Enquête sur le comportement d achat des ménages réalisée par les Chambres de Commerce et d Industrie de Lorraine en savoir plus :

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1 Analyse des flux de consommation Une approche du marché entre la France et la Belgique > Série Premium Année 2012 Enquête sur le comportement d achat des ménages réalisée par les Chambres de Commerce et d Industrie de Lorraine en savoir plus :

2 2 Préambule La présente étude de la CCI de Meurthe-et-Moselle porte essentiellement sur les flux de consommation générés par les ménages de la zone française frontalière de la Belgique. Il s agit de mesurer l attractivité du commerce belge sur les consommateurs français, de déterminer ses forces et ses faiblesses dans un espace transfrontalier dont l offre commerciale a fortement évolué ces dernières années. Pour compléter cette approche, une comparaison a été établie avec les flux commerciaux français orientés vers le Luxembourg. Cette mise en perspective permet aussi de positionner la Belgique par rapport aux comportements d achats des consommateurs français à l étranger. Hormis les aspects méthodologiques, l étude proprement dite comporte trois parties : 1. La première partie traite du comportement d achat des ménages lorrains en Belgique et au Luxembourg. 2. La seconde partie s intéresse plus particulièrement aux zones frontalières les plus exposées à l attraction commerciale belge. Elle permet de cerner spécifiquement les caractéristiques sociodémographiques et de consommation de ces territoires français : que consomment leurs ménages? Quel est le chiffre d affaires généré en Belgique? Quelles sont les destinations d achats privilégiées? 3. La troisième partie aborde de manière plutôt qualitative le profil de consommation des ménages belges de la zone frontalière vers la France.

3 3 Éléments de cadrage Méthodologie

4 4 Méthodologie En 2010, les Chambres de Commerce et d Industrie de Lorraine ont réalisé une enquête sur le comportement d achats des ménages en Lorraine et dans l espace transfrontalier. L ensemble des données et des informations recueillies sont intégrées et exploitées par les CCI de Lorraine dans l outil SCODEC RT. Les 156 zones élémentaires Elles sont calées sur des périmètres variables selon le type de territoires (rural, périurbain, urbain), les pôles commerciaux existants ou les barrières géographiques. Les villes de Metz, Nancy et Épinal ont été divisées en quartiers.

5 5 Une analyse transfrontalière L analyse des flux commerciaux de la France vers la Belgique et le Luxembourg est appréhendée sur trois échelles emboîtées : Sur l ensemble de la Lorraine (échelle régionale, partie 1) Sur la zone d étude (échelle frontalière, partie 2) Sur les sous-zones constituant la zone d étude (échelle locale, partie 2) L ensemble de la zone d étude est constitué des zones de Longuyon, Longwy, Mont-Saint- Martin, Gorcy et Herserange en Meurthe-et-Moselle et des zones de Montmédy et Stenay en Meuse. Il s agit des zones les plus exposées à l évasion vers la Belgique. La prise en compte des flux d achats de la Belgique vers la France est plus sommaire. Les zones de résidence retenues sont celles dans lesquelles un échantillon de ménages belges a répondu à l enquête sur le comportement d achat. Les résultats sont plus globaux. Caractéristiques zone d étude (France) Nombre de communes 90 Population municipale en Nombre de ménages en Évolution annuelle population 1999/ ,4% Évolution annuelle ménages 1999/ ,1% source : Insee

6 6 32 familles de produits Les dépenses annuelles (2009) des ménages pour chaque produit sont évaluées à partir de données de l Insee élaborées par l ACFCI. Ces dépenses sont corrigées par des Indices de Disparité de Consommation (IDC 2005) pour tenir compte des profils sociodémographiques des populations résidentes de chaque zone. Alimentaire - Viandes - boucherie charcuterie volaille - Poissons crustacés coquillages frais - Épicerie boissons non alcoolisées - Beurre - œufs fromage - lait - Boissons alcoolisées - Boulangerie pâtisserie - Fruits et légumes - Surgelés et glaces Hygiène Santé Beauté - Pharmacie - Opticien - Parfumerie - hygiène - beauté - Coiffure Équipement de la personne - Chaussures - Horlogerie bijouterie - Vêtement homme - Vêtement femme - Vêtement enfant moins de 12 ans Équipement de la maison - Mobilier (y compris literie et mobilier de jardin) - Linge de maison - Appareils d équipement ménager - Art de la table - décoration - Appareils audio-visuels (télé, hi fi, photo, ) - Fleurs, plantes - Bricolage Culture - loisirs - Presse - Livres CD, DVD, jeux vidéo - Articles de sport et matériel de sport camping - Jouets - loisirs créatifs - jeux de société - Informatique - logiciels accessoires - Matériel de téléphonie Services - Cinéma - Réparation, entretien Cycles, Auto - Coiffure - Restauration Alimentaire Équipement de la personne Équipement de la maison Culture-loisirs Autres services

7 actes d achats réels en Lorraine En France, les questionnaires d enquête ont été auto-administrés par des ménages échantillonnés. Le traitement des résultats porte sur le dernier achat pour chaque famille de produits. Pour la partie belge de l étude, le questionnaire a été allégé (phoning). Il a porté sur des thèmes plus qualitatifs. L exploitation des questionnaires et l analyse des flux commerciaux ont été réalisées avec le progiciel SCODEC RT. > Principe d analyse des flux commerciaux Dans le système SCODEC RT, l évaluation de la performance commerciale d un territoire repose sur sa capacité à attirer ses propres ménages (attraction interne) et ceux des zones extérieures (attraction externe, zone de chalandise). Indépendamment de la dynamique commerçante, les conditions de reprises de l évasion dépendent bien sûr de la concurrence extérieure et des possibilités du marché local de consommation mais aussi des caractéristiques propres de l évasion commerciale (intensité, familles de produits concernées, effets cumulatifs, dispersion ou concentration, éloignement ou proximité) origine des flux (attraction externe ou emprise) Flux en provenance d'une autre zone de résidence destination des flux (évasion commerciale) Flux vers une autre zone de résidence ou un pôle commercial* Consommation sur place (attraction interne) * La vente par correspondance et internet ont aussi considérés comme des formes d évasion commerciale

8 8 1. Analyse des flux d achats Approche régionale L emprise du commerce belge L évasion par produit

9 9 L emprise du commerce belge en Lorraine L emprise commerciale du commerce belge ou luxembourgeois en Lorraine correspond à la part captée des dépenses commercialisables des ménages lorrains. Il s agit d un indicateur de l attractivité du commerce belge ou luxembourgeois dans la région lorraine.

10 10 > Une attractivité belge cantonnée Sur l ensemble de la Lorraine, 0,2% de la dépense commercialisable des ménages lorrains est captée par le commerce belge. L attraction commerciale de la Belgique en Lorraine est trois fois moins importante que celle du Luxembourg. L attraction belge s exerce principalement sur les territoires directement frontaliers de la Belgique en particulier sur le bassin de consommation de Longwy et une partie de la Meuse Nord. Les ménages de l agglomération de Longwy sont particulièrement concernés en raison de la proximité du pôle commercial de Messancy et du magasin IKEA. Pour le secteur de Montmédy (Meuse), la Belgique est une alternative de consommation dans un territoire où l offre commerciale est faible ou éloignée à plus de 45 minutes (Verdun, Sedan, Charleville-Mézières) L intensité de l attraction commerciale diminue fortement au-delà de 20 minutes de trajetvoiture en profondeur dans le territoire français. > Une attractivité luxembourgeoise élargie Sur l ensemble de la Lorraine, 0,7% de la dépense commercialisable des ménages lorrains est captée par le commerce luxembourgeois. La différence d attractivité avec la Belgique est donc importante. Cet écart s explique par : - L importance et la primauté des migrations quotidiennes domicile-travail entre la France et le Luxembourg. Ces mouvements pendulaires alimentent des évasions commerciales importantes de la France vers le Luxembourg. - La logique d axe induite par les infrastructures autoroutières qui canalisent fortement les flux commerciaux. - Un mix prix-produits luxembourgeois qui séduit davantage la clientèle française sur certaines familles de produits de consommation hors produits d accise (tabac, carburants notamment). - Une offre commerciale importante et structurante tant dans des pôles commerciaux de périphérie que dans les centres-villes (Luxembourg-ville, Esch-sur-Alzette notamment). Il est intéressant de noter que la surface d attraction du commerce luxembourgeois est étendue en Lorraine. Elle concerne non seulement les bassins de consommation frontaliers de Longwy et de Thionville mais aussi Metz (0,8%) et même Nancy (0,4%). Le commerce luxembourgeois exerce donc une attraction spécifique en Lorraine mais qui reste inférieure à celle de l Allemagne puissant générateur d évasion commerciale. En effet, l Allemagne capte 1,6% de la dépense commercialisable annuelle des ménages lorrains. Cette attraction s exerce en particulier en Moselle-Est (Forbach, Sarreguemines).

11 11 L évasion vers la Belgique par produit L évasion commerciale est l ensemble des flux d achats des ménages réalisés hors de la région lorraine. Deux types d évasion commerciale sont à distinguer : La vente par correspondance et internet : il s agit d une forme d évasion souvent incompressible et très généralement étrangère au commerce local. Les achats réalisés dans le commerce de détail hors de la Lorraine en France ou à l étranger. L évasion peut donc être lointaine ou de proximité. > Une attractivité belge bien ciblée Postes de consommation Évasion vers la Belgique Montant en M Évasion vers le Luxembourg Montant en M Alimentaire 0,12 % 7,5 0,57 % 34,5 Équipement de la personne 0,27 % 7,7 0,93 % 24,6 Équipement de la maison 0,58 % 17,8 0,76 % 20,8 Culture-loisirs 0,12 % 1,5 0,65 % 8,8 Services 0,28 % 10,4 1,59 % 49,0 ENSEMBLE 0,2% 44,9 0,7% 137,7 Le montant de l évasion commerciale de la Lorraine vers la Belgique (zone d étude belge) atteint près de 45 M. Ce chiffre représente un tiers de l évasion enregistrée de la Lorraine vers le Luxembourg (137,7 M ). L attraction du commerce belge sur l ensemble de la Lorraine s exerce principalement dans le domaine de l équipement de la maison. Ce domaine d activité capte un chiffre d affaires de 17,8 M soit 39% du montant total de l évasion de la Lorraine vers la Belgique. L achat de meubles, d articles d art de la table et de décoration, de bricolage sont des segments de consommation fortement prisés par les ménages lorrains frontaliers. Le détail par poste de consommation courante montre les points forts et les points faibles de l attraction commerciale belge auprès de l ensemble des ménages lorrains (fig. 1). En revanche dans les domaines alimentaire et culture-loisirs, l attraction du commerce belge reste plutôt modeste (0,12%) tout comme celui du Luxembourg. Les habitudes d achat restent encore très nationales et segmentées même si quelques particularités existent par exemple pour certaines familles de produits notamment les boissons alcoolisées. Quant au Luxembourg, les domaines des services et de l équipement de la personne sont les plus attractifs auprès des ménages lorrains. Ces secteurs de consommation captent 53% du chiffre d affaires généré par la consommation lorraine dans le commerce luxembourgeois.

12 12 fig.1.taux d'évasion de la Lorraine vers la Belgique par famille de produits Mobilier literie, y.c.meubles de Art de la table, décoration Linge de maison Vêtement homme Bricolage Boissons alcoolisées Vêtement femme Horlogerie, bijouterie, maroquinerie Vêtement enfant -12 ans Restauration Entretien courant auto, cycles, Jouets, loisirs créatifs, jeux Chaussures Plantes, fleurs, animalerie Livres, CD, DVD, Jeux vidéo Parfumerie, hygiène, beauté Informatique, logiciels, accessoires Coiffure Viande, charcuterie Fruits et légumes Cinéma Beurre, oeufs, fromage Appareils audiovisuels Poissons, crustacés, coquillages Matériel de téléphonie Electroménager Epicerie, boissons non alcoolisées Boulangerie, pâtisserie Surgelés et glaces Journaux, presse Art et mat sport, camping, musique Optique 0,57% 0,50% 0,45% 0,39% 0,36% 0,32% 0,31% 0,31% 0,30% 0,27% 0,25% 0,16% 0,16% 0,15% 0,14% 0,14% 0,13% 0,12% 0,12% 0,11% 0,10% 0,09% 0,09% 0,09% 0,08% 0,06% 0,04% 0,03% 0,03% 0,02% 0,97% 1,46% 0,0% 0,2% 0,4% 0,6% 0,8% 1,0% 1,2% 1,4% Lecture : le commerce belge capte 1,46% de la dépense en mobilier des ménages lorrains

13 13 fig. 2. Répartition du chiffre d'affaires généré par l'évasion commerciale depuis la Lorraine à destination de la Belgique et du Luxembourg Mobilier literie, y.c.meubles de jardin Linge de maison Cinéma Art de la table, décoration Bricolage Art et mat sport, camping, musique Horlogerie, bijouterie, maroquinerie Vêtement homme Vêtement enfant -12 ans Vêtement femme Chaussures Beurre, oeufs, fromage Coiffure Jouets, loisirs créatifs, jeux Fruits et légumes Viande, charcuterie Entretien courant auto, cycles, accessoires Plantes, fleurs, animalerie Epicerie, boissons non alcoolisées Livres, CD, DVD, Jeux vidéo Surgelés et glaces Poissons, crustacés, coquillages frais Boulangerie, pâtisserie Restauration Boissons alcoolisées Parfumerie, hygiène, beauté Electroménager Informatique, logiciels, accessoires Journaux, presse Matériel de téléphonie Appareils audiovisuels Optique Attraction majoritaire de la Belgique Attraction majoritaire du Luxembourg 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Lecture : pour le mobilier, le commerce belge capte 77% du chiffre d affaires généré par l évasion commerciale des ménages lorrains vers la Belgique et le Luxembourg. En termes de chiffre d affaires (fig.2), la comparaison avec le Luxembourg montre que l attraction belge reste majoritaire sur seulement 4 familles de produits : Le mobilier Le linge de maison Le cinéma Les arts de la table et la décoration

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15 15 2. Analyse des flux d achats Zoom zone frontalière Données de cadrage L évasion par produit L évasion par destination

16 16 Profil sociodémographique (France) Quelques indicateurs de cadrage permettent de cerner les principales caractéristiques et les dynamiques sociodémographiques du marché de consommation du bassin transfrontalier (cf. page 5). Nombre d habitants (2008) : Nombre de ménages (2008) : Nombre d emplois (2008) : (au lieu de travail) Source : Insee Zone transfrontalière Meurthe -et-moselle Meuse Lorraine Évolution annuelle population 1999/ ,4% +0,3% +0,1% +0,2% Évolution annuelle ménages 1999/ ,1% +1,1% +0,8% +1,1% Part -14 ans 17,8% 17,4% 18,3% 17,5% Part +60 ans 22,9% 21,2% 23,1% 21,8% Part des propriétaires 61,9% 57,1% 65,5% 59,5% Év. annuelle population active 1999/ ,4% +0,3% +0,8% +0,2% Év. annuelle emploi au lieu de travail 1999/2008-0,2% +0,8% +0,4% +0,7% Revenu net imposable moyen en La zone frontalière d étude compte habitants. Elle s étend sur des territoires urbains denses hérités de l ancienne activité sidérurgique et minière et des territoires très ruraux parfois très éloignés des centres urbains (Meuse). Elle connaît un renouveau démographique. Cette nouvelle dynamique est bien supérieure à celle observée dans le reste de la Lorraine. Toutefois, les villes-centres tendent à perdre des habitants tandis que la croissance se répartit dans les communes périurbaines en particulier autour de Longwy. Le territoire est en rajeunissement avec l arrivée de nombreux jeunes actifs mais reste encore globalement assez âgé en raison de l inertie de la situation démographique passée. Le territoire est typiquement concerné par une logique résidentielle qui se traduit par une hausse du nombre d habitants et de la population active mais une faiblesse de l emploi. Les projections démographiques à l horizon 2030 sur le territoire de Longwy (hors Meuse) nécessitent la création de 4500 logements supplémentaires. Le marché du travail frontalier ( emplois dont 82% vers le Luxembourg sur le bassin de Longwy) explique en grande partie cette croissance renouvelée qui tire à la hausse le marché local de consommation en France et par voie de conséquence en Belgique et au Luxembourg. Cette évolution forte du marché de l emploi frontalier se traduit par des migrations domiciletravail importantes génératrices très partiellement d une évasion commerciale structurelle. Aujourd hui, la société en archipel découplant lieux d habitat, de travail, de loisirs et de consommation s est construite sur une mobilité motorisée facilitée. Les lieux de travail et les itinéraires de flux pendulaires quotidiens se présentent comme des opportunités d achats à part entière. La part importante des propriétaires (68,9%) de logements est un élément important de la propension des ménages à consommer sur certains marchés (équipement de la maison en particulier).

17 17 Le contexte commercial local La zone de chalandise : c est dans ce périmètre situé autour d un point de vente ou d un pôle commercial au sens large, que se trouve la clientèle potentielle d un magasin. Le périmètre varie en fonction du type d urbanisation, de la topographie, des voies d accès, des temps de parcours, de la nature du pôle commercial, de la concurrence, etc. fig.3. La zone de chalandise théorique de l agglomération de Longwy Lecture : carte isochrones ( minutes) Temps d accès au pôle Européen de Développement (France) Théoriquement, la zone de chalandise de l agglomération de Longwy, principale polarité commerciale de la zone d étude, s étend sur un vaste territoire (isochrone 30 minutes). Toutefois, l attraction commerciale s exerce principalement à l ouest sur la Meuse jusqu à Montmédy et au Sud jusqu à Audun-le-Roman. La zone de chalandise est fortement contrariée à l est sur le territoire luxembourgeois. En France, l attraction commerciale décline très rapidement au-delà de Villerupt déjà tournée vers Thionville qui a fortement modernisé et développé son offre commerciale ces dernières années. Zone de chalandise estimée de Longwy : France habitants Belgique / Luxembourg habitants

18 18 > Un contexte commercial transfrontalier et inflationniste L organisation commerciale transfrontalière a connu des évolutions importantes depuis une dizaine d années. En dépit des différences nationales, l espace transfrontalier est devenu du point de vue des investisseurs commerciaux une zone de consommation unifiée (libre circulation, monnaie unique) en croissance démographique (marché de consommation en croissance) et dotée d un fort pouvoir d achat. Cette situation s est accompagnée d une évolution du marché de l immobilier commercial : à un marché d enseignes s est substitué un marché de promoteurs et d investisseurs structuré et en mesure d aménager assez rapidement des zones commerciales d envergure, capables d assurer une rentabilité soutenue des actifs (patrimoine ou locatif). Les différentes réglementations nationales relatives aux implantations commerciales, l absence de coordination des politiques publiques en matière de développement commercial entre la France, la Belgique et le Luxembourg ont facilité l émergence de nouvelles polarités commerciales. Cette situation a suscité et suscite encore des projets commerciaux destinés à capter un marché de consommation dynamique mais aussi un flux dans une logique d attractivité plus internationale (tourisme, frontaliers). Tous ces facteurs ont exacerbé des tendances inflationnistes de production de surfaces de vente dans l espace transfrontalier. Côté français, le renouveau commercial de l agglomération de Longwy s est principalement traduit par la création et le renforcement progressif du pôle Europe organisé autour du centre commercial AUCHAN (fig.4). Le glissement de la centralité commerciale vers l espace des Trois Frontières illustre ce tropisme transfrontalier avec des effets concurrentiels très importants. Trois conséquences peuvent être distinguées : - La modernisation et l accroissement d une offre commerciale d importance sur l agglomération de Longwy est un phénomène de rattrapage par rapport à une situation antérieure où le niveau d offre commerciale n était pas à la hauteur de la zone de chalandise de Longwy et des nouvelles attentes des consommateurs. - L émergence du pôle Europe a permis une réduction importante de l évasion commerciale lointaine vers Thionville et Metz. Le renouveau commercial a pleinement fait partie d une stratégie d aménagement du territoire et d affermissement d un rôle structurant pour l agglomération de Longwy non seulement dans le Pays-Haut mais aussi en partie dans l espace transfrontalier. - Il paraît assez clair que le contexte concurrentiel s est particulièrement tendu dans l espace transfrontalier avec une dégradation ou une relégation d autres espaces commerciaux en France (zone du Pulventeux par exemple) comme en Belgique (Axe Longwy- Arlon).

19 19 En France, dans les zones urbaines denses et sur les axes de passage vers l espace transfrontalier, cette situation ne dissuade pas les investisseurs de continuer à porter des projets commerciaux importants à Longwy ou dans le secteur de Villerupt. Dans les territoires périurbains et ruraux (Longuyon, Stenay, Montmédy), l offre commerciale correspond à une logique de proximité d animation de zone de chalandise de 5000 à habitants structuré par une petite ville.

20 20 fig.4. Les principaux pôles et projets commerciaux dans l espace transfrontalier

21 21 Les dépenses commercialisables POSTES DE DEPENSES Par Personne Boulangerie, pâtisserie 16,9183 M 209 Épicerie, boissons non alcoolisées 56,7365 M 701 Fruits et légumes 19,5418 M 241 Viande, charcuterie 46,0945 M 569 Boissons alcoolisées 18,3505 M 227 Beurre, œufs, fromage 29,2551 M 361 Poissons, crustacés, coquillages frais 4,1621 M 51 Surgelés et glaces 11,2995 M 140 TOTAL Alimentaire 202,3583 M Vêtement femme 19,5837 M 242 Vêtement homme 13,5264 M 167 Vêtement enfant -12 ans 7,377 M 91 Chaussures 9,9420 M 123 Optique 5,8056 M 72 Parfumerie, hygiène, beauté 21,0344 M 260 Horlogerie, bijouterie, maroquinerie 8,8822 M 110 TOTAL Équipement de la personne 86,1520 M Bricolage 15,0288 M 186 Électroménager 12,2105 M 151 Mobilier literie, y.c.meubles de jardin 21,8835 M 270 Art de la table, décoration 14,1868 M 175 Linge de maison 4,0002 M 49 Appareils audiovisuels 15,0125 M 185 Plantes, fleurs, animalerie 10,8835 M 134 TOTAL Équipement de la maison 93,2058 M Journaux, presse 13,9299 M 172 Art et mat sport, camping, musique 5,9083 M 73 Livres, CD, DVD, Jeux vidéo 7,1414 M 88 Jouets, loisirs créatifs, jeux 4,8907 M 60 Matériel de téléphonie 0,4705 M 6 Informatique, logiciels, accessoires 9,4057 M 116 TOTAL Culture Loisirs 41,7465 M 516 Entretien courant auto, cycles, accessoires 68,8147 M 850 Coiffure 12,0955 M 149 Cinéma 1,5322 M 19 Restauration 35,4396 M 438 TOTAL Services 117,8820 M DEPENSES TOTALES (2010) 541,3446 M 6 685

22 22 Le marché local de consommation Le marché de consommation : il correspond à l ensemble des dépenses de consommation courante des ménages injectées dans le commerce de détail (hors tabac, carburants, achats d automobiles et de logements). > Un marché conséquent En 2010, les dépenses annuelles courantes des ménages du bassin frontalier français atteignent 541,3 millions d euros soit une dépense par personne de 6685 : > 202,4 millions d pour l alimentaire > 339 millions d pour le non-alimentaire et les services se répartissant comme suit : Équipement de la personne 86,2 millions d Équipement de la maison 93,2 millions d Culture-Loisirs 41,7 millions d Services 117,9 millions d La capacité de consommation des ménages du bassin frontalier est légèrement inférieure à la moyenne régionale quelque soit la famille de produits. Cette situation doit être légèrement sousévaluée compte tenu des biais introduits par les sources statistiques notamment celles liées au revenu des ménages. fig. 5. Dépenses annuelles par personne en euros en 2010 Services Culture-Loisirs Equipement de la maison Equipement de la personne Alimentaire Lorraine Zone transfrontalière

23 23 Les circuits de distribution fréquentés Les circuits fréquentés sont les formes de distribution dans lesquelles l ensemble des dépenses commercialisables ont été réalisées par les ménages quelque soit le lieu d achat (pays, villes, pôles). Quatre grandes catégories sont à distinguer : - Les grandes surfaces à dominante alimentaire : supermarchés traditionnels et discompte ( m²), Hypermarchés (>2500m²) - Les grandes et moyennes surfaces spécialisées (>300m²) - Le commerce traditionnel (<300m²) y compris galerie marchande - La vente à distance (vente par correspondance et internet > e-commerce ou m-commerce) > Une prédominance du grand commerce L analyse des circuits de distribution porte sur l ensemble des achats des ménages de la zone d étude sur place ou dans d autres zones. En 2010, 82% des achats alimentaires sont captés par les hypermarchés et supermarchés. Les hypermarchés sont prédominants (56%). Il s agit d une destination d achat très structurante en termes de déplacements pour motifs d achat. Le maxidiscompte représente 12% proche de la moyenne nationale. Dans la Meuse, la fréquentation des supermarchés est majoritaire (49%). Il est intéressant que noter que le marché (sédentaire ou non sédentaire) est une forme de commerce qui n est pas négligeable (2%) tout comme la vente à distance (2%). Cette dernière forme de vente tend récemment à se développer (livraisons, drive). Concernant les achats non alimentaires, la part des hypermarchés et des supermarchés (25%) restent importante. Mais ils sont concurrencés par d autres formes de distribution. Les Grandes et Moyennes Surfaces Spécialisées (34%) affichent un score inférieur à celui observé pour l ensemble des ménages lorrains (41%). La part du commerce traditionnel (30%) est bien représentée. Internet est un canal de distribution à part entière (9%) fortement représenté (15-20%) pour certaines familles de produits (produits culturels, produits électronique, informatique en particulier. Il s agit d une forme d évasion presque incompressible qui échappe en grande partie au commerce régional et local. > Les circuits de distribution fréquentés Commerce traditionnel 13% Maxidiscompte 12% Supermarché 14% fig.6. Les achats alimentaires VPC/Internet 2% Marchés Autres 2% 1% Hypermarché 56% Commerce traditionnel 30% source : SCODEC Lorraine 2010 VPC/Internet 9% fig.7. Les achats non alimentaires Autres Marché 1% 1% Hypermarché/ supermarché 25% Grandes Surfaces Spécialisées 34%

24 24 Secteur de Stenay STENAY (rural) habitants Evolution annuelle : - 0,22 % Dépenses alimentaires : 15,6 M Dépenses non alimentaires : 26,2 M fig.8. Répartition spatiale de la dépense tous produits des ménages de la zone de Stenay Sur place 62,93% Belgique 2,81% autre Meuse nord (Verdun + Montmédy) 12,96% Ardennes 9,22% VPC-Internet 6,55% > Un territoire relativement autonome Stenay (2775 habitants) est un bourg rural avec une offre de services importante qui connaît une érosion démographique et un vieillissement sensibles. Le petit bassin de vie d environ 8000 habitants est assez éloigné des pôles commerciaux concurrents. Sa performance commerciale est assez remarquable car près de 63% des ménages consomment sur place. La population est donc très captive de l offre commerciale présente. La Belgique, distante d une trentaine de minutes, est une destination commerciale secondaire. L évasion commerciale dispersée montre qu aucun pôle n exerce une attraction dominante. > Principaux magasins (>300m 2 ) Plancher commercial total : 9000 m 2 - Intermarché (supermarché) : 2918m 2 - Bricomarché (bricolage) : 1946m 2 Autres 4,27% Agglomération de Longwy 1,26%

25 25 Secteur de Montmédy MONTMEDY (rural) habitants Evolution annuelle : + 0,78 % Dépenses alimentaires : 47,5 M Dépenses non alimentaires : 29,2 M Sur place 49,16% fig.9. Répartition spatiale de la dépense tous produits des ménages de la zone de Montmédy Belgique 10,01% Luxembourg 1,74% (Verdun + Stenay) 15,60% > Un territoire dispersé Montmédy (2292 habitants) est un bourg rural qui connaît un phénomène frontalier perceptible et affiche une croissance démographique faible. Il structure une petite zone de chalandise de moins de habitants. Contrairement à Stenay, seule la moitié de la population locale consomme sur place. L attraction des pôles commerciaux extérieurs devient significative mais elle reste très diffuse (Longwy, Verdun, Virton, ). La proximité de la Belgique (Virton à 19 minutes) alimente une évasion commerciale importante (10%) notamment dans le domaine non alimentaire (14% en moyenne). > Principaux magasins (>300m 2 ) Plancher commercial total : 4400 m 2 - SUPER U (supermarché) : 2490m 2 Autres 8,57% Agglomération de Longwy 9,57% VPC-Internet 5,35%

26 26 Secteur de Longuyon > Un territoire sous influence Sur place 39,22% LONGUYON (rural) habitants Evolution annuelle : + 0,35 % Dépenses alimentaires : 33,9 M Dépenses non alimentaires : 54 M fig.10. Répartition spatiale de la dépense tous produits des ménages de la zone de Longuyon Belgique 3,24% Luxembourg 1,16% Agglomération de Longwy 38,24% Longuyon (5665 habitants) organise une zone de chalandise de habitants. L équipement commercial y est relativement dense et diversifié. Moins de 40% de la dépense commercialisable sont captés par le commerce local. Il s agit pourtant d un score très correct depuis la modernisation et renforcement de l offre commerciale sur un bassin de consommation de proximité. L agglomération de Longwy est la première destination de l évasion commerciale. Elle «siphonne» en partie l évasion vers la Belgique en jouant un rôle de rétention important qui pourrait s accentuer à l avenir (projet Maragolles). > Principaux magasins (>300m 2 ) Plancher commercial total : m 2 - Intermarché (supermarché) : 2610m 2 - Bricomarché (bricolage) : 3100m² - Leader Price (supermarché) : 1100m² - Point Vert (jardinerie) : 1550m² Moselle 2,67% VPC-Internet 6,89% Autres 8,58%

27 27 Secteur de Longwy* > Un territoire en reconquête LONGWY (urbain - périurbain) habitants Evolution annuelle : + 0,39 % Dépenses alimentaires : 134,5 M Dépenses non alimentaires : 229,7 M fig.11. Répartition spatiale de la dépense tous produits des ménages de la zone de Longwy Belgique 5,28% Luxembourg 3,65% Moselle 6,24% VPC-Internet 5,76% Autres 5,70% Longwy ( habitants) est fortement marquée par le fait frontalier. L agglomération est aujourd hui devenue un pôle commercial important avec pour conséquence une meilleure fidélisation de la clientèle française de sa zone de chalandise ( hab.) et la conquête d une nouvelle clientèle extérieure notamment belge. En 2010, 73% des ménages de la zone réalisent leurs achats sur place. L évasion vers la Moselle a été fortement réduite (6% contre 20% à 30% selon les familles de produits en 2001). Le commerce belge comme luxembourgeois exerce une influence sensible sur le bassin de vie de Longwy (9% d évasion totale en moyenne). > Principaux zones commerciales Plancher commercial total : m 2 - Pôle Europe dont AUCHAN ( m 2 ) - Pôle Pulventeux (dont Intermarché) - Pôle Maragolles (dont But et Mr Bricolage) Sur place 73,37% * la zone Longwy rassemble les zones Longwy-Haut, Gorcy, Herserange et Mont- St-Martin

28 28 L évasion localisée par produits L évasion commerciale est l ensemble des flux d achats des ménages réalisés hors de la zone d étude française, c'est-à-dire celle la plus exposée à l évasion vers la Belgique. L ensemble de la zone d étude comprend les zones de Longuyon, Longwy, Mont-Saint-Martin, Gorcy et Herserange en Meurthe-et-Moselle et des zones de Montmédy et Stenay en Meuse (voir page 5). Postes Évasion Montant Évasion Montant de consommation vers la Belgique en M vers le Luxembourg en M Alimentaire 3,05 % 6,2 2,23 % 4,5 Équipement de la personne 6,66 % 5,7 3,67 % 3,1 Équipement de la maison 11,56 % 10,7 3,74 % 3,5 Culture-loisirs 2,61 % 1,1 2,61 % 1,1 Services 6,07 % 7,4 7,72 % 9,5 ENSEMBLE 5,2% 31,1 2,8% 21,7 > 69% de l évasion lorraine vers la Belgique Le niveau moyen de l évasion commerciale vers la Belgique atteint 5,2%. Le montant de l évasion commerciale de la zone frontalière d étude vers la Belgique est évalué à 31 millions d euros. Cette évasion localisée représente 69% du montant de l évasion totale (44,9 M ) de la Lorraine vers la Belgique. Le reste (31%) se disperse sur d autres territoires plus lointains où l emprise commerciale est faible mais non négligeable en terme de marché de consommation capté par le commerce belge. Comme pour l ensemble de la Lorraine, l évasion vers la Belgique depuis les zones frontalières concerne surtout le marché de l équipement de la maison (11,6% d évasion moyenne) qui génère à lui seul 34% du chiffre d affaires lié à l évasion. En détail, les familles de produits les plus exposées à la concurrence belge sont l art de la table et la décoration (23,7%) et le mobilier en général (23,5%). Il s agit véritablement d un comportement structurel lié essentiellement à la présence de l enseigne IKEA à Sterpenich. Contrairement à une idée reçue, l alimentaire est peu concerné par l évasion vers la Belgique (sauf boissons alcoolisées). Il est vrai que la modernisation de l hypermarché AUCHAN ainsi que le renforcement et la diversification de l offre alimentaire en Meuse et dans le bassin de Longwy ont largement joué sur la reprise d évasion vers la Belgique. Enfin par rapport au Luxembourg, la Belgique bénéficie d un surcroît d attractivité commerciale auprès des ménages français dans la très grande majorité des familles de produits observées (fig.14) sauf pour l électrodomestique (électroménager, produits haute technologie, Hifi, son, vidéo) ou la restauration.

29 29 > Une évasion vers la Belgique à la baisse Les évolutions du paysage commercial transfrontalier depuis une dizaine d années ont profondément modifié les flux de consommation. Pour les ménages français du bassin de Longwy, l évasion commerciale vers la Belgique est globalement à la baisse depuis 2001 sur tous les marchés (alimentaire, équipement de la personne, culture-loisirs) sauf sur celui de l équipement de la maison. Par conséquent, la tension concurrentielle devient importante sur la zone transfrontalière. L accroissement de l offre commerciale notamment sur la zone commerciale Pôle Europe organisée autour du centre commercial AUCHAN a eu des effets de rétention importants sur l évasion vers le Luxembourg et la Belgique. La poursuite du développement du pôle Europe sur une thématique «Équipement de la maison» (+18000m²) ainsi que le renforcement programmé du secteur des Maragolles (+22000m² ) sur la commune de Lexy (sortie ouest de Longwy vers Longuyon axe RD 618) auront des répercussions importantes à terme sur la capacité du commerce belge à jouer une différenciation commerciale forte par rapport au commerce français (hormis IKEA qui reste une enseigne de destination à forte capacité d attraction).

30 30 fig.12. Taux d'évasion de la zone vers la Belgique par famille de produits Art de la table, décoration Mobilier literie, y.c.meubles de jardin Linge de maison Bricolage Vêtement homme Vêtement femme Vêtement enfant -12 ans Entretien courant auto, cycles, accessoires Jouets, loisirs créatifs, jeux Boissons alcoolisées Chaussures Horlogerie, bijouterie, maroquinerie Restauration Parfumerie, hygiène, beauté Coiffure Informatique, logiciels, accessoires Viande, charcuterie Fruits et légumes Beurre, oeufs, fromage Appareils audiovisuels Plantes, fleurs, animalerie Livres, CD, DVD, Jeux vidéo Poissons, crustacés, coquillages frais Electroménager Epicerie, boissons non alcoolisées Cinéma Boulangerie, pâtisserie Matériel de téléphonie Surgelés et glaces Art et mat sport, camping, musique Journaux, presse Optique 8,5% 7,7% 7,6% 7,6% 7,1% 6,7% 6,3% 5,9% 4,3% 4,2% 3,6% 3,5% 3,4% 2,9% 2,6% 2,5% 2,5% 2,3% 2,3% 2,2% 2,0% 1,8% 1,3% 1,0% 0,9% 0,7% 0,7% 11,7% 13,0% 14,6% 23,7% 23,5% 0% 5% 10% 15% 20% 25% Lecture : 23,5% de la dépense annuelle en meuble des ménages de la zone d étude frontalière sont captés par le commerce belge.

31 31 fig.13. Montant de l'évasion de la zone vers la Belgique par famille de produits en million d'euros Entretien courant auto, cycles, accessoires Mobilier literie, y.c.meubles de jardin Art de la table, décoration Restauration Bricolage Vêtement femme Viande, charcuterie Vêtement homme Boissons alcoolisées Epicerie, boissons non alcoolisées Parfumerie, hygiène, beauté Beurre, oeufs, fromage Chaussures Fruits et légumes Linge de maison Vêtement enfant -12 ans Horlogerie, bijouterie, maroquinerie Coiffure Appareils audiovisuels Jouets, loisirs créatifs, jeux Informatique, logiciels, accessoires Boulangerie, pâtisserie Electroménager Plantes, fleurs, animalerie Livres, CD, DVD, Jeux vidéo Surgelés et glaces Poissons, crustacés, coquillages frais Journaux, presse Art et mat sport, camping, musique Optique Cinéma Matériel de téléphonie 0,9 0,8 0,7 0,7 0,6 0,6 0,6 0,5 0,4 0,4 0,3 0,3 0,3 0,3 0,2 0,1 0,1 0,1 0,1 0,0 0,0 0,0 2,1 2,0 1,7 1,6 1,6 1,3 1,3 3,4 5,2 5, Lecture : En meubles, le montant de l évasion commerciale depuis la zone d étude frontalière vers la Belgique atteint environ 5,2 millions d euros.

32 32 fig.14. Répartition du chiffre d'affaires généré par l'évasion commerciale depuis la France Cinéma Art et mat sport, camping, musique Linge de maison Mobilier literie, y.c.meubles de jardin Art de la table, décoration Bricolage Jouets, loisirs créatifs, jeux Vêtement homme Epicerie, boissons non alcoolisées Poissons, crustacés, coquillages frais Chaussures Vêtement enfant -12 ans Vêtement femme Entretien courant auto, cycles, Fruits et légumes Horlogerie, bijouterie, maroquinerie Beurre, oeufs, fromage Viande, charcuterie Livres, CD, DVD, Jeux vidéo Coiffure Plantes, fleurs, animalerie Matériel de téléphonie Surgelés et glaces Parfumerie, hygiène, beauté Boulangerie, pâtisserie Boissons alcoolisées Electroménager Informatique, logiciels, accessoires Restauration Journaux, presse Appareils audiovisuels Optique Attraction majoritaire de la Belgique Attraction majoritaire du Luxembourg 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Part de la Belgique Part du Luxembourg Lecture : sur le montant total de l évasion en bricolage depuis la zone d étude frontalière vers les deux pays limitrophes, le commerce belge capte 85% du chiffre d affaires généré par cette évasion.

33 33 L évasion commerciale par destination L évasion commerciale est l ensemble des flux d achats des ménages réalisés hors de la zone d étude française vers la Belgique et le Luxembourg. Sont identifiés les principales destinations commerciales et pôles commerciaux fréquentés par les ménages français de la zone d étude. > Une attraction commerciale alimentaire limitée et de proximité ALIMENTAIRE Messancy Autre Belgique Athus Arlon Virton Florenville LONGUYON 0,97% 0,16% 0,20% GORCY 0,87% 1,17% HERSERANGE 0,60% 0,08% 0,54% 0,23% LONGWY-HAUT 0,43% 0,20% MONT ST MARTIN 3,17% 2,42% 2,39% STENAY 0,59% 1,99% MONTMEDY 0,49% 0,63% 4,49% Lecture : La zone commerciale de Messancy capte 3,17% des dépenses alimentaires des ménages de la zone Mont-St- Martin. En couleur foncée, la destination dominante d achat par zone de résidence française. Les achats alimentaires relèvent généralement de comportements de proximité. Les flux commerciaux à destination de la Belgique se concentrent principalement sur le pôle commercial de Messancy. L enseigne CORA est la principale destination d achats alimentaires pour les ménages français. Les flux restent modestes sauf pour le secteur de Mont-Saint-Martin où l attraction est sensible. L hypermarché CORA ne s impose pas comme la locomotive commerciale de la zone pour les ménages français. D autres enseignes travaillant d autres marchés de consommation sont plus attractives. Par conséquent, l apport de la clientèle française pour des achats non alimentaires est vraisemblablement moins régulier et moins fréquent qu un déplacement motivé par des courses alimentaires hebdomadaires. Pour les zones de la Meuse, Florenville et Virton, petites villes dotées d une offre commerciale importante (commerces traditionnels et supermarchés) sont les destinations privilégiées. Les comportements d achats sont dans ce cas déterministes (liés au temps d accès) pour les zones rurales françaises assez enclavées et éloignées d autres pôles commerciaux.

34 34 > Un marché d équipement de la personne orienté shopping EQUIPEMENT DE LA PERSONNE Messancy Autre Belgique Arlon Athus Virton Florenville LONGUYON 2,91% 1,38% 0,30% GORCY 4,74% 0,77% 0,51% HERSERANGE 5,63% 0,40% 0,36% LONGWY-HAUT 3,41% 1,22% 0,69% MONT ST MARTIN 8,21% 1,11% 1,09% 1,10% STENAY 0,41% 0,46% 0,76% MONTMEDY 2,24% 0,26% 7,72% Lecture : La zone commerciale de Messancy capte 8,21% des dépenses d équipement de la personne des ménages de la zone Mont-St-Martin. En couleur foncée, la destination dominante d achat par zone de résidence française. En dépit du renforcement de l offre commerciale sur le Pôle Europe (grandes surfaces et galerie marchande), l attraction de la zone commerciale de Messancy reste sensible sur le segment de l équipement de la personne notamment pour les ménages de l agglomération de Longwy. L attractivité ne semble pas reposer sur l offre présente dans la galerie marchande du centre commercial CORA confronté à la concurrence de celle d AUCHAN. De notre point de vue, le centre de marques de Messancy semble monter progressivement en puissance avec un positionnement d enseignes complémentaires et plus haut de gamme que celles présentes dans les centres commerciaux CORA et AUCHAN. Cette politique de différenciation est à confirmer face à la future concurrence qui pourrait être générée par l extension de la galerie marchande d AUCHAN (enseignes nationales et internationales). > La position forte d IKEA sur le marché de l équipement de la maison EQUIPEMENT DE LA MAISON Arlon Ikea Messancy Autre Belgique Arlon sauf Ikea Athus Aubange Virton Florenville LONGUYON 6,52% 1,15% 0,79% GORCY 6,16% 3,78% 1,54% 0,44% HERSERANGE 8,88% 4,32% 1,31% 0,39% 0,31% 0,59% LONGWY-HAUT 3,58% 3,72% 0,51% MONT ST MARTIN 4,86% 4,68% 0,91% 1,47% 1,41% 0,70% STENAY 5,18% 0,12% 0,57% 0,43% MONTMEDY 12,25% 3,48% 0,43% 1,13% 2,81% 0,58% Lecture : le magasin IKEA capte 4,86% des dépenses d équipement de la personne des ménages de la zone Mont-St- Martin. En couleur foncée, la destination dominante d achat par zone de résidence française. Incontestablement, l attraction de l enseigne suédoise IKEA est très significative. Il s agit véritablement d un outil commercial capable de structurer fortement des flux commerciaux à longue portée. Le pôle commercial de Messancy est plutôt attractif sur la partie bricolage.

35 35 Sur la partie française, le développement d une offre d équipement de la maison plus étoffée sur le pôle Europe pourrait atténuer l attraction du commerce belge. > Le pôle de Messancy placé sur le secteur culture-loisirs CULTURE-LOISIRS Messancy Autre Belgique Arlon sauf Ikea, Carrefour, Hydrion Athus Virton Florenville LONGUYON 1,88% 0,28% 0,32% GORCY 1,86% 0,04% 0,30% HERSERANGE 1,98% 0,05% LONGWY-HAUT 0,56% 0,63% MONT ST MARTIN 1,58% 0,75% STENAY 0,07% 0,49% MONTMEDY 0,98% 3,13% 0,59% 6,85% Lecture : la zone commerciale de Messancy capte 1,58% des dépenses de culture et loisirs des ménages de la zone Mont-St-Martin. En couleur foncée, la destination dominante d achat par zone de résidence française. Même si le niveau d évasion commerciale reste modeste, le pôle commercial de Messancy est le principal pôle d attraction pour les ménages de l agglomération de Longwy sur le marché culture-loisirs. Virton exerce une influence non négligeable sur les ménages de la zone de Montmédy.

36 36 3. ANALYSE QUALITATIVE Résultats d enquête sur la consommation des ménages belges en Lorraine

37 37 Le comportement d achat des Belges en France Les informations sur le comportement d achat des ménages belges ont été recueillies par enquête téléphonique sur le périmètre d étude décrit page 5. Les résultats sont de nature plus qualitative par rapport aux enseignements sur la consommation des ménages lorrains. Question 1 : Vous arrive-t-il de faire des achats en France? Achats alimentaires Achats non alimentaires Régulièrement 27% Régulièrement 18% 74% Occasionnellement 47% Occasionnellement 42% 60% Rarement 22% Rarement 15% Jamais 4% Jamais 25% Base : Consommateurs belges achetant en France/500 Un quart des Belges interrogés affirme venir régulièrement en France pour des achats alimentaires. Les achats non alimentaires sont plus occasionnels. Question 2 : Quels produits vous attirent plus particulièrement en France? En produits alimentaires : 77,5% Dont Produits laitiers 23% Epicerie, boissons non alcoolisées (eau) 14% Boissons alcoolisées 13,5% Viande, charcuterie 9% Fruits, légumes 8% Poisson, crustacés 7% Boulangerie, pâtisserie 3% En produits non alimentaires : 22,5% Dont Parfumerie, hygiène, beauté 9,5% Vêtement femme 3,5% Divers 9,5% Base : Achats cités par les consommateurs belges achetant en France

38 38 Question 3 : A quelle fréquence vous rendez-vous en France? 1 fois par semaine 23% 1 ou 2 fois par mois 51% 3 ou 4 fois dans l année 13% 1 ou 2 fois dans l année 13% Base : Achats cités par les consommateurs belges achetant en France Question 4 : Quand êtes-vous allé(e) en France la dernière fois? Il y a moins d une semaine 41% Il y a 2 ou 3 semaines 26% Il y a 1 ou 2 mois 17% Il y a plus de 3 mois 16% Base : Consommateurs belges achetant en France Question 5a : Lieu fréquenté pour le dernier achat en France Principaux lieux cités : Auchan Mont St Martin 68% Super U Montmédy 13% Divers Meurthe-et-Moselle 9% Moselle (Metz, Thionville) 3% Divers France 7% Base : Consommateurs belges achetant en France Sans surprise, ce sont les pôles commerciaux proches de la frontière, notamment la zone de Mont-St-Martin en Meurthe-et-Moselle, qui exercent la plus forte attraction. Question 5b : Pour quel achat était-ce? Produits alimentaires : 76,5% Dont Produits laitiers 20% Epicerie, boissons non alcoolisées 13% Viande, charcuterie 11% Boissons alcoolisées 9% Fruits, légumes 9% Boulangerie, pâtisserie 7,5% Poisson, crustacés 7%

39 39 Produits non alimentaires : 23,5% Dont Parfumerie, hygiène, beauté 5% Vêtement femme 4% Vêtement homme 3% Divers 11% Base : Total achats cités Question 6 : A cette occasion, quel montant avez-vous dépensé en Euros? Montant moyen dépensé : 121 euros Par comparaison : - Montant moyen dépensé par un ménage luxembourgeois : 290 euros - Montant moyen dépensé par un ménage allemand : 92 euros Question 7a : Formes de vente fréquentées pour les achats alimentaires en France Principales formes de vente fréquentées : Hypermarché 77% Supermarché 17% Hard discount 3% Petit commerce 2% Vente directe (cave, ferme) 1% Question 7b : Formes de vente fréquentées pour les achats non alimentaires en France Principales formes de vente fréquentées : Hypermarché 58% Grande surface spécialisée 12% Petit commerce 12% Galerie marchande/centre commercial 10% Supermarché 8% Base : Consommateurs belges achetant en France Les hypermarchés sont particulièrement attractifs en alimentaire.

40 40 Question 12 : Qu est-ce qui est important pour vous dans le choix d un lieu d achat quand vous venez en France (en %)? Les prix moins chers que dans son pays Des produits différents de ceux que l'on trouve dans son pays Les animations et les promotions La facilité d'accès L'importance de l'offre commerciale Un environnement ou un site agréable, joli Autre (accueil, convivialité, qualité, meilleur prix) Base : Consommateurs belges achetant en France Les Belges affichent un comportement d achat ciblé sur la recherche de prix et de produits spécifiques. Les Allemands recherchent plus un environnement agréable en venant en France. Question 13 : Diriez-vous que vos achats en France ont eu plutôt tendance à augmenter, à diminuer ou à rester stable au cours de ces 3 dernières années? A augmenter 25 % A rester stable 60% A diminuer 15% Base : Consommateurs belges achetant en France Tendance stable, voire en légère augmentation.

41 41 Question 14 : A quelle fréquence effectuez-vous des achats par internet? Au moins 1 fois par semaine 2% 1 ou 2 fois par mois 9% 3 ou 4 fois dans l année 10% 1 ou 2 fois dans l année 13% Moins d 1 fois par an ou jamais 65% Base : Consommateurs belges achetant en France La propension à faire des achats par internet est plutôt faible chez les Belges, en comparaison avec les Luxembourgeois et les Allemands. Question 15 : Par rapport à vos achats effectués en France, diriez-vous que vous faites plus,autant, moins ou pas du tout d achats en Au Luxembourg : Plus 20% Autant 20% Moins 33% Pas du tout 27% En Allemagne : Plus 0% Autant 1% Moins 3% Pas du tout 96% Base : Consommateurs belges achetant en France Le Luxembourg constitue «un concurrent» significatif pour la France. L Allemagne est peu fréquentée.

42 42 Les destinations d achat des Belges en France La spatialisation des comportements d achat des ménages belges concerne les achats alimentaires et non alimentaires pris globalement sans déclinaison détaillée par familles de produits. Les résultats permettent de comprendre les aspects structurels des déplacements de consommation en France ainsi que d identifier les pôles générateurs d évasion de la Belgique vers la France. > Les flux de consommation alimentaire ALIMENTAIRE Pôle Europe Autres Longwy* Montmédy * Zones Longwy-Haut, Herserange, Mont-St-Martin (hors pôle Europe) Gorcy Autres France ARLON 95% 5% MESSANCY 92% 6% TINTIGNY 70% 8% 22% FLORENVILLE 100% MUSSON ST LEGER 86% 8% 6% VIRTON 51% 49% Le centre commercial AUCHAN est le pôle d attraction dominant pour les achats alimentaires pour une très grande majorité de ménages belges. L enseigne française a su trouver sa place avec un mix prix-produits particulièrement bien étudié pour une clientèle française et étrangère. Les évasions en France sont donc spatialement très concentrées. Cette situation est logique au regard de l appareil commercial présent en France et en particulier dans l agglomération de Longwy. La concurrence d AUCHAN (INTERMARCHE, MATCH, SHOPI) ne joue pas sur le registre international. Seul, un attrait pour le maxidiscompte (Aldi et Lidl) est légèrement perceptible. Les flux de consommation belges pourraient être éventuellement reventilés si le projet d un nouveau centre commercial (LECLERC) aux Maragolles se concrétise. Seules les zones de Virton et de Florenville échappent à l emprise forte du centre commercial AUCHAN. Pour la première, Montmédy constitue la principale alternative (enseigne SUPER U). Il s agit simplement de la première destination d achat en France facilement accessible pour les ménages de la zone de Virton. En toute logique, les ménages de la zone de Florenville sont attirés par le commerce des Ardennes françaises principalement à Sedan et Charleville-Mézières où l offre est particulièrement importante.

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