Marseille-Nord. Marseille-Nord est l un des trois territoires prioritaires d intervention de la Maison de l Emploi de Marseille (MDEM)

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1 09/2012 PORTRAIT DE TERRITOIRE est l un des trois territoires prioritaires d intervention de la Maison de l Emploi de (MDEM) Le territoire d étude, - Nord est composé de quatre arrondissements : 13 ème, 14 ème, 15 ème et 16 ème.

2 ÉDITO J ai le plaisir de vous proposer la troisième édition du portrait de territoire «-N ord». Il contribue à l élaboration et au partage du diagnostic de notre territoire en matière d emploi. Ce portrait, qui porte sur l un des trois territoires prioritaires de la MDEM, intègre des informations sur les grandes tendances socioéconomiques du bassin d emploi et présente des données plus directement liées au contexte et aux éléments de conjoncture. Entres surprises et confirmations, il propose une image exhaustive de la situation économique du territoire nord. Ce document traduit la mobilisation des partenaires de la MDEM. Je les en remercie, et notamment l agam pour sa contribution majeure.. Vous souhaitant bonne lecture. Jacques ROCCA SERRA Progression du nombre d habitants plus rapide que comptabilise à fin 2008, habitants. Ce nombre a augmenté de +9,70% entre 1999 et La progression annuelle moyenne est de +1%, légèrement supérieure à celle de la ville (+ 0,7%). L augmentation de la population est importante dans le 14ème (+7,80%), dans le 15ème (+10,60%, soit 7511 habitants) et surtout dans le 13ème (+11%, soit 8840 habitants). Dans ces 3 arrondissements, la hausse est supérieure à celle observée dans la ville (+6,50%). La situation est très différente pour le 16ème arrondissement. En effet, l évolution du nombre d habitants y est inférieure à celle de (+5,70%). de la population 2008 Source : recensement INSEE, ,00% 7,80% 10,60% 5,70% 9,70% 6,80% 6,50% DÉMOGRAPHIE ÉLÉMENTS CLÉS Forte progression du nombre d habitants dans les 13ème et 15ème arrondissements. Population très jeune (37,5% de moins de 25 ans dans la population). Très bas niveau de formation de la population sur (36% des habitants de ce territoire déclarent n avoir aucun diplôme). Moins d un actif sur 2 est en emploi (46,5%) Plus du 1/3 des actifs en emploi de travaille en dehors de ce territoire. Le 1/4 des actifs en emploi entrant régulièrement dans pour y travailler résident dans -Centre (du 1er au 6ème arrondissements). SOMMAIRE 03 Démographie 08 L économie et l emploi salarié privé 14 Les déclarations d embauche 18 Demande d emploi 23 Définitions Fort contraste dans le développement de l emploi: la progression est très forte dans le 16ème (+27,6% en 9 ans) et très faible dans le 14ème (+2,6%) et le 15ème (+4,1%). De nombreuses filières sont présentes sur ce territoire : le BTP (travaux et installations électriques, gros œuvre/maçonnerie et gestion des déchets, en forte progression), les moyennes et grandes surfaces, les services opérationnels (nettoyage et sécurité, en très forte progression) et les activités de transports (activités de fret courtes distances et de gestion/logistiques principalement, en progression). 37,40 % de jeunes jeunes de la ville résident dans, soit un jeune sur trois (33,7%). La part de jeunes est plus importante dans qu à (37,4% contre 32,1%). Seul le 16ème arrondissement est marqué par une part des jeunes moins importante et plus proche de celle de (soit 32,3% pour le 16ème). Faible taux de scolarisation des ans Le taux de scolarisation des ans correspond à la part des jeunes scolarisés sur l ensemble de la population de ans. Seuls 55,90% des jeunes de ans sont scolarisés dans. Ce taux est sensiblement inférieur à celui du territoire de la MDEM (60,2%) et à (60,3%). Le 14ème, 15ème et 16ème font baisser ce taux. 13e arr. 14e arr. 15e arr. 16e arr. MDE Dans un contexte de vieillissement général de la population, une forte présence de jeunes de moins de 25 ans constitue un atout économique indéniable. D autant plus que certaines activités économiques emploient beaucoup de jeunes comme le commerce, l hôtellerierestauration,... En effet la proportion des jeunes scolarisés dans ces arrondissements est très faible (respectivement dans ces trois arrondissements 53%, 53,20% et 48,20%), alors que le 13ème se distingue avec un taux de scolarisation des ans légèrement supérieur à celui de (61,10%). 2 3

3 L élévation du taux de scolarisation souligne la volonté des jeunes de poursuivre leurs études. On le constate dans le 15ème et le 16ème avec des hausses respectives de +9,8 et +7,2 points de %. Cependant cette augmentation est estimée insuffisante car le tout demeure faible dans ces deux arrondissements (8,1 points de % de moins que celui du 13ème). La part des jeunes scolarisés a fortement baissé dans le 14ème (-3 points entre 1999 et 2008). Taux de scolarisation des ans en 2008 (bas) et évolution depuis 1999 en nombre de points de % (droite) Source : recensement INSEE, 2008 Taux de scolarisation 13e arr. 61,10% 14e arr. 53,00% 15e arr. 53,20% 16e arr. 48,20% 55,90% MDE 60,20% 60,30% 51,6% de la population en deçà du CAP Le niveau de diplôme de la population est un indicateur de choix pour mesurer le degré d attractivité d un territoire. Dans un marché de l emploi de plus en plus exigeant en qualification, l élévation du niveau de formation est un moyen efficace de lutte contre le chômage et la précarisation de l emploi. DÉMOGRAPHIE MDE 16e arr. 15e arr. 14e arr. -3,00-1,50-0,80 13e arr. 0,30 2 habitants sur 5 n ont pas de diplôme dans les 14 ème et 15 ème 36% de la population âgée de 15 ans ou plus déclare n avoir «aucun diplôme» dans. Cette part est importante comparée à celle observée sur la ville (24,40%). 2,90 7,20 9,80 Ce niveau élevé de «non diplômés» est très marqué dans les 14ème, 15ème et 16ème arrondissements (entre 36,3% et 40,2%). Dans le 13ème arrondissement la situation est radicalement différente. En effet, la part de «non diplômés» est largement inférieure aux autres arrondissements de -nord (soit 29,7%). Cependant, elle reste nettement plus élevée qu à. a un pourcentage de «peu diplômés» comparable à celui de (15,60% contre 15,90%). Cependant, la proportion des «non diplômés» est bien supérieure (11,6 points de % de plus que celui de la ville). Couvrant 36% de la population, les «non diplômés» sont largement surreprésentés dans. La part des «diplômés du CAP, BEP» est sensiblement élevée comparée à celle du territoire MDEM (3 points de plus). Ainsi, près d une personne sur cinq a suivi la voie CAP-BEP à. Sans surprise, les catégories les plus diplômées (Bac et +) sont moins présentes. L écart s accentue avec le niveau de diplôme. Un écart de 5 points est observé pour les niveaux Bac à BAC+2 et un écart plus important de 7,9 points pour les niveaux Bac+3 et plus. Ces derniers sont 2,2 fois moins présents sur. Sans diplôme Peu diplômé CAP - BEP BAC - BP BAC+2 Sup. BAC+2 6,40 % 7,40 % 12,90 % 36,00 % 21,70 % 15,60 % 14,40 % 24,80 % 11,00 % 15,50 % 15,90 % 18,50 % Le diplôme le plus élevé de la population de 15 ans et plus en France Source : recense- ment INSEE, Le diplôme le plus élevé de la population de 15 ans et plus en France Source : recensement INSEE,

4 Une part particulièrement élevée de familles monoparentales (1 famille sur 4) 22% des familles du territoire MDEM sont monoparentales. Dans la plupart des cas, il s agit d une femme élevant seule un ou plusieurs enfants (88,1% des cas). Sur, la proportion de ces familles est particulièrement importante (1 famille sur 4). Dans chaque arrondissement de nous constatons une part relativement plus élevée de familles monoparentales. Cette proportion est par contre plus marquée dans le 14ème avec 27,70% des familles. Des revenus médians très en deçà de ceux de Médiane ( ) Revenus 2009 par unités de consommation depuis 2 ans (%) Les 10% les plus pauvres ont - de... Les 10% les plus riches ont + de... Le rapport entre les plus riches et les plus pauvres À en 2009, le revenu médian par personne était de euros. Il est moins élevé que celui du département, de la région et du national. L écart le plus important est avec le national (11% de moins). Les quatre arrondissements de ont un revenu médian parmi les plus bas de la ville, surtout dans le 15ème avec euros par an (30% de moins que celui de ). Part des ménages imposés (%) Part des traitements / salaires (%) Structure des revenus dont indemnités de chômage (%) Part des pensions / retraites / rentes (%) 13e arr , ,1 52,6 66,2 3,4 24,3 5 14e arr , , ,8 27,3 3,3 15e arr , ,6 38,9 65,6 5,8 28,2 3,1 16e arr , ,5 50,9 63,9 4,9 27,4 4, , ,1 55,1 61,1 3,3 25,8 6,6 BDR , ,7 62,1 3,1 25 5,9 PACA , ,7 58,5 58,3 3 27,4 6,3 France , ,6 59,3 63,7 3 24,5 5,6 MDE 16e arr. 15e arr. 14e arr. 13e arr. Part des bénéfices (%) La part des familles monoparentales Source : recensement INSEE, 2008 Les revenus en 2009 Source : INSEE, DgFip. Le rapport inter-décile, écart entre les franges extrêmes des revenus, est extrêmement élevé dans -nord et largement supérieur à celui de. Ceci est fortement accentué dans les 14ème et 15ème qui affichent respectivement des écarts de 387,6 et 224,5 contre un écart de 15 pour. La situation est particulièrement alarmante dans le 14ème et le 15ème dans la mesure où ces écarts se réduisent moins vite qu à (progression du revenu médian entre 2006 et 2009 de +7,1% pour le 14ème, de +6,6% pour le 15ème et de +9% pour l ensemble des arrondissements de la ville). 22% 22% 23% 25% 25% 24% 28% 2 actifs en emploi sur 3 vivent et travaillent dans Les déplacements domicile-travail Les principaux déplacements domicile-travail Source : recensement INSEE, 2008 Les actifs en emploi résidant dans : À partir du dernier Recensement Général de la Population (RGP, données de 2008), l Insee comptabilise, dans l enquête sur les déplacements domicile travail, au total actifs en emploi résidant dans -nord. 63% de ces actifs vivent et travaillent dans, soit un total de emplois (salariés et non-salariés). Les autres actifs (37% du total soit emplois) travaillent à l extérieur de. Leur lieu de travail est : dans -Centre pour 44,1% dans -Sud pour 30,5% sur Aubagne et ses environs pour 2,9% sur Martigues, Marignane et leurs environs pour 4,6% sur Vitrolles, Aix et leurs environs pour 17,9% salariés vivent et travaillent dans 63% des déplacements (moins de 2 salariés sur 3) Dans, les 10% des ménages «les moins favorisés» déclarent un revenu considérablement bas comparé aux «moins favorisés» de l ensemble de la ville. Cela est encore accentué dans le 14ème (inférieur à 114 ) et dans le 15ème (inférieur à 62 ). 6 7 Lieu de résidence 47% Lieu de travail Martigues Marignage Centre 2 % 16 % 7 % 11 % Vitrolles Aix 1 % Sud Aubagne DÉMOGRAPHIE Plus de actifs entrent dans - Nord pour y travailler : actifs en emploi entrent quotidiennement dans le territoire Nord de pour y travailler. 25,1% de ces actifs vivent dans -Centre et 13,7% résident au Sud de (10, 11 et 12ème arrondissements). Pour le reste 7,5% viennent d Aix en Provence, 7,3% du 8ème, 5,8% ont leur lieu de résidence à Aubagne/la Ciotat et 5% habitent sur Vitrolles et ses environs.

5 La population active comprend les actifs ayant un emploi (y compris les étudiants et les retraités travaillant) et les chômeurs. Dans, la population active est estimée à habitants, soit un taux d actifs dans la population de 15 à 64 ans de 60,30 %. Le taux d emploi (c.à.d. la part des actifs en emploi parmi la population en âge de travailler de 15 à 64 ans) dans est de 46,50%, soit moins d un actif sur deux. Il est particulièrement faible comparé à (54,2% à, soit 7,7 points de % de moins). Pour les 4 arrondissements composant, les taux d emplois sont en dessous de la moyenne de la ville. Ils sont très bas dans le 14ème (43,5%) et le 15ème (41,6%). Ils sont en dessous mais proches de ceux de dans le 13ème et le 16ème (soit respectivement 51,7% et 51,4% contre 54,2% pour ). AGAM, 2012 Espaces économiques : 8 Une pôle commercial : la zone du Grand Littoral et la zone commerciale Le Merlan Une partie de l économie portuaire du GPMM (Logistique portuaire) Deux espaces économiques tournés vers le maritime Une technopôle à vocation économie de la connaissance (technopôle de château Gombert) Un projet d extension de la zone EUROMEDITERRANNEE ( emplois en perspective) Deux Zones Franches Urbaines (ZFU) créées en 1997 et en 2004 regroupant entre et établissements et plus de emplois La situation de l emploi des femmes est très problématique pour. L écart avec est plus élevé (-8,7 points de %). L inactivité et le chômage expliquent ces très faibles taux d emploi féminins dans ce territoire infra marseillais. De plus l écart entre les taux d emploi des hommes et des femmes est plus marquée dans (+9,1 points de % contre un écart de +7,2 points de % pour l ensemble des arrondissements de la ville). L inactivité des femmes est souvent involontaire et s explique notamment par un marché du travail défavorable. Certaines s inscrivent dans un chômage de longue durée et basculent, par la suite, dans l inactivité (voir le diagnostic détaillé de la MDEM sur la situation des femmes face à l emploi). Le manque de qualification de la population, l inadéquation des qualifications entre l offre et la demande d emploi, la concentration de la demande d emploi sur un nombre limité de métiers à faible qualification ou encore le faible taux d emploi des femmes sont autant d éléments qui expliquent la faiblesse du taux d emploi du territoire de -nord. 59,0% France 63,3% 53,6% BDR 58,2% 50,8% 54,2% 42,1% 46,5% 15e arr. 14e arr. 51,2% 47,5% 16e arr. 51,4% 35,8% 41,6% 39,4% 43,5% 55,8% 47,7% 48,0% 48,2% 13e arr. 58,0% 63,1% 67,6% ÉCONOMIE ET EMPLOI Un taux d emploi inferieur à celui de Localisation des principaux Pôles économiques de Nord 51,7% 55,5% femmes hommes taux d emploi global Le taux d emploi des femmes est situé largement en deçà de celui des hommes. Il est particulièrement faible à (50,8% contre par exemple 60,0% à Lyon) mais beaucoup moins dans (42,1%). Plusieurs pistes peuvent expliquer cette faiblesse : des difficultés d accès à un mode de garde pour les enfants, la faiblesse du niveau de revenu entrainant un arbitrage entre activité professionnelle et congé parental, la monoparentalité, le développement tardif des secteurs d activité offrant des emplois pouvant être occupés par des femmes, une forte natalité, etc. De plus, affiche un taux d emploi des femmes qualifiées (cadres et professions intermédiaires) un peu inférieur à ceux d autres grandes villes. Or, les femmes qualifiées qui ont un emploi à revenu élevé font plus fréquemment appel à d autres emplois féminins peu qualifiés de type femmes de ménage, garde périscolaire, etc. Cette dynamique de créations d emplois féminins peu qualifiés est donc moins présente à. 9

6 Forte progression de l emploi dans le 16 ème En 2008, compte emplois au sein des établissements employeurs (publics et privés) du territoire, soit 22,7% des emplois marseillais. Depuis 1999, l emploi progresse peu (+8% en 9 années soit environ 5387 emplois supplémentaires). Cette faible évolution se vérifie dans le 14ème (+3%), le 15ème (+4%) et le 13ème (+9%) comparé à (+14%). Le 16ème arrondissement est le seul à connaître une évolution importante du nombre d emplois, entre 1999 et La hausse est largement supérieure à celle de avec +27,60% (soit 1812 emplois supplémentaires). La création et le développement des Zones Franches Urbaines ont fortement contribué au développement de l emploi dans cet arrondissement. Peu de cadres Avec 11,9% dans le 14ème et 12,6% dans le 15ème, la proportion de cadres est très faible et loin de la moyenne de la ville (18,9%). Le 13ème (15,9% de cadres) et surtout le 16ème avec ses 17,6% de cadres ont des taux plus proches de ceux de. La part des ouvriers est très importante dans -nord (surtout dans les 14ème et 15ème). Elle est de 21,4%, soit 6,3 points de plus qu à (15,1%). Le 14ème et le 15ème se caractérisent par des emplois faiblement qualifiés contrairement aux 13ème et 16ème dont les taux d emplois qualifiés sont sensiblement plus élevés. Part des emplois au lieu de travail selon les catégories socioprofessionnelles en 2008 Source : recensement INSEE, % Volume 13e arr e arr e arr e arr Nord BDR France L évolution de l emploi au lieu de travail entre 1999 et Source : recensement INSEE Ouvriers Employés Prof. inter. Cadres prof. intel. sup. Artisans, Commerçants, Chefs entreprise 4,50% 5,00% 5,90% 5,30% 16e arr. 15e arr. 14e arr. 13e arr. 19,30% 24,80% 22,40% 18,10% 28,90% 32,50% 34,30% 33,50% 29,80% 25,00% 25,40% 27,10% 17,60% 12,60% 11,90% 15,90% Structuration de l emploi salarié du privé dans Nord En 2009, l Unedic comptabilisait emplois salariés privés au sein des établissements employeurs installés dans -nord. L effectif est en progression de 29% entre 1999 et 2009, soit une hausse annuelle moyenne de 2,6% (+1200 salariés chaque année). Le découpage géographique de ces activités met en évidence une concentration de l emploi équilibré dans le 15ème (29%), le 14ème (28%) et le 16ème (24%). Le 16ème arrondissement, le moins peuplé de -nord, a un poids économique prépondérant. Ceci s explique notamment par la présence de la Zone Franche Urbaine (ZFU). En revanche, le 13ème arrondissement, le plus peuplé de, ne concentre que 19% des emplois. Cela souligne le caractère résidentiel de cet arrondissement. L analyse des activités dont l effectif salarié dépasse les 500 salariés fait ressortir les points suivants (voir graphique plus haut) : Des spécificités du territoire : La collecte et la gestion des déchets (89% des emplois marseillais), l affrètement et l organisation des transports (66% des emplois marseillais), la sécurité (63% des emplois marseillais), la maçonnerie (46% des emplois de la ville), les travaux électriques (53% des emplois marseillais), le nettoyage de bâtiment (52% des emplois de la ville) et les activités de conseil pour ÉCONOMIE ET EMPLOI affaire et gestion (40% des emplois de la ville) sont autant d activités spécifiques dont la majorité des emplois sont dans. La part des femmes est faible dans les activités de collecte des déchets, de gros œuvre & maçonnerie générale et dans les travaux électriques, la sécurité, le transport routier de fret courte distance, l intérim et l ingénierie. Parmi celles-ci, les activités de maçonnerie générale, de sécurité et de collecte des déchets ont connu une très forte croissance en 10 ans. La part des femmes est en revanche élevée dans les activités de nettoyage, dans l action sociale, le commerce habillement et pharmaceutique, l aide à domicile et dans les grandes surfaces. Parmi ces activités le nettoyage, le commerce habillement et surtout l aide à domicile ont fortement progressé en 10 ans (l aide à domicile et le nettoyage ont le plus fortement progressé). D autres activités ont fortement progressé et ont une répartition plus équilibrée entre femme et homme. Il s agit des activités de conseil en affaires, de gestion des transports et de restauration rapide.

7 Baisse constante de l emploi privé Le nombre de salariés sous statut privé dans les établissements employeurs de est globalement à la baisse entre décembre 2007 et décembre 2011 de -4,1% soit salariés. Loin de se stabiliser en 2011, l emploi continue de baisser (-1% entre décembre 2010 et décembre 2011). La structure des emplois et des qualifications requises est bouleversée année après année. Certaines activités se développent tandis que d autres souffrent des difficultés économiques du moment. de l emploi salarié privé Source URSSAF des Bouches-du-Rhône 100, , , , , ,5-1,7% en 4 ans -4,1% déc. 07 déc.08 déc. 09 déc. 10 déc. 11 Structure et évolution de l emploi salarié privé Source URSSAF des bouches du Rhône Emploi salarié privé au 31 décembre 2011 Volume Poids Poids grands secteurs Sur 1 an Sur 4 ans Tous secteurs du privé confondus % 100% -1% -4% Interim 604 1% 6% -26% Hébergement restauration % 0% -1% Transports et entreposage % -3% -17% Édition et audiovisuel 230 0% -3% -6% Télécommunications 227 0% 0% -22% Activités informatiques % 11% 14% Activités financières et d assurance % -1% 16% Activités immobilières 598 1% -1% -6% Activités juridiques, dse conseil et d ingénierie % -4% 9% 60% Recherche et développement 81 0% -14% 7% ÉCONOMIE ET EMPLOI Autres activités scientifiques et techniques 697 1% -7% -31% Structure et évolution de l emploi salarié privé Source URSSAF des Bouches-du-Rhône La dégradation de l emploi se vérifie dans quasiment toutes les activités industrielles, dont l industrie agroalimentaire avec une baisse de ses effectifs salariés de 2% en 1 an et de 9% en 4 ans. L emploi salarié décroit également fortement dans les activités de l art, du spectacle & récréatives (-38% en 4 ans dont -24% en 2011), dans les autres activités scientifiques et techniques (-31% en 4 ans), dans la télécommunication (- 22% en 4 ans) puis dans le transport et entreposage (-17% en 4 ans). L emploi intérimaire subit également une forte baisse durant les 4 années passées (-26%) malgré une sensible reprise depuis un an (+6% en 1 an). Tous secteurs du privé confondus Industries agro-alimentaires Production et distribution d électricité, de gaz, de vapeur et d air conditionne Emploi salarié privé au 31 décembre 2011 Volume Poids Poids grands secteurs Sur 1 an Sur 4 ans % 100% -1% -4% % -2% -9% 644 1% -7% -5% Industrie du meuble et 777 1% -1% -13% diverses & réparation et installation de machines 12% Industrie chimique 173 0% 2% 5% Métallurgie et fabrication de produits métalliques Production et distribution d eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution 538 1% 3% -3% % 1% -2% autres industries % -3% -19% Construction % 11% -1% -8% Commerce & réparation automobile % 17% 0% -8% Activités de services administratifs et de soutien % -1% 4% Administration publique % 2% 8% Education % -2% -2% Activités pour la santé humaine % 0% -1% Action sociale et hébergement médico- social % -1% 18% Arts, spectacles et activités récréatives 535 1% -24% -38% Autres activités de services % -6% 0% Les activités dont l emploi progresse depuis 4 ans sont : Action sociale et hébergement médico-sociale (+18% ) Activités financières et d assurance (+16% ) Activités informatiques ( +14% en 4 ans et +11% en un 1 an ) Administration publique ( +8%), Activité juridiques, de conseil et d ingénierie (+9%) Remarque : les emplois recensés dans peuvent être occupés par des actifs résidents à l extérieur de ce territoire. Pour savoir quels emplois sont occupés par les résidents de ces arrondissements, il faut compléter ces statistiques avec celles de l Insee sur les déplacements professionnels entre les arrondissements de et sur d autres territoires limitrophes

8 Faible hausse des déclarations d embauche Les Déclarations Uniques d Embauche (DUE) des établissements employeurs de n ont que faiblement progressé en 2011 (+2%). Une hausse inférieure à celle de (+5%). Globalement sur 2011, ces employeurs ont réduit leurs déclarations de recrutement en CDI de -4%, soit 610 recrutements en CDI en moins. Cette diminution s inscrit à contre sens des déclarations d embauche en CDI de l ensemble de la ville. Elles ont fortement augmenté de +11%. La baisse des déclarations de CDI a été compensée en partie, par une bonne progression des déclarations d embauche en CDD (+5%). Malgré la hausse des CDD et la baisse des CDI, la part des CDI reste légèrement plus importante dans que dans la ville dans son ensemble (19% pour -nord contre 16% pour ). La hausse des DUE à est due en grande partie à l augmentation des CDD (+5% en un an). Près d une déclaration d embauche sur deux dans le BTP est en CDI 6 % 3 % 8 % 4 % 79 % Service (hors interim) % 16% de CDI HCR % 29% en CDI Commerce % 28% de CDI Industrie % 33% de CDI Construction % 46 % de CDI CDD 81 % CDI 19% Structure et évolution des Déclarations Uniques d Embauche (DUE) de 2011 Source URSSAF des Bouches-du-Rhône 2011 Évol. sur 1 an Part du total CDI % 19% CDD % 81% % Les DUE sont en forte hausse dans l industrie (+28% pour 2011 comparé à 2010), en hausse dans les activités de services et le commerce respectivement (+5% et +2%). Par contre, dans le BTP et les Hôtels-Cafés- Restaurants, elles sont globalement en forte baisse (respectivement -12% et -18%). Les établissements employeurs dans l industrie et l Hôtels-Cafés-Restaurants (HCR) embauchent peu (3% et 4% des DUE). Toutefois, près d un tiers des DUE sont des CDI (respectivement 33% et 29%). Forte saisonnalité des intentions d embauche dans le secteur industriel Près de 4 embauches sur 5 sont faites dans les activités de services (hors agence intérimaires). Cependant, la part des CDI reste relativement faible (16% des DUE en CDI). L Industrie est marquée par une forte saisonnalité dans les déclarations d embauche. En effet, les établissements industriels de - Nord recrutent beaucoup plus, chaque année, au 3ème trimestre (en 2011 au 3ème trimestre, le nombre de déclarations d embauche était de 707 contre 457 pour le 1er trimestre habituellement creux). Le marché du travail dans le BTP est sur une légère tendance à la baisse depuis le 4ème trimestre 2008 (début de la crise économique). À partir du 2ème trimestre 2011, le nombre de déclarations d embauche stagne à des niveaux bas atteignant 1058 déclarations au 3ème trim. 2011, en forte baisse de -15% sur un an). Par ailleurs, il y a peu de saisonnalité dans les embauches. Bonne progession des déclarations d embauche dans le commerce et les activités Hôtels-Cafés-Restaurants (HCR) Le niveau d embauche dans l Hôtellerie Restauration et dans le commerce progresse régulièrement depuis 4 ans (respectivement +22% et +5% en moyenne par an ). Dans le commerce, les déclarations d embauches sont à cause des effets saisonniers. Le niveau de recrutement atteint un pic au 3ème trimestre 2011, plus élevé que les 3 années précédentes ( 1849 au 3ème trimestre 2011 contre 1507 au 3ème trimestre 2010 ). Par contre, cette saisonnalité est moins marquée dans l hôtellerie- Structure et évolution des Déclarations De même, la construction recrute peu (6% des DUE) Uniques d Embauche (DUE) de 2011 mais déclare une part beaucoup plus importante de Source URSSAF des Bouches-du-Rhône CDI (46%). très importantes au 3ème trimestre de chaque année restauration Industrie BTP Commerce HCR ÉCONOMIE ET EMPLOI Evolution trimestrielle des DUE - source URSSAF des Bouches du Rhône 1849

9 Hausse importante des intentions d embauches dans la Santé et l Action Sociale Structure et évolution des Déclarations Uniques d Embauche (DUE) de source URSSAF des bouches du Rhône Les déclarations uniques d embauche (DUE) dans le sanitaire et social, en progressent fortement depuis 2008 ( +17,3% de croissance en moyenne par an). DUE réparties par taille d établissements et tranches d âges On remarque également de la saisonnalité avec une hausse importante des déclarations d embauches au 3ème trimestre de chaque année ( 2037 au 3ème trimestre 2011 contre 1563 au 1er trimestre 2011) Forte saisonnalité des intentions d embauche de jeunes et hausse régulière depuis 4 ans Les déclarations d embauche des jeunes sont deux fois plus importantes en période estivale ( de juin à septembre). Par contre, de janvier à mars, le niveau des intentions d embauches des jeunes est au plus bas. Depuis 2008, les DUE de jeunes augmentent de 4,3% en moyenne annuelle, soit en 3 ans +13,6% trimestrielle des DUE Source URSSAF des Bouches-du-Rhône ÉCONOMIE ET EMPLOI Par âge 16 % 22% CDI CDD 2011 Évol. sur 1 an 2011 Évol. sur 1 an Par taille d établissement 16% 2011 Évol. sur 1 an 30% Part Volume total % % % 100% - de 20 salariés % % % 30% de 20 à % % % 54% + de 250 salariés % % % 16% - de 25 ans % % % 22% ans % % % 25% % % % 37% 50 ans et % % % 16% Les entreprises de 20 à 249 salariés ont émis plus de la moitié des déclarations uniques d embauches (54% contre 16% pour les grandes entreprises de plus de 250 salariés). Cependant, elles recrutent moins en CDI comparativement à l entreprise de moins de 20 salariés (16% des DUE en CDI contre 23% pour les petites entreprises de moins de 20 salariés). En outre, les déclarations d embauche augmentent légèrement pour toutes les tranches d âges excepté celle des 50 ans et plus qui subit une forte baisse des recrutements en CDI (soit -17% en un an contre +12% pour les 25-34ans). Par ailleurs, une augmentation de 4% des embauches des jeunes traduit un bon dynamisme du marché du travail. Tendance à la hausse des missions intérimaires : indicateur de bonne conjoncture économique trimestrielle des DUE Source URSSAF des Bouches-du-Rhône Les déclarations d embauches des agences intérimaires domiciliées à -nord sont à la hausse depuis fin 2008 (+19,30% par an en moyenne). Le niveau d embauche fluctue légèrement entre juillet 2010 et septembre 2011 avec des variations quasi constantes. Après une baisse au dernier trimestre 2011, on observe une légère augmentation des missions intérimaires en janvier, soit 8% de plus que le mois de Cependant, le niveau reste sensiblement inférieur au mois de janvier dernier (-12% par rapport au janvier 2011). La majorité des clients des agences intérimaires sont dans des établissements dont les activités sont à forte valeur ajoutée comme ceux de l industrie et du BTP. Celles-ci offrent une plus grande flexibilité dans la réponse aux besoins ponctuels des entreprises. Caractéristiques évolution des 37 % 25 % - de 25 ans 3085 Déclara- tions Uniques d Embauche ans % - de 20 salariés 5309 (DUE) de Source URSSAF des de 20 à 249 salariés 6552 Bouches-du-Rhône 50 ans et de 250 salariés 2768 décembre Volume de missions (2011) : soit 12 % sur 1 an

10 Après une période de baisse jusqu en 2007, la demande d emploi dans n a cessé d augmenter MDE BDR déc. 07 déc.08 déc. 09 déc. 10 déc. 11 L évolution en base 100 du nombre de demandeurs d emploi catégorie A+B+C (données brutes) - Source : DIRECCTE PACA SEPES, Pôle Emploi PACA, agam présente la même tendance en terme de demande d emploi que les Bouches du Rhône, mais légèrement plus élevée que le territoire de la MDEM. En 2008, début de la crise économique, le chômage de la ville a faiblement augmenté, après de longues années de baisse de la demande d emploi. L année 2009 est celle qui a connu la plus forte progression de la demande d emploi : +14,4% en un an (+13,1% à ). En 2010, la hausse annuelle était plus faible +7,3% (+6,6% à ). En 2011, le niveau annuel du chômage poursuit sa progression avec une légère hausse de 4,7% (+4,5% pour ). Une part importante de femmes au chômage... Nombre total Femmes inscrites 1 an 3 an du nombre de demandeurs d emploi catégorie A+B+C (données brutes) - Source : DIRECCTE PACA SEPES, Pôle Emploi PACA, agam Poids 13e arr ,1% 24,8% 48% 14e arr ,7% 26,6% 45% 15e arr ,6% 26,8% 44% 16e arr ,1% 33,3% 46% ,7% 26,7% 46% ,3% 25,4% 47% La part des femmes inscrites comme demandeuses d emploi à Pôle emploi est relativement importante et proche de celle de la Ville (46% contre 47% pour ). En effet, en 3 ans elle a fortement augmenté (+26,7% contre +25,4% pour ) en dépit d une progression moins forte en 2011 (soit +5,7% contre +6,3% pour ). Le 16ème arrondissement connait le plus fort accroissement du nombre de femme au chômage en un an (soit +11% contre +6,3% ). Elle est d autant plus marquée en 3 ans avec +33,3% de hausse. En revanche, dans les 3 autres arrondissements, la part des femmes au chômage entre décembre 2010 et 2011 est beaucoup moins significative et sensiblement inférieure à celle de. LA DEMANDE D EMPLOI Le niveau du chômage dans le territoire-nord de a légèrement augmenté entre décembre 2010 et 2011, soit +4,7% contre +4,5% pour. En 3 ans, connait une hausse du chômage bien supérieure à (soit +28,4% contre +25,9% pour ). Le 16ème arrondissement affiche la plus forte progression du chômage avec +7,1% en un an (3 points de % de plus que ) et +32,2% en 3 ans contre +25,9% pour. Nombre total 1 an 3 an L évolution en base 100 du nombre de demandeurs d emploi catégorie A+B+C (données brutes) - Source : DIRECCTE PACA SEPES, Pôle Emploi PACA, agam Poids 13e arr ,4% 28,7% 100% 14e arr ,1% 30,0% 100% 15e arr ,6% 26,0% 100% 16e arr ,1% 32,2% 100% ,7% 28,4% 100% ,5% 25,9% 100%... une même situation pour les jeunes La part des jeunes dans la demande d emploi est de 15%, soit 2 points de % de plus que. Elle est surtout très marquée dans le 13ème arrondissement (17%) où on observe une hausse de 29,6% en 3 ans de la demande d emploi des jeunes. En 3 ans, le nombre des jeunes demandeurs d emploi s est sensiblement accru comparé à (+23,9% contre +21,5% pour ). Cependant, l augmentation est très minime entre 2010 et 2011 hormis le 16ème arrondissement où la progression est de 2,9 points de % de plus que. Demandeurs d emploi de - de 25 ans Nombre total 1 an 3 an du nombre de demandeurs d emploi catégorie A+B+C (données brutes) - Source : DIRECCTE PACA SEPES, Pôle Emploi PACA, agam Poids 13e arr ,4% 29,6% 17% 14e arr ,4% 26,5% 15% 15e arr ,4% 14,1% 13% 16e arr ,2% 31,3% 14% ,5% 23,9% 15% ,3% 21,5% 13% 18 19

11 Les plus de 50 ans La part des demandeurs d emplois de plus de 50 ans à est semblable à celle de, représentant 17% des demandes d emplois. On observe une forte progression de cette catégorie de demandeurs d emplois depuis 2008, soit une augmentation de +67,4% en 3 ans (+58,7% pour ). Elle est d autant plus importante dans le 16ème avec +83,3% entre 2008 et En 2011, la hausse reste relativement importante à et qui accusent une hausse identique de +16,7%. Demandeurs d emploi de + de 50 ans Nombre total 1 an 3 an Poids 13e arr ,4% 60,5% 17% 14e arr ,4% 66,5% 16 15e arr ,8% 71,1% 16% 16e arr ,0% 83,3% 18% ,7% 67,4% 17% ,7% 58,7% 17% du nombre de demandeurs d emploi catégorie A+B+C (données brutes) - Source : DIRECCTE PACA SEPES, Pôle Emploi PACA, agam Une montée du chômage dans les ZUS de moins forte que celle enregistrée sur la totalité des 4 arrondissements AGAM, 2012 LA DEMANDE D EMPLOI 2 demandeurs d emploi sur 5 sont inscrits depuis plus d un an au Pôle emploi La représentativité des chômeurs de longue durée est très importante dans (41%) et très proche du niveau constaté à (40%). La proportion de ces demandeurs d emplois a fortement augmenté depuis le début de la crise (fin 2008). Cependant, il progresse moins vite que la ville, avec un écart de 10,2 points de % en 3 ans (soit +30,2% contre +40,4% pour ). Nombre total Inscrits depuis d un an 1 an 3 an Poids 13e arr ,6% 62,1% 42% 14e arr % 65,5% 40% 15e arr ,2% 51,3% 41% 16e arr ,0% -50,0% 45% ,3% 30,2% 41% ,9% 40,4% 40% du nombre de demandeurs d emploi catégorie A+B+C (données brutes) - Source : DIRECCTE PACA SEPES, Pôle Emploi PACA, agam comporte sept Zones Urbaines Sensibles. Contrairement aux ZUS du Grand Sud Vallée de l Huveaune, elles sont très proches les unes des autres. Dans le 13ème : la zone de La Rose, Frais Vallon et le Petit séminaire compte habitants; la zone du Malpassé et St Jérôme compte habitants de la demande d emploi des ZUS de Le nord Littoral a connu une très forte progression du nombre de demandeurs d emploi en trois ans avec +40,2% contre +25,9% pour. Cependant, en 2011, la hausse s est atténuée avec +8,5% de nombre de chômeurs dans cette zone. Par ailleurs, on note une montée relativement importante du nombre de jeune au chômage en 2011 (+32,2%). Cette hausse est très marquée entre 2008 et 2011 avec +72,2%. Par contre, la zone ZUS de st Barthélemy, le Canet et Delorme Paternelle voit son nombre de chômeurs progresser à l image de la ville avec une hausse minime de 3,5% en 2011, soit 1 point de % de moins que. La zone de Malpassé et St Jérôme affiche une faible montée de la demande d emploi avec seulement +0,8% en Toutefois, ceci s explique par une forte élévation du chômage des jeunes (+76,9% en 3 ans). Dans le 14ème et le 15ème : la zone du Saint Barthélemy, le Canet et Delorme Paternelle compte habitants. Dans le 15ème et le 16ème : la zone Saint Antoine Est compte habitants; la zone du Nord Littoral compte habitants; la zone du 15ème Sud compte habitants; la zone de L Estaque et Saumaty compte 3999 habitants La Rose, Frais Vallon, Le Petit séminaire Malpassé, Saint Jérôme Saint Barthélémy, Le Canet, Delorme Paternelle, Saint Antoine Est Nord Littoral 15 ème Sud L Estaque, Saumaty Insee : Indicateurs clés pour les quartiers de la politique de la ville 20 21

12 LA DEMANDE D EMPLOI Nbre déc annuelle (en%) 2ans (en %) 3ans (en %) La situation des jeunes ne cessent de se dégrader dans l ensemble des ZUS. Elle est surtout accentuée dans la zone Nord Littoral, Malpassé et ses alentours puis l Estaque avec des hausses supérieures à 70% en 3 ans. Insee : Indicateurs clés pour les quartiers de la politique de la ville La Rose, Frais Val- lon, Le Petit Séminaire Malpassé, St Jérôme St Barthélémy, Le Canet, Delorme Paternelle St Antoine Est L Estaque et Saumaty la plus petite des ZUS du -nord affichent une hausse du nombre de chômeurs relativement supérieure à celle de la ville, soit 8,5 points de % de plus durant l année De même, c est la zone qui note la plus forte hausse du chômage des jeunes avec +78,9% en 3 ans et +41,7% en Nord Littoral 15ème Nord L Estaque, Saumaty ,7 24,4 0,8 24,6 3,5 22,8 4,1 37,7 8,5 32,2 10,0 29,7 13,0 41,7 8,8 19,3 6,3 36,7 9,9 20,6 5,3 15,6 19,0 27,6 19,7 37,7 10,7 51,1 27, ,1 76,9 25,5 47,3 17,3 46,6 40,2 72,2 31,8 42,5 33,1 78,9 DÉFINITIONS Taux d activité, source Insee : Le taux d activité au sens du recensement de la population est le rapport entre le nombre d actifs au sens du recensement (actifs en emploi et actifs chômeurs) et l ensemble de la population correspondante. Taux d emploi, source Insee : «Le taux d emploi d une classe d individus est calculé en rapportant le nombre d individus de la classe ayant un emploi au nombre total d individus dans la classe.» (source Insee). Il est calculé en prenant en compte les individus en âge de travailler, soit de 15 à 64 ans. Dans ce document, nous calculons deux taux d emploi : celui des hommes et celui des femmes. Taux de scolarisation des ans, source Insee : Issu du Recensement Général de la Population (RGP) pour ce qui nous concerne, le taux de solarisation est le pourcentage de jeunes d un âge de scolarisation donné qui sont scolarisés par rapport à l ensemble de la population du même âge. Établissements employeurs, source Urssaf : Le champ couvre l ensemble des cotisants exerçant leur activité en France dans un secteur concurrentiel qui comprend tous les secteurs d activités économiques sauf les administrations publiques, l éducation non marchande, la santé non marchande, et l emploi par les ménages de salariés à domicile. Emploi salarié privé, source Urssaf: effectif réel calculé en fin de trimestre où chaque salarié compte pour un, indépendamment de sa durée de travail. Déclaration unique d embauche (DUE), source Urssaf : document obligatoire pour tout employeur qui envisage de recruter un salarié, quels que soient la durée et le type de contrat. Rappel des sources de données utilisées : L Agence d urbanisme de l Agglomération de (agam) Insee : Recensement Général de la Population (RGP) de Urssaf : Déclarations employeurs dont les Déclarations Uniques d Embauches (DUE) de janv. 08 à Janv. 12. UNEDIC : Déclarations Employeurs de 1999 à Pôle Emploi : La demande d emploi inscrite en catégorie A,B et C de 2008 à 2011 Demandeur d emploi de catégorie ABC, source Pôle emploi : Les personnes inscrites à Pôle emploi tenues de faire des actes positifs de recherche d emploi : certains sont sans emploi (catégorie A), d autres exercent une activité réduite courte d au moins 78 heures au cours du mois (catégorie B) ou une activité réduite longue de plus de 78 heures au cours du mois (catégorie C). 22

13 Bouches-du-Rhône Retrouvez les portraits de territoires et toutes nos publications sur le site de la Maison de l Emploi de Directrice de publication : Laurence Fontaine Rédacteur : Nordine Timricht Maison de l Emploi de 38 rue Breteuil Tel :