PROGRAMME DE COOPERATION MAROC - UNICEF

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3 PROGRAMME DE COOPERATION MAROC - UNICEF PROJET «ANALYSE DE LA SITUATION DES ENFANTS» A FES, MARRAKECH ET TANGER ENQUETE QUANTITATIVE CENTREE SUR L ENFANT ETUDE QUALITATIVE VOLETS PARTICIPATION / PROTECTION EVALUATION DES ACQUIS SCOLAIRES DES ELEVES DE 4éme ANNEE PRIMAIRE, INDICATEUR «EDUCATION POUR TOUS»

4 Table de Matières Avant Propos Enquête Quantitative Centrée sur L Enfant 2 Etude Qualitative-Volets Participation /Protection 158 Evaluation des acquis scolaires des élèves de 4 E année primaire 215 Indicateur «Education Pour Tous» 15

5 La Situation des Enfants à Fès, Marrakech et Tanger Avant-propos Le processus de régionalisation engagé au Maroc s inscrit dans l optique d une plus grande responsabilisation des autorités décentralisées et déconcentrées dans la gestion du développement économique et social de la région. Les prises de décisions rationnelles et le choix de projets pertinents sont conditionnés, entre autres, par la disponibilité d informations fiables et suffisantes. L un des projets du programme de coopération établi entre le Maroc et l UNICEF pour la période intitulés «Analyse de la situation de l enfant», s inscrit dans cette vision. Il vise l enrichissement et l instauration de systèmes d informations intégrés et locaux relatifs à l enfant. Coordonnés par le Haut Commissariat au Plan, plusieurs départements, ministère de la santé, ministère de l éducation nationale, le ministère de l intérieur, des ONGs telle la Ligue Marocaine pour la Protection de l Enfance ont mis en commun, comparé, croisé leurs données dans trois des grandes villes du pays : Fès, Marrakech, et Tanger. Là où l information faisait défaut, des enquêtes complémentaires ont été menées en 2003 /2004 et ont permis de collecter un certain nombre d informations qualitatives et quantitatives qui s articulent autour des principaux droits de l enfant dans son milieu familial, éducatif, sanitaire, et professionnel. L étude quantitative a été menée auprès de ménages englobant enfants. La collecte des données a été faite par questionnaires. L évaluation des acquis des élèves de la 4 ème année primaire a touché élèves. Des questionnaires administrés aux enseignants et aux directeurs ont permis d identifier des variables explicatives des résultats des élèves. Pour l étude qualitative, la collecte s est faite par la réalisation de focus groups, de récits de vie et d entretiens individuels avec des enfants des maisons de jeunes, des orphelinats et de la rue. Le présent document comprend les rapports des trois études : le rapport de l enquête quantitative, réalisé par M. Ali El Akkaoui, du Haut Commissariat au Plan, Rabat ; le rapport de l étude qualitative, réalisé par M. Driss Bensaid, sociologue - chercheur ; et le rapport sur les acquis des élèves de la 4 ème année primaire (Indicateur 15), réalisé par M. Abdelaziz El Ghordaf, Ministère de l Education Nationale, Rabat.

6 PROGRAMME DE COOPERATION MAROC - UNICEF PROJET «ANALYSE DE LA SITUATION DES ENFANTS» A FES, MARRAKECH ET TANGER Enquête quantitative centrée sur l enfant 2005 M. Ali EL AKKAOUI

7 TABLE DE MATIERES INTRODUCTION GENERALE 3 1. ENVIRONNEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DE L'ENFANT LES STRUCTURES SOCIO-DEMOGRAPHIQUES Le profil démographique des ménages enquêtés La répartition de la population par sexe La structure de la population par âge L état matrimonial La migration L inscription à l état civil La mortalité L ENVIRONNEMENT CULTUREL DE L ENFANT Le niveau scolaire des membres du ménage L alphabétisation L ACTIVITE, L EMPLOI ET LE CHOMAGE L activité par sexe et âge Activité des chefs de ménage L activité par niveau scolaire FECONDITE ET SANTE DE LA MERE Nuptialité et fécondité Prévalence des méthodes contraceptives Vaccination anti-tétanique des mères Contrôle médical de la grossesse HABITAT ET CONDITIONS D HABITATION DES MENAGES Statut d'occupation du logement Consistance des logements Accès aux services sociaux de base Equipement des logements Eléments de confort LA COUVERTURE SOCIALE ET LE NIVEAU DE VIE DES MENAGES Taux d adhésion par sexe et âge Taux d adhésion par niveau scolaire Les dépenses des ménages Les sources et le degré de suffisance du revenu des ménages 76

8 2. ASPECTS SOCIO-CULTURELS DES ENFANTS LA SCOLARISATION Population préscolaire Fréquentation scolaire des enfants Encadrement et suivi familials de l'enfant Activités principales exercées par l'enfant en parallèle aux études LES ENFANTS NON SCOLARISES La scolarité précédente Cause et responsabilité de la non scolarisation La formation professionnelle Alphabétisation et éducation non formelle Pratique des activités de loisirs LE TRAVAIL DES ENFANTS Conditions d'accès au travail Mobilité et rémunération au travail Durée du travail Lieu de travail et moyen de locomotion Sanctions professionnelles Besoin en scolarité et relation familiale de la jeune domestique Participation des enfants aux travaux domestiques SANTE ET SURVIE DE L ENFANT Couverture vaccinale des enfants L'allaitement maternel PARTICIPATION DE L ENFANT AUX DECISIONS FAMILIALES Les attitudes des parents Consultation de l'enfant à propos des achats et le choix des amis 130 CONCLUSION GENERALE 133 ANNEXE A: PLAN DE SONDAGE DE L'ENQUETE 137 ANNEXE C : TRAITEMENT INFORMATIQUE 140 ANNEXE B: RECAPITULATIVE DES EFFECTIFS 148 ANNEXE C: CONCEPTS ET DEFINITIONS 150 ANNEXE E: LISTE DES TABLEAUX 151 ANNEXE F : BIBLIOGRAPHIE 157 2

9 INTRODUCTION GENERALE L enquête quantitative centrée sur l enfant, objet de ce rapport, s inscrit dans le cadre du programme de coopération établi entre le Maroc et l UNICEF pour la période , intitulé "analyse de la situation de l enfance : suivi et évaluation". Le programme fait intervenir plusieurs partenaires dont notamment le Haut Commissariat au Plan, le Ministère de la Santé, le Ministère de l Education Nationale, le Ministère de l Intérieur (département de l état-civil) et la Ligue Marocaine pour la Protection de l Enfance. La réalisation de cette enquête, à indicateurs multiples, est articulée autour des principaux thèmes énoncés dans la Convention des Droits de l Enfant, ratifiée par le Maroc en juin 1993, et dans le Plan d Action National pour l Enfance, élaboré en 1992, comme première réaction à l engagement contracté par le Maroc lors du Sommet Mondial pour les enfants, tenu à New York en La Convention des Droits de l Enfant vise trois principaux objectifs : - les prestations que la famille, la communauté et l état sont tenues de garantir à l enfant, dont notamment, le droit à la survie et au développement, à la santé et à l enseignement ; - la protection contre toutes les formes de violence qui peuvent compromettre son développement (torture, exploitation, négligence, abandon, etc.) ; - la participation et le droit à l expression et à l écoute, surtout dans les questions qui le concernent. La population retenue pour cette étude est celle des enfants dont l âge est inférieur à 18 ans. Son poids démographique, 39,5% environ de la population totale, est le résultat d une fécondité qui était, jusqu'aux années 80, encore élevée, et dont les effets ne sont pas encore suffisamment atténués par la transition démographique des dernières années. Des sous populations de cette tranche d âge sont étudiées en fonction des phénomènes considérés. Ainsi, on a retenu, entre autres, pour le préscolaire 4 et 5 ans, la fréquentation scolaire 6 à 17 ans et l alphabétisation 10 à 17 ans. L influence des conditions de vie socio-économiques, sanitaires et environnementales n est plus à prouver dans le processus de formation de la personnalité de l enfant. Le Maroc a mené une restructuration de son programme de vaccination et a entrepris des actions en faveur de la santé de la mère et de l enfant. Les actions engagées s inscrivent, par ailleurs, dans le cadre des recommandations de la Conférence sur la Population et le Développement, qui s est tenue au Caire en Lors de cette conférence, le rôle de l'éducation en tant que facteur de développement et d'amélioration du bien être et la nécessité de l'égalité des chances à l'éducation entre les deux sexes ont été mis en relief. Des institutions ont été créées pour accompagner l ensemble des réformes entreprises en faveur de l enfance; il s agit en particulier de nouveaux départements chargés de l enfance, créés au sein du gouvernement, de la création de l Observatoire National des Droits de l Enfant et du Parlement des Enfants. Au niveau législatif, les droits de l enfant ont été largement renforcés par l introduction du nouveau code de la famille, adopté par le Parlement en janvier Par ailleurs, la population marocaine connaît des mutations sensibles au niveau de certains comportements et attitudes, particulièrement en ce qui concerne la nuptialité, la 3

10 fécondité, l enseignement, la rentrée progressive de la femme dans l activité économique, les conditions de vie des ménages et l accès à l information. Ceci a des impacts sur le développement socio-culturel de l'enfance. Aussi une connaissance approfondie de ces impacts est-elle nécessaire en vue de la détermination d'une politique appropriée à cette catégorie de la population. L information statistique est un élément important pour le suivi des différents programmes de développement qui se sont fixés des objectifs chiffrés à atteindre. Ces programmes ont des besoins spécifiques en données tant par leur périodicité qu'au niveau de leur répartition géographique, pour la détermination des zones d'intervention. La mise en place d un système d information statistique, permettant une bonne connaissance de ces changements et un suivi de leurs répercussions, s avère indispensable pour aider à toute formulation de politiques de développement cohérentes et efficaces, et par conséquent, d'effectuer des choix d'actions à entreprendre en matière, notamment, de promotion des ressources humaines. L investissement dans les aptitudes, les capacités humaines et le bien être des jeunes générations détermine la destinée de la société dans son ensemble et constitue, de ce fait, un enjeu majeur et une option incontournable pour tout développement durable. Ainsi la planification, le suivi et l évaluation des actions décentralisées en faveur de l enfant se verront-ils mieux outillés par la mise en place d un système régional intégré d informations fiables, pertinentes et cohérentes, basé sur les éléments constitutifs des droits de l enfant. Le système en question offre, par ailleurs, un espace idéal de concertation pour la création d une synergie des efforts menés par les différents intervenants (publics, privés et associatifs) et ceci ne pourrait rendre qu'efficace et rentable toute planification centrée sur l enfance. Le processus de régionalisation, engagé au Maroc, depuis le début des années 70, s inscrit dans l optique d une plus grande responsabilisation des autorités décentralisées et déconcentrées dans la gestion du développement économique et social de la région. Les prises de décisions et les choix de projets sont conditionnés, entre autres, par la disponibilité d une information statistique en quantité et qualité suffisantes. L enquête quantitative centrée sur l enfant, s inscrit dans cette optique et vise à enrichir le système d information régionale de données relatives à l enfance et à son environnement familial, éducatif, sanitaire et professionnel. Les enquêtes nationales, pour des raisons d'échantillonnages, ne permettent pas toujours de fournir des informations décentralisées, cette initiative pourrait constituer un point de départ à la constitution d'une base de données régionales sur l'enfance que viendrait renforcer l'exploitation des statistiques sous-produites des activités des administrations et les collectes effectuées par d autres institutions. L enquête est réalisée dans trois grandes villes du Maroc - Fès, Marrakech et Tanger - au cours des mois de juillet et août 2003, auprès d un échantillon global de 7144 ménages, englobant enfants. Les résultas seront présentés par ville et pour l ensemble des trois villes. Les données seront agrégées et étudiées généralement sous forme de proportions, d indices et de mesures de tendances centrales et de dispersion. Des comparaisons seront entreprises avec d autres sources d informations, à chaque fois que les éléments de définition des sources en question le permettent. L étude des liaisons entre les différentes grandeurs observées sera entreprise, notamment avec les caractères de catégorisation de la population 4

11 infantile de base, tels le sexe, l âge et le niveau scolaire. L information agrégée sera présentée sous forme de tableaux et de graphiques. La problématique est posée au niveau de chacun de ces thèmes et ce, en conformité avec les énoncés théoriques établis en la matière. La description statistique est enrichie par des interprétations et commentaires, en liaison avec les constantes de la nature de l'enfant, sans que soit sacrifié la recherche des particularités de l'enfance marocaine et plus spécialement les enfants des trois villes étudiées, qui par essence sont riches en enseignements pour les démarches pratiques à entreprendre. Les chapitres du rapport seront articulés autour de deux parties essentielles : la présentation des éléments relatifs à l environnement de l enfant d une part, et la description et l analyse des aspects socio-culturels de l enfant, d autre part. 5

12 1. ENVIRONNEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DE L'ENFANT L'enquête quantitative centrée sur l'enfant, réalisée en 2003, à Fès, Marrakech et Tanger, est une enquête à objectif multiples. La collecte des données a porté sur deux catégories d'informations: les caractéristiques socio-économiques et démographiques de l'environnement immédiat de l'enfant, en l'occurrence le ménage et les aspects socio-culturels propres à l'enfant lui-même. Les caractères retenus pour la présentation de l'environnement humain de l'enfant sont essentiellement de type basique. Les spécificités de la population sont appréhendées à travers les structures établies à partir des agrégations de l'information collectées, ainsi que des études de sous populations catégorisées à l'aide des mêmes caractères employés comme critères de distinctions de groupement de population homogènes. L'étude de cette partie portera donc sur les tableaux de fréquences, propres à chacun des caractères, ainsi que sur des tableaux de contingence mettant en évidence les éventuelles liaisons qui existent entre les différents caractères. Les principaux caractères étudiés se rapportent aux aspects d'ordre démographique (âge, sexe, l'état matrimonial, etc.), culturel (niveau scolaire et alphabétisation), social (santé, prévoyance sociale et conditions de vie des ménages) et économique (activité, emploi et chômage). 6

13 1.1. LES STRUCTURES SOCIO-DEMOGRAPHIQUES Les structures socio-démographiques ont connu, ces dernières années, des changements importants en matière de fécondité, de nuptialité et d activité de la femme. Des efforts ont été entrepris, par ailleurs, en ce qui concerne la scolarisation et l alphabétisation. Des problèmes, particulièrement aigus, sont apparus au niveau de l emploi et du logement. Les conditions de vie économiques, sanitaires et éducatives des ménages sont déterminantes pour la formation physique et psychologique de l enfant. Le processus d amélioration de ces conditions suppose leur inscription dans la perspective d une politique de population d ensemble. Un milieu socio-économique, insuffisamment maîtrisé, expose l enfant, entre autres, à la malnutrition, à l analphabétisme, au travail à l âge précoce, à la délinquance et aux mauvais traitements. La mise en place d institutions de défense des droits de l enfant, ainsi que les dispositions prises pour sa protection, nécessitent, pour être efficaces, la disponibilité d une information socio-économique riche et diversifiée. Plus spécialement la régionalisation de cette information offre aux intervenants locaux des possibilités d actions plus larges pour mieux cibler les actions à entreprendre. D ailleurs, les actions déconcentrées et décentralisées sont favorisées par l émergence récente de la région, en tant que collectivité locale et principal partenaire de l Etat dans la gestion des affaires locales. L inscription des actions de développement, concernant la jeunesse, dans les programmes de développement économique et social de la région suppose, entre autres, une quantification des indicateurs de choix et de suivi de projets à réaliser à moyen et à long terme. L étude des caractéristiques socio-démographiques des populations des villes, objet de l enquête quantitative, centrée sur l enfant, s inscrit dans ce cadre, et vise une meilleure appréhension des milieux d évolution de l enfant, spatialement bien localisés et socialement homogènes. Ce qui est de nature à permettre aux décideurs et planificateurs, au niveau régional, une meilleure prise en compte des variables démographiques dans l élaboration des politiques d intégration et de bien être de l enfance. C est ainsi qu on se propose d apporter, dans ce chapitre, une série d informations qui embrassent, aussi bien les aspects démographiques que les aspects sociaux, culturels et économiques, à un niveau géographique bien circonscrit, que sont les trois villes, ayant fait l objet de l enquête. L étude vient donc répondre à un besoin en statistiques régionales, à un moment où la régionalisation constitue un des principaux axes de l actualité du débat politique national. L orientation donnée aux efforts entrepris dans le cadre du programme d analyse de la situation de l enfance, établi par l UNICEF, tant sur le plan de l investigation statistique que sur le plan de l analyse et de la diffusion des résultats, consiste en une conjugaison des efforts de la part des partenaires en place pour la réalisation des différentes composantes du programme. Il est d ailleurs attendu, au niveau de cette approche, une mobilisation des associés pour des mises à jour régulières et continues du système d information, ainsi établi, une extension de son champs territorial et thématique et une exploitation qui en ferait un outil de recherche et un support à la préparation des éléments de la décision. 7

14 L environnement socio-économique, dans lequel grandit l enfant, détermine dans une large mesure son évolution socio-culturelle et contribue au façonnement de ses caractéristiques d adulte de demain. Il s agit, notamment, des effets des conditions de vie de la famille et du milieu social environnant. La présentation des caractéristiques socioéconomiques du ménage, en tant que cellule de base, responsable de l éducation de l enfant, constitue une première plate-forme d appréhension des conditions de son insertion dans son environnement immédiat et son intégration dans la société en général. Le descriptif du présent chapitre s articule, essentiellement, autour de quatre points: - le profil des ménages enquêtés; - les structures par sexe, âge et état matrimonial ; - la migration et - la mortalité Le profil démographique des ménages enquêtés La connaissance des effectifs et des structures démographiques d une population est une donnée indispensable à toute démarche planificatrice des actions de développement économique, social et culturel d un pays ou d une région. Du volume et des structures de la population dépend l estimation des effectifs à scolariser, à soigner et à accueillir dans la vie active. Le suivi d évolution de ces paramètres dans le temps, ainsi que l étude de leurs disparités dans l espace permettent, par ailleurs, une identification des tendances favorables qu il faut renforcer et les déséquilibres en formation qu il faut corriger. Les caractéristiques de base généralement retenues, dans ce cadre, concernent la constitution des ménages, les structures par âge et par sexe de ses membres, l état matrimonial, le phénomène de migration et la mortalité. L étude du ménage, unité statistique, la plus couramment utilisée dans les enquêtes statistiques, permet d apporter des éléments de réponse à diverses interrogations qui se posent au niveau social (éducation, santé, logement, sécurité sociale, etc.) et économique (consommation, revenu, population active, etc.). Le ménage, en tant que groupe de personnes, parentes ou non, vivant sous un même toit et partageant les mêmes repas, constitue l institution d intégration sociale de base pour l enfant. a) La taille du ménage Taille du ménage Fès Marrakech Tanger Ensemble 4,88 4,85 4,64 4,80 La taille moyenne du ménage pour les trois villes (Fès, Marrakech et Tanger) est estimée à 4,80 personnes par ménage. Elle est en baisse par rapport à la taille moyenne du ménage dans les grandes villes * en 1998 (5,6 personnes par ménage). Une première signification statistique à attribuer à ce résultat serait celle de la qualité satisfaisante de l enquête à cet égard. La différence enregistrée s inscrit dans la tendance à la baisse de la taille des ménages en liaison avec la transition démographique que connaît le Maroc ces dernières années, dont en particulier la baisse de la fécondité. * Villes dont la population est supérieure à habitants, Enquête Nationale sur les Niveaux de Vie des Ménages (ENNVM) 1998/1999, Direction de la Statistique 8

15 Les Médinas de Marrakech et de Fès se caractérisent par un allégement plus accentué de la dimension des ménages, ce qui pourrait constituer un avantage pour les enfants de ces agglomérations. Ils profiteraient d une attention plus grande des parents au niveau de l éducation et de la satisfaction de leurs besoins, toute chose étant égale par ailleurs. b) Le lien de parenté avec le chef de ménage La composition du ménage, selon le lien de parenté de ses membres avec le chef de ménage, pourrait être aussi significative à plusieurs égards. Une composition trop diversifiée du ménage pourrait susciter des comportements sociologiques de nature à affecter l intégration sociale de l enfant. Tableau 1.1-1: répartition (%) des membres du ménage selon le lien de parenté avec le chef du ménage Lien de parenté avec le chef du ménage Fès Marrakech Tanger Ensemble Chef de ménage 18,5 19,6 19,4 19,1 Epoux (se) du chef de ménage 15,7 16,5 16,8 16,2 Enfant du chef de ménage 57,2 53,0 58,3 56,3 Autres liens de parenté 8,0 10,4 5,0 7,9 Sans lien de parenté 0,6 0,5 0,5 0,5 Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 Les proportions des chefs de ménage, ainsi que celles des épouses, sont rapprochées d une ville à l autre et se situent entre 16 % et 19%. Le pourcentage des enfants du chef de ménage est relativement élevé et atteint, en moyenne, pour les trois villes, 56%, tous âges confondus. La population infantile, objet de l étude, est ainsi suffisamment représentée. La lecture de la composante familiale, parmi les membres du ménage, permet de classer la majorité des familles étudiées dans la catégorie des familles complexes. Les proportions des membres du ménage, autres que les époux et leurs enfants, varient entre 11 % pour Marrakech et 5% pour Tanger. La solidarité familiale sem ble plus affirmée à Marrakech et à Fès, au détriment des enfants. Nous examinerons par la suite la structure des ménages suivant la définition de l enfant, telle qu elle est retenue dans l enquête. c) Les ménages dirigés par une femme Enfants CM 56,3% Epouse CM 16,2% Lien de pare nté avec le chef de ménage (CM) CM 19,1% Autres 7,9% Sans liens 0,5% 9

16 Les ménages dirigés par une femme représentent une catégorie dont l aptitude à l autoprotection contre toute dégradation des conditions de vie pourrait être qualifiée de vulnérable. L étude de la composition sociodémographique et professionnelle des ménages relevant de cette catégorie, permet de déterminer les mesures éventuelles de soutien à prendre dans ce sens, notamment à l égard des enfants, qui font partie de ces ménages. Tableau : proportion (%) des ménages dont le chef de ménage est une femme Fès 15 Marrakech 15 Tanger 11 Ensemble 13 Des différences de proportions de femmes, chef de ménage, sont relevées au sein de chacune des villes. Le nombre des femmes, chefs de ménage, dénombré dans la municipalité Méchouar Fès Jdid avoisine le cinquième de l effectif des ménages de cette municipalité. La ville de Tanger présente le taux le moins élevé, avec 11% seulement, malgré une forte émigration masculine à l étranger et l implication prononcée de la femme tangéroise dans la vie active en général. En 1998, le pourcentage des femmes, chefs de ménages, estimé par l'ennvm 98/99 *, s élève à 18,8% pour les grandes villes du pays La répartition de la population par sexe Le sexe est la caractéristique individuelle la plus facile à appréhender et une donnée importante pour l étude de la qualité d une opération statistique. L élaboration de données statistiques, selon une catégorisation par sexe, améliore la qualité des estimations et permet des analyses plus fines et plus précises en liaison avec les mesures et les actions à entreprendre. Le caractère sexe constitue, de ce fait, un des éléments explicatifs dans les travaux de recherche et d analyses démographiques. Nous retenons, pour la mesure de la structure par sexe, le taux de masculinité qui exprime le rapport, à chaque groupe d âge, des effectifs masculins aux effectifs féminins. La composition par sexe a, par ailleurs, une incidence directe sur la croissance de la population, sur ses activités et sur son articulation en catégories socio-professionnelles. Le rapport de masculinité permet ainsi de mesurer l état de l équilibre des effectifs des hommes par rapport à ceux des femmes. Tableau 1.1-3: taux de masculinité par groupes d âge Groupes d âge Marrakech Fès Tanger Ensemble * Villes dont la population est supérieure à habitants, Enquête Nationale sur les Niveaux de Vie des Ménages (ENNVM) 1998/1999, Direction de la Statistique 10

17 25 et plus Ensemble Du tableau ci-dessus, on relève, à l exception de Tanger, pour laquelle les taux de masculinité des groupes de bas âges (0 à 4 ans) sont élevés, que les structures par sexe à Fès et à Marrakech, sont comparables à celles relevées, en 1994, pour l ensemble du milieu urbain marocain. Les profils par sexe, selon l âge, généralement donnés par les opérations statistiques nationales, sont similaires à ceux estimés à partir de l enquête. Les taux de masculinité les plus élevés sont relevés pour les âges inférieurs à quatre ans. Les garçons sont avantagés numériquement à la naissance. Les disparités des taux de masculinité par âge s expliquent par les mouvements migratoires et concernent plus les personnes en âge d activité. Le rapport de masculinité exprime ainsi à la fois la tendance naturelle de la prédominance du sexe masculin aux bas âges (0 à 14 ans) et un déficit en population masculine aux âges moyens et avancés. Globalement, la ville de Tanger présente un équilibre numérique des deux sexes ; les villes de Marrakech et Fès souffrent d une émigration de la population active masculine âgée de 25 ans et plus. Les écarts par rapport à une situation d équilibre des deux sexes, au niveau de ce groupe d âge, s élèvent, respectivement à 8 et 9 points. A noter que l enquête a, par ailleurs, confirmé, pour la ville de Tanger, le rapport de masculinité, estimé par la Direction de la Statistique en 2002, pour le milieu urbain, à 99% *. La structure de la population par sexe et par ville, et comme pour l ensemble du Maroc urbain, pondère un peu plus le sexe féminin, soit 51,0% et 51,3% les proportions du sexe féminin dans les trois villes réunies et dans l ensemble des grandes villes en Les différences de taux de mortalité entre les deux sexes pourraient être une des causes de ce léger excès des effectifs de femmes dans la population. Les mouvements migratoires, liés aux activités spécifiques à chacun des deux sexes, pourraient avoir atténué l écart de proportions des femmes par rapport à celles des hommes dans la ville de Tanger. La répartition par tranche d âge met en relief davantage l influence de ces deux déterminants de la distribution par sexe, à savoir la mortalité et la migration. C est au niveau des tranches d âges adultes qu apparaissent clairement les effets de la mortalité différenciés entre les deux sexes ainsi que les conséquences de la migration des populations actives masculines à la recherche d un emploi. * Les indicateurs sociaux 2002, Direction de la Statistique. Villes dont la population est supérieure à habitants, Enquête Nationale sur les Niveaux de Vie des Ménages (ENNVM) 1998/1999, Direction de la Statistique. Taux brut de mortalité, femmes:6,7, hommes: 8,1 (1987); espérance de vie à la naissance (1997), femmes:70,7 ans, hommes: 67,1 ans; Population et développement au Maroc 1998, CERED. 11

18 Tableau 1.1-4: structure de la population par villes selon le sexe Villes Masculin Féminin Ensemble Marrakech 49,0 51,0 100,0 Fès 48,7 51,3 100,0 Tanger 49,6 50,4 100,0 Ensemble des trois villes 49,0 51,0 100,0 Grandes villes, 1998 * 48,7 51,3 100, La structure de la population par âge La composition par âge d une population est déterminée par ses taux de fécondités, de mortalité et de migration. Les jeunes enfants et les vieillards sont les plus exposés à la mortalité. L abaissement de celle-ci affecte ces deux catégories de population beaucoup plus que celles des adolescents et des jeunes adultes. La baisse de la fécondité a réduit la part des tranches des plus jeunes. La migration, contribue, pour sa part, à la détermination des répartitions de population par âge, en liaison avec les catégories de migrants vers (ou de) la localité considérée. Les structures de la population par âge, constituent la base de nombreux types d analyse démographiques. La distinction entre jeunes, adultes et personnes âgées constitue une donnée essentielle pour l analyse des mouvements de population, l établissement des projections et la définition des actions de politique de population. Elle est, de ce fait, d un apport de renseignements appréciables pour la planification des besoins de la population dans différents secteurs socio-économiques (scolarisation, emploi, santé, habitat, etc.) La variable âge fait, par ailleurs, l objet d une classification croisée avec d autres caractéristiques de la population, en offrant à l analyste des groupements de populations homogènes, sujettes à des études fines et significatives. Dans les paragraphes qui vont suivre nous allons traiter de l âge pour l intérêt qu il présente en soi. Il sera lié, dans le reste de l analyse, à d autres caractères d étude, en particulier, ceux portant sur les caractéristiques de l enfance. a) La pyramide des âges Le profil par âge, des trois villes, est obtenu par comparaison des structures de leur population respective, dégagées de l enquête, avec la répartition de la population urbaine marocaine en 1994 (données du recensement général de la population et de l'habitat, RGPH 94). Les écarts de fréquences par tranche d'âge indiquent les déficits ou les excédents de population de chacune des villes par rapport à la structure de référence considérée. * Villes dont la population est supérieure à habitants, Enquête Nationale sur les Niveaux de Vie des Ménages (ENNVM) 1998/1999, Direction de la Statistique 12

19 Tableau 1.1-5: écart des proportions de populations par groupes d âge et par ville par rapport à l urbain national (en points) * Groupes d âge Marrakech Fès Tanger Ensemble 0 9-2,0-3,0 0,5-2, ,4 4,5 4,6 3, ,2-5,3-7,6-5, ,2 5,1 4,7 5,3 55 et plus 0,4-1,0-1,2-0,6 Suivant les niveaux des écarts obtenus, nous distinguons cinq groupes d âge, présentant des similitudes internes et des hétérogénéités interclasses d âge: - le groupe d âge de moins de 9 ans, dont la part connaît une baisse allant de trois points pour Fès à deux points pour Marrakech en s inscrivant dans un processus de baisse simultanée de la fécondité et de la mortalité; ce qui réduit la part des effectifs de population de bas âges dans la population totale. Tanger ne semble pas accuser tous les effets de la baisse de la fécondité, qui sont, sans doute, compensés par des mouvements d immigration de familles. - le groupe des adolescents, 10 à 19 ans, qui continue toujours de jouir d un poids important au sein des populations de Fès et de Tanger, notamment. - le groupe des personnes âgées de 20 à 39 ans, dont les proportions sont en deçà du niveau national, pourrait ne pas avoir bénéficié suffisamment de la mobilité de cette catégorie de population active, particulièrement dans sa composante principale constituée de l exode rural. - le groupe de 40 à 54 ans se positionne en bonne proportion, après avoir profité des déplacements de populations rurales, au cours des années 80, suite à une succession d années de sécheresse. - le dernier groupe d âge garde une position similaire à la moyenne de l urbain national et semble ne pas tirer encore suffisamment avantage de la transition démographique, qui se manifeste par des accroissements de proportions des populations d âges avancés. En effet, avec la baisse de la mortalité, de nature à différer les décès, on doit s attendre à un vieillissement de plus en plus marqué de la population. Dans ce qui suit, on présentera une visualisation de la distribution par âge des populations des trois villes réunies, pour le sexe masculin et le sexe féminin et ce, à travers un graphique de type "pyramide des âges". L allure d une pyramide d âges d une population indique le type de structure d âge et le régime démographique auquel appartient la population représentée. * Structure des effectifs fournis par l'enquête structure des effectifs dénombrés lors du RGPH 94 13

20 Il ressort de cette figure que le vieillissement de la population s affirme, de plus en plus, avec un rétrécissement de la base de la pyramide des âges, principalement chez les moins de cinq ans. Une telle évolution aura des effets de réduction des effectifs à scolariser à moyen terme et un accroissement, de plus en plus important, des effectifs de demandeurs d emplois. Pyramide des âges (3 villes réunies ) Féminin 65 et plus Comparé à la structure nationale urbaine de 1994, les villes ainsi étudiées présentent un profil à faible part des bas 0-4 âges. Les proportions de moins de neuf ans sont réduites, notamment pour les enfants de moins de quatre ans. La baisse du poids de cette tranche est le résultat des pratiques, de plus en plus élargies, des méthodes de contraception et du recul de l âge du mariage. Les conditions économiques et les difficultés de disposer d'un logement obligent les jeunes adultes à vivre en famille et en célibataire de plus en plus tardivement. A l inverse, nous relevons un élargissement très marqué au niveau de la population des adolescents âgés de 10 à 24 ans. Les besoins immédiats en infrastructure scolaire et en emploi se posent avec acuité pour cette catégorie de population. Par ailleurs, et mis à part certaines déformations qui entachent la structure par âge, dues à la qualité insuffisante des déclarations, le reste des groupes se présente suivant une évolution décroissante des effectifs selon l âge Masculin Tableau 1.1-6: structure de la population par tranches d'âge quinquennales Age Fès Marrakech Tanger Ensemble Urbain 2002* ,4 9,3 9,7 9,0 9, ,0 10,2 11,3 10,5 8, ,2 10,4 13,6 12,4 9, ,4 11,1 13,0 12,6 9, ,8 9,1 8,5 9,6 10, ,7 7,9 6,9 7,1 9, ,5 7,1 6,0 6,5 8, ,8 6,9 6,2 6,3 7, ,5 7,3 7,0 6,9 7, ,1 6,0 5,3 5,9 5, ,6 5,2 4,6 4,8 4, ,1 2,7 2,5 2,4 2, ,4 2,4 2,2 2,3 2,4 65 et plus 3,5 4,4 3,2 3,7 5,0 Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 * Les indicateurs sociaux, 2002, Direction de la Statistique 14

21 b) La population d âge scolaire Avant de traiter des populations d âge préscolaire et scolaire, nous présenterons, dans ce qui suit, la distinction entre enfants et adultes, afin de montrer l importance de chacune des deux catégories. Partant des dénombrements effectués au cours de l'enquête, nous avons décomposé l ensemble de la population des trois villes, pour faire distinguer les enfants, au sens de l enquête, c'est-à-dire les personnes dont l âge est inférieur à 18 ans, et les adultes (personnes âgées de 18 ans et plus). Tableau 1.1-7: répartition (en %) de la population des trois villes réunies en enfants et adultes Fès Marrakech Tanger Ensemble Maroc Urbain * Enfants 39,5 36,4 42,8 39,5 39,9 Adultes 60,5 63,6 57,2 60,5 61,1 Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 * Recensement général de la population et de l'habitat de 1994 On constate que la présence des adultes est plus importante que celle des enfants, dans la mesure où, pour chacune des villes, 60% environ de l effectif de la population est constitué par des adultes. La ville de Tanger est celle qui héberge, relativement, le plus d enfants, 42,8%, contre 36,4% à Marrakech. La proportion des garçons par rapport à la population masculine de Tanger s élève à 44 %. Le poids des enfants de moins de 18 ans, dans les trois villes, en 2003, est légèrement inférieur à celui relevé en 1994 pour la population urbaine marocaine, soit respectivement 39,5% contre 39,9%. Tableau structure de la population infantile (%) par groupes d âge scolaire Classes d âges Masculin Féminin Ensemble ,6 11,6 11, ,7 41,7 41, ,1 23,1 23, ,6 23,6 23,6 Total 100,0 100,0 100,0 Age scolaire (%) 33,0 31,5 32,2 La répartition de la population infantile selon les groupes d'âges scolaires montrent que les effectifs correspondant aux âges du primaire (41,7%) et ceux du lycée (23,6%) sont les plus nombreux. 15

22 c) La population d âge actif, ans Le poids de la population d âge actif varie de 60,1% à Tanger à 63,3% à Marrakech. Cette tranche de la population reste encore prédominante dans la structure démographique des trois villes. Son importance quantitative est le résultat à la fois d une fécondité élevée des années 60 et 70 et d un exode rural, notamment des populations en âge de travailler. La moyenne des trois villes s élève à 62,1%. Une forte proportion des personnes actives au sein de la population offre davantage de possibilités d investissements productifs et donc de création de richesses. A l inverse, cette même situation impose une mise à niveau de l appareil productif et du système d éducation et de formation pour faire face aux demandes d emplois, de plus en plus nombreuses, exprimées par une catégorie de population jeune et diplômée. % population 15 à 59 ans Tableau 1.1-9: part (%) des personnes âgées de 15 à 59 ans dans l effectif global de la population Ensemble des Maroc urbain Fès Marrakech Tanger trois villes 1994* 62,6 63,3 60,1 62,1 65,5 * Recensement général de la population et de l'habitat de 1994 d) Les femmes d âge fécond, ans, en % de l effectif global des femmes La proportion des femmes d âge fécond est relativement élevée dans les trois villes. Estimée à partir des données de l enquête, pour l ensemble des trois villes, cette proportion s élève à 57,4%, dépassant de deux points, environ, la proportion observée pour le milieu urbain national en % des femmes âgées de 15 à 49 ans Ensemble des Urbain Maroc Fès Marrakech Tanger 3 villes 1994* 58,6 56,9 56,1 57,4 55,1 * Recensement général de la population et de l'habitat de 1994 La génération des femmes fécondes d aujourd hui est le résultat d un comportement de procréation des périodes antérieures aux années 80, où la fécondité était relativement élevée. L impact de ces effectifs importants sur le niveau de fécondité actuel est atténué par la pratique, de plus en plus répandue, des méthodes de contraception par les couples marocains. e) Les personnes âgées de 60 ans et plus en % de l effectif global Sexe Fès Marrakech Tanger Ensemble Masculin 6,7 7,3 6,5 6,9 Féminin 5,1 6,2 4,3 5,2 Ensemble 5,9 6,7 5,4 6,0 16

23 L effectif des personnes âgées de 60 et plus dépend de l intensité de la baisse de la mortalité et de la migration. Les oublis de personnes âgées dans certains cas et la méconnaissance des âges dans d autres cas, peuvent être la source des fluctuations des taux relatifs à cette catégorie de population, selon les espaces étudiés. Il reste, tout de même, que son importance est significative pour la société marocaine où, pratiquement, seule la solidarité familiale permet la prise en charge des personnes d âges avancés. La couverture sociale et les institutions collectives de bienfaisances ne couvrent qu une faible proportion des besoins de cette catégorie de population. f) Rapport de dépendance Pour l ensemble des trois villes, les personnes âgées de 60 ans et plus, représentent 6,0% contre 7,4% au niveau national * en La situation économique des groupes aux âges les plus bas et ceux aux âges avancés renvoie aux concepts de dépendance envers les populations actives. Nous retenons, pour la mesure de cette dépendance, le concept de rapport (ou d'indice) de dépendance. Ce dernier, exprimé en pourcentage, est le rapport des individus d âge inactif, généralement définis comme étant les personnes âgées de moins de 15 ans et les personnes âgées de 60 ans et plus, aux effectifs des personnes d âges actifs (15-59 ans). Ce rapport se décompose en deux rapports partiels, rapport de jeunesse et rapport de vieillesse. Il s agit, bien entendu, d une dépendance économique, même si les deux groupes d âges en question disposent de revenus personnels, ils restent socialement rattachés aux personnes actives de la famille. Tableau : rapport de dépendance (%) Rapport de dépendance Marrakech Fès Tanger Ensemble Urbain 94* Rapport de jeunesse (moins de 15 ans) 47,3 50,3 57,5 51,3 54,2 Rapport de vieillesse (60 ans et plus) 10,7 9,4 9,0 9,7 10,7 Rapport de dépendance d ensemble 58,0 59,8 66,5 61,0 64,9 * Recensement général de la population et de l habitat 1994, Direction de la Statistique Du tableau ci-dessus, on relève que le rapport de dépendance d ensemble s élève, pour les trois villes réunies, à 61%. On compte ainsi, en 2003, 61 inactifs pour 100 actifs dont 51 sont des enfants et 10 des personnes âgées. En 1994, pour l ensemble de l urbain marocain, ces rapports sont respectivement de 54,2% (pour les jeunes) et 10,7% (pour les personnes âgées). Le poids des dépendants s est légèrement allégé, en référence à la structure urbaine nationale et tout particulièrement au niveau de la charge en enfants. La dépendance des enfants reste, malgré tout, élevée et la prise en charge de ses besoins pose des problèmes pour les couches sociales modestes. Au niveau de la collectivité, la question se pose en terme d investissements à réaliser pour satisfaire la demande de cette tranche de population, notamment en infrastructures scolaire, sanitaire, culturelle et sportive. * Les indicateurs sociaux, Direction de la Statistique 17

24 Le taux de dépendance le plus élevé est enregistré à Tanger, il dépasse celui relevé pour la moyenne nationale urbaine en L importance de cette charge est d autant plus significative que la tendance globale de cet indicateur, observée au niveau national est à la baisse. Le rapport de jeunesse est passé, pour le milieu urbain, de 82 à 65 enfants dépendants pour 100 actifs de 1982 à A l inverse, la dépendance des populations inactives de celles en âge de travailler à Marrakech est la moins forte, particulièrement dans sa composante de bas âges (47,3%). Parallèlement à ce rapport, on apprécie le degré de vieillissement d une population en évaluant la proportion des personnes âgées de 65 ans et plus. L état des populations des villes de Marrakech, Fès et Tanger, s établit, dans ce sens, comme suit : Proportions (%) des personnes Fès Marrakech Tanger Ensemble âgées de 65 ans et plus 3,5 4,4 3,2 3,7 Le pourcentage des personnes âgées de 65 ans et plus varie de 3,2% à Tanger à 4,4% à Marrakech. Le taux relevé en 1994 pour le milieu urbain, s élève à 5%. Selon le critère adopté par les démographes, qui fixent à 8% la limite de la proportion des personnes âgées de 65 ans et plus dans une population dite jeune, on peut considérer que les populations des trois villes entrent parfaitement dans la catégorie des populations dites "jeunes". La population de Marrakech comprend, relativement, plus de personnes âgées que Tanger et Fès. g) L âge du chef du ménage Une autre catégorie de personnes mérite un examen par âge au vu de ses responsabilités, il s agit en l occurrence des chefs de ménage. Tableau : proportion des chefs de ménage par sexe et groupes d âge, pour l ensemble des trois villes (%) Groupes d âge Masculin Féminin Ensemble ,1 0,4 0, ,8 3,3 16, ,6 8,2 40, ,5 14,2 57,7 55 et plus 90,5 25,7 61,6 La proportion des chefs de ménage de sexe masculin est de loin supérieure à celle des femmes pour tous les groupes d âges. Cette situation n est pas surprenante si l on sait que dans la société marocaine l homme assure, en général, non seulement le rôle de pourvoyeur aux besoins matériels du ménage, mais aussi celui de responsable des affaires sociales et familiales du ménage. Plus de quatre hommes sur cinq sont déclarés chef de ménage à partir de 44 ans. 18

25 Les proportions des femmes, chefs de ménage, suivent une tendance ascendante avec l âge et particulièrement à partir de 35 ans. Cette tendance s explique par la proportion des divorcées et des veuves qui augmente avec l âge. La femme, en l'absence du mari, se trouve dans l'obligation de prendre en charge la gestion des affaires du ménage. Pour terminer cette présentation de la population enquêtée selon l âge, on donne dans ce qui suit une synthèse des distributions en terme de mesures de tendances centrales et de dispersion. Tableau : moyennes et dispersion des âges, ensemble des villes Age (en années)/villes Masculin Féminin Ensemble Age moyen 26,9 26,3 26,6 Fès 26,6 26,1 26,3 Marrakech 27,9 27,5 27,7 Tanger 26,1 25,1 25,6 Age médian 19,7 20,8 22,0 Ecart type 19,2 17,4 18,4 L âge moyen de la population des trois villes s élève à 26,6 ans. La différence entre les âges moyens des deux sexes est estimée à 7,2 mois au profit des hommes. La population de la ville de Marrakech est en moyenne plus vieille de deux années par rapport à celle de Tanger. Les distributions d effectifs de population par âge des trois villes présentent des asymétries droites. L âge de 50% de la population des trois villes réunies ne dépasse pas 22 ans. Pour Tanger, cet âge médian est estimé à 20,5 ans. La dispersion, en terme d écart type, est plus grande pour les hommes que pour les femmes, soit respectivement 19,2 et 17,4 années, en moyenne L état matrimonial L attitude de la population vis à vis du mariage, les dissolutions d unions, les remariages et le célibat sont conséquents au fait d un ensemble de causes socio-économiques, dont les effets varient suivants les coutumes et les lieux géographiques. L enfant, au sein de la famille, est l une des cibles les plus exposées aux effets d une éventuelle perturbation de la vie conjugale des parents. L évolution socio-éducative de l enfant est conditionnée, dans une large mesure par le climat de compréhension ou de discorde qui prévaut au sein du ménage. L état matrimonial des parents constitue une des manifestations apparentes de ce climat familial. Les analyses sur le déclin de la fécondité s accordent, pour la plupart, à attribuer une part, plus ou moins grande de ce déclin, à des mariages tardifs et à un célibat permanent de plus en plus répandu. Le mariage qui, autrefois, était systématiquement contracté avant même l âge de 20 ans pour les garçons et dès l âge de la puberté pour les filles, se transforme en un événement de plus en plus rare (le taux de célibat féminin, à moins de 20 ans, était au Maroc, évalué en 1997 à 87,3% * contre 41,2% en 1960 *. Le célibat des jeunes s installe * Enquête Nationale sur la Santé de la Mère et de l Enfant 1997, Ministère de la Santé Publique. 19

26 progressivement dans les coutumes de la famille marocaine et n est plus perçu comme comportement anormal, comme il l était autrefois. Tableau : répartition (%) de la population âgée de 15 ans et plus selon l état matrimonial Etat matrimonial Fès Marrakech Tanger Ensemble Urbain 94 Célibataire 43,5 39,4 40,8 41,4 41,4 Marié 50,7 53,9 53,9 52,6 50,6 Divorcé 1,6 1,9 1,6 1,7 2,5 Veuf 4,2 4,8 3,7 4,3 5,5 Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Parmi les populations âgées de 15 ans et plus, des villes étudiées, on a recensé 41,4% de célibataires et 52,6% de mariés. Les veufs et les divorcés représentent respectivement 4,3% et 1,7%. Comparé aux données de 1994, pour l ensemble du milieu urbain marocain, on relève la même proportion pour les célibataires, une baisse de la part des mariés et un gonflement des effectifs des veuves et des divorcées. La proportion des célibataires est plus importante à Fès et à Tanger par rapport à Marrakech qui se distingue par des effectifs plus élevés de mariés et de veufs. Tableau : répartition (%) de la population, âgée de 15 ans et plus, par sexe, selon l état matrimonial, les trois villes réunies Masculin Féminin Ensemble Célibataire 45,3 37,8 41,4 Marié 53,2 52,0 52,6 Divorcé 0,6 2,8 1,7 Veuf 0,9 7,4 4,3 Ensemble 100,0 100,0 100,0 L état matrimonial de divorcé touche plus les femmes que les hommes, en raison du contexte socioculturel plus favorable à l'homme pour se remarier qu à la femme. Le veuvage représente 4,3% de la population âgée de 15 et plus, des trois villes réunies, soit 7,4% pour les femmes contre 0,9% seulement pour les hommes. Il en est de même pour les disparités des taux de divorce. A l inverse, on dénombre 45,3% de célibataires parmi les hommes, pour seulement 37,8% parmi le sexe féminin. Les proportions par ville présentent une dispersion importante. A Fès, la part des personnes de sexe masculin mariées est relativement réduite au profit du célibat. A * Recensement de la population de

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