War Child. Rapport annuel et états financiers. Exercice clos le. 31 décembre Numéro d immatriculation :

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1 Rapport annuel et états financiers Exercice clos le 31 décembre 2011 Numéro d immatriculation :

2 Exercice clos le 31 décembre 2011 Sommaire Page Références et informations administratives 1 Avant-propos/ Déclaration du président 2 Déclaration d intérêt général 2 Introduction 3 Constitution et gouvernance 5 Gestion des risques 6 Remerciements 8 Activités, réalisations et performances Programmes 10 Afghanistan 11 République Démocratique du Congo 13 Irak 14 Ouganda 16 République centrafricaine 17 Levée de fonds 18 Rapport de gestion 20 Politique de réserves Politique d octroi de subventions Politique d'investissement Continuité de l exploitation Cabinet d audit Missions des administrateurs Rapport d audit externe 24 États financiers 26

3 Références et informations administratives Administrateurs Tom Davis (Président) Richard Butler (A démissionné de ses fonctions le 26 avril 2012) Neil Fenton Lydia Lee Ray Longbottom Martin McCann James Sully (A démissionné de ses fonctions le 26 avril 2012) Tim Wilson Secrétaire général John MacAuslan Directeur général Mark Waddington (jusqu au 7 octobre 2011) Rob Williams (depuis le 15 février 2012) Directeur général par intérim Nigel Wilson (du 7 octobre 2011 au 15 février 2012) Siège social et adresse principale 5-7 Anglers Lane, London, NW5 3DG [ROYAUME-UNI] Cabinet d audit Crowe Clark Whitehill LLP, St Bride s House, 10 Salisbury Square, London, EC4Y 8EH [ROYAUME-UNI] Banque The Co-operative Bank plc, 80 Cornhill, London EC3V 3NJ [ROYAUME-UNI] Cabinet juridique Bates Wells & Braithwaite, 2-6 Cannon Street, London EC4M 6YH [ROYAUME-UNI] Numéro d immatriculation Numéro d organisme à but non lucratif (RCS de la juridiction d Angleterre et du Pays de Galles) Acte de constitution et statuts War Child est une société à but non lucratif de droit anglais [company limited by guarantee société sans capital social, dont la responsabilité des membres fondateurs est limitée au montant qu ils se sont engagés à verser en cas de liquidation] constituée le 30 juillet 1998 et inscrite au registre des organismes et entités à but non lucratif le 22 septembre Elle a été constituée au titre d un acte de constitution qui stipule quels sont ses objets et pouvoirs, et elle est administrée conformément à ses statuts. Dans l éventualité où la société viendrait à être 1

4 liquidée, les membres seront tenus de verser chacun une contribution d un montant n excédant pas 1 livre sterling. 2

5 Avant-propos Que des vies d enfants soient dévastées par la guerre est intolérable. Nos enfants représentent l avenir, l avenir de l Humanité, et l avenir de notre planète qui se voit confrontée à des risques et dangers toujours plus nombreux. Leurs besoins en sécurité, socialisation, récréation, éducation, développement ne pèsent pas lourd dans la balance des belligérants. Pire : dans certains cas, les enfants sont enrôlés de force dans les groupes armés et exploités. War Child défend et s engage pour les enfants victimes de la guerre et des conflits. Notre vision est celle d un monde où plus un seul enfant ne verrait sa vie ravagée par la guerre. En créant des lieux où les enfants puissent, en toute sécurité, grandir et se développer, aller à l école et subvenir à leurs besoins, War Child permet à des milliers d enfants qui grandissent en zone de guerre, année après année, d avoir une enfance. Forte de cette expérience, elle rend compte dans le monde entier de la vie et de la réalité de ces enfants, décidée à convaincre les chefs d état et de gouvernement de l urgence de mettre un terme à la victimisation et à l exploitation des enfants pris dans le feu croisés des guerres d adultes. En 2011, nous avons décidé d étendre notre action dans les pays ravagés par les conflits, notamment en République centrafricaine, abandonnée, semble-t-il, à son triste sort. Le présent rapport rend compte de l ensemble de nos missions et interventions en 2011, et de notre stratégie de montée en puissance pour 2012 Aucun enfant n a jamais déclenché de guerre. Aucune guerre, partant, ne devrait jamais impliquer des enfants. Tom Davis Président du conseil d'administration Déclaration d'intérêt général Les administrateurs de War Child s'assurent que l organisation travaille à atteindre ses objectifs, spécifiques comme généraux, au service de l intérêt général et conformément aux recommandations en la matière de la Commission britannique de réglementation des organismes à but non lucratif. Concernant War Child, la notion de «service de l intérêt général» se traduit, d une part, par des interventions visant des enfants marginalisés par la guerre en Afghanistan, en République centrafricaine, en République Démocratique du Congo, en Irak et en Ouganda, et d autre part par des actions pédagogiques destinées aux jeunes britanniques, portant sur des questions plus larges liées à la relation entre pauvreté et conflit. Par ailleurs, nous tenons à nous acquitter de nos obligations en matière de responsabilité sociale et environnementale et travaillons à minimiser notre impact sur l'environnement et le changement climatique. En 2009, nous avons défini notre politique environnementale et, par le biais de notre adhésion à l association «Camden Climate Change Alliance», nous avons fait réaliser un audit carbone de notre organisation et réfléchi, avec la collectivité du quartier londonien de Camden, aux différentes manières de réduire notre empreinte carbone. 3

6 Introduction Le rêve de tout directeur général d une organisation à but non lucratif, c est de pouvoir dire que, au cours de l année écoulée, l organisation qu il dirige a été en mesure d aider un nombre de personnes toujours plus important grâce à la mobilisation de moyens qui ne cessent d augmenter. Grâce au soutien généreux d un nombre impressionnant d individus, d entreprises, d artistes, de bailleurs et de donateurs, War Child a vu une véritable montée en puissance de son action en faveur des enfants victimes des guerres et des conflits armés : c est ainsi qu en 2011, elle a pu venir en aide à un nombre significatif d enfants, qu elle aide à se reconstruire et à croire en l avenir, à réapprendre à vivre comme des enfants et à reconstruire la vie de leurs familles. Cette montée en puissance est cruciale : en effet, dans les zones de conflit, War Child est la seule agence internationale vers laquelle peuvent se tourner les enfants en quête de refuge et de protection. Nous poursuivons notre action avec détermination et vigilance dans des contextes particulièrement dangereux qui exigent de faire preuve d innovation et de procéder à une évaluation des risques précise et rigoureuse. En 2011 nous avons dépensé (2010 : ) qui ont directement profité à enfants et adultes (2010 : ). Au nombre de nos nouvelles interventions : mise en place en République Démocratique du Congo et en Afghanistan de deux lignes d assistance téléphonique gratuite pour les enfants en détresse ; déploiement d une ambulance de nuit qui offre soutien de proximité socio-psychologique et soins médicaux aux filles qui vivent et travaillent dans les rues de Kinshasa, notamment comme prostituées, parallèlement à la mise en place d un centre d'accueil qui offre aux enfants des rues un espace sécurisé où se reconstruire et acquérir de nouvelles compétences qui leur permettent de sortir de la rue ; construction d une nouvelle école dans le nord de l Ouganda, destinée spécifiquement aux enfants handicapés afin qu ils puissent bénéficier de leur droit à l éducation et obtenir les compétences nécessaires pour avancer dans la vie ; développement d un réseau de protection de l enfance en Afghanistan visant à garantir que les enfants puissent entrer en contact avec des adultes formés, qui soient véritablement à même de les aider. Enfin, nos 26 centres consacrés au développement de la petite enfance (CDPE) offrent aux parents comme aux jeunes enfants un environnement calme et sûr où ils peuvent jouer et recréer du lien social, renforcer leur résilience dans des contextes d instabilité et de conflit continus. Les écoles que nous construisons en Irak s accompagnent d un programme d alphabétisation de proximité destiné aux filles qui ne peuvent venir en classe. Nous avons en outre lancé un tout nouveau programme pays en République centrafricaine, pays dont on parle peu mais qui peine à se remettre de décennies de conflits violents qui semblent ne pas avoir d issue. Nous y travaillons dans la capitale autant que dans les régions qui sont, aujourd hui encore, la proie d actes de banditisme violents et où sévit toujours le groupe rebelle dit «Armée de Résistance du Seigneur» (Lord s Resistance Army), pour qui l enlèvement d enfants est une tactique de guerre. Tout au long de l année, des gens extraordinaires ont déployé des efforts extraordinaires pour lever des fonds et nous soutenir dans notre action : je pense notamment à Matt McDonald et à Andy Madeley, qui se sont lancés dans une épopée cycliste qui va les mener de Londres à Sydney. Sans parler des personnels de la Deutsche Bank qui ont élu War Child «Organisme à but non lucratif de l année 2011», donnant lieu à une campagne de levée de fonds particulièrement réussie. Nos programmes ont bénéficié du financement et du soutien moral du Secrétariat britannique pour le développement international, avec lequel War Child entretient des liens d ores et déjà solides. Notre organisation a par ailleurs la chance de bénéficier du soutien de très nombreuses fondations et de certains des plus grands bailleurs et donateurs. Enfin, c est avec un immense plaisir que nous avons été nominés par le quotidien britannique The Times pour recevoir le prix de l organisation à but non lucratif de Noël 2011, ouverture rêvée pour optimiser la visibilité de l histoire et des témoignages des enfants que nous nous attachons à soutenir et aider. Nos principaux objectifs pour 2012 : 4

7 Dépenser 4,5 millions pour porter à le nombre d enfants auxquels nous venons en aide directement ; Développer notre programme pays en République centrafricaine ; Renforcer nos systèmes de contrôles financiers et de suivi et d évaluation, et étudier l impact de notre action de manière plus approfondie ; Adopter de nouvelles démarches de levée de fonds ; Réaliser des études amont pour déterminer les pertinence et faisabilité du lancement d un nouveau programme pays en Nous continuons de maintenir nos frais généraux à un niveau minimum, grâce à notre tout petit bureau du quartier londonien de Kentish Town dont les caractéristiques principales sont efficacité et frugalité des opérations, et énergie et engagement des personnes qui y travaillent. Nos équipes de terrain sont composées d individus qui se passionnent pour leur tâche venir en aide et soutenir des enfants en danger dans des contextes extrêmement dangereux. Quelle chance nous avons de pouvoir compter sur des équipes aussi dynamiques et engagées! Et nous sommes infiniment reconnaissants à toutes celles et tous ceux qui rendent notre action possible. Merci d avoir soutenu War Child en Rob Williams Directeur général 5

8 Constitution et gouvernance Structure organisationnelle Le conseil d administration autorise le directeur général et les personnels cadres à représenter l organisation et à agir en son nom pour l ensemble des questions de gestion quotidienne, des actions et travaux menés, des relations externes et des questions de ressources humaines. C est au conseil d administration qu il incombe de s assurer de l exécution conforme de ces représentation et actions par une action de supervision régulière qui prévoit notamment la présentation périodique de rapports aux conseils, l approbation de la stratégie de l organisation et des budgets, et la mise en œuvre de tout processus de consultation utile. War Child est organisée en trois directions. Les directeurs des programmes, de la levée de fonds et de la gestion et de l administration rendent compte au directeur général. Directeur général : Rob Williams (Mark Waddington jusqu au 7 octobre 2011 ; Nigel Wilson directeur général par intérim du 7 octobre 2011 au 15 février 2012) Directrice financière : Helen Ord Directrice des programmes : Amanda Weisbaum (Wayne Bleier jusqu'au 31 août 2011) Directeur des actions et campagnes de levée de fonds : Ben Knowles En 2011, War Child a dû dire adieu à deux personnes qui ont joué un rôle crucial dans l histoire de l organisation, à savoir : Gill Avis (Administratrice ) s est éteinte en novembre. Gill a longtemps été la présidente de War Child avant d être contrainte à abandonner ses fonctions, vaincue par sa bataille contre le cancer. Sa passion et son engagement sans faille pour War Child ont été les garants, pendant plus de dix ans, de ce que nos actions soient menées selon les normes les plus rigoureuses. Drôle, terriblement intelligente et férocement loyale, elle nous manque terriblement. Mark Waddington (Directeur général ) a démissionné de ses fonctions en octobre. Son engagement de tous les instants et sa direction visionnaire ont été pour notre organisation la garantie d une croissance rapide et de succès dûment récompensés. Il laisse derrière lui une organisation florissante, et entre de très bonnes mains. Grâce à leur contribution directe, à tous les deux, la vie de milliers d enfants a été transformée. Gill et Mark, de la part de tous à War Child, un immense merci. Recrutement des administrateurs 1 et formation Les administrateurs de War Child sont recrutés au regard de certaines compétences indispensables à une bonne gouvernance, et notamment celles de président(e) et de trésorier (trésorière). Les autres compétences essentielles ont trait aux programmes, à la gestion, aux questions juridiques, aux médias et à la levée de fonds. La meilleure manière d attirer de nouveaux administrateurs a consisté jusqu ici à engager une agence indépendante chargée de présélectionner les candidats sur la base des compétences manquantes au sein du conseil d administration. L ensemble du conseil existant examine ensuite les CV qui lui sont transmis. Les entretiens sont réalisés par le président ou la présidente, un administrateur ou une administratrice et le directeur ou la directrice général(e). War Child met en œuvre une politique d égalité des chances et invite les candidatures les plus diverses. Dans le cadre de leur formation, les administrateurs se voient remettre l acte de constitution, les statuts de l organisation et l ensemble des documents pertinents publiés par le régulateur du secteur bénévole et associatif pour la juridiction d Angleterre et du Pays de Galles, la Charity Commission. Ils sont en outre briefés sur les questions de sauvegarde et protection de l enfance, la stratégie de l organisation et les difficultés et risques clés auxquels War Child doit faire face. Une formation spécialisée est dispensée au besoin. 1 En anglais, «trustees». Le droit des sociétés britannique distingue les «trustees» [lit. «fiduciaires»] des entités à but non lucratif des «directors» [administrateurs] des sociétés commerciales ; toutefois, ces «trustees», outre leur devoir de fiducie, s acquittent des responsabilités et obligations qui incombent aux administrateurs des sociétés commerciales. 6

9 La famille internationale de War Child War Child International est une famille d'organisations indépendantes, qui comprend War Child Royaume-Uni, War Child Pays-Bas et War Child Canada. Ensemble, nous travaillons à aider les enfants de 13 pays touchés par la guerre et les conflits. Cette collaboration nous permet de partager les coûts de fonctionnement de nos bureaux, de présenter des propositions conjointes, d échanger expérience et expertise, et de mener à bien des initiatives de recueil de fonds conjointes. Outre les trois membres de War Child International, la famille de War Child compte deux filiales War Child Australie et War Child Irlande qui travaillent en étroite collaboration avec War Child Royaume-Uni vers le cofinancement de projets mis en œuvre par le Royaume-Uni. War Child Australie et War Child Irlande ont toutes deux été créées en 2002 ; un mode de gestion entièrement bénévole leur permet de maintenir leurs coûts d'administration à un niveau très bas. Gestion des risques L ensemble des activités importantes entreprises font l objet d une évaluation des risques dans le cadre de l évaluation initiale du projet et de sa mise en œuvre. Les risques majeurs sont identifiés et classés au regard de leur impact potentiel et de leur susceptibilité de survenance. À cette fin, sont considérés comme «risques majeurs» tout risque pouvant affecter dans une mesure significative : Les performances opérationnelles, et notamment les risques courus par nos personnels et nos bénévoles ; La réalisation de nos objectifs, généraux comme spécifiques ; Les attentes de nos bénéficiaires ou de tous ceux qui nous soutiennent. Le conseil d administration procède à des évaluations des risques trimestrielles et annuelles. Il veille à ce que les procédures et systèmes adéquats soient en place pour gérer les risques identifiés, et reconnaît que certaines de nos missions et interventions exigent les prise en compte et maîtrise de ces risques pour garantir la réalisation de nos objectifs clés. Le cas échéant, ces risques sont assurés. Le conseil d administration considère les risques principaux comme étant : Affectation des ressources imprudente L expansion des programmes pays au cours des dernières années et la part croissante des revenus imputables aux bailleurs institutionnels risquent, de l avis du conseil d administration, de donner lieu à des affectations de ressources, opérationnelles comme financières, non réalistes. Ce risque est géré de la manière suivante : Les nouveaux programmes sont approuvés par la directrice des programmes et la directrice financière après un examen rigoureux des besoins opérationnels supplémentaires et des engagements de cofinancement de l organisation. Le conseil d administration charge le directeur général et les personnels cadres de refuser toute offre de financement qui aurait un impact négatif sur les objets principaux de l organisation. Le conseil d administration examine régulièrement les performances passées et prévues relativement au plan budgétaire, et doit approuver chaque décision de recours aux réserves non restreintes audelà du budget global annuel approuvé. 7

10 Sécurité War Child intervient dans des zones et régions ravagées par la guerre et les conflits. Notre seule présence dans ces zones et régions influe sur la nature des dangers qui menacent les enfants avec lesquels nous travaillons. Nous avons à l endroit de ces enfants, comme de nos personnels et des personnels de nos partenaires locaux, un devoir de vigilance. La sécurité est une responsabilité clé que War Child assume pleinement. À ce titre, elle s engage envers les enfants, ses personnels et ses partenaires : à définir des plans de sécurité clairs, tant à l échelle de l organisation qu à l échelle de chacun de ses programmes ; à mettre en œuvre des mesures de planification, de gestion et de réponse à l urgence et aux incidents ; à mettre en œuvre des mesures de planification et de contrôle de la sécurité à l échelle de l organisation ; à fournir de la formation aux questions de sécurité sur le terrain; à fournir de la formation en matière de premiers soins d urgence et de sensibilisation aux questions de sécurité ; à fournir de l équipement et des matériels de sécurité ; à analyser et évaluer notre gestion de la sécurité. 8

11 Remerciements Afghan Wireless Communication Company Ambassadeurs War Child Amy Parker Andrew Sutton Arche d Alliance, RDC Association d activités et de services sociaux pour les femmes, Afghanistan Barclays Capital Ben Eine BGC Partners Bond Child Rights Working Group CADERCO, RDC Chris Robshaw Comic Relief Comité danois pour l Afghanistan Commission indépendante des droits de l Homme en Afghanistan Conseil américain pour les réfugiés, Ouganda Conseils des gouvernorats de Thi-Qar et Basra, Irak Crisis Action Damien Hirst & Science Danny Care David Gray David Reilly, Jefferson Communications Deutsche Bank Directeur du département d État du Travail et des Affaires Sociales, Irak Directeur du centre d accueil de Nassiriyah, Irak Direction de l Education, Thi-Qar et Basra, Irak Direction de la Jeunesse et des Sports, Irak Division des Affaires Sociales, RDC Don Bosco, RDC Fondation George Oliver Fondation Voix du Cœur, RCA Faraidon Saheb-Zadha Friends of Christ Revival Ministries, Ouganda Good Gifts Graham Hodgkin Groupe de travail et de soutien aux organisations de la société civile pour la jeunesse du DfID Groupe de travail pour la protection de l enfance du DfID Henry Bartram ICAP Immodesty Blaize Investec Jamie Stevenson JUPEDEC, RCA Jwell Corporation Kate Cavelle LCH Clearnet Le Caprice Live Nation Lord Alton Mark Ronson Matt McDonald & Andy Madeley Metropolis Ministère de la Jeunesse, Afghanistan Ministère de la Justice, Afghanistan Ministère du Travail et des Affaires Sociales, Afghanistan Mojo Magazine Nasiryaah News Network, Irak Nicola Morgan O 2 Ogilvy Organisation de développement Sanayee, OSEPER, RDC Razorlight Red Bull Représentant spécial du secrétaire général de l ONU pour les enfants et les conflits armés Réseau d action pour la protection de l enfance, Afghanistan Ricky Hatton Sabira Rouf Secrétariat britannique pour le développement international (DfID) Service d aide humanitaire et de protection civile de la Commission européenne (ECHO) Teddies for Tragedies Télévision locale Al-Anwar, Irak Temper Trap The Bees The Gloag Foundation The Magic Numbers The Times Tim Lovejoy Tom Nelson & Phil Saunders Tribunal des mineurs, Province d Hérat, Afghanistan UNICEF Union européenne UN Pooled Fund, RDC War Child Canada War Child Pays-Bas World Vision International, Afghanistan XFM 9

12 Nous tenons à remercier l ensemble des personnels War Child, au Royaume-Uni comme à l étranger, de leurs travail et engagement extraordinaires tout au long de cette année. Nous tenons tout particulièrement à exprimer nos remerciements aux stagiaires et aux bénévoles du bureau de Londres et qui, bien qu ils ne soient pas rémunérés, font preuve d un engagement, d un enthousiasme et de compétences formidables. Sans eux, nous ne pourrions faire ce que nous faisons. 10

13 Activités, réalisations et performances en 2011 PROGRAMMES Au cours de l année 2011, les programmes War Child ont profité à plus de bénéficiaires directs et bénéficiaires indirects 2, soit une augmentation de 36% du nombre de bénéficiaires directs depuis Nous avons ouvert une nouvelle antenne en République centrafricaine, où la misère est exacerbée par les raids fréquents des bandes de rebelles armés qui obligent les écoles à fermer, les familles à fuir, et privent les enfants d enfance. Il s agit de notre cinquième programme pays. Au cours de l année 2011, nous avons réévalué nos programmes à la lumière des besoins des enfants victimes des guerres et des conflits dans le monde, et réfléchi à la manière dont nous pourrions optimiser nos interventions. Nous avons arrêté un plan stratégique à cinq ans dont les objectifs ambitieux visent, d une part, une montée en puissance significative de nos programmes existants, et d autre part le lancement, à moyen terme, de trois nouveaux programmes. L admiration que suscite notre action s est vue confirmée lorsque le Secrétariat britannique pour le développement international (DfID) a signé avec War Child une convention de partenariat qui s accompagne d un financement conséquent de trois ans, accordé conjointement à notre organisation et aux deux organisations partenaires avec lesquelles nous avions formé un consortium et soumis une demande de financement au DfID. C est la première fois qu un consortium se voit accordé un financement au titre du système de partenariat mis en place par le DfID, et la première fois également qu une convention de partenariat du DfID a pour objet un programme axé sur les enfants et les jeunes. Ce financement nous a permis d investir dans l efficacité et la viabilité de nos programmes de terrain : ainsi, nous avons amélioré nos processus de recueil d informations sur les projets de sorte à pouvoir plus précisément en contrôler l avancement et en rendre compte à nos bailleurs, nos donateurs et les personnes impliquées dans les projets concernés. La stabilité croissante de nos financements nous a permis d engager un nouveau chargé de mission Levée de fonds auprès des fondations et un conseiller en suivi, évaluation et apprentissage. Les deux postes pilotes de responsable de la sécurité et de responsable des politiques de l organisation et des actions de plaidoyer ont été pérennisés, renforçant notre capacité dans ces domaines clés pour notre action. Outre les interventions directes prévues dans le cadre de nos programmes, nous travaillons à multiplier l impact de nos actions sur le terrain par des actions de sensibilisation et de plaidoyer aux échelles locale, nationale et internationale. Notre but est d influencer les décideurs et les parties prenantes clés, de permettre aux enfants et jeunes marginalisés vivant dans des états fragilisés par les conflits endémiques de faire valoir leurs droits, et de nous assurer que les garants de ces droits s acquittent de leurs obligations. Au cours de l année 2011, nous nous sommes attachés à améliorer les échelle et impact de notre action de plaidoyer en élaborant, en collaboration avec War Child Pays-Bas, une stratégie de plaidoyer conjointe visant à soutenir nos projets dans les pays où nous intervenons. Nous avons appelé notre initiative «De la négligence à la protection : [ré]intégrer les enfants et jeunes les plus marginalisés de certains des états les plus fragilisés par les conflits». Entre autres réalisations, nous avons produit un papier d information sur les enfants et les jeunes dans les conflits à l occasion du tout premier débat de la Chambre des Lords à avoir porté sur la jeunesse et le développement. Nous avons également organisé un forum consacré aux politiques de haut niveau, qui a remporté un franc succès. Intitulé «Moi, je meurs d envie d aller à l école», il a réuni plus de 100 parties prenantes et plaidé en faveur de l éducation comme impératif humanitaire. Il a permis en outre d influencer une séance cruciale du Conseil de sécurité des Nations Unies concernant les enfants dans les conflits armés. 2 Un bénéficiaire indirect est une personne qui profite indirectement de nos actions du fait qu elle est en contact avec certains de nos bénéficiaires directs (proches, p.ex.) et des fournisseurs de services formés par War Child et ses partenaires. Les bénéficiaires indirects sont également des personnes qui sont touchées par des actions de sensibilisation. Ces chiffres sont des estimations extrapolées à partir de la taille moyenne des foyers, d estimations démographiques et de chiffres d audience. 11

14 AFGHANISTAN Des décennies de conflits ont ravagé la vie de millions d'enfants afghans. Un enfant sur six meurt avant l âge de cinq ans (UNICEF, La situation des enfants dans le monde 2012). L'extrême pauvreté, l éclatement de la cellule et des réseaux familiaux et le combat quotidien pour survivre voient de nombreux enfants privés d école et obligés de travailler, à la maison ou dans la rue. War Child travaille en Afghanistan depuis Elle met en œuvre, en partenariat avec des organisations locales et le gouvernement afghan, des projets de protection de l enfance, d'accès à l'éducation et de moyens de subsistance alternatifs pour les enfants des rues et les enfants qui travaillent, pour les enfants délinquants et les femmes. En 2011, en Afghanistan, enfants et 882 adultes ont bénéficié directement, et indirectement, de nos projets, pour un montant de dépense total de Protection de l enfance : Au cours de l année 2011, War Child a travaillé avec des prestataires de services sociaux, des organes officiels (les forces de police, par exemple) et des chefs communautaires à l amélioration de leur capacité à protéger les enfants au sein de leurs communautés. Nous avons formé 52 nouveaux travailleurs sociaux/ chargés de la protection de l enfance au sein d organisations non gouvernementales et d agences et organes gouvernementaux. Nous avons également formé 27 fonctionnaires locaux aux pratiques policières respectueuses de l enfant et aux alternatives à la détention, et 30 chefs communautaires aux questions de protection de l enfance, de mobilisation des communautés et de dialogue au sein de la communauté et intercommunautés. Ce travail a grandement amélioré la manière dont les enfants et adolescents délinquants sont évalués puis traités par les institutions d état. L impact positif de notre programme nous a permis d étendre cette initiative de développement des capacités à deux autres provinces (Ghor et Farah) en La nouvelle ligne d assistance téléphonique dédiée aux enfants, mise en place en 2011, a remporté un grand succès auprès des enfants comme des adultes faisant état de cas de maltraitance et de violences, demandant des informations et un soutien psychothérapeutique. Cette ligne est devenue une source d information incontournable pour toute personne ayant besoin d un conseil mais ne sachant vers qui se tourner. La société de télécommunications nationale a fait don d un numéro de téléphone fixe gratuit, tandis que l un des fournisseurs de télécommunications privés d Afghanistan (AWCC) a créé un numéro d appel gratuit facile à retenir pour les personnes appelant d un téléphone portable. Education : Au cours de l année, War Child a soutenu 174 enfants travaillant dans la rue et 152 jeunes par le biais de cours d apprentissage de la lecture, de l écriture et du calcul, et de cours de communication, de socialisation et d apprentissage des compétences de base et d aptitude à la vie quotidienne. Nous avons animé 26 centres consacrés au développement de la petite enfance (CDPE) au sein même des communautés, accueillant 840 enfants dont un nombre croissant de filles. Nous avons également assuré l accès à un jardin d enfants de 45 enfants en bas âge incarcérés avec leur mère à la prison pour femmes. War Child a d ores et déjà convenu d une stratégie de sortie avec le gouvernement afghan, qui prévoit que ce dernier reprendra à sa charge les soins et l assistance dont bénéficient actuellement ces enfants lorsque le projet War Child arrivera à son terme. Moyen d existence : Pour avoir une meilleure visibilité du marché local d Hérat, nous avons réalisé une étude de marché portant sur les petites entreprises et visant à analyser les flux de l offre et de la demande dans cette province. En conséquence, War Child a fourni une formation commerciale à 152 jeunes et 197 femmes pour les préparer au lancement de micro-entreprises familiales viables. Lorsque cette formation sera terminée, les femmes pourront avoir accès à des outils et de petites subventions en phase de démarrage. 12

15 Enfants délinquants en Afghanistan Fahima avait à peine 13 ans lorsqu elle a été forcée d épouser un homme ayant le double de son âge. Les mauvais traitements que lui a fait subir son mari et les restrictions qu il imposait sur la fréquence de ses visites à sa famille l ont poussée à quitter le domicile de son mari. La police, considérant l abandon du domicile conjugal comme conduite adultère, l a condamnée à 10 mois de détention dans un centre de rééducation pour mineurs. En Afghanistan, nombreuses sont les communautés qui ne tolèrent pas qu une femme quitte le domicile de son époux, estimant qu une telle conduite fait honte à sa famille. Par conséquent, Fahima n avait nulle part où aller à sa sortie du centre de rééducation. Le centre de rééducation pour mineurs a confié l affaire aux travailleurs sociaux de War Child qui ont entrepris de faciliter le dialogue entre les parents de Fahima et la famille de son mari, dans le but de faire comprendre à tous qu elle n avait pas commis de crime. Après un certain nombre de réunions et échanges avec l ensemble des parties, la famille du mari de Fahima a accepté de la reprendre. War Child UK a accordé une subvention à Fahima pour qu elle puisse suivre des cours de couture et s acheter une machine à coudre. Aujourd hui, elle coud des vêtements d enfants et gagne environ 4 dollars US par semaine en travaillant chez elle. Sa contribution au budget du ménage a amélioré les relations entre elle et son mari et lui assure une participation aux décisions de la maisonnée. La position de la société afghane est très dure à l endroit des filles accusées de crimes jugés déshonorer ou faire honte à leur famille, ceci du fait de la stigmatisation sociale très forte. Notre équipe travaille quotidiennement avec des familles comme celle de Fahima à trouver des solutions pour les enfants en conflit avec la loi et leur famille. 13

16 RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO Le viol et les violences sexuelles continuent d'être utilisés comme arme de guerre en République Démocratique du Congo (RDC) : à ce titre, la protection des filles est devenue une priorité pour War Child. Nous avons poursuivi l expansion de nos programmes dans l'est de la RDC, région frontalière avec le Rwanda, jusqu à atteindre, au-delà de la ville de Goma, des districts particulièrement reculés. Notre ambulance de nuit et le centre d accueil 24h/24 de Kinshasa s imposent définitivement comme un projet modèle pour les personnes les plus marginalisées de la société congolaise qui vivent dans les rues de Kinshasa. En 2011, en République du Congo, enfants et adultes ont bénéficié directement, et indirectement, de nos projets, pour un montant de dépense total de s est avéré être une année d expansion et de renforcement de notre présence en RDC. Nous avons créé de nouvelles bases de terrain dans les territoires de Masisi et de Rutshuru, dans le Nord-Kivu, dans le cadre de nouveaux projets menés en partenariat avec l UNICEF, le Service d aide humanitaire et de protection civile de la commission européenne (ECHO) et le Programme pour le développement des Nations Unies. Entre janvier et décembre 2011, le nombre d employés War Child en RDC est passé de treize à quarante-cinq, sans compter trois nouveaux partenaires de mise en œuvre. War Child a déployé une stratégie innovante en offrant un soutien aux développement et renforcement des capacités de la division provinciale des affaires sociales (DIVAS) du Nord-Kivu, qui est notamment chargée de la protection de l enfance. Pendant six mois, War Child a travaillé avec la DIVAS à développer les connaissances de ses personnels en matière de protection de l enfance et à étendre son champ d action, par le biais d activités diverses telles que le plaidoyer, le suivi et l évaluation et la gestion des finances. Dans une région de la RDC où les enfants sont particulièrement exposés à la violence, au viol et autres formes d abus, nous avons pu observer des améliorations significatives de la capacité de la DIVAS à intervenir de manière efficace et à mettre en œuvre et coordonner des mesures de protection destinées aux enfants du Nord-Kivu. La plus grande innovation en 2011 reste le pilotage d une ligne d assistance téléphonique gratuite dédiée aux enfants et aux jeunes vivant sur le territoire de Masisi. Nos six équipes mobiles de travailleurs sociaux nous permettent de répondre rapidement aux appels à l aide des enfants et des adolescents des villages isolés. Nous espérons pouvoir capitaliser sur cette initiative pilote et mettre en place un centre d appels à l échelle de la province. Cette mise en place se ferait en partenariat avec la DIVAS, afin de garantir la création permanente, dès 2012, d une ligne téléphonique gratuite pour les enfants et les adolescents en détresse. La ligne a été nommée par les enfants et les adolescents «Tukinge Watoto», ce qui, en swahili signifie «Protégeons les enfants». Dans la province du Nord-Kivu, notre programme vient en aide aux filles de moins de 17 ans associées aux groupes armés ou qui représentent une proie facile pour les recruteurs de ces groupes. Ces filles vivent et travaillent dans la rue, sont orphelines ou abandonnées par leur famille, et ont souvent subi des violences sexuelles. Nombre d entre elles ont été enlevées de force par des groupes armés pour servir de «femmes de maquis». Nous les aidons à se resocialiser, à communiquer et à développer leur aptitude à la vie quotidienne, à faire l apprentissage de la lecture, de l écriture et du calcul, à se former à des savoir-faire professionnels, et leur offrons des microcrédits et des conseil et suivi lorsqu elles sont réintégrées au sein de leur famille proche ou étendue. En 2011, War Child a ainsi permis à plus de 100 jeunes filles du Nord-Kivu d être réintégrées. À Kinshasa, nos projets s adressent à des filles âgées de 12 à 17 ans qui vivent dans un dénuement extrême et travaillent souvent comme prostituées dans le quartier de Tshangu, aux abords de l aéroport. War Child a ouvert à leur intention un centre d accueil où elles peuvent bénéficier de programmes d alphabétisation et de resocialisation, et d une aide pour localiser leur famille et les réunifier avec elle. Notre ambulance de nuit patrouille les rue de Kinshasa et offre des soins médicaux de première urgence aux prostituées et aux enfants des rues entre autres, et les encourage à demander un soutien à plus long terme auprès de services tels que les nôtres. 14

17 IRAK War Child est présente dans le sud de l'irak depuis 2003, où elle travaille avec les enfants les plus marginalisés : les enfants des rues et les enfants au travail, les enfants dont la famille a été déplacée, les filles déscolarisées (problème croissant) et les enfants qui vivent dans les communautés marginalisées des Arabes des marais. Le taux de fréquentation scolaire est particulièrement bas chez les enfants des familles déplacées, notamment chez les enfants des Arabes des marais. En 2011, en Irak, enfants et 628 adultes ont bénéficié directement, et indirectement, de nos projets, pour un montant de dépense total de Protection de l enfance : L action de War Child en Irak consiste en partie à aider les adultes à protéger les enfants de leurs communautés par l intermédiaire de comités communautaires de protection de l enfance (CCPE). Chaque comité est composé de 8 à 10 adultes, hommes et femmes, désignés par des groupes d enfants de la communauté concernée. Ces comités sont formés à contrôler, rapporter et répondre aux risques et aux violations des droits de l enfant. En 2011, nous avons mis en place 10 CCPE, 6 à Nassiryaah et 4 à Basra, soit un total de 131 adultes impliqués, tous bénévoles. War Child a continué de fournir un service d orientation, renforçant ses bonnes relations et collaboration avec les agences chargées de questions juridiques, sociales et d aide médicale. Grâce à ces réseaux d orientation, nous avons réussi à aider 161 personnes de 10 communautés différentes, y compris des enfants et leurs tuteurs. Les filles déscolarisées que nous accueillons dans nos groupes de soutien psychosocial ont créé et lancé une campagne de sensibilisation aux violences faites aux femmes et aux filles, notamment aux violences domestiques, à l interdiction d aller à l école et au mariage forcé. Nos équipes de terrain ont dispensé des formations aux droits humains, et plus particulièrement à la question du droit des filles à l éducation et à être protégées, à 153 parents, prestataires de services, membres et représentants des communautés, et à 92 filles déscolarisées. Education : Les enfants irakiens doivent faire face à de nombreux dangers au quotidien. Nous avons travaillé avec les enfants et leurs familles à développer leur jugement critique et leur capacité décisionnelle à l appui de programmes de formation aux compétences de base et d aptitude à la vie en société. Ce travail a concerné 550 enfants, dont 309 déscolarisés et 241 scolarisés. Nous avons également offert du soutien psychosocial à 111 enfants en Nous avons entièrement rénové quatre écoles en 2011 avant de les transmettre au Ministère de l Education irakien. Il n est pas rare que les écoles fonctionnent en horaires tournants pour optimiser l espace et permettre ainsi à différents groupes d enfants de venir en classe à des heures différentes. En conséquence, notre intervention de rénovation de 4 écoles a profité à enfants venant en classe au rythme de 8 plages horaires différentes. Nous avons également mis en œuvre un programme d alphabétisation qui a touché 324 enfants non scolarisés. Moyens d existence : Notre action en Irak comprend un programme destiné à aider les femmes et les filles à contribuer à améliorer les revenus du foyer en acquérant de nouveaux savoir-faire. Ce programme s appuyait sur une étude de marché réalisée à Basra et Thi Qar, et qui visait à identifier quelles étaient les meilleures activités génératrices de revenus. 15

18 La scolarisation des enfants en Irak Vania, 12 ans, était une élève assidue des cours d alphabétisation dispensés par War Child. Lorsqu elle a cessé de venir au centre, notre équipe a tenté de contacter sa famille et a découvert que Vania avait été forcée à partir avec son père s installer dans une autre région pour y travailler avec lui dans une usine. War Child a pris contact avec le réseau de CCPE de la ville qui a immédiatement contacté le père de Vania. Après plusieurs séances de négociation, il a fini par consentir à ce qu elle retourne en classe. Chaque enfant a droit à l éducation, élément précieux de son développement, en tant qu adulte autant qu en tant que citoyen. War Child travaille en Irak avec des enfants comme Vania et leurs familles pour promouvoir l éducation, renforcer les moyens d existence et prévenir l exploitation, les maltraitances et la négligence. 16

19 OUGANDA War Child est présente dans les districts du Nord que sont Pader, Agogo et Kaabong. Ces districts ont été ravagés par l'insurrection du groupe rebelle de l Armée de résistance du Seigneur (Lord s Resistance Army LRA) en Ouganda, qui a duré 20 ans. Ils sont encore la proie aujourd hui de violences multiples et d une insécurité latente ; la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles est l un des axes majeurs de notre programme dans ce pays. En 2011, en Ouganda, enfants et adultes ont bénéficié directement, et indirectement, de nos projets, pour un montant de dépense total de Protection de l enfance : Nous avons fait d importants progrès dans nos interventions auprès des enfants et des victimes de violences sexistes et à caractère sexuel, qui visent à garantir qu ils disposent des assistance et soutien dont ils besoin le plus rapidement possible. Nous avons formé 180 équipes de santé bénévoles à la gestion de dossier, aux questions liées au VIH et au SIDA, aux systèmes d orientation, au soutien psychosocial et à la gestion des services cliniques. Ces formations ont très vite prouvé leur utilité si l on en croit l augmentation significative des personnes qui ont fait appel à nos services en Nous avons également formé 18 professionnels de santé au traitement clinique des violences à caractère sexuel, y compris aux démarches volontaires en matière de thérapie et de dépistage du VIH/SIDA. Notre travail a permis notamment la mise en place de systèmes de gestion confidentielle de l information sur un territoire relativement étendu, 7 centres de soins de santé dans 7 sous-comtés et une ligne d assistance téléphonique dédiée aux rescapés de violences sexistes et/ou à caractère sexuel dans 4 sous-comtés. Nous avons par ailleurs travaillé en collaboration avec des fonctionnaires de treize districts et sous-comtés de la région du Karamoja à la finalisation d un repérage formalisé très large des foyers où vivent des enfants vulnérables ou des enfants orphelins. Ainsi, les communautés de ces districts et sous-comtés ont été en mesure d identifier enfants qui doivent pouvoir compter sur elles. Nous travaillerons avec les conseils communautaires à développer des stratégies et mesures de protection destinées à ces enfants. Dans le cadre des 16 Jours d Activisme contre la Violence faite aux Femmes, War Child a invité la réalisatrice britannique Ellie Land à tourner un film d animation avec des jeunes du nord de l Ouganda. Ce film traite des violences à caractère sexuel, qui, bien que tabou dans la culture Karamojong, constituent un problème majeur pour les femmes et les filles de cette région. Il sensibilise tout à la fois aux risques et à l aide et au soutien offerts dans cette région aux victimes de ces violences. Il a d ores et déjà été vu dans différents villages par plus de filles et garçons, femmes et hommes. Retrouvez-le sur Education : Les équipes de War Child basées dans les districts de Pader, d Agago et de Kaabong ont aidé cette année enfants particulièrement vulnérables à avoir accès à l éducation. Ainsi, dans le district d Agago, elles ont construit une bibliothèque qu elles ont remplie de livres et manuels scolaires. Elles ont également construit une maison pour quatre enseignants. Ces installations ont permis à 105 enfants et jeunes de prendre part à notre programme d enseignement accéléré, qui vise à compenser les années sans scolarité. Nous avons œuvré à doubler la capacité d accueil de l école primaire Paipir, à Pader, qui accueille des enfants handicapés. Deux dortoirs ont été construits, et War Child a fourni literie, draps, couvertures, et affaires de toilette aux enfants. Des fournitures scolaires ont été distribuées à 100 enfants handicapés. Nous avons mis en place plus de 130 groupes REFLECT, qui ont touché plus de bénéficiaires. Il s agit d un processus d autonomisation communautaire qui permet aux individus de voir leur situation d un œil nouveau, de mieux comprendre leurs problèmes et de développer des solutions et de mobiliser des ressources pour les résoudre. Particulièrement puissant et efficace, cet outil est précieux pour le développement des communautés locales. Nous avons en outre aidé un certain nombre de communautés à mettre en place des Clubs des droits de l enfant, des Comités de protection de l enfance et des Comités de gestion des écoles. 17

20 Moyens d existence : Nous aidons les enfants et les jeunes qui s occupent de leurs familles à trouver de meilleures sources de revenus. Ainsi, au cours de l année 2011, 625 enfants et jeunes dans ce cas ont suivi une formation aux techniques et savoir-faire agricoles et se sont vu fournir un outillage de démarrage. Ce groupe a également été formé aux questions de la protection de l enfance et des violences sexiste et à caractère sexuel, dans le but de les y sensibiliser pour l avenir, lorsqu ils auront eux-mêmes des enfants. Nous avons par ailleurs formé 108 jeunes en situation d exclusion sociale à divers savoir-faire professionnels (Soudage : 12 ; Aide-soignant : 9 ; Informatique : 16 ; Restauration : 20 ; Enseignement : 20 ; Commerce : 7 ; Technologie automobile : 24). Cette formation a d ores et déjà mené à la création de 8 petites entreprises. Entretenir l espoir en Ouganda Joan, 24 ans, élevait seule ses deux enfants et s occupait de ses trois frères et sœurs plus jeunes lorsqu elle a été intégrée à notre projet d école en Ouganda. Le père de Joan était mort alors qu elle n était qu une enfant, sa mère avait été tuée par les rebelles de la LRA quelques années après. Elle a dit à notre personnel : «J ai acquis des compétences et connaissances tout particulièrement l entretien de véhicules et le montage de pièces ce qui me permet de gagner ma vie.» Joan gagne aujourd hui entre 2 et 3,25 dollars US par jour. Elle représente le seul revenu de sa famille. Grâce à la formation dispensée par War Child, elle a un emploi à plein temps et mille projets pour l avenir. Joan recueille actuellement des fonds pour poursuivre son apprentissage, et espère un jour devenir chauffeur. RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE La République centrafricaine (RCA) est enclavée dans une région où les conflits font rage. Les guerres endémiques et l insécurité permanente qui règnent chez ses voisins République Démocratique du Congo, Soudan et Tchad ont gangréné le territoire de la RCA. Il s agit d un tout nouveau programme dans l action de War Child. Lancé en 2011, nous avons commencé par un projet pilote mené en collaboration avec des partenaires basés dans le sud-est du pays et à Bangui, la capitale. Notre intention d intervenir en RCA reposait notamment sur le fait que ce pays n attire guère l attention des médias et des gouvernements, malgré une situation intérieure dramatique : par conséquent, il est dédaigné des bailleurs internationaux et il peut s avérer difficile de trouver des financements pour soutenir les missions et projets qui le concernent. En 2011, en République centrafricaine, 291 enfants et 32 adultes ont bénéficié directement, et indirectement, de nos projets, pour un montant de dépense total de Le nombre d enfants vivant dans la rue à Bangui est estimé à plus de Le centre d accueil de notre partenaire répond à leurs besoins de première nécessité (santé, hygiène, alimentation, etc.) et les aide à avoir accès à l enseignement ou à de la formation professionnelle. Parallèlement, War Child participe à l éducation des enfants de Rafai et Zemio, deux villes éloignées de la région du sud-est. Confrontée à l insécurité omniprésente dans les villages et les zones rurales, où les rebelles de l Armée de résistance du Seigneur (Lord s Resistance Army LRA) font régner la terreur, la population centrafricaine tend à vivre en ville ou dans des camps de réfugiés. Elle ne se déplace généralement pas au-delà d une bande de 5 km autour des centres urbains. En 2012, nous entendons capitaliser sur cette première année d intervention et développer notre programme, renforcer notre bureau pays et lancer de nouvelles collaborations. Nous ferons également campagne dans les pays donateurs pour attirer leur attention sur la situation critique dans laquelle se trouvent la RCA et les enfants centrafricains. 18

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