INTERVENANTS. BARBARA ALLEN, psychosociologue, directrice de recherche au CSTB. JOËL LACHAUD, maire adjoint, ville d Angoulême

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3 INTERVENANTS BARBARA ALLEN, psychosociologue, directrice de recherche au CSTB JOËL LACHAUD, maire adjoint, ville d Angoulême JACQUELINE HERE, vice-présidente de la communauté urbaine de Brest SYLVIE LE BERRE, déléguée du préfet, préfecture de Loire Atlantique PHILIPPE VAREILLES, président de l Union sociale pour l Habitat, région Centre CÉCILE DUBLANCHE, directrice de Villes au Carré ANNE-LAURE MAUBERT, coordinatrice tranquillité publique GUSP, ville d Angoulême CATHERINE PELLEN-POTIN, responsable de la mairie de quartier de l Europe Brest métropole océane, ville de Brest MADANI BELKHEIR, chargé de mission, Atlantiques Habitations BRIGITTE JALLET, directrice de l Union Sociale pour l Habitat de la région Centre ALAIN BELLANGER, directeur de Pôle de Proximité de Nantes métropole JÉRÉMY BENOIST, directeur du patrimoine Les résidences de l Orléanais JEAN PHILIPPE SURIAM, chargé de mission département ANRU, cadre de vie au SG CIV CLAUDINE PICHERIE, chargée de mission RésO Villes CHANTAL TALLAND, IFMO écoles de la rénovation urbaine et de la gestion des quartiers ISABELLE NAU, déléguée au préfet de Niort ROBIN DEGREMONT, chargé de mission DSU - mairie de Niort DIDIER GENDRON, directeur des relations clients Atlantique Habitations ÉRIC LENOIR, agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances ACSE MARIE COUROUBLE, agence nationale pour la rénovation urbaine ISABELLE SERY, responsable du département gestion urbaine et sociale des quartiers à l Union sociale pour l habitat BRUNO BARON, conseiller municipal délégué aux solidarités et à la politique de la ville d Angers

4 SOMMAIRE OUVERTURE INSTITUTIONNELLE ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE P.6 D UNE REPRÉSENTATION D UN DISPOSITIF URBAIN À UNE DEMARCHE CONFÉRENCE INTRODUCTIVE P.8 BARBARA ALLEN, psychosociologue, directrice de recherche au CSTB MIEUX PRENDRE EN COMPTE LE QUOTIDIEN DES HABITANTS TABLE RONDE EN ÉCHO À LA CONFÉRENCE INTRODUCTIVE... P.12 JOËL LACHAUD, maire adjoint, ville d Angoulême JACQUELINE HERE, vice-présidente de la communauté urbaine de Brest SYLVIE LE BERRE, déléguée du préfet, préfecture de Loire Atlantique PHILIPPE VAREILLES, président de l Union sociale pour l Habitat, région Centre ATELIER 1 LA GOUVERNANCE DE LA DÉMARCHE GUP SUR UN TERRITOIRE P.20 CÉCILE DUBLANCHE, directrice de Villes au Carré JOËL LACHAUD, maire adjoint, ville d Angoulême ANNE-LAURE MAUBERT, coordinatrice tranquillité publique GUSP, ville d Angoulême JACQUELINE HERE, vice-présidente de la communauté urbaine de Brest CATHERINE PELLEN-POTIN, responsable de la mairie de quartier de l Europe Brest métropole océane, ville de Brest SYLVIE LE BERRE, déléguée du préfet, préfecture de Loire Atlantique MADANI BELKHEIR, chargé de mission, Atlantiques Habitations ATELIER 2 LES MÉTIERS DE LA GESTION URBAINE DE PROXIMITÉ P.41 BRIGITTE JALLET, directrice de l Union Sociale pour l Habitat de la région Centre ALAIN BELLANGER, directeur de Pôle de Proximité de Nantes métropole JÉRÉMY BENOIST, directeur du patrimoine Les résidences de l Orléanais JEAN PHILIPPE SURIAM, chargé de mission département ANRU, cadre de vie au SG CIV

5 SOMMAIRE ATELIER 3 LA PLACE DES HABITANTS DANS LA DÉMARCHE GUP P.52 CLAUDINE PICHERIE, chargée de mission RésO Villes CHANTAL TALLAND, IFMO - écoles de la rénovation urbaine et de la gestion des quartiers ISABELLE NAU, déléguée au préfet de Niort ROBIN DEGREMONT, chargé de mission DSU - mairie de Niort DIDIER GENDRON, directeur des relations clients Atlantique Habitations SYNTHÈSE DES TROIS ATELIERS P.76 CHANTAL TALLAND, IFMO - écoles de la rénovation urbaine et de la gestion des quartiers TABLE RONDE FINALE P.78 ÉRIC LENOIR, agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances ACSE MARIE COUROUBLE, agence nationale pour la rénovation urbaine BARBARA ALLEN, psychosociologue directrice de recherche au CSTB ISABELLE SERY, responsable du département gestion urbaine et sociale des quartiers à l Union sociale pour l habitat BRUNO BARON, conseiller municipal délégué aux solidarités et à la politique de la ville d Angers CONCLUSION DU SÉMINAIRE P.91 BARBARA ALLEN, psychosociologue directrice de recherche au CSTB

6 Enjeux La gestion urbaine de proximité constitue un enjeu majeur des politiques urbaines aujourd hui, pour la pérennisation des améliorations apportées par le Programme National de Rénovation Urbaine notamment. C est surtout une démarche essentielle pour améliorer la qualité de vie des habitants de l ensemble des quartiers et un levier majeur pour assurer l égalité de traitement entre les quartiers. Une démarche de gestion urbaine de proximité doit être pensée pour permettre de sortir de la logique réactive qui essouffle les acteurs et nécessite de travailler à la compréhension de l ensemble d une situation qui recouvre aussi bien les dysfonctionnements, que les atouts et les potentiels des territoires. Ce travail de compréhension nécessite de prendre en compte les différents modes d interventions qui relèvent du «technique», de la «proximité», de la «gestion» et du «social». Par conséquent cette démarche réinterroge les différentes organisations bien au-delà de la simple coordination des acteurs. Ce séminaire poursuit donc un triple objectif : Faire un bilan d étape de la GUP : quelle approche d une démarche de gestion urbaine? Quelle(s) organisation(s), quels métiers, quelle gouvernance pour la GUP? Quelle place donnée aux habitants dans la GUP? Discuter des perspectives de la GUP : comment ajuster les démarches de GUP à l heure des fins de convention ANRU, de la mise en place des plans stratégiques locaux? Comment assurer la pérennisation de l animation et du suivi de la GUP? La GUP doit-elle s appliquer sur tout le territoire urbain? Echanger sur les besoins de qualification des différents acteurs de la GUP. Séminaire animé par Chantal TALLAND, IFMO écoles de la rénovation urbaine et de la gestion des quartiers. Ateliers animés par RésO Villes, Villes au Carré et USH Centre. 6

7 Introduction MARIE TAVERNIER, conseillère en formation, INSET d'angers Je suis heureuse de vous accueillir à l INSET d Angers. Je tiens à excuser notre directeur, monsieur Patrick DEBUT, qui est retenu dans le cadre des entretiens territoriaux qui se tiennent en ce moment à Strasbourg. Dans un premier temps, je voudrais surtout remercier les partenaires avec lesquels nous avons monté ce séminaire : les centres de ressources des Pays de la Loire et Bretagne RésO Villes, et Villes au Carré du Poitou-Charentes et Centre ainsi que l école de la rénovation urbaine. Ce fut un vrai plaisir de travailler avec Claudine PICHERIE (RésO Villes), Marie BIZERAY et Cécile DUBLANCHE (Villes au Carré) et Maryline Canada (IFMO). Toutes et tous, nous sommes convaincus que la démarche de gestion urbaine de proximité (GUP) peut être élargie au-delà de la politique de la rénovation urbaine. Cette démarche, en effet, est une façon d aborder la question de la modernisation de la mise en œuvre de l action publique et de la qualification des personnels et des agents que nous avons à former. Comme l a souligné Barbara ALLEN, «la GUP est aussi importante que la rénovation urbaine». Ce postulat fut à l origine de nos travaux préparatoires à ce séminaire. Les actes des ateliers organisés dans le cadre de ce séminaire auront vocation à être diffusés et à identifier les possibles prolongements de la démarche GUP sur d autres territoires, et dans d autres secteurs. Ce séminaire se décline en trois temps. Le premier, ce matin, est consacré à la question de l utilité de la démarche GUP. Cet après-midi, trois ateliers seront consacrés aux sujets de la gouvernance, des métiers et de la place des habitants. Une synthèse de ces ateliers sera proposée demain matin à l ensemble des participants. Enfin, l après-midi, nous tiendrons une table ronde plus institutionnelle, sur les perspectives d évolution dans le domaine de la GUP. Le caractère interinstitutionnel et inter métier de la GUP nous a semblé intéressant. Ainsi, chaque atelier rassemblera des représentants de l État, des bailleurs et des collectivités territoriales. CHANTAL TALLAND, directrice des écoles de la rénovation urbaine Barbara ALLEN va ouvrir ce séminaire en démontrant comment la démarche GUP est pratiquement devenue une condition de réussite des projets. 7

8 CONFÉRENCE D une représentation d un dispositif urbain à une démarche. BARBARA ALLEN, psychosociologue, directrice de recherche au CSTB Il y a énormément de choses à dire à propos de la GUP. Je voudrais surtout que l on retienne que le GUP est enjeu fondamental pour le devenir des quartiers d habitat social et de l ensemble des espaces urbains. En aucun cas, la GUP ne peut être réduite aux seuls aspects techniques ou à une fonction de pérennisation des investissements. Pourquoi la GUP est-elle un enjeu fondamental? Pour répondre à cette question, il faut prendre en compte le rôle structurant de l interaction entre la conception de l espace et la gestion de l espace sur le fonctionnement des espaces urbains, des quartiers d habitat social, et des processus sociaux qui peuvent s y déployer. Il faut également souligner que la GUP joue un rôle fondamental pour les habitants des quartiers, dans la construction d une perception de l action publique. Par ailleurs, la GUP peut influencer la vision que développent les habitants, de leur propre statut social. La valorisation de ces habitants ne passe pas uniquement par de nouvelles constructions, mais également par la qualité de l espace public. La question de l aménagement de l espace est à l origine de la fondation des villes et a toujours été au cœur de la réflexion du pouvoir politique. La manière dont une ville est organisée spatialement exprime une vision de la société et des interactions sociales. Or si les responsables politiques accordent souvent beaucoup d importance à la question de l organisation de l espace, la gestion urbaine de ces lieux, équipements et services est généralement considérée comme une activité d ordre technique. Pourtant, la bonne gestion conditionne la qualité des espaces et joue un rôle structurant en matière de cohésion sociale. Les institutions sont les garantes du fonctionnement de la société, assurant un rôle de régulation et de médiation des rapports sociaux. À titre d exemple, la manière de structurer l espace, dans les quartiers, révèle notre conception de l accueil et du rapport à l autre. En la matière, certains éco quartiers récents présentent des aberrations notables. Ainsi, le phénomène de «résidensialisation» a entraîné la création de nombreux espaces extérieurs, qui contribuent à «fabriquer» l espace public. La question de l accompagnement et de la gestion de ces lieux est primordiale. Les rapports sociaux pouvant se développer dans ces espaces sont donc tributaires de l organisation et de l aménagement, mais également de la gestion des espaces. La gestion est un enjeu au moins aussi fondamental que la conception elle-même. La GUP témoigne de la maîtrise publique de l espace. Ainsi, nous constatons que le simple fait de marquer des places de parking, au sol, engendre un changement des comportements. 8

9 Par ailleurs, la qualité de la gestion urbaine participe à la construction d une représentation de l action publique, chez les habitants. Toutes les enquêtes auprès des habitants montrent que la dégradation des lieux de vie et des services occasionne un sentiment d abandon et, par conséquent, aboutit à une perte de confiance en l action publique. Les dégradations participent au sentiment de dévalorisation des habitants, qui estiment ne pas être considérés à l égal des autres. Il convient que les habitants se sentent respectés. La promotion de la mixité sociale au sein des quartiers nécessite un environnement global de qualité. À l heure actuelle nous accordons beaucoup moins de valeur à la gestion qu à a la rénovation, notamment en termes de budget et de moyens mis en œuvre. Heureusement, la réalité a évolué dans le bon sens, ces 20 dernières années. Néanmoins, la gestion demeure dévalorisée. Par ailleurs, nous avons tendance à confondre la gestion urbaine avec les objets sur lesquels elle porte. Je voudrais insister sur le fait que la GUP ne concerne pas uniquement la gestion du fonctionnement courant. La GUP est aussi un outil de qualification de l espace, par du mobilier urbain et des aménagements spécifiques. Cette dimension est trop peu prise en compte. En outre, cette manière de considérer la GUP permet de mettre en œuvre des microprojets qui sont autant d opportunités pour les agents, de s inscrire dans un mode «projet» et de donner du sens à leur action. Un autre point sur lequel je voudrais attirer l attention tient au fait que la GUP ne concerne pas uniquement les agents de terrain, mais bien l ensemble du fonctionnement des organisations. En effet, certaines solutions à mettre en œuvre le sont à l échelle de l organisation. La GUP est une démarche qui paraît simple, mais qui s avère pourtant d une extrême complexité. La pluralité des dimensions à prendre en compte est considérable : typologie des espaces, équipements, techniques, métiers, organisations, etc. La gestion urbaine n est pas une simple question de coordination des différentes organisations, elle dépend également du fonctionnement interne de celles-ci ; un dysfonctionnement interne ne peut être suppléé par de la coordination. La question de la définition de la GUP demeure primordiale. Nous constatons un déficit de formalisation et d énonciation de ce qu est réellement l enjeu de la GUP. Ainsi, les conventions de GUP qui ont été signées n apportent pas toujours la plus-value attendue. Naturellement, les diagnostics en marchant sont des démarches importantes. Néanmoins, ils correspondent à un premier temps de travail qui nécessite d être poursuivi. Par ailleurs, nous avons tendance à privilégier le «curatif» sur le «préventif». Or au contraire, il s agit de nous inscrire dans une logique d anticipation qui permette d éviter les dysfonctionnements. Nous devons être capables de quantifier et de valoriser les bénéfices économiques engendrés par une telle démarche. La démarche «projet», inhérente à la GUP, consiste à injecter de la connaissance dans l action (diagnostic, suivi continu...). Il s agit de mobiliser les moyens de gestion en fonction des situations rencontrées, afin d éviter les dysfonctionnements. Cette démarche suppose une vision stratégique de l action. Il est fondamental que la gestion urbaine soit inscrite au sein des organisations. Les expérimentations effectuées à petite échelle doivent être connectées avec le reste de 9

10 l organisation. Pour pérenniser les avancées, il faut les inscrire dans les organisations. La GUP est donc un véritable support d évolution des organisations. Toutes les conceptions de la gestion urbaine mettent en relation le fonctionnement d un territoire, les organisations et la gestion. Dans de nombreux cas, la GUP a été déployée de manière «prescrite». Désormais, il convient d évoluer vers une démarche qui a du sens ; une démarche que les organisations concernées peuvent s approprier. Les conditions de production de la qualité de service doivent être mises en œuvre dans les territoires, selon leurs spécificités. Pour se faire, il s agit de nous inscrire dans une dynamique réflexive, axée sur les résultats et non sur les procédures. La gestion urbaine implique les notions de durabilité et de pérennité. La gestion urbaine, c est le fonctionnement et la qualification dans le temps des lieux et de l espace. Dans les quartiers qui ont connu des projets de rénovation urbaine, les choses ne font que commencer. Le cadre de vie des habitants a été transformé. Personne ne sait comment ces habitants vont s approprier les lieux. En ce sens, la démarche GUP a un rôle essentiel à jouer, en termes de suivi du fonctionnement des espaces créés. Il s agit d identifier les dysfonctionnements et les erreurs. En cas de second PRU, une enveloppe spécifique doit être dédiée à la correction de ces éventuelles erreurs. Par ailleurs, ces rénovations urbaines ont également modifié la stratification sociale, à l intérieur des quartiers. CHANTAL TALLAND Merci d avoir respecté les contraintes de temps, sur un sujet aussi complexe. Je vous propose de procéder à un temps d échange. 10

11 CLAUDINE PICHERIE, chargée de mission, RésO Villes Je crains que la sortie de convention de rénovation urbaine ne fasse peser un poids extrêmement lourd sur la GUP. Or la GUP n est pas une baguette magique. Si le processus de rénovation urbaine n a pas été mené correctement, dans le respect de la cohésion sociale, la GUP ne pourra rien y faire. Il conviendra d éviter de juger la GUP à l aune de la pérennisation des investissements. BARBARA ALLEN Il me semble que depuis une quinzaine d années, on peut observer une prise de conscience progressive de l enjeu de la gestion urbaine. Comme je l ai souligné ci-devant, la GUP ne consiste pas en une simple question de coordination ni de pérennité des investissements. Sans consolidation de la GUP, les mêmes causes continueront à produire les mêmes effets. Il faut dire que pendant longtemps, nous avons eu tendance à juger les habitants comme étant responsables des situations difficiles vécues dans certains quartiers. Je crains qu en cas de dysfonctionnement, une nouvelle fois, les habitants soient tenus pour responsables, en raison de leur précarité ou de leur situation sociale. Or dans la plupart des cas, les problèmes ne viennent pas des habitants, mais de la manière dont les pouvoirs publics ont su gérer ou non des situations créées par un déficit de prévenance, dans certains quartiers. Nous disposons de données chiffrées montrant à quel point nous avons pu pratiquer des gestions à deux vitesses, selon les territoires. CHRISTINE BOURRIGAN, chef de projet GUP, pôle ville durable, ville de Rouen Je pense effectivement qu en cas d échec des démarches menées, la faute risque d être attribuée aux habitants, qui n ont pas su s adapter, au projet, qui n est pas adapté et à la gestion, inefficace. Selon moi, la GUP doit certes réinterroger les organisations, mais il ne faut pas en attendre trop en la matière. Si nous voulons être efficaces, sur le terrain, la réorganisation doit être impulsée d en haut. Il ne faut pas attendre de nous que nous soyons les acteurs de ce changement d organisation. Dans le meilleur des cas, nous pouvons adapter nos pratiques de GUP aux organisations existantes, en actionnant les leviers qui fonctionnent déjà. BARBARA ALLEN Lorsque je dis que la gestion urbaine doit être adossée au sein des organisations, cela signifie que la direction des organisations doit chercher à adapter certains modes d organisation, pratiques en fonction de l analyse des dysfonctionnements qui remontent du terrain et qui relèvent de ces dimensions 11

12 TABLE RONDE Mieux prendre en compte le quotidien des habitants? CHANTAL TALLAND Barbara a insisté sur le fait que la GUP consistait en une prescription d une vision sociétale. Dans le cadre de cette seconde table ronde, nous allons nous pencher sur la place des habitants dans la démarche de GUP. Angoulême compte deux projets de rénovation urbaine, dont l un est pratiquement abouti. La notion de participation des habitants, y compris dans la gouvernance des projets, y est prépondérante. JOËL LACHAUD, maire adjoint, ville d Angoulême La démarche de GUP que nous menons à Angoulême ne se veut nullement exceptionnelle. Elle est un exemple parmi beaucoup d autres. Nous souhaitons toutefois la partager avec vous. La question de la GUP est née d une volonté politique de s inscrire dans une démarche partenariale, participative et transversale. Dans un premier temps, notre réflexion a porté sur ce qu est effectivement la GUP. Nous avons identifié deux approches distinctes. La première approche, «technique», a engendré la mise en œuvre des diagnostics en marchant. Ces diagnostics permettent d envisager les services techniques en lien avec la réalité du terrain. Pour ce faire, nous avons délégué un coordonnateur technique. Celui-ci a créé une cellule qui permet d animer cette gestion technique. La GUP ne peut nullement se résumer à ce premier volet ; la seconde approche, l accompagnement social, est extrêmement importante. Ayant bousculé l espace public, nous sommes tenus d accompagner les habitants dans le changement et les nouveaux modes de comportement. Une opération de renouvellement urbain occasionne des fractures, physiques et psychologiques, et des ruptures de lien social. L accompagnement social est donc primordial. Pour ce faire, nous nous sommes appuyés sur les centres socioculturels et sportifs de la ville d Angoulême, qui sont des outils proches du territoire et de ses habitants. Nous avons financé, au sein de ces centres, des missions d accompagnement social. Ainsi, à partir de la GUP, nous avons créé la «gestion urbaine et sociale de proximité» (GUSP). Nous organisons, par ailleurs, des réunions de veille sociale qui permettent aux bailleurs, à Grand Angoulême, à la médiation sociale, au délégué du préfet, aux centres sociaux et à nos services de travailler ensemble, sur la question de l accompagnement social. La GUSP n est pas un électron libre. Elle s imbrique dans un processus plus large. Elle s invite notamment dans les outils de la démocratie participative mis en place par la collectivité, à travers les conseils de quartier ou la commission extramunicipale sur notre Agenda 22 local. De la même manière, la GUSP se trouve en interface avec les politiques publiques, à travers le CUCS ou la tranquillité publique, par exemple. Notre prise en compte des habitants se fait au moyen de la convention que nous avons établi 12

13 avec les centres sociaux, les conseils de quartier (qui font le bilan des diagnostics en marchant), et l ensemble des actions municipales. Pour nous, l outil que constituent les diagnostics en marchant est un outil vivant. Au-delà de ces diagnostics, nous établissons des tableaux de bord dont tous les Angoumoisins peuvent prendre connaissance. Tous les 3 mois, le coordonnateur technique et la coordinatrice sociale se rencontrent et font le point sur les besoins exprimés lors de ces diagnostics. Je voudrais également insister sur l importance de l appropriation des espaces par les habitants, afin que ceux-ci soient «forces de propositions». Tous les outils de démocratie participative partent du postulat que les habitants sont dotés d une expertise d usage qu il convient de reconnaître comme telle. Enfin, je voudrais souligner que la GUSP ne concerne pas seulement les opérations de renouvellement urbain, mais bien l ensemble des territoires de la ville. L équité, sur ce point, nous paraît essentielle. À ce jour, plus de 90 % des enveloppes ORU ont été consacrés au bâti. L accompagnement social a été négligé. PHILIPPE VAREILLES, président de l Union sociale pour l Habitat, région Centre La région Centre compte 6 départements, une quarantaine d organismes de HLM, et une douzaine de PRU, dont certains sont très importants (Bourges, Tour...). Au titre de l USH, nous avons co-organisé, avec Villes au Carré, des échanges d expériences et des rencontres sur le thème de la GUP. En plus d être président de l USH, je suis également directeur général d une ESH dans le Loiret, qui compte un peu plus de logements. Les organismes d HLM sont en première ligne, en matière de GUP, puisqu ils sont propriétaires des immeubles et de certains espaces publics et voiries. À ce titre, ils sont liés, contractuellement, avec les habitants. Leur action est donc intimement liée à la qualité de vie dans les quartiers. Ces 20 dernières années, nous avons beaucoup appris en matière de développement social des quartiers, de contrat de ville, de PRU, Ainsi, aujourd hui, une grande majorité de ces organismes disposent d une certaine culture de la GUP. La GUP se traduit d abord dans les organisations des sociétés d HLM, plus particulièrement dans celles qui sont amenées à participer à des PRU, mais pas uniquement. Ces organisations comptent de plus en plus de services spécifiques, dédiés à la rénovation urbaine et travaillant en collaboration avec les partenaires des collectivités territoriales. La traduction de cette gestion urbaine s opère également dans les services de proximité proprement dits. Beaucoup d organismes d HLM disposent d agences décentralisées, notamment dans les quartiers en difficulté. Dans un de nos quartiers, notre agence représente même le seul service public opérationnel. Les diagnostics en marchant que nous y avons menés ont souligné le sentiment d abandon vécu par ces habitants. Ce quartier a été confronté à une problématique de délinquance. Comme nous étions les seuls représentants d une certaine autorité, nous devions y faire face. Au-delà des organisations spécifiques liées à des programmes de renouvellement urbain, je constate, au sein des organismes HLM, la spécialisation de certains dans les questions de GUP et une diffusion de la culture GUP. Nous avons ciblé nos efforts sur les quartiers les plus 13

14 en difficulté. Toutefois la GUP ne peut pas concerner uniquement ces quartiers. La GUP est donc une démarche permanente, qui irrigue toutes nos actions. Cette nouvelle culture est diffusée dans une grande majorité des organismes, y compris au sein des services techniques. Naturellement, nous avons signé des conventions GUP dans les quartiers ZUS, les quartiers de renouvellement urbain. Il s agit là d une obligation. Par ailleurs, je pense que nous pouvons assurer une bonne qualité de gestion urbaine de proximité en dehors du cadre de ces conventions. En effet, une fois que la culture de GUP a été diffusée au sein de nos organisations, celle-ci devient naturelle. La participation des habitants, qui fait l objet de cette table ronde, constitue un volet important. Elle n est pas aisée à organiser. Dans les quartiers les plus délaissés, les démarches de consultation seront très peu suivies. La participation des habitants aux processus de décision doit se construire dans la durée. Les organismes d HLM ont mis en place des dispositifs institutionnels de concertation locative. En effet, la loi impose, au minimum, la création d un conseil de concertation locative auquel participent les représentants élus des locataires au conseil d administration au côté de représentants de présidents et de militants d associations. Au sein de ce conseil de concertation locative, l organisme débat avec les locataires sur les projets d entretien, de rénovation ou d investissements. Dans certains cas, cette concertation est réduite au strict minimum : une réunion d information annuelle. Dans d autres cas, celle-ci est plus élaborée et plus efficace. Ainsi, certains organismes disposent, en plus du conseil de concertation, de comités locaux de concertation, à l échelle d un quartier, ainsi que de correspondants d immeuble. Ces mécanismes de concertation sont chronophages, mais efficaces dans le maintien d une relation dépassionnée. Je constate que ce type d organisation participe de la gestion urbaine de proximité, par l instauration d un dialogue durable. Ces organes de concertation sont des lieux d échange sur des questions très concrètes : propreté, ordures, encombrants, tranquillité... Les problèmes des ordures ménagères et des encombrants sont particulièrement complexes à traiter. Les appartements des résidences privées haut de gamme ne sont pas souvent de meilleure qualité que les nôtres. En revanche, le hall d entrée est marbré et les pelouses, entretenues. En termes d image et de valorisation des habitants, cet aspect doit être pris en compte. Dans l ESH que je préside, lorsque nous accueillons un nouveau locataire, celui-ci est informé de la nécessité de porter les encombrants à la déchetterie. Ensuite, un représentant du syndicat de ramassage des encombrants se rend chez ledit locataire, muni d une carte d accès à la déchetterie. Cette démarche, très simple, s est avérée payante. Par ailleurs, nous pouvons récupérer 75 % du salaire d un gardien, lorsque celui-ci cumule des fonctions de nettoyage et de sortie des conteneurs. Or nous souhaitons faire de nos gardiens des interlocuteurs de premier niveau, à plein temps, pour les locataires. Cette volonté représente un coût qui peut mettre en péril les équilibres de gestion de certains organismes. CHANTAL TALLAND Avant de poursuivre le déroulé de cette table ronde, je voudrais faire remarquer que la qualité des gestions urbaines des copropriétés privées rend compte du niveau de revenus des propriétaires eux-mêmes, ce qui n est pas le cas dans les opérations publiques. Brest comporte un quartier emblématique de la rénovation urbaine, Pontanézen, dont la convention touche à sa fin. La question de la mobilisation des habitants vous intéresse au plus haut point. 14

15 JACQUELINE HERE, vice-présidente de la communauté urbaine de Brest La communauté urbaine de Brest compte habitants, dont pour la seule ville de Brest, et 8 communes. Ma délégation actuelle appartenait, jusqu il y a peu, à la ville de Brest. À ce titre, je m occupe essentiellement des conseils de quartier, en lien avec mes collègues adjoints de quartier. Je suis également en charge d un dispositif faisant suite à la GUP : la «gouvernance de l espace public». Enfin, je suis adjointe de quartier à Brest. Depuis longtemps, Brest a fait le choix de la proximité. Au départ, Brest comptait 5 quartiers, aux populations très variables. L ensemble a été redécoupé pour obtenir 7 quartiers de habitants environ. Au départ, les mairies de quartier étaient de simples annexes de la mairie centrale, assurant des services d état civil ou autre. Au fil du temps, nous en avons fait des mairies de proximité au sein desquelles les habitants peuvent effectuer un nombre élargi de démarches (inscription dans les cantines ou dans les écoles, obtention de cartes de bus ). Nous avons également créé un service de veille et d amélioration de l espace public. Chaque mairie de quartier dispose d inspecteurs du domaine public (2 à 4 selon les quartiers), qui évoluent au plus près des habitants pour relever les éventuels dysfonctionnements. Par ailleurs, nous avons mis en place des logiciels RA (relations aux administrés) qui permettent de relever toutes les demandes des habitants. En outre, dans chaque quartier, une cellule de veille se réunit régulièrement pour traiter les problèmes de relations entre habitants, les dégradations, etc. Ces réunions rassemblent des policiers, des médiateurs, l office de logement social et, si nécessaire, des partenaires de quartier (maison de quartier, commerçant...). Enfin, ces mairies de quartier accompagnent les démarches citoyennes (conseils de quartier, projets éducatifs locaux...), et participent à la GUP. Les premières chartes de GUP ont été signées, à Brest, en À l époque, nous avions 4 espaces concernés par cette GUP. Lorsque nous avons procédé à l évaluation de ces chartes, nous avons jugé nécessaire d étendre la démarche à d autres territoires, sélectionnés selon une série de critères établis. Nous avons également souhaité étendre le principe de la GUP à l ensemble de la ville de Brest, via le dispositif de la «gouvernance de l espace public» qui permet de travailler, de façon transversale, avec tous les partenaires de quartiers. Ce dispositif a été mis en place en 2010, à titre d expérience. Après un an, nous avons décidé de le pérenniser et, si possible, de le généraliser dans les autres communes de la communauté urbaine. Enfin, au-delà de ces opérations de rénovation de l espace public, nous tâchons de créer du lien social entre les habitants et de travailler en partenariat avec eux. Nous essayons, en outre, de travailler à l évaluation de cette participation, pour mettre en place un baromètre qui permette de se rendre compte du ressenti des habitants par rapport aux actions que nous avons menées. CHANTAL TALLAND Les délégués du préfet ont été institués en 2005, face au constat de déficit des services publics au sein des quartiers. Ceux-ci ont pour mission d être des outils de dialogue entre les habitants et la puissance publique. SYLVIE LE BERRE, déléguée du préfet, préfecture de Loire Atlantique En réalité, la mission de délégué du préfet a été lancée en Dans un premier temps, je fus déléguée du préfet à Saint-Nazaire, puis à Nantes. Lorsque je suis arrivé à Saint-Nazaire, 15

16 3 quartiers étaient en cours de rénovation urbaine. L agglomération était en train de rédiger sa convention GUP et cherchait un interlocuteur de l État pour la finaliser. Nous avons signé la convention et, quelques mois plus tard, un avenant sur la thématique de la tranquillité publique. Ainsi, ont été créés des postes de médiateurs, chargés de traiter ces problèmes, au sein des quartiers. Après la signature de cette convention et de son avenant, il s agissait de la mettre en place, concrètement. J ai proposé d effectuer un diagnostic sur l organisation des différents partenaires, ainsi qu un diagnostic en marchant. Naturellement, nous avons associé les habitants à ces démarches. Dans un premier temps, il a donc fallu constituer une liste d habitants la plus représentative possible. Les partenaires ont souhaité que la préfecture envoie elle-même l invitation à la concertation. Au final, une dizaine d habitants par quartier se sont associés à la démarche. Personnellement, j ai apprécié les déambulations dans les quartiers avec les habitants, les élus et les différents partenaires. À ces occasions, nous avons pu solliciter l avis des habitants sur des installations mises en œuvre par le bailleur (local de stockage pour encombrant...). De la même manière, ceux-ci ont pu nous faire part de leurs préoccupations et de leurs projets. Ainsi, ces déambulations ont abouti à la proposition de création d une association organisant des échanges de services entre habitants. Il n est pas toujours aisé de ressentir le quotidien des habitants et de mesurer leurs besoins. Dans ce contexte, les acteurs associatifs intervenant dans les quartiers sont des relais importants. Il s agit également de nous appuyer sur les adultes-relais qui sont en permanence au contact des habitants. Dans un quartier nantais, en travaux depuis 10 ans, ces adultes-relais ont ainsi proposé de créer un atelier bien-être (yoga, sophrologie, massage...) pour atténuer le stress occasionné par le chantier. Un projet de décoration d appartement, destiné aux habitants réintégrant leur logement, a également été mis sur pied. Par ailleurs, Nantes Métropole a organisé des baromètres «habitant», en 2009 et L évolution du ressenti des habitants indique à la fois des points d amélioration et des points d alerte. Il n existe pas de méthode unique à déployer sur l ensemble des quartiers. L expérimentation des démarches me semble donc essentielle. Ainsi, avec le soutien d un acteur associatif, des ateliers de jardinage en pied d immeuble ont été expérimentés dans le but de créer du lien social entre les habitants. Ces ateliers, testés sur 3 micro-quartiers, ont connu des succès contrastés, selon les lieux. Dans l un de ces micro-quartiers, l initiative fut un véritable échec. Dès lors, des ateliers de réhabilitation d encombrants y ont été proposés, en partenariat avec le bailleur, un acteur associatif, des agents de la ville de Nantes et la maison de quartier. Ceux-ci connaissent un franc succès et ont débouché sur l organisation d un système d échanges de service entre habitants. Enfin, la prise en compte des besoins et des attentes des habitants nous impose d être à l écoute des mécontentements. Dans l un de nos quartiers d habitat social, les relations entre les locataires et le bailleur étaient particulièrement difficiles. Le maire de la commune concernée recevait de nombreuses plaintes d administrés. Le bailleur avait notamment prévu des aménagements de logements, attendus par les locataires, mais toujours reportés. Après avoir rencontré tous les acteurs (locataires, bailleur, maire), j ai proposé d organiser une rencontre 16

17 pour mettre à plat l ensemble des difficultés rencontrées. Il s est avéré que les locataires partageaient un sentiment d abandon par les pouvoirs publics. Nous avons obtenu des avancées de la part du bailleur et e la Mairie. J ai notamment proposé de mettre en place une démarche de GUP favorisant la collaboration entre les 3 parties, autour d un projet commun. J ai également assuré de mon soutien le projet d installation d un petit centre commercial à proximité des immeubles concernés. CHANTAL TALLAND Ces différentes expériences montrent que la GUP n est pas uniquement liée aux quartiers de rénovation urbaine. La GUP est une démarche porteuse d innovation dans les territoires. SANDRINE BRARD, chargée de mission GUP, Alençon Monsieur LACHAUD a évoqué les instances de démocratie locale. Je souhaite savoir comment s organise l articulation entre ces instances et les démarches de GUP, à Angoulême. JOËL LACHAUD Cette articulation se fait à plusieurs niveaux. D une part, les conseillers de quartiers participent aux diagnostics en marchant, avec d autres habitants et d autres acteurs. Ces conseillers de quartiers sont des habitants-relais. Ils disposent d une fiche technique qui leur permet d interpeller la collectivité, forts de leur expertise d usage. Dans le cadre d un bilan de fin d année, nous présentons les tableaux de bord annuels aux conseils de quartier, afin d évaluer les actions mises en œuvre suite aux diagnostics. D autre part, la commission extramunicipale sur le projet de vie de la personne handicapée permet également de mettre en avant la parole citoyenne. CHANTAL TALLAND Ce dispositif est-il mis en place dans tous les quartiers d Angoulême, ou bien ciblé uniquement sur les quartiers en rénovation? JOËL LACHAUD Ce dispositif est organisé au sein de tous les quartiers de la ville d Angoulême. Nous savons que les opérations de renouvellement urbain (ORU) ont permis de relancer la GUP. Néanmoins, l uniformité de l approche, sur l ensemble du territoire, témoigne de l équité de notre démarche. En ce sens, j espère que la seconde génération des PRU sera pensée dans son articulation avec l ensemble de la ville. CHANTAL TALLAND Madame HERE a développé une réflexion spécifique sur la participation des jeunes. Pourriez-vous nous en dire davantage? En effet, vous m aviez fait part de vos difficultés à impliquer un panel «représentatif» des habitants et, plus particulièrement, à toucher les jeunes. 17

18 JACQUELINE HERE En effet, nous avons analysé la représentation des habitants dans les conseils de quartier. Nous avons constaté que les retraités et les propriétaires y étaient particulièrement bien représentés, au contraire des jeunes, des habitants d origine étrangère et des habitants issus des quartiers d habitat social. Pour mieux intégrer les publics en difficulté, nous avons décidé de travailler avec le CCAS. Concernant les populations d origine étrangère, nous allons examiner la manière de procéder à Nantes, ou à Rennes, par exemple. Enfin, nous travaillons avec l adjointe à la jeunesse sur la question de la participation des jeunes. Nous sommes tombés d accord pour dire que les conseils de quartiers n étaient pas les meilleurs outils pour les impliquer. Aussi, nous réfléchissons à la mise en œuvre d actions thématiques, liées aux préoccupations des jeunes (emploi, etc.), et à la mise en place d une concertation, en amont des chantiers d aménagements de l espace public. CHANTAL TALLAND Nous constatons à quel point la GUP, et la notion de participation qui lui est inhérente renvoient d emblée au champ de l innovation sociale. ABDERRAHMANE ENNASRI, chef de service «vie citoyenne et vie des quartiers», ville de Laval Concrètement, à Brest, comment se décline la gouvernance de l espace public dans le projet éducatif local? Par ailleurs, je souhaitais savoir si des démarches en faveur de la mobilisation des habitants avaient été actées dans le cadre de conventionnement avec des associations de quartier, à Angoulême. JACQUELINE HERE Dans mon quartier, la gouvernance de l espace public et le projet éducatif local ne sont pas en relation. En matière de projet éducatif local, nous avons fixé des axes très précis. Nous travaillons autour de trois groupes thématiques : l accompagnement à la scolarité, le temps libre de l enfant et de l adolescent et l accueil de la petite enfance. Dans le cadre de l accompagnement à la scolarité par exemple, nous avons créé un passeport culturel permettant aux enfants de découvrir leur ville. Cette démarche suppose également un travail collaboratif avec les parents et les associations de quartier. Dans le cadre du second groupe thématique, nous organisons des activités sportives dans un espace public dédié. ANNE-LAURE MAUBERT, coordinatrice tranquillité publique GUSP, ville d Angoulême Je suis responsable du service «développement social et urbain» de la ville d Angoulême. Je souhaite apporter un témoignage, sur la question de la mobilisation des personnes d origine étrangère. Nous avons réalisé un diagnostic en marchant «femme», sur un secteur, de nuit. Dans cette démarche, nous nous sommes appuyés sur une association de médiation interculturelle qui nous a aidés à recueillir la parole des habitants. 18

19 Par ailleurs, la ville d Angoulême et le centre information jeunesse organisent une commission jeunesse qui permet de maintenir une dynamique d animation. Cette commission a participé aux dernières assises de conseil de quartiers, en novembre. Comme à Brest, les jeunes sont peu représentés dans ces conseils, toutefois, nous tâchons de les impliquer dans les thématiques qui les intéressent. NATHALIE MONTOT, chargée de mission, Agence d Urbanisme de la Région angevine. Monsieur VAREILLES, comment organisez-vous la remontée, vers les instances de GUP, des informations récoltées dans le cadre des dispositifs institutionnels de concertation locative? Madame LE BERRE, sur quels critères ont été retenus les participants au panel d habitant que vous avez consulté? PHILIPPE VAREILLES Les correspondants d immeuble nous font part des dysfonctionnements constatés. Nous sommes tenus d être réactifs. C est là l une des conditions de réussite de la GUP. Lorsqu il s agit d un dysfonctionnement marginal, le problème peut être traité rapidement grâce à l appui des réseaux constitués. En revanche, si le dysfonctionnement est plus important, il nécessite une concertation plus approfondie, et éventuellement une étude. Dans tous les cas, nous organisons un reporting vers les partenaires et les personnes concernées. SYLVIE LE BERRE La liste des habitants susceptible d être intéressés par notre démarche a été établie avec les responsables des villes et les bailleurs. Parmi les participants ayant répondu favorablement, nous avons constaté beaucoup d inactifs, et peu de jeunes. La constitution d un panel représentatif s est avérée particulièrement difficile à mettre en œuvre. Il me semble que nous devons profiter des divers ateliers de quartier, notamment autour de la gestion des encombrants, pour toucher les habitants et leur proposer de s inscrire dans une démarche plus durable, avec l ensemble des partenaires. 19

20 ATELIER 1 La gouvernance de la démarche GUP sur un territoire Animation : CÉCILE DUBLANCHE, directrice de Villes au Carré CÉCILE DUBLANCHE Je voudrais rappeler que ce séminaire est un bilan d étape. Madame ALLEN, lors de son intervention, a élargi la question de la GUP au-delà du simple dispositif. La matinée de demain sera consacrée aux perspectives ouvertes par la GUP (nouveaux métiers, nouvelles pratiques, nouvelle gouvernance, etc.), par le partage d expériences. Cette réflexion, qui intéresse en priorité les centres de ressources, l ERU, le CNFPT et l INSET, permettra de repérer les besoins en formation et en qualification des différents acteurs. Je suis ravie de travailler avec vous sur le sujet de la GUP. Cette question est au cœur des réflexions que nous menons depuis 3 ans, avec l Union Sociale pour l Habitat en région Centre et dans le cadre d un réseau de coordonnateurs et de gestionnaires de la proximité en Poitou-Charentes. Ce sujet renvoie à la notion de «faire ensemble» et implique une nouvelle manière d appréhender la prise en compte des besoins des habitants. La GUP suppose l impulsion d expérimentations, d innovations et de démarches exploratoires qui me paraissent réjouissantes, au regard d une politique de la ville, bureaucratique, qui s est un peu essoufflée. En effet, la GUP renvoie aux fondamentaux : transversalité, participation, innovation sociale et urbaine. Pour autant, la GUP n est pas simple à mettre en œuvre. Ce séminaire nous offre le temps de la réflexion autour la question de la gouvernance, et le temps du partage d expériences. L objectif des ateliers consiste à faire remonter des préconisations, des conseils, des idées à partager avec ceux qui n auront pu participer à nos travaux. Dans le cadre de cet atelier, nous tâcherons de croiser les points de vue des villes et communautés (en l occurrence, Angoulême et Brest), d un bailleur et d une déléguée du préfet. Nous tenterons, par ailleurs, de repérer les atouts des modèles brestois et angoumois, marqués par une volonté d élargir le champ d intervention de la GUP. Il conviendra également d identifier les freins à la mise en œuvre de cette démarche, et les plus-values qu elle peut occasionner. Enfin, nous aborderons la question de la pérennisation de la démarche. CATHERINE PELLEN-POTIN, responsable de la mairie de quartier de l Europe Brest métropole océane, ville de Brest. Nous allons vous expliquer comment la démarche de GUP initiée sur les quartiers en zone urbaine sensible nous a menés à créer le dispositif de la «gouvernance de l espace public». 20

21 La GUP mise en œuvre sur les quartiers sensibles concerne uniquement la ville de Brest, et non les 7 autres communes qui composent la communauté urbaine. La GUP a été précédée d un travail de formation des acteurs, concernant notamment les diagnostics en marchant. Nous avons procédé à l évaluation des charges de GUP, en 2009, accompagnés par le CSTB. Cette démarche a mis en exergue l intérêt des méthodes de travail initié dans le cadre de la GUP : diagnostics en marchant, travail en inter service et mobilisation des habitants, à travers les commissions «cadre de vie». Il nous a semblé que ces méthodes pouvaient être généralisées à l ensemble des territoires brestois. La «gouvernance de l espace public» a été mise en place en janvier Ce dispositif se concrétise par 3 réunions annuelles, visant à résoudre les problèmes du quotidien. Au sein de cette instance, nous faisons le point sur l actualité du quartier et nous réfléchissons aux modalités d association des habitants (concertation, analyse des besoins...), au-delà de la seule information. Tous les projets du quartier y sont partagés, ainsi que les dysfonctionnements n ayant pu être résolus. CÉCILE DUBLANCHE Qui pilote cette réunion? CATHERINE PELLEN-POTIN Les responsables des mairies et les adjoints. AURÉLIEN BESNARD, Chargé de mission, Nantes Métropole Communauté urbaine Qui participe à ces réunions? CATHERINE PELLEN-POTIN Nous avons choisi de privilégier l encadrement intermédiaire, de terrain, concerné par la mise en œuvre des projets de proximité liés à l amélioration du cadre de vie. Cet encadrement correspond, dans la fonction publique, aux catégories B et C. Il nous a semblé primordial que ces agents puissent disposer d une connaissance exhaustive des actions menées sur leur territoire, et des choix qui les guident. Dans cette démarche, nous avons pu compter sur l appui du responsable qui coordonne l ensemble des services opérationnels intervenant sur l espace public. SANDRINE BRARD, chargée de mission GUP au service Rénovation urbaine, commune d Alençon Comment communiquez-vous autour de l existence de cette instance? Via le journal municipal, les bailleurs? CATHERINE PELLEN-POTIN Ces instances ne concernent pas forcément des quartiers d habitat social. La communication mise en œuvre dépend de la nature des sujets et de l ampleur des projets concernés. 21

22 JACQUELINE HERE, adjointe au maire de Brest, V.P. Brest métropole océane Depuis quelque temps, notre instance comporte également un membre du conseil de quartier. Dans chaque quartier, une commission-cadre de vie travaille sur les questions de l espace public. Le ou les copilotes de la commission participent à la dernière réunion trimestrielle au cours de laquelle est organisé un échange sur les priorités pour l année suivante en matière de programmation. MARIE BIZERAY, chargée de mission, Villes au Carré Pouvez-vous énumérer les membres permanents de ces instances? CATHERINE PELLEN-POTIN L adjoint au maire et les inspecteurs du domaine public forment le noyau dur de ces instances. Par ailleurs, ces réunions rassemblent des représentants des services «espace vert», «voirie», «éclairage», «déplacement», «propreté» et, plus rarement, le service de la «collecte des ordures ménagères». CÉCILE DUBLANCHE Vous ne rencontrez donc pas de problèmes liés aux ordures ménagères? JACQUELINE HERE Non. Manifestement, il s agit là d un problème récurrent pour d autres villes. À Brest, la collecte sélective se déroule plutôt bien. CLAIRE PARDA, chargée de mission CITE, commune de Nantes Vous ne rencontrez pas non plus de problèmes avec les encombrants? CATHERINE PELLEN-POTIN Concernant les encombrants, nous avons mis en place un numéro d appel commun à tout le territoire, qui permet d organiser la collecte selon les besoins des habitants. En cas de non-respect de cette procédure, les inspecteurs du domaine public demandent l intervention des services. Dans les quartiers d habitat social, les gardiens du bailleur se chargent de récolter les encombrants, avant le passage de la benne. CÉCILE DUBLANCHE La communauté passe donc dans tous les quartiers, pour collecter les encombrants? CATHERINE PELLEN-POTIN Oui, c est notre politique. 22

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