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3 PRÉAMBULE 3 La note de cadrage départementale, publiée en 2007 et mise à jour en 2011 sous l égide de l Observatoire Départemental de l Habitat, a notamment mis en évidence un vieillissement marqué de la population, un phénomène inéluctable dans le département. En effet, l Allier est le 9 ème département métropolitain où la part de séniors de 80 ans ou plus est la plus importante parmi la population. A partir de ce constat, il a été convenu d approfondir cette problématique en lien avec l habitat. Cette publication, qui constitue la synthèse d une étude approfondie réalisée à destination des principaux acteurs en la matière, est axée sur la question de la dépendance et de la perte d autonomie, en tant qu enjeu principal du vieillissement pour les politiques de l habitat. D ailleurs, à chaque fois que les données le permettront, l analyse portera sur le grand âge, à savoir les personnes âgées de 80 ans ou plus qui sont directement concernées par la dépendance. De même, l utilisation des projections de l INSEE en matière de population et de ménages dans le département aux horizons 2025 et 2040, apportent une véritable plus-value dans l anticipation de la connaissance des besoins. L étude consiste à établir un état des lieux et à ériger des perspectives à plus ou moins long terme. Elle aborde la situation du département à partir d une approche statistique, mais également d une démarche qualitative, avec notamment la réalisation d entretiens à dires d expert. La trame de l étude s articulera autour des évolutions démographiques et socio-économiques et leurs conséquences en matière de dépendance, de maintien à domicile et d adaptation des logements. Les mobilités résidentielles et leur impact sur les marchés, ainsi que l hébergement des personnes âgées dans les établissements spécialisés, seront également abordés. Enfin, comme les précédentes, cette publication est constituée d une analyse au niveau départemental, puis infradépartemental à l échelle de chacune des trois Communautés d Agglomération et du secteur rural. Elle est également accompagnée d un glossaire, qui devrait notamment contribuer à mieux appréhender certaines notions propres aux domaines du vieillissement et de l habitat. L ensemble des travaux de l observatoire outil d aide à la décision et à l évaluation des politiques publiques sont consultables sur le site Internet de l ADIL03 (

4 4 SYNTHÈSE Enjeu majeur des décennies à venir, le vieillissement de la population est un phénomène inéluctable, qui impactera nécessairement, par son ampleur, les équilibres socio-démographiques, ainsi que les modes de vie, particulièrement en matière de dépendance et d habitat. En 2008, avec près du quart de sa population âgée de 65 ans ou plus, l Allier compte parmi les 10 départements français où le vieillissement est le plus marqué. À l horizon 2025, selon les projections de l Insee (scénario central), cette part atteindrait près de 30%, puis 33% en En réalité, cette augmentation de la population âgée devrait être disparate, avec une forte hausse des ans sur la période , et dans une moindre mesure des 80 ans ou plus. Ce n est qu à partir de 2025, et l arrivée au grand âge des générations du baby-boom, que les effectifs des 80 ans ou plus augmenteraient plus significativement. Cette distinction est importante, dans la mesure où les séniors constituent une population hétérogène, avec un taux de dépendance à domicile de près de 20% pour les 80 ans ou plus, contre 2% pour les ans. Cette survenue de la dépendance au grand âge, pose la nécessaire question du maintien à domicile, qui est un souhait commun des politiques publiques et de la population, sachant que près de 85% des 80 ans ou plus continuent de vivre dans leur logement. Au carrefour de l habitat et du social, c est un enjeu d ampleur qui nécessite des réponses en matière d adaptation du logement, d autant que cela peut permettre de retarder la perte d autonomie. Avec plus de 70% de propriétaires occupants chez les 80 ans ou plus, le parc occupé en propriété est le plus concerné par cette problématique, sachant qu il représente plus de 80% de la hausse du nombre de ménages de 80 ans ou plus, entre 1999 et Cela dit, on observe également un vieillissement prononcé sur les parcs locatifs privé et HLM, mais dans une moindre amplitude. Cependant, le maintien à domicile reste fragilisé par des conditions de logement plus difficiles pour les séniors, que pour le reste de la population. En effet, les personnes âgées de 80 ans ou plus, vivent davantage dans des logements inconfortables et énergivores, plus particulièrement dans le parc privé. Quant au parc HLM, il est plus concerné par des problématiques d accessibilité, notamment le parc collectif d après-guerre. À ce constat vient s ajouter un isolement marqué des séniors, puisque 60% des ménages de 80 ans ou plus sont constitués d une seule personne, le plus souvent des femmes. Dans ce contexte, le rôle des aidants familiaux est particulièrement important, dans la mesure où la proximité des enfants peut pallier en partie le manque d adaptation du logement. Ensuite, à la problématique du maintien à domicile, vient se greffer celle du rapport entre les coûts du logement et le niveau de vie des séniors, puisque celui-ci tend à diminuer, au moment où les retraites se substituent aux revenus d activité, ce qui peut, dès lors, engendrer des difficultés de solvabilité faute d anticipation de cette baisse de revenus. En outre, bien que le taux de pauvreté des séniors soit moins élevé que celui des ménages plus jeunes, il augmente plus fortement dans l Allier entre 2006 et 2009, contrairement aux tendances régionale et nationale. Le maintien à domicile et donc, l adaptation du logement, font partie intégrante des politiques publiques en matière d habitat. En effet, la plupart des bailleurs HLM mènent des opérations d adaptation, en s appuyant sur leurs capacités opérationnelles et leur proximité relationnelle avec les locataires les plus âgés, et ce, même si leurs modes d interventions diffèrent. Dans le parc privé, les différentes aides financières relatives aux travaux d adaptation qui concernent le plus souvent les sanitaires sont essentiellement sollicitées par les propriétaires occupants, avec un taux d intervention logiquement plus élevé pour les 80 ans ou plus. Cela dit, on observe que le système d aides est peu orienté vers l anticipation de la perte d autonomie, ce qui conduit le plus souvent à des situations d urgence. En outre, le lien entre les domaines de l habitat et du social mérite d être conforté, voire renforcé, notamment en termes d évaluation des besoins d adaptation et de transmission de l information. D ailleurs, le niveau d intervention dans le parc occupé en propriété peut paraître peu élevé, comparé au parc HLM. Dès lors, les séniors qui vivent dans le parc locatif privé apparaissent les plus fragilisés en termes de maintien à domicile et de politique d adaptation, en raison d un régime juridique et de conditions de logement, qui peuvent paraître moins favorables que dans le parc locatif HLM. D ailleurs, les aides à l adaptation sont très peu sollicitées dans le parc locatif privé.

5 Le vieillissement aura également un impact croissant sur les marchés, mais modéré à moyen terme, puisque le taux de mobilité reste relativement bas chez les personnes âgées. En effet, même si en 2008, les 65 ans ou plus représentent 11% des emménagés récents, cette part ne devrait pas dépasser 15% en 2025, malgré une hausse mécanique de la demande liée au vieillissement. Ainsi, localement, les politiques en matière d habitat devront tenir compte de ces volumes modérés, au moins à moyen terme. Par ailleurs, le vieillissement aura également un impact sur les ventes de logement, ce qui pourrait se traduire par une remise massive sur le marché d un parc ancien, le plus souvent vétuste et abordable en termes de prix, pour au final entraîner un accroissement de la concurrence sur un marché déjà détendu. 5 Par ailleurs, la mobilité des séniors répond à des motifs et à des besoins spécifiques, qui peuvent être en contradiction avec ceux des plus jeunes, ce qui induit une faible concurrence intergénérationnelle. En effet, les déménagements des personnes âgées sont souvent consécutifs à l isolement, qui suscite un besoin de sécurisation du cadre de vie et un maintien des sociabilités. Ainsi, à mesure que les ménages vieillissent, on assiste à un retour vers le secteur locatif privé, aux dépens du parc occupé en propriété, avec une demande plus forte pour des logements de plus petite taille, notamment les T3. Cela permet aux personnes âgées de s adapter à la baisse de leurs revenus et à leurs capacités physiques, pour un entretien plus facile du logement. Parallèlement, on note un retour des séniors sur les pôles de services urbains et ruraux, même s ils emménagent 1 fois sur 2 sur leur commune de résidence antérieure, un choix en lien avec les relations sociales qu ils ont pu établir et auxquelles ils restent attachées. Outre le parc de logements ordinaires, le vieillissement impacte fortement les mobilités des personnes âgées qui quittent leur domicile, pour s orienter vers des établissements médicalisés ou des dispositifs alternatifs. Ces formes de logements ou d hébergements dédiées aux personnes âgées recouvrent plusieurs réalités avec, d une part, les EHPAD qui accueillent essentiellement des personnes âgées dépendantes ayant besoin d une prise en charge médicale, et d autre part, l ensemble des dispositifs alternatifs réservés aux séniors faiblement dépendants. Par ailleurs, ces dispositifs, qui regroupent les EHPA, les résidences séniors et les opérations de logements ordinaires dédiées aux personnes âgées, sont sous-représentés dans l Allier, comparés au plan national. Enfin, si le vieillissement devrait être similaire sur le secteur urbain et sur le secteur rural, ce dernier serait le plus concerné par les difficultés liées au maintien à domicile, puisqu il cumule une plus forte précarité chez les séniors, un parc ancien plus inconfortable et plus énergivore, un taux de dépendance plus élevé, ainsi qu une moindre densité de services. En outre, si le secteur rural apparaît bien doté en EHPAD, il semblerait déficitaire en matière de dispositifs alternatifs, alors que sur le secteur urbain, on ne peut écarter un risque de surproduction à moyen terme. Ce qu il faut retenir Une hausse du nombre de personnes âgées de 80 ans ou plus, qui s accélérera à partir de 2025, avec l arrivée au grand âge des générations du baby-boom, impliquant des besoins croissants en termes de prise en charge de la dépendance, notamment sur le secteur rural Le maintien à domicile : un enjeu d ampleur à partir des années , notamment dans le parc occupé en propriété, qui regroupe plus de 70% des 80 ans ou plus et qui apparaît le plus concerné par la hausse du nombre de séniors Le maintien à domicile suppose un environnement adapté, en raison notamment de l isolement marqué des personnes âgées Un maintien à domicile fragilisé par des conditions de logement plus difficiles pour les séniors, qui vivent davantage dans des habitations énergivores et inconfortables que le reste de la population, notamment sur le secteur rural La problématique de l accessibilité apparaît la plus prégnante dans le parc locatif situé sur le secteur urbain Un parc locatif privé en retrait du parc HLM, face à l enjeu du maintien à domicile et de l adaptation des logements L adaptation des logements dans le parc occupé en propriété soulève des problématiques liées à la prévention de la dépendance et à l articulation entre les domaines de l habitat et du social Une précarité qui touche plus particulièrement les séniors propriétaires occupants sur le secteur rural Le poids des séniors sur les marchés reste faible, en raison d un taux de mobilité relativement bas, mais l impact du vieillissement sur la demande en logements devrait s accroître progressivement Un retour au statut de locataire au grand âge, principalement sur les pôles de services urbains et ruraux Une forte progression de la proportion de logements de type 3, à mesure que les ménages vieillissent Des dispositifs alternatifs entre le maintien à domicile et l établissement médicalisé à développer, notamment en milieu rural?

6 6 Une hausse du nombre de personnes âgées de 80 ans ou plus, qui s accélérera à partir de 2025, avec l arrivée au grand âge des générations du baby-boom En 2008, le département de l Allier comptait près de séniors de 65 ans ou plus. Parmi ces séniors, on dénombrait personnes de 80 ans ou plus ( en 1999), un âge à partir duquel les problématiques de dépendance et de maintien à domicile deviennent les plus significatives. En effet, si des personnes âgées de 60 à 70 ans sont encore en pleine capacité de leur moyen (troisième âge), on observe généralement à partir de 80 ans (quatrième âge), une perte progressive des capacités physiques et intellectuelles, impliquant un besoin grandissant d adaptation de l environnement aux problématiques de la dépendance. Ainsi, l Allier est le 9 ème département métropolitain où la part de seniors de 80 ans ou plus est la plus importante parmi la population (7,6%, contre 6,4% en Auvergne et 5,1% en France métropolitaine). Selon les projections de l INSEE, ce vieillissement devrait se poursuivre. En 2025, le département de l Allier compterait alors près de séniors de 80 ans ou plus, soit une hausse de 16%, mais plus modérée que sur la période (+ 27,9%). Néanmoins, à partir de 2025, le nombre de séniors de 80 ans ou plus connaîtrait une forte augmentation, avec l arrivée des générations du baby-boom, nées entre 1945 et À l horizon 2040, selon les différents scénarios de l INSEE, le département recenserait entre et séniors de 80 ans ou plus, soit une hausse moyenne de 49% par rapport à Les séniors de 80 ans ou plus représenteraient entre 12% et 14% de la population de l Allier en 2040, soit un poids sociodémographique conséquent, au regard des problématiques de dépendance les concernant. Cette hausse du nombre de personnes âgées devrait aussi bien toucher le secteur urbain (+ 69% à l horizon 2040), que le secteur rural (+ 78% à l horizon 2040). Il faut également noter que plus de 55% des séniors de 80 ans ou plus vivent sur le secteur urbain, soit environ séniors, contre 45% sur le secteur rural, soit environ séniors. Par ailleurs, même si les effectifs auront fortement augmenté, cette répartition devrait rester sensiblement la même en 2040.

7 Enfin, avec une espérance de vie à 65 ans de 22,3 ans pour les femmes et de 17,7 ans pour les hommes, ce sont les femmes qui sont surreprésentées à partir de 80 ans : elles représentent 70% de cette classe d âge, soit personnes. Bien que le nombre d hommes soit amené à croître davantage que celui des femmes à l horizon 2040, celles-ci resteraient toujours largement majoritaires parmi les 80 ans ou plus (62%). 7 impliquant des besoins croissants en termes de prise en charge de la dépendance, notamment sur le secteur rural En 2008, 85% des personnes âgées de 80 ans ou plus ( séniors), continuent de vivre à domicile (85,8% en France métropolitaine, hors Ile-de-France), contre 15% en établissement (3 750 séniors). Sur le secteur urbain, ce taux s élève à 88%, alors qu il n est que de 83% sur le secteur rural, en raison d une plus forte proportion de personnes âgées résidant en établissement et de problématiques de dépendance plus prononcées sur ce secteur. Ces chiffres sont en partie révélateurs du souhait des personnes âgées de rester le plus longtemps possible au domicile, d autant plus qu «il existe en France un fort consensus pour développer le maintien à domicile des personnes âgées même si le parc de logements adaptés n'est pas suffisant à ce jour 1.» Dans l Allier, en 2011, 18,5% des séniors de 80 ans ou plus vivant à domicile étaient dépendants au sens de l Allocation Personnalisée d Autonomie (APA), contre 2,1% pour ceux de 60 à 79 ans. Ce sont donc personnes de 80 ans ou plus qui sont touchées par la perte d autonomie dans le département, soit davantage qu en 2008 (+ 12,6%, soit bénéficiaires). Ces personnes âgées dépendantes, qui perçoivent l APA selon leur degré d autonomie, ont généralement besoin d une personne pour être assistées dans les gestes de la vie quotidienne (se lever du lit, faire sa toilette, s'habiller, se déplacer ). Parmi ces séniors dépendants : 87% sont considérés comme moyennement dépendants (GIR 3 à 4), soit personnes. Ce sont généralement des personnes ayant conservé une relative autonomie physique et psychique, mais qui ont besoin d un accompagnement pour assurer les tâches de la vie quotidienne. 13% sont considérés comme très dépendants (GIR 1 à 2), soit 521 personnes. Il s agit souvent de personnes âgées, dont les capacités physiques et intellectuelles sont altérées, et qui sont confinées au lit ou dans un fauteuil. L INSEE rappelle que «la dépendance est liée non seulement à l état de santé de l individu, mais aussi à son environnement matériel : une personne âgée se déplaçant difficilement sera très dépendante, voire confinée chez elle, si elle habite en étage dans un immeuble sans ascenseur, mais plus autonome dans le cas contraire 2». Si ces problématiques de dépendance apparaissent significatives sur l ensemble du territoire, elles le sont plus particulièrement sur le secteur rural, avec un taux de dépendance, au sens de l APA 3, de 21,2% chez les 80 ans ou plus, contre 16,5% sur le secteur urbain. Avec une espérance de vie plus élevée, les femmes sont également les premières touchées par la dépendance : après 80 ans, 70% des personnes dépendantes à domicile, au sens de l APA, sont des femmes, soit personnes. Ainsi, en 2011, 20,1% des femmes de 80 ans ou plus sont dépendantes à domicile, contre 15,6% des hommes. Par ailleurs, même s il y a allongement de l espérance de vie, cela ne signifie pas nécessairement que les problèmes d autonomie des personnes âgées soient réduits dans les mêmes proportions. En avril 2012, au sujet de l espérance de vie en bonne santé dans les 27 pays de l Union Européenne, l Institut National d Études Démographiques indiquait : «la France, qui affiche l espérance de vie la plus longue pour les femmes en 2010 comme en 2009 occupe la 10 ème place en terme d espérance de vie sans incapacité 4, illustrant ainsi un cas de figure où longue vie ne coïncide pas avec une faible déclaration de limitations dans les activités usuelles 5». 1 Centre d analyse stratégique, L adaptation du parc de logements au vieillissement et à la dépendance, La note d analyse, n 245, Centre d analyse stratégique, Octobre Michel Duée, Cyril Rebillard, «La dépendance des personnes âgées : une projection en 2040», Données sociales : La société française, INSEE, Il s agit du ratio du nombre de bénéficiaires de l APA sur le reste de la population. 4 L espérance de vie sans incapacité (EVSI) donne le temps où l on peut espérer vivre sans incapacité. Elle est calculée annuellement pour tous les pays de l Union européenne. En France, elle est de 61,9 ans pour les hommes et 63,5 ans pour les femmes. 5 INED, INSERM, Données sur l espérance de vie en bonne santé dans les 27 pays de l UE, Avril 2012

8 8 D ici 2030 et d après l INSEE, le nombre de personnes âgées en perte d autonomie devrait augmenter de 19% dans l Allier, contre 29% en Auvergne et 39% en France métropolitaine. Selon un calcul théorique 6, à l horizon 2025, c est entre 14% et 23% de séniors en plus qui seraient dépendants à domicile au sens de l APA (soit entre 700 et personnes de plus), ce qui signifie que les besoins devraient continuer à progresser dans les années à venir. L arrivée au grand âge des générations du baby-boom, à partir de 2025, aura pour effet d accroître encore le nombre de personnes dépendantes de 80 ans ou plus. Ainsi, se posera la question du coût des politiques publiques à destination d un plus grand nombre de personnes âgées dépendantes, dont les besoins et les exigences évolueront dans le temps, au rythme des générations successives. Enfin, à cette problématique de la dépendance, viendra se greffer un enjeu socio-démographique. En effet, d après l INSEE, «le nombre moyen d aidants potentiels par personne âgée dépendante aura tendance à diminuer, du fait de la baisse du nombre d enfants par famille et de l éclatement géographique des familles 7.» Alors que la part des 65 ans ou plus augmenterait, le nombre de personnes âgées de 25 à 65 ans (génération pivot), devrait diminuer (- 8,1 points, soit 43,4% de la population en 2040). Le maintien à domicile : un enjeu d ampleur à partir des années En 2008, on compte ménages dont la personne de référence est âgée de 80 ans ou plus, soit une hausse de 31% depuis 1999 ( ménages). En outre, ces effectifs devraient continuer à augmenter, plus ou moins sensiblement, et ainsi grandement participer à la hausse générale du nombre total de ménages. Selon le scénario central de l Insee, le taux de croissance des ménages de 80 ans ou plus pourrait être de 16% sur la période (soit ménages), quand la hausse du nombre total de ménages serait de l ordre de 5% ( ménages). Ceci étant, ce taux de progression annuelle des effectifs des 80 ans ou plus serait inférieur à celui observé sur la période En réalité, ce n est qu à partir de 2020 que l enjeu du maintien à domicile devrait prendre une toute autre ampleur, si l on anticipe l arrivée au grand âge de la génération du baby-boom en 2025 : en 2008, si les 80 ans ou plus représentent 11,4% de l ensemble des ménages (contre 8,2% au plan national), leur part pourrait atteindre 14% en 2025, puis 18% en Réalisé par l ADIL03. 7 Michel Duée, Cyril Rebillard, «La dépendance des personnes âgées : une projection en 2040», Données sociales : La société française, INSEE, 2006.

9 notamment dans le parc occupé en propriété, qui regroupe plus de 70% des 80 ans ou plus et qui apparaît le plus concerné par la hausse du nombre de séniors 9 En 2008, les 80 ans ou plus sont, dans une large majorité, propriétaires occupants de leur logement, avec des parts élevées sur le secteur urbain (70%), mais surtout sur le secteur rural (78%). En outre, c est le parc occupé en propriété qui a enregistré la hausse la plus forte pour les effectifs des 80 ans ou plus, avec près de ménages supplémentaires depuis 1999 (+ 40%), ce qui représente 82% de la hausse totale du nombre de ménages de 80 ans ou plus. Ainsi en 2008, les ménages les plus âgés représentent plus de 13% des propriétaires. Sur les parcs locatifs, la hausse des effectifs des 80 ans ou plus est nettement plus modérée, qu il s agisse des locataires du parc privé (+ 8,3%, soit ménages, surtout sur le secteur urbain) ou des locataires du parc HLM (+ 17,6%, soit ménages, essentiellement sur le secteur rural). Par ailleurs, la représentation des 80 ans ou plus est similaire sur les deux parcs, avec une part d environ 8%. Le maintien à domicile suppose un environnement adapté, en raison notamment de l isolement marqué des personnes âgées En 2008, 60% des 80 ans ou plus vivent seuls, soit un niveau nettement supérieur aux autres classes d âge, hormis celle des moins de 25 ans. Ainsi, les ménages âgés de 80 ans ou plus participent pour près d 1/3 à la hausse sensible du nombre total de ménages composés d une personne, entre 1999 et En réalité, l isolement touche plus particulièrement les femmes, notamment celles qui sont locataires du parc privé ou du parc HLM. Cet isolement marqué suscite un besoin de sécurisation du cadre de vie et le souhait de maintenir un certain niveau de sociabilités. Ces deux critères sont très souvent évoqués par les personnes âgées et ils constituent, dès lors, des paramètres importants à prendre en considération dans le cadre des politiques publiques de maintien à domicile.

10 10 Un maintien à domicile fragilisé par des conditions de logement plus difficiles pour les séniors, qui vivent davantage dans des habitations énergivores et inconfortables que le reste de la population, notamment sur le secteur rural Avec plus de la moitié des 80 ans ou plus vivant dans leur logement depuis au moins 30 ans, les séniors habitent davantage dans le parc ancien que le reste de la population, et sont ainsi parmi les plus concernés par l inconfort et les problématiques énergétiques. En effet, en 2008, on estime que 48% des 80 ans ou plus vivent dans un logement de classe énergétique F ou G (les plus énergivores), contre 42% pour l ensemble des ménages. En réalité, ce taux atteint 60% sur le secteur rural, alors qu il est de 38% sur le secteur urbain. Cette différence s explique en partie par la surreprésentation sur le secteur rural des maisons individuelles construites avant 1975 une période où il n existait pas de normes énergétiques et chauffées au fioul ou au bois, c est à dire des moyens de chauffage surreprésentés dans le parc énergivore 8. Par ailleurs, l inconfort sanitaire 9 touche particulièrement les 80 ans ou plus, qu ils soient propriétaires occupants (5,3%, soit 710 ménages) ou locataires du parc privé (5,8%, soit 168 ménages), ces taux étant deux fois moins importants si l on prend en compte l ensemble des classes d âge. Sur le secteur rural, c est même 7% des propriétaires et 9% des locataires du parc privé qui sont concernés. En outre, en 2007, le parc privé potentiellement indigne, parmi les 60 ans ou plus, concerne à 75% le secteur rural (soit plus de ménages). La problématique de l accessibilité apparaît la plus prégnante dans le parc locatif situé sur le secteur urbain L accessibilité des logements, prise sous l angle des appartements non desservis par un ascenseur 10, semble davantage concerner le parc locatif. En effet, parmi les 80 ans ou plus vivant en appartement, 64% des locataires HLM (soit 700 ménages) et 57% des locataires du parc privé (soit 970 ménages) ne sont pas desservis par un ascenseur, contre 38% dans le parc occupé en propriété (soit 720 ménages). Par ailleurs, c est le secteur urbain qui recense le plus grand nombre de ces situations, avec locataires concernés, contre 410 sur le secteur rural. Sur les agglomérations, si le parc locatif privé affiche les plus grands volumes (740 unités), c est dans le parc HLM que le taux de logements non desservis demeure le plus élevé (60%, contre 51% pour le secteur privé), notamment dans les quartiers prioritaires, où se concentre le parc collectif. 8 Julien MARCHAL : «modélisation énergétique du parc existant», Anah, janvier Dans l étude, l inconfort sanitaire est défini par l absence de douche ou de baignoire ou par la présence d éléments de confort sanitaire, mais hors d une pièce réservée à la toilette. 10 Concernant la desserte par ascenseur, l information est recueillie au niveau du logement, qu il soit dans un immeuble collectif ou non. Un logement situé dans un immeuble collectif disposant d un ascenseur peut donc avoir été déclaré non desservi par cet ascenseur (cas des logements en rez-de-chaussée ou à l entresol).

11 Un parc locatif privé en retrait du parc HLM, face à l enjeu du maintien à domicile et de l adaptation des logements 11 Les séniors vivant dans le parc locatif privé apparaissent les plus fragilisés en termes de maintien à domicile et d adaptation de l habitat. En effet, le nombre de logements qui font l objet d aides financières pour des travaux d adaptation est marginal, sachant que le bailleur n est pas tenu de les réaliser. En outre, contrairement au parc locatif HLM, les locataires du parc privé ne bénéficient pas du droit au maintien dans les lieux. D un point de vue juridique, s ils sont davantage protégés que les autres locataires du parc privé, ils restent toutefois exposés à la possibilité de recevoir un congé de leur bailleur 11. D ailleurs, de telles situations ont été relevées lors des consultations, par les juristes de l ADIL03, même si leur nombre reste très faible. Dans le secteur HLM, les organismes mènent, pour la plupart d entre eux, des politiques d adaptation de leur parc, en s appuyant sur leurs capacités opérationnelles et la proximité relationnelle développée avec les locataires les plus âgés. Par ailleurs, même si l accessibilité des immeubles collectifs est de plus en plus prise en compte par certains bailleurs, le nombre de réalisations peut sembler rester en retrait, essentiellement en raison d un changement d échelle dans le coût des opérations. Ces actions se traduisent par la réalisation de travaux d adaptation sur demande directe des locataires, si ces derniers répondent aux divers critères fixés par le bailleur (justification du handicap, âge, situation familiale ). Les demandes de travaux sont le plus souvent acceptées, sauf si l environnement du logement est jugé inadéquat (logement difficilement accessible par exemple), auquel cas un relogement est proposé. Ceci étant, les modes d intervention sont multiples et variés (dégrèvement sur la taxe foncière sur les propriétés bâties, participation des locataires, recherches de subventions, caisses de retraites ) 12. Enfin, selon les organismes HLM rencontrés, le niveau de la demande près d une centaine par an est globalement stable et concerne, pour l essentiel, le remplacement de la baignoire par une douche et la pose de barres de maintien. D autres travaux peuvent être réalisés, sans qu il s agisse toutefois d une refonte complète du logement. Par ailleurs, les demandeurs ont le plus souvent 80 ans ou plus, même si l on peut noter une amplitude assez large au niveau des âges. L adaptation des logements dans le parc occupé en propriété soulève des problématiques liées à la prévention de la dépendance et à l articulation entre les domaines de l habitat et du social L adaptation des logements dans le parc occupé en propriété demeure un enjeu fort, au regard de la proportion de séniors propriétaires de leur logement, mais également parce que ce parc devrait être probablement le plus impacté dans le futur par le vieillissement de la population, comme ce fut le cas entre 1999 et Sur la période , sur près de 700 dossiers de demande de subventions (principalement Anah, Conseil Général et Caisses de retraites), instruits pour des travaux d adaptation 13, à destination des propriétaires occupants de 65 ans ou plus, 48% concernent des ménages âgés de 80 ans ou plus, alors qu ils ne représentent que 33% de l ensemble des séniors propriétaires occupants. Cela dit, ce nombre peut paraître faible, comparé à la centaine d opérations réalisées annuellement dans le seul parc locatif HLM. Par ailleurs, on estime qu à l horizon 2025, le nombre de dossiers pourrait progresser de 20%, si les conditions d attribution et les niveaux de revenus des séniors restent identiques à ceux des années Ces dossiers d adaptation, qui ont généré environ 3,5 millions d euros de travaux sur la période , affichent un taux de subvention de près de 50%, grâce à de multiples participations, principalement celles de l Anah (plus de 70%), des Caisses de retraites (plus de 20%) et du Conseil Général (moins de 5%). Les travaux les plus courants demeurent l adaptation des sanitaires (72%), notamment le remplacement de la baignoire par une douche, suivi par l installation d un monte-escalier ou d un ascenseur (15%). 11 La loi n du 6 juillet 1989 modifiée prévoit qu en cas de congé donné par le bailleur, les locataires âgés de plus de 70 ans et disposant de ressources annuelles inférieures à une fois et demi le montant annuel du SMIC, doivent être relogés dans un logement correspondant à leurs besoins et leurs possibilités dans certaines limites géographiques. Toutefois, cette mesure n est pas applicable, lorsque le bailleur est âgé de 60 ans ou plus, ou bien encore, si ses ressources annuelles sont inférieures à une fois et demi le montant annuel du SMIC. 12 Association Régionale Auvergne de l Union Sociale pour l Habitat (ARAUSH), Le Vieillissement, Janvier Instruits principalement par le PACT Allier, mais également par les Communautés de Communes en Pays Saint-Pourcinois et de Commentry Néris-les-Bains.

12 12 L une des principales problématiques du maintien à domicile reste la prévention de la perte d autonomie. En effet, les demandes sont présentées le plus souvent dans l urgence, à la suite par exemple d une chute ou d un retour d hospitalisation. Ces situations apparaissent d ailleurs les plus problématiques lorsque le logement est une maison individuelle à étage(s). En outre, le système d aides financières pour les travaux d adaptation est peu orienté vers l anticipation de ces situations, puisqu il est nécessaire de justifier de son handicap pour en bénéficier, même s il reste possible d obtenir une subvention pour des travaux réalisés à titre préventif, aux conditions de droit commun de l Anah. Parallèlement, le lien entre les domaines de l habitat et du social mérite d être conforté, voire renforcé, notamment en termes d évaluation des besoins d adaptation et de transmission de l information. Si cette problématique concerne l ensemble des séniors, c est dans le parc privé qu elle demeure la plus prégnante, notamment dans le parc occupé en propriété, alors que le parc HLM peut compter sur sa proximité relationnelle. Une précarité qui touche plus particulièrement les séniors propriétaires occupants sur le secteur rural À la problématique du maintien à domicile, vient se greffer celle du rapport entre les coûts du logement (loyers, charges, mensualités, travaux ) et le niveau de vie des séniors, puisque celui-ci tend à diminuer, au moment où les retraites se substituent aux revenus d activité. En outre, cette baisse apparaît plus forte pour les 75 ans ou plus, qui n ont pas autant bénéficié des «30 glorieuses» que les ans. Ainsi, en 2009, le revenu médian par unité de consommation des 75 ans ou plus s établissait à , soit un niveau inférieur à celui des ans, mais similaire à celui des ans. Le passage à la retraite peut, dès lors, engendrer des difficultés de solvabilité faute d avoir anticiper cette baisse de revenus, face à des niveaux de dépenses qui peuvent rester soutenus (remboursement du crédit et des charges du logement, dépenses de transport, aides aux enfants ou aux parents...). Parallèlement, le taux de pauvreté 14, qui tend à diminuer avec l âge, repart à la hausse à partir des 75 ans ou plus. Dans l Allier, il est de 13,2% pour les 75 ans ou plus contre 11,2% au plan national, ce qui reste supérieur au niveau observé chez les ans (10,1%), mais en deçà des taux relevés chez les moins de 60 ans. Ceci étant, ce qu il convient de retenir, c est que ce taux de pauvreté progresse plus rapidement chez les 75 ans ou plus (+ 1,2 point entre 2006 et 2009), que pour les autres classes d âge, une tendance que l on ne retrouve pas au plan régional ou national. En réalité, cette précarité apparaît plus prégnante sur le secteur rural, où 25% des personnes âgées de 75 ans ou plus et vivant seules, disposent de moins de de revenus bruts annuels, contre 14% sur le secteur urbain. Ces situations concernent souvent des anciens agriculteurs ou des veuves percevant des pensions de réversion très basses : 74% des 80 ans ou plus bénéficiant du minimum vieillesse sont des femmes. 14 «Le taux de pauvreté correspond à la proportion d'individus (ou de ménages) dont le niveau de vie est inférieur pour une année donnée au seuil de pauvreté (954 par mois en 2009), ce seuil étant égal à 60% du niveau de vie médian.» Source : INSEE.

13 Ainsi, avec des niveaux de revenus parmi les plus faibles chez les propriétaires occupants, les 75 ans ou plus sont le «coeur de cible» des aides de l Anah, dans la mesure où ils représentent 44% de l ensemble des ménages éligibles (plus de ménages), soit près de deux fois leur poids au sein du parc occupé en propriété (25%). Par ailleurs, sur le secteur rural, 30% des propriétaires occupants âgés de 75 ans ou plus ont des revenus inférieurs aux plafonds de ressources «très modestes», contre 15% sur le secteur urbain. 13 Au niveau des parcs locatifs, la connaissance des niveaux de revenus des séniors est plus limitée et se cantonne au taux de perception de l aide au logement par les 60 ans ou plus. Ceci étant, on peut tirer de l analyse de ces données la conclusion suivante : Dans le parc locatif privé, si les taux de perception sont similaires sur le secteur urbain et le secteur rural (32%), le nombre d allocataires de 60 ans ou plus progresse plus fortement, entre 2005 et 2010, sur le secteur rural (+ 14%), ce qui pourrait traduire une précarisation accrue des locataires les plus âgés sur ces territoires. Dans le parc HLM, si la progression des effectifs est semblable, le taux de perception d une aide au logement reste plus élevé sur le secteur urbain (53%), que sur le secteur rural (43%).

14 14 Le poids des séniors sur les marchés reste faible, en raison d un taux de mobilité relativement bas, mais l impact du vieillissement sur la demande en logements devrait s accroître progressivement À mesure que les ménages vieillissent, la mobilité tend à diminuer : en 2008, seulement 10% des ans et 7% des 80 ans ou plus avaient emménagé dans leur logement depuis 4 ans ou moins, contre 30% pour l ensemble des ménages. Ainsi, les ans représentent 8% des emménagés récents (soit ménages), alors que la part des 80 ans ou plus est de 3% (soit ménages). Ceci étant, si on applique les taux de mobilité observés en 2008, aux projections du nombre de ménages en 2025, la demande des séniors devrait progresser, tandis que celle des moins de 40 ans se tasserait. En effet, on observe que le nombre d emménagés récents de 80 ans ou plus devrait augmenter de 200 unités, pour une part inchangée à 3% (soit ménages), alors que les effectifs des ans progresseraient plus fortement ( ménages), pour atteindre 11% de l ensemble des emménagés récents (soit ménages). Par ailleurs, la mobilité des séniors est souvent «consécutive aux modifications du ménage» 15, qu il s agisse de la séparation ou du décès du conjoint. D ailleurs, parmi les 80 ans ou plus qui ont emménagé récemment, 67% sont des personnes seules, alors que ce taux est de 60% pour l ensemble des ménages de 80 ans ou plus. Le passage à la retraite est également un facteur favorisant la mobilité résidentielle des personnes âgées, en permettant «une plus grande liberté dans le choix du lieu d habitation.» Christel V., «Trajectoires résidentielles des personnes âgées», Données sociales : la société française, édition Idem.

15 Malgré tout, les séniors sont attachés aux relations sociales qu ils ont pu établir et c est pourquoi ils déménagent près d 1 fois sur 2 sur leur commune de résidence antérieure, soit un niveau nettement supérieur à celui observé pour les autres classes d âge. 15 Ceci étant, quand les 65 ans ou plus emménagent sur une autre commune, sans changer de département, ce sont les pôles de services qui restent les plus attractifs : Sur les agglomérations, les noyaux urbains concentrent l essentiel des mobilités et attirent plus de 400 ménages, le plus souvent originaires, soit de leurs communes périphériques (environ 140 ménages entre 2003 et 2008), soit des Communautés de Communes voisines (environ 210 ménages). Ceci étant, les mobilités résidentielles internes aux noyaux urbains des agglomérations concernent tout de même plus de 240 ménages. Les séniors qui changent de communes au sein du secteur rural emménagent majoritairement sur les pôles de services (soit près de 300 ménages), alors que ces derniers ne regroupent qu 1/3 des 65 ans ou plus. Dans la plupart des cas, leur commune de résidence antérieure reste proche du pôle de service concerné : elle appartient au même EPCI ou à un EPCI voisin. L Allier accueille également des séniors originaires d un autre département. En effet, entre 2003 et 2008, on compte plus de ménages de 65 ans ou plus qui ont emménagé en Allier. En réalité, 80% d entre eux sont âgés de 65 à 79 ans, une classe d âge qui affiche une mobilité géographique plus importante que celle des 80 ans ou plus. Par ailleurs, quand ils s installent dans l Allier, les séniors optent à 55% pour les villes centres des agglomérations et notamment le coeur urbain de Vichy Val d Allier qui en attire les 2/3. Sur le secteur rural, les séniors originaires d un autre département, principalement les ans, investissent peu les pôles de services (33%), mais davantage le reste du département, où ils représentent 40% des emménagés récents. Un retour au statut de locataire au grand âge, principalement sur les pôles de services urbains et ruraux En 2008, la moitié des emménagés récents âgés de 80 ans ou plus, vit dans le parc locatif privé, ce qui représente 650 ménages. En effet, si le choix du locatif privé diminue avec l âge, il repart à la hausse à partir des ans (36%), aux dépens du statut de propriétaire, pour atteindre 50% chez les 80 ans ou plus. En réalité, ce choix du locatif privé ne devient prépondérant que pour les 80 ans ou plus qui s installent sur les pôles de services urbains et ruraux, et ce, quelle que soit leur origine géographique. Pour l ensemble des ans, mais également pour les 80 ans ou plus qui s installent sur le secteur rural, hors des pôles ruraux, c est le parc occupé en propriété qui reste le plus sollicité, ou tout au moins à égalité avec le parc locatif privé. Dans la plupart des cas, c est l apport de séniors originaires d un autre département qui explique ce maintien de l accession, même si l impact de ce phénomène reste marginal sur l ensemble du marché (estimé à 5%).

16 16 Par ailleurs, selon les notaires rencontrés, les personnes âgées, en tant que vendeur, ont un impact croissant sur le marché de l accession, avec de nombreux cas de revente liés à des départs en établissement, ce qui permet notamment de solvabiliser le séjour de la personne âgée. Les logements vendus par les 80 ans ou plus sont très souvent jugés en mauvais état, même s ils trouvent assez facilement preneur chez les jeunes acquéreurs, quand ils sont au prix du marché. La «rotation générationnelle» du parc ancien est ainsi facilitée par des prix de marché relativement bas, mais cela pose également la question des conséquences de ce type d achat, si les travaux ne sont pas réalisés (risque de précarité énergétique, d indignité ). Parallèlement au vieillissement de la population, la forte progression à venir de ce parc ancien remis sur le marché, laisse augurer des impacts importants, notamment en matière d accroissement de la concurrence et d augmentation de la vacance. Quant au parc HLM, au niveau départemental, la proportion d emménagés récents qu il accueille, oscille peu, quelle que soit la classe d âge (entre 11% et 16%), parallèlement à un niveau de demandes des séniors qui reste stable, selon les bailleurs rencontrés. Cependant, on peut relever une disparité infra départementale assez nette, avec une part d emménagés récents qui diminue sur les agglomérations, pour tomber à 11% chez les 80 ans ou plus, alors que cette proportion progresse à partir des ans sur le secteur rural, pour atteindre près de 20% chez les 80 ans ou plus. En outre, la mobilité géographique apparaît moins forte sur le parc HLM du secteur urbain, où 70% des séniors sont originaires de la même commune, contre moins de 50% sur le reste du département. D ailleurs, on observe une certaine attractivité du parc HLM sur les pôles de services ruraux, pour les séniors originaires d une autre commune, même si les volumes restent peu significatifs. Enfin, la demande HLM est le plus souvent externe et provient régulièrement des propriétaires occupants. Pour ces ménages, les motifs de départ les plus récurrents sont l isolement, l éloignement des services, la baisse des revenus, la difficulté d entretenir son bien et l inconfort ou l inadaptation de celui-ci. La demande interne est jugée globalement faible par les bailleurs et concerne essentiellement des séniors vivant en collectif et souhaitant se loger à un étage le plus bas possible, sans toutefois changer de voisinage. Une forte progression de la proportion de logements de type 3, à mesure que les ménages vieillissent En termes de typologie de logements, on observe de fortes disparités chez les 80 ans ou plus, en fonction du lieu de résidence et du statut d occupation. En effet, une forte majorité de propriétaires occupants habite une maison individuelle (85%), notamment sur le secteur rural (98%), le plus souvent composée de 4 pièces ou plus (70% des cas). Parmi les locataires du parc privé et du parc HLM, on relève davantage de petites surfaces (plus de 70% de T3 ou moins), parallèlement à un isolement plus marqué des séniors dans les parcs locatifs, mais l on observe aussi une plus forte proportion d appartements, principalement sur le secteur urbain.

17 Malgré ces disparités, un constat s impose : plus les ménages vieillissent et plus la part de T3 progresse, ce qui répond au souhait des séniors de s adapter «partiellement à la réduction de la taille du ménage ainsi qu à la baisse de leurs revenus [...]» 17. En effet, les séniors qui ont emménagé dans les parcs locatifs, entre 2003 et 2008, optent le plus souvent pour un logement de type 3, voire de type 2 quand le budget consacré au logement est plus contraint. Par ailleurs, c est sur les agglomérations que ce phénomène est le plus visible, là où il s accompagne également d un retour vers le parc collectif. 17 Selon les bailleurs HLM rencontrés, ce sont les T3, ou éventuellement les T2 bis comme sur certaines opérations dédiées, qui s accordent le plus avec la demande des séniors. En effet, ils souhaitent une surface adaptée à leurs revenus et qui permette un entretien plus aisé, mais un logement suffisamment grand pour accueillir des proches et conserver leur mobilier. À ce titre, la taille du séjour reste un critère important dans leur choix. Si cette tendance touche également le parc occupé en propriété, la part du T3 n est prépondérante que parmi les 80 ans ou plus qui accèdent sur le secteur urbain en collectif. Dans les autres cas, c est le T4, voire le T5 sur le secteur rural, qui restent les plus plébiscités par les séniors. Source : INSEE 2008 Ainsi, hormis pour les maisons individuelles de type 3 dans le parc locatif HLM, on constate globalement peu de situations de concurrence intergénérationnelle, sans même prendre en compte le contexte de détente du marché actuel. De même, le regain d intérêt apporté aux petites surfaces n empêche pas les cas de «sous-occupation» dans le parc collectif HLM, puisque 28% de personnes seules âgées de 80 ans ou plus vivent dans un T4 ou plus. Ceci étant, il n a pas été observé de situations de blocage sur cette question, en raison notamment d une demande familiale davantage tournée vers l individuel. Des dispositifs alternatifs entre le maintien à domicile et l établissement médicalisé à développer, notamment en milieu rural? Outre le parc de logements ordinaires, le vieillissement impacte fortement les mobilités des personnes âgées qui quittent leur domicile, pour s orienter vers des établissements médicalisés ou des dispositifs alternatifs. D ailleurs, entre 1999 et 2008, le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus, résidant dans des établissements de moyen ou long séjour, a progressé de plus de 50%. Les principaux motifs qui conduisent à quitter le domicile et à entrer dans des dispositifs alternatifs ou dans des établissements médicalisés sont principalement la recherche d une sécurisation notamment face au risque de chute, le besoin de rompre l isolement, voire l encadrement médical pour le cas spécifique des établissements médicalisés. En effet, «avec l avancée dans l âge, la fragilité s accentue, un sentiment d insécurité s installe, tant vis-à-vis de l extérieur que par crainte d une chute, d un malaise sans être immédiatement secouru. Les effets sur l état de santé physique et psychologique sont d autant plus ressentis que l on vit seul et isolé 18». Par ailleurs, le choix d un établissement obéit à une logique assez territorialisée, dans la mesure où 71% des personnes âgées y résidant, vivaient 5 ans auparavant dans la même intercommunalité, d où peut-être l intérêt de réfléchir au développement de formules alternatives entre le maintien à domicile et les établissements médicalisés, sur les bassins de vie les plus importants du territoire où les besoins seraient présents. 17 Christel V., «Trajectoires résidentielles des personnes âgées», Données sociales : la société française, édition Comité National des Retraités et Personnes Agées, Moderniser et développer les logements-foyers : une réponse à des besoins, Ministère de la Santé, des solidarités et de la famille, Mars 2005.

18 18 Ces formes de logement ou d hébergement dédiées aux personnes âgées recouvrent plusieurs réalités, avec plusieurs types d établissements s adressant à des publics différents : Les EHPAD 19 ont pour finalité première, l accueil des personnes âgées dépendantes ayant besoin d une prise en charge permanente avec un personnel médical qualifié (médecin coordonnateur, infirmières, aides-soignantes, psychologue, animateur ). D après le fichier FINESS 20, l Allier comptait en 2011, 46 EHPAD pour lits, que ce soit en secteur urbain (23 établissements) ou en secteur rural (23 établissements). Ainsi, pour personnes âgées de 80 ans ou plus, il y avait 171 places en EHPAD dans l Allier, contre 201 en Auvergne et 170 en France métropolitaine (STATISS 21 ). Les dispositifs alternatifs prennent diverses formes : - Les EHPA 22 sont des structures non médicalisées qui accueillent des personnes âgées moyennement ou peu dépendantes. On compte 10 établissements (MARPA 23, Petites Unités de Vie, Foyers-logement), pour environ 370 logements. Deux projets de MARPA sont en cours de réalisation à Noyant d Allier et à Saint-Yorre, soit plus d une quarantaine de logements supplémentaires. - Les résidences séniors ne sont pas des établissements médico-sociaux, contrairement aux autres formes de logements précitées. Elles proposent soit à la vente, soit à la location le plus souvent, des logements à destination de personnes âgées peu dépendantes ayant un niveau de revenus suffisant. Deux sont en fonctionnement à Vichy et à Montluçon et deux autres sont en voie de réalisation et de commercialisation à Yzeure et à Vichy. On devrait compter à terme environ 300 logements de ce type. - Enfin, il existe également des opérations de logements ordinaires dédiées aux personnes âgées, notamment celles réalisées par Allier Habitat (une cinquantaine de logements). Un autre projet est en cours de réalisation sur la commune d Avermes. 19 Etablissement d Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes. 20 Fichier National des Établissements Sanitaires et Sociaux. 21 STATistiques et Indicateurs de la Santé et du Social. 22 Etablissement d Hébergement pour Personnes Agées. 23 Maison d Accueil Rurale pour Personnes Agées.

19 19 Sources : DREES - ARS - FINESS - INSEE - Statiss D après plusieurs professionnels du secteur, faute d EHPA ou autres structures alternatives à proximité du lieu d habitation, certaines personnes âgées relativement autonomes seraient amenées à faire une demande d entrée dans un EHPAD. Dans le département, on compte près de 19 lits pour habitants de 80 ans ou plus en EHPA, soit un niveau largement inférieur à la moyenne nationale (42 lits en EHPA). Il y aurait donc un déficit en ce sens 24. D ailleurs, selon les projections démographiques et la demande exprimée actuellement, on peut estimer qu il pourrait manquer, a minima, entre 50 et 150 logements à l horizon Le secteur rural serait particulièrement concerné : 30% des logements alternatifs se situent sur ce secteur, quand 44% des séniors de 65 ans ou plus y résident. Ceci étant, sur le secteur urbain, il faudrait rester vigilant quant à l implantation de ce type de structures, puisque selon ces mêmes estimations, un risque de surproduction n est pas à écarter à moyen terme. Concernant l occupation des EHPAD par des séniors peu dépendants, il n a pas été constaté d enjeux particulièrement forts à ce sujet. En effet, selon les EHPAD rencontrés, les personnes peu dépendantes qui pourraient vivre à domicile ou dans des dispositifs alternatifs sont très minoritaires et lorsqu elles sont présentes, c est essentiellement pour des raisons médicales particulières qui rendent complexes, voire impossibles, d autres solutions. Ceci étant, les institutions évoquent régulièrement la problématique des sorties d hospitalisation qui génèrent souvent un sentiment d insécurité lors du retour à domicile et qui peuvent constituer un motif d entrée en structure d hébergement. Enfin, il faut rappeler que la demande en établissement peut être localement très fluctuante, ce qui peut avoir un impact sur le fonctionnement et la pérennité de certaines structures. 24 D après les initiateurs des projets de MARPA à Noyant d Allier et à Saint-Yorre, il manquait ce type de structure alternative sur leur secteur pour des personnes âgées peu dépendantes.

20 20 COMMUNAUTÉ D AGGLOMÉRATION MONTLUÇONNAISE Une progression des effectifs des 80 ans ou plus qui serait moins sensible à l horizon 2025, qu entre 1999 et 2008 En 2008, on dénombre personnes âgées de 80 ans ou plus, soit une hausse de 29,7% depuis 1999 ( séniors), une augmentation semblable à celle observée sur l ensemble du secteur urbain (+ 30,2%). Cette hausse concerne d abord les communes périphériques (+ 44,1%, soit + 89 personnes), même si les effectifs restent largement supérieurs en volume sur le noyau urbain (+ 28,8%, soit personnes). A l horizon 2025, ces effectifs devraient continuer d augmenter, mais à un rythme inférieur (+ 15%, soit personnes). Après 2025, cette progression s accentuerait avec l arrivée au grand âge des générations du baby-boom (+ 30% entre 2025 et 2040), mais resterait en deçà des niveaux observés sur Moulins Communauté (+ 53%) et Vichy Val d Allier (+ 50%). La part des personnes âgées de 80 ans ou plus devrait donc augmenter, pour atteindre 9% en 2025 et 12% en Des femmes représentant près de 70% des effectifs après 80 ans Parmi les 80 ans ou plus, les femmes sont deux fois plus nombreuses en 2008 : elles sont (9,8% de la population féminine intercommunale), contre hommes de 80 ans ou plus (5,5%). Au niveau infra communautaire, c est sur le noyau urbain que l on retrouve le plus de femmes de 80 ans ou plus (68,5%, soit femmes, contre 57,8%, soit 168 femmes sur les communes périphériques). En 2040, elles seraient toujours largement majoritaires : 64% des 80 ans ou plus seraient des femmes, même si le nombre d hommes augmenterait de 69% sur 30 ans, alors que le nombre de femmes progresserait de 44%. Près de 91% des séniors de 80 ans ou plus vivent à domicile, soit davantage que sur l ensemble du secteur urbain En 2008, séniors de 80 ans ou plus (dont femmes) vivent à domicile, soit 90,9% (87,5 % pour l ensemble du secteur urbain), contre 399 en établissement spécialisé (dont 322 femmes), soit 8,9% (12,2% pour l ensemble du secteur urbain). Ainsi, on constate qu il y a une part moins importante de personnes âgées résidant en établissement, ce qui peut s expliquer, en partie, par le fait que les établissements sont moins nombreux sur ce secteur. Enfin, sur le noyau urbain, 90,5% de la population de 80 ans ou plus vit à domicile, contre 97,4% sur les communes périphériques. Un taux de dépendance à domicile plus élevé que sur le reste du secteur urbain Le taux de dépendance, pris sous l angle des bénéficiaires de l APA à domicile, s élève en 2011 à 3,3% entre 60 et 79 ans (446 personnes), pour atteindre 24,3% après 80 ans (989 personnes), soit un niveau dépassant largement la moyenne du secteur urbain (16,5%). Par ailleurs, le taux de dépendance est plus fort chez les femmes (27,3%), que chez les hommes (18,3%). C est l agglomération montluçonnaise, bassin ouvrier, qui compte le plus de bénéficiaires de l APA de moins de 80 ans (31%, contre 24% pour Vichy Val d Allier et 26% pour Moulins Communauté), ce qui démontre que l entrée dans la dépendance arrive plus tôt que sur le reste du secteur urbain. En 2025, en se basant uniquement sur les projections démographiques, la Communauté d Agglomération Montluçonnaise afficherait un nombre stable de bénéficiaires de l APA à domicile 25, âgés de 60 à 79 ans et de 80 ans ou plus. 25 Ces projections sont calculées sur la base du nombre de bénéficiaires de l APA à domicile en 2008 et sur les projections de population de l INSEE (et ses différents scénarios).

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