ÉCIDEC RAPPORT D ACTIVITE. Ecidec 58 rue Raulin, Lyon www. ecidec.org

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1 ÉCIDEC RAPPORT D ACTIVITE

2 I. Les programmes au Bénin Ce qu il faut retenir en 2010: bénéficiares formés, bénéficiaires actifs L ouverture d une nouvelle zone d intervention à Missérété Le remboursement du fonds de crédit à Écidec La formation de 31 jeunes filles au centre Nyonali 1) Minonkpo a) Bilan 2010 L association Minonkpo est le partenaire «historique» d Écidec, qui a appuyé sa création et sa professionnalisation depuis Au cours des dernières années, la priorité de Minonkpo a été de se professionnaliser dans son domaine et d améliorer très sensiblement tous ses outils de gestion, le suivi des indicateurs, la gestion du portefeuille, et d atteindre ainsi son autofinancement. Tous les efforts ont porté sur ces points et avec succès puisque Minonkpo s autofinance à 100% depuis 3 ans. En 2007, les charges de Minonkpo ont été pour la première fois couvertes à 100% par les produits issus de l activité de crédit. Cette étape a marqué un véritable tournant dans le partenariat Écidec/Minonkpo puisque l association béninoise n est plus dépendante des subventions extérieures pour poursuivre ses activités. Au délà de cet équilibre financier, Minonkpo continue à dégager un bénéfice et à rembourser Ecidec les prêts du «réseau coup de pouce» (RCP). En 2010, euros ont été remboursés, un fait très marquant sur l année. Par ailleurs, à la fin 2010, Minonkpo compte 23 personnes dans son équipe et s adresse à près de bénéficiaires pour un encours de crédit d environ euros. Cette année, une nouvelle agence a été ouverte à Missérété et Minonkpo intervient maintenant dans 5 zones distinctes : en milieu rural et périurbain (communes d Adjarra, d Avrankou, de Sémé et de Missérété) et en milieu urbain (commune de Porto Novo). Les bénéficiaires se répartissent de la façon suivante : Adjarra % Avrankou % Sémé % Porto Novo % Missérété 166 6% Total % 2

3 Les bénéficiaires situés à Adjarra, Avrankou, Sémé et Missérété (soit 78% d entre eux) bénéficient du «crédit levier» et ainsi d un accompagnement et d une formation renforcée. Les 22% restant, situés à Porto Novo, sont bénéficiaires du «crédit entrepreneur». L encours de crédit de Minonkpo se répartit de la manière suivante : Type de crédit Encours en euros Répartition de l encours en % Répartition des bénéficiaires en % Crédit levier % 78% Crédit entrepreneur % 22% Total % 100% Sur les euros d encours de crédit, le fonds de crédit issu du «réseau coup de pouce» d Écidec représente euros, soit 41%. Il y a eu une legère augmentation de la part du RCP sur l encours de crédit en raison de la diminution de celui ce par rapport à Autant l activité s est développée entre 2008 et 2009, autant elle s est stabilisée voire diminuée entre 2009 et 2010 (voir tableau ci dessous). Le reste de l encours est mobilisé par l épargne collectée localement auprès des bénéficiaires du programme. Evolution du RCP Écidec dans l'encours de crédit de Minonkpo Encours de crédit Minonkpo Réseau Coup de pouce (RCP) Écidec Part de RCP dans l encours de crédit Minonkpo ,8% 73,2% 62,0% 49,9% 39,4% 41% Parmi les événements marquants dans le secteur de la microfinance au Bénin, 2010 a été marqué par le scandale dénommé «ICC service et consort», un équivalent du scandale «Madoff» en France. Des milliers de béninois ont déposé leur argent dans des dites structures de placement d argent qui leur proposaient des taux d intérêt de l ordre de 10% par mois. Les premiers en ont bénéficié, mais à l éclatement de l affaire les derniers n ont pu rentrer récupérer leur fonds. Ainsi, près de 100 milliards de Francs CFA ont été extorqués. Dans cette ambiance, Minonkpo a choisi d être prudent. Malgré la forte demande, ils n ont pas accepté de nouveaux bénéficiaires, ce qui nous permet de comprendre la diminution de l encours de crédit entre 2009 et En ce qui concerne l encours du «réseau coup de pouce», comme indiqué au début du rapport, Minonkpo a remboursé à Ecidec euros en Ces remboursements se poursuivront en 2011 toujours dans une logique de prudence afin de ne pas fragiliser Minonkpo. En effet, nous prévoyons de le remplacer graduellement par le «DAT microfinance» (expliqué dans la partie III cidessous). 3

4 b) L antenne de Sémé L antenne de Sémé, ouverte en octobre 2007 avec l appui de l association Don Boule de Neige, est située à 25 km de Porto Novo dans la proche banlieue de Cotonou, une zone économique active. En 2010 les activités de cette antenne se sont développées avec une augmentation de 45% de l encours de crédit, 36% de l encours de l épargne et 4% du nombre de bénéficiaires par rapport à Au lancement du programme à Sèmè, Minonkpo a eu et continue d avoir un nombre considérable de postulants, mais ils restent prudents sur l octroi des crédits, expliquant ainsi cette augmentation très graduelle du nombre de bénéficiares et préservant la qualité du portefeuille. Données au 31 décembre 2010 Antenne de Sémé Nombre de bénéficiaires actuels 574 Encours de crédit euros Epargne mobilisée localement Montant du crédit moyen octroyé 82 euros % de femmes 100% Taux de remboursement des crédits 94% c) Antenne de Missérété L expérience de l antenne de Sémé, la volonté de diversifier les sites d intervention pour limiter les risques de concentration des crédits sur un même site socio économique et la demande des producteurs locaux a permis d envisager le démarrage d un nouveau projet. Ainsi, en novembre 2010, après deux ans de réfléxion, Minonkpo a ouvert une nouvelle agence dans la localité de Missérété, à 6 km de Porto Novo. Les bénéficiaires du crédit levier de cette antenne sont des femmes dont le profil ne diffère pas de celles à Avrankou et Adjarra : âgées entre 18 et 65 ans, elles s adonnent au petit commerce et à la transformation agroalimentaire et sont à plus de 90% analphabètes. L épargne obligatoire commencera à être collectée dès la fin du premier cycle de crédit, vers avril Données au 31 décembre 2010 Antenne de Missérété Nombre de bénéficiaires actuels 166 Encours de crédit euros Montant du crédit moyen octroyé 38 euros % de femmes 100% Taux de remboursement des crédits 71% 4

5 d) Projet volaille En 2010 l idée de lancer un nouveau produit pour appuyer les groupements agricoles a surgit. En effet, selon un sondage fait sur le terrain, la demande de poulet local ou «poulet bicyclette» est loin d être satisfaite. Dans les maquis (petits restaurants), le poulet local est toujours préféré au poulet congelé importé. Aussi, il est fortement et exclusivement utilisé dans les nombreuses cérémonies traditionnelles. Ainsi, il a été retenu un démarrage d un projet «volaille» en 2011 avec 25 éleveurs grâce à l appui de l association Don Boule de Neige. e) Partenariat avec Xetic Xetic est une plate forme internet qui propose la mise en relation entre micro entrepreneurs et particuliers, internautes, qui souhaitent leur consentir un prêt sans intérêt. Pour mener à bien sa mission, Xetic met en place des partenariats avec des IMF. Dans ce sens, le premier partenariat de Xetic a été signé avec Minonkpo en septembre euros ont permis de financer 29 projets. Ce partenariat est très positif car il permet de mettre en pratique un circuit de financement solidaire et transparent et de diversifier les sources de financement de Minonkpo. f) Enjeux et perspectives de Minonkpo Renforcement de la gouvernance Pendant de nombreuses années, la gouvernance de Minonkpo s est confondue avec le Directeur exécutif. La responsabilité de Minonkpo reposait presqu exclusivement sur Daniel Gbève, rendant l organisation fragile en cas de défaillance de ce dernier. Cette concentration des pouvoirs et des responsabilités a rendu complexe le management de l équipe qui est passée de 3 à 23 salariés. Aujourd hui, la gouvernance de Minonkpo s est organisée : elle est assurée par un Comité de Direction (CODIR), formé début 2010 et composé du Directeur Exécutif, du Responsable Administratif et Financier et du Responsable des Opérations et du Développement ; ainsi que d un Conseil d Administration (CA), effectif depuis octobre 2010, constitué de 6 personnes. Pour Minonkpo, la constitution de ces deux organes est une grande avancée qui va de pair avec son autonomie financière. Renforcement de l esprit d équipe La question de la gestion des ressources humaines n a pas été une priorité pour Minonkpo ces dernières années et dans le même temps, le nombre de salariés a augmenté. Cela a eu un impact sur l esprit d équipe qui s en est trouvé affaibli. Afin de faire évoluer favorablement la situation, un plan d action a été mis en place en novembre 2010, et il prévoit notamment l amélioration et la mise à jour des outils et procédures de management d équipe. 5

6 La place de la formation et de l accompagnement Nous constatons depuis 2 ans qu une place moins importante est accordée à l accompagnement et à la formation, qui sont pourtant au cœur du programme de crédit solidaire. Ceci explique en partie une baisse des taux de remboursement constatée à la fin de l année : les bénéficiaires qui sont moins bien suivis ont plus de mal à mener à bien leur projet et à respecter leur échéances de remboursement. Dorénavant la formation dans les programmes de Minonkpo s articule autour de 3 axes : la formation préalable (tois séances et une évaluation) la formation complémentaire («femme entrepreneuse», scolarisation, hygiène ) et la formation continue en lien avec Nyonali l accompagnement (suivi des impayés). Séance de formation à Minonkpo 6

7 2) Le centre de formation Nyonali a) Déroulement des formations Le centre de formation Nyonali a réouvert ses portes en Il accompagne les jeunes filles illettrées ou d un niveau d instruction faible vers l insertion socio économique en les formant à un métier et à la gestion d activité, en les sensibilisant aux problématiques de santé et de planification familiale, de droits et d environnement, et en leur permettant de développer leur propre activité grâce à un crédit dit de matières premières. Le centre de formation se situe dans la commune de Missérété, à 6 kilomètres de Porto Novo et du siège de notre partenaire Minonkpo. Chaque session de formation dure quatre mois, découpée selon le planning type ci dessous : MODULES Transformation agro alimentaire transformations arachide (galettes et nougats) transformations du manioc (tapioca et gari) Nb d heures 1 er Mois 2 ème mois 3 ème mois 4 ème mois 47h 70h Responsable du module Formatrice Nyonali Formatrice Nyonali Artisanat savon local et chimique 50h Formatrice Nyonali Teinture (kampala) 50h Formatrice Nyonali Teinture (Bazin) 15h Formateur spécialisé Elevages/maraîchage Elevage de lapins 90h Technicien extérieur Cultures maraîchères 90h Technicien extérieur Renforcement des capacités Alphabétisation 120h Alphabétiseur agrée Droit des femmes et de la famille 30h Directrice Nyonali Gestion et vente 30h Directrice Nyonali Planning familial et MST 9h Agent de santé Sortie pédagogique 1 journée Evaluation Directrice Nyonali Remise des diplômes Directrice Nyonali L encadrement des formations est assuré par une directrice responsable du centre et une formatrice. La directrice est employée en contrat local pour assurer la mise en œuvre du projet. Elle assure la gestion administrative et financière du projet. Elle crée des nouveaux partenariats afin d ouvrir les formations vers d autres bénéficiaires ainsi que d autres intervenants qui pourraient participer à l enrichissement professionnel et culturel des femmes. 7

8 La formatrice, ancienne apprenante de la deuxième promotion du centre de formation, a un brevet d aptitude de premier cycle et une longue expérience d enseignement. Le gardien du centre assure la sécurité des apprenantes et du matériel. Le centre fait également appel à des intervenants extérieurs : Les cours d alphabétisation sont dispensés par un alphabétiseur diplômé par l état béninois Concernant la teinture des tissus et le batik, le centre fait appel à un prestataire malien Les modules sur la santé de reproduction et les MST sont réalisés par la sage femme de l ABPF (Association béninoise pour la promotion de la famille). En 2010, les activités du centre Nyonali ont connu un ralentissement en raison du départ de sa directrice en juin Cette année 31 jeunes filles ont été diplômées du centre. Statistiques sur les diplômés 2010 Promotion mai 2010 Promotion nov 2010 Nombre de jeunes filles diplômées Age moyen des jeunes filles 17 ans 16 ans % de jeunes filles analphabètes 74% 78% % d obtention du certificat d alphabétisation 52% 50% Un suivi des diplômées est fait à 1 mois, 4 mois et 12 mois après la fin de la formation. Ce suivi montre que la grande majorité des apprenantes sont en activité dans l année qui suit leur formation, principalement dans la transformation du manioc en gari et dans la fabrication de savons. Toutefois, pour des raisons financières et culturelles, très souvent les parents ne soutiennent pas assez les filles au retour à la maison et ne les encouragent pas suffisament à mettre en œuvre les activités apprises lors des formations et à utiliser les moyens mis à disposition (elles peuvent continuer à utiliser les locaux et les machines du centre). Nombreuses sont celles qui se marient après avoir quitté le centre et qui se consacrent aux tâches ménagères. b) Perspectives du centre Nyonali Nous sommes aujourd hui en phase de réfléxion sur une nouvelle «formule» pour le centre Nyonali. Nous prévoyons désormais d accompagner les jeunes filles vers la création de micro entreprise en leur permettant, en plus de la formation, de leur faire bénéficier d un microcrédit. Minonkpo a dispensé plusieurs séances d information auprès des filles du centre, et a étudié avec elles leur capacité à gérer un prêt. Suite à ce travail, nous avons estimé qu un système de «microcrédit classique» tel qu il est pratiqué par Minonkpo, était trop risqué : les filles sont très jeunes, 19 ans au plus. Elles n ont que très rarement l expérience de la gestion d un budget familial et 8

9 sont encore très peu responsabilisées en dehors des tâches ménagères et de la surveillance des jeunes enfants de la maison. Le risque est de les pousser vers un endettement qu elles ne pourront pas assumer. De plus, par manque de moyens pour se lancer en tant qu entrepreneuses, peu osent démarrer une activité génératrice de revenus. Dans ce sens et comme le manque de crédit reste une difficulté, nous avons réfléchi à un nouveau dispositif pour accompagner les bénéficiaires dans l leur activité génératrice de revenu. Dans une phase pilote démarré en 2010, la formatrice du centre Nyonali identifie cinq jeunes filles motivées par la création d une coopérative de production. Le travail d identification et de sélection est fait en étroite collaboration avec les Unions Communales des Producteurs (UCP) des zones concernées, qui connaissent très bien les populations et donnent leur avis sur les candidates. Cellesci se réunissent et décident ensemble les activités (de la production à la vente) à mettre en place. Grâce à un fonds que nous avons constitué pour ce projet, Minonkpo achète du matériel (moules, tonneaux, bacs à cuisson, fours en terre ). Les jeunes filles organisent la production, la vente et la gestion globale de la coopérative. Pour augmenter ses chances de réussite, dans un premier temps les produits avec les plus forts débouchés commerciaux, tels que le savon, et le batik sont privilégiés. Ce système coopératif donne une tournure plus «professionnelle» à Nyonali, tout en continuant à accompagner et à encadrer les jeunes dans la mise en application des enseignements reçus lors des formations et de gagner en autonomie progressivement. De plus, le remboursement du crédit leur permettra de prendre des responsabilités et d avoir la fierté d un projet réussi. Par ailleurs la directrice de Nyonali aura pour mission d organiser dans les villages où Minonkpo est présent (communes d Adjarra, Avrankou, Misserete), des stages de formation pour adultes. Les participantes à ces stages seront soit des ex stagiaires formées à Nyonali, soit des femmes bénéficiaires bien connues par les chargés de crédit de Minonkpo, qui ont reçus plusieurs micro crédits avec succès, et qui font preuve de dynamisme. L objectif est de créer des groupes de femmes capables ensemble de développer des activités créatrices de richesse, dans l idéal des petites coopératives de production. De tel groupements de femmes existent et fonctionnent avec succès dans d autres départements du Bénin. 3) Partenariat avec ASSOPIL Écidec a démarré fin 2008 un partenariat avec l institution de microfinance Assopil au Bénin. Cette structure, crée en 2002, mène un programme de crédit solidaire à Abomey Calavi et à Bohicon. Les valeurs qu elle défend, et ses méthodes, axées sur un accompagnement fort des bénéficiaires, sont proches de celles défendues par Écidec. Les bénéficiaires d ASSOPIL sont majoritairement des femmes, organisées souvent en groupement menant des activités économiques similaires et mettant parfois en commun leur outil de travail. Un prêt de 8000 euros d une durée d un an a été accordé début 2009 pour renforcer la capacité de crédit de la structure. Suite à la mission de décembre 2009 réalisée par Stéphane Lamblin et Nicolas 9

10 Guingand, respectivement trésorier et responsable des programmes d Ecidec, des écarts importants entre les données communiquées et la réalité financière d Assopil ont été constatés. Ainsi, un diagnostic d Assopil a été établi en mai 2010 avec l appui de Minonkpo. Après l analyse des rapports, Ecidec a estimé que la priorité d Assopil était d assainir sa gestion (impayés, méthodes d octroi de crédit) et sa gouvernance, avant de pouvoir prétendre à la reconduction ou à l augmentation de la ligne de crédit. Ainsi, Ecidec a demandé à Assopil de mettre en œuvre les recommandations du rapport d audit et de procéder au remboursement de la ligne de crédit selon un nouveau calendrier. Ce calendrier prévoit 5 écheances comprises entre juillet 2010 et mars Deux paiements ont été effectués en juillet et octobre 2010 pour un total de euros. Par prudence, une provision pour risque a été passée fin 2010, d un montant égal au solde non remboursé par Assopil. 4) Missions Écidec réalisées au Bénin en 2010 Personne mandatée Date Objet de la mission Myriam Carbonare (Présidente) Véronique Hours (membre du CA) Novembre 2010 Formation, gouvernance, organisation interne (Minonkpo/Nyonali) 10

11 II. Les programmes au Sénégal Ce qu il faut retenir en 2010: La formation de 168 bénéficiaires et le financement de 168 projets économiques 2 séances de formations techniques métier avec 27 participants 6 formations dispensées auprès du personnel des IMFs partenaires La mise en réseau des IMFs partenaires L insertion professionnelle de jeunes diplômées Mission exploratoire en Casamance en partenariat avec Handicap International Le FAIL, initiative portée par les conseils régionaux de Matam et de Rhone Alpes et mise en œuvre par l association Ecidec, est un outil de financement et d accompagnement des porteurs de projets économiques de la région de Matam. Le programme vise d une part à appuyer la structuration et la dynamique des initiatives locales dans les domaines de l élevage, de l agriculture et de l artisanat, et d autre part à renforcer le système financier décentralisé. Pour ce faire, 3 activités principales sont développées par Ecidec : La formation des bénéficiaires : renforcement du savoir faire en gestion/entreprenariat et suivi des activités Le financement des projets économiques: réponse au besoin de crédit des porteurs de projet en partenariat avec les institutions de microfinance locales Le renforcement des capacités techniques des institutions de microfinance partenaires à Matam : aide à la professionnalisation, formation du personnel, amélioration des outils de gestion, informatisation. Démarré en 2007, le FAIL s est dans un premier temps concentré sur l appui aux activités génératrices de revenus portés par les entrepreneurs de la région de Matam, et sur la professionnalisation des institutions de microfinance partenaires. Ces trois premières années d activités nous ont permis d établir des relations de partenariats solides avec ces institutions de microfinance et d identifier les porteurs de projets (individuels ou constitués en groupement) les plus dynamiques dans les filières de l élevage de l agriculture et de l artisanat. Afin de renforcer nos actions en faveur du développement économique du territoire, il nous semble aujourd hui important de développer les actions de structuration du système financier de la région de Matam, notamment en accompagnant les institutions de microfinance dans la constitution d un réseau régional, qui pourra progressivement avoir un rôle moteur dans le financement des petites entreprises. Parallèlement, les efforts en faveur de la structuration du tissu économique sur le territoire de Matam doivent être poursuivis, et en particulier les actions visant à favoriser l émergence de petites entreprises pérennes, capables de créer des emplois et de générer de la richesse locale. Ainsi, courant 2010, les activités suivantes ont été déroulées : 11

12 a) Formation des porteurs de projet bénéficiaires: a. Formation de «niveau 1» L objectif des séminaires de formation est de mettre les participants en situation d apprentissage et de faciliter le partage d expérience entre eux, de les initier à la gestion de base d une entreprise et de les sensibiliser aux impacts d une bonne utilisation du prêt. Les séminaires sont animés par le coordonnateur et les deux conseillers techniques d Ecidec. Chacune des formations porte sur les thèmes suivant : Esprit entrepreneurial Marketing et étude de marché Approvisionnement et gestion des stocks Comptabilité simplifiée Les enjeux de la microfinance En 2010, 5 sessions de formations de 3 jours ont été menées, soit 111 porteurs de projets formés. Au total 168 projets seront accompagnés et financés en 2010 (dont 57 renouvellement de crédit), soit un total de 330 projets depuis le lancement du FAIL. Planning des formations des porteurs de projets bénéficiaires Sessions 1 er session 2 ème session 3 ème session 4 ème session 5 ème session 2010 Dates Août Août Juin Octobre Novembre Localisation Matam Agnam Vélingara Koundel Matam Remise de diplôme de formation des porteurs de projets b. Formation de «niveau 2» Afin de renforcer l émergence de projets structurants, créateurs de richesses locales et s inscrivant dans une logique à long terme, nous avons identifiés parmi les bénéficiaires du FAIL, les projets à fort potentiel, afin de les accompagner de manière plus spécifiques et individualisés. Dans cet objectif, des outils de formation qualifiés de «niveau 2» ont été élaborés. Au cours de l année 2010, 21 projets de niveau 2 ont été identifiés. La classification des projets répond au respect de l un ou des trois critères préalablement définis, chaque critère étant évalué selon 3 indicateurs, tel que décrit dans le tableau ci dessous : 12

13 Critères VIABILITE (appréciation de la capacité des actions à être pérennisées à la fin du projet) EFFICACITE (appréciation des écarts entre ce qui est réalisé et ce qui avait été prévu) IMPACT (appréciation des effets que peut avoir l intervention Indicateurs Emploi stable du promoteur Création d'emploi Maitrise des charges de fonctionnement Compte d'exploitation Capacité d'épargne Niveau d'équipement Personne formée Contribution à l'amélioration de la production Collaboration avec d'autres promoteurs Les 21 projets identifiés couvrent des secteurs très variés (agriculture, élevage, couture, coiffure, commerce et transport), ils ont comme socle commun leur potentialité de développement. Ainsi nous avons pour objectif de les accompagner dans leur professionnalisation ainsi de faire émerger de petites entreprises stables, créatrice d emploi, et gérer de manière saine. Les formations et l accompagnement individualisé démarreront courant c. Formations techniques métier Pour assurer un bon suivi technique des projets financés, un contrat de prestation de service a été signé avec un technicien en élevage de l ANCAR basé à Vélingara Ferlo. Cet agent assure la vaccination ainsi qu un appui/conseil aux bénéficiaires de l arrondissement de Vélingara. En 2010, 13 projets ont été suivis. Cette expérience est positive, les bénéficiaires appuyés ont pu conduire leur projet d élevage avec succès, et ont remboursé la totalité de leur crédit sans retard. Ainsi, dans la zone de Vélingara, le taux de remboursement est de 100% au 31 octobre Dans un cadre moins formel, deux promoteurs de la zone des Agnams exerçant le maraichage sont suivis par un technicien horticole de l ANCAR. Cet agent travaille gracieusement avec les bénéficiaires du FAIL de la zone depuis février Il apporte un appui sur l installation et l entretien des systèmes d irrigation goutte à goutte, sur l entretien des cultures et le renforcement de la fertilité des sols. Cet appui/accompagnement a permis une amélioration sensible de la qualité des projets. Début octobre 2010, suite à un recensement des besoins auprès des bénéficiaires du programme, une formation d une durée de 2 jours a été organisée sur les techniques et bonnes pratiques culturales du riz. Cette formation, ouverte aux bénéficiaires du FAIL en activité dans la filière rizicole, a regroupé 27 participants et était animée par 2 techniciens spécialistes de la SAED. Les objectifs pour les participants étaient les suivants : Connaître les différentes phases du déroulement d une campagne agricole, allant des préparatifs jusqu au stockage du riz dans les greniers Comprendre l intérêt de la planification des activités (budget prévisionnel) Acquérir des notions techniques sur la préparation du sol, le semis, le désherbage, la fertilisation, la récolte, le séchage, le battage et le stockage Comprendre la nécessité de l évaluation des programmes (le bilan de campagne, etc...) 13

14 En vue de répondre à la problématique d insertion des jeunes diplômés de la région de Matam, Ecidec a établi un partenariat avec le CFPEFS (centre de formation professionnelle en économie familiale et sociale). 23 jeunes filles diplômées du centre de formation ont été accompagnées dans la formalisation de leur projet et de leur structure juridique, puis dans l élaboration d un plan de développement stratégique. Enfin chaque groupement constitué à bénéficié d un appui financier sous forme de crédit, et/ou de subvention d investissement, avant d être formé aux techniques de gestion d entreprise (développement organisationnel, entreprenariat, comptabilité, marketing). Le tableau ci dessous résume les différents projets accompagnés : Nom du GIE Activité principale Montant de subvention accordé (euros) Sope dabakh Commerce de produits de la coiffure Takku Liggey Coiffure Kawral Teinture 750 Jokkaré Soukabé Fouta Coiffure And liggey Couture 750 Montant du crédit accordé (euros) Le projet d insertion des jeunes filles du CFPES entre en droite ligne avec les orientations de développement de la région de Matam. En effet, l insertion des jeunes dans la vie économique est une préoccupation majeure des autorités locales. 6 mois après la fin du projet, 11 emplois ont été pérennisés au travers de 5 projets d entreprises. Les entreprises créées renforcent le tissu économique régional, participent à l ancrage des familles sur le territoire et contribuent à la valorisation du savoir faire local. La déperdition constatée entre le nombre de filles initialement accompagnées (23) et le nombre d emplois créés (11) s explique par le fait que certains membres des groupements ne se sont pas impliqués comme prévu dans les projets d entreprise. Ceux ci ont ainsi été exclus par les autres membres des groupements, après consultation des équipes d Ecidec et du CRETF. Ce projet, qui s est terminé en avril 2010, s inscrit dans le cadre du FAIL et a été cofinancé par la Fondation Orange. b) Financements des projets économiques La majeure partie des projets accompagnés et financés concerne le secteur de l élevage (embouche bovine, élevage de moutons et de volailles). Les projets sont menés pour la majorité d entre eux dans le département de Matam, qui dispose de meilleures infrastructures et qui est le plus peuplé de la région. Nous veillons à ce que l ensemble des projets accompagnés et financés remplissent l objectif de lutte contre la pauvreté. En ce sens, une attention particulière est donnée aux projets portés par les jeunes et par les groupements de femmes. Les projets s inscrivant dans une logique de production et/ou de transformation des produits locaux sont également une priorité : 14

15 Les secteurs d activité soutenus par le FAIL, ainsi que la répartition géographique des projets, sont présentés dans les graphiques ci dessous : L élevage et le maraîchage constituent souvent des activités de subsistance pour les familles concernées, qui consomment directement leur production. Les excédents produits sont écoulés sur les marchés locaux, et parfois en dehors de la région. Les entrepreneurs travaillant dans le domaine de l artisanat (menuisiers, cordonniers, couturières, tailleurs ) sont souvent à la tête de micro entreprises qui emploient du personnel localement. Eleveur bénéficiaire du FAIL c) Renforcement des capacités des institutions de microfinance a. Partenariats avec les institutions de microfinance En février 2010, après plus d une année de travail en commun avec les 3 premières institutions de microfinance du FAIL (la MEC Bamtaare, la MEC Felo et la CECAM), l équipe sénégalaise d Ecidec a conduit une première évaluation des partenariats. Celle ci portait sur trois critères principaux : La gestion des lignes de crédits mises à disposition : suivi de la ligne de crédit, suivi des activités des bénéficiaires, recouvrement des crédits 15

16 La gestion organisationnelle : fonctionnement des organes de gouvernance (conseil d administration, comité de crédit, conseil de surveillance), assiduité du personnel, qualité de la gestion comptable et financière La relation partenariale : respect des délais et qualité des rapports, transparence de l information, promotion du FAIL, participation aux sessions de formation organisées par Ecidec Les conclusions de cette évaluation ont été positives et les 3 partenariats ont été reconduits pour l année Dans le même temps, l équipe d Ecidec a poursuivi l identification de nouvelles institutions de microfinance pouvant entrer en partenariat avec le dispositif du FAIL. En février 2010, un diagnostic complet a été réalisé auprès de quatre institutions. A l issue de cette étude, il a été décidé que 3 d entre elles pourraient bénéficier d un appui sous forme de ligne de crédit : la MECCIAM, la CAPEC BEELA, la CAPEC BOOY E GORAL. Ces deux dernières institutions bénéficient, depuis leur création, d un soutien technique et financier de la part du PRODAM (projet de développement agricole de Matam). La quatrième institution rencontrée, la MEC UP Malandou n a pas bénéficié de ligne de crédit, mais a été conviée à participer aux sessions de formations En effet, après analyse, nous avons conclu que la priorité pour cette institution était de renforcer sa gestion et les compétences de son personnel avant de lui confier une ligne de crédit. b. Renforcement des capacités institutions de microfinance Les activités de renforcement des capacités des institutions de microfinance partenaires se découpent en plusieurs volets : formation et développement des compétences du personnel technique et des dirigeants, modernisation des outils de gestion et appui en ressources financières par la mise en place de lignes de crédit. L objectif premier de ces actions est de renforcer le professionnalisme des institutions, pour améliorer leur viabilité et pérennité, et également de leur permettre d être en mesure de fournir des services financiers transparents, fiables, aux bénéficiaires des microcrédits. Ce travail nous permet également d d harmoniser progressivement les méthodes des institutions de la région et de mutualiser les compétences (mise en réseau). Formations dispensées à destination du personnel des institutions partenaires o Formations des élus des institutions partenaires Thèmes de la session Les principes fondamentaux de la microfinance Les changements apportés par la nouvelle réglementation régissant les systèmes financiers décentralisés (SFD) Les rôles et responsabilités des membres des organes et relations de travail entre dirigeants La gestion du crédit Le contrôle interne d un système financier décentralisé La stratégie d approche des partenaires Dates de Du 27 Juillet au 1 er Août

17 formation Du 16 au 21 Août 2010 Du 20 au 25 Septembre 2010 IMF MECCIAM, MEC FELO des Agnams, MEC BAMTAARE, MEC BOOY E GORAL, MEC bénéficiaire BEELA, MEC UP Malandou Personnel Gérants, conseils d administration, comités de crédit, conseils de surveillance concerné pour un total de 105 dirigeants formés o Formation du personnel technique des institutions partenaires Thèmes de la session Dates de formation IMF bénéficiaire Personnel concerné Les techniques de renseignement de la COPEC Le nouveau référentiel comptable Du 18 au 20 Octobre 2010 Du 6 au 10 décembre 2010 MECCIAM, MEC FELO des MECCIAM, MEC FELO Agnams, MEC BAMTAARE, des Agnams, MEC MEC BOOY E GORAL, MEC BAMTAARE, MEC BOOY BEELA, MEC de l UP de E GORAL, MEC BEELA, Malandou MEC de l UP de Malandou Gérants, guichetiers 7 agents des SFD partenaires formés Gérants, caissiers, guichetier L élaboration des états financiers selon le nouveau référentiel Du 20 au 24 décembre 2010 MECCIAM, MEC FELO des Agnams, MEC BAMTAARE, MEC BOOY E GORAL, MEC BEELA, MEC de l UP de Malandou Gérants, caissiers, guichetier Ces formations ont permis d identifier les forces, les faiblesses et les points d amélioration de chacune des structures, de les accompagner vers davantage de professionnalisme dans le suivi et le pilotage de leur activité. Il nous semble en effet indispensable que le personnel technique et les dirigeants soient suffisamment compétents et qualifiés pour être capables de fournir aux membres de l institution un service de proximité adapté et crédible. Appui matériel et technique En vue d harmoniser les méthodes de gestion des institutions de microfinance partenaires du FAIL, des supports de gestion (fiches de crédits, d épargne, journaux comptables ) ont été crées, imprimés et fournis à chacune d entre elle. L informatisation du système d information des institutions a été finalisé pour 2 partenaires : la MEC Felo et la MEC Bamtaare. Le réseau de microfinance, UMECAS, auquel est rattaché la CECAM, est en train de déployer un logiciel dans l ensemble de ses caisses. C est pourquoi nous n intervenons pas dans l informatisation de leur gestion. Le logiciel installé a été développé sur Access par l équipe technique d Ecidec. Compte tenu de la nouvelle règlementation, ce logiciel nécessite d être mis à jour, il ne peut donc pas être déployé pour le moment auprès des autres partenaires. Pour permettre le fonctionnement futur du logiciel dans de bonnes conditions, deux ordinateurs ont été fournis aux nouveaux partenaires: 1 ordinateur à la MEC BOOY E GORAL, 1 ordinateur à la MEC BEELA. 17

18 Octroi de lignes de crédits Afin de renforcer les capacités financières des institutions partenaires, une ligne de crédit a été attribuée à chacune d entre elles, destinée à financer exclusivement les bénéficiaires du FAIL. A l issue de la formation préalable dispensée par l équipe d Ecidec, chacun d entre eux bénéficie d un crédit compris entre 150 et 1500 euros, dont le déblocage et le recouvrement sont assurés par son institution de rattachement. Le montant du crédit et son utilisation sont définis en amont avec l appui des conseillers techniques d Ecidec. Ainsi, les lignes de crédits suivantes sont en cours de prêt aux 6 institutions partenaires : Institution partenaire CECAM MEC Felo MEC Bamtaaré CAPEC BEELA CAPEC BOY E GORAL MECCIAM Total Montant de la ligne de crédit euros euros euros euros euros euros euros Les lignes de crédit sont contractualisées par des conventions de partenariat entre Ecidec et les institutions, renouvelables annuellement. c. Mise en réseau des institutions de microfinance partenaires L ensemble des actions d appui décrites précédemment ont pour objectif la convergence progressive des institutions de microfinance partenaires vers la constitution du premier réseau régional de la région de Matam. L année 2010 a été consacrée à la première phase de construction de ce réseau, à savoir la sensibilisation des dirigeants des partenaires et la constitution d un comité d initiative, porteur de la démarche de rapprochement. Ainsi les activités suivantes ont été conduites : Identification des IMFs participantes Dans un premier temps, Ecidec s est rapproché du PRODAM (Programme de Développement Agricole de Matam) qui a été a l origine de la création des CAPEC de la région (dont les CAPEC BEELA et BOY ET GORAL, partenaires d Ecidec depuis 2010). Le PRODAM a marqué un fort intérêt pour cette initiative et s est engagé aux côtés d Ecidec dans l animation du processus de mise en réseau. Ainsi, la liste des institutions participantes a été établie. Celles ci sont au nombre de 5 : les MEC FELO et Bamtaare, la MECCIAM et les CAPEC BEELA et BOY ET GORAL. La CECAM, déjà affiliée au réseau national UMECAS, ne participera pas à ce processus. Constitution d un comité d initiative En juillet 2010, une première réunion a été organisée à l initiative d Ecidec et du PRODAM, afin de partager avec l ensemble des dirigeants des IMF, les attentes et la vision de chacun. Un comité 18

19 d initiative a été mis en place, composé d un représentant de chaque institution partie prenante. Ce comité a pour but de constituer la cellule d animation et de suivi du processus de mise en réseau. Atelier de mise à niveau du comité d initiative L objectif de cet atelier d une journée, organisé en août 2010, était de permettre aux participants de s imprégner des changements apportés récemment à la réglementation des SFD au Sénégal, en particulier sur les types de regroupements d IMF prévus par la loi. Plus spécifiquement, l atelier visait à former et informer le comité d initiative sur : les changements apportés à la nouvelle réglementation la structure chargée d exercer la tutelle du ministère des finances (DRS/SFD) l association professionnelle des SFD (APSFD), unique instance fédérative des SFD les types de regroupement de SFD prévu par la loi les avantages et inconvénients liés à chaque type de regroupement A l issue de cette journée, le comité a été amené à s interroger sur type de regroupement le mieux adapté à sa vision du réseau : l adhésion à une Union existante, la fusion des IMF parties prenantes, ou la création d une Union. Cette dernière option a été retenue, car elle permet à chaque structure de conserver une existence juridique propre, tout en créant une organisation faitière commune. Visite de l UFM de Louga et validation d un plan d action Fin septembre 2010, les membres du comité d initiative, accompagnés par les équipes d Ecidec et du PRODAM, ont effectué une visite de deux journées auprès de la direction, des élus et d une caisse de base de l UFM de Louga, réseau de microfinance mis en place par les ONG CISV et AQUADEV. L objectif principal de cette mission était de permettre au comité d initiative d avoir une meilleure appréciation des dispositions à prendre pour la mise en place d une Union et d avoir une meilleure appréhension du fonctionnement de celle ci. Cette visite d échange a donc permis d identifier les étapes importantes dans le processus de création d une Union et de définir une feuille de route qui cadre les différentes interventions. Ainsi, à l issue des ces différentes rencontres, le comité d initiative a rédigé un plan d action qui permet de planifier l ensemble des tâches à effectuer avant la constitution juridique de l Union. d. Partenariat avec Xetic Comme pour Minonkpo, Xetic a noué un partenariat au Sénégal afin de collecter des fonds au profit de l un des partenaires du FAIL, la MEC (Mutuelle d Epargne et de Crédit) Bamtaaré. Un premier prêt de plus de 4000 euros a ainsi été débloqué pour la MEC Bamtaaré à la fin 2010, qui a permis d octroyer des prêts à 11 porteurs de projets dans la région de Matam. A partir de 2011, ce dispositif sera amplifié et pourra être étendu à d autres partenaires du FAIL. 19

20 e. Perspectives 2011 pour le FAIL 1) Accompagnement et formation a) Renforcement des compétences en gestion des bénéficiaires Pour renforcer la logique de pérennité dans la quelle s inscrivent les projets classés de niveau 2, il a été procédé en 2010 à l évaluation des besoins de renforcement des bénéficiaires. Un module de formation en gestion comptable a été taillé sur mesure et sera administré courant du mois de janvier L identification, la sélection et l encadrement de nouveaux projets seront poursuivis en Quatre sessions de formation en gestion seront tenues durant cette année. b) Appui/accompagnement technique des porteurs de projet Pour l année 2011 la collaboration avec la SAED (Société Nationale d'aménagement et d'exploitation des Terres du Delta du fleuve Sénégal) sera renforcée et formalisée. Les besoins de formation ont d ores et déjà été recensés. Ils concernent notamment des bénéficiaires maraichers qui sollicitent des mises à niveau sur les techniques de culture d oignon et de maïs. En outre, la transcription des modules de formation en langue pular sera initiée en collaboration avec les techniciens de la SAED pour une meilleure divulgation des enseignements. Le suivi des projets d embouche/élevage et d agriculture sera mieux structuré par la signature directe de conventions de partenariat avec l ANCAR et la SAED. Notre objectif est de disposer dans chaque département d un agent pluridisciplinaire qui ménera des actions d appui/conseil itinérantes auprès des bénéficiaires. c) Renforcement des capacités des dirigeants des IMF La formation des dirigeants des IMF partenaires revêt une importance capitale. Elle constitue l élément fondamental par le biais duquel passe le développement des IMF dans le respect des meilleures pratiques de microfinance. En préparation à la mise en réseau des IMF de la région, les activités de renforcement des capacités des dirigeants sur la nouvelle réglementation seront poursuivies. La maîtrise des rôles et responsabilités de chaque instance d exécution des IMF sera également renforcée. A l image de 2010, trois séminaires à destination des dirigeants seront organisés. Après l organisation de l assemblée générale du réseau des IMF de la région de Matam prévu en juin, les dirigeants du réseau seront formés sur : les rôles et responsabilités des dirigeants d un réseau, les démembrements de l organisation faitière d un réseau, les relations de travail entre l organisation faitière et les organes du réseau. Pour assurer aux membres des IMF des services de qualité, des formations seront dispensées auprès du personnel technique. Quatre séminaires de formation sont prévus en 2011, portant sur les thèmes suivant : la comptabilité et l élaboration des états financiers suivant le nouveau référentiel comptable, le développement de nouveaux produits, la gestion du risque opérationnel, le montage de dossiers de crédit et la gestion des portefeuilles. 20

21 2) Mise en réseau Le système financier décentralisé doit pouvoir être un moteur de l économie locale, par le financement des initiatives et entreprises du territoire. Ainsi, les institutions de microfinance de la région doivent peu à peu être capables de se doter des outils de financement adaptés aux besoins des micro entreprises : professionnalisation des pratiques, augmentation des ressources financières, hausse des plafonds de crédit Or, les institutions de microfinance travaillant de manière isolée éprouvent des difficultés à mobiliser des ressources financières et à octroyer des crédits sur le long terme. La fédération progressive des institutions partenaires du FAIL en un réseau régional permettra de mieux répondre au besoin des micro entreprises. En effet, un réseau a pour avantage : o la possibilité de refinancements entre les institutions membres o la mutualisation de moyens (logistiques, ressources humaines) o l harmonisation des méthodes o le partage des risques liés aux impayés. Au Sénégal, Matam est l une des rares régions au sein de laquelle il n existe pas de réseau de microfinance solide. Les activités d harmonisation des méthodes et des outils des institutions de microfinance, déjà entreprises par Ecidec courant 2009 et 2010, ont constitué une phase préparatoire à ce travail de mise en réseau. De plus, l équipe d Ecidec a établi une relation de confiance avec les institutions partenaires du programme, qui sont aujourd hui dans de bonnes dispositions pour avancer conjointement vers cet objectif. Le processus amorcé en 2010 peut maintenant se décliner de manière opérationnelle à partir de 2011, selon le plan d action détaillé suivant, défini par le comité d initiative du réseau : Actions Les autorités administratives et locales sont informées du projet et des activités déjà réalisées par le comité d initiative Appropriation de l idée de projet de réseautage par les acteurs au développement Echéances Décembre 2010 Janvier 2011 La carte géo référenciées des SFD de la région de Matam est créée Janvier 2011 Les services offerts par les SFD ainsi que les modalités d accès sont recensés Février 2011 La clientèle ainsi que ses besoins sont connues Février 2011 Un document de synthèse du diagnostic du secteur de la microfinance de la région de Matam est établi Existence d un rapport de diagnostic complet pour chaque SFD potentiel bénéficiaire Mars 2011 Mars 2011 Arrêt de la liste des SFD constitutifs de l Union des SFD de la région de Matam Avril 2011 Les documents de stratégie, de procédure, de politique ainsi que le plan d affaire de l union sont élaborés Juin 2011 L assemblée générale constitutive de l Union est tenue Juin 2011 Le dossier de demande d agrément est déposé Juin

22 d) Mission exploratoire en Casamance / Handicap International Écidec a été sollicité par Handicap International pour effectuer une mission exploratoire dans les communes de Sédhiou et Kolda, situées en Casamance (Sud du Sénégal). Celle ci s est déroulée en juin L objectif de cette mission était de dresser un état des lieux de l offre de services proposés par les institutions de microfinance, une analyse des besoins et des difficultés des acteurs économiques pour accéder à ces services, et d établir une série de recommandations favorisant l accès aux services adéquats et une bonne réussite des projets socioéconomiques portés par les personnes en situation de handicap. A l instar de la mission exploratoire faite à la demande de Pays de Savoie Solidaire en 2009 en Casamance aussi, cette mission pourrait donner lieu à un projet commun entre Écidec et Handicap International en Si ces activités aboutissent, il est prévu de recruter un conseiller technique supplémentaire qui sera basé en Casamance et coordonné depuis Matam. III. L Epargne solidaire a) Le réseau coup de pouce Le prêt «coup de pouce» a été créé pour apporter une réponse innovante au besoin de crédit des bénéficiaires de nos partenaires en Afrique : des personnes en France prêtent une somme d argent à Ecidec pendant 30 mois, reprêtée intégralement sous forme de microcrédits aux bénéficiaires de nos programmes. Le RCP a obtienu le label Finansol en 2005, garantissant la démarche éthique et transparente et les activités de Minonkpo se développent, arrive à un équilibre financier et arrive à nous rembourser ces prêts. En 2010 une nouvelle stratégie a été réfléchie pour le prêt coup de pouce avec l objectif principal de «confier» l activité de collecte d épargne et octroi de prêts à un établissement spécialisé,la Nef, société financière éthique française (voir le point suivant sur le DAT microfinance). Dans ce sens, Ecidec rembourse les membres du réseau coup de pouce à échéance de leur prêt et nous leur leur proposons d adhérer au DAT microfinance. En 2010, 15 prêteurs ont demandé à être remboursés pour un montant total de euros. Epargne coup de pouce 31/12/ /12/ /12/2010 Encours de l épargne euros euros euros Nombre d épargnants Montant moyen de l épargne euros euros euros 22

23 b) Le projet «DAT microfinance» En partenariat avec la Nef et l institution de microfinance UMECAS au Sénégal, Écidec a obtenu un financement de l Initiative Conjointe des Nations Unis et de la Commission Européenne pour la Migration et le Développement, afin de développer un nouvel outil financier. Le principe de ce projet est de créer une passerelle entre les épargnants en France, et en particulier les migrants africains, et le réseau de microfinance UMECAS présent dans 5 régions du Sénégal (St Louis, Matam, Louga, Ziguinchor, Diourbel). A terme, ce circuit financier sera proposé à d autres partenaires africains, notamment ceux au Sénégal avec que nous accompagnons dans le cadre du FAIL, et à Minonkpo au Bénin. Concrètement, un produit financier, le DAT (dépôt à terme) microfinance porté par la Nef, servira d outil de collecte d épargne en France. Cette épargne est ensuite prêtée par la Nef aux Institutions de microfinance (IMF) afin d octroyer des microcrédits. Tel que pour le prêt coup de pouce, la finalité est de créer des richesses locales par et pour les populations locales. Dans ce circuit financier, Écidec assure l animation du partenariat et plusieurs sessions de formations auprès du personnel des IMF : De nombreuses personnes ont placé leur épargne sur le DAT et euros ont été collectés. Le premier crédit doit être débloqué au premier trismestre Le DAT microfinance a obtenu le label Finansol, garantissant éthique et transparence de ce circuit financier. 23

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