Mix énergétique et réseaux urbains d énergie, outils d aménagement urbain durable étude de cas de l éco-quartier Sainte-Geneviève à Nanterre (France)

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1 PARTENAIRE DE L AMENAGEMENT URBAIN DURABLE Mix énergétique et réseaux urbains d énergie, outils d aménagement urbain durable étude de cas de l éco-quartier Sainte-Geneviève à Nanterre (France) AQME 4 Avril 2013 Bertrand Porquet- Directeur Délégué développement urbain

2 SOMMAIRE LE MIX ENERGETIQUE Une vision globale de l énergie dans la ville Une approche systémique s appuyant sur l économie circulaire Les critères de choix Une méthode optimisée La production d énergie D autres flux impactés par le mix énergétique Etude de cas : éco-quartier Sainte-Geneviève à Nanterre (France) Contexte général Données techniques Caractéristiques du client Données du cahier des charges Réponse proposée Synthèse Autres références 2

3 MIX ÉNERGÉTIQUE UNE VILLE EFFICACE ET ATTRACTIVE

4 MIX ÉNERGÉTIQUE LES CONVICTIONS GDF SUEZ Une vision globale de l énergie dans la ville Renforcer l attractivité du territoire - Améliorer la qualité des vie des habitants - Adapter la ville aux besoins des habitants - Améliorer la qualité des équipements publics et des logements Lutter contre la précarité énergétique - Garantir l accès à l énergie nécessaire et au confort pour tous - Gérer une production d énergie basée sur un bouquet énergétique varié. Attractivité de la ville Garantir la santé des usagers - Risques de légionellose, - qualité de l air, - qualité de l eau Travailler avec la ville et ses habitants - Rendre les occupants acteurs - Consulter les habitants - Informer et accompagner les habitants (Maison de l environnement, PIMMS) - Mettre en place un suivi des consommateurs Concilier - Confort - Performance énergétique et environnementale

5 MIX ENERGETIQUE UNE VILLE EFFICACE ET ATTRACTIVE Une vision globale de l énergie dans la ville Pour GDF SUEZ, il s agit de : Assurer l approvisionnement de l énergie et des services à l énergie pour tous les usagers, y compris les plus défavorisés. Être responsable de la ressource locale créatrice de valeurs et d emplois. Concevoir des installations sobres, efficaces et performantes pour un développement humain dans un contexte réglementaire exigeant. Étudier les besoins et opportunités de chaque Collectivité Locale et de ses habitants. 5 5

6 MIX ENERGETIQUE LES CONVICTIONS GDF SUEZ Une approche globale systémique L approche analytique, cartésienne, valorise l approche séparée des éléments et les expertises métiers. L approche globale et systémique valorise les interactions et leur coordination. Elle est au cœur de l aménagement urbain durable. Elle se concrétise par des synergies techniques et organisationnelles, des économies, une cohérence, une pertinence plus forte dans la résolution des problèmes et un sens supérieur donné au projet. L économie circulaire est une illustration majeure de cette approche. 6

7 MIX ENERGETIQUE LES CONVICTIONS GDF SUEZ s appuyant sur l économie circulaire De l'économie linéaire à l'économie circulaire Fonctionnement des écosystèmes naturels ÉNERGIE ET EAU AUCUN DÉCHET Fonctionnement linéaires des systèmes industriels "classiques" RESSOURCES INFINIES Extracteurs / Producteurs de matière première Transformateurs/ Consommateurs Fabricants de produits Transformateurs/ Fabricants de produits QUANTITÉ DE DÉCHETS ILLIMITÉS Fonctionnement circulaire des systèmes éco-industriels RESSOURCES FINIES Réemploi, Recyclage, Valorisation Extracteurs / Producteurs de matière première Consommateurs Optimisation de la gestion des flux de matière et d'énergie QUANTITÉ DE DÉCHETS LIMITÉS 7 Gestion des déchets

8 MIX ENERGETIQUE LES CONVICTIONS GDF SUEZ Domaines d application de l économie circulaire Les différents domaines d application EAU / ASSAINISSEMENT ASSAINISSEMENT / ÉNERGIE ÉNERGIE DÉCHETS / ÉNERGIE DÉCHETS / VALORISATION 8

9 MIX ENERGETIQUE LES CONVICTIONS GDF SUEZ Exemples d application L'ÉCONOMIE DU GRAND CYCLE DE L'EAU EAU / ASSAINISSEMENT Récupération et recyclage des eaux brutes Nettoyage des caniveaux Alimentation des chasses d'égouts Arrosage des espaces verts Usages extérieurs aux bâtiments et sites industriels Réutilisation des eaux usées traitées Arrosage des espaces verts Compostage des boues des stations d'épuration Production d'amendement organique Réutilisation des sables pour des remblais Récupération de chaleur dans les eaux usées Réalimentation des eaux des nappes avec l'eau de surface ou les eaux pluviales traitées Maintien du niveau des nappes 9

10 MIX ENERGETIQUE LES CONVICTIONS GDF SUEZ Exemples d application ÉNERGIE : «RIEN NE SE PERD» ÉNERGIE Récupération de la chaleur en sortie des VMC des bâtiments Moins de consommation d'énergie pour chauffage Récupération de l'énergie de freinage des tramways Moins de consommation électrique 10 Récupération de la chaleur des fumées ou gaz émis par les systèmes énergétiques Production d'énergie Energie fatale Récupération des productions industrielles

11 MIX ENERGETIQUE LES CONVICTIONS GDF SUEZ Exemples d application LORSQUE LE DÉCHET DEVIENT SOURCE D ÉNERGIE ASSAINISSEMENT / ÉNERGIE Récupération de la chaleur des eaux usées dans les canalisations Moins de consommation d'énergie pour chauffage Valorisation de la chaleur excédentaire des STEP pour chauffer les quartiers riverains Utilisation des boues des STEP comme combustible en dehors des périodes d'épandage agricole 11

12 MIX ENERGETIQUE LES CONVICTIONS GDF SUEZ Exemples d application LORSQUE LE DÉCHET DEVIENT SOURCE D ÉNERGIE Réseau de chauffage urbain DÉCHETS / ÉNERGIE Collecte pneumatique des déchets Incinérateur L économie circulaire : l exemple des Docks de Saint-Ouen. Une centrale de collecte pneumatique des déchets du quartier est implantée sur le périmètre de l incinérateur. La combustion des déchets fournit de la chaleur pour le réseau de chauffage urbain du quartier. 12

13 MIX ENERGETIQUE LES CONVICTIONS GDF SUEZ Exemples d application Une énergie renouvelable : le biométhane DÉCHETS / ÉNERGIE Les déchets organiques industriels, agricoles, ménagers et les boues des stations d épuration sont des matières premières pour l élaboration du biogaz. Celui-ci une fois traité peut être injecté dans le réseau de gaz naturel. Le digestat, suite au traitement des déchets, est un fertilisant riche en azote qui se substitue aux engrais traditionnels. Le biogaz vient compléter la palette de sources d énergie locale et renouvelable de la collectivité. 13

14 MIX ENERGETIQUE LES CONVICTIONS GDF SUEZ Exemples d application LA VALORISATION : LE CYCLE GLOBAL DES DÉCHETS DÉCHETS / ÉNERGIE 14

15 Eaux purifiées MIX ENERGETIQUE LES CONVICTIONS GDF SUEZ Exemples d application Le modèle Hammarby (quartier durable de Stockholm) Au milieu des années 80, la ville de Stockholm a souhaité que le quartier d Hammarby soit un modèle au niveau environnemental et a, par conséquent, imposé des normes très strictes dans ce domaine. Boues organiques Déchets organiques Energie Biocombustible Boues organiques Biogaz Centrale thermique La mer Clarificateur Déchets Usine d eau potable Sédimentation Eau et assainissement Lac d Hammarby 15

16 MIX ÉNERGÉTIQUE UNE VILLE EFFICACE ET ATTRACTIVE Les critères de choix En fonction du contexte, du projet politique de la Collectivité Territoriale, des Schémas Régionaux du Climat, qualité d Air et Énergie, de la ressource locale, de la sensibilité sociale, financière et économique, un Mix énergétique est défini. PROFIL CONSOMMATION Industriels Tertiaires Particuliers Transports PROJET POLITIQUE DD Plan Climat Energie Territorial & SCOT Agenda 21 Ressources renouvelables locales Objectifs CO 2 Attentes des citoyens et des politiques MIX ÉNERGÉTIQUE Efficacité des bâtiments Répartition % renouvelable/local Niveau de flexibilité Engagements financiers Réduction des émissions de CO 2 Sécurité d approvisionnement SENSIBILITÉ FINANCIÈRE ET ÉCONOMIQUE Plan d investissement Fonctionnement contractuel 16

17 MIX ÉNERGÉTIQUE UNE VILLE EFFICACE ET ATTRACTIVE Une méthode optimisée Concept méthodologique Trio énergétique 4 ÉTAPES 1. Réduire la demande d énergie des bâtiments 2. Utiliser des sources d énergies renouvelables 3. Optimiser les sources d énergies fossiles nécessaires NOS SOLUTIONS Orientation, isolation et étanchéité de l enveloppe des bâtiments Utilisation de la chaleur des eaux usées, de la géothermie, de la biomasse et de l énergie solaire Utilisation d une chaudière efficace pour le chauffage 4. Le suivi Maintenance Exploitation Réseaux intelligents Gestion des installations pour prévenir les dérives Mesure des consommations & contrat de performance énergétique Connexion intelligente entre les producteurs et les consommateurs d électricité. 17

18 MIX ÉNERGÉTIQUE UNE VILLE EFFICACE ET ATTRACTIVE Une méthode optimisée Récupération calories sur eaux grises Panneaux solaires thermiques Panneaux photovoltaïques Toitures végétalisées Isolation thermique Éclairage naturel La Biomasse Les noues (îlots de régulation thermique) Centrale d énergie Jardins (îlots de régulation thermique) Éolien Récupération calories sur eaux usées Gaz naturel Le Biogaz Production hydraulique Géothermie sur nappe phréatique ou fleuve 18

19 MIX ÉNERGÉTIQUE UNE VILLE EFFICACE ET ATTRACTIVE La production d énergie La maîtrise d une palette de sources Énergies décentralisées renouvelables sur bâtiment Énergies renouvelables et locales Énergies centralisées et décentralisées Production d énergie Photovoltaïque, solaire thermique Éolien sur bâtiment Pompes à chaleur Biomasse Biogaz Géothermie Valorisation énergétique des déchets Energie issue de la récupération de chaleur des eaux usées Nucléaire Gaz naturel Charbon Hydrocarbures Électricité d origine hydraulique Fermes éoliennes Fermes photovoltaïques Chaudières à condensation Cogénération, micro-cogénération Eco-générateur Chaudières multi sources, Biogaz, Bio-fuel Pompe à chaleur et PAC gaz 19

20 MIX ÉNERGÉTIQUE UNE VILLE EFFICACE ET ATTRACTIVE D autres flux impactés par le mix énergétique : le réseau de froid 8 forces essentielles : o o o Stockages de glace et d eau glacée permettant de limiter la puissance électrique appelée sur un quartier ou une ville en période de pointe Production mutualisée et puissance limitée par des utilisateurs foisonnés dans une logique d effacement Energies naturelles diffusées au plus grand nombre L exemple du réseau parisien o Réduction des émissions de CO 2 o Utilisation des ressources locales (Paris Eaux de Seine, Grande Agglomération Maritime Eau de Mer;;;) o o o Beaucoup moins de produits chimiques consommés et rejetés Limitation des consommations d eau Maîtrise du risque Légionelle 20 20

21 MIX ÉNERGÉTIQUE UNE VILLE EFFICACE ET ATTRACTIVE D autres flux impactés par le mix énergétique : l éclairage public Ceci se traduit par : des gains de consommation d électricité pouvant atteindre 50 % en corollaire une diminution des émissions de GES une amélioration de l éclairage une réduction de la pollution lumineuse. L éclairage public voit des évolutions majeures qui ont de nombreux impacts dans la cité : oles schémas d aménagement lumière précisent ce que doit être un éclairage «juste», adapté aux différentes fonctions et espaces de la ville. oles nouvelles technologies de lampes et de candélabres améliorent de manière conséquente les rendements et la luminosité oles systèmes de gestion centralisée et de télé-pilotage permettent l adaptation de l éclairement aux besoins en temps réel et une maintenance optimisée

22 MIX ENERGETIQUE UNE VILLE EFFICACE ET ATTRACTIVE D autres flux impactés : un «mix» rationnel et gradué de la mobilité 5 NIVEAUX Réduire les déplacements inutiles Mutualiser les déplacements qui peuvent l être Fluidifier le trafic Développer les déplacements doux et propres et limiter les sources de pollutions dues à la mobilité Accompagner le changement Boucles courtes Maison des services Télérelève / GTC Géolocalisation Collecte pneumatique Information voyageurs NOS SOLUTIONS Plan de déplacement d entreprise, des biens et des marchandises Gestion du dernier Km Covoiturage Le transport multimodal La régulation de trafic Le transport à la demande Conception des infrastructures pour favoriser les transports doux (marche, vélos) et des espaces réservés au parking des véhicules légers et lourds Offre tramway Offre véhicules Gaz Naturel Véhicule - GNV - et / ou électrique Partage de véhicules Méthodologie, accompagnement, sensibilisation 22 22

23 MIX ENERGETIQUE UNE VILLE EFFICACE ET ATTRACTIVE D autres flux impactés : un «mix» rationnel et gradué de la mobilité La gestion du dernier kilomètre Les flux de marchandises représentent 20 % du trafic en ville. Nous proposons des solutions pour réduire ce trafic. Un point logistique de proximité permet de réceptionner des colis pour les artisans, commerçants, particuliers dans des consignes automatisées accessibles 24/24. Le destinataire est averti par . Les colis peuvent être livrés par des véhicules non polluants ou par un système de conciergerie de rue, acteur du lien social

24 «La ressource la plus rare du monde énergétique, c est le temps dont nous disposons pour assurer les nécessaires transitions» Le vrai défi : passer du mix énergétique à la transition énergétique 24

25 ETUDE DE CAS Eco-quartier Sainte Geneviève à Nanterre (France) UNE VILLE EFFICACE ET ATTRACTIVE

26 ETUDE DE CAS ECO-QUARTIER SAINTE GENEVIEVE Contexte général Situé dans le périmètre de requalification du secteur de la Boule à Nanterre, le secteur «Centre Sainte Geneviève» couvre une surface de 5 hectares environ en «façade» sur les avenues Joffre et Lénine et sur la place de la Boule. La majeure partie du site (3,2 ha) était anciennement occupée par les usines CEAC-Fulmen, qui ont cessé leur activité en

27 ETUDE DE CAS ECO-QUARTIER SAINTE GENEVIEVE Plan Masse de la ZAC 27

28 ETUDE DE CAS ECO-QUARTIER SAINTE GENEVIEVE Données techniques Un éco-quartier avec plus de 650 logements, école et commerces Abonnés Sous stations logements Commerces Ecole Total date de Mise en service A2 (Bouygues Immobilier) m² 600 m² m² Fin 2010 B3 (Marignan Bowfonds) m² 700 m² m² Mi 2011 B1 B m² m² Fin 2012 A m² m² Fin 2012 C1 C2 C3 C m² m² 2013/2014 Total m² m² m² m² MWh Vendus Chauffage MWh ECS MWh Puissance Souscrite Chauffage kw ECS kw

29 ETUDE DE CAS ECO-QUARTIER SAINTE GENEVIEVE Caractéristiques du client Autorité délégante : Ville de Nanterre Acteurs : Maître d ouvrage : Patrick Jarry (le maire, depuis 2004) Aménageur : SEMNA Assistants à Maîtrise d ouvrage : o o o Bureau d Etudes Techniques : Energies Demain Conseil Juridique : Seban et Associés Conseil Financier : Finance Consult Abonnés : Selon le dossier de création de la ZAC, la programmation globale maximum est de m² SHON répartis de façon prévisionnelle en : m² de logements. La programmation sera mixte avec un minimum de 40% de logements locatifs sociaux ; m² de programmation commerciale d accompagnement ou activités (commerces de proximité, restauration et services) ; une réserve foncière de m² SHON, pour équipement public ; Sur les 5 ha de la ZAC, environ 4 ha seront aménagés et 1ha comprenant des constructions conservées. 29

30 ETUDE DE CAS ECO-QUARTIER SAINTE GENEVIEVE Données du cahier des charges Cadre de la consultation : Appel d offres pour une Délégation de Service Public, en procédure ouverte, ayant pour objet la conception, la construction, le financement et l exploitation du réseau de chaleur d un éco-quartier utilisant notamment les ressources d énergies contenues dans les eaux usées d un collecteur départemental. Critères de jugement des offres (sans ordre hiérarchique) : Critères techniques : o o o o Pertinence et fiabilité des solutions techniques proposées pour l optimisation du taux d énergie renouvelable Délais de réalisation des travaux de premier établissement pour chaque tranche La qualité de l entretien et la maintenance Les relations avec les usagers (clarté du règlement de service et équilibre de la police d abonnement). Critères économiques : o o o Prix de vente présentés Tarification optimisée pour les abonnés Formule de révision des prix respectant la structure des coûts Durée du contrat de concession : 25 ans, à compter de la notification, comprenant la phase de travaux et d exploitation (possibilité de proposer une durée plus longue) 30

31 ETUDE DE CAS ECO-QUARTIER SAINTE GENEVIEVE Réponse proposée Groupement solidaire Cofely / Lyonnaise des Eaux (Eau et Force de Nanterre) Cofely, mandataire du groupement Constitution d une société dédiée Cofely (65%) et Lyonnaise des Eaux (35%) Lyonnaise des Eaux investit dans les moyens de production de la chaleur renouvelable Cofely investit dans la production de chaleur en appoint / secours et dans le réseau de distribution Investissements : 3.8 millions d euros Obligation de raccordement : tous les bâtiments de la ZAC doivent se raccorder au réseau de chaleur (obligation fixée par les cahiers des charges de cession de terrain) 31

32 ETUDE DE CAS ECO-QUARTIER SAINTE GENEVIEVE Réponse proposée Mise en place du principe de récupération des calories dans les eaux usées : des pompes à chaleur (800kW) valorisent la chaleur des eaux usées du réseau d assainissement du Conseil Général des Hauts de Seine la chaleur est récupérée grâce aux 200m d échangeurs thermiques installés dans les canalisations Complément de chaleur est produit par une géothermie sur nappe à faible profondeur (70-90m) Mise en place de 14 sous-stations d alimentation, ainsi qu une centrale de production au gaz, prévue pour l appoint et le secours. Par rapport à une solution fossile, le mix énergétique proposé permet de : Éviter tonnes de CO2 au total Alimenter le réseau par des énergies renouvelables à hauteur de 53% Permettre aux abonnés de bénéficier d une TVA à taux réduit (5.5%) 32

33 ETUDE DE CAS ECO-QUARTIER SAINTE GENEVIEVE Réponse proposée Equipements installés Echangeur Degrés Bleus : 200 ml Sondes géothermiques : 35 sondes Pompes à chaleur : 2 X 400 KW Chaudière gaz : 3,5 MW 33

34 ETUDE DE CAS UNE VILLE EFFICACE ET ATTRACTIVE Principe de récupération des calories dans les eaux usées et / ou chaudes Les eaux chaudes usées des douches collectives et des bassins sont récupérées par un système de pompe avant d être filtrées. 2 L échangeur de calories permet de récupérer la chaleur des eaux usées et de la transmettre à l eau froide. 3 L eau froide passe par l échangeur de calories. Elle en ressort réchauffée avant de passer par le système de chauffage d eau existant. 34

35 ETUDE DE CAS ECO-QUARTIER SAINTE GENEVIEVE Réponse proposée Tarification : Part variable R1 (hiver) : /MWH Part variable R1 (été) : 20.8 /MWH Part fixe R2 : /MWH Coût annuel estimé pour un logement de 70m² est d environ 570 TTC, ce qui reste compétitif par rapport à : La moyenne nationale des réseaux de chaleurs : 630 euros pour un logement BBC étude Amorce 2009 Des solutions alternatives, notamment gaz 35

36 ETUDE DE CAS ECO-QUARTIER SAINTE GENEVIEVE Synthèse Contrat de 25 ans pour concevoir, construire et exploiter le futur réseau de chaleur de la ZAC Sainte Geneviève dans la ville de Nanterre et la centrale composée du système de récupération de chaleur sur eaux usées (degré bleu), une géothermie sur nappe et un appoint secours au gaz qui l alimentera. Réseau de 900 m alimenté par une pompe à chaleur degré bleu (800 kw) qui desservira 650 logements et quelques bâtiments publics. Recours à la biomasse pour 86% des besoins énergétiques. Engagements Cofely Réduction des émissions de CO2 de 540 tonnes par an Stabilité de la facture énergétique Mise en service Octobre

37 Quelques Références le mix énergétique au service de l urbanisme durable UNE VILLE EFFICACE ET ATTRACTIVE

38 1. BALMA (31) ÉCO-QUARTIER DE VIDAILHAN Contrat de 25 ans pour concevoir, construire et exploiter le futur réseau de chaleur de écoquartier de Vidailhan dans la ville de BALMA avec une centrale de production équipée d une chaufferie bois complétée par des panneaux solaire thermique haut rendement qui l alimentera. Réseau alimenté par une chaufferie mixte bois (1100 kw),gaz complétée par panneaux solaires thermiques (champ solaire de 800 m2) qui desservira 1200 logements. Recours aux énergies renouvelable (bois/soleil) pour plus de 80% des besoins énergétiques. Engagements Cofely Réduction des émissions de CO2 de 1000 tonnes par an Stabilité de la facture énergétique Mise en service septembre

39 LES REFERENCES BARCELONE Barcelone, Espagne 1er réseau urbain d Espagne combinant chauffage et climatisation dans un quartier de haute exigence environnementale m2 de bâtiments commerciaux publics et privés 39

40 LES REFERENCES LONDRES Londres, Royaume-Uni Londres 2012 fait le choix de l aménagement urbain durable Construction, financement exploitation du réseau de chaleur et de froid, ainsi que des centrales de production d énergies pour le Parc Olympique et la nouvelle zone de développement de la ville de Stratford La centrale de production de chaud, de froid et d électricité fournira 75 % des besoins en électricité Réduction des émissions de carbone d au moins 20% grâce à l utilisation des énergies renouvelables (la réduction des émissions attendue est de tonnes de CO2 par an à l horizon 2015) Ce contrat a été attribué dans le cadre d une concession de 40 ans. Le Groupe construit deux centrales de production d énergies, l une à l ouest du Parc Olympique et la seconde dans la zone de développement de la ville de Stratford. Ces infrastructures produiront et distribueront du chaud et du froid pour le site pendant les Jeux Olympiques. Le réseau de distribution s étendra sur 16 kilomètres et sera par la suite déployé dans les quartiers environnants qui se développeront après

41 LES REFERENCES AMSTERDAM Amsterdam, Pays-Bas Stocker l énergie en sous-sol dans un éco-quartier Conception, construction et exploitation du réseau de chaleur et de froid avec installation de stockage souterrain m² de surface de bureaux et d appartements - 40 % de réduction de consommation d énergie, soit tonnes de CO2 en moins Contrat de gestion de 15 ans Aux trois centrales énergétiques situées au coeur de l espace et quasiment invisibles, s ajoutent 5 paires de puits de stockage à 180 mètres de profondeur. Ce dispositif permet de récupérer la chaleur l été et de la garder pour le chauffage l hiver, et de même, de récupérer l hiver le froid nécessaire à la climatisation l été. Le nouveau Shell Technology Center Amsterdam est également alimenté par le Groupe via une centrale énergétique avec 2 paires de puits de stockage offrant de la chaleur et du froid aux laboratoires. 41

42 LES REFERENCES UNE EXPERTISE RECONNUE EN EUROPE Quelques références en France Nanterre Éco-quartier Sainte-Geneviève Longueur : 800 m 1er réseau alimenté par la récupération de la chaleur des eaux usées (complété par de la géothermie) 650 équivalents logements alimentés Toul ZAC Thouvenot - Écrouves Longueur : 4 km Chaufferie bois de 2,5 MW équivalents logements alimentés Chambéry Réseau urbain Longueur : 55 km Valorisation des déchets de l UIOM et réalisation d une chaufferie bois équivalents logements alimentés Bourges Réseau urbain Longueur : 7 km Chaufferie bois de 16 MW équivalents logements alimentés Lisbonne Réseau de chaleur et de froid du site de l Exposition internationale 1998 Londres Réseau de chaleur et de froid du Parc des Jeux Olympiques 2012 Bruxelles Aéroport national de Zaventem France 90 réseaux de chaleur et de froid sont gérés en France par Cofely, dont ceux de Paris par CPCU et Climespace Monaco Réseau de chaleur et de froid de la Principauté Amsterdam Réseau de chaud et de froid de 3 nouveaux quartiers (Mahler 4, Oosterdokseiland et Overhoeks) Liège Réseau de chaleur du campus universitaire Leipzig Réseau de chaleur Bratislava Réseau de chaleur Bussigny Réseau de chaleur Turin Réseau de chaleur Saragosse Réseau de chaleur et de froid du site de l Exposition internationale 2008 Barcelone Réseau de chaleur et de froid 42

43 Merci!