Part de l Afrique dans les Investissements directs

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1 Session internationale de formation sur la Finance et l Investissement Part de l Afrique dans les Investissements directs étrangers et Perspectives d avenir Par Dr. Malick SANE Directeur du LAPOCOM Coordonnateur du Master PNCI Saly Portudal_Juin_2014 malick.sane@ucad.edu.sn 1

2 PLAN DE PRESENTATION I. INTRODUCTION II. TENDANCES ET PERSPECTIVES DE L IED III. PART DE L AFRIQUE DANS LES IDE IV. PERSPECTIVES D AVENIR DES IDE EN AFRIQUE V. CONCLUSION 2

3 I. INTRODUCTION Dans les années 60 et 70, les codes d investissement de nombreux pays en développement étaient conçus pour limiter les investissements étrangers. Les craintes des gouvernements s expliquaient pour deux raisons: - Elles étaient d abord d ordre économique (dégradation de la balance des paiements du fait des rapatriements des bénéfices, concurrence exacerbée pour les entreprises locales et risques d instabilité sociale). - Elles aussi d ordre politique, avec l argument de la perte de souveraineté nationale. 3

4 Après des décennies de scepticisme, voire d hostilité, à leur égard, l idée que les multinationales puissent être une composante importante dans la stratégie de développement d un pays est plus largement acceptée. Ainsi, depuis les années 80, les entreprises multinationales sont perçues comme des acteurs prépondérants du processus de mondialisation. Aujourd hui la plupart des gouvernements, aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement (PED), cherchent à attirer de nouvelles implantations de multinationales sur leur territoire. Cette tendance se traduit à la fois par une libéralisation des règles d entrée de l IDE) et par des politiques d attractivité développées par les autorités nationales, mais aussi régionales. 4

5 Le changement d attitude des gouvernements à l égard des multinationales peut néanmoins être considéré comme une des évolutions de politique économique les plus remarquables dans les pays en développement. Dans ce contexte, les investissements directs étrangers sont devenus la première source de financement externe dans ces pays. Dans les sections qui suivent, il s agira de partir de la tendance récente des IED pour ensuite procéder à la présentation synthétique de la part de l Afrique dans les IDE avant d entrevoir les perspectives des IDE sur le continent africain. 5

6 II. Tendances de l IED dans le monde Dans un contexte encore marqué les effets de la crise économique, les flux mondiaux d IED ont diminué de 18 % en 2012, pour s établir à milliards de dollars US. Une véritable reprise de ces flux pourrait prendre plus de temps qu escompté en raison de la fragilité de l économie mondiale et du climat d incertitude générale qui plane sur l économie mondiale. D après les prévisions de la CNUCED, si, à moyen terme, les conditions macroéconomiques s améliorent et les investisseurs reprennent confiance, les sociétés transnationales (STN) pourraient convertir une partie de leur liquidités pléthoriques en nouveaux investissements. 6

7 Figure 1: Avec une baisse de 18% en 2012, le chemin du redressement de l IED se révèle être parsemé d embûches Flux mondiaux d IED (En milliards de dollars) Taux de croissance annuel moyen 1,473 2,003 1,816 1, % - 18% 1,652 1,409 1,351 moyenne précédent la crise

8 Figure 2: Les flux en 2013 devraient rester proches du niveau de 2012, et pourraient augmenter en Flux mondiaux d IED , et projections pour (En milliards de dollars) Les prévisions pour 2013 sont proches du niveau de 2012; fourchette supérieure à $1450 milliards alignée sur la moyenne d avant la crise L IED pourrait augmenter lentement jusqu à $1600 milliards en 2014 et $1800 milliards en 2015 Cependant, des risques significatifs persistent et pourraient affecter ce scenario de croissance 3

9 Figure 3: Les économies en développement dépassent, pour la première fois, les économies développées en tant que destinataires de l IED Les flux d IED par groupe d économies, (En milliards de dollars) Total monde Economies développées Economies en transition Economies en développement 42% %

10 Figure 4: 9 des 20 principaux destinataires de l IED sont des économies en développement Les 20 principaux destinataires de l IED, 2012 (En Milliards de dollars) (x) = classement United States (1) 2 China (2) 3 Hong Kong, China (4) 4 Brazil (5) 5 British Virgin Islands (7) 6 United Kingdom (10) 7 Australia (6) 8 Singapore (8) 9 Russian Federation (9) 10 Canada (12) 11 Chile (17) 12 Ireland (32) 13 Luxembourg (18) 14 Spain (16) 15 India (14) 16 France (13) 17 Indonesia (21) 18 Colombia (28) 19 Kazakhstan (27) 20 Sweden (38) Economies en développement Economies développées Economies en transition 168 5

11 III. Part de l Afrique dans les IDE Dans les pays développés comme dans ceux en développement, les IDE peuvent être un facteur essentiel de croissance économique en stimulant l'emploi, le niveau des salaires et les transferts de connaissances. Récemment, à l inverse de toutes les autres régions du monde, les flux d IDE vers l Afrique sont en nette augmentation avec une hausse de 5% pour atteindre en 2012 un montant de 50 milliards de dollars. Cependant ces 50 milliards de dollars représentent seulement 3,7% des flux mondiaux d IDE, ce qui classe très mal l Afrique parmi les régions récepteurs d IDE dans le monde. 11

12 Il semble donc que le continent africain n a pas une attractivité à la dimension de son énorme potentiel et qu il a du mal à mettre en œuvre les bonnes politiques et stratégies pour davantage d IDE. La liste des premiers pays bénéficiaires d IED en Afrique (figure 5) montre clairement que les industries extractives demeurent le principal pôle d attraction du continent. Toutefois, on note aussi une progression de l investissement dans les projets du secteur manufacturier et du secteur des services, en réponse à la croissance du marché de la consommation (figure 6). 12

13 Figure 5: Afrique: les cinq premiers bénéficiaires de flux d IED, 2011, 2012 (En milliards de dollars) 13

14 Figure 6: Part des projets d investissements de création de capacités liés à la consommation dans la valeur totale des projets d investissements de création de capacités, (En pourcentage) 14

15 Dans la région de l Afrique du Nord, l investissement international semble reprendre après une période de déclin due aux troubles politiques qui ont marqué l année Les flux d IED ont en effet augmenté de 35 %, à 11,5 milliards de dollars en 2012, indique le rapport. Ce redressement s explique en bonne partie par le retournement de la situation en Égypte où, après un mouvement de retrait des investissements en 2011 (-500 millions de dollars), ceux-ci sont remontés à 2,8 milliards de dollars en

16 Les flux d IED vers l Afrique de l Ouest ont baissé de 5 %, à 16,8 milliards de dollars. Sur les investissements à destination des deux plus grands producteurs de pétrole de la région, l IED à destination du Ghana est demeuré stable, à 3,3 milliards de dollars; il a toutefois accusé une baisse de 21 % au Nigéria, à 7 milliards de dollars, qui explique l essentiel de la diminution des flux dans cette zone. La Mauritanie qui, grâce à ses intérêts miniers, a pu doubler ses entrées d IED, à 1,2 milliard de dollars, donne des signes positifs. 16

17 En Afrique centrale, les entrées d IED ont augmenté pour atteindre le montant record de 10 milliards de dollars. Les sociétés minières transnationales ont en effet continué d investir dans les ressources naturelles de la région. C est ainsi que le développement de la mine de cuivre et de cobalt de Tenke Fungurume en République démocratique du Congo a mobilisé d importants investissements. 17

18 La récente découverte de nouveaux gisements de gaz en République-Unie de Tanzanie et de nouveaux champs de pétrole en Ouganda ont attiré des investissements supplémentaires en Afrique de l Est. Les flux d IED dans la région sont passés de 4,6 milliards de dollars en 2011 à 6,3 milliards de dollars en En revanche, en Afrique australe, les entrées d IED ont chuté de 8,7 milliards de dollars en 2011 à 5,4 milliards de dollars en 2012 et ce malgré une progression sensible dans certains pays de la région. 18

19 S il est manifeste que les ressources naturelles demeurent le principal pôle d attraction des IED en Afrique, la CNUCED indique que le secteur manufacturier et les services gagnent du terrain, en même temps que le pouvoir d achat de la classe moyenne qui voit le jour sur le continent. Entre 2008 et 2012, la part des secteurs liés à la consommation dans la valeur totale des projets d investissements de création de capacités est passée de 7 à 23 % (fig. 2). L investissement de création de capacités est un investissement dans un nouveau projet ou dans l extension d un projet existant, plutôt qu un investissement par fusion-acquisition. 19

20 Pour ce qui est des sources d IED, les sociétés transnationales des pays émergents sont de plus en plus actives en Afrique, indique le rapport. En stock d IED, la Malaisie, l Afrique du Sud, la Chine et l Inde (dans cet ordre) sont les premiers pays en développement investisseurs en Afrique. Les sorties d IED des pays africains ont presque triplé en 2012, à 14 milliards de dollars, et, à la différence des entrées, ont augmenté dans toutes les régions du continent, atteignant un montant total record. 20

21 IV. Perspectives de l IDE en Afrique L Afrique se trouve à un moment crucial de son développement. Les changements économiques et géopolitiques survenus à l échelle mondiale au cours des deux dernières décennies ont modifié le rapport de forces traditionnel du monde et marqué l émergence de nouvelles puissances issues du Sud. Compte tenu de la remarquable croissance qu il enregistre depuis 2000, le continent a été reconnu comme prochaine frontière des possibilités et pôle mondial potentiel de croissance. Pourtant, les résultats économiques récents n ont pas permis de diversifier suffisamment l économie, ni de créer assez d emplois ou d entraîner un développement social suffisant pour créer de la richesse et sortir des millions d Africains de la pauvreté. 21

22 L essor rapide des puissances économiques telles que la Chine, l Inde et le Brésil, la persistance des difficultés financières et économiques des pays industrialisés, la révolution des modes d activité économique provoquée par les avancées technologiques ont fait entrer l humanité dans une nouvelle ère de mondialisation. Ce nouvel ordre présente à l Afrique des défis ainsi que des perspectives qui pourraient, si l on élabore des politiques efficaces en conséquence, conduire à une transformation socioéconomique et politique profonde, propulsant le continent au rang de nouveau pôle de croissance mondiale. 22

23 Figure 7. Principales causes des changements négatifs intervenus en Afrique au cours des vingt dernières années, par secteur Matières premières Industrie Services Instabilité politique ou conflit Concurrence internationale importante Pénurie de maind œuvre possédant les compétences demandées Chute des prix ou de la demande Droits de propriété douteux ou mauvaise gestion des terres Insuffisance de l'infrastructure 23

24 Figure 8. Total des apports financiers extérieurs à l Afrique (en milliards de dollars courants) 24

25 - De nos jours, 10 à 15 % du PIB africain rentrerait dans l économie chaque année par le biais de la diaspora ; dans un certain nombre de pays africains, ces flux représentent un apport conséquent (plus de la moitié du PIB au Cap Vert ; 6 % du PIB au Ghana). - De même, la croissance des exportations a considérablement élevé le niveau des réserves de change, même si elles restent concentrées en Libye (plus de 150 Md ), en Algérie (plus de 150 Md ) et au Nigéria (plus de 37 Md ), favorisé les marges de main d œuvre budgétaire et encouragé les investissements étrangers qui ont enregistré en Afrique subsaharienne une augmentation de 25 % en

26 - Le développement des fonds d investissement en Afrique est également très encourageant. - Les fonds souverains deviennent, enfin, les acteurs principaux de l insertion «rentière» de l Afrique dans la mondialisation. - Au Nigéria, le solde du fonds Excess Crude Account (ECA), alimenté par l excédent des revenus du pétrole, se situait autour de 5,27 Md USD en L Angola a lancé en octobre 2012 un fonds souverain de 5 Md USD (FSDEA). - Les fonds souverains des pays tiers (Chine, Singapour, pays du Golfe ) sont également de plus en plus actifs en Afrique subsaharienne. 26

27 Réformes stratégiques - Améliorer l environnement des affaires ; - Réformer le marché du travail pour rendre la main d œuvre plus productive et compétitive ; - Cibler des secteurs stratégiques pour attirer les IDE ; - Réduire les coûts de distribution par le développement des infrastructures ; - Mobiliser les ressources internes du continent et les orienter vers le financement des projets africains; - Mobiliser les ressources de la diaspora africaine en direction du continent 27

28 Conclusion Le monde entier regarde aujourd hui vers l Afrique subsaharienne, parce qu elle affiche une situation économique flatteuse quand celle-ci se dégrade ou montre des signes de ralentissement dans de nombreux pays avancés et émergents. Les appels à l investissement et à la confiance dans l éveil économique du continent africain se multiplient depuis quelques années, l Afrique est présentée comme la «nouvelle frontière», le dernier «eldorado» qui aiguise une véritable course aux marchés engagée par des pays de plus en plus nombreux. Il s agit là pour l Afrique, d une opportunité à saisir. 28

29 Je vous remercie Pour votre Aimable Attention part de l'afrique dans les IDE et perspectives d'avenir 29

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