n 25 Octobre 2005 Le petit journal qui fait «le joint» entre les médecins et les pharmaciens du réseau TSR87

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "n 25 Octobre 2005 Le petit journal qui fait «le joint» entre les médecins et les pharmaciens du réseau TSR87"

Transcription

1 n 25 Octobre 2005 Le petit journal qui fait «le joint» entre les médecins et les pharmaciens du réseau TSR87 Rédacteur en chef : MOREAU D. Comité de rédaction : BOYE S. CHANTEGROS L. CHENEBY C. CHEVALIER C. COGNARD P. COLLIN F. DE LA BURGADE B. DUCOURET S. FERIAL M.L marraine du petit journal «Le Cannabis dans tous ses états» Le rôle du médecin généraliste Quels outils de repérage pour le médecin? Quiz Cannabis. Les infos du réseau et les annonces du C.I.R.D.D. GALINAT D. JAUBERT M. LAFON S. LAPIERRE-DEJOIE S LOMBERTIE E.R. parrain du petit journal MERCIER G. MOLITON.C ROUYER.V. SALOMON.E SALVETTI JM. VILLEGER P. Secrétaire : BUISSON.M. Le bon Dr M a assistée à la 19 ème soirée de formation sur" Le Cannabis dans tous ses états "invité par le réseau Ville-Hôpital, l'intersecteur Régional de Soins aux Toxicomanes (IRST 10), l'association BOBILLOT et Toxicomanie Soins Réseau 87. La soirée a eu lieu le vendredi 10 JUIN Programme et intervenants : 1 ) Pathologies somatiques liées au Cannabis par le Pr. BONNAUD Chef de Service de Pneumologie Hôpital du Cluzeau de LIMOGES, 2 ) Le Cannabis : une substance addictogène? par le Dr. VILLEGER, Médecin Psychiatre Chef de Service de IRST 10 du CH ESQUIROL et 3 ) Le Cannabis et la conduite routière Dr. CHEVALIER, Médecin Coordonateur du Réseau Ville-Hôpital. 1

2 LE ROLE DU MEDECIN GENERALISTE : Professionnel du premier recours, c est lui qui est le plus souvent en mesure d entamer une démarche relationnelle dès la première rencontre. Il n existe pas de «pilule» pour se substituer au cannabis comme par exemple la buprénorphine ou le chlorhydrate de méthadone pour les opiacés quand il existe une dépendance. Il faut donc intervenir en amont et pouvoir définir avec le patient, très souvent un adolescent scolarisé, s il s agit d un «usager» ou d un «consommateur à risque». Des chiffres alarmants qui font de l usage de cannabis, à l abus, et jusqu à la dépendance, un problème de santé publique actuel et dans les 10 ans à venir. Epidemiologie détaillée dans l article suivant. 1. Les pneumologues ont été sollicités par les autorités de santé (comme auparavant avec la tuberculose et les cancers pulmonaires) devant les bronchites et troubles respiratoires, liés directement à l effet bronchodilatateur et inflammatoire avec une hyperréactivité bronchique secondaire du cannabis. Des cas de pneumothorax ont été associés à l usage des «bangs» ou pipe à eau ou le cannabis est inhalé profondément, à glotte fermée. La présence, en grande concentration, de composés cancérigènes (Benzopyrène, benzanthracène, nitrosamines, aldéhydes) retrouvés dans la fumée de cannabis peut expliquer l augmentation des cancers broncho-pulmonaires. Dans les goudrons du cannabis la concentration du benzopyrène est plus élevée que celle dans le tabac fumé. Retenir : 3 à 4 joints = 20 cigarettes et 1 joint = 5 cigarettes 2. Les psychiatres tirent un signal d alarme depuis une dizaine d années pour dénoncer une altération cognitive liée à la consommation aiguë et chronique du cannabis (ivresse cannabique et syndrome amotivationnel avec désintérêt scolaire et social, déscolarisation et désocialisation progressive), des troubles psychiatriques liés, induits ou associés au cannabis (troubles anxieux, attaques de panique, troubles de l humeur, psychopathie.) et une dépendance (plus de 3 joints/jour), «craving», avec perte de contrôle de la consommation, syndrome de sevrage à l arrêt, tolérance, interruption d autres activités, poursuite de la prise malgré les conséquences néfastes ). 3. Le cannabis et la circulation routière : Aucun cas de décès par «overdose»au cannabis n a jusqu à présent été recensé, mais il existe des implications du cannabis associé à l alcool dans les accidents de la route. Depuis la loi du 12 juin 2003, la conduite sous l'influence de drogues ou le refus de se soumettre aux vérifications fait encourir les mêmes sanctions que celles prévues pour la conduite avec une alcoolémie égale ou supérieure à 0,80 g/1 dans le sang: - rétention immédiate du permis - emprisonnement: 2 ans - amende : 4500 euros - suspension du permis : 3 ans - retrait de points : 6 - stage de sensibilisation à la sécurité routière A noter le permis probatoire mis en place pour les nouveaux conducteurs est de trois ans avec un total de 6 points ; Cet argument peut-être pris en compte dans la prise en charge du patient qui vient d avoir son permis de conduire probatoire. CANNABIS EPIDEMIOLOGIE Le cannabis provient des feuilles et des fleurs séchées de la plante cannabis sativa (chanvre indien) consommée sous forme de marijuana (herbe), résine (haschich) et d huile. Ses effets neuropharmacologiques sont dus à son principe actif, le delta 9- tetrahydrocannabinol (delta9thc). On constate une augmentation des concentrations en THC dans les plantes cultivées en serre. Le plus souvent fumé sous forme de cigarette (joint) ou au moyen d une pipe (bang avec eau), le cannabis peut-être ingéré, incorporé dans des préparations alimentaires (gâteau ou space-cake). Le cannabis possède des effets euphorisants, désinhibants, relaxants. C est un produit psychoactif : il peut provoquer des troubles psychiques et peut induire une 2

3 dépendance psychique chez les consommateurs quotidiens. En France le cannabis est classé comme stupéfiant. C est le produit illicite le plus consommé en France. La France se situe dans le groupe des pays d Europe ayant les proportions de consommateurs les plus élevées. Les consommations de cannabis peuvent varier dans leur fréquence. La consommation peut être qualifiée d expérimentation, d usage dans l année, d usage régulier, ou d usage quotidien : L expérimentation : avoir consommé au moins une fois le produit au cours de la vie. Cette notion illustre davantage la diffusion du produit dans une société que de réels niveaux d usage ; L usage dans l année correspond à une consommation au moins une fois dans l année ; L usage régulier correspond à 10 usages ou plus au cours des 30 derniers jours ; L usage quotidien correspond à une consommation renouvelée chaque jour ; L usage récent correspond à une consommation au moins une fois dans les 30 derniers jours). Expérimentation Usage dans l année Usage récent Usage régulier adultes (18-44ans) a doublé, passant de 18% en 1992 à 35% en Cette hausse est d autant plus forte que la population est jeune et s observe également pour l usage dans l année. En 2003, l usage dans l année concerne 9% des hommes et 6% des femmes âgés de 18 à 75ans, mais se raréfie à partir de 45ans. De 12 à 18 ans : faible consommation entre 12 et 13 ans, augmentation nette à partir de 14 ans (mais possible dès 11ans) et concerne la moitié des filles et deux tiers des garçons à 18ans. Parmi les ans, les écarts entre les sexes sont assez marqués, aussi bien pour l expérimentation que pour les autres types d usages. L usage récent de cannabis concerne un tiers des jeunes (26% des filles et 38% des garçons). Les écarts entre les sexes s accentuent pour les fréquences d usage de cannabis plus élevés. L expérimentation de cannabis par les jeunes a connu une hausse régulière dans les années Les fréquences d expérimentation chez les jeunes de 17 ans ont doublé pour les garçons et ont pratiquement triplé pour les filles. On observe à partir de 2002 une baisse de l expérimentation parmi les garçons à la fin de l adolescence. On retrouve cette tendance à la baisse pour les usages plus fréquents (dans l année, récents et réguliers) alors que les fréquences de ces usages se stabilisent chez les filles du même âge. Usage quotidien Les consommations associés sont fréquentes : tabac et alcool. Estimation du nombre de consommateurs de cannabis (en millions) parmi les ans, en 2003 en France (environ sur 62 Millions d habitants) : La consommation est variable selon le sexe et l âge et c est un produit d abord consommé par les adolescents et plutôt des jeunes hommes ; Depuis le début des années 1990, le niveau d expérimentation de cannabis par les jeunes 3 Les jeunes de ans sont moins fréquemment consommateurs réguliers d alcool et de médicaments psychotropes que leurs aînés et beaucoup plus consommateurs réguliers de cannabis et de tabac (Epidémiologie drogues licites dans un prochain «joint»). Les usagers réguliers de cannabis sont très souvent fumeurs quotidiens de tabac (86% à 18ans), bien qu au total seuls 13% des 18ans cumulent les deux usages.

4 Les consommations ont majoritairement lieu le week-end pour les jeunes, où elles sont le plus intenses. Ces consommateurs insistent beaucoup sur le caractère transitoire de leur usage, qu ils envisagent le plus souvent d abandonner lors du passage à l âge adulte. Une consommation quasi-systématique chez les usagers d autres drogues illicites. Première substance en cause dans les interpellations pour usage En 2003, le cannabis est en cause dans 91% des interpellations pour usage de stupéfiants. Les personnes interpellées pour usage de cannabis sont plus jeunes que les autres usagers interpellés et sont, comme pour les autres produits de sexe masculin. Principal objet du trafic de stupéfiants. Opinion et perception sur les drogues. Le cannabis est la drogue majoritairement citée par les français. La dangerosité perçue du cannabis varie selon l âge, le sexe mais surtout en fonction de la proximité avec le produit : les hommes, les jeunes et les personnes qui ont déjà consommé du cannabis jugent ce produit moins dangereux que les femmes, les adultes et les personnes ne l ayant jamais expérimenté. Les français adhèrent aux orientations de la politique publique de réduction des risques en matière de drogues et 3/4 environ déclarent être opposés à la mise en vente libre du cannabis.(2002) Sources Drogues et dépendance, données essentielles, OFDT, La Découverte. QUELS OUTILS DE REPERAGE POUR LE MEDECIN? Mais le médecin peut lors d interrogatoires systématiques lors d examen standard (demande de certificat d aptitude ) ou sur la demande et inquiétude de l entourage s aider d auto questionnaires qu il fait remplir par le patient pour permettre de dépister les usages nocifs de substances psycho actives : 1. CRAFFT test (ADOSPA) 2. DETC/CAGE-Cannabis 3. Questionnaire d auto-évaluation de consommation nocive de cannabis : NHC de Nouvelle Zélande, ALAC Le «joint» a retenu deux questionnaires : 1. CRAFFT test (ADOSPA) 2. Questionnaire d auto-évaluation de consommation nocive de cannabis : NHC de Nouvelle Zélande, ALAC Ces outils pouvant être utiles dans le repérage et l évaluation des consommations abusives de produits psychoactifs : CRAFFT test (ADOSPA) des usagers problématiques. Etes-vous déjà monté dans un véhicule (Auto, moto, scooter ) conduit par quelqu un (vous y compris) qui avait bu ou qui était défoncé? Utilisez-vous de l alcool ou d autres drogues pour vous Détendre, vous sentir mieux ou pour tenir le coup? Vous est-il déjà arrivé d Oublier ce que vous avez fait sous l emprise de l alcool ou d autre drogues? Consommez-vous de l alcool ou d autre drogues quand vous êtes Seul? Avez-vous déjà eu des Problèmes en consommant de l alcool ou d autres drogues? Vos Amis ou votre famille vous ont-il déjà dit que vous devriez réduire votre consommation d alcool ou d autre drogues? TOTAL oui non DEUX RÉPONSES POSITIVES (OU PLUS) Á CES QUESTIONS SONT ÉVOCATRICES D UNE CONSOMMATION NOCIVE 4

5 Questionnaire d'auto-évaluation de consommation nocive de cannabis NCH de Nouvelle-Zélande, ALAC ) Votre entourage s est-il plaint de votre usage de cannabis? 2) Avez-vous des problèmes de mémoire immédiate? 3) Avez-vous déjà eu des épisodes délirants lors d usage de cannabis? 4) Considérez-vous qu il soit difficile de passer une journée sans «joint»? 5) Manquez-vous d énergie pour faire les choses que vous faisiez habituellement? 6) Vous êtes-vous déjà senti préoccupé par les effets de votre usage de cannabis? 7) Avez-vous plus de difficulté à étudier, à intégrer des informations nouvelles? 8) Avez-vous déjà essayé de diminuer ou d arrêter votre usage de cannabis? 9) Aimez-vous «planer», être «défoncé(e)» dès le matin? 10) Etes-vous de plus en plus souvent «défoncé(e)»? 11) Avez-vous ressenti le «manque», des maux de tête, de l irritabilité ou des difficultés de concentration quand vous diminuez ou arrêter l usage du cannabis? TOTAL oui non TROIS RÉPONSES POSITIVES (OU PLUS) SUGGÈRENT UN USAGE PROBLÉMATIQUE DE CANNABIS EN CONCLUSION : L usage problématique ou la consommation abusive correspond à un usage susceptible d induire des dommages sanitaires et sociaux importants pour soi ou pour autrui. Les risques apparaissent différents si l usage est récréatif ou compulsif, s il porte sur de petite quantités ou s il peut être qualifié d intensif, s il est régulier : A ans les consommateurs quotidiens de cannabis ont majoritairement déclaré avoir rencontré au moins une fois un problème durant un épisode de consommation de ce produit : problème de mémoire, reproche de l entourage, mauvais résultats scolaires ou disputes avec des amis L usage de cannabis conduit une partie des consommateurs à avoir recours au système médico-social spécialisé dans les addictions ; 31% des nouveaux patients vus dans les CSST en 2002 avaient une consommation prédominante de cannabis. A court terme, la prise de cannabis altère la perception, l attention et la mémoire immédiate, troubles susceptibles de perturber la réalisation de tâches psychomotrices comme la conduite automobile et le travail scolaire des jeunes consommateurs. A un niveau de consommation élevé apparaît le risque de dépendance - psychique surtout - et peuvent survenir des problèmes relationnels, scolaires et professionnels. L usage régulier de cannabis peut, par ailleurs, accompagner ou aggraver l apparition de troubles psychiatriques. En fonction des réponses le patient et son entourage sont orientés vers une consultation spécialisée : à Limoges au CSST Bobillot ou au pôle de consultations de Henri Ey (CHEsquirol) Dr. Dominique MOREAU Sources Drogues et dépendance, données essentielles, OFDT, La Découverte. 5

6 Téléphone maison : asso.tsr87@laposte.net Les échos du réseau TSR 87 a sa MAISON! 24 rue de La Mauvendière LIMOGES Dans le «joint n 26» Pierre COGNARD, président de l association TSR87, exposera les grandes lignes des projets du réseau ville-hôpital en addictologie. TSR87 a reçu Céline BOUILLET, chargée de projet du «Pôle Ressource National» pour sa 20 ème soirée de formation : Implications et pratiques des médecins généralistes et des pharmaciens de ville dans les réseaux addictions. Cette soirée a eu lieu le , et à réuni une quarantaine de personnes. Céline BOUILLET est venue présenter L association Nationale Médecine Générale et Conduite Addictives GT, et le Pôle Ressource National (le PRN). Ce dernier a pour but de nous aider dans l implication des professionnels de santé libéraux et la gestion du réseau de santé ville-hopital en addictologie. Il y a 115 réseaux addictions en France repérés, soit 2 pour le LIMOUSIN, et environ 10 à 15 % des professionnels de santé libéraux d un département participent aux activités du réseau. Le PRN est une instance nationale de référence et d expertise en matière de pratique médicale et d addictions. Ses objectifs : améliorer les connaissances, contribuer à améliorer les pratiques et les compétences, développer les activités en réseau et représenter les médecins généralistes partout où cela est nécessaire. QUIZ CANNABIS Les effets sont les mêmes selon : La quantité absorbée et la façon de l absorber La teneur en THC (Tétrahydrocannabinol) Les effets sont différents selon : L humeur de la personne L ancienneté de la consommation Le contexte de consommation? La détente, le relâchement, un sentiment d apaisement, l euphorie sont les effets recherchés? Un joint correspond à 1 cigarettes? Goudron, ammoniac, gaz irritants sont en grandes quantités dans la fumée? La loi ne considère pas le cannabis comme stupéfiant en France? La conduite sous stupéfiant fait encourir un retrait de 3 points du permis de conduire? La présence de stupéfiant peut faire encourir à l usager les mêmes sanctions que celles prises pour la conduite avec une alcoolémie > ou = à 0,8g par litre de sang? L adolescent qui ne peut s endormir qu avec du cannabis présente un trouble du sommeil qui a une valeur clinique? On peut faire une overdose sous Cannabis? Réponses : F V V F V F F V V F 6

7 NOUVELLES ACQUISITIONS* Ouvrages 6 rue Ventenat Limoges cirdd87@wanadoo.fr AGENDA A LIMOGES Colloque de l Association des Structures Publiques de Soins en Toxicomanie et Alcoologie (ASPSTA) et l Association Bobillot ** «Soigner ou punir» Les 20 et 21 octobre 2005 à Limoges A la Fac de Droit et de Sciences Economiques ** Pour plus de renseignements, s adresser au secrétariat du Docteur VILLEGER au Association Nationale des Intervenants en Toxicomanie «De la loi de 1970 au code pénal. Quelles obligations de soins pour les usagers de drogues?» Les 14 et 15 novembre 2005 à Paris Cannabis, mieux vaut être informé. Pour tout savoir sur une drogue pas si douce que ça D. POUILLOUX - De la Martinière Jeunesse Héroïne, cocaïne Voyage interdit MJ. AUDERSET, JB. HELD - De la Martinière Jeunesse La drogue, vous êtes tous concernés P. MEZINSKI De la Martinière Jeunesse L alcool, un drôle d ami D. METZEGER, AM. THOMAZEAU De la Martinière Jeunesse Atlas régional des consommations de produits psychoactifs des jeunes français. Exploitation régionale de l'enquête ESCAPAD 2002/2003 F. BECK, S. LEGLEYE, S. SPILKA OFDT Climat scolaire. Prévention des souffrances psychiques et des conduites addictives Direction de l enseignement scolaire 2005 Revues La comorbidité cannabis-schizophrénie D. MANSUY, JL. SENNINGER Supplément à la revue Nervure n 5 juin 2005 Comment l acte de prescription peut-il se justifier aux yeux de l éthique en ce qui concerne les thérapies de substitution proposées dans certaines prises en charge de toxicomanes? JF. PASCUAL - Supplément à la revue Nervure n 5 juin 2005 * Les ouvrages peuvent être empruntés gratuitement. S adresser au CIRDD du Limousin Association Nationale des Intervenants en Toxicomanie «Accueil et prise en charge des mineurs, jeunes consommateurs et leurs entourages» Les 21 et 22 novembre 2005 à Paris Société Française d Alcoologie «De la souffrance des patients alcooliques aux modes de prise en charge» Les 24 et 25 novembre 2005 à Paris ANPAA 42 «Alcool et familles» Les 1 er et 2 décembre 2005 à Saint Etienne * Pour plus de renseignements, s adresser au CIRDD du Limousin LABELLISATION DES CIRDD Le CIRDD du Limousin n a pas obtenu la labellisation, le dossier étant jugé par la MILDT «trop sanitaire». Selon eux, l interministérialité voulue dans le cahier des charges n est pas assez développée. Après cette décision, le chef de projet a souhaité rencontrer des représentants de la MILDT pour étudier avec eux la possibilité de réécrire un dossier plus en adéquation avec leurs attentes. Une réunion s est tenue à la préfecture de région, le 21 septembre qui a permis de clarifier les missions précises que la MILDT attend du nouveau dispositif des CIRDD et les contraintes budgétaires qu impose la nouvelle loi de finance. Lors de cette journée, les délégués de la MILDT ont pu visiter le CIRDD et constater que les missions étaient développées malgré les faibles moyens alloués. Un délai supplémentaire est donc accordé pour déposer un nouveau dossier de candidature à la MILDT fin octobre.

8 6 rue Ventenat Limoges «Exploitation de l enquête ESCAPAD 2002/2003 de l OFDT Consommation des produits psychoactifs des jeunes français (17 ans)» Cette enquête est réalisée une fois par an et interroge tous les jeunes français qui passent leur journée d appel de préparation à la défense (JAPD), le mercredi et le samedi d une semaine donnée. L échantillon exploitable est de adolescents de 17 ans ( interrogés en 2002 et interrogés en 2003). Dans cette exploitation, nous avons retenu que les données de la France métropolitaine sur les consommations de cannabis Expérimentation de cannabis (désigne le fait d avoir pris au moins 1 fois du cannabis au cours de sa vie) Moyenne nationale : 52,8 % Limousin : 13 ème rang Usage régulier (désigne le fait d avoir pris au moins 10 fois du cannabis au cours des 30 derniers jours précédant l enquête) Moyenne nationale : 12,9 % Limousin : 21 ème rang Usage quotidien (désigne le fait d avoir pris quotidiennement du cannabis au cours des 30 derniers jours précédant l enquête) Moyenne nationale : 5,2 % Limousin : 21 ème rang Maximum des consommations Synthèse de «l atlas régional des consommations de produits psychoactifs des jeunes français F. BECK, S. LEGLEYE, S. SPIKA OFDT 2005» Minimum des consommations Articles du CIRDD Limousin rédigés par : Karine BONNAT Pascal NEQUIER Agnès TALLET

Estimations 2014 des consommations de produits psychoactifs à 17 ans

Estimations 2014 des consommations de produits psychoactifs à 17 ans Estimations des consommations de produits psychoactifs à 17 ans Stanislas Spilka, Olivier Le Nézet et François Beck Note 2015-02 du 21 avril 2015 L enquête ESCAPAD Cette note présente les premières exploitations

Plus en détail

Les drogues POUR EN SAVOIR PLUS. 1. L avis du psychologue. 2. Les risques et leur prévention. Quelques chiffres

Les drogues POUR EN SAVOIR PLUS. 1. L avis du psychologue. 2. Les risques et leur prévention. Quelques chiffres Les drogues POUR EN SAVOIR PLUS 1. L avis du psychologue La consommation de drogues, qu elles soient licites (alcool, tabac) ou illicites (cannabis, crack, etc.), fait partie des conduites à risques fréquemment

Plus en détail

Le cannabis en question(s)

Le cannabis en question(s) Le cannabis en question(s) Quelle nocivité présente le cannabis? Il n y a pas de réponse simple à cette question. Les risques liés à la consommation de cannabis sont en effet variables. Ils sont différents

Plus en détail

Le cannabis en question(s)

Le cannabis en question(s) Le cannabis en question(s) Quelle nocivité présente le cannabis? Il n y a pas de réponse simple à cette question. Les risques liés à la consommation de cannabis sont en effet variables. Ils sont différents

Plus en détail

"La santé des étudiants en 2015"

La santé des étudiants en 2015 Dossier de Presse "La santé des étudiants en 2015" 9 ème Enquête Nationale 1999 2015 Enquête Santé d emevia Depuis plus de 16 ans, à l écoute des étudiants 1 Sommaire EmeVia et les mutuelles étudiantes

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

"La santé des étudiants en 2013"

La santé des étudiants en 2013 1 Dossier de Presse "La santé des étudiants en 2013" 8 ème Enquête Nationale 1999 2013 Enquête Santé MGEL Depuis plus de 60 ans, à l écoute des étudiants 2 Sommaire EmeVia et les mutuelles étudiantes de

Plus en détail

TABAC : PREMIER BILAN SUR L APPLICATION DE LA LOI EVIN EN MILIEU SCOLAIRE. Dossier de Presse

TABAC : PREMIER BILAN SUR L APPLICATION DE LA LOI EVIN EN MILIEU SCOLAIRE. Dossier de Presse TABAC : PREMIER BILAN SUR L APPLICATION DE LA LOI EVIN EN MILIEU SCOLAIRE Dossier de Presse Contacts presse OFDT : Julie-Emilie Adès/ 01 53 20 95 16 / juade@ofdt.fr MILDT: Patrick Chanson / 01 44 63 20

Plus en détail

Tableau de bord sur les addictions en Bretagne

Tableau de bord sur les addictions en Bretagne DU Addictologie 6 novembre 2014 Tableau de bord sur les addictions en Bretagne Les principaux chiffres clés Tableau de bord sur les addictions en Bretagne http://www.cirdd-bretagne.fr/ http://orsbretagne.typepad.fr/ors_bretagne/

Plus en détail

Guide. d ivresse. de gestion de la crise. en entreprise

Guide. d ivresse. de gestion de la crise. en entreprise Guide de gestion de la crise d ivresse en entreprise L IVRESSE SUR LES LIEUX DE TRAVAIL Ce guide pratique se veut un outil répondant aux besoins exprimés par les entreprises. Il répond uniquement à la

Plus en détail

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI? LA MÉTHAMPHÉTAMINE est un produit stupéfiant illicite, synthétisé à partir de substances chimiques, également connu sous le nom de «crystal» ou «crystalmet», «ice»,

Plus en détail

N O S L I M I T E S?!

N O S L I M I T E S?! NOS LIMITES?! Cette brochure contient des informations essentielles sur l alcool et peut vous permettre de calculer votre. L alcool L alcool est une drogue licite et réglementée dont la substance psychoactive

Plus en détail

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction OFDT Note n 2010-12 Saint-Denis, le 09/08/2010 Introduction Les premières structures

Plus en détail

Prévention des conduites addictives : des sciences sociales aux pratiques locales

Prévention des conduites addictives : des sciences sociales aux pratiques locales Colloque régional de prévention des addictions Mardi 31 mars 2015 Clermont-Ferrand Prévention des conduites addictives : des sciences sociales aux pratiques locales Appels à communication Le Pôle de référence

Plus en détail

CANNABIS, CE QU IL FAUT SAVOIR LE CANNABIS EST UNE RÉALITÉ

CANNABIS, CE QU IL FAUT SAVOIR LE CANNABIS EST UNE RÉALITÉ CANNABIS, CE QU IL FAUT SAVOIR LE CANNABIS EST UNE RÉALITÉ 2 Vous n avez jamais fumé de cannabis? Cette brochure vous donnera toutes les raisons pour ne pas commencer. Vous pensez que c est un produit

Plus en détail

Se libérer de la drogue

Se libérer de la drogue Chacun doit savoir qu il peut se libérer de la drogue à tout moment. Se libérer de la drogue Je ne maîtrise plus la situation Longtemps encore après la première prise de drogue, le toxicomane croit pouvoir

Plus en détail

Comportements addictifs

Comportements addictifs Comportements addictifs Les cyberdépendances Addictions comportementales, Qu est-ce que c est? L addiction, au sens général, peut se définir par une envie incontrôlable et répétée, de consommer un produit

Plus en détail

LES ADDICTIONS. Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France. le 15/04/11

LES ADDICTIONS. Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France. le 15/04/11 LES ADDICTIONS Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France Du produit à l addiction Auparavant l accent était mis sur la substance alcool/drogue qui était diabolisée

Plus en détail

15ème anniversaire de l unité d addictologie Jean Schiffer e p ier d Portes Ouvertes Jeudi 24 mai 2012

15ème anniversaire de l unité d addictologie Jean Schiffer e p ier d Portes Ouvertes Jeudi 24 mai 2012 15 ème anniversaire de l unité d addictologie Jean Schiffer Dossier de presse Portes Ouvertes Jeudii 24 maii 2012 Le dossier Les addictions o Définition o Les grandes tendances en termes de conduites addictives

Plus en détail

Addictologie. Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes

Addictologie. Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes Addictologie Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes Définition addiction Conduites de consommation de substances psychoactives Physiopathologie simplifiée Les différents produits Définition de

Plus en détail

Synthèse des réflexions

Synthèse des réflexions Synthèse des réflexions 5ème Journée de Rencontres Inter-Professionnelles ADDICTION ET PRÉCARITÉ Le 2 février 2008 À l Auberge de Jeunesse DU PORT DU RHIN ------------------------------------ Organisée

Plus en détail

TABLEAU DE BORD SUR LES ADDICTIONS

TABLEAU DE BORD SUR LES ADDICTIONS TABLEAU DE BORD SUR LES ADDICTIONS A LA REUNION réalisé par l Observatoire Régional de la Santé de La Réunion 5 ème édition : octobre 27 En 21, le Comité de Lutte contre la Drogue et de Prévention des

Plus en détail

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité!

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! : t i u t a r g t i Extra testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! Enoncé Un fan de casino Vous êtes praticien dans la belle ville d Enghien (célèbre pour son casino ). Vous recevez Joël 43

Plus en détail

rogues et addictions, données essentielles

rogues et addictions, données essentielles 2013 D rogues et addictions, données essentielles Drogues et addictions, données essentielles Contributions Drogues et addictions, données essentielles est un ouvrage collectif de l Observatoire français

Plus en détail

LES DROGUES ET LA LOI

LES DROGUES ET LA LOI 34 RÉPONSES AUX 34 QUESTIONS LES PLUS FRÉQUENTES SUR LES DROGUES ET LA LOI www.drogues.gouv.fr [rubrique questions / réponses] LES DROGUES ET LES LOIS : ETAT DES LIEUX, ETAT DU DROIT... 3 RAPPELS GENERAUX...

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE 27 AVRIL 2006 5 MILLIONS DE FRANÇAIS ONT UN PROBLEME AVEC L ALCOOL. ET SI LES AUTRES C ETAIT VOUS?

DOSSIER DE PRESSE 27 AVRIL 2006 5 MILLIONS DE FRANÇAIS ONT UN PROBLEME AVEC L ALCOOL. ET SI LES AUTRES C ETAIT VOUS? DOSSIER DE PRESSE 27 AVRIL 2006 5 MILLIONS DE FRANÇAIS ONT UN PROBLEME AVEC L ALCOOL.. ET SII LES AUTRES C ETAI IT VOUS? SOMMAIRE Les hommes boivent plus souvent et en plus grande quantité que les femmes..

Plus en détail

La prise en charge d un trouble bipolaire

La prise en charge d un trouble bipolaire GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge d un trouble bipolaire Vivre avec un trouble bipolaire Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

Dangers potentiels d Internet et des jeux en ligne

Dangers potentiels d Internet et des jeux en ligne Le Conseil fédéral Dangers potentiels d Internet et des jeux en ligne Rapport du Conseil fédéral en réponse aux postulats Forster-Vannini (09.3521) du 9.6.2009 et Schmid-Federer (09.3579) du 10.6.2009

Plus en détail

TROUBLES PSYCHIQUES. Troubles addictifs. www.psycom.org

TROUBLES PSYCHIQUES. Troubles addictifs. www.psycom.org TROUBLES PSYCHIQUES Troubles addictifs www.psycom.org Troubles addictifs SOMMAIRE Quelques définitions p. 02 Diagnostic des troubles addictifs p. 03 Addiction aux drogues illicites p. 04 Addiction aux

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?»

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?» Les multiples facettes du jeu Québec, 30 mai 2012 «Les jeux en ligne, quelle influence en France?» M. Grall-Bronnec, G. Bouju, M. Lagadec J. Caillon, J.L. Vénisse Le contexte des jeux de hasard et d argent

Plus en détail

Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise*

Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise* INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise* Denis Hamel, statisticien Unité Connaissance-surveillance MISE

Plus en détail

LIVRE BLANC DE L ADDICTOLOGIE FRANCAISE. 100 propositions pour réduire les dommages des addictions en France. Contact : princeps.gdumas@orange.

LIVRE BLANC DE L ADDICTOLOGIE FRANCAISE. 100 propositions pour réduire les dommages des addictions en France. Contact : princeps.gdumas@orange. FEDERATIION FRANCAIISE D ADDIICTOLOGIIE LIVRE BLANC DE L ADDICTOLOGIE FRANCAISE 100 propositions pour réduire les dommages des addictions en France Contact : princeps.gdumas@orange.fr LIVRE BLANC DE L

Plus en détail

Tableau de bord Tableau de bord. Les addictions. à La Réunion

Tableau de bord Tableau de bord. Les addictions. à La Réunion Tableau de bord Tableau de bord Les addictions à La Réunion Décembre 2011 Tableau de bord sur les addictions à La Réunion Décembre 2011 Page 2 sur 52 SOMMAIRE INTRODUCTION...... 5 OFFRE ET PRODUCTION....

Plus en détail

Pourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé.

Pourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé. Si plus des trois quarts des personnes se disent gênées par la fumée des autres, les risques liés au tabagisme passif restent largement sous-estimés : les non-fumeurs sont seulement 15 % à craindre, pour

Plus en détail

Si seulement j avais su. Informations sur les effets de l alcool sur la conduite automobile.

Si seulement j avais su. Informations sur les effets de l alcool sur la conduite automobile. Si seulement j avais su Informations sur les effets de l alcool sur la conduite automobile. Chère lectrice, cher lecteur Consommation d alcool et conduite automobile ne font pas bon ménage. On le sait

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail.

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail. Introduction Les troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs concernent tous les intervenants de l entreprise : dangerosité du salarié pour lui-même et pour autrui, risque de désorganisation de l activité

Plus en détail

Santé des 15-30 ans : Comment se portent et se comportent les jeunes?

Santé des 15-30 ans : Comment se portent et se comportent les jeunes? Santé des 15-30 ans : Comment se portent et se comportent les jeunes? Baromètre santé jeunes 2010 Dossier de presse Juin 2013 CONTACTS PRESSE Inpes : Vanessa Lemoine Tél : 01 49 33 22 42 Email : vanessa.lemoine@inpes.sante.fr

Plus en détail

LES AVIS DU CONSEIL ÉCONOMIQUE SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL. Les addictions

LES AVIS DU CONSEIL ÉCONOMIQUE SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL. Les addictions LES AVIS DU CONSEIL ÉCONOMIQUE SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL Les addictions Mme Gisèle Ballaloud Juin 2015 2015-19 NOR : CESL1100019X Vendredi 10 juillet 2015 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Mandature

Plus en détail

Drug Misuse and Treatment in Morocco

Drug Misuse and Treatment in Morocco Drug Misuse and Treatment in Morocco Fatima El Omari Centre National de Traitement, de Prévention et de Recherche en Addictions, Hôpital Arrazi, CHU Rabat-Salé, Maroc Morocco AFRIQUE Le Maroc Population:

Plus en détail

2004 2014 : un risque a chassé l autre

2004 2014 : un risque a chassé l autre 2004 2014 : un risque a chassé l autre En 10 ans, le profil des conducteurs français a évolué, leur rapport à la conduite aussi. Pour autant le poids des bons et mauvais conducteurs est resté stable, de

Plus en détail

Brochure cannabis 21/02/05 4:17 PM Page 1 cannabis au volant

Brochure cannabis 21/02/05 4:17 PM Page 1 cannabis au volant cannabis au volant Réalisation Association des intervenants en toxicomanie du Québec inc. www.aitq.com Cannabis au volant cool ou risqué? Cette brochure a pour but de t informer de l impact du cannabis

Plus en détail

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises 1 Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises Luca Fumagalli Adjoint au chef du Service des établissements spécialisés et délégué du canton au groupe d accompagnement

Plus en détail

ÉTAT DES LIEUX DES DROGUES ET DÉPENDANCES EN AUVERGNE

ÉTAT DES LIEUX DES DROGUES ET DÉPENDANCES EN AUVERGNE Réalisé par l'observatoire Régional de la Santé d'auvergne M VENZAC, H-G ILLES, S MAQUINGHEN, Pr Y GLANDDIER ÉTAT DES LIEUX DES DROGUES ET DÉPENDANCES EN AUVERGNE Novembre 2011 Observatoire régional de

Plus en détail

"La santé des étudiants en 2009"

La santé des étudiants en 2009 Dossier de Presse "La santé des étudiants en 2009" 6ème Enquête Nationale Communiqué de presse. p 2 L USEM et les mutuelles étudiantes régionales.......... p 4 Présentation de l enquête santé... p 5 Méthodologie

Plus en détail

Quand le stress nous rend malade

Quand le stress nous rend malade Yuri Arcurs Quand le stress nous rend malade Tous concernés! De quoi s agit-il? Le stress stimule notre organisme pour qu'il s'adapte à une nouvelle situation, bonne ou mauvaise. Deux hormones sont alors

Plus en détail

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Nouvelles addictions comportementales Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Item N 77. Addictions comportementales Diagnostiquer, évaluer le retentissement

Plus en détail

DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers)

DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers) DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers) Chère Consœur, Cher Confrère, Ces renseignements médicaux

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Mémento législatif. En 1916, l absinthe est interdite.

Mémento législatif. En 1916, l absinthe est interdite. Mémento législatif Juillet 2003 La législation antialcoolique a commencé à s esquisser au 19 ème siècle avec deux dispositions fondamentales : la loi de 1838 sur l internement des aliénés, et la loi de

Plus en détail

IMAGES ET REALITES DE LA SANTE MENTALE EN POITOU-CHARENTES

IMAGES ET REALITES DE LA SANTE MENTALE EN POITOU-CHARENTES Association Régionale Poitou-Charentes pour l Information Médicale et l Epidémiologie en Psychiatrie (ARPCIMEP) Observatoire Régional de la Santé de Poitou-Charentes (ORSPEC) IMAGES ET REALITES DE LA SANTE

Plus en détail

Les cyberaddictions. Daniele Zullino Médecin chef de service Privatdocent Faculté de Médecine UNIGE. Service d addictologie

Les cyberaddictions. Daniele Zullino Médecin chef de service Privatdocent Faculté de Médecine UNIGE. Service d addictologie Les cyberaddictions Daniele Zullino Médecin chef de service Privatdocent Faculté de Médecine UNIGE Centre collaborateur OMS pour la recherche sur les addictions Agenda C est quoi une addiction? L addiction

Plus en détail

Comment mobiliser les pharmaciens d officine sur les addictions?

Comment mobiliser les pharmaciens d officine sur les addictions? Comment mobiliser les pharmaciens d officine sur les addictions? Quelques pistes de réflexions à partir de l expérience du Respadd David Michels, chargé de projets, Respadd Introduction L engagement de

Plus en détail

TROP, C EST COMBIEN? Chaque verre compte

TROP, C EST COMBIEN? Chaque verre compte Votre consommation d alcool TROP, C EST COMBIEN? Chaque verre compte Cette brochure explique les effets de l alcool sur votre santé ainsi que sur votre vie sociale, familiale et professionnelle. Elle vous

Plus en détail

ANNUAIRE SANTE. Structures Missions Site Internet Téléphone Domaines Secteurs Informations complémentaires

ANNUAIRE SANTE. Structures Missions Site Internet Téléphone Domaines Secteurs Informations complémentaires ANNUAIRE SANTE Structures Missions Site Internet Téléphone Domaines Secteurs Informations complémentaires IREPS : Instance Régionale d Education et de Promotion de la Santé Poitou-Charentes (4 antennes

Plus en détail

Les collectivités territoriales face aux conduites addictives

Les collectivités territoriales face aux conduites addictives GUIDE PRATIQUE Les collectivités territoriales face aux conduites addictives Stupéfiants Alcool Tabac REMERCIEMENTS Ministère de la Justice et des Libertés Ministère de l Intérieur, de l Outre mer, des

Plus en détail

Addictions : la continuité des soins des personnes détenues / L articulation entre les professionnels de santé de la prison et du milieu ouvert

Addictions : la continuité des soins des personnes détenues / L articulation entre les professionnels de santé de la prison et du milieu ouvert soins des personnes détenues Addictions : la continuité des soins des personnes détenues / L articulation entre les professionnels de santé de la prison et du milieu ouvert Pratique(s Addictions: les

Plus en détail

Différents facteurs impliqués dans l addiction

Différents facteurs impliqués dans l addiction Différents facteurs impliqués dans l addiction Facteurs génétiques Neurobiologiques Circuits, métabolisme, neuroadaptation Développement Puberté Maturation cérébrale Sexe Comportement Tempérament Personnalité

Plus en détail

Alcool : Oui, on peut dire «non» au verre de trop

Alcool : Oui, on peut dire «non» au verre de trop Alcool : Oui, on peut dire «non» au verre de trop Dossier de presse Novembre 2013 CONTACTS PRESSE Inpes : Vanessa Lemoine Tél : 01 49 33 22 42 Email : vanessa.lemoine@inpes.sante.fr TBWA \ Corporate :

Plus en détail

RESPONSABILITÉ, SANCTION Introduction: Être responsable de ses actes ET ASSURANCE. Il existe deux types de responsabilité

RESPONSABILITÉ, SANCTION Introduction: Être responsable de ses actes ET ASSURANCE. Il existe deux types de responsabilité Introduction: Être responsable de ses actes Vivre en société exige l existence et le respect de règles visant à garantir la liberté des individus qui la composent, 2 mais aussi à les protéger sur les plans

Plus en détail

Les stratégies de prévention du tabagisme développées par les structures qui encadrent les jeunes

Les stratégies de prévention du tabagisme développées par les structures qui encadrent les jeunes Le réseau régional d Education Pour la Santé Membre du réseau de l'institut National de Prévention et d'education pour la Santé et l Institut Rhône-Alpes de Tabacologie Les stratégies de prévention du

Plus en détail

CHEZ LES ADOLESCENTS ET LES JEUNES, À DESTINATION DES ADULTES. Risques routiers et consommation de produits psychoactifs

CHEZ LES ADOLESCENTS ET LES JEUNES, À DESTINATION DES ADULTES. Risques routiers et consommation de produits psychoactifs ZAP06 Zoom Addictions Prevention 06 LETTE D INFOMATIONS PATAGÉES SU LA PÉVENTION DES ADDICTIONS CHEZ LES ADOLESCENTS ET LES JEUNES, À DESTINATION DES ADULTES isques routiers et consommation de produits

Plus en détail

Faire face aux addictions des jeunes Les «Consultations Jeunes Consommateurs», une ressource pour agir précocement et aider les familles et les jeunes

Faire face aux addictions des jeunes Les «Consultations Jeunes Consommateurs», une ressource pour agir précocement et aider les familles et les jeunes Faire face aux addictions des jeunes Les «Consultations Jeunes Consommateurs», une ressource pour agir précocement et aider les familles et les jeunes Dossier de presse Janvier 2015 CONTACT PRESSE Inpes

Plus en détail

Alcool et drogues chez les conducteurs

Alcool et drogues chez les conducteurs Alcool et drogues chez les conducteurs une enquête routière menée en 21 Douglas J. Beirness et Erin E. Beasley REMERCIEMENTS Ce projet a bénéficié de l appui financier des organismes suivants : Bureau

Plus en détail

Regards sur la fin de l'adolescence

Regards sur la fin de l'adolescence OFDT Observatoire français des drogues et des toxicomanies 105, rue La Fayette 75 010 Paris Tél : 01 53 20 16 16 Fax : 01 53 20 16 00 courrier électronique : ofdt@ofdt.fr Les études publiées par l OFDT

Plus en détail

Entre mal-être et bien être : comment vont les étudiants. Premiers résultats. Damien BERTHILIER Président La Mutuelle des Étudiants LMDE-EPSE

Entre mal-être et bien être : comment vont les étudiants. Premiers résultats. Damien BERTHILIER Président La Mutuelle des Étudiants LMDE-EPSE Entre mal-être et bien être : comment vont les étudiants Premiers résultats Damien BERTHILIER Président La Mutuelle des Étudiants LMDE-EPSE Objectifs de l enqul enquête Mieux identifier la souffrance psychique

Plus en détail

La conduite accompagnée

La conduite accompagnée La conduite accompagnée L âge minimal requis pour s inscrire en conduite accompagnée est 16 ans révolu. POUR ACCEDER A LA FORMATION CONDUITE ACCOMPAGNEE VOUS DEVEZ ETRE DETENTEUR de L A.S.S.R.2 ou de L

Plus en détail

OFDT Note n 2011-12, à l attention du comité de pilotage «consultations jeunes consommateurs» Saint-Denis, le 13/07/2011

OFDT Note n 2011-12, à l attention du comité de pilotage «consultations jeunes consommateurs» Saint-Denis, le 13/07/2011 1 SYNTHÈSE DES FOCUS GROUPS «CONSULTATIONS JEUNES CONSOMMATEURS» OFDT Note n 2011-12, à l attention du comité de pilotage «consultations jeunes consommateurs» Saint-Denis, le 13/07/2011 Pôle Evaluation

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE. Repères pour une politique de prévention des risques liés à la consommation de drogues en milieu professionnel

GUIDE PRATIQUE. Repères pour une politique de prévention des risques liés à la consommation de drogues en milieu professionnel GUIDE PRATIQUE Repères pour une politique de prévention des risques liés à la consommation de drogues en milieu professionnel Stupéfiants Alcool REMERCIEMENTS Ont contribué à la rédaction de ce guide :

Plus en détail

l L immense majorité des condamnations concernent des délits

l L immense majorité des condamnations concernent des délits Prévention de la récidive et individualisation des peines Chiffres-clés Juin 2014 Les condamnations En 2012, environ 900 000 infractions ont donné lieu à environ 600 000 condamnations pénales prononcées

Plus en détail

Dossier de presse. La non-assurance routière en France en 2013

Dossier de presse. La non-assurance routière en France en 2013 Dossier de presse La non-assurance routière en France en 2013 Dossier de presse Sommaire Le communiqué de presse Page 3 Quelle ampleur et quelle évolution? Page 5 Quel est le profil des non-assurés? Page

Plus en détail

Réponses concrètes. Le Cannabis et l Entreprise

Réponses concrètes. Le Cannabis et l Entreprise Réponses concrètes Le Cannabis et l Entreprise A propos de ce livret Ce livret prolonge le travail de la rencontre du 29 janvier 2010 «Législation et cannabis de la société à l entreprise» à Lens organisé

Plus en détail

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois 2. Elle est présente : 15 jours/mois pour les antalgiques non opioïdes (paracétamol, aspirine,

Plus en détail

Prendre des risques : besoin? danger?

Prendre des risques : besoin? danger? LA LETTRE AUX PARENTS N o 6 Prendre des risques : besoin? danger? Cher-s parent-s, Nous avons sous les yeux tous les jours des images de jeunes qui prennent des risques : en faisant du sport, en surfant

Plus en détail

La peur de la sanction, principale raison du changement de comportement des conducteurs La vitesse, un danger encore sous-estimé

La peur de la sanction, principale raison du changement de comportement des conducteurs La vitesse, un danger encore sous-estimé Filiale du COMMUNIQUE DE PRESSE Paris, le 16 novembre 2009 La peur de la sanction, principale raison du changement de comportement des conducteurs La vitesse, un danger encore sous-estimé Alors que le

Plus en détail

CONCOURS EUROPEEN D EDUCATION ROUTIERE FIA REGLEMENT 2015

CONCOURS EUROPEEN D EDUCATION ROUTIERE FIA REGLEMENT 2015 CONCOURS EUROPEEN D EDUCATION ROUTIERE FIA REGLEMENT 2015 3-6 Septembre 2015 Vienne, Autriche 1. Objectifs et but du Concours Les dispositions juridiques et techniques touchant à la circulation routière,

Plus en détail

L observatoire «Entreprise et Santé»

L observatoire «Entreprise et Santé» LA SOCIÉTÉ D ÉTUDES ET DE CONSEIL L observatoire «Entreprise et Santé» Viavoice Harmonie Mutuelle en partenariat avec Le Figaro et France Info Enquête auprès des salariés et des dirigeants d entreprise

Plus en détail

«Docteur je ne peux pas aller travailler» Règles et recommandations pour la rédaction d un certificat médical d arrêt de travail Dr S.

«Docteur je ne peux pas aller travailler» Règles et recommandations pour la rédaction d un certificat médical d arrêt de travail Dr S. «Docteur je ne peux pas aller travailler» Règles et recommandations pour la rédaction d un certificat médical d arrêt de travail Dr S. Motamed Objectifs Rédiger un certificat médical d arrêt de travail

Plus en détail

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir?

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Renseignements sur la fumée secondaire et tertiaire Qu est-ce que la fumée secondaire? La fumée secondaire est une combinaison de fumée

Plus en détail

Conseils sur la conduite à tenir en cas de suicide d un salarié sur le lieu de travail

Conseils sur la conduite à tenir en cas de suicide d un salarié sur le lieu de travail Conseils sur la conduite à tenir en cas de suicide d un salarié sur le lieu de travail Document réalisé avec l aide de Philippe BIELEC, Ingénieur Conseil à la Direction des risques professionnels de la

Plus en détail

REPUBLIQUE FRANÇAISE. REGLEMENT DES SERVICES PERISCOLAIRES 2013/2014 (RESTAURANT SCOLAIRE et GARDERIE et CENTRE D ANIMATION)

REPUBLIQUE FRANÇAISE. REGLEMENT DES SERVICES PERISCOLAIRES 2013/2014 (RESTAURANT SCOLAIRE et GARDERIE et CENTRE D ANIMATION) REPUBLIQUE FRANÇAISE M A I R I E DE P O N T H E V R A R D 5, PLACE DE LA MAIRIE 78730 PONTHEVRARD TELEPHONE : 01.30.41.22.13 - TELECOPIE : 01.30.88.20.26 EMAIL : PONTHEVRARD@ORANGE.FR REGLEMENT DES SERVICES

Plus en détail

Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR. Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA

Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR. Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA Plan de la présentation Recommandations de recherche de l expertise INSERM Etat d avancement des

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR ESPACE JEUNES DIVONNE-LES-BAINS

REGLEMENT INTERIEUR ESPACE JEUNES DIVONNE-LES-BAINS Avenue des Thermes - BP 71 01220 Divonne-les-Bains Tel/Fax : 04 50 20 29 15 Courriel : divonne.espacejeunes@alfa3a.org REGLEMENT INTERIEUR ESPACE JEUNES DIVONNE-LES-BAINS A compter du 1 er septembre 2014

Plus en détail

Evaluation Agi Son 2005. Agi son 2005. Evaluation de la campagne de sensibilisation aux risques auditifs liés à l écoute de musiques amplifiées

Evaluation Agi Son 2005. Agi son 2005. Evaluation de la campagne de sensibilisation aux risques auditifs liés à l écoute de musiques amplifiées Agi son Evaluation de la campagne de sensibilisation aux risques auditifs liés à l écoute de musiques amplifiées 1 Introduction p. 3 Méthode p.4 1. Le public p.5 A. Caractéristique des personnes interrogées

Plus en détail

Évaluation des stages de sensibilisation aux dangers de l usage de produits stupéfiants ÉVALUATION. des politiques publiques.

Évaluation des stages de sensibilisation aux dangers de l usage de produits stupéfiants ÉVALUATION. des politiques publiques. ÉVALUATION des politiques publiques Évaluation des stages de sensibilisation aux dangers de l usage de produits stupéfiants Ivana OBRADOVIC Décembre 2012 SOMMAIRE Remerciements 5 Introduction 6 Première

Plus en détail

Les procédures médico-légales d hospitalisation

Les procédures médico-légales d hospitalisation Les procédures médico-légales d hospitalisation D. CAILLOCE SAMU 87 Contexte de l hospitalisa0on sous contrainte (1) Par%cularité de la discipline psychiatrique où le malade n a pas forcément conscience

Plus en détail

Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-185

Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-185 Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-185 RESUMÉ ANONYMISÉ DE LA DÉCISION Décision relative à une Recommandation Domaines de compétence de l Institution : Défense des droits de l'enfant, Droits

Plus en détail

TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE

TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE DOCUMENT SUPPLÉMENTAIRE 6C TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE Points clés pour les médecins à réviser avec les adolescents et adultes atteints de TDAH: Données concernant les risques: a) Des études cliniques

Plus en détail

Conduites addictives chez les adolescents. Usages, prévention et accompagnement

Conduites addictives chez les adolescents. Usages, prévention et accompagnement Conduites addictives chez les adolescents Usages, prévention et accompagnement Conduites addictives chez les adolescents Usages, prévention et accompagnement ISBN 978-2-85598-913-2 Les éditions Inserm,

Plus en détail

Certaines situations de trafic peuvent-elles provoquer un risque accru d hypoglycémie?

Certaines situations de trafic peuvent-elles provoquer un risque accru d hypoglycémie? P a g e 1 Comment savoir que vous présentez une hypoglycémie? La plupart des personnes diabétiques sentent rapidement lorsque leur taux de glycémie est trop bas (inférieur à 60 mg/dl). Les premiers symptômes

Plus en détail

La cigarette électronique permet-elle de sortir la société du tabac?

La cigarette électronique permet-elle de sortir la société du tabac? La cigarette électronique permet-elle de sortir la société du tabac? Dubois G, Goullé JP, Costentin J Au nom de la Commission VI (Addictions) Académie Nationale de Médecine Introduction Le tabac tue un

Plus en détail

province (les aspects méthodologiques sont présentés dans l encadré à la page 2).

province (les aspects méthodologiques sont présentés dans l encadré à la page 2). SANTÉ ET BIEN-ÊTRE INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC Zoom santé Janvier 2010 Numéro 19 Alors que le cigarillo perd des adeptes, le poker gagne du terrain chez les élèves du secondaire Gaëtane Dubé*,

Plus en détail

Expertis. Étude Stress. Stress. sur le Éléments statistiques. Dr Brigitte Lanusse-Cazalé. Production : Le Laussat.

Expertis. Étude Stress. Stress. sur le Éléments statistiques. Dr Brigitte Lanusse-Cazalé. Production : Le Laussat. Expertis Étude Stress Stress sur le Éléments statistiques Dr Brigitte Lanusse-Cazalé Production : Le Laussat. Les réactions au stress Les phases de stress + le stress dure, + le capital d adaptation s

Plus en détail

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19 Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Plans et objectifs Pendant la grossesse Troubles mineurs, dépressions

Plus en détail

Etre parent-s d adolescent-e

Etre parent-s d adolescent-e LA LETTRE AUX PARENTS N o 1 Chers parents, Etre parent d un-e adolescent-e n est pas toujours une chose facile, vous le savez bien! Bien sûr, vous vous réjouissez de voir grandir votre enfant, et de lui

Plus en détail

Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat)

Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat) Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat) «Si, globalement, les adolescents se disent en meilleure santé que les adultes, il convient, au regard des résultats qui suivent

Plus en détail

Les Français et leur sommeil Dossier de presse Mars 2008

Les Français et leur sommeil Dossier de presse Mars 2008 Les Français et leur sommeil Dossier de presse Mars 2008 1 Sommaire Enquête sur les représentations, les attitudes, les connaissances et les pratiques du sommeil des jeunes adultes en France...3 Les durées

Plus en détail