressources naturelles. Ils causent d énormes problèmes environnementaux, et leurs effets deviennent deplus en plus un sujet de préoccupation au niveau socio-économique. Les feux tardifs, représentants 63% des surfaces brûlées, demeurent une préoccupation etcela en dépit d une législation adaptée au contexte de la décentralisation. Ils restent un danger face aurégime des pluies précaires défavorisant l environnement et les ressources naturelles. Tableau 2: Statistiques des feux de brousse tardifs au Mali durant la période Année Nombre de feux tardifs Superficies brulées (ha) localités ,2 50 communes communes ,5 224 communes Total ,7 468 communes Source : DNEF, 2009 Les inondations Au Mali, les inondations sont fréquentes. De 1980 à 2007, ce pays a subi 15 inondations, affectant environ à personnesà chaque évènement. Elles surviennent aussi bien en milieu urbain que rural et constituent une des catastrophes aux quelles les autorités font face chaque année. Selon le profil environnemental 2006, celles de 1967 et de 2001 à Bamako ont étéparticulièrement graves. En 2003, les inondations ont causé: 20 pertes en vie humaine, habitations détruites, ha de champs inondés, des routes et des ponts détériorés. Les dégâts sont estimés à 3,8 millions d Euros en 2002 et à 5,9 millions d Euros en En 2007, le nombre de personnes affectées a été estimé à personnes dont la majorité dans le delta du fleuve Niger. 16

17 En vue d une meilleure appréciation des risques encourus par les écosystèmes et les populations, une méthodologie a donc été développée par les experts de l OSS en concertation avec les experts maliens. Ceci a consisté à croiser les couches d informations décrivant à la fois les facteurs liés à l ampleur et à la fréquence des événements ainsi qu aux facteurs de la vulnérabilité des biens exposés. L approche abordée par cette méthodologie admet quatre étapes et a impliqué à la fois les experts nationaux et de l OSS. Figure 5: Schéma conceptuel de l approche de cartographie de la vulnérabilité aux risques liés au climat La mise en œuvre de ces activités s est fortement appuyée sur les produits de la première phase du projet à savoir le SI-GDT avec son importante base de données (climatique, géographique, socioéconomique etc.) et la Carte d Occupation du Sol. Une approche intégrée combinant l observation spatiale et la réalité terrain a permis d obtenir des cartes de risque et de vulnérabilité face à la sècheresse, les feux de brousses tardifs et l inondation et ceci aux échelles nationale et locale. Appliquée au niveau national et adaptée au contexte malien, cette méthodologie a permis de développer des produits cartographiques caractérisant la vulnérabilité aux variabilités et changements climatiques à l échelle 1/

18 Carte des occurrences des années déficitaires en précipitations au niveau du Mali durant la période Carte des biens exposés à la sècheresse (dans ce cas la COS) Figure 6: Démarche d'élaboration de la carte de vulnérabilité à la sècheresse 18

19 Carte des occurrences de feux de brousse tardifs Carte d Occupation du Sol Figure 7: Démarche d'élaboration de la carte de vulnérabilité aux feux de brousse 19

20 Carte des zones inondables du Mali Carte des répartitions des villes et villages Figure 8: Démarche d'élaboration de la carte de vulnérabilité à l'inondation 20

21 Carte des zones inondables du Mali Carte de la répartition des aéroports Carte du réseau routier Figure 9: Démarche d'élaboration de la carte d'élaboration de 21

22 Carte des zones inondables du Mali Figure 10: Démarche d'élaboration de la carte de vulnérabilité des puits, forages, forêts classées et agriculture et inondations 22

23 Sur la base de ces cartes et à l aide de connaissances terrains des experts maliens, trois zones des plus vulnérables ont été sélectionnées pour conduire une étude plus approfondie sur la vulnérabilité pour la compréhension des relations de causes à effet. Sur ces zones test des modélisations simple de phénomènes extrêmes seront effectués afin de préciser les ampleurs et les étendus des dégâts. Le niveau local est réalisé pour trois sites pilotes permettant une analyse plus détaillée pour chaque risque. Ainsi, prenant en considération les problématiques majeures de chaque site, les études ont été distribuées comme suit : - Risque d inondation : site test de la ville de Ségou - Risque de feux de brousse tardifs : site test de Sikasso - Risque de sècheresse : site test du Gourma Figure 12: Carte de de vulnérabilité à la sècheresse au niveau du site test de Gourma Figure 11: Carte de vulnérabilité aux feux de brousse au niveau du site test de Sikasso Figure 13: Carte de vulnérabilité à l'inondation au niveau de la ville de Ségou 23

24 Cartographie de la séquestration de carbone Cette activité a été menée conjointement par l équipe de l OSS et les experts du Mali. Ainsi après concertation entre les différents experts en vue de mettre en place un système efficace et maitrisable de séquestration de carbone, une méthodologie a été développée à cet effet. Cette méthodologie prend en compte les spécificités du pays et se base essentiellement sur l occupation du sol. L approche proposée pour quantifier la teneur en carbone superficielle et enfouie et le potentiel de séquestration à l échelle nationale comporte deux étapes et combine l utilisation de deux techniques : Des inventaires in situ pour mesurer les volumes de la biomasse et des stocks de carbone dans des placettes repartis sur les différentes régions bioclimatiques du Mali : Ceci a consisté à réaliser un inventaire forestier ou phytoécologique pour déterminer le potentiel de production de bois et de la biodiversité végétale voir même faunique tout en respectant le découpage bioclimatique. Chaque unité cartographique constitue une strate homogène à l intérieur de laquelle sont placées des placettes de sondage qui varient en fonction des zones bioclimatiques et des types de formations végétales pour réaliser l inventaire forestier. Après l inventaire, le volume de bois est déterminé sur la base de la formule mise au point par Morel en 1987 au Mali présenté comme suit : - V : volume de bois en m3-10 : constante - G : surface terrière = ; C = circonférence de l arbre à 1,30 m au-dessus du sol - P: précipitation moyenne annuelle sur le site ou la station la plus proche exprimé en m. Pour passer des volumes de bois aux quantités de carbones, on utilise les relations suivantes : - 1 m 3 de bois exploité = 1 tonne CO 2-1 tonne de matière sèche (TMS) = 0,5 tonnes de carbone - 1 tonne de carbone = 3,667 tonnes CO 2 ; soit 1 tonne CO 2 = 0,27 tonnes de carbone= 1 m 3 de bois Sur la base de ces calculs : 1 m 3 de bois exploité = 1 tonne CO 2 = 0,27 tonnes de Carbone Ce processus a ainsi été réalisé sur environ 204 stations de mesure couvrant les écosystèmes maliens, et les valeurs du carbone séquestré ont été calculées suivant les différents types de formations végétales. 24

25 Tableau 3: Liste des stations de mesure de séquestration de carbone Site Type de la formation Biomasse Carbone séquestré NDVI moyen Sokola Friche 171, , Bohi jachère 7, , Axe Bankass-Falaises Champ 25, , Dalladougou Champ 15, , Gnini Champ 21, , Koprona Champ 34, , Lagassagou Champ 14, , Nperesso Formation Naturelle 27, , Tiendaga Foret Classée 138, , Yawakanda Fallow 1, , Seno Mango zone de parcours 3, , Gossi zone de parcours 1, , Banzena zone de parcours 0, , Extrapolation des résultats obtenus en utilisant un NDVI 2 moyen de la zone afin de calculer la quantité de carbone séquestré sur tout le Mali A partir des points de mesure de biomasse et de carbone séquestré fournis par les experts maliens, les experts de l OSS ont élaboré une relation quantitative entre les valeurs du NDVI moyens et ces mesures et tracé les courbe de tendance de séquestration de carbone en fonction du NDVI. L équation obtenue a permis d extrapoler les résultats à l échelle nationale. 2 Normalized Difference Vegetation Index 25

26 Figure 14: Répartition des stations de mesure de séquestration de carbone en fonction du NDVI Figure 15: Carte du potentiel de séquestration de carbone à l'échelle nationale 26

27 Spatialisation de l inventaire des bonnes pratiques GDT Le Mali gère depuis longtemps les aléas et les variabilités climatiques. Les populations ont développé des pratiques locales d adaptation à cette variabilité et il existe une grande expérience en gestion des crises et de récupération. Ces pratiques traditionnelles comprennent par exemple une diversification des cultures et un haut degré de mobilité des troupeaux et des hommes. Cependant, la gestion traditionnelle n est souvent plus pratiquée ou s est montrée insuffisante dans la situation actuelle. Les données existantes et les échanges avec les institutions nationales compétentes ont permis l identification et la localisation des bonnes pratiques en matière de GDT appliquées au domaine forestier, agriculture, élevage et pêche (tableau 2). Une fois identifiées, les pratiques de gestion des terres ont été spatialisées pour pouvoir faire le lien avec l évolution de la couverture végétale et de son état et donc avec les bilans carbone. C est le maillon essentiel qui permet d associer pratiques et variations de stocks. La couche d information sur les pratiques a ensuite intégré le système d information SIGDT La spatialisation de ces pratiques et leur analyse en les croisant avec les autres couches d information élaborées par le projet ont permis d identifier les meilleurs pratiques pour des conditions biophysiques et socio-économiques données. 27

28 Tableau 4: Inventaire des bonnes pratiques dans le domaine de l'agriculture Pratique GDT Avantages Impact Potentiel: (faible *, moyen **, élevé ***) Inconvenants/ Faiblesse Opportunités/ Faisabilité Principales institutions impliquées Recommandations Cordons pierreux Amélioration de l infiltration de l eau ; contrôle érosion ; augmentation des rendements ; conservation durable des sols ; impact sur le paysage et la nappe phréatique. *** Problèmes levés topographiques, nécessite de matériaux et équipements de transport; haute intensité main d œuvre ; réduction de surfaces aménageables Pratique relativement accessible DNA; DNCN; DNEF ; DNGR; DNPIA; CAM; ONG; secteur privé; Université Sensibilisation, formation des acteurs pour large adoption Compostage Amélioration de la fertilité des sols ; augmentation des rendements ; conservation durable des sols. *** Pénurie et difficulté d'accès aux intrants Accessible à tous DNA; DNCN; DNEF ;DNPIA, CAM, IER, ICRISAT,ONGsecteur privé; Université Sensibilisation, formation des acteurs pour large adoption Zai/demi-lunes Récupération des sols dégradés ; Amélioration de l infiltration de l eau du sol ; contrôle érosion ; augmentation des rendements ; conservation durable des sols *** haute intensité main d œuvre, disponibilité matériaux Pratique généralement accessible DNA;DNCN; ONG, DNEF ;Secteur privé; Université Sensibilisation, formation des acteurs Aménagement en courbes de niveau Contrôle de l'érosion ; Amélioration de l'infiltration de l eau du sol ; augmentation des rendements ; conservation durable des sols; impact positif sur le paysage et la nappe phréatique *** problèmes de levés topographiques ; réduction de surfaces emblavables Assez limitée DNA; DNCN; IER; ONG; secteur privés Universités Billons cloisonnés technique d économie de l eau ; augmentation des rendements ; conservation durable des sols ** haute intensité en main d œuvre Assez limitée, (besoin de supervision par un technicien) DNA; IER;ONG; secteur privés Universités A vulgariser au besoin 28

29 Pratique GDT Avantages Impact Potentiel: (faible *, moyen **, élevé ***) Inconvenants/ Faiblesse Opportunités/ Faisabilité Principales institutions impliquées Recommandations Zéro labour Mulching Amélioration de l'infiltration; contrôle de l'érosion ; amélioration des conditions du sol (humidité, structure, fertilité etc.) et rendements ; conservation durable des sols ** Pénurie et difficulté d'accès aux intrants Pratique accessible DNA; IER, ICRISAT; ONG; secteur privés Universités A vulgariser au besoin Cultures en bandes enherbées Contrôle de l'érosion ; conservation durable des sols * Réduction des surfaces emblavables, nécessite des surfaces importantes Accessible DNA; IER, ICRISAT; ONG; secteur privés Universités A vulgariser au besoin Cultures de couverture Economie d eau ; engrais vert, amélioration fertilité sols ** compétition entre les espèces mises en place et la culture principale (eau, nutriments, lumière) limitée (disponibilité semences) DNA; IERICRISAT; ONG; secteur privés Universités Pratique à encourager au besoin Diguettes diversion, digues filtrantes Conservation de l eau et du sol ; lutte contre l érosion et amélioration de la nappe phréatique ** Haute technicité ; problème d intrants, haute intensité de main d œuvre ; réduction espace Très limitée DNA; DNGR; DNEF ;DNCN; IER; ICRISAT; ONG; secteur privés Universités A vulgariser au besoin Fossés ados Lutte contre le ruissellement ; conservation eaux et sols ** Pénurie et difficulté d'accès aux intrants Assez limité DNA; IER;ONG; secteur privés Universités Sensibilisation des acteurs Barrières en fascines Amélioration et reconstitution du couvert végétal, lutte contre la désertification ** Durabilité limitée Pratique accessible DNA,DNCN, DNEF ;ONG Sensibilisation, formation des acteurs pour large adoption Agroforesterie (plantation champêtre, haies vives, brise vents Protection et fertilisation des sols ; production de fruits (produits de cueillette, bois, fourrage etc ), amélioration des rendements, délimitation des exploitations *** Problème de disponibilité de plants, protection des jeunes plants contre des animaux, des feux, entretien des jeunes plants, niches pour les oiseaux, coût de la technique, compétition entre plants et cultures Accessible disponibilité de paquets technologiques DNCN; DNGR; DNEF ;DNA; DNPIA: IER ; ICRAF,ICRISAT; ONG; secteur privés Universités, ABN Sensibilisation, formation des acteurs pour large adoption 29

30 Pratique GDT Avantages Impact Potentiel: (faible *, moyen **, élevé ***) Inconvenants/ Faiblesse Opportunités/ Faisabilité Principales institutions impliquées Recommandations Choix des variétés et des types de cultures en fonction de l'aptitude des sols Utilisation des sols en fonction de leurs aptitudes ; conservation durable des ressources ; accroissement de la production *** Nécessite la technicité, l'expertise, le développement de la filière selon l aptitude des terres Accessible IER; DNA; DNEF ;DNCN; ICRISAT,ONG A appliquer rigoureusement à l échelle nationale Cultures associées/assolem ent/ rotation Conservation durable ressources ; accroissement production ** Non disponibilité de terres suffisantes pour l'assolement et la rotation Accessible DNA; IER; ICRISAT Sensibilisation, formation des acteurs Fertilisation des sols (jachère améliorée, compostage, fumier ) Conservation, gestion durable des sols *** Difficulté d'accès aux terres (jachère) et aux intrants (Sylosantheshamata,Vetiver) Généralement accessible DNA;DNPIA; DNEF ;IER; IFDC,IPR,IFRA,ONG,DNCN,I FDC A appliquer rigoureusementà l échelle nationale Irrigation Augmentation de la production, maîtrise de l'eau *** Nécessite une technicité et la disponibilité en eau Accessible DNA;DNPIA; IER; IFDC,IPR,IFRA,ONG A développer Cultures de décrues Augmentation de la production ; ** Problèmes hydrologiques, conflits entre agriculteurs et éleveurs assez accessible DNA;DNPIA; DNEF ; IER;,IPR,IFRA,ONG,DNCN, A développer 30

31 2.2. Les produits Des guides méthodologiques Production de guides méthodologiques pour la cartographie de la vulnérabilité des risques liés au climat notamment la sècheresse, les feux de brousses tardifs et les inondations, ainsi que la cartographie de la séquestration de carbone (figures 6 et 7). Ces deux guides développés par l OSS permettront la valorisation des produits cartographiques et offrent une occasion de réplicabilité des approches suivies dans leur élaboration. En effet, ces guides offrent des explications claires et des définitions de base concernant les thématiques abordées. Les méthodologies et démarches de mise en œuvre sont fournies en détail avec des renvois sur les sources de données (MODIS surfaces brulées, CRU TS ) pour faciliter l accès à l information. Figure 16: Guides méthodologiques pour la cartographie de la vulnérabilité face aux risques climatiques et l estimation de la séquestration du carbone Edition et impression des Cartes et posters Dans un souci de valoriser les produits cartographiques générés par le projet et en vue d y faciliter l accès, l OSS a produit des versions papier de l ensemble des cartes réalisées. Des coupures de la COS à l échelle de 1/ ont ainsi été produites et des posters ont été élaborés représentant les cartes de risque et de vulnérabilité face aux risques climatiques étudiés et la carte de séquestration de carbone à l échelle nationale. Tous ces cartes et posters ont été produits en deux exemplaires et ont été mis à la disposition des partenaires maliens : l AEDD et la DGPC. 31

32 Figure 17: Version imprimable de la COS avec légende plus synthétique Figure 18: Occupation du sol au niveau du Banamba 32

33 Figure 8: Carte du risque et vulnérabilité liés à la sècheresse Figure 19: Carte du risque et vulnérabilité lié aux feux de brousses tardifs 33

34 Figure 20: Carte du risque et vulnérabilité liés à l'inondation Figure 21: Carte du potentiel de séquestration de carbone à l'échelle national du Mali 34

35 3. Composante C : renforcement de capacité, formation et sensibilisation Cette composante, représente un ensemble d actions transversales aux trois composantes du projet. En effet, les résultats produits par ces dernières ont été adaptés pour différentes catégories de parties prenantes: (i) niveau communautaire, villageois, petits agriculteurs et éleveurs, (ii) fonctionnaires des ministères, (iii) responsables politiques et (iv) grand public. Les activités menées pendant la deuxième phase ont notamment porté sur : 3.1.Elaboration de la stratégie de communication L ensemble des activités effectuées ont été réparties entre l ensemble des experts participant au projet. Des réunions régulières de coordination et d avancement, sur la base d un plan d action développé avec les consultants en communication ont été organisées tout au long du projet. Deux scénarios de communication ont été développés : Un scénario informatif :axé sur la précision des informations et ciblant, d une part, les dirigeant à travers le perfectionnement des outils de partage de données à l instar du SI-GDT et l organisation d ateliers et de formations sur les risques environnementaux et les moyens de les anticiper, et d autre part, la population à travers l organisation de journées de sensibilisation et d échange sur les bonnes et mauvaise pratiques de gestion des ressources naturelles et l animation d émissions de radios sur le sujet. Un scénario communicationnel : axé sur les médias de masse comme moyen de diffusion de l information vers les dirigeants et les journées de sensibilisation vers la population locale. Sur la base de ces scénarii, l équipe de travail, réunie à Bamako en octobre 2013, a opté pour un plan de communication alliant les deux volets information et communication, consistant en un minimum d actions grand public, compte tenu des délais impartis. Figure 22: Stratégie de communication du projet ILWAC 3.2. Perfectionnement du SI-GDT et sa délocalisation vers l AEDD et l OSS Il a été opté pour l intégration des résultats de la deuxième phase dans le SI-GDT, et son hébergement au niveau de l AEDD en accès intranet pour permettre aux partenaires maliens l appropriation de cet outil qui représente le socle de ce projet. Le système/ outil de référence demeure en France et une copie de sauvegarde sera installée à l OSS, une autre copie d utilisation sera établie à l AEDD au Mali. Il a aussi été jugé utile que les experts internationaux avec l équipe de l OSS élaborent une notice technique d utilisation du système, y compris un tableau succinct présentant les couches et leurs sources. En marge de l installation du système, un atelier de formation a été organisé au profit des experts nationaux qui vont assurer ultérieurement l alimentation et la maintenance du système. 35

36 Cette formation a été consacrée principalement à : la mise en place des métadonnées en vue d améliorer les flux d informations ; le suivi de l intégration des nouvelles couches ; Organisation d ateliers/journées de sensibilisation : national et local : Deux ateliers de sensibilisation ont été organisés et ont permis d atteindre les différents niveaux de ciblés : dirigeants, population locale, médias, grand public ). Le premier atelier, d envergure nationale a été tenu à Bamako le 08 et 09 Octobre 2013, a visé les dirigeants et a porté sur les points suivants : Figure 23: Atelier de sensibilisation, Bamako le 08 et 09 Octobre 2013 L'importance de l'implication des organisations de la société civile et des élus locaux dans le processus. La mise en place d'une stratégie de communication en favorisant les canaux de transmission orale. L importance de l éducation environnementale au niveau scolaire et la nécessité de généraliser le programme Le deuxième atelier, organisé à l échelle locale au niveau de l observatoire du Baoulé le 20 Novembre Ceci a consisté en une journée d animation dirigée à la population locale portant sur les aspects suivants : Plantations d arbustes par les écoliers Sensibilisation de la population sur les bonnes et mauvaises pratiques Conception de poster pour l animation de stands portant sur : La séquestration carbone L optimisation de la GDT au Mali La prévention des risques et des catastrophes au Mali Les dispositifs d information sur les mutations de l environnement malien Figure 24: Journée de sensibilisation au profit de la population locale 36

37 Tout au long de ces ateliers/journées de sensibilisation, un effort particulier a été accordé pour impliquer les médias (radio, TV) et la couverture des évènements sur les réseaux sociaux. Figures 25 et 26: Diffusion des acquis à travers les médias de masse 3.2. Production d émissions radio à diffuser sur des radios locales communautaires: Pour toucher les populations locales (les femmes, les hommes, les jeunes, les séniors) des sites pilotes retenus, des émissions ont été préenregistrées en langue locale. Ces émissions visent à sensibiliser le monde rural sur le sujet de la préservation de l environnement pour qu elle soit l affaire de tous. Elles ont été animées par des scientifiques, et par les populations locales à travers des microstrottoirs et ont fait appel notamment à la sagesse populaire, par le biais de poésies, citations et interventions de griots. Tableau 5 : Emissions de radio programmées Région Région de Sikasso 2) Région de Kayes 3) Région de Ségou 4) Région de Baoulé Station Radio Emissions programmées Nombre de Diffusions Du 08/12/2013 au 18/12/ diffusion 1) 11h00 à 11h45 s 2) 19h30 à 20h15 1. Radio Danaya de Zegoua 95.7 FM 2. Radio libre Yeredon 2 Koury/Yorosso 3. Radio Bediana (Bougouni) 98 FM 4. Radio Folona Kadiolo 5. Radio Seko FM FM 6. Radio Cesiri 89.0 FM Du 08/12/2013 au 18/12/ h00 à 11h00-15h00 à 16h00-20h00 à 21h00 Du 08/12/2013 au 18/12/ h15 à 08h00-19h15 à 20h00 Du 08/12/2013 au 15/12/ h00 à 10h00-19h00 à 20h00 Du 08/12/2013 au 18/12/ h30 à 12h15-17h30 à 18h15 Du 09/12/2013 au 16/12/ h30 à 08h15-18h30 à 19h15 15 diffusion s 10 diffusion s 16 diffusion s Cout diffusions diffusion s Radio Dionakan NON INDIQUE 10 diffusions TOTAL F CFA 37

38 Partage des produits de communication : Une plateforme sur Internet a été développée et mise en ligne pour l information des partenaires sur le projet ILWAC. Cette plateforme se présente sous la forme d un blog accessible à l adresse suivante: La plateforme donne accès à des articles traitant des domaines couverts par l ILWAC (Climat, GDT, Risques et catastrophes, cartographie, environnement). Par ailleurs, Un Groupe a été créé sur Facebook, permettant aux personnes connectées d échanger les différentes mises à jour du blog. V. Conclusion et perspectives Ce rapport final représente une restitution de l ensemble des activités conduites au cours de la deuxième phase et présente les produits qui en sont issus. Ces activités ont principalement concerné les composantes B et C et ont permis de valoriser les produits de la première phase à savoir la Carte d Occupation du Sol et le SI-GDT. En effet, sur la base de ces acquis, des cartes de vulnérabilité aux risques liés au climat ont été réalisées. Par ailleurs et toujours en matière de cartographie, une carte du potentiel de séquestration de carbone a été élaborée, car il ne faut pas oublier que l un des objectifs ultime du projet ILWAC est de préparer le Mali pour la participation au mécanisme REDD+ et au Fond Vert. Aussi, un inventaire des bonnes pratiques GDTE a été effectué. L approche participative efficacement menée par les différents experts nationaux et internationaux et coordonnée par l OSS a donc permis d atteindre avec satisfaction les objectifs fixés par le projet. Ces produits ont été valorisés à travers l élaboration de guides méthodologiques et l édition et l impression de l ensemble des cartes réalisées et ceci en vue d une meilleure appropriation des acquis et de leur pérennisation. Dans ce cadre, l OSS a contracté deux jeunes chercheurs désignés par l AEDD afin d assurer la continuité des activités et garantir leur ancrage au niveau de l institution. En matière de communication, des efforts ont été fournis pour la diffusion des acquis aussi bien à l échelle régionale, nationale et locale et ceci à travers l implication des médias de masse, les réseaux sociaux (Twitter, facebook), le blog ILWAC mais aussi à travers l organisation de journéesde sensibilisation et de formation. Fort de ces acquis, notamment le SI-GDT permettra au Mali d évoluer vers la mise en place d un système de gestion de l information environnementale au niveau national. Les produits ILWAC permettront d autre part d alimenter et de consolider les autres projets menés dans la zone à l instar du projet REPSAHEL conduit par l OSS et financé par la DDC Suisse et qui présente de grande complémentarité avec le projet ILWAC. 38

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