Une liste qui va encore s allonger...

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1 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 7 février Une liste qui va encore s allonger... Page 1 sur 1 7 février 2015 Le Soleil STÉPHANIE MARTIN Une liste qui va encore s allonger... Après les arénas Gilles-Tremblay et Jacques-Côté, la Ville a l intention de mettre la clé sous la porte d un autre bâtiment abritant une glace. Les citoyens apprendront bientôt lequel. Au cours des prochaines années, la Ville de Québec fermera quatre arénas, a affirmé hier le maire Régis Labeaume. On savait déjà que les arénas Jacques-Côté de Sillery et Gilles-Tremblay de Beauport étaient condamnés à moyen terme. Hier, M. Labeaume a confirmé que le Colisée Pepsi faisait aussi partie du lot. Mais il a ajouté qu un autre subirait le même sort sans vouloir dévoiler quelle sera la future victime. «Attendez un peu. Il faut que j aille voir la communauté avant. Que je leur explique. Parce que ce quatrième- là, que vous ne connaissez pas, on est peut- être en train de le remplacer. Je voudrais aller voir la communauté en leur disant : On le démolit, mais on le remplace par quelque chose qui n est pas si loin de chez vous.» Il faudra donc remplacer ces quatre arénas, en prévoir encore davantage. Car avec l arrivée éventuelle d une équipe de la Ligue nationale de hockey, il y aura une recrudescence d intérêt des jeunes pour le hockey, prédit M. Labeaume. «Alors, il ne faudra pas en manquer.» LE PRIVÉ DANS L ÉQUATION La Ville est à élaborer un plan pour combler les besoins en heures de glace. Ce plan pourrait faire de la place au privé. La Ville a d ailleurs déjà une entente avec la municipalité de Boischatel et son aréna entièrement privé. Un modèle qui plaît particulièrement au maire de Québec. Il l avait laissé savoir par la voie des médias, et les promoteurs intéressés n avaient pas tardé à semanifester. «On évalue ce qu on a sur la table.» Le maire en a d ailleurs profité pour rappeler l importance du projet d anneau de glace, dans Sainte- Foy, qui comprend aussi deux patinoires standard. Ce projet, financé aux deux tiers par les gouvernements, a été mis sur la glace par les libéraux de Philippe Couillard. «Il faut absolument que les deux glaces [de l anneau] soient là, sinon on n y arrivera pas.» Printed and distributed by NewpaperDirect US/Can: , Intern: Copyright and protected by applicable law.

2 Journal de Québec en édition électronique - Le Journal de Québec - 7 févr Démol... Page 1 sur 2 Classement de l'article 7 févr Le Journal de Québec JEAN-LUC LAVALLÉE Le Journal de Québec Démolition inévitable Après le projet de tramway, le maire Labeaume enterre le Colisée Pepsi La démolition du Colisée Pepsi semble maintenant inévitable, selon le maire de Québec. Le Colisée Pepsi a fait l objet d une cure de rajeunissement en 2008, à l occasion du championnat mondial. Dans la dernière décennie, la Ville a investi plusieurs millions dans sa mise aux normes en remplaçant notamment le tableau indicateur, les bandes et la plupart des sièges. «Je serais étonné qu on le garde. Je vais vous dire ça de même. On est rendus là», a déclaré Régis Labeaume en point de presse, hier, à l hôtel de ville. La veille, il avait été plus nuancé. «Pas sûr de le garder», avait-il dit.

3 Journal de Québec en édition électronique - Le Journal de Québec - 7 févr Démol... Page 2 sur 2 Cette fois, le maire de Québec laisse planer bien peu de doutes sur le sort réservé à l édifice qui a vu naître et mourir les Nordiques. Il tombera vraisemblablement sous le pic des démolisseurs. «Je pense qu on s en va vers ça.» Pressé de questions sur le sujet, il a même confirmé qu il a déjà en mains une évaluation des coûts de démolition. Il a toutefois refusé de divulguer le chiffre. En 2011, il avait estimé l opération à un montant de 1 à 2 millions $. «Je suis en train de calculer le coût pour le mettre à terre [par rapport] au coût d entretien sur quelques années. Je trouve que mon retour sur l investissement est pas mal rapide», a-t-il lâché. Selon lui, les coûts d entretien annuels sont plus élevés que les $ ou $ évoqués par la Ville dans les médias par le passé. ExpoCité, dit-il, n a jamais été rentable depuis le départ des Nordiques. «Tout coûte plus cher à ExpoCité parce que les coûts sont enfouis ici dans l administration générale.» PERSONNE N EN VEUT Jusqu à présent, le secteur privé n a manifesté aucun intérêt pour acheter le Colisée afin de lui trouver une nouvelle vocation. «Ça fait quatre ans que je le dis puis je n ai pas eu d offre. Depuis que je lance des signaux, je n ai eu aucune réponse. Aucune.» Le maire Labeaume dit être conscient de l amour des gens de Québec pour leur Colisée. Il a même envisagé de lancer un «appel international» pour trouver une solution afin de le transformer. «J en suis venu à la conclusion que ça ne valait peutêtre pas la peine d investir là-dedans.» BESOINS La décision de la Ville est également liée à l analyse des besoins d heures de glace sur tout le territoire. Outre le Colisée Pepsi, l aréna Gilles-Tremblay à Beauport et l aréna Jacques-Côté à Sillery fermeront éventuellement. Une quatrième patinoire suivra. Son nom sera révélé sous peu. «Moi, mon plan pour ExpoCité est rendu assez clair», a ajouté le maire. «Le rapport Gélinas s en vient. Tout est raccordé, c est un jeu de dominos. Alors quand je vais annoncer tout ça, je voudrais que les gens comprennent où on s en va totalement.» Printed and distributed by NewpaperDirect US/Can: , Intern: Copyright and protected by applicable law.

4 Journal de Québec en édition électronique - Le Journal de Québec - 7 févr Calcul... Page 1 sur 1 Classement de l'article 7 févr Le Journal de Québec karine gagnon Adjointe au directeur de l'information ckarine.gagnon@quebecormedia.com Calcul décisif À l approche de l ouverture de l amphithéâtre, plus rien ne justifie de conserver le vieux Colisée au cas où les Nordiques reviendraient avant. À partir du moment où aucun promoteur privé n en veut, son avenir ne repose donc plus que sur un seul calcul. D après les derniers rapports sur les coûts de démolition et d entretien du vieux Colisée, information qui était jusque-là demeurée secrète, il en coûterait de 5 à 6 M$ de dollars pour détruire le bâtiment datant de C est moins que ce qu on croyait, me dit-on, mais c est quand même plus que les un à deux millions qui ont déjà été évoqués par le passé par M. Labeaume. Hier, le maire Labeaume disait qu il serait étonnant qu on garde le vieux Colisée et qu on avait établi que les coûts d entretien étaient finalement plus élevés qu on ne l avait cru. Jusqu à maintenant, on parlait de $ par année. S ils sont encore plus élevés, c est donc dire qu en moins de 10 ans, la Ville aurait rentabilisé la démolition du bâtiment. VERRUE DU DÉCOR L été dernier, je faisais remarquer à quel point le bâtiment apparaissait dorénavant comme une verrue dans le décor, aux côtés de l amphithéâtre flambant neuf. Vous avez été nombreux à répliquer qu il y a un attachement envers le bâtiment. Beaucoup de souvenirs émanent en effet du Colisée, où bon nombre de joueurs sont passés, dont Jean Béliveau et plusieurs autres vedettes dont la renommée est aujourd hui inscrite dans l histoire du Québec. Marian Stastny et plusieurs anciens joueurs s opposent à sa démolition pour ces raisons, et parce qu ils y ont vécu de grands moments. Mais à partir du moment où aucun promoteur privé ne se manifeste, est-ce qu une ville peut vraiment se permettre de garder un bâtiment désuet? À moins qu il y ait eu des projets, mais que la Ville les ait écartés d emblée? Il faut enfin rappeler qu une clause de non-concurrence prévue dans l entente de gestion avec Québecor interdit la tenue, dans le vieux Colisée, d activités qui viendraient concurrencer le hockey ou des spectacles. Ça prendrait donc un promoteur avec beaucoup d imagination. Printed and distributed by NewpaperDirect US/Can: , Intern: Copyright and protected by applicable law.

5 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 7 février Entre 2 et 3millions $ pour le détru... Page 1 sur 1 7 février 2015 Le Soleil DAVID RÉMILLARD dremillard@lesoleil.com Entre 2 et 3millions $ pour le détruire «Mettre le Colisée à terre», comme le dit le maire Régis Labeaume, coûterait entre 2 et 3 millions $ uniquement pour démolir sa structure et les fondations. L estimation vient de Dominique Champagne, propriétaire de l entreprise Démolition DC de Saint- Raphaël-de-Bellechasse. Ce dernier admet d entrée de jeu qu il n a pas les équipements pour démolir le Colisée, mais ajoute qu il n est pas très complexe d estimer le coût des travaux projetés par la Ville de Québec. Se basant sur leplan «niveau patinoire» accessible dans la fiche technique du bâtiment sur le site Web d Expo-Cité, l entrepreneur conclut que «2 millions $ serait un bon prix, 3 millions $ serait le maximum». «De la base, on prend ce genre de plan là pour calculer. Les éléments de structures, les fondations, ça donne une bonne idée de l ampleur du projet», a expliqué M. Champagne. «Ça pourrait fluctuer dépendamment du moment de l année où c est fait, dépendamment de la saison où c est effectué. Tu peux pas dépasser 3 millions $.» Ne croyant pas se tromper, se disant lui-même reconnu dans le domaine pour «bien compter», il précise que cette estimation rapide ne comprend que la démolition de l édifice et de ses fondations. La Ville de Québec devra aussi payer afin de remettre le sol à niveau et décontaminer le terrain au besoin. «Le restant pour l évaluer, ça prend des études.» Tout dépendra également de l utilisation qui sera faite du lot devenu vacant. En se fiant à ces chiffres et considérant que les coûts d entretien du vieux Colisée sont évalués à $ par année, il faudrait environ six ans à la Ville de Québec pour rentrer dans son argent. Évidemment, plusieurs impondérables ne sont pas pris en compte dans cette analyse assez sommaire. Selon M. Champagne, deux entreprises au Québec ont la capacité de procéder à de tels travaux, soit Del-san-AIM et le Groupe René St-Pierre (excavation), de Sherbrooke. La première a notamment obtenu le contrat pour démanteler l aéroport de Mirabel, dont les travaux coûteront au plus 15 millions $. Les deux compagnies n ont pas rappelé Le Soleil, hier. Printed and distributed by NewpaperDirect US/Can: , Intern: Copyright and protected by applicable law.

6 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 7 février Juste une question d argent Page 1 sur 2 7 février 2015 Le Soleil ANNIEMORIN amorin@lesoleil.com STÉPHANIE MARTIN smartin@lesoleil.com Juste une question d argent «Le meilleurmoyen pour effectuer et provoquer un transfert modal entre la voiture et le transport en commun, c est le tramway. Le seul problème, c est que legouvernement n apas les moyens de se payer un tramway. C est à nous autres à être assez intelligents et créatifs pour trouver un autre moyen qui coûte moins cher. C est pour ça qu on met un X sur le tram way, c est parce que le tramway, il est tropcher» Régis Labeaume C est vraiment le manque d argent qui a plombé le projet de tramway à Québec, a insisté hier le maire Régis Labeaume, qui continue de penser que c est «le meilleur moyen de transport dans un milieu urbain». Maintenant que le projet de tramway a été enterré, la Ville dequébec étudie d autres options pour relier efficacement les deux rives, assure lemaire Régis Labeaume. «Le meilleur moyen de transport dans un milieu urbain, c est le tramway. Le meilleur moyen pour effectuer et provoquer un transfert modal entre la voiture et le transport en commun, c est le tramway. Le seul problème, c est que le gouvernement n a pas les moyens de se payer un tramway. C est à nous autres à être assez intelligents et créatifs pour trouver un autre moyen qui coûte moins cher. C est pour ça qu on met un X sur le tramway, c est parce que le tramway, il est trop cher», a expliqué hier M. Labeaume. Celui- ci a confirmé jeudi qu il n était plus question d un tramway pour relier Québec et Lévis et favoriser l adoption du transport en commun. L étude de faisabilité enclenchée en 2011 a aussi évalué l option d un service rapide par bus. Les résultats sont attendus dans le prochain mois. Ce rapport ne sera pas le seul à atterrir dans l espace public, a confié le maire hier. Dans l ordre, il a promis la présentation du gratteciel projeté par Cominar sur le boulevard Laurier, puis l étude de faisabilité sur le tramway et ses options et enfin la publication des plans de réaménagement de la tête des ponts. Ce projet, qui date aussi de 2011, a traîné en longueur, victime des changements de ministre et de gouvernement. Or, il semble qu il soit maintenant complété et sur le point d être dévoilé. «Le projet de réaménagement de la tête des ponts est prêt. Il reste plus rien qu à le payer, pis à le faire», a lancé M. Labeaume, hier. «Vous avez le projet de Cominar, vous avez le plan de mobilité et vous avez l entrée des ponts. Tout ça est prêt. Tout ça est cohérent, concordant», a assuré le maire de Québec. Après ces trois présentations «en cascade», «vous allez tout comprendre le plan de match», a-t-il ajouté. CAPACITÉ FINANCIÈRE DUGOUVERNEMENT M. Labeaume est ensuite revenu sur la capacité financière du provincial. «On travaille dans une connaissance et dans la clairvoyance en sachant qu au gouvernement, on a deux années tough à passer et que les sommes ne seront pas prêtes demain matin. Ça ne nous empêche pas de planifier et de préparer», a-t-il souligné. Lundi, le ministre des Transports, Robert Poëti, a fait valoir que «pour la tête des ponts, on a un projet sur plusieurs années en différentes phases qui est enmarche», mais il n a pas voulu détailler ces phases. Printed and distributed by NewpaperDirect US/Can: , Intern: Copyright and protected by applicable law. PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL, YAN DOUBLET

7 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 7 février Juste une question d argent Page 2 sur 2

8 La Ville de Québec penche en faveur de la démolition du Colisée - Actualités - Journal L... Page 1 sur 2 Journal Le Québec Express, membre du groupe Québec Hebdo > Actualités La Ville de Québec penche en faveur de la démolition du Colisée François Cattapan Publié le 06 février 2015 Publié le 06 février 2015 La Ville semble avoir fait son lit quant à l'avenir du Colisée de Québec et être prête à le voir raser. (Photo TC Media Viviane Asselin) MUNICIPAL. S'il n'en tient qu'au maire de Québec, les chances sont faibles de garder le vieux Colisée une fois le nouvel amphithéâtre inauguré. À

9 La Ville de Québec penche en faveur de la démolition du Colisée - Actualités - Journal L... Page 2 sur 2 nouveau mitraillé de questions sur l'avenir du vénérable bâtiment qui a connu les belles années de Jean Béliveau avec les As et de Guy Lafleur avec les Remparts, Régis Labeaume a admis que la démolition était pratiquement inévitable. «Il faut regarder en fonction des besoins en terme de disponibilité de temps de glace dans l'ensemble de nos équipements. Une analyse est en cours pour les 15 prochaines années en incluant le Colisée. Par ailleurs, j'ai lancé plusieurs appels pour vendre ou transformer le bâtiment à très bas prix et je n'ai reçu aucune offre d'intérêt. C'est peut-être un signal que ça ne vaut pas la peine d'y investir et qu'il est plus judicieux de démolir», concède M. Labeaume, ajoutant que la Ville compte actuellement quatre arénas désuets qu'il faut remplacer. Pour sa part, l'ancien président des Nordiques, Me Marcel Aubut, espère toujours que la Ville garde le Colisée debout. «Un, c est que mon cœur est ici parce que c était ma maison dans le temps. La deuxième chose, c est qu il faut leur rendre hommage, aux autorités publiques : ils l ont très bien entretenu. Et troisièmement, je sais que ça en prend deux arénas, pour faire des Olympiques. Mais ça sera la décision des autorités publiques.» Le dossier sera prochainement éclairci lors que le groupe de travail sur l'avenir d'expocité déposera son rapport. Le document de réflexion est attendu au cours des prochains mois. (F.C. et V.A)

10 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 7 février Le Colisée sera démoli Page 1 sur 1 7 février 2015 Le Soleil STÉPHANIE MARTIN smartin@lesoleil.com Le Colisée sera démoli Le vieux Colisée sera démoli. Après avoir enterré la veille le projet de tramway, le maire de Québec, Régis Labeaume, a signé hier l arrêt de mort de l édifice qui a abrité les prouesses de Jean Béliveau, de Guy Lafleur et de Joe Sakic. C est la semaine des enterrements à Québec. En deux jours, le maire a mis une croix sur le projet phare de son plan de mobilité durable, le tramway, et sur le Colisée Pepsi, qui tombera sous le pic des démolisseurs. «Je serais étonné qu on le garde», a- t- il laissé tomber hier, confirmant ce que déjà la veille il avait laissé entrevoir. Le maire a même déjà en main le rapport des coûts de démolition, qu il n a pas voulu détailler en public. L administration Labeaume a aussi passé au peigne fin les chiffres du Colisée. «Le Colisée Pepsi on est en train de faire l exercice, ça n a jamais été fait il coûte peut-être plus cher que les coûts qu on a démontrés.» Jusqu à maintenant, les coûts d entretien qui ont circulé étaient de $ par année. «Je suis en train de calculer le coût pour le mettre à terre par rapport au coût d entretien sur quelques années. Je trouve que mon retour sur l investissement est pasmal rapide.» Le maire dit n avoir reçu aucune proposition pour occuper l édifice. «Depuis que je lance des signaux, je n ai aucune réponse. Aucune.» Il s est questionné dernièrement sur la pertinence de lancer un appel international pour dénicher une firme qui proposerait des idées de reconversion ou de transformation de l édifice. «J en suis venu à la conclusion que ça ne valait peut- être pas la peine d investir là-dedans. À un moment donné, je pense, il faut prendre des décisions.» Et pas question de faire comme à Montréal, où le Forum a été reconverti en salles de cinéma. «On ne commencera pas à faire un cinéma pour compétitionner ceux qui existent actuellement. Je ne suis pas sûr que c est une bonne idée.» Des boutiques, des jeux d eau, une piscine? Aucune de ces options ne soulève l enthousiasme. UN PLAN CLAIR M. Labeaume sait que les gens de Québec sont «amoureux de leur Colisée». Les souvenirs liés à l édifice sont nombreux. Mais, au final, la Printed and distributed by NewpaperDirect US/Can: , Intern: Copyright and protected by applicable law.

11 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 7 février Aubut tient à l édifice, mais compr... Page 1 sur 3 7 février 2015 Le Soleil CARL TARDIF Aubut tient à l édifice, mais comprend Même s il aimerait que le Colisée «reste debout», Me Marcel Aubut (photo) comprend aussi le calcul qui amène le maire de Québec à vouloir le démolir. Ironie du sort, il se trouvait dans le vieil aréna, hier, quand Régis Labeaume faisait part de sa décision. «Je comprends les politiciens qui doivent analyser les coûts par rapport à son utilisation et ce qu il peut offrir. Il n y aura plus de grands spectacles, ici, des transformations peuvent y être faites, mais il y a aussi un maximum que le marché peut prendre. Il faut prendre une décision pour le bien de la ville et des contribuables», disait le président de la Fondation Nordiques à l occasion d une conférence de presse du Gala Triomphe qui aura lieu au Colisée, le 30 avril.

12 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 7 février Aubut tient à l édifice, mais compr... Page 2 sur 3 S il en avait le pouvoir, Me Aubut conserverait cet édifice qui pourrait servir dans une hypothétique candidature olympique. À ses yeux, le Colisée a encore fière allure à comparer à certains arénas du genre, mais sa rentabilité cause un problème avec la présence d un amphithéâtre moderne à ses côtés. «Il faut rendre hommage aux autorités publiques, comme le maire Labeaume et ses prédécesseurs qui l ont très bien entretenu. J étais à Columbus, récemment, pour lematch des étoiles de la LNH et l intérieur de leur aréna n estpas plus beau qu ici, c est la technologie et les loges corporatives qui

13 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 7 février Aubut tient à l édifice, mais compr... Page 3 sur 3 diffèrent.» Ça ne l empêche pas de croire qu il pourrait encore servir, sachant qu une ville olympique a besoin de deux arénas. «Je suis président du Comité olympique canadien, c estmon job de faire la promotion des Jeux et que je dise qu il doive rester debout, alors ne vous énervez pas avec ça. Pour l instant, il est encore là et on le fêtera le 30avril. Ce qui s en vient est une suite positive, on aura l un des plus beaux amphithéâtres du monde», ajoutait celui qui avait clairement indiqué son souhait de garder le Colisée, plus tôt cette semaine. Printed and distributed by NewpaperDirect US/Can: , Intern: Copyright and protected by applicable law.

14 Journal de Québec en édition électronique - Le Journal de Québec - 7 févr G$ r... Page 1 sur 2 Classement de l'article 7 févr Le Journal de Québec Michel Girard michel.girard@quebecormedia.com 7 G$ retournés aux retraités du Fonds de solidarité Depuis sa CréAtion en 1983, près d un million de QuéBéCois (981027) ont investi 10,8 milliards de dollars dans les émissions d ACtions effectuées par le Fonds de solidarité de la FTQ. De ce nombre d actionnaires, quelque (37,4%) ont déjà sorti leurs épargnes du fonds, pour un décaissement total de 6,7 milliards, lequel décaissement se fait par l entremise du rachat des actions

15 Journal de Québec en édition électronique - Le Journal de Québec - 7 févr G$ r... Page 2 sur 2 par le fonds lui-même. Malgré ce décaissement massif, l actif net du populaire fonds approche aujourd hui les 11 milliards, lesquels sont majoritairement injectés dans les PME québécoises. Et contrairement à ce qu on rapporte généralement dans les médias, la grande majorité des anciens actionnaires ont réussi à retirer leurs épargnes avant d atteindre leur 65e année, année à partir de laquelle les décaissements du fonds deviennent automatiquement accessibles. SOUPLESSE À preuve, sur les 6,7 milliards de dollars décaissés depuis la création du Fonds de solidarité, plus des quatre cinquièmes (83,7 %) de cette astronomique somme ont été retirés par des actionnaires âgés de la cinquantaine ou du début de la soixantaine. Quand on dit que l argent investi dans le REER des fonds de travailleurs, comme le Fonds de solidarité de la FTQ et Fondaction de la CSN est généralement gelé jusqu à 65 ans, ce n est donc que partiellement vrai. Les statistiques relatives aux rachats des actions du Fonds FTQ, dont j ai obtenu copie, se décortiquent ainsi: Rachat à 65 ans: 1,1 milliard Préretraite à ans: 3,81 milliards Préretraite à ans: 446 millions Préretraite progressive: 12 millions Décès / successions: 191 millions Invalidité: 182 millions Accession à la propriété: 485 millions Rachats de gré à gré: 442 millions Dans la catégorie des rachats d actions de gré à gré, on retrouve des rachats de 207 millions destinés à des travailleurs qui ont subi une importante diminution de revenus à la suite d une perte d emploi. Dans cette même catégorie de rachats, les retraits par suite d un recours de créancier comptent pour 49 millions. Les retraits à des fins de retour aux études s élèvent à 34 millions. Et les retraits effectués dans le but de réinjecter la somme d argent sous forme de capitaux totalisent les 56 millions. À la lumière de ces statistiques, force est de constater que les restrictions gouvernementales imposées par les gouvernements aux fonds de travailleurs laissent tout de même place à une évidente souplesse concernant les modalités de rachat des actions. Pourquoi ces restrictions? Parce que les fonds de travailleurs bénéficient de crédits d impôt spécifiques, soit 30 % pour le Fonds FTQ (15% fédéral et 15% Québec) et 40% pour Fondaction (15% fédéral et 25% Québec). Quand on tient compte des crédits d impôt de 30% qu ils ont reçus pour avoir investi dans un fonds de travailleurs, convenons que les anciens actionnaires du Fonds FTQ ont finalement bénéficié d un bon placement REER. LA COUPE FÉDÉRALE L une des grandes craintes des dirigeants des fonds de travailleurs est de voir le montant des nouvelles souscriptions annuelles risquer de chuter sous le montant total des décaissements annuels au fil des prochaines années. À cause de quoi? De la décision du gouvernement Harper d abolir le crédit d impôt fédéral d ici Le crédit d impôt fédéral passe à 10% cette année, à 5% l an prochain, pour disparaître en À la fin de novembre dernier, le nombre d actionnaires actifs s élevait à personnes et l actif net totalisait les 10,5 milliards. Printed and distributed by NewpaperDirect US/Can: , Intern: Copyright and protected by applicable law.

16 Journal de Québec en édition électronique - Le Journal de Québec - 7 févr Le ma... Page 1 sur 1 Classement de l'article 7 févr Le Journal de Québec Avec la collaboration de Taïeb Moalla JEAN-LUC LAVALLÉE Le Journal de Québec Le maire Labeaume encense le défunt projet du tramway Seul le manque d argent force le maire à laisser tomber ses plans Le maire de Québec a tourné le dos au tramway à contrecoeur. S il a largué ce projet qui lui a déjà été si cher, c est uniquement pour une question d argent. Après avoir planté le dernier clou dans le cercueil du tramway, jeudi, Régis Labeaume a rendu un ultime hommage au défunt hier. Le tramway, c est le «meilleur moyen de transport dans un milieu urbain», a-t-il insisté lors d un point de presse. Dans un monde idéal, si l argent coulait à flots dans la province, la Ville de Québec aurait laissé le tramway au sommet de sa liste d épicerie pour le gouvernement Couillard. «Il ne faut pas penser qu on dit que le tramway, ce n est pas bon. Le problème, c est que le gouvernement n a pas les moyens de se payer un tramway. C est à nous d être assez intelligents et créatifs pour trouver un autre moyen qui coûte moins cher. C est pour ça qu on met un X sur le tramway, c est parce qu il coûte trop cher.» «C EST MALHEUREUX» Alexandre Turgeon, directeur du Conseil régional de l Environnement (CRÉ) de la région de la Capitale-Nationale, regrette la décision de Québec. «On trouve que c est malheureux. Je ne sais pas qui conseille le maire en matière de transports, mais ce n est clairement pas de haut niveau», a-t-il exprimé. M. Turgeon assure n avoir aucune idée de la nature de «l alternative» au tramway évoquée cette semaine par le maire. Il s est dit «découragé de la médiocrité» en matière d aménagement et de transports au Québec. «On continue de s enfoncer et de faire les mauvais choix.» CHANTIER À LA TÊTE DES PONTS Le maire Labeaume a par ailleurs confirmé hier que le projet de réaménagement du «spaghetti» de bretelles d autoroutes à la tête des ponts «est prêt». «Vous avez le projet de Cominar (un complexe de quatre tours avec un gratte-ciel de plus de 50 étages), le plan de mobilité (durable) et l entrée des ponts. Tout ça est prêt, cohérent, concordant. Vous allez avoir ces trois présentations-là en cascade et vous allez tout comprendre le plan de match. On sait où on s en va et vous allez voir que tout ça a bien du bon sens.» Printed and distributed by NewpaperDirect US/Can: , Intern: Copyright and protected by applicable law.