Session du Conseil Justice et affaires intérieurs Bruxelles, 5 décembre 2014

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Session du Conseil Justice et affaires intérieurs Bruxelles, 5 décembre 2014"

Transcription

1 Conseil de l'union Européenne PRESSE FR CONCLUSIONS DU CONSEIL Bruxelles, le 5 décembre 2014 Enseignements à tirer de l'expérience du Conseil en matière d'évaluation Schengen et sur le rôle et les responsabilités futurs du Conseil dans le cadre du nouveau mécanisme Session du Conseil Justice et affaires intérieurs Bruxelles, 5 décembre 2014 Le Conseil a adopté les conclusions suivant: "Le Conseil de l'union européenne prend acte du document de synthèse intitulé "enseignements à tirer de l'expérience du Conseil en matière d'évaluation Schengen", figurant en annexe, qui offre un aperçu des résultats, de l'expérience et de l'expertises accumulés au cours de quinze années de travaux dans le cadre des évaluations Schengen. Le Conseil souligne l'importance que revêtent la confiance mutuelle entre les États membres, la coopération sur un pied d'égalité et l'évaluation par les pairs, tous ces éléments étant et devant continuer d'être les moteurs du succès à long terme du système d'évaluation de Schengen. Par conséquent, le Conseil se félicite que la nouvelle répartition des compétences et des responsabilités prévue par le règlement (UE) n 1053/2013 garantisse la pérennité de ce niveau élevé de confiance mutuelle. Dans ce contexte, le Conseil réaffirme les obligations et les responsabilités qui lui incombent en vertu du nouveau règlement, et notamment celles qui relèvent de ses structures de travail, comme l'indique la synthèse qui figure à l'annexe. Le Conseil se félicite que la Commission compte traiter et gérer comme il se doit, dans le contexte du nouveau mécanisme, toutes les questions importantes encore en suspens après l'achèvement le 27 novembre 2014, de toutes les évaluations menées dans le cadre du deuxième mandat. Il invite la Commission à tirer pleinement parti de l'expérience acquise au sein des structures du Conseil en ce qui concerne la réalisation des évaluations Schengen et engage la Commission à fournir au Conseil, en temps utile, tous les éléments d'appréciation nécessaires à des fins d'analyse, comme prévu dans le cadre législatif, ce qui lui permettra de s'acquitter comme prévu des missions que lui attribue le nouveau mécanisme. Compte tenu de ses conclusions du 8 mars , le Conseil invite le Coreper, avec le soutien des instances préparatoires concernées, à engager les discussions techniques préalables nécessaires en ce qui concerne le fonctionnement de l'espace Schengen avant les discussions politiques qui doivent intervenir à ce sujet au niveau ministériel. 1 Conclusions du Conseil concernant l'établissement de lignes directrices en vue du renforcement de la gouvernance politique dans le cadre de la coopération Schengen grâce à des discussions politiques au niveau ministériel. Service de presse - Secrétariat général du Conseil Rue de la Loi B-1048 BRUXELLES - Tél.: +32 (0) press.office@consilium.europa.eu - 1/10

2 À cet égard, le Conseil salue les travaux effectués par la Commission pour élaborer les rapports semestriels destinés au Parlement européen et au Conseil sur le fonctionnement de l'espace Schengen, qui constituent un outil important pour préserver le bon fonctionnement de l'espace Schengen. Le Conseil encourage la Commission à étoffer encore ces rapports afin de mettre en lumière de façon encore plus concrète les questions qu'elle juge le plus importantes en vue d'une discussion politique. Le Conseil invite la Commission à diffuser ces rapports en temps utile pour que des discussions politiques puissent intervenir au niveau ministériel. ANNEXE: "Enseignements à tirer de l'expérience du Conseil en matière d'évaluation Schengen" 2/10

3 ANNEXE Enseignements à tirer de l'expérience du Conseil en matière d'évaluation Schengen Pour conclure sur les quinze années écoulées depuis l'intégration de Schengen dans l'ue Introduction Le 27 novembre 2014, la responsabilité du système d'évaluation de Schengen aura été transférée aux États membres et à la Commission 2, ce qui met fin à 15 ans d'évolution du système d'évaluation de Schengen dans le cadre du Conseil. Le Secrétariat général du Conseil a élaboré une synthèse de l'évolution et des résultats d'une initiative qui a débuté dès 1985 sous la forme d'un acte intergouvernemental, les évaluations ayant commencé en 1998, et qui est ensuite devenue une vitrine de l'intégration européenne, grâce au succès de la mise en œuvre de l'une des quatre libertés fondamentales, la libre circulation des personnes au sein de l'union européenne, moyennant l'application de mesures d'accompagnement visant à assurer la sécurité. La présente synthèse propose une brève rétrospective de Schengen, depuis les premiers jours jusqu'à aujourd'hui, puis, plus concrètement, un aperçu des travaux effectués au sein du Conseil, de la manière dont ils ont été réalisés et dont ils ont évolué au fil des ans ainsi que des méthodes et des pratiques de travail du Conseil, et enfin une vue d'ensemble des principales réalisations, y compris le savoir-faire et l'expérience acquis. Elle conclut par une brève présentation du rôle futur du Conseil dans le cadre du nouveau mécanisme. La synthèse sera présentée au Conseil pour information, en même temps que des conclusions du Conseil, afin de marquer la clôture du processus de transfert vers le nouveau mécanisme. Période d'intégration pré-ue En juin 1985, la Belgique, la France, l'allemagne, le Luxembourg et les Pays-Bas ont signé l'accord de Schengen, qui visait à créer un espace de libre circulation en supprimant progressivement les contrôles sur les personnes aux frontières de ces pays. Quoique modeste en apparence, l'accord de 1985 constituait une initiative novatrice et sans précédent car il prévoyait une interprétation entièrement nouvelle de la notion de "liberté géographique" en recensant une série de mesures visant à abolir progressivement les contrôles aux frontières intérieures. 3 Cinq ans plus tard, en 1990, une deuxième étape a été franchie, marquée par la conclusion de la Convention d'application de l'accord de Schengen, qui a établi comment et à quelles conditions l'abolition des contrôles aux frontières pouvait être réalisée en pratique. Une série de mesures d'accompagnement visant à accroître la confiance mutuelle ont été prises afin de renforcer les contrôles aux frontières extérieures et de compenser l'éventuelle baisse de la sécurité pouvant résulter de l'abolition des contrôles internes aux frontières nationales, élément évidemment indispensable lorsqu'un pays est seul responsable de la surveillance d'une frontière extérieure au nom de tous les autres. Les principales mesures compensatoires visant à préserver la sécurité comprenaient l'établissement d'un système commun de partage des informations (système d'information de Schengen, ou SIS), des contrôles harmonisés et renforcés aux frontières extérieures sur la base de critères recensés en commun pour l'entrée sur le territoire de Schengen (qui ont débouché sur le code frontières Schengen 4, auparavant appelé "manuel commun"), des procédures adoptées d'un commun accord pour la délivrance de visas uniformes par les consulats des États membres de Schengen (qui ont débouché sur le code des visas de l'ue 5, auparavant dénommé "instructions En raison de l'entrée en vigueur du règlement (UE) n 1053/2013 du Conseil du 7 octobre 2013 portant création d'un mécanisme d'évaluation et de contrôle destiné à vérifier l'application de l'acquis de Schengen, JO L 295 du , p. 27. De la même manière, les pays nordiques avaient établi un espace de libre circulation dès 1957 en créant l'union nordique des passeports. Règlement (CE) n 562/2006 Règlement (CE) n 810/2009 3/10

4 consulaires communes") et des manuels, une harmonisation et/ou un alignement de la législation dans un certain nombre de domaines sensibles (armes, trafic de drogues, etc.), un renforcement de la coopération policière, notamment transfrontalière (poursuites et surveillance), ainsi qu'une simplification et un renforcement de la coopération entre autorités judiciaires en matière pénale. Le principal défi que devaient relever les fondateurs de l'espace Schengen était de trouver le juste équilibre entre liberté et sécurité. Face à cette question fondamentale, il a été admis qu'il fallait trouver un accord sur un certain nombre de mesures réglementaires et opérationnelles communes, par exemple en ce qui concerne l'immigration illégale de ressortissants de pays tiers. Cet effort multilatéral en matière de sécurité intérieure a représenté une innovation de première importance dans la période de l'avant-maastricht. Pour la première fois, un groupe de pays ont entrepris un exercice commun de rapprochement législatif et opérationnel afin de développer et de renforcer la coopération dans le cadre d'une perspective réellement européenne. Même si ce n'est qu'en 1995 que l'abolition des contrôles aux frontières intérieures a réellement eu lieu entre les sept (à l'époque) pays partenaires, on ne saurait surestimer la nature avant-gardiste de l'instrument, son utilité pratique ainsi que l'attractivité de "l'espace Schengen" pour un nombre croissant d'autres pays européen. À la suite de l'abolition des contrôles aux frontières intérieures, intervenue en 1995, entre les cinq pays de départ plus le Portugal et l'espagne, l'italie et l'autriche ont rapidement suivi en , la Grèce en 2000, le Danemark, la Finlande, la Suède, l'islande et la Norvège 6 en 2001, un nombre de pays sans précédent en 2007 (la République tchèque, l'estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la Slovénie et la Slovaquie), puis la Suisse en et enfin le Liechtenstein en La décision du Conseil relative à la pleine application de l'acquis de Schengen à la Bulgarie et à la Roumanie est en attente, à la suite des évaluations dont ces deux pays ont fait l'objet en 2007 et 2011 et des conclusions adoptées ensuite par le Conseil sur l'achèvement de ces évaluations. Par décision du Comité exécutif de Schengen 8 (SCH/Com-ex (98) 26 rév. déf.), plus connue sous le nom de "mandat", une "Commission permanente d'évaluation et d'application de Schengen" a été créée en 1998: afin de vérifier si toutes les conditions préalables étaient réunies avant de mettre en œuvre la convention dans un État candidat à l'adhésion à Schengen (ce qu'on appelle les évaluations menées dans le cadre du premier mandat); et afin de veiller à la bonne application de l'acquis de Schengen par les États qui mettent déjà en œuvre la convention, notamment en recensant les lacunes et en proposant des solutions (ce qu'on appelle les évaluations menées dans le cadre du deuxième mandat) En , les pays nordiques ont négocié collectivement leur adhésion à Schengen. Le Danemark, la Finlande et la Suède ont alors signé la Convention de Schengen en tant qu'états membres de l'ue, tandis que des accords d'association ont été établis avec l'islande et la Norvège, qui ne sont pas des États membres de l'ue. Ces actes ont ensuite été remplacés par des accords plus détaillés à la suite de l'intégration de Schengen dans l'ue. Par la suite, ces pays ont été rejoints par deux autres États non membres de l'ue, la Suisse et le Liechtenstein, et ces quatre pays participent désormais pleinement à Schengen en tant que pays associés et font partie du Comité mixte (Comix) créé en 1999 (JO L 176 du ). Les demandes présentées par le Royaume-Uni et l'irlande en vue d'une participation partielle à Schengen ont été approuvées en 2000 et en 2002 respectivement. L'évaluation de Chypre a commencé mais n'est pas encore terminée. L'adhésion à part entière de la Croatie, membre de l'union européenne depuis 2013, interviendra en temps opportun si les résultats de l'évaluation portant sur la mise en œuvre correcte de l'ensemble de l'acquis de Schengen sont jugés positifs. Il s'agissait de la structure de prise de décision au niveau ministériel jusqu'à ce que Schengen soit intégré à l'ue. Après quoi, c'est le Conseil qui s'est chargé de ce rôle. 4/10

5 Le traité d'amsterdam de 1999 a marqué la fin de la nature intergouvernementale de Schengen en intégrant l'acquis dans le cadre juridique de l'ue: l'article 8 du Protocole intégrant l'acquis de Schengen dans le cadre de l'union européenne prévoyait que l'acquis devait être intégralement appliqué par tous les États candidats à l'adhésion, pour partie au moment de l'adhésion (mesures de la première catégorie) et pour la partie restante à la suite d'une décision du Conseil intervenant après une évaluation positive (mesures de la deuxième catégorie). Le rôle du Comité exécutif a été repris par le Conseil et celui de la Commission permanente a été attribué au groupe de travail du Conseil "Évaluation de Schengen", ensuite devenu le groupe "Affaires Schengen" (Évaluation de Schengen) (ci-après dénommé "le groupe"). Ainsi, une expérience qui avait été lancée en dehors du cadre institutionnel européen en est rapidement devenue l'un des piliers. Après l'intégration: les méthodes de travail de l'ère de l'ue et leur évolution 1) Sur le plan juridique Aux fins de l'évaluation, des équipes d'experts des États membres Schengen accompagnés d'un représentant du Secrétariat général du Conseil et d'un observateur de la Commission se sont rendus à intervalles réguliers dans les pays afin d'évaluer la conformité avec l'accord de Schengen en ce qui concerne le contrôle aux frontières aériennes, terrestres et maritimes, la coopération policière, la protection des données, la délivrance de visas ainsi que le fonctionnement du système d'information Schengen (SIS) et des bureaux SIRENE 9. Cette "évaluation par des pairs" se trouve au cœur du système. L'élaboration de normes communes est une chose, leur application en est une autre. La protection d'une frontière extérieure par un seul pays au nom de tous implique un degré élevé de confiance mutuelle et de transparence. Le meilleur moyen de vérifier si cette confiance collective existe et est justifiée consiste en effet à faire appel à des experts qualifiés de plusieurs pays, ayant une expérience pratique, pour vérifier ensemble qu'un pays donné mérite cette confiance - et reçoit les orientations nécessaires s'il rencontre des difficultés. Les évaluations ont été menées selon un ordre et un calendrier précis, élaborés par le Secrétariat général du Conseil avec le trio de présidences et approuvés par le groupe de travail. Elles ont fourni une présentation détaillée de toutes les questions pratiques concernant les évaluations individuelles. Les évaluations elles-mêmes étaient fondées sur les réponses à un questionnaire détaillé établi par le Secrétariat du Conseil et le groupe de travail, et approuvé par le Conseil, ainsi que sur des visites sur place. Les constatations sont exposées dans les rapports. Outre l'identification des difficultés et des lacunes, les équipes d'experts ont élaboré des recommandations et des propositions d'amélioration, en recensant, le cas échéant, les bonnes pratiques en matière de mise en œuvre de l'acquis. Les rapports, après leur diffusion dans tous les États membres, ont été examinés et adoptés par le groupe de travail, puis soumis au Comité mixte pour examen et au Conseil pour approbation. Ce processus a donné lieu, dans le cas des nouveaux États membres, à une décision du Conseil supprimant les contrôles aux frontières intérieures ou, pour les États déjà membres de l'espace Schengen, à des conclusions du Conseil. Les États membres ont ensuite engagé un exercice de suivi afin d'essayer de remédier aux lacunes constatées, processus suivi de près par le groupe de travail et le Conseil, qui a abouti à l'élaboration de "rapports de suivi", également distribués aux États membres, ainsi que de "conclusions du Conseil sur le suivi". 9 Le SIS est une base de données utilisée par les États membres Schengen pour conserver et diffuser des informations concernant des personnes physiques et des objets, à des fins de sécurité nationale, de contrôle aux frontières ou à des fins répressives. Une deuxième version technique de ce système, SIS II, a vu le jour le 9 avril 2014 sous la responsabilité de la Commission européenne. Le Bureau SIRENE (Supplementary Information REquest at the National Entries) est l'autorité responsable, dans chaque État membre, de la partie nationale du SIS; normalement, ils relèvent tous deux d'une structure de commandement nationale. 5/10

6 2) Dans la pratique L'unique défi majeur auquel le Conseil a été confronté après l'intégration Schengen a été l'évaluation, en , de la République tchèque, de l'estonie, de la Hongrie, de la Lettonie, de la Lituanie, de Malte, de la Pologne, de la Slovénie et de la Slovaquie. Tandis que jusqu'alors, deux à quatre États membres par an faisaient l'objet d'une évaluation, chacun dans cinq à sept domaines en fonction de l'existence de frontières maritimes et/ou terrestres en plus des frontières aériennes, la vague d'adhésion de 2004 a donné lieu, pour la seule année 2006, au nombre sans précédent de cinquante-huit missions d'évaluation. Les nombreux enseignements qui ont été tirés au cours de cette période ont permis de procéder à un examen approfondi des méthodes de travail à différents moments et de diverses manières afin de rendre le système d'évaluation plus efficace, équitable et transparent tout en garantissant l'égalité de traitement. Les principaux changements intervenus concernent la programmation, les questionnaires, le nombre et le type d'experts, la formation, l'établissement des rapports et le suivi. Ce processus ainsi que les améliorations qu'il a permis d'apporter ont ensuite abouti à l'élaboration du très utile "Guide pratique relatif aux évaluations de Schengen - Recommandations à l'intention des pays évalués et des experts qui réalisent les évaluations" 10, à l'initiative de la présidence tchèque en ) Vers un nouveau mécanisme d'évaluation Les éléments nouveaux ayant une incidence sur le fonctionnement de l'espace Schengen et accentuant la pression en vue d'une adaptation du processus d'évaluation sont les suivants: l'invitation, faite par le Conseil européen dans le programme de La Haye pour renforcer la liberté, la sécurité et la justice dans l'union européenne, à "présenter, dès que les contrôles aux frontières intérieures auront été supprimés, une proposition visant à compléter le mécanisme d'évaluation de Schengen existant par un mécanisme de surveillance associant pleinement les experts des États membres, et prévoyant notamment des inspections inopinées" 11 ; le traité de Lisbonne, en 2009, en vertu duquel la plupart des dossiers relevant du domaine de la justice et des affaires intérieures ont été soumis à la procédure législative ordinaire avec un vote à la majorité qualifiée et une compétence pleine et entière de colégislateur pour le Parlement européen, et qui comprenait une base juridique spécifique concernant l'évaluation par des pairs dans ce domaine (article 70 du traité sur le fonctionnement de l'union européenne); la pression migratoire accrue aux frontières extérieures dans le contexte du "printemps arabe", qui a entraîné des réactions en chaîne ayant amené le Conseil européen de juin 2011 à inviter la Commission à soumettre une proposition de "mécanisme (...) qui permette de faire face à des circonstances exceptionnelles mettant en péril le fonctionnement global de Schengen" Doc. 9468/2/09 REV 2. Le programme de La Haye: renforcer la liberté, la sécurité et la justice dans l'union européenne (JO C 53 du 3 mars 2005, p. 1 à 14). Le Conseil a réitéré sa demande en juin 2010 (conclusions du Conseil sur la communication de la Commission intitulée "Mettre en place un espace de liberté, de sécurité et de justice au service des citoyens européens - Plan d'action mettant en œuvre le programme de Stockholm") 6/10

7 En conséquence, la Commission a présenté une communication sur la gouvernance de Schengen ainsi qu'une proposition modifiée de règlement relatif au mécanisme d'évaluation de l'acquis de Schengen et une modification du code frontières Schengen 12. Au terme de longues négociations, le règlement (UE) n 1053/2013 du Conseil a été adopté le 7 octobre 2013, et son entrée en vigueur opérationnelle était prévue pour le 27 novembre Le règlement réaffirme que les États membres, en collaboration avec la Commission, procèdent à une évaluation objective et impartiale de la mise en œuvre des politiques de l'union dans le cadre de l'espace de liberté, de sécurité et de justice et charge ainsi la Commission et le comité Schengen de certaines des tâches auparavant accomplies par la commission permanente et le groupe de travail, respectivement. La responsabilité de la mise en œuvre du mécanisme d'évaluation et de contrôle est partagée entre les États membres et la Commission tandis que le Conseil, ayant un accès aux éléments d'appréciation nécessaires, continue à assumer l'entière responsabilité pour ce qui est de l'adoption des recommandations formulées en réponse aux constatations faites pendant l'évaluation et exposées dans les rapports d'évaluation. Pour renforcer l'efficacité de l'évaluation à l'étape de mise en œuvre et de suivi, point faible du processus précédent, le législateur introduit le nouveau concept de plan d'action que l'état membre évalué doit présenter au Conseil et à la Commission dans certains cas précis. Regard rétrospectif: les principales réalisations Avec l'élaboration de méthodes de travail et l'amélioration de la gestion du système, le processus d'évaluation Schengen est devenu de plus en plus efficace et efficient. Grâce aux diverses initiatives du Secrétariat général du Conseil et des États membres, plusieurs améliorations de la méthodologie ont été approuvées et introduites au fil des ans. Ces améliorations sont notamment les suivantes: un programme standard clair et uniforme; une limitation du nombre d'experts participant aux évaluations; une liste d'exigences pour les évaluateurs (évaluation des qualifications, tableau d'expertise); des sessions de formation ciblée pour les évaluateurs; un questionnaire standardisé; un canevas de rapport standardisé; une procédure de suivi standardisée. L'une des réalisations les plus appréciables à cet égard et un acquis à part entière sur lequel fonder les évaluations à venir a été la compilation de l'acquis non contraignant sous la forme du "Catalogue de recommandations pour l'application correcte de l'acquis de Schengen et de meilleures pratiques", un recueil consolidé des meilleures pratiques rencontrées au cours de tous les types d'évaluations, y compris dans le cadre du concept de gestion intégrée des frontières. 12 Le 9 mars 2009, la Commission a présenté au Conseil sa (première) proposition de règlement du Conseil portant création d'un mécanisme d'évaluation destiné à contrôler l'application de l'acquis de Schengen, ainsi qu'une proposition de décision du Conseil portant création d'un mécanisme d'évaluation destiné à contrôler l'application de l'acquis de Schengen. Le Parlement européen a émis un avis négatif sur les deux propositions dans le cadre d'une résolution et a invité la Commission à représenter une nouvelle proposition législative que le Parlement européen adopterait en sa qualité de colégislateur. Le 16 novembre 2010, après l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, la Commission a présenté une nouvelle proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil portant création d'un mécanisme d'évaluation destiné à contrôler l'application de l'acquis de Schengen. 7/10

8 De plus, le contexte dans lequel Schengen s'est développé a considérablement évolué au fil des ans, avec la transformation et la refonte d'un grand nombre de mesures d'accompagnement de Schengen en instruments juridiques 13 dont la plupart ont été adoptés par le Parlement européen et le Conseil. Un autre élément essentiel est la mise en place de mécanismes financiers et de solidarité visant à compenser la charge qui pèse sur les pays situés le long des frontières extérieures, avec le soutien de Frontex, de l'agence eu-lisa, du fonds pour la sécurité intérieure "Frontières", du fonds pour la sécurité intérieure "Police" et du fonds européen "Asile et migration". Une réalisation tangible dans le domaine SIS-SIRENE a notamment été le rassemblement en un seul lieu, dans chaque État membres, de tous les bureaux nationaux fournissant un soutien à des services internationaux tels qu'europol, Interpol et SIRENE. La formation s'est également développée de manière significative. Au fil des ans, il a été de mieux en mieux reconnu au sein du groupe que la formation était un aspect essentiel pour assurer la bonne mise en œuvre de l'acquis de Schengen et l'efficacité du processus d'évaluation, à la fois pour surmonter difficultés et incompréhensions et créer une culture commune permettant de mieux mettre en œuvre les règles communes. La nécessité de renforcer l'expertise des membres des équipes procédant aux évaluations en leur permettant d'acquérir des connaissances qui dépassent la dimension nationale a conduit à une série de propositions relatives à des sessions de formation dans un certain nombre de domaines, d'abord les frontières puis la coopération policière, le SIS et, aussi, plus récemment, la délivrance des visas. Ces sessions de formation, co-organisées par les États membres, la Commission et des agences (Frontex, CEPOL...), ont été d'abord été organisées dans le cadre d'un projet pilote, en Elles ont maintenant lieu à intervalles plus réguliers, en raison de leur succès considérable et des excellents résultats qu'elles ont produits, et nous disposons désormais d'évaluations plus professionnelles et de rapports de grande qualité assortis de recommandations rigoureuses. Avec le recul, ces réalisations resteront une première tentative assez unique lancée par un groupe de pays en vue de procéder à un exercice législatif commun, opérationnel et pratique de coopération et d'harmonisation et de mettre en place des mesures visant à compenser la suppression des contrôles aux frontières intérieures par le développement et le renforcement de la coopération dans un certain nombre de domaines relevant de la justice et des affaires intérieures dans le cadre d'une perspective réellement européenne. La coopération au titre de Schengen est une mise en œuvre, la première en date, la plus tangible et la plus réussie, du principe fondamental de libre circulation des personnes au sein de l'union européenne; elle s'appuie sur deux éléments cruciaux, la solidarité et la confiance mutuelle, qui sont des principes essentiels dans de nombreux domaines d'action au sein de l'union européenne. "Schengen" a parcouru un long chemin depuis Grâce aux améliorations significatives qui ont été introduites à la faveur de meilleures structures, de résultats de plus grande qualité et d'une efficacité accrue, le domaine de la libre circulation devait connaître le succès avec des contrôles aux frontières extérieures de plus en plus professionnels, une sécurité renforcée et une coopération plus intense dans les pays tiers, permettant ainsi au système d'en arriver au point où le transfert de compétences peut être considéré comme une étape logique, à la fois dans la pratique et institutionnellement. 13 Parmi les principaux instruments concernés, citons le Manuel commun, remplacé par le règlement (CE) n 562/2006 établissant le code frontières Schengen et le manuel pratique y relatif, les Instructions consulaires communes (ICC), remplacées par le règlement (CE) n 810/2009 établissant un code communautaire des visas et les manuels y relatifs, le règlement (CE) n 539/2001 fixant la liste des pays tiers dont les ressortissants sont soumis à l'obligation de visa pour franchir les frontières extérieures, le Système d'information sur les visas (VIS), le Système d'information Schengen de deuxième génération (SIS II), ainsi que le développement de différentes formes de coopération policière nouvelles. 8/10

9 Les résultats considérables et les grands succès des quinze dernières années démontrent également que l'approche coopérative du Conseil a vraiment fait la différence. Les fondements en reposent fermement sur la confiance mutuelle, la coopération sur un pied d'égalité et l'évaluation par les pairs, plutôt que sur une approche descendante fondée sur la réprimande et la punition. Ces éléments, qui ont conduit à l'acceptation des conseils et à une volonté de changement de la part du pays évalué, les pairs étant disposés à jouer un rôle d'orientation si nécessaire, doivent continuer d'être les moteurs du succès à long terme du système d'évaluation de Schengen. Perspectives d'avenir: de nouveaux défis pour le Conseil et son groupe "Affaires Schengen" 1) Sur le plan juridique Les futures responsabilités du Conseil découlent du nouveau règlement. L'article 15 définit la procédure par laquelle le Conseil adopte, sur proposition de la Commission, les recommandations quant aux mesures correctives destinées à remédier à tout manquement constaté dans les rapports d'évaluation. Le motif pour conférer ces compétences d'exécution au Conseil est, comme l'indique le considérant 11, de renforcer la confiance mutuelle, d'assurer une meilleure coordination entre les États membres au niveau européen et d'accroître la pression et la solidarité entre pairs. Les compétences du Conseil contribuent à l'efficacité de la mise en œuvre concrète des politiques de l'union européenne et à l'amélioration de la gouvernance au travers de discussions politiques au niveau ministériel sur le bon fonctionnement de l'espace Schengen. Ces compétences d'exécution visent aussi à tenir compte du caractère potentiellement sensible sur le plan politique des recommandations. L'article 16 prévoit aussi que le Conseil est associé au suivi des recommandations qu'il a adoptées (voir en particuliers les paragraphes 1, 2, 6 et 7). L'article 1 er prévoit, en liaison avec l'article 23, paragraphe 2, que l'ancien mécanisme continuera de s'appliquer jusqu'au 1 er janvier 2016 pour ce qui est des procédures d'évaluation des États membres qui ont déjà commencé le 26 novembre 2013 (c'est-à-dire pour le Royaume-Uni et Chypre). Plusieurs types d'informations sont communiquées au Conseil, conformément à l'article 5, paragraphe 1 (transmission du programme d'évaluation pluriannuel), à l'article 6, paragraphe 2 (transmission de la première section du programme d'évaluation annuel), à l'article 7, paragraphe 1 (transmission des analyses des risques de Frontex), à l'article 20 (rapport complet annuel relatif aux évaluations conduites) et à l'article 22 (présentation du rapport de réexamen). 2) Dans la pratique La question de l'avenir du groupe "Affaires Schengen" (Évaluation de Schengen), notamment en termes de rôle, de tâches et d'étendue de son mandat, a été abordée à plusieurs reprises par le groupe lui-même. La présidence et le Secrétariat général du Conseil ont noté concernant ce point que les mandat et format actuels ne nécessitent pas de révision immédiate dans la mesure où les tâches du groupe seront exercées par le groupe "Affaires Schengen", dans sa formation "Évaluation de Schengen" le cas échéant. Pour ce qui est des tâches futures, le groupe traitera toutes les questions apparaissant dans le cadre du nouveau règlement, comme indiqué ci-dessus, après l'achèvement des évaluations menées dans le cadre du deuxième mandat, le 27 novembre Le Conseil invitera la Commission à gérer, dans le contexte du nouveau mécanisme, toutes les questions importantes qui pourraient rester en suspens au-delà de cette date. 9/10

10 Plus précisément, comme mentionné ci-dessus, il est rappelé que le Conseil continuera d'assumer l'entière responsabilité pour ce qui est de l'adoption des recommandations formulées en réponse aux constatations exposées dans les rapports d'évaluation. Il s'ensuit que le groupe devrait avoir accès, en temps utile, aux rapports d'évaluation et aux autres éléments d'appréciation pertinents lui permettant de procéder à une analyse approfondie afin de s'acquitter de ses missions comme prévu. Dans une perspective plus large et eu égard aux conclusions du Conseil du 8 mars 2012 concernant l'établissement de lignes directrices en vue du renforcement de la gouvernance politique dans le cadre de la coopération Schengen grâce à des discussions politiques au niveau ministériel, le groupe peut et devrait jouer un rôle important par la tenue de discussions techniques en ce qui concerne le fonctionnement de l'espace Schengen, notamment sur la base des rapports semestriels adressés par la Commission au Parlement européen et au Conseil sur ce sujet. Cela permettrait de préparer utilement les discussions politiques au niveau ministériel, en permettant aux ministres et à la Commission de bénéficier pleinement de l'expertise et de l'expérience que le groupe a acquis, par l'intermédiaire de ses membres, en quinze ans de travaux consacrés aux évaluations Schengen. * Il a été proposé de prendre note de toutes ces réalisations dans des conclusions du Conseil et de confirmer les responsabilités et les missions du groupe dans le cadre du nouveau mécanisme. En effet, ce qui précède montre clairement que certaines activités incomberont au Conseil, dans le cadre d'un groupe "Affaires Schengen" qui sera chargé des tâches difficiles qui résulteront de la modification du cadre juridique et, plus généralement, de la mise en œuvre du nouveau système de gouvernance Schengen." 10/10

CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 30 mars 2009 (OR. en) 7522/09 Dossier interinstitutionnel: 2009/0020 (CNS) VISA 96 AMLAT 28

CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 30 mars 2009 (OR. en) 7522/09 Dossier interinstitutionnel: 2009/0020 (CNS) VISA 96 AMLAT 28 CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE Bruxelles, le 30 mars 2009 (OR. en) 7522/09 Dossier interinstitutionnel: 2009/0020 (CNS) VISA 96 AMLAT 28 ACTES LÉGISLATIFS ET AUTRES INSTRUMENTS Objet: Décision du Conseil

Plus en détail

Traité établissant une Constitution pour l'europe

Traité établissant une Constitution pour l'europe CONFÉRENCE DES REPRÉSENTANTS DES GOUVERNEMENTS DES ÉTATS MEMBRES Bruxelles, le 29 octobre 2004 CIG 87/2/04 REV 2 Objet: Traité établissant une Constitution pour l'europe CIG 87/2/04 REV 2 FR TABLE DES

Plus en détail

Conclusions du Conseil sur l'innovation dans l'intérêt des patients

Conclusions du Conseil sur l'innovation dans l'intérêt des patients Conseil de l'union Européenne PRESSE FR CONCLUSIONS DU CONSEIL Bruxelles, le 1 décembre 2014 Conclusions du Conseil sur l'innovation dans l'intérêt des patients Session du Conseil Emploi, politique sociale,

Plus en détail

CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 27 février 2014 (OR. en) 5777/14 ADD 1 PV/CONS 2 ECOFIN 72. PROJET DE PROCÈS-VERBAL Objet:

CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 27 février 2014 (OR. en) 5777/14 ADD 1 PV/CONS 2 ECOFIN 72. PROJET DE PROCÈS-VERBAL Objet: CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE Bruxelles, le 27 février 2014 (OR. en) 5777/14 ADD 1 PV/CONS 2 ECOFIN 72 PROJET DE PROCÈS-VERBAL Objet: 3290 e session du Conseil de l'union européenne (AFFAIRES ÉCONOMIQUES

Plus en détail

MODE D'EMPLOI DE LA CALCULATRICE POUR LES COURTS SÉJOURS DANS L'ESPACE SCHENGEN

MODE D'EMPLOI DE LA CALCULATRICE POUR LES COURTS SÉJOURS DANS L'ESPACE SCHENGEN MODE D'EMPLOI DE LA CALCULATRICE POUR LES COURTS SÉJOURS DANS L'ESPACE SCHENGEN 1. Introduction Le règlement (UE) n 610/2013 du 26 juin 2013 a modifié la convention d'application de l'accord de Schengen,

Plus en détail

Les prestations servies dans la zone UE-EEE-Suisse entre 2004 et 2013

Les prestations servies dans la zone UE-EEE-Suisse entre 2004 et 2013 R EGARD SUR... Les prestations servies dans la zone UE-EEE-Suisse entre 24 et 213 (application des règlements (CEE) n 148/71 puis (CE) n 883/24) Chaque année, les paiements effectués par la France en application

Plus en détail

CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 2 juillet 2002 (OR. da/en) 10307/02 EUROPOL 46

CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 2 juillet 2002 (OR. da/en) 10307/02 EUROPOL 46 CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE Bruxelles, le 2 juillet 2002 (OR. da/en) 10307/02 EUROPOL 46 ACTES LÉGISLATIFS ET AUTRES INSTRUMENTS Objet: Initiative du Royaume du Danemark en vue de l'adoption d'un acte

Plus en détail

Bénéficiaires du droit d asile dans l UE, par nationalités, 2014. Irak 5% Afghanistan

Bénéficiaires du droit d asile dans l UE, par nationalités, 2014. Irak 5% Afghanistan 82/2015-12 mai 2015 Décisions sur les demandes d asile dans l UE Les États membres de l UE ont accordé la protection à plus de 185 000 demandeurs d asile en 2014 Les Syriens demeurent les premiers bénéficiaires

Plus en détail

L IMMIGRATION AU SEIN DE L UE

L IMMIGRATION AU SEIN DE L UE L IMMIGRATION AU SEIN DE L UE Source: Eurostat, 2014, sauf indication contraire Les données se rapportent aux ressortissants de pays tiers, dont le lieu de résidence habituel se trouvait dans un pays hors

Plus en détail

Saint-Marin Allemagne. Monaco. Saint-Siège Andorre. Norvège. Slovaquie Autriche. Pays-Bas. Slovénie Belgique. Pologne. Suède Bulgarie.

Saint-Marin Allemagne. Monaco. Saint-Siège Andorre. Norvège. Slovaquie Autriche. Pays-Bas. Slovénie Belgique. Pologne. Suède Bulgarie. Jeunes demandeurs d asile tchétchènes jouant au centre d accueil de BialaPodlaska(Pologne). Albanie France Monaco Saint-Marin Allemagne Grèce Norvège Saint-Siège Andorre Hongrie Pays-Bas Slovaquie Autriche

Plus en détail

Transmission des taux de conversion, pour le 2 e trimestre 2015, des monnaies en application du règlement CEE n 574/72.

Transmission des taux de conversion, pour le 2 e trimestre 2015, des monnaies en application du règlement CEE n 574/72. CIRCULAIRE N 2015-07 DU 12 MARS 2015 Direction des Affaires Juridiques INSX004-ACE Titre Coordination des régimes d'indemnisation du chômage au sein de l'union européenne et des Etats parties à l'accord

Plus en détail

J ai demandé l asile dans l Union européenne quel pays sera responsable de l analyse de ma demande?

J ai demandé l asile dans l Union européenne quel pays sera responsable de l analyse de ma demande? FR J ai demandé l asile dans l Union européenne quel pays sera responsable de l analyse de ma demande? A Informations sur le règlement de Dublin pour les demandeurs d une protection internationale en vertu

Plus en détail

Transmission des taux de conversion, pour le 2 ème trimestre 2014, des monnaies en application du règlement CEE n 574/72.

Transmission des taux de conversion, pour le 2 ème trimestre 2014, des monnaies en application du règlement CEE n 574/72. CIRCULAIRE N 2014-12 DU 9 AVRIL 2014 Direction des Affaires Juridiques INSW0014-JKR Titre Coordination des régimes d'indemnisation du chômage au sein de l'union européenne et des Etats parties à l'accord

Plus en détail

Taux de risque de pauvreté ou d exclusion sociale le plus élevé en Bulgarie, le plus faible en République tchèque

Taux de risque de pauvreté ou d exclusion sociale le plus élevé en Bulgarie, le plus faible en République tchèque 168/2014-4 Novembre 2014 Risque de pauvreté ou d'exclusion sociale dans l'ue28 Plus de 120 millions de personnes menacées de pauvreté ou d exclusion sociale en 2013 Soit près d une personne sur quatre

Plus en détail

DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RÉSUMÉ DE L ANALYSE D IMPACT. accompagnant la

DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RÉSUMÉ DE L ANALYSE D IMPACT. accompagnant la COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 4.10.2012 SWD(2012) 291 final DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RÉSUMÉ DE L ANALYSE D IMPACT accompagnant la proposition de règlement du Parlement européen

Plus en détail

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées.

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées. Nom Organisation n de l aviation civile internationale NOTE DE TRAVAIL ATConf/6-WP/49 14/2/12 SIXIÈME CONFÉRENCE MONDIALE DE TRANSPORT AÉRIEN Montréal, 18 22 mars 2013 Point 2 : 2.2 Examen de questions

Plus en détail

Conclusions du Conseil sur le financement pour la croissance et le financement à long terme de l'économie européenne

Conclusions du Conseil sur le financement pour la croissance et le financement à long terme de l'économie européenne Conseil de l'union Européenne PRESSE FR CONCLUSIONS DU CONSEIL Bruxelles, le 9 décembre 2014 Conclusions du Conseil sur le financement pour la croissance et le financement à long terme de l'économie européenne

Plus en détail

Étude de marché. Critères de qualification Travaux de génie civil et construction de bâtiments industriels au CERN

Étude de marché. Critères de qualification Travaux de génie civil et construction de bâtiments industriels au CERN Étude de marché Critères de qualification Travaux de génie civil et construction de bâtiments industriels au CERN EDMS N : 1382269 MS-4034/GS Afin d être pris en considération en tant que soumissionnaire

Plus en détail

016276/EU XXIII.GP Eingelangt am 25/06/07

016276/EU XXIII.GP Eingelangt am 25/06/07 FR 016276/EU XXIII.GP Eingelangt am 25/06/07 FR FR COMMISSION DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES Bruxelles, le 25.6.2007 COM(2007) 207 final RAPPORT DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN ET AU CONSEIL sur certains

Plus en détail

Proposition de DÉCISION DU CONSEIL

Proposition de DÉCISION DU CONSEIL COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 4.5.2015 COM(2015) 194 final 2015/0101 (NLE) Proposition de DÉCISION DU CONSEIL relative à la conclusion, au nom de l'union européenne, du protocole pour éliminer le

Plus en détail

Je suis sous procédure Dublin qu est-ce que cela signifie?

Je suis sous procédure Dublin qu est-ce que cela signifie? FR Je suis sous procédure Dublin qu est-ce que cela signifie? B Informations pour les demandeurs d une protection internationale dans le cadre d une procédure de Dublin en vertu de l article 4 du Règlement

Plus en détail

RÈGLEMENTS INTÉRIEURS ET DE PROCÉDURE

RÈGLEMENTS INTÉRIEURS ET DE PROCÉDURE L 82/56 2.6.204 RÈGLEMENTS INTÉRIEURS ET DE PROCÉDURE RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU CONSEIL DE SURVEILLANCE PRUDENTIELLE DE LA BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE LE CONSEIL DE SURVEILLANCE PRUDENTIELLE DE LA BANQUE CENTRALE

Plus en détail

Les membres sont invités à prendre note des modifications proposées et à faire part de leurs observations éventuelles.

Les membres sont invités à prendre note des modifications proposées et à faire part de leurs observations éventuelles. COMMISSION EUROPÉENNE DG Marché intérieur INSTITUTIONS FINANCIÈRES Assurance MARKT/2519/02 FR Orig. EN Bruxelles, le 27 septembre 2002 MARKT/C2/MAAT D(2002) NOTE AUX MEMBRES DU SOUS-COMITE SOLVABILITE

Plus en détail

GUIDE INTERMINISTERIEL SUR LES SYSTEMES D'INFORMATION ET APPLICATIONS SENSIBLES

GUIDE INTERMINISTERIEL SUR LES SYSTEMES D'INFORMATION ET APPLICATIONS SENSIBLES REPUBLIQUE FRANÇAISE PREMIER MINISTRE Secrétariat Général de la Défense Nationale N 730/ SCSSI Issy-les-Moulineaux, le 13 janvier 1997 GUIDE INTERMINISTERIEL SUR LES SYSTEMES D'INFORMATION ET APPLICATIONS

Plus en détail

E 7418 TREIZIÈME LÉGISLATURE SESSION ORDINAIRE DE 2011-2012. Le 14 juin 2012 Le 14 juin 2012

E 7418 TREIZIÈME LÉGISLATURE SESSION ORDINAIRE DE 2011-2012. Le 14 juin 2012 Le 14 juin 2012 E 7418 ASSEMBLÉE NATIONALE S É N A T TREIZIÈME LÉGISLATURE SESSION ORDINAIRE DE 2011-2012 Reçu à la Présidence de l'assemblée nationale Enregistré à la Présidence du Sénat Le 14 juin 2012 Le 14 juin 2012

Plus en détail

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 12.9.2012 COM(2012) 512 final 2012/0244 (COD) Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL modifiant le règlement (UE) n 1093/2010 instituant une Autorité

Plus en détail

RAPPORT DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU CONSEIL, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS

RAPPORT DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU CONSEIL, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS FR FR FR COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 21.12.2010 COM(2010) 802 final RAPPORT DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU CONSEIL, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS

Plus en détail

Liste des tarifs. Liste des tarifs. Tarifs en vigueur à partir du 01/09/2015 (sujets à modifications)

Liste des tarifs. Liste des tarifs. Tarifs en vigueur à partir du 01/09/2015 (sujets à modifications) Liste des tarifs Liste des tarifs Tarifs en vigueur à partir du 01/09/2015 (sujets à modifications) Applicables aux comptes Hello bank! à usage privé (Pour les consommateurs) Liste des tarifs 2 Sommaire

Plus en détail

Livre blanc Compta Le SEPA : Comment bien préparer sa migration?

Livre blanc Compta Le SEPA : Comment bien préparer sa migration? Livre blanc Compta Le SEPA : Comment bien préparer sa migration? Notre expertise en logiciels de gestion et rédaction de livres blancs Compta Audit. Conseils. Cahier des charges. Sélection des solutions.

Plus en détail

Article 7, paragraphe 1, du règlement (CE) n 1896/2006 du Parlement européen et du Conseil instituant une procédure européenne d'injonction de payer

Article 7, paragraphe 1, du règlement (CE) n 1896/2006 du Parlement européen et du Conseil instituant une procédure européenne d'injonction de payer Demande d'injonction de payer européenne Formulaire A Article 7, paragraphe 1, du règlement (CE) n 1896/2006 du Parlement européen et du Conseil instituant une procédure européenne d'injonction de payer

Plus en détail

Fiche d information 3 OÙ IRA L ARGENT?

Fiche d information 3 OÙ IRA L ARGENT? Fiche d information 3 OÙ IRA L ARGENT? Le plan d investissement pour l Europe sera constitué d un ensemble de mesures visant à libérer au moins 315 milliards d euros d investissements publics et privés

Plus en détail

ACTES PRIS EN APPLICATION DU TITRE VI DU TRAITÉ UE

ACTES PRIS EN APPLICATION DU TITRE VI DU TRAITÉ UE 7.4.2009 Journal officiel de l Union européenne L 93/23 ACTES PRIS EN APPLICATION DU TITRE VI DU TRAITÉ UE DÉCISION-CADRE 2009/315/JAI DU CONSEIL du 26 février 2009 concernant l'organisation et le contenu

Plus en détail

Principaux partenaires commerciaux de l UE, 2002-2014 (Part dans le total des échanges de biens extra-ue, sur la base de la valeur commerciale)

Principaux partenaires commerciaux de l UE, 2002-2014 (Part dans le total des échanges de biens extra-ue, sur la base de la valeur commerciale) 55/2015-27 mars 2015 Commerce international de biens en 2014 Principaux partenaires commerciaux de l UE en 2014: les États-Unis pour les exportations, la Chine pour les importations Le commerce entre États

Plus en détail

NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM)

NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) Politiques, pratiques et données statistiques sur les mineurs isolés étrangers (MIE) dans les États membres de l UE et en Norvège 1. INTRODUCTION Cette note de synthèse

Plus en détail

Mobilité de l enseignement supérieur

Mobilité de l enseignement supérieur Mobilité de l enseignement supérieur Guide financier 2014 1 SOMMAIRE Introduction... 3 Le calcul de la subvention par l agence... 4 Utilisation de la subvention par l établissement... 7 Exemple d allocation

Plus en détail

Préparez-vous au virement

Préparez-vous au virement octobre 2012 Entrepreneurs n 6 paiement Les mini-guides bancaires www.lesclesdelabanque.com Le site pédagogique sur la banque et l argent Préparez-vous au virement SEPA FBF - 18 rue La Fayette - 75009

Plus en détail

Frais et systèmes nationaux d'aides financières aux étudiants dans l'enseignement supérieur en Europe

Frais et systèmes nationaux d'aides financières aux étudiants dans l'enseignement supérieur en Europe Frais et systèmes nationaux d'aides financières aux étudiants dans l'enseignement supérieur en Europe 2014/2015 Eurydice Faits et chiffres Education et formation Problématiques clés Introduction La question

Plus en détail

Vous avez du talent, nous protégeons votre indépendance. Demande de pension d invalidité Notice explicative

Vous avez du talent, nous protégeons votre indépendance. Demande de pension d invalidité Notice explicative Vous avez du talent, nous protégeons votre indépendance Demande de pension d invalidité Nature des pensions PENSION POUR INCAPACITE AU METIER (seulement les professions artisanales) Il s agit d une pension

Plus en détail

Préparez-vous au virement SEPA

Préparez-vous au virement SEPA OCTOBRE 2012 ENTREPRENEURS N 6 PAIEMENT LES MINI-GUIDES BANCAIRES www.lesclesdelabanque.com Le site pédagogique sur la banque et l argent Préparez-vous au virement SEPA FBF - 18 rue La Fayette - 75009

Plus en détail

Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28

Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28 194/2014-15 décembre 2014 Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28 Par rapport à 2013, le revenu agricole réel par actif 1 a diminué de 1,7% dans

Plus en détail

Les comptes nationaux et le SEC 2010

Les comptes nationaux et le SEC 2010 Les comptes nationaux et le SEC 2010 7 ème séminaire de la Banque nationale de Belgique pour enseignants en économie du secondaire Bruxelles, le 22 octobre 2014 Catherine RIGO Plan de l exposé Introduction

Plus en détail

La recherche d assurance maladie à l étranger Procédure à l usage des CPAS

La recherche d assurance maladie à l étranger Procédure à l usage des CPAS La recherche d assurance maladie à l étranger Procédure à l usage des CPAS CAAMI Service Relations internationales (iri.enquete@caami.be) www.caami.be Introduction La Caisse Auxiliaire d Assurance Maladie-Invalidité

Plus en détail

CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 16 septembre 2013 (OR. en) 13152/13 Dossier interinstitutionnel: 2013/0282 (NLE) RECH 385 COEST 240

CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 16 septembre 2013 (OR. en) 13152/13 Dossier interinstitutionnel: 2013/0282 (NLE) RECH 385 COEST 240 CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE Bruxelles, le 16 septembre 2013 (OR. en) 13152/13 Dossier interinstitutionnel: 2013/0282 (NLE) RECH 385 COEST 240 ACTES LÉGISLATIFS ET AUTRES INSTRUMENTS Objet: DÉCISION DU

Plus en détail

NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM)

NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) Approches et outils employés par les États membres en vue d identifier les besoins du marché du travail 1. INTRODUCTION Cette note de synthèse du REM (EMN Inform) fournit

Plus en détail

L'Agence européenne de l'armement : le temps suspendu

L'Agence européenne de l'armement : le temps suspendu L'Agence européenne de l'armement : le temps suspendu Le projet de création d'une Agence européenne de l'armement est ancien. Dès 1991, il y est fait explicitement référence en annexe du Traité de Maastricht.

Plus en détail

Guide de préparation au virement SEPA pour les PME

Guide de préparation au virement SEPA pour les PME Imprimé avec des encres végétales sur du papier PEFC par une imprimerie détentrice de la marque Imprim vert, label qui garantit la gestion des déchets dangereux dans les filières agréées. La certification

Plus en détail

COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN ET AU CONSEIL. Feuille de route pour une union bancaire

COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN ET AU CONSEIL. Feuille de route pour une union bancaire COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 12.9.2012 COM(2012) 510 final COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN ET AU CONSEIL Feuille de route pour une union bancaire FR FR COMMUNICATION DE LA COMMISSION

Plus en détail

Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011

Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011 COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 366 Novembre 2012 Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011 OBRVATION ET STATISTIQU ÉNERG En 2011, le prix du gaz a augmenté dans tous

Plus en détail

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ÉDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ÉDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE Distribution limitée IFAP-2008/COUNCIL.V/3 4 février 2008 Original anglais ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ÉDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE Conseil intergouvernemental du Programme Information

Plus en détail

DES GOUVERNEMENTS DES ETATS MEMBRES Secrétariat CONF 3980/96

DES GOUVERNEMENTS DES ETATS MEMBRES Secrétariat CONF 3980/96 CONFERENCE DES REPRESENTANTS DES GOUVERNEMENTS DES ETATS MEMBRES Secrétariat CONF 3980/96 Bruxelles, l (OR.dk) LIMITE NOTE DE TRANSMISSION Objet : Protection des consommateurs Les délégations trouveront

Plus en détail

Insolvabilité. Règlement (CE) n 1346/2000 du Conseil du 29 mai 20 00 relatif aux procédures d insolvabilité

Insolvabilité. Règlement (CE) n 1346/2000 du Conseil du 29 mai 20 00 relatif aux procédures d insolvabilité Insolvabilité Règlement (CE) n 1346/2000 du Conseil du 29 mai 20 00 relatif aux procédures d insolvabilité Version consolidée à jour au 9 juillet 2014 http://eur-lex.europa.eu/legal-content/fr/all/?uri=celex:02000r1346-20140709&qid=1410771913948

Plus en détail

N 1470 ASSEMBLÉE NATIONALE

N 1470 ASSEMBLÉE NATIONALE N 1470 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 TREIZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 17 février 2009. RAPPORT FAIT AU NOM DE LA COMMISSION DES AFFAIRES

Plus en détail

Qu'est-ce que la normalisation?

Qu'est-ce que la normalisation? NORMALISATION 1 Qu'est-ce que la normalisation? La normalisation est un outil élémentaire et efficace des politiques européennes, ses objectifs étant de : contribuer à la politique visant à mieux légiférer,

Plus en détail

AVIS RENDU EN VERTU DE L'ARTICLE 228 DU TRAITÉ CE. Prise de position de la Cour

AVIS RENDU EN VERTU DE L'ARTICLE 228 DU TRAITÉ CE. Prise de position de la Cour AVIS RENDU EN VERTU DE L'ARTICLE 228 DU TRAITÉ CE Prise de position de la Cour Sur l'admissibilité de la demande d'avis 1 Les gouvernements irlandais et du Royaume-Uni, mais aussi les gouvernements danois

Plus en détail

Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux

Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux Claire de Kermadec* Les habitudes culturelles, la taille et la dynamique des marchés modèlent le paysage du commerce de détail en Europe.

Plus en détail

Conditions tarifaires des principaux services financiers et bancaires au 1 er février 2015. intermédiaire en opérations de banque de Socram Banque

Conditions tarifaires des principaux services financiers et bancaires au 1 er février 2015. intermédiaire en opérations de banque de Socram Banque maif.fr Conditions tarifaires des principaux services financiers et bancaires au 1 er février 2015 intermédiaire en opérations de banque de Socram Banque Services financiers et bancaires La MAIF a fondé

Plus en détail

COMMENT PAYEZ-VOUS? COMMENT VOUDRIEZ-VOUS PAYER?

COMMENT PAYEZ-VOUS? COMMENT VOUDRIEZ-VOUS PAYER? COMMENT PAYEZ-VOUS? COMMENT VOUDRIEZ-VOUS PAYER? 2/09/2008-22/10/2008 329 réponses PARTICIPATION Pays DE - Allemagne 55 (16.7%) PL - Pologne 41 (12.5%) DK - Danemark 20 (6.1%) NL - Pays-Bas 18 (5.5%) BE

Plus en détail

J'entre en EMS, comment payer? SPC - Edition décembre 2013

J'entre en EMS, comment payer? SPC - Edition décembre 2013 J'entre en EMS, comment payer? SPC - Edition décembre 2013 Page 2/7 Service des prestations complémentaires (SPC), Route de Chêne 54 1211 Genève 6 Tél +41 22 546 16 00 Fax +41 22 546 17 00 www.geneve.ch/spc_ocpa

Plus en détail

La coordination des soins de santé en Europe

La coordination des soins de santé en Europe La coordination des soins de santé en Europe Droits des personnes assurées et des membres de leur famille selon les règlements (CE) n 883/2004 et (CE) n 987/2009 La coordination des soins de santé en

Plus en détail

NOTE Secrétariat général délégations Feuilles de route concernant la stabilité des marchés financiers

NOTE Secrétariat général délégations Feuilles de route concernant la stabilité des marchés financiers CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE Bruxelles, le 15 mai 2008 (20.05) (OR. en) 9056/1/08 REV 1 TRADUCTION NON RÉVISÉE EF 27 ECOFIN 158 NOTE du: aux: Objet: Secrétariat général délégations Feuilles de route concernant

Plus en détail

Bourses de mobilité des étudiants et membres du personnel de l UMONS Année académique 2014-2015

Bourses de mobilité des étudiants et membres du personnel de l UMONS Année académique 2014-2015 Bourses de mobilité des étudiants et membres du personnel de l UMONS Année académique 2014-2015 A) Règles d attribution Mobilité des ETUDIANTS 1 Les bourses de mobilités octroyées à l UMONS proviennent

Plus en détail

LIBRE CIRCULATION DES MARCHANDISES

LIBRE CIRCULATION DES MARCHANDISES LIBRE CIRCULATION DES MARCHANDISES La libre circulation des marchandises, la première des quatre libertés fondamentales du marché intérieur, est garantie par la suppression des droits de douane et des

Plus en détail

ACCORD INTERNATIONAL SUR LA VIANDE BOVINE

ACCORD INTERNATIONAL SUR LA VIANDE BOVINE ACCORD INTERNATIONAL SUR LA VIANDE BOVINE Les Parties au présent accord, Convaincus qu'une coopération internationale plus grande devrait s'exercer de manière à contribuer à accroître la libéralisation,

Plus en détail

DÉCISION D'EXÉCUTION DE LA COMMISSION. du 13.10.2011

DÉCISION D'EXÉCUTION DE LA COMMISSION. du 13.10.2011 COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 13.10.2011 C(2011) 7192 final DÉCISION D'EXÉCUTION DE LA COMMISSION du 13.10.2011 établissant la liste des documents justificatifs devant être produits par les demandeurs

Plus en détail

Carte d'identité provisoire Kids ID eid

Carte d'identité provisoire Kids ID eid Préambule: Voyager avec des documents d identité belges Utilisation possible de documents d identité belges pour voyager dans une cinquantaine de pays. Acceptation des documents d identité belges pour

Plus en détail

Facilitez vos démarches, Étudiants étrangers. renseignez-vous avant de vous déplacer DÉMARCHES ADMINISTRATIVES. www.prefecturedepolice.

Facilitez vos démarches, Étudiants étrangers. renseignez-vous avant de vous déplacer DÉMARCHES ADMINISTRATIVES. www.prefecturedepolice. Facilitez vos démarches, renseignez-vous avant de vous déplacer DÉMARCHES ADMINISTRATIVES Étudiants étrangers Pour obtenir une information ou connaître l adresse du point d accueil le plus proche de chez

Plus en détail

CONSEIL DE L'EUROPE COMITÉ DES MINISTRES RECOMMANDATION N R (87) 15 DU COMITÉ DES MINISTRES AUX ÉTATS MEMBRES

CONSEIL DE L'EUROPE COMITÉ DES MINISTRES RECOMMANDATION N R (87) 15 DU COMITÉ DES MINISTRES AUX ÉTATS MEMBRES CONSEIL DE L'EUROPE COMITÉ DES MINISTRES RECOMMANDATION N R (87) 15 DU COMITÉ DES MINISTRES AUX ÉTATS MEMBRES VISANT À RÉGLEMENTER L'UTILISATION DE DONNÉES À CARACTÈRE PERSONNEL DANS LE SECTEUR DE LA POLICE

Plus en détail

Prendre sa retraite en France Droits, conditions et formalités de résidence. Natasha Lavy-Upsdale Service des Relations avec les Pays-hôtes

Prendre sa retraite en France Droits, conditions et formalités de résidence. Natasha Lavy-Upsdale Service des Relations avec les Pays-hôtes Prendre sa retraite en France Droits, conditions et formalités de résidence Natasha Lavy-Upsdale Service des Relations avec les Pays-hôtes Novembre 2011 Droit de libre circulation et de séjour des citoyens

Plus en détail

Paiements transfrontaliers

Paiements transfrontaliers Paiements transfrontaliers Transférer rapidement et facilement des fonds à partir de et vers un compte à l étranger Valable à partir du 1 e janvier 2007 Valable à partir du 1 e janvier 2007 La vie actuelle

Plus en détail

Le BTS dans la réforme LMD

Le BTS dans la réforme LMD Le BTS dans la réforme LMD La réforme LMD Le BTS et la réforme LMD Le système européen de transfert et d'accumulation de crédits Le supplément au diplôme Le supplément EUROPASS Les crédits ECTS et comment

Plus en détail

Vous avez eu ou élevé des enfants Vos droits

Vous avez eu ou élevé des enfants Vos droits Salariés FÉVRIER 2014 Vous avez eu ou élevé des enfants Vos droits B Les majorations de durée d assurance B Le congé parental B La majoration pour 3 enfants Vous avez eu ou élevé des enfants Vous avez

Plus en détail

Guide SEPA «Votre guide pour préparer la migration de vos flux vers l Europe des Moyens de Paiement»

Guide SEPA «Votre guide pour préparer la migration de vos flux vers l Europe des Moyens de Paiement» Guide SEPA «Votre guide pour préparer la migration de vos flux vers l Europe des Moyens de Paiement» Le Crédit Agricole accompagne les Entreprises dans le nouvel environnement des Moyens de Paiement Le

Plus en détail

(Document adopté par la Commission le 19 janvier 2006)

(Document adopté par la Commission le 19 janvier 2006) Bilan de l application de la recommandation de la Commission nationale de l informatique et des libertés du 29 novembre 2001 sur la diffusion de données personnelles sur Internet par les banques de données

Plus en détail

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Dans sa dernière publication, RIAD, l Association internationale

Plus en détail

DISPOSITIF D INTERVENTION REGIONALE AIDE À LA MOBILITE ETUDIANTE A L'ETRANGER Année universitaire 2015/2016

DISPOSITIF D INTERVENTION REGIONALE AIDE À LA MOBILITE ETUDIANTE A L'ETRANGER Année universitaire 2015/2016 DISPOSITIF D INTERVENTION REGIONALE AIDE À LA MOBILITE ETUDIANTE A L'ETRANGER Année universitaire 2015/2016 OBJECTIFS - Soutenir la mobilité internationale des étudiants lorrains au sein des cursus universitaires

Plus en détail

Orientations sur la solvabilité du groupe

Orientations sur la solvabilité du groupe EIOPA-BoS-14/181 FR Orientations sur la solvabilité du groupe EIOPA Westhafen Tower, Westhafenplatz 1-60327 Frankfurt Germany - Tel. + 49 69-951119-20; Fax. + 49 69-951119-19; email: info@eiopa.europa.eu

Plus en détail

Texte de l'arrêté "Site e-business"

Texte de l'arrêté Site e-business Texte de l'arrêté "Site e-business" Arrêté relatif à l'octroi d'une prime aux entreprises qui créent un site e-business tel que modifié par l'arrêté du 15 juin 2006 (MB 12.07.2006) Le Gouvernement wallon,

Plus en détail

DIPLOMES OUVRANT DROIT A L'EXERCICE DE LA MEDECINE EN FRANCE AUTORISATIONS MINISTERIELLES D'EXERCICE

DIPLOMES OUVRANT DROIT A L'EXERCICE DE LA MEDECINE EN FRANCE AUTORISATIONS MINISTERIELLES D'EXERCICE DIPLOMES OUVRANT DROIT A L'EXERCICE DE LA MEDECINE EN FRANCE AUTORISATIONS MINISTERIELLES D'EXERCICE 1 - DIPLOMES OUVRANT DROIT A L'EXERCICE DE LA MEDECINE EN FRANCE I - Les titres de formation exigés

Plus en détail

Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales»

Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales» Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales» Les chaînes d activité mondiales (CAM) Les chaînes d activité recouvrent la gamme complète des fonctions et des tâches

Plus en détail

Politique en matière de dons: procédures de mise en œuvre

Politique en matière de dons: procédures de mise en œuvre Cote du document: EB 2015/114/INF.5 Date: 10 avril 2015 Distribution: Publique Original: Anglais F Politique en matière de dons: procédures de mise en œuvre Note pour les représentants au Conseil d administration

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

Épargner et investir au sein de l Union européenne La Directive européenne sur l épargne pour les non-résidents

Épargner et investir au sein de l Union européenne La Directive européenne sur l épargne pour les non-résidents Épargner et investir au sein de l Union européenne La Directive européenne sur l épargne pour les non-résidents Sommaire 3 LA DIRECTIVE EUROPÉENNE SUR L ÉPARGNE: UN CONTEXTE NOUVEAU POUR L ÉPARGNE CONSTITUÉE

Plus en détail

Systèmes de transport public guidés urbains de personnes

Systèmes de transport public guidés urbains de personnes service technique des Remontées mécaniques et des Transports guidés Systèmes de transport public guidés urbains de personnes Principe «GAME» (Globalement Au Moins Équivalent) Méthodologie de démonstration

Plus en détail

OPÉRATIONS À DESTINATION DE L'ÉTRANGER

OPÉRATIONS À DESTINATION DE L'ÉTRANGER Opérations bancaires avec l'étranger Extrait des conditions bancaires au 1 er juillet 2014 OPÉRATIONS À DESTINATION DE L'ÉTRANGER Virements émis vers l'étranger Frais d émission de virements en euros (3)

Plus en détail

Le coût du rachat de trimestres pour carrière à l étranger multiplié par 4 au plus tard le 1 er janvier 2011

Le coût du rachat de trimestres pour carrière à l étranger multiplié par 4 au plus tard le 1 er janvier 2011 Le coût du rachat de trimestres pour carrière à l étranger multiplié par 4 au plus tard le 1 er janvier 2011 Un article de la loi de financement de la sécurité sociale 2010 aligne le coût de ce rachat

Plus en détail

Guide SEPA Paramétrage Experts Solutions SAGE depuis 24 ans

Guide SEPA Paramétrage Experts Solutions SAGE depuis 24 ans Guide SEPA Paramétrage Axe Informatique Experts Solutions SAGE depuis 24 ans Installation Paramétrage Développement Formation Support Téléphonique Maintenance SEPA Vérification du paramétrage des applications

Plus en détail

Vous êtes marié avec un conjoint de

Vous êtes marié avec un conjoint de Divorce et résidence à l étranger Quel tribunal peut-on saisir? Les époux peuvent-ils choisir la loi applicable à leur divorce? Sous quelle forme? À défaut, quelle sera la loi applicable au divorce? Quels

Plus en détail

Journal officiel de l'union européenne

Journal officiel de l'union européenne 31.7.2006 L 210/25 RÈGLEMENT (CE) N o 1083/2006 DU CONSEIL du 11 juillet 2006 portant dispositions générales sur le Fonds européen de développement régional, le Fonds social européen et le Fonds de cohésion,

Plus en détail

0.142.112.681. Texte original. (Etat le 21 août 2012)

0.142.112.681. Texte original. (Etat le 21 août 2012) Texte original 0.142.112.681 Accord entre la Confédération suisse, d une part, et la Communauté européenne et ses Etats membres, d autre part, sur la libre circulation des personnes Conclu le 21 juin 1999

Plus en détail

29.10.2013 Journal officiel de l Union européenne L 287/5

29.10.2013 Journal officiel de l Union européenne L 287/5 29.10.2013 Journal officiel de l Union européenne L 287/5 RÈGLEMENT (UE) N o 1022/2013 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 22 octobre 2013 modifiant le règlement (UE) n o 1093/2010 instituant une Autorité

Plus en détail

DOCUMENT DE CONSULTATION

DOCUMENT DE CONSULTATION COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 10.4.2015 C(2015) 2303 final DOCUMENT DE CONSULTATION Première phase de consultation des partenaires sociaux au titre de l article 154 du TFUE concernant une consolidation

Plus en détail

MON COMPTE AU QUOTIDIEN EXTRAIT DES CONDITIONS TARIFAIRES APPLICABLES AUX PARTICULIERS CONVENTION

MON COMPTE AU QUOTIDIEN EXTRAIT DES CONDITIONS TARIFAIRES APPLICABLES AUX PARTICULIERS CONVENTION MON COMPTE AU QUOTIDIEN EXTRAIT DES CONDITIONS TARIFAIRES APPLICABLES AUX PARTICULIERS CONVENTION Juillet 2013 LA VOLONTÉ DU CRÉDIT MUTUEL : AMÉLIORER SANS CESSE L INFORMATION TRANSMISE. et nous vous en

Plus en détail

Prix de l énergie dans l Union européenne en 2010

Prix de l énergie dans l Union européenne en 2010 COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 249 Septembre 2011 Prix de l énergie dans l Union européenne en 2010 OBRVATION ET STATISTIQU ÉNERG En 2010, le prix du gaz a diminué dans l Union européenne

Plus en détail

Pension AOW pour les assurés hors des Pays-Bas

Pension AOW pour les assurés hors des Pays-Bas Pension AOW pour les assurés hors des Pays-Bas Sommaire Qu est-ce que la pension AOW? 2 A qui est destinée la pension AOW? 2 Quand aurez-vous droit à la pension AOW? 4 Résider dans un pays et travailler

Plus en détail

0.142.112.681. Texte original. (Etat le 1 er janvier 2015)

0.142.112.681. Texte original. (Etat le 1 er janvier 2015) Texte original 0.142.112.681 Accord entre la Confédération suisse, d une part, et la Communauté européenne et ses Etats membres, d autre part, sur la libre circulation des personnes Conclu le 21 juin 1999

Plus en détail

TRAITÉ SUR L'UNION EUROPÉENNE (VERSION CONSOLIDÉE)

TRAITÉ SUR L'UNION EUROPÉENNE (VERSION CONSOLIDÉE) TRAITÉ SUR L'UNION EUROPÉENNE (VERSION CONSOLIDÉE) Article 2 L'Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d'égalité, de l'état de droit, ainsi que de

Plus en détail

Journal officiel de l'union européenne

Journal officiel de l'union européenne L 390/38 31.12.2004 DIRECTIVE 2004/109/CE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 15 décembre 2004 sur l'harmonisation des obligations de transparence concernant l'information sur les émetteurs dont les

Plus en détail

Kit Demande de Bourse Etude Erasmus 2014-2016

Kit Demande de Bourse Etude Erasmus 2014-2016 CESI-ERA- 1415 - Informations Programme Erasmus ERASMUS 2014-2016 Période d Etude Note d information aux élèves Les élèves de l ei.cesi et d exia.cesi peuvent bénéficier d une bourse Erasmus : - pour une

Plus en détail