Tendance de long terme. Joachim GANACHAUD - Lycée Pasteur - Le Blanc

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1 Tendance de long terme

2 PIB Crise PIB Crise Reprise Reprise Temps Temps

3 Croissance potentielle (dépend de facteurs d offres) Variations conjoncturelles de la croissance (dépendent de la demande) Tensions inflationnistes Tensions inflationnistes Chômage

4 Les anticipations positives sont confirmées (climat d optimisme) Les chefs d entreprises anticipent une augmentation de la demande Ils décident d accroître leur production Ils embauchent Ils investissent Augmentation des salaires versés Augmentation de la demande de biens de consommation Augmentation de la demande en biens d équipement Augmentation de la demande globale Augmentation du PIB (croissance économique)

5 Les anticipations négatives sont confirmées (climat de pessimiste ) Les chefs d entreprises anticipent une baisse de la demande Ils décident de réduire leur production Ils réduisent leurs effectifs Ils cessent d investir Diminution des salaires versés Baisse de la demande de biens de consommation Baisse de la demande en biens d équipement Baisse de la demande globale Baisse du PIB (récession)

6 Effet amplificateur CROISSANCE Les revenus des ménages et des entreprises augmentent Les banques ont confiance dans les capacités de remboursement des ménages et entreprises Elles prêtent plus facilement (baisse des taux d intérêt) Les ménages et les entreprises empruntent pour consommer et investir Augmentation de la demande

7 Effet amplificateur RECESSION Les revenus des ménages et des entreprises diminuent. Certains ne parviennent plus à rembourser leurs emprunts (défaillances) Les banques craignent la multiplication des défaillances. Elles demandent plus de garanties à ceux qui veulent emprunter et exigent des taux d intérêt plus élevés pour compenser le risque Les ménages et les entreprises ont du mal à obtenir des crédits pour consommer et investir Baisse de la demande

8 PHASE DE CROISSANCE PHASE DE RECESSION Augmentation des investissements Retournement Il redevient rentable d investir Augmentation de la demande de monnaie (emprunts) Hausse des taux d intérêt Les taux d intérêt deviennent inférieurs à la rentabilité des investissements Baisse des taux d intérêt Les taux d intérêt deviennent supérieurs à la rentabilité des investissements Baisse de la demande de monnaie Il n est plus rentable d investir Retournement Baisse des investissements

9 PHASE DE CROISSANCE PHASE DE RECESSION Augmentation de la demande de main d œuvre (emploi) Retournement Il redevient rentable d embaucher Hausse des salaires Augmentation des profits Baisse des profits Baisse des salaires Il n est plus rentable d embaucher Baisse des embauches Retournement

10 PHASE DE CROISSANCE PHASE DE RECESSION Augmentation de la demande de biens et services intermédiaires (matières premières, transports etc.) Retournement Il redevient rentable de produire (augmentation des profits) Hausse des prix des biens intermédiaires Baisse des prix des biens intermédiaires Hausse des coûts de production Baisse de la demande de biens intermédiaires Il n est plus rentable de produire (baisse des profits) Retournement Baisse de la production

11 Bulle immobilière Augmentation des prix de l immobilier aux Etats-Unis Les banques prêtent facilement car la revente des logements permettra si nécessaire de rembourser les emprunts Augmentation de la demande de logement Les ménages américains s enrichissent Augmentation de la consommation aux Etats-Unis Croissance économique aux Etats-Unis Doc. 5 p 46 : une croissance sur des bases fragiles Importations américaines de biens de consommation chinois Croissance économique en Europe Croissance économique en Chine Importations chinoises de biens d équipement européens

12 Augmentation du prix du pétrole due à un choc exogène (Katrina) Les conséquences d un choc exogène Baisse du pouvoir d achat des consommateurs américains Baisse de la consommation aux Etats-Unis Ralentissement de la croissance américaine Augmentation du chômage aux Etats-Unis Certains ménages américains ne peuvent plus rembourser leurs crédits immobiliers Baisse de la demande de logements aux Etats-Unis Baisse du prix des logements Face aux défaillances de leurs clients, les banques cessent de prêter Éclatement de la bulle immobilière

13 Les effets de l endettement sur la croissance à court et long terme Crise du système financier (subprime) Ménages surendettés Entreprises surendettés Etats surendettés Les banques sélectionnent plus sévèrement les demandes de crédits Baisse des crédits accordés aux ménages / hausse des taux d intérêt Baisse des crédits accordés aux entreprises / hausse des taux d intérêt Difficultés de financement des déficits publics/ hausse des taux d intérêt Baisse de la consommation et de l investissement (logts) des ménages Baisse de l investissement des entreprises Baisse des dépenses publiques / Augmentation des impôts Baisse de la demande Baisse de la demande Dégradation des capacités de production Dégradation des capacités de production Baisse de la demande Baisse conjoncturelle de la croissance Baisse structurelle de la croissance (de la croissance potentielle)

14 Baisse de la consommation aux Etats-Unis Ralentissement de la croissance économique aux Etats-Unis Baisse des importations américaines de biens de consommation chinois Ralentissement de la croissance économique en Europe Ralentissement de la croissance économique en Chine Baisse des importation chinoises de biens d équipement européens La propagation de l a crise dans une économie mondialisée

15 Début de la reprise économique Intensification du travail, heures supplémentaires Augmentation de la productivité par tête Augmentation de la production sans créations d emplois Confirmation de la reprise Croissance plus durable Embauches de salariés précaires Embauches de salariés stables Evolutions de l emploi en période de croissance

16 Début de la crise économique Suppression des emplois précaires Confirmation de la crise Baisse de l intensité du travail, chômage partiel Baisse de la productivité par tête Baisse de la production sans suppressions d emplois Croissance plus durable Licenciement de salariés stables Evolutions de l emploi en période de crise

17 Augmentation du prix du pétrole (choc exogène) Augmentation des coûts de production pour les entreprises Les entreprises augmentent leurs prix de vente pour préserver leurs profits Hausse des prix Les ménages demandent des augmentations de salaires par anticipation Les ménages anticipent l inflation Les ménages demandent des augmentations de salaires pour préserver leur pouvoir d achat L inflation : un phénomène autoentretenu

18 Phase de forte croissance Inflation limitée Forte demande de facteurs de production Augmentation des coûts des facteurs (salaires, prix des matières premières etc.) Augmentation des prix (inflation) Rigueur monétaire (hausse des taux d intérêt) Limitation des coûts des facteurs Faible demande de facteurs de production Phase de faible croissance Rigueur budgétaire (limitation des déficits publics) Rigueur salariale Les pouvoirs publics cherchent à lutter contre l inflation en menant des politiques restrictives

19 POLITIQUE MONETAIRE EXPANSIONNISTE RELANCE BUDGETAIRE Baisse des taux d intérêt Déficits publics Rééquilibrage du budget Soutien de la demande globale CROISSANCE Rentrées fiscales Effets attendus des politiques de relance

20 RECESSION Baisse des rentrées fiscales Politique de relance budgétaire : baisse des impôts et/ou augmentation de la demande pour soutenir la croissance Augmentation des déficits publics Augmentation des dettes publiques Augmentation des taux d intérêt auxquels les états empruntent Augmentation des dépenses publiques (paiement des intérêts Effet boule de neige La politique de relance se heurte à la contrainte budgétaire

21 Endettement excessif, cercle vicieux de la dette Politiques de rigueur pour réduire l endettement Baisse des dépenses publiques et/ou augmentation des impôts Risque d instabilité sociale et politique Forte dégradation des conditions de vie de la population (austérité) Baisse de la demande Baisse de la croissance Baisse des rentrées fiscales Le dilemme rigueur vs relance

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