Macro-économie I. UNIVERSITE DE NEUCHATEL NOM :.. Faculté des sciences économiques Institut de recherches économiques (IRENE)

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1 UNVERSTE DE NEUCHATEL NOM :.. Faculté des sciences économiques nstitut de recherches économiques (RENE) N.B. Macro-économie Cours du Prof. M. Zarin Examen blanc Durée : 2 heures Prénom :.. Ce test (sans conséquence sur la note finale) est prévu pour être fait «à la maison». Un corrigé partiel sera mis à disposition des étudiants sur Claroline. Le test a pour seul but de permettre aux étudiants de vérifier par eux-mêmes leur état de préparation à l examen final tout en se familiarisant avec le style de cet examen. Aucun document n'est admis durant l'examen final. PREMÈRE PARTE : Questions à choix multiples (comptant pour 50% de la note) Répondez à l'ensemble des questions à choix multiples qui vous sont proposées ci-dessous. l y a une seule bonne réponse par question. 1. Soit une économie composée de 3 secteurs : Secteur Valeur de la production 100, dont 30 vendus au secteur, 50 au secteur et le reste aux consommateurs 90, dont 10 vendus au secteur, 20 au secteur et le reste aux consommateurs 80, entièrement vendus aux consommateurs On peut alors affirmer que : a) les achats intermédiaires du secteur se montent à 20. b) la consommation finale totale est égale à la somme des valeurs ajoutées. c) la valeur ajoutée du secteur est égale à 100. d) la valeur ajoutée du secteur est de Parmi les propositions suivantes, laquelle est fausse? a) Le produit national brut (PNB) inclut le revenu du travail des résidents réalisés à l étranger. b) Le produit intérieur brut (PB) inclut le revenu des capitaux placés dans le pays par des non-résidents. c) Le PB tient compte des externalités liées à la production de certains biens. d) Le PNB est un flux. 3. Si le produit intérieur brut (PB) aux prix du marché d un pays se confond avec son PB aux coûts des facteurs, laquelle des affirmations suivantes est forcément vraie? a) Le budget de l Etat est équilibré. b) L Etat prélève autant d impôts directs que d impôts indirects. c) L Etat verse autant de subventions que d impôts indirects prélevés. d) l n'y a pas de surprofit dans l'économie, ce qui n'exclut pas l'existence de profits comptables. 4. Les agrégats suivants sont extraits de la comptabilité nationale suisse (en milliards) : Subventions 6 mpôts indirects 21 Consommation de capital fixe 36 Solde de la balance commerciale au sens large -3 Produit intérieur brut (PB) aux prix du marché 343 Produit national net (PNN) aux prix du marché 321 a) La demande intérieure est de 340. b) Le PNN aux coûts des facteurs est de 336. c) Le revenu national est inférieur de 15 au produit national brut aux prix du marché. d) La balance des revenus des facteurs présente un solde positif de L évolution du produit intérieur brut (PB) et de l indice des prix d une économie se présente ainsi : PB nominal ndice des prix La croissance réelle de cette économie entre 1985 et 1995 a été de : a) 20%. b) 40%. c) 0%. d) 4%. 1/5

2 6. Laquelle des opérations suivantes constitue un investissement de portefeuille? a) L'achat par une entreprise suisse d'obligations émises par la Confédération. b) L'achat par un résident allemand d'un portefeuille fabriqué par une entreprise suisse. c) La mise en place de la succursale d'une banque suisse à Londres. d) L'acquisition par un ménage suisse d'actions émises par une entreprise américaine. 7. Sachant que le poste «Variation des réserves officielles» de la balance des paiements de la Suisse indique un montant négatif, on peut on déduire que : a) les réserves en or et devises de la Banque Nationale Suisse ont diminué. b) la balance des comptes est déficitaire. c) les entrées de francs suisses et de devises sont inférieures aux sorties de francs suisses et de devises. d) la balance des capitaux est excédentaire si la balance des transactions courantes est équilibrée. 8. Sachant que l'indice de Gini de la répartition du revenu est de 0,33 pour le pays A et le pays B, que peut-on affirmer avec certitude? a) Les courbes de Lorenz sont identiques pour les deux pays. b) La distribution du revenu est globalement aussi égalitaire en A qu en B. c) Dans chaque pays environ le tiers de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. d) Si les deux pays s unissent pour former un seul pays, alors l indice de Gini de l union des deux sera de 0, Soit l'identité macro-économique fondamentale Y C G (X Z). Sachant que Y correspond au produit intérieur net aux prix du marché, laquelle parmi les affirmations suivantes est correcte? a) correspond à la formation brute de capital moins la consommation de capital fixe. b) Y correspond à la valeur ajoutée. c) G correspond au solde du budget de l'etat et des assurances sociales. d) (X Z) correspond au solde de la balance des opérations courantes. 10. Soit une économie ouverte où, à l équilibre, l épargne privée dépasse l investissement de 10 alors que le solde de la balance des opérations courantes est égal à 20. Quel est le solde du budget de l Etat (les impôts moins les dépenses publiques)? a) 10. b) 10. c) 30. d) Dans une économie keynésienne fermée dans laquelle l'etat ne prélève que des impôts forfaitaires et où la propension marginale à épargner est égale à 0,4, le multiplicateur des impôts en valeur absolue est : a) égal à 2,5. b) égal à 1,5. c) égal à 0,67. d) supérieur au multiplicateur des investissements. 12. Soit la fonction de consommation C 30 0,75Yd (Yd : revenu national disponible) d une économie keynésienne avec Etat où celui-ci prélève des impôts entièrement forfaitaires (T). a) La fonction d épargne s écrit S 30 0,75T 0,25Yd. b) Si le revenu national (Y) est égal à 100 et les impôts représentent 20% de ce dernier, alors la consommation atteint 90. c) Une augmentation du revenu national de 1 milliard accroît la consommation de moins de 750 millions à cause de l imposition. d) L écart entre la consommation et l épargne diminue en fonction de Yd. 13. Une entreprise se trouve devant le choix entre les projets d investissement suivants financés par un emprunt : Montant Taux de rendement interne (TR) Projet A 1 million 0,05 Projet B 2 millions 0,07 Projet C 2,5 millions 0,03 Sachant que le taux d intérêt est de 6%, laquelle des affirmations suivantes est correcte? a) Seuls les projets A et C méritent d être réalisés. b) Tous les projets valent la peine d être réalisés. c) Le montant total d investissement méritant d être réalisé se monte à 2 millions. d) Aucun projet ne vaut la peine d être réalisé. 14. Soit les fonctions d épargne et d investissement d une économie keynésienne fermée sans Etat : Laquelle des propositions suivantes est fausse? S, a) Si le revenu national est Y 1, la consommation est égale à Y 1. b) Si le revenu national est Y 2, les stocks augmentent. c) Si le revenu national est Y 3, l économie est en équilibre. d) Si le revenu national est Y 4, il y a un excès d offre globale. Y1 Y2 Y3 Y4 Y S 2/5

3 15. Soit une économie keynésienne fermée avec Etat où la propension marginale à épargner est égale à 0,2 alors que le taux d'imposition est de 0,25. Quel est l'effet final sur le produit/revenu national d'équilibre d'une augmentation durable des dépenses de l'etat de 50 accompagnée d'une hausse passagère des investissements de 30? a) Le produit/revenu national d'équilibre augmente de 125. b) Le produit/revenu national d'équilibre baisse de 50. c) l n'est pas possible de calculer la variation du produit/revenu national d'équilibre sans connaître son niveau initial. d) Le produit/revenu national d'équilibre croît de Soit une économie keynésienne fermée avec Etat caractérisée par les fonctions suivantes : Consommation : C 50 0,5Yd (Yd : revenu national disponible) mpôts : T 15 0,3Y (Y : produit/revenu national) nvestissement : 60 Dépenses publiques : G 40 A l équilibre : a) l épargne représente environ 8,7% du revenu national disponible. b) le budget de l Etat est déficitaire. c) les impôts proportionnels s élèvent à environ 65,7. d) l investissement est inférieur à l épargne. 17. Une politique budgétaire keynésienne de relance sera d autant plus efficace : a) qu elle cherchera à éviter une détérioration du solde budgétaire de l Etat. b) que l écart de production («output gap») sera faible au départ. c) que la propension marginale à épargner sera faible. d) que l économie sera proche du plein-emploi au départ. 18. Dans le système monétaire régi par l étalon-or : a) la Banque centrale détient le monopole de détention des lingots d or. b) les billets de banque peuvent être convertis en or auprès de la Banque centrale. c) les pièces d or constituent le seul moyen de paiement accepté par tous. d) dans chaque pays, les billets de banque doivent être intégralement couverts par les réserves d or de la Banque centrale. 19. Lequel de ces postes ne figure pas dans la composition de la masse monétaire M3? a) Les dépôts à terme des résidents auprès du système bancaire commercial. b) Les dépôts à vue des résidents auprès du système bancaire commercial. c) Les comptes de virement. d) Les pièces de monnaie détenues par le secteur non bancaire. 20. Une Banque centrale décide de lutter contre l inflation en contractant la masse monétaire. Quelle décision va-t-elle prendre? a) Vendre des dollars. b) Baisser le taux de réescompte. c) Acheter des titres. d) Baisser le ratio de réserves obligatoires. 21. Soit une économie dans laquelle le ratio de réserves obligatoires est égal à 0,2 et le ratio de préférence du public pour le numéraire est égal à 0,25. Une banque commerciale vend à la Banque centrale des devises pour un montant de 800'000 francs. Quelle est la variation des dépôts à vue? a) Une baisse de 2'000'000 francs. b) Une baisse de 4'000'000 francs. c) Une hausse de 2'000'000 francs. d) Une hausse de 1'500'000 francs. 22. Laquelle des affirmations suivantes est fausse? a) De plus en plus, les Banques centrales préfèrent utiliser les instruments de politique monétaire conformes au mécanisme du marché plutôt que ceux relevant de leur pouvoir de coercition. b) Le passif du bilan de la Banque centrale se compose entre autres des billets en circulation et des dépôts à vue des banques commerciales auprès de la Banque centrale. c) Dans une opération de prise en pension, aucun intérêt n est versé ou reçu durant toute la durée de l opération. d) Les swaps sont des opérations par lesquelles la Banque centrale achète ou vend des devises contre de la monnaie nationale pour une durée limitée, l opération inverse étant effectuée à l échéance au cours convenu initialement. 23. Laquelle des propositions suivantes est n est pas entièrement correcte? a) La demande de monnaie pour le motif de transaction est une fonction croissante du b) La demande de monnaie pour le motif de précaution est une fonction croissante du c) La demande de monnaie pour le motif de spéculation est une fonction croissante du d) La demande de monnaie est une fonction croissante du revenu national et une fonction décroissante du taux d intérêt. 24. Parmi les facteurs ci-dessous, lequel ne peut pas être la cause de l'inflation? a) Un taux de croissance de la masse monétaire supérieur à celui du produit national réel. b) Une ruée vers la monnaie nationale suite à un mouvement spéculatif sur le marché des changes. c) La prédominance des cartels dans une économie. d) Un taux de croissance de la productivité du travail inférieur à celui des salaires nominaux. 3/5

4 25. Le tableau ci-dessous montre les quantités maximales de produits agricole et industriel que les pays A et B peuvent produire par unité de main-d œuvre employée : Pays A Pays B Produit agricole Produit industriel a) Le pays B détient l avantage absolu dans les deux productions et l avantage comparatif dans la production industrielle. b) La productivité du travail est uniformément plus élevée en A qu en B. c) Si les deux pays s ouvrent à l échange, le pays A devrait se spécialiser dans la production agricole. d) Le pays A détient l avantage comparatif dans la production industrielle et le pays B l avantage absolu dans les deux productions. 30. Laquelle des affirmations suivantes concernant les actifs et les passifs de l économie suisse vis-à-vis de l étranger est fausse? a) La position extérieure nette de la Suisse représente la différence entre la valeur des actifs celle des passifs. b) Les actifs sont en grande partie libellés en monnaies étrangères alors que les passifs ont surtout libellés en franc suisse. c) Le solde entre les actifs et les passifs augmente depuis 2000 mais son accroissement est moindre que les excédents cumulés de la balance courante. d) Les actifs sont en grande partie sous forme d actions alors que les passifs se composent surtout d obligations. 26. La politique monétaire suisse exercée par la Banque Nationale Suisse a comme premier objectif : a) la maximisation du taux de croissance réelle de l économie. b) la réduction voire l élimination des cycles conjoncturels. c) le financement du déficit du budget de la Confédération. d) la stabilité du niveau général des prix dans l économie. 27. Laquelle des règles suivantes ne fait pas partie des règles TTT exigées d une politique budgétaire keynésienne? a) Elle doit être ciblée («Targeted»). b) Elle doit déployer ses effets au bon moment («Timely»). c) Elle doit être parfaitement transparente («Transparent»). d) Elle doit être temporaire («Temporary»). 28. L instauration par la Banque Nationale Suisse (BNS) d un taux de change plancher CHF/Euro de 1,20 en septembre 2011 : a) a permis à la monnaie suisse d atteindre désormais la parité des pouvoirs d achat contre l euro. b) signifie que la BNS, en vendant des euros, empêche à tout prix le taux de change de descendre en dessous de ce seuil. c) dispense désormais la BNS d intervenir sur le marché des changes pour empêcher l appréciation du franc suisse. d) n a pas empêché le franc suisse d être encore surévalué face à la devise européenne. 29. Le taux-plancher fixé par la Banque Nationale Suisse en septembre 2011 : a) est équivalent à l adhésion de la Suisse à un régime de change fixe avec la zone euro. b) ne peut être défendu que si la BNS possède suffisamment de réserves monétaires en euro. c) n a nullement empêché l appréciation du franc suisse depuis son introduction. d) peut être défendu pendant longtemps dans la mesure où la BNS peut acheter des quantités illimitées d euros. 4/5

5 SECONDE PARTE : Question à développer (comptant pour 50% de la note) 1. Présenter soigneusement les différentes optiques servant à mesurer l activité économique d un pays durant une période (sans illustration chiffrée) en désignant précisément l agrégat auquel on arrive selon chaque optique. Quelle optique est la moins précise? Justifier la réponse. 2. Expliquer en quoi consistent les distinctions suivantes en précisant leur utilité : a. brut net ; b. coût des facteurs prix du marché ; c. intérieur national ; d. nominal réel. Détailler (en justifiant la démarche) comment on passe du revenu national de 2008 exprimé aux prix courants au produit intérieur brut aux prix du marché de la même année exprimé aux prix de Présenter (en la démontrant) la relation existant entre le solde de la balance courante et celui du budget de l Etat. llustrer la situation actuelle des Etats-Unis et celle de la Suisse à l aide de cette relation. Commenter. 4. D après certains économistes critiques, lors des crises conjoncturelles, l Etat doit simplement «laisser agir les stabilisateurs automatiques». Expliquer cette critique (définir au préalable la stabilisation automatique). Présenter le mécanisme suisse du «frein à l endettement» en précisant son lien avec la stabilisation automatique. 5. Soit une économie keynésienne, celle du pays Alpha, caractérisée par les relations suivantes : C G T X Z M S M D Y PE = 0.8Y d + 20 = 200 4i = 200 = 0.05Y = 60 = 0.16Y + 40 = 300 = 0.5Y 10i = 1000 Y : produit/revenu national Y d : revenu disponible C : consommation S : épargne : investissements G : dépenses publiques T : impôts X : exportations Z : importations M S : offre de monnaie M D : demande de monnaie i : taux d intérêt Y PE : produit/revenu national de plein-emploi Dans un premier temps, on suppose que le taux d intérêt est connu et fixé à 10. En faisant abstraction du marché de la monnaie, déterminer les valeurs d équilibre pour Y, C, T, Z ainsi que pour S. Vérifier et interpréter la condition d équilibre macro-économique (relation entre les trois soldes). 6. Soucieux d atteindre le plein-emploi, le gouvernement d Alpha décide d augmenter ses dépenses de 120. En envisageant simultanément l équilibre du marché des biens et services et celui du marché de la monnaie, déterminer les nouvelles valeurs d équilibre de Y, i, C,, T, Z et S. Vérifier et interpréter la condition d équilibre macro-économique. Comparer avec le cas précédent et commenter. 7. En repartant de l équilibre du point 5 ci-dessus, envisager maintenant une politique conjoncturelle «mixte» composée d une hausse des dépenses publiques de 80 et d un accroissement de la masse monétaire de 100. Une fois encore, en considérant simultanément l équilibre du marché des biens et services et celui du marché de la monnaie, déterminer les nouvelles valeurs d équilibre de Y, i, C,, T, Z et S. Vérifier et interpréter la condition d équilibre macro-économique. Quelle différence observe-t-on par rapport au cas précédent? Quel(s) avantage(s) présente une politique mixte par rapport à une politique budgétaire traditionnelle? Commenter par rapport à la crise actuelle. 5/5

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