Mission de Définition de la qualité des fonctions Paysagères et Environnementales des Espaces Naturels et Agricoles de l Arrageois

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1 S E S D R A 50bis rue Frédéric Degeorge ARRAS Mission de Définition de la qualité des fonctions Paysagères et Environnementales des Espaces Naturels et Agricoles de l Arrageois A X E C O Route d Oxelaere 59 CASSEL B O C A G E 10 rue de Lille Bailleul Mars 2008

2 Sommaire PHASE 1 CONTEXTE ET OBJECTIFS DE L ETUDE...p.3 Rappel du Schéma Directeur de la Région d Arras...p.4 Phase 1 : Diagnostic environnemental...p.6 METHODOLOGIE...p.7 Méthodologie globale du diagnostic environnemental...p.7 Protocole et limites de l étude environnementale...p.7 RESULTATS : CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL...p.8 Biodiversité et liaisons biologiques...p.8 Cadrage des zones d inventaires et de protection...p.9 Contexte migratoire local et régional...p.10 Continuités écologiques...p.11 RESULTATS : OCCUPATION DU SOL/ETAT ACTUEL ET TENDANCE EVOLUTIVE...p.12 Repérage, définition et analyse des grands ensembles du territoire...p.12 Les espaces exploités (terres cultivées, prairies, vergers, serres, pisciculture)...p.13 Les espaces naturels boisés (forêts, bois, bosquets) et autres formations arborées (haies, alignements )...p.15 Les espaces naturels humides (milieux humides et aquatiques)...p.17 SYNTHESES DES RESULTATS : CARACTERISATION DES GRANDS ENSEMBLES ET SITES NATURELS INSCRITS...p.22 Caractérisation des grands ensembles et sites naturels inscrits...p.22 Les espaces exploités (terres cultivées, prairies, vergers, serres, pisciculture)...p.23 Les espaces naturels Boisements (forêts, bois, bosquets)...p.25 Les espaces naturels Milieux humides et aquatiques...p.27 Les interfaces (zones de contact entre les espaces naturels et les espaces exploités)...p.29 ZNIEFF type 1 n 38 - La Haute Vallée de la Scarpe entre Frévin-Capelle et Anzin-St- Aubin, le Bois de Maroeuil et la Vallée du Gy en aval de Gouves...p.30 ZNIEFF type 1 n 39 - Coteau boisé de Camblain l Abbé au Mont-St-Eloi...p.31 ZNIEFF type 1 n Forêt domaniale de Vimy et coteau boisé de Farbus...p.32 ZNIEFF type 1 n Le Bois d Habarcq et ses lisières...p.33 BILAN : - valeur écologique observée par rapport au potentiel des habitats concernés...p.34 - valeur écologique potentielle...p.35 Phase 1 : Lecture du paysage...p.36 introduction sur la notion de paysage...p.37 identification des entités paysagères...p.38 - belvédère artésien (gohelle)...p.39 - plateau ondulé de l artois...p.42 - grand plateau de l artois...p.45 - val de scarpe : urbain et aval...p.48 analyses thématiques...p.50 - Usages et fonctionnements...p.50 - Rapports urbains et paysagers...p.52 - Loisirs, Tourisme et Patrimoine...p.54 synthèse du point de vue paysager...p.56 synthèse synthèse des données environnementales et paysagères...p.58 synthèses des intérêts écologiques et paysagers...p.60 Phase 2 : orientations et propositions...p.62 2

3 Contexte et objectifs de l étude 3 2 1

4 Rappel : Schéma directeur en cours 4

5 Rappel : Schéma directeur en cours Objectifs - Fixe les grandes orientations d un territoire sur une échelle de 15 à 20 ans - c est un document de planification d intentions d aménagement - il sert de référence pour la prise de décision des collectivités locales en matière d habitat, d environnement, de développement économique et de déplacements urbains et intercommunaux - c est une charte d intentions politiques comportant des engagements fermes et cohérents entre eux grandes orientations - Un développement maîtrisé des espaces : - zones économiques avec des possibilités d extensions et de créations, - zones urbaines avec des secteurs voués à l habitat, aux services et aux activités légères, - et des nouvelles voies routières pour accompagner le développement de l agglomération - Des enjeux humains, économiques et environnementaux - le renforcement et la valorisation du coeur de l agglomération - une métamorphose urbaine dans le val de Scarpe depuis les anciens abattoirs jusqu à Blangy - un développement rural à partir du coeur des villages - la protection et la valorisation des vallées - organiser une continuité des espaces naturels et de loisirs de la ville à la campagne - apporter un nouveau visage aux entrées de ville - faciliter les liaisons intercommunales - un pôle agro-alimentaire à structurer Le tout permettant de jouer la carte de la complémentarité (ville / région), notamment au travers du patrimoine et de l exploitation agricole, d affirmer une solidarité entre les communes et la volonté de s inscrire dans une logique de développement durable. où en est-on aujourd hui... 5

6 Phase 1 : diagnostic environnemental 6

7 Méthodologie 3 7 4

8 Résultats : contexte environnemental /

9 Résultats : contexte environnemental / 2 9 6

10 Résultats : contexte environnemental /

11 Résultats : contexte environnemental /

12 Résultats : occupation du sol/etat actuel et tendance évolutive /

13 Résultats : occupation du sol/etat actuel et tendance évolutive /

14 Résultats : occupation du sol/etat actuel et tendance évolutive /

15 Résultats : occupation du sol/etat actuel et tendance évolutive /

16 Résultats : occupation du sol/etat actuel et tendance évolutive /

17 Résultats : occupation du sol/etat actuel et tendance évolutive /

18 Résultats : occupation du sol/etat actuel et tendance évolutive /

19 Résultats : occupation du sol/etat actuel et tendance évolutive /

20 Résultats : occupation du sol/etat actuel et tendance évolutive /

21 Résultats : occupation du sol/etat actuel et tendance évolutive /

22 Synthèse des résultats : caractérisation des grands ensembles et sites naturels inscrits /

23 Synthèse des résultats : caractérisatiion des grands ensembles et sites naturels inscrits /

24 Synthèse des résultats : caractérisatiion des grands ensembles et sites naturels inscrits /

25 Synthèse des résultats : caractérisatiion des grands ensembles et sites naturels inscrits /

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29 Synthèse des résultats : caractérisatiion des grands ensembles et sites naturels inscrits /

30 Synthèse des résultats : caractérisatiion des grands ensembles et sites naturels inscrits /

31 Synthèse des résultats : caractérisatiion des grands ensembles et sites naturels inscrits /

32 Synthèse des résultats : caractérisatiion des grands ensembles et sites naturels inscrits /

33 Synthèse des résultats : caractérisatiion des grands ensembles et sites naturels inscrits /

34 Bilan :Valeur écologique observée par rapport au potentiel des habitats concernés 34

35 Bilan : valeur écologique potentielle 35

36 Phase 1 : Lecture du paysage 36

37 Introduction sur la notion de paysage Le paysage c est quoi? La notion de paysage est différente selon les époques et ceux qui le pratiquent. C est à la fois la réalité physique d un espace, une représentation, une symbolique, un état, une identité. Il est géographique, naturel, anthropique, culturel, social, politique, sonore, économique, audiovisuel... Son échelle va du microcospique au macrocospique. Le terme de paysage est largement employé dans notre vocabulaire actuel. approches différentes du paysage : - Géographie (seconde moitié du XIXème.s) : le paysage est conçu comme le résultat des actions de l Homme s adaptant à son environnement naturel au cours de l histoire. Le géographe distingue alors les éléments naturels des éléments culturels. Dans les années , le paysage reconsidéré par les géographes, est devenu un «objet hybride» faisant appel aux sciences naturelles et aux sciences sociales. Un nouveau concept est né permettant d étudier les dynamiques du paysage et son évolution. Cette dernière dépend à la fois des processus naturels et des aménagements humains, des perceptions et idéologies. Cette notion du géographe ne mentionne pas la question de la subjectivité, de l approche esthétique et de la représentation du paysage. - Dans le monde des Arts, la représentation du paysage à changée au cours des époques. Dans l antiquité grecque et romaine, il servait de support pour mettre une scène en contexte. Durant le moyen-age et la renaissance, le paysage n est conçu que comme une oeuvre divine où la représentation fait référence à son créateur. A la Renaissance, il était d abord «perçu» par une fenêtre dans les scènes d intérieures, puis il va finir par occuper toute la surface de la toile. Parallèlement, les scènes religieuses évoluent avec une symbolique exprimée par des éléments du paysage («le christ symbolisé par une montagne»). S est au XVIIème s. que le paysage prend son essor se distinguant sous trois types : - le paysage classique représentée par une nature idéale, grandiose, domptée par l Homme. C est une sublimation de la nature. - le paysage naturaliste proposant une vision plus humaniste de l harmonie entre l Homme et la nature. - le paysage topographique représentant un lieu précis et identifiable avec une nature présentée de manière plus humble. L abstraction retirera ensuite une grande partie de son importance au paysage en limitant la portée du réalisme et de la représentation. Une évidence apparaît au travers de ses différentes approches du paysage, c est que la vision de ce dernier a toujours été en constante évolution et qu elle le demeure. Aujourd hui, la subjectivité, l évolution des perceptions et des modes de vie font partie des composantes du paysage. La perception du paysage s est élargie audelà du visuel. La notion actuelle du paysage se raccroche davantage à son terme originel «pays», c est-à-dire à une portion de territoire avec une identité marquée, un lieu de vie. Le paysage naturel est devenu une discipline à part entière (écologie du paysage), il est considéré comme un patrimoine commun à préserver. La part du paysage à pris, dans le cadre de projets d aménagements, une grande importance, il est presque devenu obligatoire. Il a effectivement intégré les documents d urbanisme et des lois comme «la loi paysage» du 8 janvier 1993, permettant la protection des paysage en tant que tel. Le paysage est en perpétuelle «évolution», chacun de nos gestes fabrique du paysage (inventions techniques, décisions politiques, comportements du quotidien, habitudes de consommations), et sont autant d éléments qui s inscrivent dans le paysage pour en modifier sa lecture et son appréciation bonne ou mauvaise soit-elle... ComMent l aborde t-on? Lors d une analyse paysagère, toutes ses composantes sont étudiées, qu elles soient naturelles, anthropiques, culturelles... Le regard porté permet de mesurer la cohérence et l harmonie entre ces différentes composantes, au travers d un état actuel mais aussi d un devenir par les documents de planification urbaine. Quel paysage pour Arras demain? A l époque romantique, le paysage devient acteur ou producteur d émotions et d expériences subjectives. L impressionnisme et l école de Barbizon donneront ensuite un rôle très différent au paysage en faisant l objet d une observation méticuleuse et relative en termes de lumière et de couleurs. 37

38 identification des entités paysagères La lecture des entités paysagères qui suit donne les clés d identification des territoires au regard du paysage. 38

39 Belvédère Artésien (Gohelle) 25m Vue sur le belvèdère (Notre-Dame de Lorette) : image extraite du schéma éolien du Pays d Artois Vue sur le belvèdère (Mont-St-Eloi) : configuration topographique et patrimoniale identique à la photographie ci-contre Caractéristiques paysagères points forts points faibles - Ce paysage emblématique à l échelle régionale est l objet d une forte attractivité touristique. Cette attractivité est tant liée à la mémoire de slieux qu au panorama qui s offre au visiteur - Le mont-st-eloi fonctionne comme point de repère (il dialogue avec les éléments urbains émergeants d Arras) - Ce territoire est sanctuarisé (DDE-26/10/2005) - les boisements à coulisse participe à la qualité du cadre de vie de cette campagen arrageoise - Deux itinéraires vélos permettent de passer au travers des collines de l Artois en passant par les bourgs et donnant des points de vue sur les poinst de repère du territoire - En dehors du Mont-St-Eloi et de Wimy, Neuville-St-Vaast ressort comme secteur patrimonial fort (cimetières militaires, tombes, musée...) - Bouclage pédestres au niveau de Farbus (Chemin de la couture comblée et Chemin de Saint Ranulphe : sentiers au coeur des terres agricoles sur la crête de Wimy, avec quelques section en pavés.. Vues panoramiques au rendezvous sur les étendues artésiennes). - Les secteurs du Mont-St-Eloi, de Notre-Dame de Lorette et de Wimy attire l attention par la mise en scène théatralisé du premier conflit mondial - Le belvédère est ouvert tant sur le grand plateau de l Artois au Sud que sur le bassin minier au Nord et offre un panorama à grande échelle rare dans la région. - Le Mont-St-Eloi constitue un point de repère remarquable de par sa silhouette perceptible à l échelle du plateau de l Artois - La topographie et les boisements à coulisse du belvédère sont des composantes paysagères fortes et identitaires - Activité agricole intensive - Les communes rurales sont identifiées comme des villagesbosquets - En dehors du vélos, un manque de liaisons douces pédestres ressort - une plus ou moins bonne maîtrise des extensions urbaines (notamment pour les communes non dotées d un PLU) - effet de coupure des infrastructures contemporaines (A26 et N17) 39

40 Belvédère Artésien (Gohelle) Paysage à coulisse du belvédère artésien 1 belvédère artésien 1 - Paysage à coulisse (bois et culture) 2 - Perspectives riches : belvédère sur le bassin minier et sur Arras 3 - Patrimoine lié à la guerre (Wimy, Mont-St-Eloi, Notre-Dame de Lorette, cimetières militaires) 4 - pression urbaine ponctuelle : les respirations vertes entre les communes sont peu à peu gagnées par l urbanisation 5 - paysage apprécié au niveau touristique (attractivité du bassin humain d Arras et du bassin minier) gohelle 6 - Plaine orientée vers le bassin minier 7 - Socle du belvédère marqué par la forêt de Wimy Cadrage sur Hénin-Beaumont 2 Vue sur le plateau ondulé d Artois depuis le Mont-St-Eloi Paysage à coulisse : cadrage depuis le Mont-St- Eloi Vue sur les terrils de la CA d Hénin-Beaumont 40

41 Belvédère Artésien (Gohelle) 5 3 vue sur Notre Dame de Lorette depuis Mont-St-Eloi Clocher de Willerval Ruines du Mont-St-Eloi Horizon dégagé clocher tour d Arras chateau d eau ligne végétale : N50 Arras voie ferrée Vue sur Arras depuis le belvédère au niveau de Neuville Saint-Vaast 41

42 Plateau ondulé de l Artois : Scarpe et Gy au naturel Image extraite du Schéma eolien du Pays d Artois Caractéristiques paysagères points forts points faibles - Paysage de boisement à coulisse permettant d offrir des cadrages qualitatifs sur des bourgs, des édifices, des structures paysagères et sur l agglomération arrageoise - secteur riche au niveau patrimoniale - Circuits cyclo-touristque : Les collines de l Artois : découverte des collines artésiennes. Beaucoup d édifices remarquables sur ce bouclage(vestiges d un moulin a Mareuil) ; Le dessus des Loges : chemin de découverte de l exploitation de la craie servant pour la construction et de carrières ouvertes pour l agriculture. Sur l itinéraire quelques curiosités : églises et châteaux de Fosseux, Hauteville, Gouy en Artois et Beaumetz-les-Loges. - les voies routières épousent le relief et offre des points de vue plus ouverts sur le territoire : dialogue avec Arras - les rivières de la Scarpe et du Gy offre un paysage buccolique au potentiel riche - secteur au potentiel récréatif et de découverte de la nature (bois de Maroeuil) - Plateau ondulé entaillé de rivières aux horizons ponctués de buttes boisées. - Présence plsu marquée de pâtures et d herbages - Sucession de petits vallées et de plateaux légèrement bombés - Maillage de petits villages sensiblement plus ressérés et présence de bâti isolé diffus - Alternance de village de plateaux et de petits vallées - Les communes sont identifiées sous la forme de villagesbosquets - Plateau boisé : séquence relativement boisé et marquée par les herbages et l élevage. Paysage cloisonné et d échelle restreinte - Une plus ou moins bonne maîtrise des extensions urbaines, notamment pour les communes non dotées d un PLU (tendance à l extension linéiare - les extensions urbaines maîtrisées venant renforcer les centre-bourgs effacent la notion de village-bosquet - la mosaîque agricole à tendance à se standardiser (moins d herbages et de pâtures) : interface plus ou moins qualitative - manque de liaisons douces avec le pôle urbain d Arras 42

43 Plateau ondulé de l Artois : Scarpe et Gy au naturel perspective depuis les routes 1 Vallée soulignée par des ripisylves discontinus. Paysage en plateau ondulé. la vallée habitée 1 - vallées amples peu marquées soulignées par des ripisylves discontinus 2 - paysage riche en mosaïque rélictuelle avec une évolution se traduisant par la banalisation et standardisation du paysage (culture intensive et peupleraies) 3 - rivière bucolique mais d une offre peu accessible 4- habitation en extension linéaire ou en ponctuation le long de la rivière du Gy et de la Scarpe 5 - patrimoine bâti ancien classé 6 - présence de bocage résiduel sur les ondulations agricoles le plateau agricole 7 - s apparente au grand plateau de l Artois mais avec une topographie apportant une qualité paysagère certaine 2 frange boisée délimitant l horizon village bosquet bâti agricole paysage à coulisse frange boisée délimitant l horizon habitat isolé Mosaïque de culture rélictuelle et paysage de villages bosquets 3 4 Le Gy : rivière bucolique mais peu accessible 43

44 Plateau ondulé de l Artois : Scarpe et Gy au naturel 5 Chateau-Eglise d Habarcq Clocher Wanquetin 6 clocher émergeant des frondes boisées chateau d eau bocage rélictuel village bosquet silhouette d Arras Bocage rélictuel du côté de Beaumetz-les-Loges - Notion de paysage à coulisse 7 paysage qui s est ouvert : les infrastrcutures routières se devinent Standardisation du paysage par «l industrie agricole» sur les ondulations du plateau 44

45 GRAND PLATEAU DE L ARTOIS Image extraite du Schéma eolien du Pays d Artois Caractéristiques paysagères points forts points faibles - Vaste plateauagricole ouverte relativement plat en relation avec les plateaux du Cambreis et le plateau picard - passage des grandes infrastructures (historiques et contemporaines) énergétiques et de transport - Villages entourés d unécrin vgétal «village-bosquet» et groupés formant un maillage relativement lâche - des éléments identitaires : cicimetières de la grande guerre, silos, chateaux d eau, lignes de haute tension, alignements d arbres, villages bosquets - grande plaine ouverte offrant un large panorama sur le paysage arrageois - Paysage de plateau disposant de nombreuses structures paysagères d origine anthropique à l échelle du territoire (anciennes voies romaines, autoroutes) - ce paysage à grande échelle offre des vues lointaines qui permettront de percevoir de loin les points de repère du territoire (à la fois ceux du belvédère artésien et ceux d Arras) - maillage de sentiers de promenade passant de la ville et montant jusque sur le plateau agricole (voir carte en annexe) - les infrastructures contemporaines apportent des effets de coupure physique et visuelle - Aux abords d Arras, le développement économique n offre pas toujours une vitrine qualitative et perturbe la lecture de la ville par rapport au à ce grand plateau - émergeance de zone d activité en plateau agricole impose une logique de territoire économique et non paysagère - certaines extensions de villages viennent effacer la notion de village bosquet - d autres villages à proximité d Arras sont peu à peu gagnés par la ville 45

46 GRAND PLATEAU DE L ARTOIS silos voie ferrée + ligne de haute tension 1 - GENERALITES - Grande plaine dédiée à l industrie agricole intensive couronnée par des silos imposants - villages disséminés dans un paysage très ouvert - végétal bocager et bosquets rélictuels à l approche d Arras (Tilloy-les-Mofflaines), marquant les pénétrantes agricoles dans la ville - zone économique en évolution à l écart de la ville 1 ligne de haute tension devant la silhouette d Arras Arras beffroi zone activité en marge de la ville aérodrome 2 - particularités du crinchon - peu concerné par les extensions urbaines - continuité douce marquée avec Arras - tendance par des aménagements à mettre en liaison l habitat et la rivière - vocation de loisir extensif : les aménagements et les continuités piétonnes inscrivent la rivière dans une logique de loisirs Grande plaine agricole d où émergent les silos. Zone économique sur les hauteurs à l écart de la ville pénétrantes NATURELLES et agricoles - la rupture entres pénétrantes naturelles (rivière) et pénétrantes agricoles est marquée A - Pénétrantes naturelles - elles sont marquées et légitimées par les rivières. Elles ont une réalité fonctionnelle et/ou récréative existante et potentielle, le lien avec le coeur d Arras est marqué par des grands éléments de patrimoine historiques et culturels (citadelle, mémorial, cité nature, parcs urbains, promenade) qui se trouvent sur ses pénétrantes. B - Pénétrantes agricoles - leur origine paraît fortuite et par la force des choses fragile où une urbanisation grandit sur un site en marge. La question se posera sur la mutation de ces zones à définir en phase 2. - Franges agricoles Est : marquée par les interfaces brutales des infrastructures et des zones économiques qui s exportent de la ville - pénétrante Nord (le Rionval) fragilisée : gagner par l habitat et les zones de loisirs, elle est marquée par une mixité qui s inscrit dans un écrin boisé cadré par les infrastructures. Le Crinchon : pénétrante verte dans la ville à vocation loisirs et nature 4 - particularites DE LA VILLE / La silhouette D ARRAS - lecture dégagée dans l approche : par la position en cuvette, par les volumes bâtis et par le manque de ceinture verte qualitative marquant une transition avec la plaine agricole - accroche visuelle sur les repères urbains depuis les voies radio-concentrique historique : beffrois, clochers, château d eau, tours d habitat et de services, volumes industriels, voies ferrées 46

47 GRAND PLATEAU DE L ARTOIS 3 campus universitaire et pénétrante agricole dans la ville les extensions urbaines gagnent les bourgs périphériques Tilloy-les-Mofflaines Pénétrante verte au niveau des faubourgs d Amiens Pénétrante agricole entre le campus universitaire Est et Tilloy-les-Moffalines : secteur de pression urbaine Plateau ondulé du Gy et paysage à coulisse Silhouette d Arras dans sa cuvette Mont-St-Eloi 4 la silhouette d Arras est marquée par les tours de service depuis le Sud-Ouest (Ficheux) Ligne d horizon sur les tours d Arras depuis les hauteurs du Val de Scarpe (au niveau de Fampoux) la silhouette en cuvette d Arras depuis la N50 : multiplication de signaux 47

48 VAL DE SCARPE : Urbain et aval beffroi Image extraite du Schéma eolien du Pays d Artois Caractéristiques paysagères points forts points faibles - Le Val de Scarpe est un «micro-paysage» d eau mis en avant pour ses qualités esthétiques et patrimoniales - c est une vallée large, relativement urbanisée - vallée attractive pour les activités de tourisme et de loisirs - depuis les extérieurs de la ville, depuis les plateaux agricoles, le val de Scarpe est fortment marqué par le cordon boisé qui l accompagne - paysage multifonctionnel (habitat, activités économiques, zone de loisirs...) - connexion naturelle forte entre la campagne et la ville - le GR qui longe la Scarpe permet une connexion visuelle et/ou physique entre les entités paysagères du territoire arrageois et ce qui le compose - l exploitation des abords de la Scarpe pour en faire des zones de loisirs et pour y implanter des équipements culturels - c est le lien doux permettant une certaine déconnexion des voies routières - offre une palette de paysage diversifiée, aussi bien en dehors que dans la ville - aux portes de la ville (St-Laurent-Blangy) les zones de pâtures et les saules renvoient une image semi-rurale et naturelle - la qualité des espaces de circulations douces n est pas homogène, notamment au niveau d Arras même - le traitement des abords de la Scarpe n est pas toujours valorisé - les extensions urbaines, le long des axes routiers, notamment entre Fampoux et Athies tendent vers des extensions linéaires et se rapprochent l une de l autre 48

49 VAL DE SCARPE : Urbain et aval vallée à enjeux 1 - Physionomie : Vallée douce présentant un fort investissement humain mais gardant un caractère paysager et naturel attractif, mixé de poches rurales «authentiques. L habitat est historiquement installé le long de la vallée en contrehaut sur les versants, ce qui maintient la respiration de la vallée (sauf pincements urbains de Athies/Feuchy, Arras et St-Laurent-Blangy 2 - site multiusage et multifonctionnel 3 - site de pénétration de la «nature» en ville - site en forte mutation avec une pression économique marquée sur les franges Est de la ville d Arras 1 effets de coupure - Malgré la traversée de voie enjambant la vallée, les continuités physiques sont existantes ou potentielles et seront un enjeu prédominant dans le développement de liens entre ville et campagne. 3 Pénétration de la «nature» en ville au travers d espace de loisir et par le fil vert de la Scarpe Présence de pâture : poche rurale «authentique à l approche d Arras. Contact urbain et infrastructure avec la Scarpe 2 Chemin de halage (Fampoux) Base de Loisirs à Feuchy + patrimoine de fond de vallée Habitat le long d un bras de la Scarpe 49

50 analyses thématiques Liaisons, infrastructures et fonctionnements 50

51 analyses thématiques Usages et fonctionnements En terme de déplacements doux il existe actuellement quelques tronçons aménagés, mais pas toujours sécurisant et peu mis en valeur. Le réseau est incomplet et ne permet des déplacements doux surs à l échelle du territoire arrageois. Vue sur la rocade entre Agnez-lès-Duisans et Maroeuil Les infrastructures contemporaines marquent des ruptures physiques dans le paysage. La N17, la D937 et la D260 forment comme un rempart sur la moitié Nord de la ville, rendant difficiles les échanges visuels et déplacements doux entre la ville et la campagne Dainville Accompagnée d un cordon végétal discontinu, la «rocade Nord-Ouest» d Arras affirme une présence de la voie qui gêne à la fois la lecture de la ville et celle du territoire. Cette végétation implantée en linéraire et sans épaisseur le long de l axe interrompt le dialogue ville campagne. La rocade Nord-Ouest d Arras, majoritairement en remblais par rapport à l agglomération, est ponctuée d ouvrages sous lesquels passent les axes historiques et d échangeurs rendant difficiles les échanges doux entre la ville et la campagne. Ces ouvrages marquant les nouvelles portes de la cité arrageoise, représentent les nouvelles entrées de ville. Fampoux Vue sur Actiparc Les nouvelles infrastructures apportent un nouveau mode d implantation sur le territoire. De ce fait, les nouvelles zones économiques ont adopté un développement en dehors des enceintes de la ville, c est-à-dire sur les plateaux agricoles. Ces développements imposent des implantations à découvert déqualifiant la vitrine d Arras et le territoire agricole. Achicourt : bord du Crinchon 51

52 analyses thématiques Rapports urbains et paysagers 52

53 analyses thématiques Rapports urbains et paysagers Les infrastructures contemporaines rendent difficile les liaisons douces entre ville et campagne Les points de repère moderne de la ville depuis les plateaux agricoles et les plateaux ondulé du Gy Point de repère historique et patrimonial au niveau du Mont-St-Eloi, en confrontation avec la sihouette découpée d Arras La Scarpe apporte en certains endroits une part de nature dans la ville et sur les bords du canal investi Pénétrante verte et agricole au niveau de St-Nicolas fragilisé par la pression urbaine et les infrastructures Le profil d Arras depuis la N50 : premier plan marqué par la voie ferrée et le développement isolé de zones économiques 53

54 analyses thématiques Loisirs, Tourisme et Patrimoine 54

55 analyses thématiques Loisirs, Tourisme et Patrimoine La ville d Arras propose une offre touristique importante et attractive. Un développement d équipements sportifs et de loisirs en périphérie de la ville et le long de la Scarpe particulièrement dans l agglomération et dans les zones rurales à l Ouest. Des visistes et animations s organisent autour du patrimoine. Des recoupements entre tourisme et paysage ressortent fortement et représentent des appuis intéressants. Ces recoupements sont liés à l exploitation des espaces fluviaux en pôle de loisirs, aux conséquence de la guerre «14-18», au relief et à l exploitation du sol. 55

56 Synthèse du point de vue paysager 56

57 Synthèse du point de vue paysager La lecture des entités paysagères dresse le portrait du territoire Arrageois et nous renseigne sur sa situation à l heure actuelle. Entre la lecture des entités paysagères et la réalité du territoire et de son évolution plusieurs constatations ressortent : Points faibles - une tendance à la perte d identification des entités paysagères dûe à des évolutions non maîtrisées du territoire (perte du maillage bocager sur les plateaux ondulés de la Scarpe et du Gy, extension urbaine en dehors des cordons boisés dans les zones rurales, perte de la mosaïque agricole...) - une ville d Arras non valorisée par ces franges (rocade, zone économique) - un lien entre la ville et la campagne fragilisé (pénétrantes agricoles sous pression) - une ville et des villages aux limites de moins en moins définies (risque de perte de la notion de villages bosquets) - des rivières aux attraits bucoliques mais peu accessibles et peu mises en valeur - perte de qualité sur les plateaux agricoles à l interface d Arras Points forts - des vallées de qualité - des rivières à vocation de loisir à fort potentiel (promenade du crinchon, base de loisirs dans le val de Scarpe urbain) - un patrimoine rural et urbain fort - un patrimoine lié à la grande guerre - une ville d Arras marquée par des points de repère lisible au travers de la plaine agricole - des promontoires visuels dans les espaces ruraux 57

58 Phase 1 : Synthèse environnementale et paysagère 58

59 Synthèse des données environnementales et paysagères 59

60 SYNTHESES DES INTERETS ECOLOGIQUES ET PAYSAGERS Eléments marquants : Synthèse des intérêts écologiques et paysagers Grands enjeux environnementaux et paysagers intimement liés aux boisements majeurs du nord et de l ouest et à l ensemble des vallées Arc paysager et environnemental qualitatif identifié (au nord et à l ouest du territoire) mais discontinu Zones de pénétrantes urbaines : de faible ou de moyenne qualité au niveau paysager et écologique mais avec un potentiel stratégique de liaisons entre les différents espaces aussi bien en couronne qu en pénétrante (rôle à jouer dans la trame verte) Les points d appui (stations ou périmètres d intérêt remarquable) : Ils appartiennent à de grands ensembles homogènes mais discontinus. - Sur le plan écologique Stations ou habitats à valeur patrimoniale ponctuels et entrecoupés de milieux de moindre qualité/inégalement répartis sur le territoire - Sur le plan paysager Manque notoire de continuité des liaisons douces 60

61 SYNTHESES DES INTERETS ECOLOGIQUES ET PAYSAGERS Tendances évolutives : Sur le plan environnemental : - Milieux exploités : Agriculture intensive réduisant les potentialités écologiques locales/ prise de conscience générale, exigences légales renforcées et plus cohérentes. Fragilisation des interfaces mais également restaurations ponctuelles. - Milieux boisés : Développement quantitatif général mais types de gestion ou plantations non adaptées. Manque de connexions écologiques entre milieux arborés - Milieux humides : Qualité globale relativement mauvaise mais facteurs d amélioration existants (évolution de l usage des produits phytosanitaires, efforts dans le domaine de l assainissement) Sur le plan paysager : Synthèse des intérêts écologiques et paysagers - Infrastructures : Mutations fortement liées aux nouvelles infrastructures et aux nouveaux modes de développement économique. Consommation du territoire agricole et peu de liaisons douces entre les points d appui paysagers - Loisirs : de type extensif lié au caractère naturel dans l ouest du territoire (bois et vallées)/de type récréatif intensif sur la Scarpe en aval d Arras - Développement urbain et pénétrantes : Pression forte à maîtriser 61