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1 L amiante chrysotile

2 Pour obtenir plus d informations de l OMS sur les produits chimiques ayant une importance majeure en santé publique, parmi lesquels l amiante, consulter le site suivant :

3 L amiante chrysotile

4 Catalogage à la source : Bibliothèque de l OMS L amiante chrysotile. 1. Amiante serpentine. 2. Exposition environnementale. 3. Exposition professionnelle. 4. Tumeurs prévention et contrôle. I.Organisation mondiale de la Santé. ISBN (Classification NLM : WA 754) Organisation mondiale de la Santé 2014 Tous droits réservés. Les publications de l Organisation mondiale de la Santé sont disponibles sur le site Web de l OMS ( ou peuvent être achetées auprès des Éditions de l OMS, Organisation mondiale de la Santé, 20 avenue Appia, 1211 Genève 27 (Suisse) (téléphone : ; télécopie : ; courriel : bookorders@who.int. Les demandes relatives à la permission de reproduire ou de traduire des publications de l OMS que ce soit pour la vente ou une diffusion non commerciale doivent être envoyées aux Éditions de l OMS via le site Web de l OMS à l adresse Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des données qui y figurent n impliquent de la part de l Organisation mondiale de la Santé aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Les traits discontinus formés d une succession de points ou de tirets sur les cartes représentent des frontières approximatives dont le tracé peut ne pas avoir fait l objet d un accord définitif. La mention de firmes et de produits commerciaux ne signifie pas que ces firmes et ces produits commerciaux sont agréés ou recommandés par l Organisation mondiale de la Santé, de préférence à d autres de nature analogue. Sauf erreur ou omission, une majuscule initiale indique qu il s agit d un nom déposé. L Organisation mondiale de la Santé a pris toutes les précautions raisonnables pour vérifier les informations contenues dans la présente publication. Toutefois, le matériel publié est diffusé sans aucune garantie, expresse ou implicite. La responsabilité de l interprétation et de l utilisation dudit matériel incombe au lecteur. En aucun cas, l Organisation mondiale de la Santé ne saurait être tenue responsable des préjudices subis du fait de son utilisation. La production, la traduction et la publication du présent document ont reçu l appui financier du programme de Fonds de développement international de la Mission permanente de l Australie auprès des Nations Unies, du Gouvernement allemand et de la Commission européenne. Les opinions exprimées dans la publication ne représentent pas nécessairement celles de ces organisations. Crédits photos : Couverture, pages iv, 8, 10, 14, 15, 17, 19, 20, 23, 29, 30, 32, 34, 35, 36, 37 OMS / R. Moore; page 1 Microlabgallery.com; page 3 I. Masayuki; pages 4, 33 P. Madhavan; page 6 U.S. Geological Survey / A. Silver; pages 9, 11, 25 M. Darisman; pages 24, 27 S. Furuya; page 34 (fibres) U.S. Geological Survey Graphisme : Inís Communication

5 Table des matières Avant-propos... 1 Élimination des maladies liées à l amiante... 2 Questions fréquemment posées et réponses... 6 Informations complémentaires Technical summary of WHO evaluations of chrysotile L AMIANTE CHRYSOTILE / iii

6 iv / L AMIANTE CHRYSOTILE

7 Avant-propos Beaucoup de pays ont déjà pris des mesures au niveau national pour interdire l usage de l amiante sous toutes ses formes, afin de limiter l exposition et de combattre, éviter et, au bout du compte, éliminer les maladies liées à l amiante, à l origine d au moins décès par an dans le monde. Il reste cependant un certain nombre de pays qui, pour diverses raisons, n ont pas encore agi en ce sens. En gardant cela à l esprit, la présente publication a pour première raison d être d aider les États Membres de l Organisation mondiale de la Santé (OMS) à prendre des décisions éclairées sur la gestion des risques sanitaires liés à l exposition à l amiante chrysotile. Le document se divise en trois parties. La première reproduit un bref document d information de l OMS à l intention des décideurs sur l élimination des maladies liées à l amiante, actualisé en mars La deuxième répond aux questions soulevées couramment au cours des discussions politiques, avec le but spécifique d aider les décideurs à se forger une opinion. La troisième est un résumé technique des effets du chrysotile sur la santé, qui rassemble et récapitule pour la première fois les évaluations les plus récentes de l OMS qui font autorité et ont été réalisées par son Centre international de Recherche sur le Cancer et son Programme international sur la sécurité chimique. Le résumé technique passe également en revue les résultats des principales études publiées après ces évaluations puis, brièvement, les conclusions tirées des évaluations des produits de remplacement faites par l OMS. Je recommande la lecture de cette publication aux ministres, responsables gouvernementaux et aux autres personnes souhaitant ou devant prendre des décisions sur l amiante et en particulier le chrysotile, ainsi que sur les conséquences de l exposition pour la santé, ou rendre un avis à ce sujet. Dr Maria Neira Directeur, Département Santé publique, environnement et déterminants sociaux de la santé Organisation mondiale de la Santé, Genève L AMIANTE CHRYSOTILE / 1

8 Élimination des maladies liées à l amiante Mise à jour de mars 2014 L amiante est l un des produits cancérogènes les plus importants sur les lieux de travail, puisqu il est responsable de près de la moitié des décès par cancer dus à une exposition professionnelle (1, 2). En 2003, la treizième session du Comité mixte Organisation internationale du Travail (OIT)/Organisation mondiale de la Santé (OMS) de la Médecine du travail a recommandé d accorder une attention particulière à l élimination des maladies liées à l amiante (3). En 2005, dans sa résolution WHA58.22 sur la lutte contre le cancer, l Assemblée mondiale de la Santé (AMS) a prié instamment les États Membres d accorder une attention particulière aux cancers pour lesquels le fait d éviter l exposition est un facteur important, notamment s agissant de l exposition professionnelle et environnementale à des produits chimiques. En 2007, l AMS a demandé dans sa résolution WHA60.26 l organisation de campagnes mondiales pour éliminer les maladies liées à l amiante et, en 2013, la résolution WHA66.10 traitait de la prévention et de la maîtrise des maladies non transmissibles, dont le cancer. L amiante est l un des produits cancérogènes les plus importants sur les lieux de travail Le terme «amiante» désigne un groupe de minéraux fibreux naturels (serpentine ou amphibole) actuellement utilisés, ou l ayant été dans le passé, dans le commerce à cause de leur extraordinaire résistance à la traction, de leur mauvaise conduction de la chaleur et de leur résistance relative aux attaques chimiques. Les principales variétés d amiante sont le chrysotile, tiré de la serpentine, et la crocidolite, l anthophyllite, la trémolite et l actinolite, qui sont des amphiboles (4). L exposition à l amiante, chrysotile compris, provoque des cancers du poumon, du larynx, des ovaires, le mésothéliome (un cancer des cellules tapissant la plèvre et le péritoine) et l asbestose (fibrose pulmonaire) (5 7). L exposition à l amiante et ses répercussions en santé publique sont importantes Il y a exposition à l amiante par inhalation de fibres présentes principalement dans l air contaminé de l environnement professionnel, ainsi que dans l air ambiant à proximité de sources ponctuelles d amiante ou dans l air à l intérieur des habitations ou des bâtiments contenant des matériaux amiantés friables. Les degrés d exposition les plus élevés s observent au cours du reconditionnement des conteneurs d amiante, du mélange avec d autres produits bruts ou de la coupe à sec, avec des outils abrasifs, de produits contenant de l amiante. Il peut également y avoir une exposition lors de l installation et de l utilisation de produits contenant de l amiante et de l entretien des véhicules. Il y a toujours dans de nombreux bâtiments des matériaux friables contenant du chrysolite et/ou de l amphibole qui continuent de donner lieu à des expositions à ces substances lors des opérations d entretien, de réparation, de dépose et de démolition (5). Des expositions peuvent aussi survenir à la suite de catastrophes naturelles endommageant les bâtiments. 2 / L AMIANTE CHRYSOTILE

9 Actuellement, près de 125 millions de personnes dans le monde sont exposées à l amiante sur le lieu de leur travail (1). D après les estimations mondiales, personnes au moins meurent chaque année de cancer du poumon, de mésothéliome ou d asbestose liés à l amiante dans le cadre d expositions professionnelles (1, 2, 8). De plus, près de 400 décès ont été attribués à des expositions non professionnelles à l amiante. Le poids des maladies liées à l amiante continue de s alourdir, même dans les pays qui en ont interdit l utilisation au début des années Du fait des longues périodes de latence des maladies en question, l arrêt de l utilisation de l amiante aujourd hui n entraînera une baisse du nombre des décès liés à l amiante qu au bout d un certain nombre de décennies. Tous les types d amiante sont cancérogènes pour l homme Le Centre international de Recherche sur le Cancer a classé l amiante (actinolite, amosite, anthophyllite, chrysotile, crocidolite et trémolite) dans les produits cancérogènes pour l homme (7). L exposition au chrysotile, à l amosite et à l anthophyllite, ainsi qu à des mélanges renfermant de la crocidolite, entraîne un risque accru de cancer du poumon (7). On a observé des mésothéliomes après des expositions professionnelles à la crocidolite, à l amosite, à la trémolite et au chrysotile, ainsi que dans la population générale vivant dans le voisinage d usines et de mines d amiante et dans l entourage des ouvriers travaillant l amiante (7). L incidence des maladies liées à l amiante est fonction du type, de la taille et de la dose de fibres, ainsi que du traitement industriel de l amiante (6). Aucun seuil n a été mis en évidence pour le risque cancérogène de l amiante, chrysotile compris (5, 7). Le tabagisme augmente le risque de cancer pulmonaire résultant de l exposition à l amiante (5, 9). Le chrysotile est toujours largement utilisé On a utilisé l amiante dans des milliers de produits pour un très grand nombre d applications : bardeaux de toiture, canalisations d eau, couvertures antifeu et matériaux isolants, garnitures de disques d embrayage et de freins, joints d étanchéité et plaquettes pour les automobiles. À la suite des inquiétudes croissantes quant aux effets sur la santé, l utilisation de l amiante a reculé dans de nombreux pays. L emploi de la crocidolite et des produits contenant cette fibre, ainsi que la pulvérisation de toutes les formes d amiante ont été interdits à partir de 1986 dans le cadre de la Convention N 162 de l OIT relative à la sécurité de l utilisation de l amiante. Mais le chrysotile reste toujours largement employé, près de 90 % l étant dans les matériaux de construction à base d amiante-ciment, dont les pays en développement sont les plus grands utilisateurs. Il subsiste d autres usages du chrysotile : matériaux de friction (7 %), textiles et autres applications (10) personnes au moins meurent chaque année de cancer du poumon, de mésothéliome ou d asbestose liés à l amiante dans le cadre d expositions professionnelles À ce jour (fin 2013), plus de 50 pays, dont tous les États Membres de l Union Européenne, ont interdit l utilisation de l amiante sous toutes ses formes, chrysotile compris. D autres pays ont introduit des limitations moins strictes, tandis que certains ont maintenu, voire augmenté, leur production ou leur utilisation de chrysotile ces dernières années (11). C est dans la Région Asie-Pacifique que l usage a le plus augmenté. La production mondiale d amiante sur la période est restée relativement stable, à environ 2 millions de tonnes par an (12, 13). L AMIANTE CHRYSOTILE / 3

10 Recommandations de l OMS relatives à la prévention des maladies liées à l amiante Sachant que l on n a aucune preuve de l existence d un seuil pour l effet cancérogène de l amiante, chrysotile compris, et que l on a observé une augmentation du risque de cancer dans les populations très faiblement exposées (5, 7), la façon la plus efficace d éliminer les maladies liées à l amiante consiste à mettre fin à l emploi de ce produit sous toutes ses formes. La poursuite de l utilisation de l amiante-ciment dans le secteur de la construction est particulièrement préoccupante du fait de la main d œuvre importante, de la difficulté de contrôler l exposition et de la possibilité de dégradation des matériaux en place, ce qui constitue un risque pour ceux qui apportent des modifications ou procèdent à des opérations d entretien ou de démolition (5). L amiante peut être remplacé dans ses diverses applications par des matières fibreuses (14) et d autres produits avec moins ou pas de risque pour la santé. Les matériaux contenant de l amiante doivent être encapsulés et, en général, il n est pas recommandé de procéder à des travaux risquant de toucher les fibres. S ils sont nécessaires, ils ne seront effectués que dans le cadre de strictes mesures de contrôle pour éviter toute exposition : par exemple l encapsulation, les procédés humides, une ventilation aspirante locale avec filtration et le nettoyage régulier. Ils exigent également le port d un équipement de protection individuelle : appareils respiratoires spéciaux, lunettes de protection, gants et vêtements protecteurs, ainsi que la mise en place d installations spéciales pour la décontamination (15). L OMS s est engagée à collaborer avec les pays pour éliminer les maladies liées à l amiante dans le cadre des orientations stratégiques suivantes : reconnaître que la façon la plus efficace d éliminer ces maladies consiste à mettre fin à l utilisation de l amiante sous toutes ses formes ; fournir des informations sur les solutions permettant de remplacer l amiante par des produits plus sûrs et développer des mécanismes économiques et technologiques favorisant cette substitution ; prendre des mesures pour éviter toute exposition à l amiante en place et au cours des opérations d élimination (réduction) ; améliorer les services de diagnostic précoce, de traitement et de réadaptation pour les maladies liées à l amiante et établir des registres des personnes ayant été exposées à l amiante et/ou l étant encore. L OMS recommande fortement la planification et la mise en œuvre de ces mesures dans le cadre d une approche nationale exhaustive visant à éliminer les maladies liées à l amiante. Une telle approche doit également comprendre l élaboration de profils nationaux, la sensibilisation, le renforcement des capacités, un cadre institutionnel et un plan d action national pour l élimination des maladies liées à l amiante. L OMS collaborera avec l OIT à la mise en œuvre de la résolution sur l amiante, adoptée à la quatre vingt quinzième session de la Conférence internationale du Travail (16) et avec d autres organisations intergouvernementales et la société civile en vue d éliminer les maladies liées à l amiante dans le monde entier. 4 / L AMIANTE CHRYSOTILE

11 Références 1. Concha-Barrientos M, Nelson D, Driscoll T, Steenland N, Punnett L, Fingerhut M et al. Chapter 21. Selected occupational risk factors. In: Ezzati M, Lopez A, Rodgers A, Murray C, editors. Comparative quantification of health risks: global and regional burden of disease attributable to selected major risk factors. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2004: ( cra/en/, consulté le 11 mars 2014). 2. Driscoll T, Nelson DI, Steenland K, Leigh J, Concha-Barrientos M, Fingerhut M et al. The global burden of disease due to occupational carcinogens. Am J Ind Med. 2005;48(6): OIT, OMS. Rapport de la treizième session du Comité mixte OIT/OMS de la Médecine du Travail, 9 12 décembre 2003, Genève. JCOH/2003/D.4. Genève : Bureau international du Travail ; 2003 ( org/wcmsp5/groups/public/---ed_protect/---protrav/---safework/documents/publication/wcms_ pdf, consulté le 13 mars 2014) Asbestos. In: Air quality guidelines for Europe, second edition. Publications régionales de l OMS, Série européenne, No. 91. Copenhague : Bureau régional OMS de l Europe ; 2000 ( data/assets/pdf_file/0005/74732/e71922.pdf, consulté le 11 mars 2014). 5. Environmental Health Criteria 203: Chrysotile asbestos. Genève : Organisation mondiale de la Santé, Programme international sur la sécurité chimique; 1998 ( consulté le 11 mars 2014). 6. Environmental Health Criteria 53: Asbestos and other natural mineral fibres. Genève : Organisation mondiale de la Santé, Programme international sur la sécurité chimique ; 1986 ( ehc/ehc/ehc53.htm, consulté le 13 mars 2014). 7. Centre international de Recherche sur le Cancer. Asbestos (chrysotile, amosite, crocidolite, trémolite, actinolite, and anthophyllite). IARC Monogr Eval Carcinog Risks Hum. 2012;100C: ( fr/eng/monographs/vol100c/index.php, consulté le 11 mars 2014). 8. Driscoll T, Nelson DI, Steenland K, Leigh J, Concha-Barrientos M, Fingerhut M et al. The global burden of nonmalignant respiratory disease due to occupational airborne exposures. Am J Ind Med. 2005;48(6): Centre international de Recherche sur le Cancer. Tobacco smoke and involuntary smoking. IARC Monogr Eval Carcinog Risks Hum. 2006; Perron L. Chrysotile. In: Canadian minerals yearbook, Ottawa: Natural Resources Canada; 2003: Virta RL. Worldwide asbestos supply and consumption trends from 1900 through Circular Reston (VA): United States Department of the Interior, United States Geological Survey; 2006 ( circ/2006/1298/c1298.pdf, consulté le 11 mars 2014). 12. Virta RL. Asbestos [Advance release]. In: 2012 minerals yearbook. Reston (VA): United States Department of the Interior, United States Geological Survey; 2013: ( asbestos/myb asbes.pdf, consulté le 11 mars 2014). 13. Virta RL. Asbestos statistics and information. In: Mineral commodity summaries Reston (VA): United States Department of the Interior, United States Geological Survey; 2013 ( pubs/commodity/asbestos/mcs-2013-asbes.pdf, consulté le 11 mars 2014). 14. Summary consensus report of WHO Workshop on Mechanisms of Fibre Carcinogenesis and Assessment of Chrysotile Asbestos Substitutes, 8 12 November 2005, Lyon. Genève: Organisation mondiale de la Santé ; 2005 ( consulté le 11 mars 2014). 15. International Chemical Safety Card 0014: Chrysotile. Genève: Organisation mondiale de la Santé, Programme international sur la sécurité chimique ; 2010 ( consulté le 13 mars 2014). 16. Annexe : Résolution concernant l amiante. Dans : Compte rendu provisoire 20 de la quatre-vingt-quinzième session, Conférence internationale du Travail, 31 mai 16 juin 2006, Genève : Rapport de la Commission de la sécurité et de la santé. Genève : Organisation internationale du Travail ; 2006:20/69 ( org/public/french/standards/relm/ilc/ilc95/pdf/pr-20.pdf, consulté le 13 mars 2014). L AMIANTE CHRYSOTILE / 5

12 Questions fréquemment posées et réponses Chrysotile à l état brut Nous allons répondre dans cette section aux questions fréquemment posées par les décideurs politiques à propos de l utilisation du chrysotile. Est-il vrai que le chrysotile n est pas réellement une forme d amiante? Non, c est l une des six formes d amiante, les autres étant la crocidolite, l amosite, la trémolite, l actinolite et l anthophyllite. Quelle est la politique de l OMS en matière d amiante? La politique de l OMS à ce sujet est sans équivoque. L amiante provoque des cancers du poumon, du larynx, de l ovaire, le mésothéliome (un cancer des cellules tapissant la plèvre et le péritoine) et l asbestose (fibrose pulmonaire). On peut et doit prévenir les maladies liées à l amiante et le moyen le plus efficace pour y arriver est de mettre fin à l utilisation de toutes les formes d amiante pour éviter l exposition. Les campagnes mondiales de l OMS pour éliminer les maladies liées à l amiante visent à aider les pays à atteindre cet objectif. Pourquoi l OMS se préoccupe-t-elle autant de l amiante? On a des preuves scientifiques indubitables que l amiante provoque des cancers et des maladies respiratoires chroniques chez l homme. L OMS travaille pour réduire le fardeau mondial des maladies non transmissibles, parmi lesquelles le cancer et les maladies respiratoires chroniques, reconnaissant que la prévention primaire réduit les coûts pour les services de santé et aide à garantir que les dépenses de santé se maintiennent à un niveau viable. À l échelle mondiale, le cancer est la deuxième cause de mortalité. En 2008, il y a eu 7,6 millions de décès par cancer et 12,7 millions de nouveaux cas. En gros, on estime qu on peut attribuer 19 % des cancers à des causes liés à l environnement, dont le milieu professionnel. Actuellement, environ 125 millions de personnes dans le monde sont exposées à l amiante sur leur lieu de travail. D après les estimations de l OMS, au moins personnes meurent chaque année de cancer pulmonaire, de mésothéliome ou d asbestose liés à des expositions professionnelles. On estime que l amiante est à l origine de la moitié des décès dus à des cancers imputables à une exposition professionnelle. Quelle autorité l OMS a-t-elle pour parler du chrysotile, des autres formes d amiante et de la gestion de ces produits? Au sein du système des Nations Unies, l OMS est l autorité directrice et coordonnatrice dans le domaine de la santé. Elle est chargée de diriger l action sanitaire mondiale, de définir les programmes de recherche en santé, de fixer des normes et des critères, de présenter des options politiques fondées sur des données probantes, de fournir un soutien technique aux pays et de suivre et d apprécier les tendances en matière de santé publique. 6 / L AMIANTE CHRYSOTILE

13 L Assemblée mondiale de la Santé (AMS) est l organe décisionnel suprême de l OMS ; elle se réunit chaque année et se compose des délégations des 194 États Membres. Sa principale fonction consiste à arrêter la politique de l Organisation. La politique de l OMS en matière d amiante a été établie par trois résolutions de l AMS : WHA58.22 en 2005, WHA60.26 en 2007 et WHA66.10 en La résolution WHA58.22 porte sur les cancers dont l étiologie est liée à une exposition évitable aux agents cancérogènes, la résolution WHA60.26 demande une campagne mondiale pour l élimination des maladies liées à l amiante et la résolution WHA66.10 traite de la prévention et de la maîtrise des maladies non transmissibles, parmi lesquelles le cancer. Comment s expose-t-on à l amiante? L exposition à l amiante survient par inhalation et, dans une moindre mesure, par ingestion lors de l extraction minière et du broyage du minerai, ainsi que lors de la production et de l utilisation des produits contenant de l amiante. Cela inclut la découpe et la mise en place de l amiante au cours des opérations de construction, d entretien et de démolition des bâtiments. L amiante est ou a été en général utilisé comme un mélange fibreux lié à d autres matériaux (par exemple du ciment, des plastiques ou des résines) ou sous forme tissée comme un textile. Il a été employé dans une vaste gamme d applications comportant les toitures, les plaques de ciment pour les planchers et les murs, les canalisations en ciment (par exemple pour l alimentation en eau), l isolation thermique et électrique, notamment les couvertures antifeu et les rideaux pare-flammes dans l industrie, les joints d étanchéité et les matériaux de friction (par exemple les sabots de frein et les garnitures de disques de frein et d embrayage dans les véhicules). De nos jours, l exposition aux fibres d amiante survient plus particulièrement dans les situations où les produits d amiante ont été dégradés, par exemple pendant les opérations d entretien et de démolition des bâtiments, l élimination des déchets, mais aussi dans le contexte des catastrophes naturelles. On a des preuves scientifiques indubitables que l amiante provoque des cancers et des maladies respiratoires chroniques chez l homme Pourquoi est-il si important de s attaquer à l amiante parmi tous les autres agents cancérogènes, alors que l on en trouve tant d autres dans l environnement? On pense que certains cancers dus à des facteurs environnementaux ont de multiples déterminants. D autres cependant trouvent leur cause dans des agents cancérogènes isolés et identifiables, comme le tabac ou l amiante, auxquels l exposition est évitable. (Note : ce n est pas le cas pour de nombreux agents classés par le Centre international de Recherche sur le Cancer [CIRC] dans le groupe 1, celui des agents cancérogènes pour l homme ; nombre d entre eux n entraînent pas non plus la même charge de morbidité.) 1 L une des raisons pour lesquelles il est important que les pays prennent le plus vite possible des mesures contre l amiante est liée à la période de latence particulièrement longue entre l exposition et l apparition du mésothéliome, qui peut souvent atteindre 40 ans. Cela explique que le fardeau des maladies liées à l amiante continuera d augmenter dans un premier temps, même dans les pays qui en ont interdit l usage il y a de nombreuses années. 1 Pour plus de détails sur les agents cancérogènes classés dans le groupe 1 par le CIRC, voir ENG/Classification/ClassificationsGroupOrder.pdf. L AMIANTE CHRYSOTILE / 7

14 Toutes les formes d amiante peuvent provoquer le cancer chez l homme (y compris le chrysotile, la principale forme encore produite et utilisée) et aucun seuil n a été mis en évidence pour le risque cancérogène. C est la conclusion à laquelle l OMS et le CIRC sont parvenus dans une série d évaluations internationales faisant autorité et menées sur une période de plus de 15 ans, la plus récente d entre elles ayant été publiée par le CIRC en On retrouve dans ces conclusions le consensus international d experts scientifiques réunis par l OMS pour évaluer les effets de l amiante sur la santé. De plus, on a montré que l exposition concomitante à la fumée de tabac et à l amiante augmente considérablement le risque de cancer pulmonaire, avec un effet qui au moins s additionne, c est-à-dire que plus la consommation de tabac augmente, plus le risque s accroît. Peut-on être certain que les évaluations scientifiques de l amiante faites par l OMS et le CIRC échappent totalement à toute influence extérieure? Oui. À chaque fois, des mesures ont été prises pour s assurer que tout conflit d intérêts potentiel soit identifié et résolu, que les évaluations soient extrêmement rigoureuses et totalement indépendantes des opinions des gouvernements, des institutions nationales et des groupes d intérêts spéciaux, que les opinions de toutes les régions du monde soient prises en compte et qu il y ait un examen collégial international approfondi. Quelles mesures ont été prises par les pays au niveau national? De nombreux pays, plus de 50 États Membres de l OMS (fin 2013), ont déjà légiféré pour interdire l utilisation de l amiante afin de protéger et de promouvoir la santé publique. 2 En général, la décision a été prise après consultation pangouvernementale pour tenir compte des intérêts sectoriels, tout en évitant qu ils ne prédominent trop dans la décision finale. Au moment d envisager des mesures législatives contre l utilisation de l amiante, il a été nécessaire de prendre en compte toute une série de coûts et d avantages, dont les coûts de prestation des services de santé et ceux associés à la perte de productivité de la main d œuvre imputable aux maladies chroniques, en plus des considérations économiques et commerciales classiques. Quelles mesures ont été prises ou sont proposées par les pays à un niveau international? La Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination, qui est entrée en vigueur en 1992 et à laquelle 181 pays sont Parties, vise à protéger la santé de l homme et l environnement contre les effets indésirables des déchets dangereux. L amiante (poussières et fibres) est inscrite dans une catégorie des déchets à contrôler au titre de la Convention. Les Parties à la 2 L Afrique du Sud, l Algérie, l Arabie saoudite, l Argentine, l Australie, le Bahreïn, le Brunei Darussalam, le Chili, l Égypte, le Gabon, le Honduras, l Islande, Israël, le Japon, la Jordanie, le Koweït, le Mozambique, la Norvège, Oman, le Qatar, la République de Corée, la Serbie, les Seychelles, la Suisse, la Turquie, les 28 États Membres de l Union européenne et l Uruguay. L amiante est également interdit dans deux États du Brésil : Rio de Janeiro et Rio Grande do Sul. 8 / L AMIANTE CHRYSOTILE

15 Convention sont tenues d interdire ou de ne pas permettre l exportation de ces déchets dans les Parties qui en ont interdit l importation au titre de la Convention. Plus récemment, une majorité des 154 pays qui sont Parties à la Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l objet du commerce international (entrée en vigueur en 2004) a manifesté le souhait de voir le chrysotile inscrit à l annexe III de la Convention. Cela signifierait que le chrysotile serait alors soumis à la procédure imposant à un pays de prendre une décision en toute connaissance de cause avant d autoriser ou non des importations de cette substance dans le futur. Jusqu à présent toutefois, l inscription du chrysotile a été bloquée par un petit nombre de pays qui, en majorité mais pas exclusivement, ont toujours un intérêt dans la commercialisation et l utilisation du chrysotile et des produits qui en contiennent. Est-il vrai que le chrysotile est moins nocif que d autres types d amiante et qu il ne devrait donc pas être soumis aux mêmes mesures de contrôle? Les données scientifiques sont sans équivoque. La ferme conclusion des évaluations de l OMS et du CIRC est que le chrysotile provoque des cancers du poumon, du larynx, de l ovaire, le mésothéliome et l asbestose, qu il soit ou non moins actif que les amphiboles à cet égard. Les affirmations sur les différences de propriétés physicochimiques ou sur la question de savoir si les études épidémiologiques dans les pays ont porté sur du chrysotile contaminé par des amphiboles ou du chrysotile confiné dans les ciments modernes de haute densité (au moment de la fabrication) ne changent rien à l affaire. La ferme conclusion des évaluations de l OMS et du CIRC est que le chrysotile provoque des cancers du poumon, du larynx, de l ovaire, le mésothéliome et l asbestose Une inquiétude majeure est que, même quand l utilisation est correctement réglementée, les produits pour la construction contenant du chrysotile (tuiles de toit, canalisations par exemple) se dégradent et libèrent des fibres d amiante dans l environnement au cours des opérations d entretien, de démolition des bâtiments et d évacuation des déchets, ou lors de catastrophes naturelles. Cette exposition peut survenir après l installation (contrôlée) à l origine. On peut totalement éviter ce risque en cessant d utiliser ces produits. Les organisations nationales, régionales et internationales ont à disposition des informations sur les matériaux et produits de remplacement que l on peut employer en toute sécurité. Les travaux de recherche actuels ou futurs pourraient-ils modifier l opinion actuelle de l OMS et du CIRC concernant la survenue du cancer? Absolument pas : l opinion ferme et définitive de l OMS et du CIRC, sur la base des évaluations répétées et des données scientifiques, est que le chrysotile provoque des cancers du poumon, du larynx et de l ovaire, le mésothéliome et l asbestose et que l arrêt de l utilisation de toutes les formes d amiante, chrysotile compris, pour éviter l exposition devrait être reconnu comme le moyen le plus efficace d éliminer les maladies liées à l amiante. Bien qu on ait clairement identifié le potentiel cancérogène du chrysotile, peu d études ont inclus des femmes. On soupçonne également que le chrysotile serait associé à d autres cancers pour lesquels les études qui existent sont insuffisantes. Il existe donc encore un besoin L AMIANTE CHRYSOTILE / 9

16 de mener de nouvelles recherches pour étudier les risques d autres types de cancer en rapport avec l exposition au chrysotile, en particulier pour ce qui est des cancers spécifiquement féminins. De quelles informations dispose-t-on sur les produits de remplacement, notamment pour les matériaux de construction, compte tenu des assertions selon lesquelles les fibres modernes de substitution du chrysotile sont toxiques ou ont une toxicité qui n a pas été déterminée? De nombreux gouvernements nationaux, organismes régionaux et organisations internationales ont identifié des solutions de remplacement ou des substituts pour les usages de l amiante et des évaluations sanitaires des produits de substitution ont été publiées. Par exemple, un atelier OMS/CIRC a été organisé en 2005 et le Gouvernement du Royaume-Uni, la Commission européenne et le Bureau régional OMS de l Europe ont fait des publications. Les évaluations des dangers des matériaux de substitution du chrysotile pour la santé humaine se sont concentrées sur d autres types de matières fibreuses en raison des risques potentiels liés à l inhalation des fibres. Il faut cependant noter que, pour certains usages, le chrysotile peut être remplacé par des matières non fibreuses, par exemple du chlorure de polyvinyle non plastifié (UPVC) ou du métal en feuilles. L absence de cas notifiés de mésothéliome dans un pays indique-t-elle qu il n y a pas de charge de morbidité significative due à l amiante et qu il n y a donc pas de raison d agir, vu la spécificité du mésothéliome en tant que marqueur de l exposition à l amiante? Non. La détection des cas de mésothéliome et l établissement précis de leur nombre nécessitent l existence de systèmes de surveillance systématique au niveau national alors que, souvent, il n y en a pas. Il faut également se souvenir que la période de latence entre l exposition à l amiante et l apparition d un mésothéliome peut atteindre 40 ans ou plus, de sorte que ces systèmes doivent être en place sur une longue durée. L amiante a une probabilité plus grande de provoquer un cancer pulmonaire qu un mésothéliome (estimation du rapport des risques de 6/1) et la probabilité est également plus forte chez le fumeur. Le cancer du poumon est beaucoup plus courant que le mésothéliome et a une origine multifactorielle. Il est facile de perdre de vue des antécédents d exposition à l amiante (y compris dans un milieu non professionnel, voir ci-après) qui se sont produits de nombreuses années auparavant. L absence d éléments probants au niveau national pour le moment n est pas une preuve de l absence du problème et il faut tenir compte des enseignements que l on peut tirer de l expérience d autres pays où de grandes épidémies de mésothéliome surviennent encore, même après de nombreuses années après l arrêt des expositions généralisées à l amiante. 10 / L AMIANTE CHRYSOTILE

17 L exposition à l amiante est-elle seulement un problème professionnel, avec peu ou pas de risque pour la population en général? Non. De nombreux cas de mésothéliome ont été décrits chez les épouses et les enfants d ouvriers travaillant l amiante, suite à une exposition domestique (au moins 376 cas), chez les cols blancs dans le secteur de l amiante et chez les personnes vivant à proximité des mines à cause de la pollution de l air ; on a aussi signalé des cas d asbestose chez les épouses et les enfants des ouvriers travaillant l amiante. On a décrit des cas de mésothéliome chez des sujets exposés à l amiante naturel ou à des minéraux de ce type présents dans les sols de régions en Turquie, en Grèce, à Chypre, en Corse, en Sicile, en Nouvelle-Calédonie, dans la province du Yunnan en Chine et en Californie. Bien que ce dernier groupe ne puisse être protégé par des mesures de contrôle de la production et de l utilisation de l amiante, celles-ci seront utiles pour les autres groupes. On observe d autres types d exposition dans l environnement. Des rapports en provenance d Australie et du Royaume-Uni ont indiqué qu il y avait aux intersections où la circulation est dense une élévation des concentrations de fibres d amiante imputable à la présence des matériaux de friction dans les véhicules. Les expositions en milieu non professionnel proviennent des opérations de rénovation des domiciles et d entretien des voitures. En plus de l exposition professionnelle des ouvriers du bâtiment (les mesures de lutte contre l exposition à l amiante étant difficiles à mettre en place pour une main-d œuvre nombreuse, fragmentée et pouvant comporter de nombreux travailleurs non déclarés), il y a aussi potentiellement une exposition en dehors du cadre professionnel aux déchets de construction contenant de l amiante si ceux-ci ne sont pas entreposés et éliminés correctement. Entre aussi dans cette catégorie le risque de récupération et de réutilisation de ces déchets pour les habitations de fortune. La préoccupation des responsables politiques aujourd hui concerne moins l exposition professionnelle dans les secteurs de l exploitation minière et de la fabrication de l amiante que l utilisation de matériaux qui en contiennent dans le secteur du bâtiment. Les inquiétudes portent sur l exposition professionnelle pendant les activités de construction et celles survenant par inadvertance dans l ensemble de la population à cause de la dégradation des matériaux de construction (par exemple des tuiles ondulées d amiante cassées) et de l évacuation inappropriée des déchets. L utilisation de matériaux de construction renfermant de l amiante dans les communautés les plus pauvres, qui met les familles à proximité immédiate des sources d exposition aux fibres de chrysotile, est à cet égard particulièrement préoccupante. Il y a potentiellement une exposition en dehors du cadre professionnel aux déchets de construction contenant de l amiante L AMIANTE CHRYSOTILE / 11

18 Informations complémentaires Autres publications de l OMS sur l amiante Titre Description Site Web Projet pour l élaboration de programmes nationaux pour l élimination des maladies liées à l amiante. Organisation internationale du Travail et Organisation mondiale de la Santé ; 2007 Asbestos hazards and safe practices for clean up after earthquake. Organisation mondiale de la Santé ; 2008 Ce document, à l intention des pays, vise à leur faciliter la création de leurs programmes nationaux pour l élimination des maladies liées à l amiante. Il s intéresse aussi à leurs efforts de prévention des maladies liées à l amiante, résultat de l exposition aux diverses formes d amiante déjà en place ou résultant de leur utilisation dans le passé. Disponible en anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe. Ce document donne des indications sur la manière de maîtriser les risques liés à l amiante au cours des opérations de nettoyage et d évacuation des déchets contenant de l amiante provenant de bâtiments endommagés ou détruits à la suite de tremblements de terre ou d autres catastrophes naturelles. publications/elim_asbestos_doc_ fr.pdf?ua=1, consulté le 11 mars asbestos/en/, consulté le 11 mars 2014 Évaluations publiées sur les matériaux de substitution Titre Description Site Web Review of substitutes for asbestos construction products by a WHO temporary advisor. Dans : National programmes for elimination of asbestosrelated diseases: review and assessment. Bureau régional OMS de l Europe ; 2012 : annexe 4 Opinion on chrysotile asbestos and candidate substitutes. Comité scientifique de la toxicité, de l écotoxicité et de l environnement (CSTEE), Commission européenne ; 1998 Harrison et al. Comparative hazards of chrysotile asbestos and its substitutes: a European perspective. Environ Health Perspect., 1999;107: Examen de la disponibilité et de l innocuité des matériaux de substitution de l amiante, qui est un document de fond rédigé par un conseiller temporaire de l OMS pour une réunion sur la lutte contre l amiante organisée par la Région européenne de l OMS. Disponible en anglais et en russe. Évaluation des risques pour la santé humaine posés par trois fibres de substitution fibres de cellulose, fibres de PVA et fibres de p-aramide par un comité d experts de la Commission européenne. Évaluation des matériaux de substitution de l amiante préparée pour la Commission de la Santé et de la Sécurité du Royaume-Uni (Londres, Royaume- Uni), puis publiée dans la littérature scientifique. occupational-health/publications/2012/ national-programmes-for-elimination-ofasbestos-related-diseases-review-andassessment, consulté le 11 mars committees/environmental_risks/ opinions/sctee/sct_out17_en.htm, consulté le 11 mars articles/pmc /, consulté le 11 mars / L AMIANTE CHRYSOTILE

19 Technical summary of WHO evaluations of chrysotile Introduction...14 Chrysotile production, use and exposure...15 Production Use Non-occupational exposure Occupational exposure Health effects...20 Cancer of the lung Studies in experimental animals Studies in humans IARC conclusions on cancer of the lung Key new studies Mesothelioma Studies in experimental animals Studies in humans IARC conclusions on mesothelioma Key new studies Asbestosis IPCS conclusions Global burden of disease Cancer of the lung Mesothelioma Asbestosis Chrysotile substitute fibres Methodological aspects Hazard assessment References...40 L AMIANTE CHRYSOTILE / 13

20 Introduction This technical summary on the health effects of chrysotile summarizes the most recent authoritative World Health Organization (WHO) evaluations performed by its International Agency for Research on Cancer (IARC) and its International Programme on Chemical Safety (IPCS). Key studies published after these evaluations are also briefly reviewed. The purpose of this technical summary is to assist policy-makers in assessing the importance of undertakings to prevent the adverse health effects cancer and lung fibrosis associated with exposure to chrysotile. WHO has conducted a number of evaluations of the health effects associated with exposure to chrysotile over the past 20 years (1, 2). These evaluations have concluded that all forms of asbestos, including chrysotile, are carcinogenic to humans, causing mesothelioma and cancer of the lung, larynx and ovary. Chrysotile also causes non-malignant lung diseases, which result in deterioration of lung function (asbestosis). Many scientific studies linking domestic and environmental exposure to asbestos with adverse health effects have also been identified, alongside the large number of studies in occupational settings. Most informative in the evaluation of the effects of chrysotile exposure in humans (1) have been the studies performed in chrysotile mines in Quebec, Canada (most recent cohort update) (3), a chrysotile mine in Balangero, Italy (4, 5), cohorts of textile workers in South Carolina (6) and North Carolina, United States of America (USA) (7), and two cohorts of asbestos factory workers in China (8, 9). More recently, studies on chrysotile miners (10 12) and chrysotile textile workers in China (13 17) and two meta-analyses (18, 19) have further consolidated the database. All types of asbestos cause asbestosis, mesothelioma and cancer of the lung, larynx and ovary (1, 2). This text concentrates on cancer of the lung, mesothelioma and asbestosis, as these have been the principal areas of research until relatively recently. There is sufficient evidence in humans for the carcinogenicity of all forms of asbestos (chrysotile, crocidolite, amosite, tremolite, actinolite and anthophyllite). Asbestos causes mesothelioma and cancer of the lung, larynx and ovary. (1) 14 / L AMIANTE CHRYSOTILE

21 Chrysotile production, use and exposure Production Chrysotile has always been the main asbestos species mined; in the peak year of production (1979), chrysotile comprised more than 90% of all asbestos mined (20). With the exception of small amounts (approximately 0.2 Mt annually, in ) of amphibole asbestos mined in India, chrysotile is at present the only asbestos species mined. World production in 2012 was estimated to be 2 Mt, the main producers being the Russian Federation (1 Mt), China (0.44 Mt), Brazil (0.31 Mt) and Kazakhstan (0.24 Mt); production has stopped in Canada, which until 2011 was one of the main producers. Although world production has decreased considerably from its peak of 5.3 Mt in 1979, it has remained stable during the 2000s (2 2.2 Mt) (21 23). Use Asbestos is used as a loose fibrous mixture, bonded with other materials (e.g. Portland cement, plastics and resins) or woven as a textile. The range of applications in which asbestos has been used includes roofing, thermal and electrical insulation, cement pipe and sheets, flooring, gaskets, friction materials (e.g. brake pads and shoes), coating and caulking compounds, plastics, textiles, paper, mastics, thread, fibre jointing and millboard (1). Organizations that track the usage of chrysotile globally report that all asbestos (including chrysotile) use had been prohibited in 32 countries by 2007, rising to approximately 50 countries by 2014 (24). The form of prohibition in countries can vary (e.g. exemptions for limited, highly specialized engineering uses can be permitted), which complicates the process L AMIANTE CHRYSOTILE / 15

22 of determining the status of a country at any given time. However, countries that have prohibited all widespread and large-scale uses of all types of asbestos (including chrysotile) include Algeria, Argentina, Australia, Bahrain, Brunei Darussalam, Chile, Egypt, the 28 member states of the European Union, Gabon, Honduras, Iceland, Israel, Japan, Jordan, Kuwait, Mozambique, Norway, Oman, Qatar, Republic of Korea, Saudi Arabia, Serbia, Seychelles, South Africa, Switzerland, Turkey and Uruguay. Asbestos is also banned in two states of Brazil, Rio de Janeiro and Rio Grande do Sul (25). Although asbestos has not been banned in the USA, consumption decreased from t in 1970 to t in 1980, 32 t in 1990, 1.1 t in 2000 and 1.0 t in 2010 (22, 23). Consumption of asbestos (mainly chrysotile) was t in the United Kingdom in 1976, decreasing to t in 1995; as the use of asbestos is banned in the European Union, it is expected to be zero at present. France imported approximately t of asbestos in 1976; imports stopped by 1996, when France banned asbestos use. In Germany, the use of asbestos amounted to approximately t annually from 1965 to 1975 and came to an end in In Japan, asbestos consumption was approximately t in 1988 and decreased steadily over the years to less than 5000 in 2005; asbestos use was banned in 2012 (26). In Singapore, imports of raw asbestos (chrysotile only) decreased from 243 t in 1997 to 0 t in 2001 (27). In the Philippines, the importation of raw asbestos was approximately 570 t in 1996 and 450 t in 2000 (28). However, in some countries, such as Belarus, Bolivia (Plurinational State of), China, Ghana, India, Indonesia, Pakistan, Philippines, Sri Lanka and Viet Nam, the use of chrysotile increased between 2000 and In India, use increased from t in 2000 to t in 2010 (21, 23); in Indonesia, the increase was from t in 2001 to t in 2011 (29). Non-occupational exposure Non-occupational exposure, also loosely called environmental exposure, to asbestos may be due to domestic exposure (e.g. living in the same household with someone exposed to asbestos at work), air pollution from asbestos-related industries or the use of asbestos-containing friction materials, or naturally occurring asbestos minerals. In studies of asbestos concentrations in outdoor air, chrysotile is the predominant fibre detected. Low levels of asbestos have been measured in outdoor air in rural locations (typical concentration, 10 fibres/m 3 ). 3 Typical concentrations are about 10-fold higher in urban locations and about 1000 times higher in close proximity to industrial sources of exposure. Elevated levels of chrysotile fibres have also been detected at busy traffic intersections, presumably from braking vehicles (30). In indoor air (e.g. in homes, schools and other buildings), measured concentrations of asbestos are in the range of fibres/m 3 (1). Occupational exposure Exposure by inhalation and, to a lesser extent, ingestion occurs in the mining and milling of asbestos (or other minerals contaminated with asbestos), the manufacturing or use of products containing asbestos, and the construction, automotive and asbestos abatement industries (including the transport and disposal of asbestos-containing wastes) (1). In estimates published in 1998, when most European Union countries had already banned the 3 1 fibre/m 3 = fibres/ml; 1 fibre/ml = fibres/m / L AMIANTE CHRYSOTILE

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