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1 AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France RAPPORT D ACTIVITÉ & BILAN 08 Surveillance de la qualité de l air en Ile-de-France Rapport d activité Bilan 2008

2 Avant propos AVANT PROPOS Par Jean-François SAGLIO, Président d AIRPARIF 2008 a vu la poursuite de l activité d Airparif dans la surveillance permanente de la pollution atmosphérique, et la diffusion de l information. Mais 2008 a été pour Airparif une année d activités importantes de mesures de la pollution liées aux transports et qui furent l occasion de tisser de nouveaux partenariats : E Evaluation de la dispersion de la pollution le long des grands axes routiers, jusqu à l intérieur des bâtiments porte de Gentilly, le long du Boulevard périphérique, et sur les productions agricoles avoisinantes pour l autoroute A6 ; E Nouvelle évaluation de l impact de l aéroport Roissy Charles-de-Gaulle déjà caractérisé en 2001 et caractérisation de celle d une nouvelle infrastructure routière souterraine d envergure, le Duplex A86 Ouest, dans le cadre de la mise en place de son observatoire ; E Observation des niveaux de polluants là où les gens sont directement exposés à des niveaux élevés afin d avoir une description plus réaliste de ce que nous respirons : dans les voitures, à vélo et dans le métro. Je crois que ce thème d une meilleure connaissance de l exposition des personnes est essentiel car il répond à une double demande du public, légitimement préoccupé de ce qu il respire vraiment et des experts de santé qui en ont besoin pour mieux connaitre les effets. Je m attacherai à ce que ce nouvel axe de progrès des connaissances soit développé et que les études des expositions partielles puissent bientôt recouvrir l ensemble des situations d expositions. Les transports constituent en effet un enjeu majeur en Ile-de-France compte tenu de l importance des déplacements des franciliens et donc de la densité des infrastructures. Ce sont également les transports qui pèsent le plus dans notre exposition quotidienne à la pollution. L étude de notoriété d Airparif menée par IPSOS montre que les habitants ne s y trompent pas, la pollution de l air reste une préoccupation majeure pour les franciliens illustre d ailleurs à nouveau que même en l absence d épisode aigu de pollution, comme ce fût le cas pendant une année complète, pour la première fois dans l historique d Airparif, près de 3 millions d habitants sont toujours soumis à un air qui ne respecte pas la réglementation, particulièrement le long des axes routiers où vivent et travaillent de nombreux franciliens. Pour Airparif comprendre la pollution atmosphérique implique aussi de regarder loin, bien au-delà des frontières de l Ile-de-France. Pour ce faire, les projets européens sont des outils essentiels de développement des connaissances et d échanges avec nos homologues. Citeair I s est achevé (Common information to European Air) et a laissé la place à Citeair II. Grâce à la mobilisation de beaucoup de nos homologues français et étrangers ce projet qui permet aux grandes cités de disposer immédiatement d une information commune à destination du public sur la pollution atmosphérique va donc pouvoir se poursuivre. Airparif en sera le coordinateur pour les 3 prochaines années. La lutte contre le changement climatique, enjeu majeur s il en est, ne doit pas pour autant faire passer au second plan la lutte contre la pollution atmosphérique qui nuit à la santé. Les outils de mesure et d évaluation doivent prendre en compte ces deux aspects afin de dégager les synergies et les antagonismes dans les actions de lutte contre ces deux fléaux. Airparif se mobilisera et apportera son expertise pour relever ces nouveaux défis pour les années à venir.

3 Résumé La vie de l Association Le budget de l'association pour 2008 a été de 6,1 millions d uros répartis en 5,4 millions d uros pour le budget de fonctionnement et 0,7 million d uros pour le financement des investissements. Les ressources humaines sont en hausse par rapport à l année précédente avec 54 salariés (49 en 2007). Sur le plan de l Assurance Qualité, l audit de suivi de certification a souligné les améliorations entreprises comme la nouvelle organisation de la production de données mesurées ou issues des outils numériques et de leur exploitation. D autre part Airparif a intégré en 2008 la notion de développement durable dans sa démarche qualité avec une formalisation de cet engagement. En matière de sécurité, comme chaque année le plan d évaluation des risques (défini en 2004) a été actualisé. Ceci permet de réaliser un bilan des actions mises en place l année précédente et de définir les actions envisagées pour l année en cours. L année a été marquée pour le système informatique par sa collaboration étroite avec le service études au nouvel inventaire des émissions et à la refonte de la plate-forme d astreinte et des outils de prévision de pollution (nécessité par l entrée des particules dans la procédure d alerte). Le bilan des activités 2008 I Fin 2008, le réseau de surveillance couvrant toute l Ile-de- France était composé de 169 échantillonneurs et analyseurs, répartis sur 65 sites de mesures dont 47 stations de mesure permanente, complétées par 18 sites semi-permanents à proximité du trafic équipés de tubes mesurant le dioxyde d azote ou le benzène. I La nouvelle stratégie de surveillance des métaux s est poursuivie : après l étude en 2007 de la zone industrielle de Montereau-Fault-Yonne (77) sur laquelle une aciérie électrique est implantée, une campagne de mesure autour de la raffinerie de Grandpuits (77) et une autre au niveau de la station de proximité au trafic «place Victor Basch» à Paris (75) pour la mesure des métaux nobles (platine, osmium ). I Sur le plan de la modélisation et des études, la plate-forme de description et de prévision de la qualité de l air à l échelle interrégionale «Esmeralda» a été mise à jour comme chaque année et elle a testé une première version du système prenant en compte les particules. L inventaire des émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre, utilisé notamment dans les travaux de modélisation a été mis à jour pour l année de référence Les cartes annuelles de fond et de proximité au trafic ont été élaborées pour 2008 pour 4 polluants (dioxyde d azote, dioxyde soufre, particules et benzène), et recalculées pour les années antérieures jusqu en I Concernant la dispersion de la pollution à proximité du trafic routier des études ont été menées ou finalisées le long du Boulevard périphérique dans le secteur de Gentilly, le long des axes du Val-de-Marne, le long de l autoroute A6 en Seine-et- Marne en collaboration avec l INRA (dans le cadre du projet Primequal PPTA «Pollution de proximité, Transports et Agriculture») et surtout avec la phase finale du projet d observatoire de l A86 Ouest qui ouvrira en juin 2009 (validation des outils de modélisation avec les observations sur le terrain). I A l échelle régionale, une nouvelle campagne de mesure autour de la plate-forme aéroportuaire de Roissy-Charles de Gaulle a montré un surplus de pollution à proximité de celle-ci et sous le vent de la plate-forme. Les travaux relatifs à la caractérisation de l exposition des personnes à la pollution atmosphérique ont été poursuivis, notamment au travers d études des niveaux rencontrés dans les moyens de transport (vélos, voitures ) et par la participation à des études de portée nationale. A noter dans le cadre d une convention conclue entre Airparif et la RATP, une première campagne de mesure conjointe réalisée dans une station de métro en décembre I Du point de vue de la communication, Airparif a connu une activité médiatique toujours soutenue. A noter l actualisation de l étude de notoriété d Airparif menée par IPSOS, un nouveau film «Quel air est-il en Ile-de-France?» et de nouveaux panneaux d exposition. Le démarrage prometteur du site du projet Citeair et de ses indices européens de qualité de l air est confirmé. En un an, la fréquentation de ce site a doublé. I A l international, 2008 a vu le montage du projet européen Citeair II et son acceptation par le programme INTERREG IVc. Airparif a d autre part répondu à plusieurs appels d offre européens. La qualité de l air 2008 Sur le plan météorologique, l année 2008 dans son ensemble a été favorable à la qualité de l air, avec notamment un été frais et nuageux. Cette situation explique en partie la baisse relative des niveaux de particules enregistrée, avec des niveaux faibles à l inverse de De même, pour la première fois dans l historique d Airparif aucun épisode de pollution conduisant à la mise en œuvre de la procédure d information et d alerte n a été enregistré. L analyse de la pollution atmosphérique sur un territoire au regard de ce seul critère ne peut être que partielle, d autant plus que c est bien la pollution chronique, respirée au jour le jour, qui présente les effets les plus importants sur la santé. Au total ce sont toujours 1,3 million de Franciliens exposés le long des axes routiers à des niveaux de particules largement supérieurs aux valeurs limites journalières et annuelles pour ce polluant. De même, 3,2 millions de Franciliens (dont neuf Parisiens sur dix) sont concernés par le dépassement de l objectif de qualité pour le dioxyde d azote, parmi lesquels 2 millions dans l agglomération parisienne (dont deux Parisiens sur trois), sont exposés à un air qui ne respecte pas la valeur limite de ce polluant. 2

4 Abstract The life of the Association The association s budget for 2008 was 6,1 million uros broken down into 5.4 million uros for the operating budget and 0.7 million uros for financing investments. Human resources are up on last year at 54 employees (49 in 2007). As far as Quality Assurance is concerned, the certification monitoring audit underlined the improvements undertaken such as the new organisation for producing measured data or data taken from modelling tools and their use. Elsewhere, in 2008 Airparif encompassed the notion of sustainable development in its quality approach by formalising that commitment. With regard to safety, the risk assessment plan (defined in 2004) was updated, as it is every year. This enables us to report on the measures introduced over the last year and define the measures proposed for the coming year. With regard to the IT system, the year was marked by close collaboration with the studies department on the new emissions inventory and the restructuring of the on-call platform and pollution forecasting tools (necessitated by particulates entering the Alarm Procedure). Summary of activities for 2007 I At the end of 2008, the surveillance network covering the whole of the Ile-de-France consisted of 169 samplers and analysers, spread over 65 measuring sites including 47 permanent measuring stations, supplemented by 18 semipermanent sites close to traffic fitted with tubes measuring nitrogen dioxide and benzene. I The new metals surveillance strategy is continuing : after studying the Montereau-Fault-Yonne (77) industrial zone in 2007, in which an electric steelworks is located, one measuring campaign around the Grandpuits (77) refinery and another at the «place Victor Basch» traffic station in Paris (75) to measure noble metals (platinum, osmium ). I With regard to modelling and studies, the «Esmeralda» interregional air quality forecasting and description platform was updated, as it is every year, and an initial version of the system taking particulates into account was tested. The inventory of emissions of atmospheric pollutants and greenhouse gases, specifically used in modelling work was updated in respect of reference year The annual background and traffic proximity maps were produced for 2008 in respect of 4 pollutants (nitrogen dioxide, sulphur dioxide, particulates and benzene), and recalculated for previous years up to I With regard to the dispersion of pollution close to road traffic studies have been conducted or finalised along the Boulevard périphérique (Paris Ring-road) in the Gentilly sector, along the Val-de-Marne, and the A6 Motorway in Seine-et-Marne in collaboration with INRA (within the framework of the Primequal PPTA «Pollution de proximité, Transports et Agriculture» «Local pollution, transport and agriculture» project) and especially with the final phase of the A86 West Observatory project which is due to open in June 2009 (validation of modelling tools with observations in the field). I At a regional level, a new measuring campaign around the Roissy-Charles de Gaulle Airport platform revealed excessive pollution close to it and leeward of the platform. Work on the characterisation of personal exposure to atmospheric pollution continues, particularly by studying the levels encountered in means of transport (bicycles, cars ) and by taking part in national studies. It should be noted that within the framework of an agreement concluded between Airparif and RATP, a first joint measuring campaign was carried out in a Metro station in December I From the point of view of advertising, Airparif experienced ever more sustained media activity. The updating of the Airparif awareness survey carried out by IPSOS should be noted in addition to a new film entitled «What's the air like in the Ilede-France?» and new billboards. The promising start-up of the Citeair project Website and its European air quality indices is confirmed. Hits on the site have doubled in one year. I Internationally, 2008 saw the setting up of the European Citeair II project and its acceptance by the INTERREG IVc programme.airparif has also responded to several European invitations to tender. Air quality in 2008 From the meteorological point of view, 2008 as a whole was favourable to air quality, with, in particular, a cool and cloudy summer. This situation partially explains the relative fall in particulate levels recorded, with low levels, unlike Similarly, for the first time in Airparif's history, no pollution episode leading to the implementation of the information and alarm procedure was recorded. An analysis of atmospheric pollution over an area in the light of this sole criterion can only be partial, all the more so since it is chronic pollution, breathed in on a daily basis, which has the most significant impact on health and is still not satisfactory. All in all, there are still 1,3 million inhabitants of the Ile-de- France exposed along its main roads to particulate levels well in excess of the daily and annual maximum values for this pollutant. Similarly, 3,2 million inhabitants of the Ile-de-France (of which nine out of ten Parisians) are affected by the quality target for nitrogen dioxide being exceeded, including 2 million in Greater Paris (of which two out of three Parisians), are exposed to air which does not adhere to the maximum value for that pollutant. 3

5 Sommaire Avant-propos 1 Résumé 2 Abstract 3 Les actions internationales sur plusieurs années Le projet européen Citeair II - Réponse à des appels d offres européens 26 Vie de l association Un nouveau secrétaire général Les quatres collèges : statu quo Le bilan financier Les ressources humaines Le développement durable 9 L assurance qualité et la sécurité 10 L informatique à Airparif 10 Bilan des activités L évolution de la surveillance de la qualité de l air La mesure 12 État du réseau - Évolution de l organisation du service - Évolution du réseau de mesure automatique - Essai inter laboratoire - Évolution du réseau de mesure non automatique - Perspectives de renforcement du réseau de mesure La modélisation 13 Esmeralda en constant développement - Inventaire des émissions : une actualisation attendue - Modélisation de proximité : des guides nationaux en préparation - Les performances des prévisions diffusées par Airparif Les laboratoires 16 Le laboratoire Interrégional d Étalonnage (Lire) et le laboratoire de Métrologie : une activité soutenue - Le laboratoire d analyses pour la surveillance de l air inter-régional (Lasair) : répondre à une demande croissante Les études de l année 17 Autoroutes urbaines : l impact du Boulevard périphérique sur le voisinage - Mise en oeuvre d un observatoire de la qualité de l air en bordure de l A86 Ouest : finalisation du projet - «Pollution de proximité, transport et agriculture» - Qualité de l air dans l ouest du Val-de-Marne- Étude de la qualité de l air à proximité de la plate-forme de Paris-Charles-de-Gaulle - Révision du plan régionale de la qualité de l air - Étude de l exposition des Franciliens à la pollution atmosphérique liée au trafic automobile - Étude de l exposition des cyclistes - Caractérisation de l exposition personnelle d un échantillon de salariés d une société de livraison à vélos - Une prmière campagne dans le métro - «Pollution de proximité, entre traceurs et indicateurs - Mesure de benzène et toluène dans les logements au-dessus de stations service dans Paris - Évaluation de l exposition pour l étude des effets sanitaires à long terme Information, formation et communication La formation La communication Présentations d Airparif et des problématiques de la qualité de l air en Ile-de-France - Manifestations publiques - Échos dans les médias et relations presse - Publications - Matériel de communication : une année d actualisation et de création - Le site Internet d Airparif et les sites gérés par Airparif - Demandes spécifiques de données de pollution Perspectives 2009 Airparif moteur de l harmonisation comptable au sein de la fédération Atmo Airprif étend ses locaux Extension du domaine des accréditations Une année d optimisation des services techniques Les études prévues 30 Description de la pollution à proximité du trafic (suite) - Estimation de la contribution des sources de particules en Ilede-France - Élaboration et mise en oeuvre d un dispositf de surveillance de l impact sanitaire du trafic aérien «Survol» - Évaluation des effets sanitaires à long terme de la pollution atmosphérique La Communication et l information 31 Bilan de la pollution Les faits marquants de l année 34 Le bilan météorologique 34 Aucun épisode en Les indices de qualité de l air ATMO & Citeair 37 Résultats par polluants Ozone (O 3 ) Oxydes d azote (NOx) Dioxydes d azote (NO 2 ) Particules PM10 et PM2,5 Benzène Monoxyde de carbone (CO) Dioxyde de soufre (SO 2 ) Benzo(a)pyrène (HAP) Composés organiques Voalatils (COV) Annexes Métaux

6 E Vie de l association en 2008

7 Vie de l Association Un nouveau secrétaire général pour Airparif M. Bernard DOROSZCZUK a été nommé directeur régional de l'industrie, de la Recherche et de l'environnement Ile-de-France au cours de l'année 2008, et, conformément aux statuts de l'association, sur proposition du Préfet de Région, il a été désigné secrétaire général par le président d'airparif. Les quatres collèges d Airparif : Statu quo Conformément à la loi sur l Air du 30 décembre 1996, les membres d Airparif, association régie par la loi de 1901, sont regroupés en quatre collèges réunissant les différents acteurs impliqués dans les problèmes de pollution de l air. A la fin 2008, les membres de l association se répartissent de la façon suivante : I Des représentants de l Etat : le Préfet de la région Ilede-France, le Préfet de Police de Paris, la Direction Régionale de l Industrie de la Recherche et de l Environnement (DRIRE) et le Service Régional de l Environnement Industriel, la Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales (DRASS), le Service Technique Interdépartemental de l Inspection des Installations Classées de la Préfecture de Police (STIIIC), la Direction Régionale de l Environnement (DIREN), la Direction Régionale de l Equipement (DRE), la Direction Régionale de l Agriculture et des Forêts (DRAF), la délégation régionale de l Agence de l Environnement et de la Maîtrise de l Energie (ADEME), la Direction de l Aviation civile Nord ; I Des collectivités territoriales d Ile-de-France : le Conseil Régional d Ile-de-France, le département de Paris, les Conseils Généraux de l Essonne, des Hautsde-Seine, de Seine-et-Marne, de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, du Val-d Oise, des Yvelines, le Syctom de l agglomération parisienne (Syndicat Intercommunal de Traitement des Ordures Ménagères), le Syndicat des Transports d Ile-de-France (STIF) ; I Des représentants des diverses activités contribuant à l émission des substances surveillées d une part, une trentaine d industriels de la région, gestionnaires de sources fixes, regroupés dans l association AIRASIF et, Le bilan financier 2008 Le budget prévisionnel de l association pour 2008 s élevait à 5,8 millions d uros répartis en 5,08 millions d uros pour les dépenses de fonctionnement (y compris les amortissements) et 0.76 million d uros pour le financement des investissements. Les dépenses réelles de fonctionnement se sont finalement établies à 5,38 millions d uros (et 4,86 millions d uros hors amortissements). Les d autre part, des représentants des activités liées au secteur des transports (le Comité des Constructeurs Français d Automobiles, la RATP, Total France et Aéroports de Paris) ; I Des associations et des personnalités qualifiées : E la Fédération agréée des associations de protection de l environnement de la région Ile-de-France : Ile-de- France Environnement ; E deux associations régionales de consommateurs : le Conseil National des Associations Familiales Laïques (CNAFAL) et l Union Fédérale des Consommateurs «Que Choisir?» ; E des représentants des professions de santé : l Union Régionale des Médecins d Ile-de-France exerçant à titre libéral, le Conseil de l Ordre des Pharmaciens de la région Ile-de-France, l Observatoire Régional de la Santé en Ile-de-France (ORS), l Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique (APPA), l Institut National de Veille Sanitaire (INVS) ; E et les personnalités qualifiées suivantes : le directeur du Laboratoire Central de la Préfecture de Police (LCPP), le directeur du Laboratoire d Hygiène de la Ville de Paris (LHVP), le président du Conseil Economique et Social Régional, le président du Centre Interprofessionnel Technique d Etudes de la Pollution Atmosphérique (CITEPA), le directeur de la direction interrégionale Ile-de-France/Centre de METEO FRANCE, Robert VAUTARD directeur du Laboratoire des Sciences du Climat et de l Environnement (LSCE), et Michel ELBEL, président d honneur d Airparif et membre du Conseil National de l Air. Ces différentes entités décident ensemble de l orientation de la politique de surveillance de la qualité de l air en Ile-de-France. demandes d investissements ont été finalement financées pour 0,71 million d uros. Le budget total réalisé d Airparif a donc été pour 2008 de 6,1 millions d uros, contre 5,5 millions d uros en 2007, soit une progression de 10,9 % par rapport à La situation financière d Airparif reste particulièrement stable, légèrement excédentaire en 6

8 Vie de l Association 2008 de uros, soit 3,5 % du budget de fonctionnement prévisionnel. Ce résultat provient à la fois de recettes de fonctionnement supérieures de 488 k uros par rapport à celles prévues tandis que les dépenses supplémentaires ont été augmentées de 308 k uros Conseil Régional Ville de Paris Autres Collectivités locales Industriels État Prestations de service Programmes européens Autres revenus Recettes de fonctionnement supérieures de 10 % par rapport au budget : Parmis les membres du collège des collectivités locales les conseils généraux et les syndicats ont délivré à Airparif les subventions telles que prévues au budget prévisionnel. La région Ile-de-France a augmenté sa subvention de 40 k uros par rapport au budget portant ainsi sa subvention générale de fonctionnement à 710 k uros contribuant ainsi à la réactualisation permanente de l inventaire des émissions. Au titre des actions internationales menées par Airparif, 40 k uros ont également été délivrés par la région Ile-de-France. En incluant la valorisation des analyses fournies par le LHVP (pour 185 k ), la contribution des collectivités locales à nos recettes de fonctionnement se situe à environ 32 % de notre budget de fonctionnement hors amortissements. Le collège «Etat» a apporté un financement de k uros, conforme à notre demande et représentant 29 % de notre budget de fonctionnement. Le Ministère de la Santé (DRASS) a lui aussi versé la subvention telle qu envisagée au budget. La part du collège des industriels représente 20 % de notre budget de fonctionnement, en repli de 1 % par rapport au budget prévu, certains industriels, du fait de la diminution de leur activité, de la fermeture de certaines de leurs unités ou du plafonnement de la déductibilité de la TGAP n ont pu verser l intégralité de leur cotisation demandée en Le quatrième collège s est associé symboliquement au financement du fonctionnement d Airparif et a apporté la somme de 160 uros. Ce sont principalement les revenus tirés des études, de la valorisation de l expertise et des relations interrégionales qui ont dynamisé les recettes de fonctionnement d Airparif en 2008, contribuant ainsi au financement de l activité d Airparif à hauteur de 18 % du montant de recettes : G Évolution du budget global (Investissement+fonctionnement) de 1998 à 2008 (en euros - hors amortissement des immobilisations) [source Airparif] des études d intérêt général (aéroport de Roissy, poursuite des travaux sur les grandes voies de circulation, exposition individuelle dans les flux de circulation) ou lors d études particulières (notamment : l observatoire de l A86, l étude DDASS de Val-de-Marne, le projet SURVOL). E Les recettes issues des programmes européens de recherche (programme Citeair 1) sont supérieures à celles escomptées (79 k au lieu de 29 k ) du fait de la réception sur 2008 du versement en retard de crédits liés à ce projet européen. E Le montant des refacturations de frais établies par Airparif envers d autres AASQA dans le cadre de collaborations interrégionales (laboratoire d étalonnage, plate-forme de modélisation, laboratoire de chimie) est en progression de 13 % grâce à l augmentation sensible de l activité d analyses du laboratoire de chimie d Airparif. Les produits financiers grâce à la hausse de rémunération des placements en 2008 sont en progression par rapport au budget Conseil Régional Conseil Ville de Régional Paris Ville Autres de Paris Collectivités locales Autres Industriels Collectivités locales Industriels État État Prestations de service de service Programmes européens Autres revenus revenus E les études particulières, prestations de services et actions internationales sont en forte progression par rapport aux prévisions budgétaires : 658 k uros contre 355 k uros envisagés. Elles représentent 14 % de nos recettes de fonctionnement. Sont inclus dans cette rubrique les financements obtenus dans le cadre G Évolution des recettes de fonctionnement de 1998 à 2008 en euros [source Airparif] 7

9 Vie de l Association > à 0,1% 20% 18% 2% 29% 31% quatrième collège produits financiers et divers autres revenus Industriels Etat Collectivités locales G Répartition des recettes de fonctionnement par collèges en 2008 [source Airparif] Des dépenses de fonctionnement progressant moins que les recettes En incluant la valorisation des prestations délivrées par le laboratoire LHVP, les dépenses de fonctionnement atteignent 5,38 millions d uros en 2008, en progression de 6 % par rapport à la prévision budgétaire Le poste «achats» s élève à 544 k, en augmentation de 18 % par rapport à l exercice 2007 et présentant un écart de 46 % par rapport à la prévision budgétaire Ce sont principalement les dépenses liées à l acquisition de petits outillages qui ont fortement progressé notamment du fait de la mise en œuvre de nouvelles normes de prélèvement qui ont induit des dépenses importantes cette année dans la modification des têtes et lignes de prélèvement. Les études et les prestations supplémentaires réalisées en 2008 par rapport aux prévisions du budget ont également induit des dépenses supplémentaires (notamment achats de tubes à diffusion passifs et matériels de prélèvements). Les autres postes (fournitures administratives, informatiques et carburants) sont contenus dans l enveloppe budgétaire. Le montant des dépenses de «services extérieurs» est de 5 % supérieur au budget et de 2 % supérieur aux dépenses réalisées en Le recours à la soustraitance est faible, les dépenses sont inférieures à ce que prévoyait le budget. Les charges liées aux locations immobilières ou matérielles sont supérieures de 15 % par rapport au budget et de 7 % par rapport à 2007 du fait de la forte 6% revalorisation de l indice de référence pour le calcul du loyer du siège d Airparif, de la location temporaire d un espace de stockage pour les matériels des services techniques, d un recours accru à des locations de véhicules pour des interventions ponctuelles de pose/dépose de tubes à diffusion exposés lors de campagnes d études. Les charges de travaux et d entretien du siège et des stations sont globalement contenues dans l enveloppe budgétaire, tout comme les primes d assurance. Les dépenses de formation du personnel ont dépassé le budget prévu de 8 %. Les dépenses d «autres services extérieurs» sont en dessous des prévisions budgétaires à 170 k uros en 2008 contre 196 k uros en 2007 grâce à des dépenses de télécommunications et de déplacements/missions/réceptions moindres que prévues. Les charges liées au personnel extérieur à l entreprise correspondent à du personnel intérimaire intervenant sur des sites de campagnes d études. Représentant 59 % des dépenses de fonctionnement d Airparif, le montant des «charges de personnel» (charges sociales comprises) est au-delà de 4 % par rapport au budget prévisionnel, un recours accru à des postes en CDD ayant dû intervenir pour faire face au volume d activités d études et de prestations supérieur à celui envisagé dans le budget. Les charges d «impôts et taxes» sont en augmentation de 11 % par rapport au budget, les montants versés au titre de l obligation de formation professionnelle continue et de l obligation de versement en faveur de l emploi des personnes handicapées ayant été supérieurs à ceux prévus. Le montant de la contribution volontaire en nature apportée par le LHVP en 2008 s est élevé à 185 k uros en 2008 contre 178 k uros en Le budget d investissement 2008 Le montant obtenu de la part de nos financeurs pour 2008 s est élevé finalement à uros contre uros en 2007, soit une progression de l ordre de 30 %. Il faut néanmoins relativiser cette hausse, les budgets d investissements des années 2003 à 2007 ayant été particulièrement contraints. 22% 10% 60% impôts & taxes services extérieurs achats autres services exterieurs E Les besoins en équipements destinés à la mesure des polluants atmosphériques ont concentré, en 2008, 69 % du budget d investissement, soit uros. 4% charges de personnel G Ventilation des charges de fonctionnement (hors amortissement) en 2007 [source Airparif] E Le renouvellement d appareils, pour uros porte sur la surveillance NOx et CO et vient assurer le renouvellement d analyseurs âgés de plus de 10 ans pour maintenir la qualité et la fiabilité de notre outil de 8

10 surveillance. Faute de financement suffisant, le renouvellement de 2 analyseurs NOx a dû être reporté sur Le renouvellement du premier camion laboratoire d Airparif, âgé de 18 ans et présentant des signes d usure mécanique a été programmé en 2008 pour permettre de conserver notre capacité d études ponctuelles. E L acquisition de nouveaux matériels dans le cadre de ce budget d investissement 2008 a été prévue pour uros. Un effort tout particulier a été porté sur la surveillance particulaire avec l acquisition de deux analyseurs PM10 qui complétent les équipements des nouvelles stations de proximité, d un analyseur supplémentaire PM2.5 renforçant notre capacité d études ponctuelles sur ces polluants, et de 3 préleveurs de particules. E L acquisition d un DA80 est également envisagée dans le cadre de la poursuite de la surveillance par campagne des composés organiques persistants dioxines/ pesticides à l horizon E Parmi les investissements divers liés à la mesure de la pollution, le programme de modernisation et de numérisation de nos châssis d acquisition de données s est poursuivi en 2008 avec l achat de 4 nouveaux châssis pour un montant prévisionnel de uros. E Un budget de uros a été dégagé pour l aménagement d un de nos véhicules existants afin de poursuivre nos investigations en matière de mesures embarquées. E Dans le cadre de la mise en place obligatoire d un plan de prévention des risques, une ligne d investissement de uros est consacrée aux actions de mise au niveau de la sécurité du siège et des stations de mesures. E Le budget destiné au laboratoire de chimie pour uros a permis l acquisition d un analyseur en chromatographie phase liquide, rendant possible le développement durable à Airparif Soucieuse d avoir un comportement exemplaire en terme de développement durable, Airparif a intégré en 2008 cette notion dans sa démarche qualité et formalisé son engagement en matière de développement durable notamment sur les 4 thématiques suivantes : E les déplacements du personnel ; E l utilisation raisonnée des consommables ; Vie de l Association en interne les analyses des aldéhydes, polluants d actualité à l extérieur avec l introduction des agrocarburants (donc de chaînes carbonées oxygénées) et à l intérieur avec la question générique du formaldéhyde. ELe budget de l informatique pour un total de uros, outre le renouvellement d une partie du parc de postes de travail (un PC a une durée de vie de l ordre de 4 ans), a servi au renouvellement et à la mise à niveau de certains de nos serveurs, au renouvellement du système de gestion de la maintenance, à certains aménagements du local informatique, à des travaux d infrastructure réseau et à un accroissement de notre capacité de stockage. E Une enveloppe budgétaire de uros a été allouée pour la communication d Airparif, notamment pour permettre la rénovation de notre film support de communication institutionnelle et réactualiser l enquête de notoriété menée en 2003 afin d évaluer l évolution de la perception d Airparif par le public et ses attentes vis-à-vis de l association. E Enfin, uros sont destinés aux services généraux d Airparif pour le renouvellement de deux véhicules de service en fin de vie (8 ans et plus de kilomètres), la poursuite des travaux de rénovation des locaux du siège et le renouvellement partiel des matériels de reprographie. État Industriels Ville de Paris Conseil Régional G Évolution des recettes d investissement de 1998 à 2008 (en euros) [source Airparif] E la maîtrise des énergies utilisées ; E la gestion des déchets. L année 2008 a d ores et déjà permis, pour chacun de ces sujets, de dresser un inventaire des pratiques existantes, de programmer un plan d actions à court /moyen terme, de mettre en place des indicateurs qui seront suivis annuellement et d engager une démarche de sensibilisation du personnel. Les ressources humaines Au 31 décembre 2008, le personnel d Airparif, était constitué de 54 salariés. 49 salariés sous contrat à durée indéterminée et 5 en contrat à durée déterminée. L effectif se répartit de la manière suivante : Département technique : 20 Direction : 1 Exploitation du réseau de mesures : cdd Métrologie : 2 Chimie : cdd Pôle études : 14 Communication : 5 Informatique : cdd Direction, administration / gestion, qualité/sécurité, secrétariats : cdd 48 salariés travaillent à temps plein et 6 à temps partiel (3 à 80 %, 1 à 60 %, 1 à 50 % et 1 à 40 %), ce qui porte l effectif «équivalent temps plein» à 55,9 salariés. Au total, on compte 30 hommes et 24 femmes avec une moyenne d âge qui s établit à 35,5 ans et une ancienneté moyenne de 7 ans et 10 mois, stable par rapport à Le taux de rotation des effectifs en 2008 est en diminution par rapport à 2007 (8 % contre 12 %), avec 4 remplacements intervenus suite à des départs de personnel. 9

11 Vie de l Association l assurance qualité et la sécurité L assurance qualité Lors de notre audit 2008 de suivi de certification ISO 9001, l auditeur a de nouveau souligné les compétences techniques et organisationnelles du personnel audité. Il a également relevé le bon fonctionnement du système mis en place, avec notamment la génération de voies d amélioration. L année 2008 a été consacrée à la définition d une nouvelle organisation de la production de données mesurées et issues des outils numériques et de leur exploitation. Cette organisation est ainsi intégrée plus efficacement dans le système qualité par l intermédiaire d une gestion par processus, ce qui renforce la formalisation des activités en lien avec l utilisation des outils numériques. La sécurité En 2004 avec la parution du décret n , un inventaire des risques, liés aux différentes activités pratiquées au sein de l association, a été réalisé. Depuis, les principaux risques identifiés ont fait l objet d un traitement. Il a été également mis en place les contrôles réglementaires (électrique, incendie...) à réaliser périodiquement qui permettent de valider la conformité par rapport à la réglementation et de détecter rapidement d éventuelles non-conformités. L année 2009 sera essentiellement consacrée à la finalisation des travaux de mise en sécurité concernant l accès aux dispositifs de prélèvements, au niveau des différents sites de mesure (sur toits de bungalow, terrasses ). Tous les ans, une nouvelle version du plan d évaluation des risques est établie permettant de réaliser un bilan sur les actions mises en place l année précédente et de définir les actions envisagées pour l année à venir. l informatique à airparif : réaménagement et rationalisation L année a commencé par un complet réaménagement de la salle des serveurs. Tout a été revu : rangement des serveurs dans des baies informatiques, faux-plancher technique, remise aux normes de l électricité, renforcement de la climatisation, câblage informatique Tout le personnel d Airparif a participé! Un des projets les plus gourmands en ressources du service informatique a été sans nul doute la collaboration avec le service études concernant l inventaire des émissions 2008 (utilisation du cadastre des émissions 2005, réécriture des programmes de calculs à partir de nouveaux algorithmes, mise en base de données, export vers Manag air ). Dans le souci d assurer la pérennité du système d information, un projet de rationalisation de l infrastructure informatique a été lancé, dont la durée portera sur plusieurs années avec les objectifs suivants : E Elimination des serveurs obsolètes, et réflexion à long terme sur leur renouvellement ; E Réduction du nombre de serveurs / rationalisation de leur utilisation ; E Uniformisation des environnements serveurs ; E Mutualisation du stockage. Un autre projet majeur a été la refonte et le portage vers un nouveau serveur de la plate-forme d astreinte et des outils de prévision de pollution, dans le cadre notamment de la mise en œuvre d outils spécifiques à la mise en place de la procédure d information et d alerte des PM10, qui a bien sûr nécessité une sérieuse adaptation du système d information. Le service informatique a également produit une nouvelle version du programme de calcul des incertitudes liées aux données mesurées, prenant notamment en compte le NO 2. Split, le progiciel de GMAO des services techniques a été mis à jour et porté vers un nouveau serveur. Le service informatique a assuré également une mise à jour de 22 % du parc de PCs en tenant compte des besoins spécifiques de chaque poste. Le projet concernant l étude et la mise en place d une solution d archivage pérenne des diverses données produites par Airparif a été lancé, un premier investissement a été effectué et sera mis en place début

12 E Bilan des activités en 2008

13 Bilan des activités en 2008 L évolution de la surveillance G Vitry-sur-Seine (94) [cliché Airparif] La mesure Évolution de l organisation du service exploitation d Airparif Le service exploitation s est ré-organisé en 2008 dans l objectif d optimiser les temps d immobilisation des matériels à réparer et à nettoyer. Évolution du réseau de mesure automatique de la qualité de l air I Préparation du projet de renouvellement du plus ancien camion laboratoire d Airparif. I Préparation du projet de déplacement des sites de mesure de : Frémainville (95) et Tremblay en France (93). I Préparation du projet de ré-aménagement du site de mesure de Melun «fond» (77) suite au changement de propriétaire des locaux et des contraintes normatives. État du réseau Au 31/12/2008 le réseau de surveillance de la qualité de l air était composé de 169 échantillonneurs et analyseurs, comprenant 115 analyseurs automatiques (mesurant le NO, NO 2, CO, SO 2, O 3, BTX, PM10, PM2.5 et des composés organiques volatils), 12 préleveurs manuels (destinés à la mesure des Fumées Noires, HAP, HAM, Arsenic, Nickel, Cadmium, Plomb, de 23 capteurs manuels déstinés à la mesure du NO 2 et 19 pour celle du benzène par diffusion passive L ensemble de ces mesures couvrant l Ile-de-France est réparti sur 65 sites de mesure couvrant l Ile-de-France, dont 47 stations de mesures permanente (365 jours) et 18 stations de mesure discontinue (7 semaines en hiver, 7 semaines en été). Airparif a poursuivi en 2008 l application de son plan d action destiné à mettre en conformité la réalisation des essais pour la mesure du NO, NO 2, SO 2, O 3 et CO selon les référentiels européens. Autres évolutions : I Poursuite de l investigation technique pour la préparation d ouverture de nouveaux sites de proximité automobiles à Paris (75), Pantin (93) et Melun (77). Avec concrétisation des sites de Melun et de Pantin pour une ouverture officielle prévue en tout début d année I Dans la continuité des investissements réalisés en 2007 pour la mesure des particules, poursuite de la modernisation du réseau. Renouvellement d anciens analyseurs de particules de type TEOM par des analyseurs de nouvelle génération équipés de l option FDMS. Cette option permet de mieux prendre en compte la fraction volatile des particules (en particulier le nitrate d ammonium). I Quatre stations urbaines de fond ont été équipées de ce système depuis le 1 er janvier 2008 pour la mesure des particules PM2,5 : E Paris 1 er Les Halles (75) E Gennevilliers (92) E Bobigny (93) E Vitry sur Seine (94) I Pour permettre la mise en service de la mesure des particules PM2.5 à l aide de la méthode FDMS, les sites de mesure Paris 1 er les Halles et Vitry-sur- Seine (94) ont été spécialement réaménagés. I Deux stations de fond urbaines ont été équipées depuis le 9 septembre 2008 du système FDMS qui permet pour la mesure des particules PM10 de prendre en compte la part volatile : E Paris 1 er Les Halles (75) E Bobigny (93) Essais Inter laboratoires Réalisation d un essai inter laboratoire sur la mesure des PM10, avec le laboratoire ERLAP de la Commission européenne et l INERIS en mars 2008 sur le site de Bobigny (93). Évolution du réseau de mesure non automatique I Finalisation des tests pour la mise en service d appareils d analyse automatique de Fumées Noires destinés à remplacer les derniers préleveurs manuels actuellement en activité sur le réseau qui auront plus de 20 ans au second semestre I Réalisation de tests sur des appareils de prélèvement automatique de HAM destinés à renouveler les 5 préleveurs manuels actuellement en activité sur le réseau. I Mise en place d une surveillance par campagne du NO 2 et des BTX à l aide de tubes passifs sur 18 nouveaux emplacements en situation de proximité automobile. I Dans la continuité du plan de surveillance des principaux émetteurs de métaux en Ile-de-France démarré l an dernier, une campagne de mesure a été réalisée autour de la raffinerie «TOTAL» de Grandpuits (77) en 2008 et une autre au niveau de la station de proximité au trafic «place Victor Basch» à Paris (75) pour la mesure des métaux nobles (platine, osmium ). Les émissions de métaux de la raffinerie de Grandpuits sont parmi les plus importantes à l échelle régionale avec le 1 er rang pour le plomb, le nickel, le chrome, le cuivre et le manganèse, le 2 ème pour l arsenic et le 3 ème rang pour le zinc. Les résultats seront publiés courant La campagne menée autour de la zone industrielle de Montereau, publiée en 2008, a G Têtes de prélèvements de la station de Gennevilliers (92) [cliché Airparif] 12

14 Bilan des activités en 2008 montré des niveaux largement inférieurs aux valeurs cibles fixées par la réglementation. Les mesures seront poursuivies en 2009 dans l environnement d une autre zone industrielle émettrice de métaux. Perspective de renforcement du réseau de mesure I Dans le cadre du renforcement de la surveillance permanente à proximité du trafic routier décidé par son conseil d administration, les démarches pour l implantation de 4 nouvelles stations ont été poursuivies. Les travaux pour les stations de Pantin (93) sur la RN2 et de Melun (77) sur la RD 606 (ex RN6) ont été achevés, permettant leur ouverture début janvier Pour les sites parisiens (place de l Opéra, boulevard Haussmann), les démarches sont encore en cours. I Afin de renforcer la surveillance des particules, conformément à la réglementation européenne, un analyseur de particules PM10 a été mis en service, le 15 avril 2008, sur la station rurale régionale de Bois- Herpin, au sud de l Essonne (91). L implantation du dernier analyseur en zone rurale est prévue pour l année 2009, dans le Val d Oise (95). I Dans le prolongement de l étude réalisée en 2007, un renforcement du réseau de mesure en proximité du trafic routier a été mis en place en 2008 en complément des 6 stations de mesures automatiques. 18 stations temporaires ont été équipées de moyens de mesure manuels (tubes passifs) pour le dioxyde d azote (NO 2 ). Sept d entre elles mesurent également le benzène. Leurs emplacements sont répartis sur toute la région (au moins un site par département), sur les différentes typologies d axes (autoroute, route nationale, route départementale, grand carrefour, grande place, ), pour représenter différents niveaux de concentrations rencontrés en proximité. Afin d obtenir une estimation de la moyenne annuelle fiable à 95 %, des mesures sont réalisées, chaque année, pendant 14 semaines choisies aléatoirement (7 semaines entre avril et septembre et 7 semaines le reste de l année). Pour le benzène, l intervalle de confiance est de 90 % pour une même durée d échantillonnage. Pour le NO 2, les niveaux varient énormément selon le secteur géographique et la typologie des axes : les moyennes annuelles estimées varient de 33 à 100 µg/m 3 (l objectif de qualité étant de 40 µg/m 3 pour une année civile). Pour le benzène, les niveaux sont beaucoup plus proches avec des moyennes annuelles estimées variant de 2,7 à 4,6 µg/m 3 en fonction de la congestion de l axe (l objectif de qualité étant de 2 µg/m 3 pour une année civile). La modélisation G Campagne de mesure des métaux autour de la raffinerie de Grandpuits (77) [cliché Airparif] Esmeralda : en constant développement La plate-forme de description cartographique et de prévision de la qualité de l air à l échelle interrégionale «Esmeralda» (EtudeS Multi RégionALes De l Atmosphère), mise en fonctionnement opérationnel le 1 er juin 2005, regroupe les AASQA des régions Nord- Pas-de-Calais, Picardie, Champagne-Ardenne, Centre, Haute-Normandie et Ile-de-France. Les objectifs de cette plate-forme sont doubles : diffuser quotidiennement des informations relatives à la qualité de l air au travers de cartographies et de prévisions sur un large domaine incluant intégralement les 6 régions des AASQA partenaires du projet, et des zooms spécifiques sur chacune de ces régions, mais aussi disposer d un potentiel commun d études et de scénarios locaux et inter-régionaux. Ce système de prévision évolue depuis 3 ans au rythme d une mise à jour tous les ans. Cette année, une première version du système en mode aérosols a été testée. Les perspectives à moyen terme sont d assurer une meilleure prise en compte de la météorologie en zone urbaine par l exploitation du modèle WRF, de manière à améliorer la modélisation du NO 2 sur l agglomération. Les premiers tests de ce modèle ont été menés en Les travaux d assimilation de données, visant à corriger les résultats de modélisation par les mesures du réseau permanent, ont été poursuivis pour l ozone pour une intégration dans le système de modélisation opérationnel courant Les travaux d assimilation de données pour le NO 2 débuteront en

15 Bilan des activités en 2008 Inventaire des émissions : une actualisation très attendue L inventaire des émissions de polluants atmosphériques, utilisé à Airparif notamment dans les travaux de modélisation a été mis à jour avec des données d entrée de Les méthodologies de calcul ont été revues au cours des travaux de 2008, commencés en Le système de modélisation du trafic routier en temps quasi réel développé dans le cadre du projet européen HEAVEN, disponible à Airparif depuis 2002, a été mis à jour avec la collaboration de la DREIF pour intégrer les dernières données disponibles en matière de déplacements des Franciliens et le réseau routier le plus récent. Le calcul des émissions du trafic routier a également été mis à jour par l intégration des équations européennes COPERT IV. Les bilans annuels des émissions pour chaque polluant sont ainsi disponibles pour 2005 à l échelle régionale. La spatialisation de ces émissions sera disponible début 2009 tout comme l évolution de ces émissions entre 2000 et Les méthodologies revues seront utilisées pour calculer, en 2009, les émissions de l année Modélisation de proximité : des guides nationaux en préparation Afin notamment de pouvoir répondre aux exigences européennes, Airparif participe à des travaux avec 7 autres AASQA pour définir une méthodologie permettant de fournir des résultats homogènes sur l ensemble du territoire français. La modélisation urbaine est l un des volets de ces travaux. Les performances des prévisions diffusées par Airparif Airparif prévoit tous les jours à 11h les niveaux de pollution d ozone, de dioxyde d azote et de particules PM10 pour le jour même et pour le lendemain. Cette prévision fournit les intervalles de concentrations maximales pour ces trois polluants, le risque éventuel de dépassement de leurs seuils d information et d alerte ainsi que les indices Atmo du jour et du lendemain accompagnés d une cartographie de l indice sur l ensemble de l Ile-de-France. Ces prévisions quotidiennes sont élaborées par des prévisionnistes d Airparif à partir du système de modélisation Esmeralda, de l analyse des bulletins météorologiques transmis par Météo-France, et des données de pollution observées ainsi que de leur expertise de la situation. Ces éléments sont immédiatement mis à jour sur le site Internet d Airparif et disponibles pour tous. Ils sont également repris par France 3 Ile-de-France à midi et le soir. Lorsque les prévisions font craindre le déclenchement d un niveau de la procédure d information et d alerte pour le lendemain, le prévisionniste émet un bulletin de mise en vigilance à destination des autorités locales. Les performances des prévisions de ces déclenchements de niveaux sont variables d une année sur l autre. Elles sont, d une façon générale, meilleures pour l ozone que pour les particules PM10 ou le dioxyde d azote, polluant pour lequel l occurrence d épisodes est faible et dépend en outre de paramètres météorologiques plus difficiles à prévoir comme la puissance et la hauteur des inversions de température ou les vitesses de vents très faibles. Afin d obtenir des résultats de performance représentatifs, les indicateurs liés au pourcentage de réussite des prévisions sont calculés sur une période comprenant au moins 4 dépassements du seuil d information ou d alerte pour le NO 2. Le tableau suivant a donc été établi sur les années 2004 à La période comporte 32 journées de dépassement du seuil d information : 4 journées pour le dioxyde d azote, 28 journées pour l ozone. On rappellera que jusqu en juillet 2005, l arrêté reposait sur trois zones et non une comme c est le cas actuellement. Un nombre important des dépassements 2004 et 2005 concernait l ozone dans les zones rurales. Enfin, les particules PM10, n étant prises en compte dans la procédure d alerte que depuis le 1 er janvier 2008, il n existe pas de statistiques significatives de leur prévision. Sur l historique comprenant des déclenchements lorsque l Ile-de-France était coupée en trois zones, les meilleurs résultats sont toujours obtenus pour l ozone. Les statistiques des PM10 ne sont pas significatives avec un seul événement prévu à tort et pas de dépassement observé en Les différents dépassements observés début 2009 permettront l année prochaine de commencer à construire un indicateur de performance pour ce polluant dont la procédure de déclenchement est également assez différentes des autres (moyenne sur 24h à 8h et 14h). L année 2008 affiche des performances en matière de prévision des dépassements de seuils de la procédure d information et d alerte globalement moins bonnes qu en 2007, du fait de l absence de dépassement observé. Cinq dépassements ont été prévus et n ont pas eu lieu qui concernaient le dioxyde d azote pour 3 journées, l ozone pour une journée et les particules PM10 pour une journée. Toutefois, sur les 5 dépassements prévus à tort en 2008, aucun ne rentre dans le cas de figure fausse alerte avec erreur < 10 %. Cela conduit à la dégradation de l indicateur correspondant qui passe de 36 à 44 % (objectif < 30 %) tous polluants confondus. 14

16 Bilan des activités en 2008 Performances des prévisions des déclenchements de la procédure d information et d alerte de 2004 à journées de dépassement (28 jours pour l O 3 et 4 jours pour le NO 2 ) tous polluants et toutes zones O 3 agglomération parisienne et rurales NO 2 agglomération parisienne PM10 (2008 uniquement) % mise en vigilance réussie 46% 62% 11% 0/1 mise en vigilance réussie à 10% près % non prévision d'un épisode 61% 75% 11% 41% 36% 75% 0/1 0/0 % fausse alerte 54% 37% 89% % fausses alertes avec erreur > 10% 44% 22% 89% A préciser : Fausse alerte avec erreur >10 % : la 3 ème station est à 10 % en dessous du seuil de déclenchement et les 2 autres sont au-delà du seuil. Le taux de fausse alerte était de 47 % en 2007, soit conforme à l objectif (< 50 %), les cinq fausses alertes enregistrées en 2008 conduisent à faire repasser l indicateur (54 %) sous l objectif de qualité n ayant observé aucun dépassement, les indicateurs de performance de non prévision d un dépassement observé sont identiques à ceux de Ils sont sensiblement inférieurs à l objectif, tout particulièrement pour le dioxyde d azote où la grande majorité (75 %) des épisodes observés ne sont pas prévus par le prévisionniste. Même l ozone n atteint pas l objectif (< 30 % de non prévision d un dépassement observé), puisque plus d un dépassement d ozone sur trois n est pas prévu (36 %). On notera toutefois, que même si la statistique couvre 5 années, le nombre faible de dépassements NO 2 constatés (1 par an en moyenne) rend l indicateur rapidement évolutif dans un sens ou dans un autre. Mais il est clair qu aujourd hui prévoir un dépassement de NO 2 est très difficile. Cette difficulté tient à la baisse importante des niveaux de NO 2 depuis dix ans, qui a conduit à une situation où aujourd hui seules les situations météorologiques les plus critiques, donc les plus rares et les plus délicates à prévoir avec précision, conduisent à un dépassement effectif de NO 2. C est pourquoi, paradoxalement, alors que les outils de prévision sont meilleurs et plus complets que par le passé, la prévision exacte de dépassement du NO 2 ne s améliore pas. Enfin les taux de dépassements prévus et observés sont en baisse en 2008 puisque tous les dépassements prévus ont été de fausses alertes en Au total tous polluants confondus, moins d un dépassement prévu sur deux (46 %) est observé, soit légèrement moins que l objectif de 50 %. En ozone, le taux monte à 62 %. Le dioxyde d azote est particulièrement sinistré pour cet indicateur (11 %), car non seulement les épisodes observés ne sont que rarement prévus, mais le taux de fausses alertes est également très important. Quant aux prévisions du qualificatif exact de l indice Atmo (au nombre de six allant de très bon à très mauvais) faites par les prévisionnistes d Airparif, elles restent de bonne qualité. Elles sont exactes dans près de 85 % des cas pour le jour même (contre 78 % en 2007 et 85 % en 2006) et dans 80 % des cas pour le lendemain (72 % en 2007 et 81 % en 2006). Les prévisions de la valeur (de 1 à 10) de l indice pour le jour même sont exactes dans 70 % des cas (64 % en 2007, 68 % en 2006) et dans 99 % des cas avec une tolérance d erreur au plus égale à une classe d indice (97 % en 2007). Pour le lendemain, les performances de prévision de la valeur exacte de l indice s élèvent à 58 % des cas (54 % en 2007, 61 % en 2006) et à 99 % des cas avec une tolérance d erreur au plus égale à une classe d indice (93 % en 2007, 96 % en 2006). 15

17 Bilan des activités en 2008 Les laboratoires Le Laboratoire InterRégional d Etalonnage (Lire) et le Laboratoire de Métrologie : une activité soutenue A la demande du Ministère de l Environnement, le laboratoire de métrologie a développé en collaboration avec le Laboratoire Central de la Surveillance de la Qualité de l Air (LCSQA) des chaînes d étalonnages pilotes des principaux polluants surveillés par analyses automatiques (dioxyde de soufre, ozone, oxydes d azote) et en particulier la mise au point d étalons de référence détenus par Airparif ainsi que six autres laboratoires : Aspa (Strasbourg), Air Pays de la Loire (Nantes), l Ecole des Mines de Douai, Oramip (Toulouse), Airfobep (pour la Région PACA), et Amo Rhone Alpes. Une chaîne d étalonnage au niveau interrégional a ainsi été mise en place. Airparif, comme les 6 autres laboratoires, a acquis le statut de niveau 2 dans une chaîne d étalonnage interrégionale concernant des réseaux géographiquement proches. Ainsi, les réseaux Lig Air (Région Centre, Orléans), Atmosf Air (Région Bourgogne Nord et Ouest, Dijon et Bourgogne Sud, Chalons-sur-Saône), Air Normand (Haute Normandie, Rouen et Le Havre) et Atmo Picardie (Picardie, Amiens) ont souhaité se raccorder à la chaîne d étalonnage via le laboratoire de métrologie d Airparif. En 2008, Atmo Poitou-Charente est venu se raccorder temporairement pour les oxydes d azote afin de garantir leur accréditation Cofrac. oxydes d azote (NO et NO 2 ) est observée dans la répartition des gaz, ils représentent 63 % des raccordements. Le nombre de vérifications des analyseurs de mesure du réseau au laboratoire de métrologie est en augmentation (252 en 2008 contre 181 en 2007). Cette augmentation est due à la révision des procédures de vérifications (normes CEN) et à l implantation d analyseurs de particules : FDMS et préleveurs. Au niveau national, le LIRE a participé à une intercomparaison réalisée et organisée par Airparif. Sept laboratoires interrégionaux étaient présents. Les résultats de cette inter-comparaison ont clairement confirmé la qualité des étalonnages effectués par le LIRE. Au niveau national, le LIRE a participé à un important travail de détermination et de formalisation des incertitudes concrétisé par l élaboration de guides. Ces guides pour les analyseurs automatiques ainsi que pour les échantillonneurs actifs et passifs ont été validés et publiés par l AFNOR. Le LIRE a poursuivi ses travaux sur les analyseurs automatiques de particules ainsi que les prélèvements Métaux et HAP conformément aux exigences des nouvelles normes de mesure européennes. Ce travail sera poursuivi en Le Laboratoire d Analyses pour la Surveillance de l Air Inter-Régional : répondre à une demande croissante H Inter-comparaison entre 7 laboratoires septembre 2008 [Cliché Airparif] Au cours de l année 2008, 361 certificats d étalonnage ont été émis par le LIRE : 42 % pour Airparif (étalons du LIRE et du service d exploitation du réseau Airparif) et donc 58 % pour les réseaux raccordés au Lire. La légère augmentation du nombre de certificats par rapport à l année précédente s explique par l extension de l accréditation du LIRE au dioxyde d azote. Une augmentation du nombre de raccordement pour les Le laboratoire de chimie Lasair (Laboratoire d Analyses pour la Surveillance de l Air Inter-Régional) permet de répondre à des besoins de plus en plus importants d analyses de routine des échantillons prélevés, de disposer des résultats d analyse plus rapidement, d avoir une plus grande souplesse et des coûts inférieurs lors de la réalisation de campagnes importantes. Ce laboratoire est mis à disposition des autres réseaux de surveillance de la qualité de l air. Cette année encore le Lasair (Laboratoire d Analyses pour la Surveillance de l Air Inter-Régional) a été mis à contribution par différentes AASQA : Air Normand, Atmosf Air Bourgogne, Atmo Nord-Pas de Calais, Air Breiz H, Lig air qui ont été rejointes en 2008 par Air Pays de Loire et Atmo Auvergne. En 2008, il a été réalisé au total plus de analyses d échantillons dont de BTEX, 360 d aldéhydes et de NO 2 prélevés dans l air par des capteurs passifs avec comme souci permanent la qualité des résultats et la satisfaction du demandeur. Suite à la quantité grandissante de capteurs à analyser, une technicienne en chimie a été embauchée en CDD en septembre, (CDI prévu début 2009). 16

18 Bilan des activités en 2008 Le laboratoire de chimie réalise les analyses suivantes : E Benzène piégé par tubes passif sur courte période (de 12 à 24h) E BTEX piégés par tube passif sur une période de 7 jours et 14 jours E BTEX piégés par prélèvement actif sur une période de 7 jours E NO 2 piégé par tubes passif sur courte période (de 12 à 24h) E NO 2 piégé par tubes passifs sur une période de 7 jours et 14 jours E Aldéhydes piégés par tubes passif sur une période de 12h à 7 jours En 2008, le laboratoire a également amélioré la technique d analyse du benzène piégé par tubes passifs exposés dans l air intérieur d écoles, pour lesquels des interférents ont été observés lors de leurs analyses en méthode de routine. En 2008, plusieurs sites du réseau de surveillance ont été équipés d un préleveur conçu en 2007 par les services techniques d Airparif et permettant des prélèvements actifs de BTEX (Benzène, Toluène, Ethylbenzène et Xylènes) sur des cartouches analysées ensuite au laboratoire. Il s agit de la méthode de référence conforme à la Directive européenne pour l analyse du benzène (aspiration de l échantillon d air sur une cartouche adsorbante). Les préleveurs ont été améliorés au cours de l année pour mieux répondre aux problèmes de terrain et pour faciliter les manipulations. Cette année encore, Airparif a pu participer à des campagnes de mesure par tubes dans l objectif spécifique de préciser l exposition des Franciliens à la pollution atmosphérique (campagne NO 2 psychosociologique, mesures de BTEX à proximité d une station service, mesures sur des coursiers en triporteurs dans Paris, mesures dans un véhicule en circulation pendant différents types de trajets). Le Lasair a participé à deux EIL (Essai inter laboratoire) nationaux, l un pour l analyse du benzène par prélèvement actif dont le résultat a été satisfaisant et l autre pour la mesure de COV en automatique sur site dont le rapport n est pas encore sorti. De nombreuses comparaisons avec d autres laboratoires d analyses sont régulièrement réalisées tout au long de l année afin de garantir la qualité des données. Les études de l année Amélioration des connaissances en proximité au trafic routier Autoroutes urbaines : l impact du Boulevard périphérique sur le voisinage (financée par le conseil régional d Ile-de-France, l ADEME, le SYCTOM, les conseils généraux des Hauts-de- Seine, de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, la DRIRE et la ville de Paris) Dans le cadre du programme d études des autoroutes urbaines et grands axes de circulation franciliens décidé par son conseil d administration, Airparif a mis en œuvre une campagne de mesure de la qualité de l air le long du Boulevard périphérique à hauteur de Gentilly (60 sites extérieurs) en collaboration avec le Laboratoire d Hygiène de la Ville de Paris (LHVP) (environ 15 sites à l intérieur de locaux) afin d étudier d une part l impact du boulevard Périphérique selon les configurations urbaines et topographiques et d autre part évaluer l influence de cet axe sur la qualité de l air à l intérieur de bâtiments situés à proximité. Les résultats présentés en 2008 montrent des niveaux de pollution très contrastés le long du Boulevard périphérique du fait de l influence de différents paramètres. Parmi eux, la hauteur de prélèvement. Au plus près de l axe des teneurs en façade des bâtiments sont de plus en plus faibles au fur et à mesure que l on s élève aux différents étages. Les concentrations de pollution peuvent être également différentes le long de l axe selon la topographie. Ainsi, l influence d un axe en tranchée est spatialement plus limitée du fait de la canalisation des émissions. L urbanisme est un autre élément jouant un rôle sur la qualité de l air. On retrouve ainsi une décroissance des teneurs plus rapide dans un environnement peu dense (stade ) qu en milieu urbain plus dense où cette décroissance est limitée notamment par la rugosité urbaine. Concernant l air intérieur, les teneurs mesurées ne sont pas uniquement déterminées par la proximité du trafic routier mais également en fonction des sources d émissions intérieures, de l aération des locaux et de la vitesse de dégradation du polluant. On observe ainsi à l intérieur des bâtiments étudiés des teneurs de dioxyde d azote inférieures à celles mesurées à l extérieur (absorption au contact des matériaux et du mobilier) dans les locaux où il n y a pas de sources d émissions intérieures de ce polluant. Des travaux ont également été menés sur ce secteur pour valider la capacité des modèles à reproduire les niveaux mesurés et préparer les travaux de généralisation de ces enseignements prévus en Ils seront présentés courant

19 Bilan des activités en 2008 Mise en œuvre d un observatoire de la qualité de l air en bordure de l A86 Ouest : finalisation du projet (commandée par Cofiroute) Dans le cadre du bouclage souterrain de l A86 à l Ouest de l agglomération parisienne, un observatoire de la qualité de l air doit être mis en place suite aux engagements de l Etat. Cofiroute a chargé Airparif de sa mise en œuvre sur la base d un cahier des charges validé par l Etat (Préfecture des Hauts-de-Seine). Cet observatoire, informant en temps quasi-réel, est basé sur la complémentarité entre modélisation et mesures. Il sera opérationnel dès la mise en service de l infrastructure routière. Les développements informatiques du système de modélisation propre à l observatoire, réalisés en 2007, ont été affinés en Cette chaîne de calcul permet d évaluer les concentrations sur le domaine d étude à partir de la météorologie, des émissions et de la pollution importée. Pour assurer le volet dispersion, deux types de modèle sont en cours d évaluation : un premier modèle lagrangien (Calpuff) et un second gaussien (ADMS-Urban). Le choix du modèle de dispersion sera réalisé sur la base de comparaisons aux résultats de la campagne de mesure menée en Le modèle météo ainsi que celui relatif à la pollution importée ont été validés en Le site Internet dédié à l observatoire a également été développé en L année 2009 verra ainsi la finalisation de la validation des outils de modélisation. L observatoire sera complètement opérationnel et consultable dès la mise en service du premier tunnel, prévue en juin «Pollution de Proximité, Transport et Agriculture» (PPTA) (financée par l Ademe) Airparif participe au projet «Pollution de Proximité Transport et Agriculture» (PPTA), piloté par l INRA (Institut national de la recherche agronomique) et financé dans le cadre du programme national PRIMEQUAL (programme de recherche inter-organisme pour une meilleure qualité de l air à l échelle locale) piloté par le Ministère de l Ecologie, du Développement et de l Aménagement Durables et l Agence de l Environnement et de la Maîtrise de l Energie. Les objectifs de l étude sont d évaluer et d étudier la perception des risques liés à la pollution atmosphérique à proximité des axes routiers sur les espaces agricoles, maraîchers et horticoles. Cette approche combine à la fois la quantification des dépôts de polluants au voisinage des routes, les perceptions et adaptations des acteurs concernés par ce type de pollution (agriculteurs, riverains, consommateurs, prescripteurs), et une analyse des aménagements possibles pour circonscrire l impact de ces risques potentiels. Ce projet met au centre la notion de distance de sécurité, en analysant les paramètres physiques et les déterminants sociaux qui jouent sur sa définition. Il associe pour ce faire étroitement sciences de l environnement et sciences sociales. Le projet est mené dans des zones agricoles en périphérie de l agglomération parisienne. Une campagne de mesure menée en collaboration avec l INRA s est déroulée entre le 15 septembre et le 13 octobre 2008 à Saint-Fargeau Ponthierry, commune de Seine-et-Marne (77). Ainsi, la dispersion et la déposition des polluants engendrés par la circulation automobile ont pu être quantifiés dans un espace agricole situé à proximité immédiate de l autoroute A6. Les résultats de la campagne de mesure permettront de valider des modèles de dispersion et de dépôts de polluants et ainsi produire des indicateurs métrologiques relatifs à la notion de distance de sécurité dans une zone plane et dégagée. Qualité de l air dans l ouest du Val-de-Marne (commandée par la DDASS du Val-de-Marne) La DDASS du Val-de-Marne a confié à Airparif l élaboration et la réalisation d un diagnostic de la qualité de l air sur une grande partie du département proche de Paris, visant à caractériser la pollution atmosphérique engendrée par les principaux axes routiers ainsi que la pollution de fond sur ce secteur, hors de l influence directe de ces axes routiers. Cette étude a été menée en associant travaux de modélisation et campagnes de mesure. Les polluants étudiés ont été le dioxyde d azote, le benzène, les particules PM10, certains métaux, le benzo(a)pyrène et les aldéhydes. Pour le dioxyde d azote, on estime que l objectif de qualité de 40 µg/m 3 en moyenne annuelle est largement dépassé sur 300 km de voiries, soit la quasitotalité (97 %) du réseau routier modélisé, comme sur la majorité des axes de l agglomération parisienne. Pour les particules PM10, l impact du trafic routier sur les niveaux de ce polluant ne s observe que le long du réseau routier principal, où les concentrations dépassent largement l objectif de qualité. Le dépassement de l objectif de qualité est dépassé sur environ 120 km d axes, soit près de 40 % du réseau routier modélisé. Pour le benzo(a)pyrène, l impact du trafic routier est mis en évidence, mais de façon moins marquée que pour le dioxyde d azote, en raison d autres sources de combustion présentes dans le secteur, comme le chauffage (notamment chauffage au bois). Les mesures de plomb, arsenic, nickel et cadmium ne sont pas en relation avec un impact du trafic routier. Les concentrations mesurées sont comparables aux valeurs 18

20 Bilan des activités en 2008 mesurées sur les autres sites de mesure de la région, et se situent dans le «bruit de fond» urbain mesuré en France. Pour le baryum, le chrome et les aldéhydes, un impact du trafic routier a été mis en évidence. L ensemble de ces résultats met en évidence une très forte contribution du trafic routier sur les concentrations du secteur pour la majorité des polluants étudiés. Ces résultats sont conformes aux observations réalisées au sein de l agglomération parisienne et ne montrent pas de spécificité dans cette zone du Val-de- Marne. Missions de Surveillance planifiées à l échelle régionale ou nationale Étude de la qualité de l'air à proximité de la plate-forme aéroportuaire de Paris-Charles de Gaulle ( ) (financée par la DRASS IDF et ADP) Afin de mesurer l évolution des niveaux autour de la plate-forme aéroportuaire de Paris-Charles de Gaulle depuis la dernière étude qui avait eu lieu en 2002, une nouvelle campagne de mesure a été réalisée du 20 décembre 2007 au 14 février sites de mesure par tube passif du NO 2, ainsi que 3 sites de mesure par analyseurs automatiques (Tremblay-en- France, Mesnil-Amelot et Epiais-Les-Louvres) ont été instrumentés avec l aide de 23 communes. Les résultats ont montré une répartition géographique des concentrations en NO 2 identique à la précédente campagne, à savoir une décroissance des niveaux au fur et à mesure que l on s éloigne de la plate-forme, couplée à des niveaux impactés par les émissions du cœur de l agglomération parisienne et du trafic routier. Un surplus de pollution est mesurable à proximité de la plate-forme et sous le vent de celle-ci. Exposition des Franciliens à la pollution atmosphérique Révision du Plan Régional de la Qualité de l Air (PRQA) Airparif s est particulièrement investie dans la révision du PRQA, dont la Région Ile-de-France a la charge, non seulement par sa participation au comité de pilotage et aux différents groupes de travail mais également par la mise à jour complète et détaillée de l inventaire des émissions, nécessaire pour cette révision. La région a augmenté la subvention qu elle alloue à Airparif pour assurer le financement de la réactualisation de cet outil. Travaux nationaux sur les pesticides Airparif est impliqué dans les travaux nationaux relatifs à l évaluation des niveaux de pesticides dans l air par sa participation aux groupes de travail de l Observatoire des Résidus de Pesticides et sa contribution en 2008 à la rédaction d un document de synthèse des études menées en France par les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l Air. H Camion laboratoire utilisé pour la campagne de mesure dans le flux de circulation. [Clichés Airparif] Les travaux relatifs à la caractérisation de l'exposition des personnes à la pollution atmosphérique ont été poursuivis, notamment au travers d'études de caractérisation des niveaux rencontrés dans les moyens de transport (vélos, voitures, ) et par la participation à des études de portée nationale. Étude de l exposition des Franciliens à la pollution atmosphérique liée au trafic automobile lors de trajets domicile/travail (commandée par l AFSSET) L objectif de cette étude, financée notamment par l AFSSET, est de fournir des informations sur l exposition des Franciliens à la pollution atmosphérique dans leur automobile lors des trajets domicile-travail. Différents trajets empruntés par les Franciliens pour se rendre à leur travail ont été effectués plusieurs fois pendant les heures de pointe du matin et du soir par des véhicules d Airparif équipés de capteurs de 19

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