TROUSSE DE CONSULTATION SUR LA GRIPPE : PARLER DE LA GRIPPE À SES PATIENTS

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1 OUTIL DE COMMUNICATION DESTINÉ AUX FOURNISSEURS DE SOINS DE SANTÉ SAISON GRIPPALE TROUSSE DE CONSULTATION SUR LA GRIPPE : PARLER DE LA GRIPPE À SES PATIENTS INTRODUCTION Des études démontrent qu il y a une étroite corrélation entre de meilleures connaissances sur la grippe et sur le vaccin antigrippal et l acceptation du vaccin : les aspects les plus importants de ces connaissances comprennent l efficacité et la sécurité du vaccin, ainsi que la fréquence et la sévérité de la grippe et de ses complications 1-3. Au cours de l hiver , Santé publique Ontario a enregistré hospitalisations, 258 décès et 321 éclosions en établissement dus à la grippe 4. Les fournisseurs de soins de santé jouent un rôle essentiel en offrant au public des renseignements clairs et factuels concernant la grippe et le vaccin antigrippal. Dans le cadre du processus, ils sont des fournisseurs d information et d éducation de confiance et détiennent un rôle vital pour ce qui est de communiquer à leurs patients les risques et les avantages associés au vaccin antigrippal. Les patients peuvent par la suite prendre des décisions éclairées au sujet de la vaccination. QU EST-CE QUE LA TROUSSE DE CONSULTATION SUR LA GRIPPE? La trousse de consultation sur la grippe est une approche axée sur les patients qui permet de communiquer efficacement ce qui a trait à la vaccination contre la grippe; le but est d être attentif aux patients et de comprendre leurs expériences selon leur point de vue. Cet outil de communication est destiné à promouvoir un dialogue entre les fournisseurs de soins de santé et les patients de manière à améliorer une prise de décisions éclairées en regard de la vaccination antigrippale. L approche de la trousse de consultation sur la grippe a été élaborée à partir des principes de la communication efficace afin de fournir un cadre de référence pour parler de la vaccination antigrippale aux patients. Principes de la communication efficace 5 Adopter une approche axée sur les patients. Respecter les différences d opinions au sujet de la vaccination. Présenter ouvertement et équitablement les risques et les avantages des vaccins. Communiquer clairement les connaissances actuelles, en adoptant une approche fondée sur des données probantes. La trousse de consultation sur la grippe comprend ce qui suit : 1. un modèle de lettre que les fournisseurs de soins de santé peuvent envoyer à tous leurs patients avant le début de la saison grippale; 2. un outil de communication fondé sur des données probantes afin d encourager un dialogue ouvert entre le fournisseur de soins de santé et les patients, afin de les aider à prendre des décisions éclairées sur la pertinence de se faire vacciner contre la grippe; 3. un outil d éducation des patients à présenter aux patients après la discussion sur la grippe. L outil contribue à conclure la discussion en réitérant les messages clés en termes simples afin d appuyer la conversation portant sur le vaccin. 1

2 IL SUFFIT DE DEMANDER! Le modèle ASK 6 (Acknowledge, Steer, Knowledge) est un outil de communication conçu par le centre de contrôle des maladies de la Colombie- Britannique (British Columbia Centre for Disease Control). Pour les besoins de la présente trousse d outils, ASK est un cycle de conversation entre un patient et un fournisseur de soins de santé portant sur quatre éléments essentiels : 1. la perception du risque par le patient; 2. l information à fournir; 3. la réponse aux préoccupations du patient; 4. les recommandations du fournisseur de soins de santé. L un des obstacles majeurs à l utilisation de techniques d entrevue motivationnelle comme le modèle ASK est la perception communément répandue chez les fournisseurs de soins de santé que cela prendra trop de temps. Des cliniciens chevronnés ont toutefois découvert que trois ou quatre minutes d écoute active suffisent souvent pour entraîner un changement de comportement 7. Les conseils pour une conversation ASK comprennent ce qui suit : Dites à vos patients que vous vous faites vacciner : «En tant que fournisseur de soins de santé, je me fais vacciner contre la grippe avec toute ma famille.» Utilisez des questions ouvertes pour déterminer les perceptions de vos patients à propos du vaccin antigrippal. Par exemple, le fait de demander «À quand remonte votre dernier vaccin contre la grippe?» peut s avérer une meilleure façon d amorcer la conversation que de poser des questions telles que «Voulez-vous vous faire vacciner contre la grippe?» qui ne suscitent que des réponses comme «oui» ou «non». L APPROCHE ASK Reconnaissez (Acknowledge) les préoccupations de votre patient : Découvrez quelles sont les connaissances de votre patient au sujet de la grippe et du vaccin antigrippal. Discutez de ses comportements passés en ce qui concerne le vaccin antigrippal. Reconnaissez ses convictions et ses préoccupations concernant la grippe et le vaccin antigrippal. Dirigez (Steer) la conversation : Passez en revue les principales raisons de se faire vacciner contre la grippe. En vous fondant sur les convictions et les préoccupations de votre patient, fournissez-lui des renseignements précis sur la grippe et sur les avantages du vaccin antigrippal. Faites face aux réactions émotives liées aux obstacles relatifs à la vaccination. Connaissance (Knowledge) des données cliniques : Adaptez l information que vous fournissez en fonction des questions ou des déclarations de votre patient au sujet du vaccin antigrippal. Employez-vous à réduire la difficulté qu ont les patients à comprendre les renseignements de nature médicale en utilisant des termes simples appropriés. Passez en revue le document d information destiné aux patients, formulez vos recommandations, puis concluez la discussion en vous assurant que le patient a bien compris. 2

3 Conclure la discussion Pour conclure la discussion, renforcez-la en terminant par un énoncé des avantages (p. ex. «En vous faisant vacciner contre la grippe, vous contribuez non seulement à vous protéger, mais vous protégez aussi votre famille, vos amis et vos collègues de travail.») Demandez à votre patient si vous avez répondu à toutes ses questions et entendez-vous sur un plan d action pour : 1) qu il se fasse vacciner contre la grippe immédiatement; 2) lui fixer un rendez-vous de suivi, ainsi qu à sa famille afin que celle-ci se fasse vacciner contre la grippe; 3) qu il obtienne d autres informations sur la vaccination contre la grippe et sur les cliniques de vaccination en utilisant le localisateur de séances de vaccination antigrippale sur le site Web du ministère de la Santé et des Soins de longue durée. ( Renforcez positivement la décision de votre patient de se faire vacciner (p. ex. «Vous avez pris la bonne décision. Vous éviterez ainsi de tomber malade et d infecter les personnes de votre entourage.»). COMMENT UTILISER CE DOCUMENT L information fournie dans cet outil de communication est divisée en quatre sections : 1. Préoccupations et points de vue du patient : ce que vous pourriez entendre de la part de vos patients au sujet de leurs convictions et de leurs attitudes à l égard du vaccin antigrippal. 2. Données cliniques : ce que la littérature actuelle nous apprend. 3. Parler à votre patient : des stratégies et des messages fondés sur des données probantes pour vous aider à orienter votre discussion avec un patient. 4. Conclure la discussion : demandez à votre patient de reformuler ce que vous lui avez dit afin de vérifier sa compréhension, en adaptant les connaissances pour votre patient (qui sont réitérées dans le document de consultation sur la grippe destiné aux patients et intitulé Pourquoi vous et votre famille devriez vous faire vacciner contre la grippe). 3

4 1. LA GRIPPE PEUT FRAPPER N IMPORTE QUI Préoccupation et point de vue du patient Je n ai pas besoin du vaccin contre la grippe : je suis en excellente santé et je n attrape jamais la grippe. Preuves cliniques N importe qui peut contracter la grippe et avoir de sérieuses complications; même les enfants et les jeunes adultes en santé peuvent tomber gravement malades. La grippe compte parmi les 10 principales maladies infectieuses touchant la population canadienne 8. On évalue qu entre 10 et 20 % de la population est infectée par la grippe chaque année 9. Les taux d infection grippale sont les plus élevés chez les enfants âgés de 5 à 9 ans; les taux de maladies graves et de mortalité sont toutefois les plus élevés chez les enfants de moins de 2 ans, les personnes âgées (plus de 65 ans) et les personnes ayant des pathologies sous-jacentes. L infection grippale cause non seulement la maladie principale, elle peut aussi entraîner de graves complications secondaires, notamment une pneumonie virale, une pneumonie bactérienne secondaire et l aggravation de pathologies sous-jacentes 9. Une étude ontarienne a révélé que, chaque année, le vaccin contre la grippe évite visites aux services d urgence des hôpitaux. Il prévient aussi environ 300 décès et hospitalisations 8, 10. Les adultes en santé atteints de la grippe manquent, en moyenne, quatre journées de travail 11. Bien que les hospitalisations et les décès liés à la grippe soient rares chez les jeunes adultes, ils se produisent néanmoins et la vaccination les prévient 10, 12. Le tiers au moins des otites moyennes fébriles chez les enfants sont dues à la grippe 13, et il a été démontré que le vaccin contre la grippe réduit de moitié le nombre d infections aux oreilles liées à la grippe chez les enfants 14. Dans les foyers où une personne est infectée par le virus de la grippe, il y a environ 24 % de risques qu un autre membre de la maisonnée contracte la grippe 15. Il existe d abondantes preuves que le fait de vacciner les personnes en bonne santé par exemple, les écoliers et les travailleurs de la santé réduit les maladies graves dues à la grippe parmi leurs proches. 4

5 Sujets à aborder avec le patient La grippe peut faire en sorte que des adultes autrement en santé se sentent vraiment misérables; dans de rares cas, elle peut entraîner des maladies graves et même le décès. Vous protéger contre la grippe est tout simplement sensé. Le vaccin contre la grippe peut vous protéger ainsi que les personnes de votre entourage, tout particulièrement celles qui sont les plus vulnérables aux complications liées à la grippe ou aux hospitalisations. Les adultes plus âgés, les personnes qui souffrent de conditions chroniques et les jeunes enfants, tout particulièrement les poupons de moins de six mois qui sont trop jeunes pour recevoir le vaccin, sont particulièrement vulnérables aux complications les plus graves liées à la grippe, aux hospitalisations ou même à la mort. Les virus de la grippe sont imprévisibles et, chaque saison, des personnes sont à risque. En moyenne, la grippe peut vous rendre malade jusque pendant sept jours et même un cas bénin de grippe peut vous occasionner de sérieux désagréments. Le fait de partager des effets personnels comme des téléphones cellulaires, des ustensiles, des stylos et des breuvages peut aussi contribuer à la propagation de la grippe puisque le virus peut subsister sur ces objets jusqu à 48 heures. Une hygiène personnelle et un nettoyage appropriés peuvent réduire les risques de propagation. La vaccination contre la grippe est toutefois la façon la plus 9, 16. sûre d éviter de tomber gravement malade Conclure la discussion avec le patient Même si vous êtes en santé, si vous êtes en contact avec le virus de la grippe, il est probable que vous serez malade si vous n êtes pas protégé par le vaccin. N importe qui peut contracter la grippe. En vous faisant vacciner, vous vous protégez contre une maladie débilitante et vous protégez aussi les personnes qui vous entourent contre de graves ennuis de santé. 5

6 2. LE VACCIN VOUS PROTÈGE CONTRE LA GRIPPE Préoccupation et point de vue du patient Rien ne garantit que le vaccin correspond aux souches de la grippe cette saison ni qu il sera efficace à 100 % pour prévenir la maladie. Preuves cliniques L Organisation mondiale de la santé (OMS) coordonne un système de surveillance à l échelle mondiale pour mesurer l évolution de la grippe et déterminer quelles souches du virus doivent être incluses dans le vaccin chaque année. Des centres nationaux de lutte contre la grippe dans plus de 100 pays, qui reçoivent et testent des milliers de virus de la grippe, envoient des virus représentatifs à cinq centres de référence et de recherche sur la grippe de l OMS. Un groupe d experts de l OMS passe ces données en revue deux fois par année afin de déterminer la composition antigénique des vaccins annuels. À mesure que nos connaissances évoluent, la correspondance s améliore 17, 18. Le vaccin antigrippal pour la grippe de contient les composants suivants 18 : un virus analogue à la souche A/California/7/2009 (H1N1)pdm09; un virus analogue à la souche A/Texas/50/2012 (H3N2); un virus analogue à la souche B/Massachusetts/2/2012. De nombreux virus causent de la fièvre et des infections respiratoires aiguës souvent appelées maladies de type grippal. La grippe cause environ le tiers des maladies de type grippal et le vaccin antigrippal ne protège que contre la grippe et non contre les maladies liées à d autres virus respiratoires. Lorsque le vaccin n est pas bien adapté, la protection pour les enfants et les adultes en santé diminue, atteignant de 52 % à 55 % une protection certes beaucoup moins efficace, mais non négligeable 19, 20. Se faire vacciner contre la grippe est la meilleure protection contre la maladie. Les études ont révélé que lorsque le vaccin est bien adapté, il peut protéger contre la grippe de 60 à 80 % des adultes et des enfants en santé et environ 50 % des personnes âgées 14, 21 à 27. Les personnes qui contractent des maladies liées à la grippe, après avoir reçu le vaccin antigrippal, sont moins malades que si elles n avaient pas été vaccinées. De nombreux experts continuent d étudier l efficacité du vaccin antigrippal. Ce vaccin demeure toutefois la meilleure défense contre la grippe et contre sa propagation à d autres personnes. Le vaccin antigrippal continue de jouer un rôle important dans la réduction de la morbidité liée à la grippe. Des études ont démontré que la vaccination antigrippale diminue l incidence des pneumonies, des hospitalisations et des décès chez les personnes âgées. Il a été démontré que le vaccin antigrippal a diminué de 74 % les risques d hospitalisation chez les enfants durant la saison grippale Le vaccin antigrippal a été associé à une réduction de 71 % des hospitalisations liées à la grippe chez les adultes de tous âges et à une réduction de 77 % chez les adultes âgés de 50 ans et plus durant la saison grippale La vaccination peut aussi réduire les risques d hospitalisation liée à la grippe chez les adultes plus âgés. Une étude qui a examiné l efficacité du vaccin antigrippal au cours de trois saisons grippales a estimé qu il a réduit de 61 % les risques d hospitalisations chez les personnes âgées de 50 ans et plus 30. 6

7 Dans une étude, les personnes qui avaient reçu le vaccin antigrippal avaient 43 % moins de jours de congé de maladie au travail en raison de maladies des voies respiratoires supérieures et 44 % moins de visites dans les cabinets de médecins, comparativement aux personnes qui n avaient pas été vaccinées 31. Sujets à aborder avec le patient De nombreux experts continuent d étudier l efficacité du vaccin antigrippal. La vaccination demeure toutefois la meilleure défense contre la grippe et contre sa propagation à d autres personnes. Le vaccin antigrippal continue de jouer un rôle important dans la réduction de la morbidité liée à la grippe. Des études ont démontré que la vaccination antigrippale diminue l incidence des pneumonies, des hospitalisations et des décès chez les personnes âgées. Le vaccin contre la grippe ne garantit pas la protection contre la maladie. Il se peut que certaines personnes qui sont vaccinées contractent quand même la maladie. Les personnes qui se font vacciner sont toutefois moins malades que celles qui ne sont pas vaccinées. Les experts en santé publique recommandent le vaccin antigrippal pour toute personne âgée de plus de six mois pour la simple et très bonne raison qu il améliore la santé. Conclure la discussion avec le patient Le lavage des mains, le fait d éternuer ou de tousser dans votre manche et de rester à la maison lorsque vous êtes malade réduisent les risques de propager la grippe ou de la contracter, mais ce n est pas suffisant. Faites-vous vacciner contre la grippe! En obtenant le vaccin contre la grippe, vous contribuez à vous protéger et à protéger votre famille et les autres personnes qui vous sont chères. Vous ne risquerez pas non plus de perdre des journées de travail ou de vous absenter de l école à cause de la grippe. 7

8 3. LE VACCIN CONTRE LA GRIPPE EST SÉCURITAIRE Préoccupation et point de vue du patient J ai attrapé la grippe après m être fait vacciner c est le vaccin qui m a rendu malade. Le vaccin contre la grippe contient des ingrédients dangereux. Preuves cliniques Le vaccin contre la grippe ne cause pas la grippe Le vaccin public contre l influenza, ou vaccin contre la grippe, contient des virus de l influenza non activés qui ne peuvent causer une infection 9. Bien que certaines personnes puissent développer des symptômes apparentés à ceux de la grippe ou de l influenza malgré qu elles aient été vaccinées, cela s explique par une des deux situations suivantes 32 : elles ont contracté un type d influenza qui n est pas couvert par le vaccin de cette année; elles ont contracté une autre sorte d infection des voies respiratoires contre laquelle le vaccin ne les protégeait pas. En vous faisant immuniser, vous réduisez largement le risque de contracter la grippe. Et si vous tombez malade, les symptômes seront la plupart du temps moins prononcés 33. Les effets secondaires s il y en a sont légers et ne durent pas longtemps Bien qu il soit possible que des effets secondaires se manifestent après le vaccin contre l influenza, ceux-ci sont de courte durée. Les effets secondaires les plus fréquents sont une douleur, des rougeurs ou une enflure là où le vaccin a été injecté. Ces effets secondaires durent généralement moins de deux jours et nuisent rarement à la poursuite des activités normales. L administration prophylactique d acétaminophène contribue à réduire la douleur au point d injection 32. Effets indésirables du vaccin contre l influenza chez les adultes en santé comparativement à l administration d un placebo 34 Symptôme Placebo (%) Vaccin contre l influenza (%) Douleur au bras 24,1 63,8 Fatigue 19,4 18,9 «Pas dans son assiette» 17,5 16,0 Maux de tête 14,4 10,8 Fièvre 6,1 6,2 Douleurs musculaires 5,7 6,2 8

9 Allergies aux oeufs Tous les vaccins contre l influenza autorisés au Canada contiennent une petite quantité de protéines d oeuf. Cependant, le Comité consultatif national de l immunisation (CCNI) indique que les personnes suivantes atteintes d allergies aux oeufs peuvent se faire vacciner contre l influenza en toute sécurité, sous certaines conditions 9 : 1. les personnes ayant de légères réactions (p. ex. de l urticaire) ou qui tolèrent bien les oeufs dans les produits de boulangerie peuvent se faire vacciner dans une clinique de vaccination normale; 2. les personnes ayant de graves réactions (p. ex. des symptômes respiratoires ou cardiovasculaires) devraient se faire vacciner dans une clinique, au cabinet d un allergologue ou dans un hôpital qui dispose de l expertise et de l équipement appropriés pour prendre en charge les éventuelles complications. Ces personnes doivent toujours être gardées en observation pendant les 30 minutes qui suivent l administration du vaccin. Syndrome de Guillain-Barré L association entre le vaccin contre l influenza et le syndrome de Guillain-Barré (SGB) a fait l objet d études poussées. Le SGB touche environ 0,002 % de la population chaque année et est généralement causé par une infection d origine alimentaire. Le SGB peut aussi être causé par l influenza ou d autres infections comme le virus Epstein-Barr. En de très rares occasions, le SGB peut se développer dans les jours ou les semaines suivant l administration du vaccin contre l influenza. Le risque de SGB après l administration du vaccin contre l influenza est d environ un cas par million de doses; comparativement, on compte environ 17 cas de SGB par million de cas d influenza. Bien que le vaccin contre l influenza et l influenza elle-même soient associés à de faibles risques de SGB, le risque est cependant plus élevé chez les personnes qui contractent l influenza. Par mesure de précaution, le CCNI recommande que les personnes qui ont eu dans le passé le SGB dans les six semaines suivant l administration d un vaccin contre l influenza évitent de se faire vacciner contre la grippe 9, 35 à 37. Autres aspects à considérer Le vaccin contre l influenza peut également causer des réactions allergiques ainsi qu un effet secondaire appelé syndrome oculo-respiratoire (environ un cas par vaccins administrés) 38. Les personnes qui ont connu un épisode de syndrome oculo-respiratoire y compris celles ayant subi de graves symptômes (rougeur oculaire bilatérale, toux, mal de gorge, voix rauque, enflure du visage) sans toutefois subir de symptômes des voies respiratoires inférieures peuvent sans danger recevoir de nouveau le vaccin contre l influenza. Un expert devrait cependant être consulté avant de vacciner une personne ayant été atteinte du syndrome oculo-respiratoire accompagné de symptômes des voies respiratoires inférieures 9. Le CCNI et le comité consultatif américain sur les pratiques d immunisation recommandent la vaccination annuelle contre l influenza pour toute personne de plus de 6 ans, car les effets indésirables pouvant résulter du vaccin l emportent sur les risques de maladie grave associés au virus de l influenza 9, 39. Additifs Le thimérosal (éthylmercure), qui sert d agent de conservation dans les vaccins, est présent en quantité infime dans le vaccin. Le thimérosal est un composé organomercuriel très efficace dans la conservation des vaccins. On le retrouve dans de nombreux aliments, dont le lait. Il est facilement métabolisé et éliminé par le corps par l intermédiaire des poumons, du foie et des globules rouges, qui ne franchissent pas facilement la barrière hémato-encéphalique. Le thimérosal diffère du mercure présent dans l environnement, y compris dans le poisson en conserve (méthylmercure). Le méthylmercure n est pas employé dans les vaccins, car il est associé aux lésions cérébrales et est une source de pollution. 9

10 Tous les flacons à doses multiples de vaccin contre l influenza contiennent du thimérosal afin d empêcher leur contamination; les flacons à dose unique et les vaporisateurs nasaux ne contiennent pas de thimérosal. Les études sur les concentrations d éthylmercure dans les vaccins n ont pu établir de lien entre l éthylmercure et les problèmes neurologiques. Le CCNI indique qu il n existe aucune raison légitime liée à la sécurité de ne pas administrer des produits contenant du thimérosal aux enfants, aux personnes âgées et aux femmes enceintes 9, 40. Sujets à aborder avec le patient Quand les gens tentent de déterminer s ils vont se faire vacciner ou non, ils pensent naturellement aux risques. Cependant, pour prendre une décision informée, il faut évaluer à la fois les risques et les avantages et lorsqu on le fait, il devient évident que la vaccination est l option la plus sécuritaire. Il faut se souvenir que toute procédure médicale peut engendrer des effets secondaires. La vaccination n y fait pas exception, mais le risque de graves effets secondaires est très peu élevé comparativement aux avantages obtenus. Les maladies contre lesquelles vous protégez votre enfant sont bien plus dangereuses que presque tout effet secondaire associé à un vaccin. Il vaut toujours mieux prévenir une maladie au moyen d un vaccin que de laisser votre enfant tomber malade et risquer des complications. Comme il faut environ deux semaines pour que le corps produise des anticorps protecteurs, il se peut, durant les deux semaines nécessaires à votre corps pour générer sa protection contre l influenza, que vous présentiez des symptômes causés par un autre virus respiratoire qui pourraient être confondus avec ceux de la grippe. En vous faisant immuniser, vous réduisez largement le risque d attraper la grippe. Et si vous tombez malade, les symptômes seront la plupart du temps moins prononcés. Nous vaccinons contre l influenza pour la même raison que nous prescrivons des médicaments antihypertenseurs ou que nous portons notre ceinture de sécurité non pas parce que nous sommes en mesure d en mesurer les bienfaits dans la vie d une personne, mais parce que les données nous indiquent de manière convaincante que cela réduit largement les taux de morbidité et de mortalité. Conclure la discussion avec le patient Tenez compte des probabilités : si vous ne vous faites pas vacciner contre la grippe, il y a de fortes chances que vous attrapiez la grippe. Cependant, si vous vous faites vacciner contre la grippe, vous vous protégerez vous-même, mais vous protégerez aussi votre famille, vos amis et vos collègues, durant toute la saison de la grippe. 10

11 4. VOUS AVEZ UN ENFANT DE MOINS DE CINQ ANS * *Les pharmaciens ont le droit d administrer le vaccin contre l influenza aux personnes de cinq ans ou plus. Préoccupation et point de vue du patient L administration de plusieurs vaccins risque de surcharger le système immunitaire de mon bébé. Mon bébé est naturellement immunisé contre de nombreuses maladies, dont l influenza. Preuves cliniques Plutôt que de surcharger le système immunitaire du bébé, les vaccins contribuent à le renforcer. Les enfants ne subissent pas un plus grand nombre d effets secondaires quand plusieurs vaccins sont administrés en même temps 41. Le CCNI recommande fortement que tous les enfants de 6 à 59 mois soient vaccinés contre la grippe 9. Maladie grave 32 Selon la saison de la grippe, jusqu à 40 % des enfants non vaccinés attraperont la grippe 9. De plus, il est reconnu que les enfants âgés de 24 à 59 mois sont de très efficaces propagateurs de l influenza tant à l école que dans la communauté 42. Par ailleurs, l influenza est une cause relativement commune d otite moyenne aiguë jusqu à un tiers des cas d otite moyenne sont causés par l influenza, et peuvent donc être prévenus par la vaccination 14. Les enfants de moins de deux ans ont un taux d hospitalisation élevé en raison de complications liées à l influenza (p. ex. pneumonie, infections bactériennes secondaires, convulsions fébriles). Les études ont démontré que ces taux étaient semblables à ceux retrouvés chez les personnes âgées 9. Une étude récente a démontré que le vaccin contre l influenza avait réduit de 74 % les risques pour les enfants de subir une hospitalisation due à la grippe durant les saisons de la grippe de 2010 à Une autre étude a démontré que la majorité des décès d enfants reliés à l influenza, bien que rares, avaient lieu chez des enfants en pleine santé sans conditions médicales à risque élevé. Les taux de mortalité étaient les plus élevés dans les groupes d âge les plus jeunes (c.-à-d. chez les moins de 2 ans) 43. Bien que le vaccin administré par vaporisation nasale (Flumist MD ) ne soit pas encore remboursé par le régime public de l Ontario, il s agit d une bonne solution de rechange pour les enfants de plus de deux ans pour lesquels les parents préfèrent éviter les injections. De nombreux régimes privés d assurance-médicaments remboursent ce vaccin. Les vaccins administrés par vaporisation nasale ne devraient pas être administrés aux enfants asthmatiques ou qui ont la respiration sifflante, ou qui sont immunodéprimés 9. 11

12 Sujets à aborder avec le patient Il est important de faire vacciner vos enfants contre l influenza! Les vaccins fonctionnent comme le corps afin de protéger votre bébé le plus tôt possible contre plusieurs maladies. Plutôt que de surcharger le système immunitaire de votre enfant, les vaccins aident le corps de votre enfant à s aider lui-même en renforçant le système immunitaire. Les enfants ne subissent pas un plus grand nombre d effets secondaires quand plusieurs vaccins sont administrés en même temps. L influenza peut rendre votre enfant assez malade pour lui faire manquer l école ou des activités, et peut même causer son hospitalisation. Bien que cela se produise rarement, il est possible que des enfants en santé finissent par mourir de complications reliées à la grippe. Conclure la discussion avec le patient Le vaccin contre l influenza protège les enfants de maladies fréquentes et désagréables, comme l infection de l oreille. Il les protège aussi des complications plus graves qui peuvent causer leur hospitalisation. 12

13 5. VOUS ÊTES ENCEINTE OU ENVISAGEZ DE LE DEVENIR Préoccupation et point de vue du patient Le vaccin antigrippal pourrait m être néfaste, car je suis enceinte. Preuves cliniques Tant le U.S. Centers for Disease Control que le CCNI recommandent fortement que les femmes enceintes, quelle que soit l étape de leur grossesse, reçoivent un vaccin contre la grippe. Le CCNI estime que les femmes enceintes sont parmi les personnes qui devraient recevoir le vaccin antigrippal en priorité en raison du risque de morbidité associée à la grippe chez les femmes enceintes. La recommandation du CCNI repose sur des preuves d issue néonatale défavorable associée à la grippe durant la grossesse, des preuves démontrant que la vaccination des femmes enceintes protège les nouveau-nés contre la grippe et les hospitalisations associées à la grippe et qu il est moins probable que les enfants nés au cours de la saison grippale de mères vaccinées soient prématurés, petits pour leur âge gestationnel et d un faible poids à la naissance 9. Des analyses ont été réalisées récemment sur l innocuité du vaccin antigrippal durant la grossesse. Ainsi, à la suite d études actives menées après l administration du vaccin antigrippal durant la grossesse, aucun problème n a été décelé chez la mère ou le foetus en lien avec la vaccination 9. Le vaccin contre la grippe est sans danger pour les femmes enceintes, et il peut être administré à n importe quel trimestre de la grossesse. Il est également sûr pour les mères qui allaitent. Le vaccin antigrippal est un vaccin inactivé, c est-à-dire que le virus qu il contient est mort. Les vaccins inactivés n ont jamais été associés à des effets défavorables sur les foetus ou les nouveaux-nés 9, 44, 45. Le risque d hospitalisation liée à la grippe augmente avec la durée de gestation, c est-à-dire qu il est plus élevé pendant le troisième trimestre que pendant le deuxième. Durant leurs deuxième et troisième trimestres, les femmes enceintes en santé présentent un taux d hospitalisation attribuable à la grippe systématiquement plus élevé que les femmes qui ne sont pas enceintes. Selon une étude canadienne portant sur les registres des admissions à l hôpital de 1994 à 2000, environ 300 hospitalisations de femmes enceintes par année sont attribuables à la grippe, dont 140 de femmes ayant un problème de comorbidité, ce qui correspond à un taux de 150 hospitalisations pour femmes enceintes par année 46. Il a également été démontré que la vaccination de femmes enceintes protégeait les nourrissons contre la grippe durant les six premiers mois de leur vie, car les anticorps produits du fait de la vaccination traversent le placenta dans la dernière moitié de la grossesse. Ces anticorps ont une demi-vie de deux à six mois, de sorte qu ils protègent les nouveau-nés jusqu à ce qu ils soient en âge de recevoir le vaccin 47 à 49. La vaccination grippale durant la grossesse réduit également les risques que les bébés nés durant la saison de la grippe soient prématurés ou petits pour leur âge gestationnel 47 à

14 Sujets à aborder avec le patient Les femmes enceintes devraient recevoir le vaccin au début de la saison de la grippe, peu importe l étape de leur grossesse. Les femmes enceintes sont plus susceptibles de développer des complications associées à la grippe en raison de l affaiblissement de leur système immunitaire. Les femmes enceintes, particulièrement celles qui en sont à leur deuxième ou troisième trimestre, risquent davantage de développer des complications attribuables à la grippe, par exemple une pneumonie. L immunisation contre la grippe est recommandée pour la santé des femmes enceintes et pour protéger les nourrissons de moins de six mois, lorsque ceux-ci sont le plus à risque de contracter une maladie grave. Des analyses ont été récemment réalisées sur l innocuité du vaccin antigrippal durant la grossesse. À la suite d études actives menées après l administration du vaccin antigrippal durant la grossesse, aucun problème n a été décelé chez la mère ou le foetus en lien avec la vaccination. Il y a tout lieu de croire que la vaccination antigrippale est sans danger, mais surtout, des études récentes ont clairement démontré que le vaccin contre la grippe contribue de façon importante à protéger les femmes enceintes et leurs bébés contre les maladies attribuables à la grippe. Les enfants nés en hiver (durant la saison de la grippe) d une mère vaccinée sont nettement moins susceptibles d être prématurés ou petits à la naissance 50. Conclure la discussion avec le patient La vaccination durant la grossesse protège à la fois la mère et l enfant contre la grippe. Surtout, si la naissance du bébé est prévue en hiver ou au printemps, la vaccination réduit les risques d accouchement prématuré. 14

15 6. VOUS OU UN DE VOS PROCHES AVEZ PLUS DE 65 ANS OU SOUFFREZ D UN PROBLÈME DE SANTÉ CHRONIQUE Préoccupation et point de vue du patient La vaccination grippale est moins efficace chez les personnes âgées ou les personnes souffrant d un problème de santé chronique; il n y a donc pas lieu de recevoir le vaccin. Je souffre d un problème de santé chronique et je prends déjà de nombreux médicaments; je m inquiète de l effet possible du vaccin contre la grippe sur mon système immunitaire. Preuves cliniques Personnes âgées Des recensions systématiques montrent que la vaccination antigrippale réduit l incidence de la pneumonie, des hospitalisations et des décès chez les personnes âgées 9. Des études d observation ont révélé que l immunisation avait réduit le nombre d hospitalisations attribuables à une maladie cardiaque ou à un accident vasculaire cérébral (AVC) chez les personnes âgées 9. Bien que l immunité acquise par une vaccination soit réduite chez les personnes âgées, cela ne devrait pas empêcher l immunisation, car la vaccination offre tout de même une protection importante contre certaines maladies graves 9. Personnes souffrant d un problème de santé chronique Un certain nombre d affections chroniques sont associées à un risque accru de complications liées à la grippe. De plus, le virus de grippe peut contribuer à aggraver une maladie chronique sous-jacente 9. Les personnes souffrant des affections chroniques suivantes devraient recevoir le vaccin contre la grippe 9, 32 : asthme ou maladie pulmonaire chronique diabètes et autres maladies métaboliques cancer, immunodéficience et immunodépression néphropathie anémie ou hémoglobinopathie obésité morbide (IMC 40) système immunitaire affaibli par la maladie ou la médication (personne souffrant d une infection au VIH ou personnes suivant un traitement aux corticoïdes) affections qui nuisent à l évacuation des sécrétions respiratoires et qui sont liées à une augmentation du risque d aspiration Des recensions systématiques montrent que la vaccination antigrippale réduit les exacerbations chez les personnes atteintes de bronchopneumopathie chronique obstructive 9. Bien que l immunité acquise par une vaccination soit réduite chez les personnes immunodéprimées, cela ne devrait pas empêcher l immunisation, car la vaccination offre tout de même une protection importante contre certaines maladies graves. 15

16 Sujets à aborder avec le patient La grippe est une maladie très grave pour les aînés et les personnes souffrant d un problème de santé chronique (maladie cardiaque ou pulmonaire, néphropathie, obésité morbide, diabète et cancer ou affaiblissement du système immunitaire). La vaccination est le moyen le plus efficace de se prémunir contre la grippe. Bien que le vaccin antigrippal ne soit pas efficace à 100 %, il prévient tout de même un grand nombre de maladies, d hospitalisations et de décès attribuables à la grippe. Les personnes vaccinées contre la grippe s en tirent beaucoup mieux que les personnes non vaccinées. Conclure la discussion avec le patient Il n est pas toujours possible de se protéger des autres. Certaines personnes peuvent être infectées par le virus de la grippe, mais ne présenter aucun symptôme. Par conséquent, elles peuvent propager le virus à leur insu. Une personne infectée peut contaminer son entourage un jour avant l apparition des symptômes et jusqu à sept jours après le début de la maladie. Si vous ou une personne demeurant avec vous êtes une personne âgée, souffrez d un problème de santé chronique, avez le cancer ou une infection au VIH, la vaccination grippale vous protégera tous les deux contre la grippe. 16

17 7. LA VACCINATION ANTIGRIPPALE PARTIE INTÉGRANTE D UN MODE DE VIE SAIN Préoccupation et point de vue du patient Je suis en santé et je n ai pas le temps d aller me faire vacciner. Tout compte fait, il vaut mieux prendre un peu de temps pour aller se faire vacciner que de risquer de contracter la grippe et de devoir s absenter du travail pendant des jours, voire une semaine entière. Il est de plus en plus simple de se faire vacciner. Si vous habitez, travaillez ou étudiez en Ontario, des cliniques de vaccination sont à votre disposition dans les endroits suivants 44 : pharmacies (environ pharmacies offriront la vaccination en Ontario cette année) bureau de votre médecin cliniques des bureaux de santé centres de santé communautaires centres d accès aux soins communautaires hôpitaux foyers de soins de longue durée cliniques en milieu de travail Tous ensemble, faisons échec à la grippe et adoptons un mode de vie sain qui profitera à chacun d entre nous, ainsi qu à nos familles, amis et collègues : Demeurez en santé. Évitez de contracter la grippe : évitez de transmettre la grippe aux autres; évitez de perdre des heures de travail et des revenus en raison de la grippe. 17

18 Sujets à aborder avec le patient La réalité tend à démontrer qu il est rentable pour l Ontario d offrir la vaccination contre la grippe à tous les adultes sur le marché du travail la protection contre la grippe entraîne des économies considérables en matière de soins de santé, ainsi qu une réduction de l absentéisme 51. Il importe que le processus de vaccination soit rapide et efficace toute mesure nous permettant d améliorer l efficacité du système pour les usagers contribuera à immuniser un plus grand nombre de personnes contre la grippe. Il est facile de trouver une clinique de vaccination contre la grippe au moyen du localisateur de séances de vaccination antigrippale sur le site Web du ministère de la Santé et des Soins de longue durée. ( Conclure la discussion avec le patient La vaccination est partie intégrante d un mode de vie sain. Elle permet de renforcer votre système immunitaire et vous rend plus fort et résistant au virus. Toute personne âgée de six mois ou plus qui vit, travaille ou étudie en Ontario est fortement encouragée à se faire vacciner contre la grippe. 18

19 RÉFÉRENCES 1. Leighton L., M. Williams, D. Aubery et coll. Sickness absence following a campaign of vaccination against influenza in the workplace. Occup Med. 1996;46: Doebbeling B.N., M.B. Edmond, C.S. Davis et coll. Influenza vaccination of health care workers: evaluation of factors that are important in acceptance. Prev Med. 1997;26: Blue C.L. et J.M. Valley. Predictors of influenza vaccine. Acceptance among healthy adult workers. AAOHN J. 2002;50: Santé publique Ontario. Bulletin sur les virus respiratoires en Ontario : Consultable à : ServicesAndTools/SurveillanceServices/Pages/Bulletin-sur-les-virusrespiratoires-en-Ontario.aspx#.VDRtZhZUiuo. Consulté le 9 octobre Agence de la santé publique du Canada. Guide canadien d immunisation : Communication efficace concernant l immunisation. Consultable à : Consulté le 9 octobre British Columbia Centre for Disease Control. The ASK Approach for Effective Immunization Communication. Consultable à : 65D54ADFC77E/0/CDC_IC_Tool.pdf. Consulté le 9 octobre Peyrot M. et R. R. Rubin. Behavioral and psychosocial interventions in diabetes: a conceptual review. Diabetes Care. 2007;30: Kwong J. C., S. Ratnasingham, M. A. Campitelli et coll. The impact of infection on population health: results of the Ontario Burden of Infectious Diseases Study. PLoS One. 2012;7(9). 9. Une déclaration d un comité consultatif (DCC) - Comité consultatif national de l immunisation (CCNI) Déclaration sur la vaccination antigrippale pour Agence de la santé publique du Canada: Ottawa, Ont.; Kwong J. C., T. A. Stukel, J. Lim et coll. The effect of universal influenza immunization on mortality and health care use. PLoS Med. 2008;28;5(10):e Carrat F., C. Sahler, S. Rogez et coll. Influenza burden of illness: estimates from a national prospective survey of household contacts in France. Arch Intern Med. 2002;162(16): Schanzer D. L., C. Sevenhuysen, B. Winchester et T. Mersereau. Estimating influenza deaths in Canada, PLoS One. 2013;8(11):e Teikkinen T. et T. Chonmaitre. Importance of respiratory viruses in acute otitis media. Clin Microbiol Rev. 2003;16(2): Manzoli L., F. Schioppa, A. Boccia et coll. The efficacy of influenza vaccine for healthy children: a meta-analysis evaluating potential sources of variation in efficacy estimates including study quality. Pediatr Infect Dis J. 2007;26: Petrie J. G., S. E. Ohmit, B. J. Cowling et coll. Influenza transmission in a cohort of households with children: PLoS One. 2013;8(9):e Centres for Disease Control. What are the benefits of flu vaccination? Consultable à : Consulté le 9 octobre Ingredients of Vaccines. Washington, DC: Centers for Disease Control and Prevention; Consultable à : additives.htm. Consulté le 9 octobre World Health Organization. Recommended Composition of Influenza Virus Vaccines For Use in the Northern Hemisphere Influenza Season. Consultable à : recommendations/2014_15_north/en. Consulté le 9 octobre Tricco A. C., A. Chit, C. Soobiah, D. Hallett et coll. Comparing influenza vaccine efficacy against mismatched and matched strains: a systematic review and meta-analysis. BMC Med. 2013;11: Diaz Granados C. A., M. Denis et S. Plotkin. Seasonal influenza vaccine efficacy and its determinants in children and non-elderly adults: a systematic review with meta-analyses of controlled trials. Vaccine. 2012;31: Smith S., V. Demicheli, C. Di Pietrantonj et coll. Vaccines for preventing influenza in healthy children. Cochrane Database Syst Rev. 2006(1):CD Negri E., C. Colombo, L. Giordano et coll. Influenza vaccine in healthy children: a meta-analysis. Vaccine. 2005;23: Demicheli V., D. Rivelli, J. J. Deeks et coll. Vaccines for preventing influenza in healthy adults. Cochrane Database Syst Rev. 2004:CD Jefferson T. O., D. Rivetti, C. Di Pietrantonj et coll. Vaccines for preventing influenza in healthy adults. Cochrane Database Syst Rev. 2007:CD

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