1 MOIS EN 10 IMAGES. 1. L inflation au cœur des décisions de la BCE, de la BoJ et de la Fed? Novembre Sommaire

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "1 MOIS EN 10 IMAGES. 1. L inflation au cœur des décisions de la BCE, de la BoJ et de la Fed? Novembre 2015. Sommaire"

Transcription

1 1 MOIS EN 10 IMAGES Chaque mois, SYZ Wealth Management publie dans «1 mois en 10 images» un survol de l activité économique dans le monde. Une image valant parfois plus qu un long discours, nous choisissons 10 graphiques montrant les données-clés qui ont marqué l actualité économique et financière du mois écoulé, avec un bref argumentaire décodant leur signification.. Sommaire 1. L inflation au cœur des décisions de la BCE, de la BoJ et de la Fed? Etats-Unis Les éléments extérieurs pèsent sur la croissance Espagne 3% de croissance, cela ne peut (malheureusement) pas durer UK La croissance ralentit mais reste solide grâce à la consommation Islande L autre bon élève de l Europe Suède Crainte d une bulle immobilière Publication du team Recherche & Analyse SYZ Wealth Management Tel. +41 (0) info@syzgroup.com 7. Japon La Banque du Japon passe son tour. Au gouvernement de jouer? Chine Ralentissement du secteur industriel au profit des services Devises Le dollar reprend des couleurs face à l euro Obligations Rebond de la dette high yield et émergente L inflation au cœur des décisions de la BCE, de la BoJ et de la Fed? La plupart des banques centrales ont aujourd hui pour mandat de maintenir, à moyen terme, le taux annuel d inflation autour d un objectif défini (2% dans les économies développées). Les anticipations du marché quant au taux d inflation attendu dans cinq ans sont donc un indicateur clé pour les banquiers centraux. Inflation anticipée à moyen terme aux Etats-Unis, dans la zone euro et au Japon (5y5y forward inflation breakeven) Dans la zone euro, c est d ailleurs la baisse de ces anticipations en dessous du seuil de 2% durant l été 2014, qui avait finalement forcé la BCE à envisager un programme de Quantitative Easing. Et c est sans doute l absence de remonté de ce même indicateur qui a poussé, en octobre, M. Draghi à évoquer un allongement de ce programme De même, au Japon, l absence de remonté de ces anticipations justifie les spéculations autour d un geste similaire de la BoJ même si, en octobre, celle-ci n a rien annoncé dans l attente d un plan de relance fiscale. La Réserve fédérale a également un deuxième objectif, maintenir le taux de chômage autour du plein emploi (estimé à 5%). Le fait que ce second objectif soit atteint justifie aujourd hui sa volonté de commencer à remonter son taux directeur. Mais elle doit aussi tenir compte des anticipations d inflation, qui ont encore reculé en Or, une hausse de taux, justifiée par l objectif de plein emploi, pourrait mettre en danger l objectif d inflation en accentuant les pressions déflationnistes liées à une nouvelle hausse du dollar. La marge de manœuvre est donc très étroite pour la Réserve fédérale, ce qui explique sans doute l incertitude qui entoure actuellement l évolution à venir de la politique monétaire américaine. Source : Bloomberg LLP 1

2 2. Etats-Unis Les éléments extérieurs pèsent sur la croissance L économie américaine a enregistré une croissance de +1,5% en rythme annuel au 3e trimestre, après la hausse de +3,9% du trimestre précédent. Ce ralentissement est largement dû au tassement des dépenses d investissement des entreprises. En revanche, la consommation des ménages continue de progresser à un rythme soutenu, supérieur à +3% par an. Variation annuelle du PIB, de la consommation et de l investissement des entreprises Cette dichotomie de l économie américaine, avec une industrie quasiment à l arrêt et des dépenses des ménages dynamiques, confirme la divergence observée ces derniers mois entre indices d activité manufacturière et dans les services. Elle peut en partie être expliquée par la chute des prix du pétrole depuis quinze mois : celle-ci a donné un coup d arrêt aux dépenses d investissement dans l industrie en plein boom d extraction du pétrole de schiste, tandis qu elle apportait un soutien important au pouvoir d achat des ménages, avec des prix de l essence en baisse de 30%. Toutefois, d autres facteurs pèsent sans doute sur l investissement, tels que la force du dollar US qui pénalise les entreprises exportatrices, ou la faiblesse persistante de la croissance dans le reste du monde, avec notamment le ralentissement de la plupart des économies émergentes. Ainsi, si elle reste l une des plus dynamiques dans le contexte actuel, l économie américaine n est pas immune au virus de faible croissance et de pressions déflationnistes qui a atteint la vaste majorité de l économie mondiale. Source : Thomson Reuters Datastream 3. Espagne 3% de croissance, cela ne peut (malheureusement) pas durer Après avoir traversée une profonde et longue récession (baisse du PIB quasi-ininterrompue de -8% en 5 ans), l économie espagnole est devenue le «bon élève» de la zone euro. Tous les indicateurs d activité ont nettement rebondi, la croissance du PIB est redevenue positive (+1.4% en 2014, plus de +3% attendu en 2015) et la trajectoire de la dette publique a été stabilisée. Cette embellie, largement due aux réformes des dernières années (en particulier celle du marché du travail), ainsi qu à la fin de la cure d austérité budgétaire, a fait l admiration du reste de l Europe. PIB, indicateur avancé de l OCDE et indice PMI composite Toutefois, certains indices récents suggèrent que cette belle dynamique commence à s essouffler. Les indices PMI dans l industrie et dans les services ont marqué le pas récemment et l indicateur avancé de l OCDE suggère un net ralentissement à venir. Néanmoins, la croissance reste encore soutenue, comme l atteste la hausse de +0.8% du PIB publiée pour le 3e trimestre (+3,4% sur les douze derniers mois). Mais, dans un contexte de tassement de la demande globale, l exposition des entreprises espagnoles à l Amérique du Sud et à un Brésil qui s enfonce dans la récession pèse sur les exportations. Et si la demande domestique reste alimentée par le repli du taux de chômage, le niveau des salaires demeure bas, ce qui limite le potentiel d accélération. Après la spectaculaire embellie des deux dernières années, la croissance de l économie espagnole risque donc de ralentir un peu et de converger progressivement vers la moyenne européenne. 2

3 4. UK La croissance ralentit mais reste solide grâce à la consommation La croissance du PIB britannique a quelque peu ralenti au 3e trimestre, avec une hausse de +0,5% (après +0,7% au printemps). Sur les douze derniers mois, le PIB a progressé de +2,3%, revenant à son rythme de croissance de la fin 2013 après avoir atteint +3% fin Cette décélération est venue du recul de l activité dans l industrie manufacturière (pour le 3e trimestre de suite) et dans le secteur de la construction, à l image de la faiblesse générale de l industrie observée à travers le monde ces derniers mois. Variation annuelle des ventes au détail, des salaires et du crédit Toutefois, en parallèle, le secteur des services (et donc la consommation domestique) a continué de croître à un rythme soutenu et assure toujours l essentiel de la croissance. Le faible taux de chômage et les premiers signes d accélération de la hausse des salaires dans un environnement d inflation limitée alimentent le pouvoir d achat des ménages. Un autre élément contribue à ce dynamisme de la consommation : les conditions monétaires toujours extrêmement accommodantes, qui ont permis une reprise de la croissance du crédit à la consommation et ont également alimenté la hausse des prix immobiliers (essentiellement à Londres ). L importance du crédit dans le dynamisme de la consommation est d ailleurs à double-tranchant pour la Bank of England : sa politique monétaire accommodante produit indéniablement des effets positifs en terme de croissance mais la dépendance au crédit rend difficile une éventuelle normalisation des taux à court terme. 5. Islande L autre bon élève de l Europe L Islande continue de se démarquer avec une reprise économique des plus dynamiques en Europe, tandis que le pays s est dernièrement acquitté de sa dette auprès du FMI. Après avoir enduré plusieurs années de profonde récession, l Islande semble bel et bien sortie de la crise avec en prime le remboursement total (et en avance sur le calendrier) de l aide financière qui lui avait été octroyée par l institution au plus fort de la crise financière de Le fait d avoir sa propre monnaie plutôt que l euro a bien évidemment profité à l Islande, contrairement à d autres pays européens en difficulté. Mais c est aussi au prix d un sévère programme d austérité et de décisions non conformistes (c est le seul gouvernement à avoir laissé ses principales banques faire faillite durant la crise) que l Islande a su redresser la barre. Son taux de chômage se trouve désormais parmi les plus bas d Europe (2,5%), la croissance de son PIB cette année devrait se situer autour de 4,6% selon les récentes anticipations de la banque centrale d Islande et l inflation se situe à 1,9% (proche de la cible de 2,5% fixée par la banque centrale). Aujourd hui l Islande est érigée en modèle pour sa gestion de sortie de crise et est sur la voie de la reprise et de la normalisation. Il reste cependant une étape décisive au pays pour confirmer son retour à la normale : le retrait progressif des mesures de contrôle des capitaux mises en place durant la crise. Taux de chômage et inflation en Islande 3

4 6. Suède Crainte d une bulle immobilière La flambée des prix de l immobilier en Suède suscite des inquiétudes, d autant que la banque centrale du pays a décidé lors de son dernier meeting d augmenter son programme d assouplissement et s est dite prête à adopter des mesures supplémentaires comme une baisse des taux. Mais la politique monétaire des taux bas appliquée jusqu ici a eu pour corollaire une explosion des prix de l immobilier ainsi qu une forte croissance de la dette des ménages. Les craintes de l éclatement d une bulle et ses répercussions sur l économie commencent à s intensifier. Evolution des prix de l immobilier et des prêts aux ménages en Suède La banque centrale de Suède s est dite elle-même préoccupée par cette évolution, mais a privilégié le soutien à son économie et la préservation d une (faible) reprise de l inflation (+0,1% en septembre). Mais avec un taux directeur à -0,35% et des allégements fiscaux appliqués aux hypothèques, les ménages suédois se sont massivement rués pour bénéficier de cet accès peu cher à la propriété. Les prix de l immobilier se sont envolés (+40% par rapport au pic observé en 2007) de même que le montant des prêts octroyés aux ménages suédois ainsi que leurs dettes. La Riksbank et les banques de détails ont appelé le gouvernement à intervenir pour resserrer les conditions liées aux prêts hypothécaires, mais sans résultat significatif jusqu ici. Source : Bloomberg 7. Japon La Banque du Japon passe son tour. Au gouvernement de jouer? La Banque du Japon n a finalement pas augmenté son programme actuel d achat d actifs lors de sa réunion du 30 octobre. La résistance de la demande domestique, la reprise de l immobilier résidentiel et celle de l investissement permettent d absorber le tassement de la demande pour les exportations selon la BoJ, qui n a pas revu à la baisse ses perspectives de croissance et d inflation. Japon - Déficit budgétaire et taille du bilan de la BoJ (% du PIB) Au-delà de ces perspectives, il est vrai que le recours à la politique monétaire a déjà été très important depuis 2013 : les achats d actifs (principalement des obligations du gouvernement) ont déjà largement gonflé le bilan de la BoJ, qui dépasse 70% du PIB et approchera 90% fin L efficacité d une éventuelle nouvelle hausse de ce programme fait débat au sein de la BoJ. Un soutien de la politique budgétaire pourrait dès lors être plus efficace pour relancer l activité et la dynamique de sortie de déflation qui s est essoufflée depuis un an. Avec un déficit budgétaire divisé par deux depuis 2013, le gouvernement semble maintenant envisager un plan de stimulus fiscal, même si la problématique de l endettement public reste un défi majeur à long terme. Toutefois, cet endettement record (près de 250% du PIB!) ne pourra pas être «résorbé» sans un retour durable de la croissance et de l inflation. A court terme, un coup de pouce budgétaire pourrait remettre l économie sur le chemin de la croissance sans doute plus efficacement qu une nouvelle intervention de la banque centrale. 4

5 8. Chine Ralentissement du secteur industriel au profit des services La croissance du PIB chinois pour le troisième trimestre (en variation annuelle) a été publiée en hausse de +6.9% (soit la plus faible progression depuis 2009) en ligne avec le consensus (+6,8%) et en léger recul par rapport au premier semestre (+7,0%). Croissance du PIB chinois Les secteurs industriels, miniers et de la construction sont ceux qui, sans surprise, ont le plus ralenti comme le laissaient présager les derniers indicateurs relatifs à la production industrielle ou aux investissements fixes. D un point de vue plus optimiste, d autres indicateurs économiques apportent un certain réconfort sur les perspectives de croissance de la deuxième économie mondiale pour la fin de l année. Notamment, le secteur des services, la bonne tenue de la consommation des ménages et des signes de reprises dans l immobilier. La bonne nouvelle est que la transformation de l économie chinoise passera, à termes, par le secteur tertiaire qui prendra plus d importance au détriment du secteur manufacturier. Source : Bloomberg 9. Devises Le dollar reprend des couleurs face à l euro Le mois d octobre a été volatil pour le taux de change euro / dollar rythmé par la publication des différentes données macroéconomiques et les réunions des banques centrales. Taux de change spot EUR/USD Depuis quelques mois l EUR / USD évoluait sans réelle tendance. En octobre les banques centrales reviennent sur le devant de la scène et influencent fortement les devises. Au début du mois aux Etats-Unis, le rapport de l emploi était décevant avec moins de créations de postes qu anticipés par le marché, mettant en doute la vigueur de la reprise américaine. L euro s appréciait d environ +2,7% contre le dollar à 1,14 sur fonds d une première hausse de taux retardée aux Etats-Unis. Au cours du mois a eu lieu la réunion de la BCE : Mario Draghi a clairement laissé entendre qu un nouveau programme d assouplissement quantitatif monétaire commencerait sans doute avant la fin de l année. L appréciation de l euro face au dollar cesse et le taux de change se dirige vers les 1,10. Finalement, à la fin du mois, la réunion de la Réserve fédérale a été perçue par les marchés plus hawkish, augmentant la probabilité d une première hausse de taux en décembre. Le dollar s installera donc dans une tendance positive face à l euro et celle-ci devrait perdurer. 5

6 10. Obligations Rebond de la dette high yield et émergente Le troisième trimestre a été dévastateur en termes de performance pour la dette à hauts rendements et celle des pays émergents (respectivement -4,6% et -2%) avec des spreads qui se sont écartés de +161 bps et +97 bps. Au mois d octobre, la tendance s est inversée avec ces mêmes actifs affichant les meilleures performances du segment obligataire (+3% et 3,2%) accompagnés d un rétrécissement des spreads de -70 bps et -46 bps. Ecart de rendements entre le high yield / dette émergente et le taux gouvernemental américain à 10 ans Durant le mois d octobre, les flux de capitaux vers le High Yield ont atteint des niveaux très élevés. Les secteurs qui avaient été les plus affectés sont ceux qui ont surperformé : Télécommunication, Chimie et Energie. Dans un environnement de croissance mondiale positive, avec une inflation faible et des banques centrales accommodantes, et des dissipations de récession en Chine et dans le secteur industriel, les investissements obligataires regagnent de l attractivité (notamment le High Yield et la dette émergente). La dette émergente pourrait néanmoins, dans un premier temps, souffrir au début du cycle de la remontée des taux américains. 6 Le présent document a été publié par le Groupe SYZ (ci-après dénommé «SYZ»). Il n est pas destiné à être distribué ou utilisé par des personnes physiques ou morales ressortissantes ou résidentes d un Etat, d un pays ou d une juridiction dans lesquels les lois et réglementations en vigueur interdisent sa distribution, sa publication, son émission ou son utilisation. Il appartient aux utilisateurs de vérifier si la Loi les autorise à consulter les informations ci-incluses. Le présent document revêt un caractère purement informatif et ne doit pas être interprété comme une sollicitation ou une offre d achat ou de vente d instrument financier quel qu il soit, ou comme un document contractuel. Les informations qu il contient ne constituent pas un avis juridique, fiscal ou comptable et peuvent ne pas convenir à tous les investisseurs. Les valorisations de marché, les conditions et les calculs contenus dans le présent document sont des estimations et sont susceptibles de changer sans préavis. Les informations fournies sont réputées fiables. Toutefois, le Groupe SYZ ne garantit pas l exhaustivité ou l exactitude de ces données. Les performances passées ne sont pas un indicateur des résultats futurs.

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ mai 2014 COMMENTAIRE DE MARCHÉ SOMMAIRE Introduction 2 En bref 3 INTRODUCTION L heure semble au découplage entre les Etats-Unis et l Europe. Alors que de l autre côté de l Atlantique, certains plaident

Plus en détail

Présentation Macro-économique. Mai 2013

Présentation Macro-économique. Mai 2013 Présentation Macro-économique Mai 2013 1 Rendement réel des grandes catégories d actifs Janvier 2013 : le «sans risque» n était pas une option, il l est moins que jamais Rendement réel instantané 2,68%

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée?

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Flash Stratégie Janvier 2015 2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Jean Borjeix Paris, le 20 janvier 2015 Dans ce document nous allons tout d abord rapprocher nos

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,

Plus en détail

DORVAL FLEXIBLE MONDE

DORVAL FLEXIBLE MONDE DORVAL FLEXIBLE MONDE Rapport de gestion 2014 Catégorie : Diversifié International/Gestion flexible Objectif de gestion : L objectif de gestion consiste à participer à la hausse des marchés de taux et

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

LE COMITÉ D INVESTISSEMENT DE LA GESTION PRIVÉE

LE COMITÉ D INVESTISSEMENT DE LA GESTION PRIVÉE DE LA GESTION PRIVÉE COMPTE RENDU DAVID DESOLNEUX DIRECTEUR DE LA GESTION SCÉNARIO ÉCONOMIQUE ACTIVITÉS La croissance économique redémarre, portée par les pays développés. Aux Etats-Unis, après une croissance

Plus en détail

FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES

FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES Octobre 2011 Gabriela TURCATTI Jordi GUILLO SOMMAIRE IMMOBILIER SUISSE 3 CATÉGORIES L immobilier résidentiel 4 L immobilier commercial 5 L immobilier de bureau 5

Plus en détail

A PLUS FINANCE FONDS DE FONDS

A PLUS FINANCE FONDS DE FONDS FINANCE FONDS DE FONDS A PLUS DYNAMIQUE A PLUS PATRIMOINE A PLUS TALENTS A PLUS OBLIGATIONS RAPPORT DE AU 30-06-2015 COMMENTAIRE DE 1 er SEMESTRE 2015 Le premier semestre 2015 a été caractérisé par le

Plus en détail

La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015

La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015 PERSPECTIVES La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015 Depuis le début de l année 2015, de nombreuses banques centrales à travers le monde ont abaissé leur taux d intérêt ou pris d autres

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Perspective des marchés financiers en 2014

Perspective des marchés financiers en 2014 Perspective des marchés financiers en 2014 21/01/2014 13 ième édition 1 Outil d aide à la décision : The Screener OUTIL D AIDE À LA DÉCISION : THESCREENER Des analyses sur les valeurs boursières Disponible

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

La crise de 1929. Lionel Artige. Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège

La crise de 1929. Lionel Artige. Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège La crise de 1929 Lionel Artige Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège Expliquer la crise de 1929? La crise de 1929 a été l objet de nombreuses publications tentant d expliquer ses causes,

Plus en détail

Les mesures adoptées et la réduction des risques à court terme ont revigoré les marchés 1

Les mesures adoptées et la réduction des risques à court terme ont revigoré les marchés 1 Les mesures adoptées et la réduction des risques à court terme ont revigoré les marchés 1 Au cours des trois mois écoulés jusqu à début décembre, les prévisions en matière de croissance économique mondiale

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA)

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA) La BNS capitule: Fin du taux plancher Alain Freymond (BBGI Group SA) Changement radical de politique monétaire le 15/1/2015 Les taux d intérêt négatifs remplacent le taux plancher 1. Abandon du taux plancher

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

Compte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant)

Compte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant) Compte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant) Présentation Cogefi Gestion est la société de gestion, filiale à 100% de la maison mère Cogefi. Elle fait partie

Plus en détail

BIL BOARD L'actualité des marchés financiers été 2013

BIL BOARD L'actualité des marchés financiers été 2013 BIL BOARD L'actualité des marchés financiers été 2013 Chers clients, Chers investisseurs, La fin du 1 er semestre 2013 ne sonne malheureusement pas encore la fin de cette crise financière! Les informations

Plus en détail

COMPRENDRE LA BOURSE

COMPRENDRE LA BOURSE COMPRENDRE LA BOURSE Les principaux indicateurs économiques Ce document pédagogique n est pas un document de conseils pour investir en bourse. Les informations données dans ce document sont à titre informatif.

Plus en détail

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux 7 avril Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux La crise de 9 a eu des conséquences néfastes pour

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

La dette des ménages canadiens demeure très élevée

La dette des ménages canadiens demeure très élevée 12 septembre 2014 La dette des ménages canadiens demeure très élevée Faits saillants États Unis : accélération bienvenue des ventes au détail. Forte hausse du crédit à la consommation en juillet aux États

Plus en détail

Les divergences dominent le marché

Les divergences dominent le marché Les divergences dominent le marché L euro a continué de glisser, pour la sixième semaine consécutive, face au dollar américain. Et cette baisse devrait continuer de s accentuer dans les prochains jours,

Plus en détail

Croissance à crédit. Vladimir Borgy *

Croissance à crédit. Vladimir Borgy * Croissance à crédit Vladimir Borgy * p. 5-15 L économie mondiale a connu en 2004 une conjoncture exceptionnelle, la croissance annuelle au rythme de 5 % est la plus forte enregistrée depuis 1976 et résulte

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

RAPPORT SEMESTRIEL. ACER ACTIONS S1 au 30.06.2013. Acer Finance Société de Gestion agrément AMF n GP-95009

RAPPORT SEMESTRIEL. ACER ACTIONS S1 au 30.06.2013. Acer Finance Société de Gestion agrément AMF n GP-95009 RAPPORT SEMESTRIEL ACER ACTIONS S1 au 30.06.2013 Acer Finance Société de Gestion agrément AMF n GP-95009 8 rue Danielle Casanova 75002 Paris Tel: +33(0)1.44.55.02.10 / Fax: +33(0)1.44.55.02.20 acerfinance@acerfinance.com

Plus en détail

Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs

Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs Plus le taux de versement des dividendes est élevé, plus les anticipations de croissance des bénéfices sont soutenues. Voir

Plus en détail

6 conseils indispensables pour bien

6 conseils indispensables pour bien Copyright (c) 2013-2014 ProfesseurForex.com. Tous droits réservés. Offert par Comment bien analyser les indicateurs économiques, l ambiance du marché, et profiter de la psychologie de marché 6 conseils

Plus en détail

Weekly Review. Atténuation des tensions sur les devises. L assouplissement quantitatif sera-t-il différent cette fois? Lundi 18 octobre 2010

Weekly Review. Atténuation des tensions sur les devises. L assouplissement quantitatif sera-t-il différent cette fois? Lundi 18 octobre 2010 Atténuation des tensions sur les devises Les tensions à l égard des devises entre les États-Unis et la Chine ont atteint une nouvelle apogée cette semaine lorsque les réserves en devises étrangères de

Plus en détail

Perspectives économiques 2013-2014

Perspectives économiques 2013-2014 Carlos Leitao Économiste en chef Courriel : LeitaoC@vmbl.ca Twitter : @vmbleconomie Perspectives économiques 2013-2014 L amélioration de l économie atténuée par l incertitude politique Prix du pétrole:

Plus en détail

Investments Europe PERSPECTIVES 2015 UNE ÉCONOMIE MONDIALE FRAGILISÉE QUI AVANCE MALGRÉ TOUT. www.generali-investments-europe.com

Investments Europe PERSPECTIVES 2015 UNE ÉCONOMIE MONDIALE FRAGILISÉE QUI AVANCE MALGRÉ TOUT. www.generali-investments-europe.com Investments Europe PERSPECTIVES 2015 UNE ÉCONOMIE MONDIALE FRAGILISÉE QUI AVANCE MALGRÉ TOUT RÉSERVÉ AUX INVESTISSEURS PROFESSIONNELS Vue d ensemble 2014 marque le septième anniversaire du déclenchement

Plus en détail

Informations générales 1 er trimestre 2015. Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas

Informations générales 1 er trimestre 2015. Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas Informations générales 1 er trimestre 2015 Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas A propos de Swisscanto Swisscanto figure parmi les plus grands promoteurs de fonds de placement et prestataires

Plus en détail

La Banque nationale suisse surprend les marchés

La Banque nationale suisse surprend les marchés La Banque nationale suisse surprend les marchés 16 janvier 2015 Faits saillants États-Unis : baisse décevante des ventes au détail en décembre. États-Unis : les prix de l essence font diminuer l inflation,

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. iii

TABLE DES MATIERES. iii RAPPORT DU COMITE DE POLITIQUE MONETAIRE N 1/2014 ii TABLE DES MATIERES LISTE DES ACRONYMES... iv RESUME ANALYTIQUE... v 1. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL... 1 1.1. Croissance du PIB mondial...

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

RAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE

RAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE 2014 RAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE Rapport adressé à Monsieur le Président de la République et au Parlement par Christian Noyer, gouverneur Sommaire La Banque de France a fait appel à des métiers

Plus en détail

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux AMBASSADE DE FRANCE AUX ETATS-UNIS MISSION FINANCIÈRE FRENCH TREASURY OFFICE 11 RESERVOIR ROAD, NW WASHINGTON D.C. 7 TEL : () 9-33, FAX : () 9-39 E - M A I L : afny@missioneco.org 1 SEVENTH AVENUE, 3 TH

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

L impact macroéconomique des crises bancaires

L impact macroéconomique des crises bancaires L impact macroéconomique des crises bancaires Les banques sont au cœur du financement des économies et lorsque leur situation financière ne leur permet plus d assurer cette mission, la distribution du

Plus en détail

Privilégier les actions et les emprunts d entreprise aux placements monétaires et aux emprunts d Etat AAA

Privilégier les actions et les emprunts d entreprise aux placements monétaires et aux emprunts d Etat AAA Swisscanto Asset Management SA Waisenhausstrasse 2 8021 Zurich Téléphone +41 58 344 49 00 Fax +41 58 344 49 01 assetmanagement@swisscanto.ch www.swisscanto.ch Politique de placement de Swisscanto pour

Plus en détail

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? 1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%

Plus en détail

Point de vue. Sherry Cooper, Ph. D. Vice-présidente à la direction, BMO Groupe financier Économiste en chef, BMO Nesbitt Burns 1 800 613-0205

Point de vue. Sherry Cooper, Ph. D. Vice-présidente à la direction, BMO Groupe financier Économiste en chef, BMO Nesbitt Burns 1 800 613-0205 AOÛT 2005 Point de vue REVUE MENSUELLE DE L ÉCONOMIE AMÉRICAINE La dépendance envers l épargne étrangère nette n est pas près de diminuer Les prix élevés du pétrole n entraîneront pas de ralentissement

Plus en détail

Zone euro Indicateur d impact du QE

Zone euro Indicateur d impact du QE N 1/263 1 er septembre 21 Zone euro Indicateur d impact du Avec l annonce d un programme étendu d achats d actifs non stérilisés (quantitative easing, ), portant essentiellement sur des titres souverains,

Plus en détail

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Je ne caractériserais pas la récente correction du marché comme «une dégringolade». Il semble

Plus en détail

Cinq ans après le début de la crise financière, l économie

Cinq ans après le début de la crise financière, l économie 52 5 L immobilier d entreprise allemand et les investisseurs Par Marcus Cieleback, directeur de recherche, PATRIZIA Immobilien AG. 5.1/ SITUATION GÉNÉRALE Cinq ans après le début de la crise financière,

Plus en détail

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions 27 novembre 213 N 5 Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions La Chine semble vouloir développer le poids du RMB comme monnaie internationale, aussi bien financière que

Plus en détail

RAPPORT SUR LA STABILITÉ FINANCIÈRE DANS LE MONDE Avril 2015

RAPPORT SUR LA STABILITÉ FINANCIÈRE DANS LE MONDE Avril 2015 RAPPORT SUR LA STABILITÉ FINANCIÈRE DANS LE MONDE Avril 2015 RÉSUMÉ ANALYTIQUE Les chocs macroéconomiques mettent de nouveau à l épreuve les marchés mondiaux Durant ces six derniers mois, les événements

Plus en détail

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté 18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté

Plus en détail

TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard

TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard Note de synthèse : Les avantages et les inconvénients d une politique de changes flexibles La politique de change

Plus en détail

La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012

La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012 La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012 Sommaire I - Le rôle prépondérant des marchés financiers I.1 - Financiarisation de l'économie mondiale I.2 Lien avec l'entreprise

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

Les marchés ont-ils pris le pouvoir en Europe?

Les marchés ont-ils pris le pouvoir en Europe? Neuilly sur Seine, le 25 novembre 2011 Les marchés ont-ils pris le pouvoir en Europe? En tout état de cause, la défiance des investisseurs envers les politiques à mener des projets et réformes ambitieuses

Plus en détail

ANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015

ANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Direction de la Recherche Economique Auteur : Philippe Waechter L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Le premier point cette semaine porte sur la croissance modérée de la zone Euro au dernier

Plus en détail

BASE DE DONNEES - MONDE

BASE DE DONNEES - MONDE BASE DE DONNEES - MONDE SOMMAIRE Partie I Monnaies Partie II Epargne/Finances Partie III Démographie Partie IV Finances publiques Partie V Matières premières Partie I - Monnaies Cours de change euro/dollar

Plus en détail

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX PERSPECTIVES CONJONCTURE ÉCONOMIQUE LE MARCHÉ DES BUREAUX EN ILE-DE-FRANCE 1 er Semestre 212 PERSPECTIVES Un contexte de marché favorable aux utilisateurs La crise financière

Plus en détail

Table des matières. Le long terme... 45. Partie II. Introduction... 1. Liste des figures... Liste des tableaux...

Table des matières. Le long terme... 45. Partie II. Introduction... 1. Liste des figures... Liste des tableaux... Liste des figures... Liste des tableaux... XI XV Liste des encadrés.... XVII Préface à l édition française... XIX Partie I Introduction... 1 Chapitre 1 Un tour du monde.... 1 1.1 La crise.... 1 1.2 Les

Plus en détail

Septembre 2013. Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse

Septembre 2013. Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse Septembre 2013 Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse Baromètre bancaire 2013 Executive summary 3 1 Evolution économique globale 1.1 Economie internationale 1.2 Suisse

Plus en détail

Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents

Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents Gestion obligataire Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents Nous pensons que la répression financière se prolongera encore plusieurs années. Dans cet intervalle, il sera de plus en

Plus en détail

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à

Plus en détail

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011 Septembre 2011 Faits saillants Selon les données émises par la Chambre immobilière du Grand Montréal, la revente de résidences dans l agglomération de Montréal a atteint les 16 609 transactions en 2010,

Plus en détail

Comité monétaire et financier international

Comité monétaire et financier international Comité monétaire et financier international Vingt-neuvième réunion Le 12 avril 2014 Déclaration de M. Akagha-Mba, Ministre de l Économie et de la Prospective, Gabon Représentant les pays suivants : Bénin,

Plus en détail

ATTIJARI MARKET RESEARCH FX & COMMODITIES TEAM

ATTIJARI MARKET RESEARCH FX & COMMODITIES TEAM 29 juin 2009 Forex Weekly Highlights I. Evénements clés et statistiques de la semaine du 22 juin 2009 Le retour de l aversion au risque a permis au billet vert d effacer un peu les pertes accumulées face

Plus en détail

NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015)

NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015) NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015) En vue d éclairer l opinion publique tunisienne, initiée et non initiée, sur l opportunité de l émission obligataire

Plus en détail

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur

Plus en détail

Crises financières et de la dette

Crises financières et de la dette Institut pour le Développement des Capacités / AFRITAC de l Ouest / COFEB Cours régional sur la Gestion macroéconomique et les questions de dette Dakar, Sénégal du 4 au 15 novembre 2013 S-2 Crises financières

Plus en détail

Perspectives Economiques Septembre 2015

Perspectives Economiques Septembre 2015 Perspectives Economiques Septembre 2015 Philippe WAECHTER Directeur de la Recherche Economique Compte Twitter: @phil_waechter ou http://twitter.com/phil_waechter Blog: http://philippewaechter.nam.natixis.com

Plus en détail

Flash Stratégie n 2 Octobre 2014

Flash Stratégie n 2 Octobre 2014 Flash Stratégie n 2 Octobre 2014 Vers un retour de l or comme garantie du système financier international. Jean Borjeix Aurélien Blandin Paris, le 7 octobre 2014 Faisant suite aux opérations de règlement

Plus en détail

La croissance des pays développés au cours des trente dernières

La croissance des pays développés au cours des trente dernières Éditions La Découverte, collection Repères, Paris, 213 II / Dette et croissance Benjamin Carton* La croissance des pays développés au cours des trente dernières années s est accompagnée d une hausse de

Plus en détail

COMMENTAIRE LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Services économiques TD

COMMENTAIRE LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Services économiques TD COMMENTAIRE Services économiques TD mai LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Faits saillants Le fait que la Banque du Canada ait récemment indiqué que les taux d intérêt pourraient

Plus en détail

Letko, Brosseau & Associés Inc.

Letko, Brosseau & Associés Inc. Letko, Brosseau & Associés Inc. Perspectives sur la conjoncture économique et les marchés financiers Sommaire L amélioration progressive de la conjoncture économique dans les pays développés, menée par

Plus en détail

LEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE

LEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE 26 février 2015 Résultats de l exercice 2014 Groupe SEB : Des performances opérationnelles solides Des devises pénalisantes 1 Ventes de 4 253 M en croissance organique* de + 4,6 % Croissance organique*

Plus en détail

Notions: déflation, récession, inflation, taux d'intérêt réel, BCE, credit crunch, taux de change

Notions: déflation, récession, inflation, taux d'intérêt réel, BCE, credit crunch, taux de change TRAVAILLER SUR UN TEXTE Faire un bilan collectif à partir d'un texte sur les acquis des chapitres sur la croissance (fluctuations et crises) et mondialisation et intégration européenne Notions: déflation,

Plus en détail

Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013

Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013 Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013 Daniel Denis kpmg.ca L environnement externe ÉCONOMIE CONSOMMATEUR TECHNOLOGIE DÉMOGRAPHIE Secteur de l assurance

Plus en détail

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success. Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien

Plus en détail

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 Le point sur la situation économique et financière du québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte désigne

Plus en détail

L Épargne des chinois

L Épargne des chinois L Épargne des chinois (Patrick ARTUS Johanna MELKA) Colloque Cirem-Cepii-Groupama AM 29 septembre 25 Indicateurs de «qualité de vie» en Chine 199 1995 2 22 23 Nombre d'écoles par 1 habitants 9,1 7,82 6,48

Plus en détail

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE 2 Section 1. Problématique de la gestion du risque de change Section 2. La réduction de l exposition de l entreprise au risque de change Section 3. La gestion du risque de

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Wali. Directeur général. commissaire Du gouvernement. conseil. M. Abdellatif JOUAHRI. M. Abdellatif FAOUZI. M. Le Wali. M. Le Directeur Général

Wali. Directeur général. commissaire Du gouvernement. conseil. M. Abdellatif JOUAHRI. M. Abdellatif FAOUZI. M. Le Wali. M. Le Directeur Général EXERCICE 2014 Wali M. Abdellatif JOUAHRI Directeur général M. Abdellatif FAOUZI commissaire Du gouvernement conseil M. Le Wali M. Le Directeur Général M. Abdellatif BELMADANI M. Mohammed BENAMOUR Mme

Plus en détail

France et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts

France et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts France et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts Philippe Waechter Directeur de la recherche économique de Natixis AM L a dynamique de l'économie française est-elle franchement différente de celle

Plus en détail

et Financier International

et Financier International MACROECONOMIE 2 Dynamiques Economiques Internationales PARTIE 2 : Le Système Monétaire et Financier International UCP LEI L2-S4: PARCOURS COMMERCE INTERNATIONAL PLAN DU COURS I - LE SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

Situation et perspectives de l économie mondiale

Situation et perspectives de l économie mondiale L intégralité de la publication est disponible à l addresse suivante http://www.un.org/en/development/desa/policy/wesp/index.shtml Situation et perspectives de l économie mondiale Résumé 2012 Nations Unies

Plus en détail

Septembre 2011 Baromètre bancaire 2011. L'évolution conjoncturelle des banques en Suisse

Septembre 2011 Baromètre bancaire 2011. L'évolution conjoncturelle des banques en Suisse Septembre 2011 Baromètre bancaire 2011 L'évolution conjoncturelle des banques en Suisse Baromètre bancaire 2011 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse Sommaire Executive Summary 3 1 Evolution

Plus en détail

Stratégie d Investissement

Stratégie d Investissement STRATÉGIE Mars 2015 Stratégie d Investissement Perspectives trimestrielles Marge de sécurité Les perspectives pour l économie mondiale restent mitigées. La croissance américaine se généralise, sans pour

Plus en détail

Nouvelle vague d assouplissement 1

Nouvelle vague d assouplissement 1 Nouvelle vague d assouplissement 1 Ces derniers mois, une vague d assouplissement des politiques monétaires, largement inattendue, a mobilisé l attention des marchés financiers mondiaux. Dans un contexte

Plus en détail

LES OPERATIONS SUR LE MARCHÉ DES CHANGES. Finance internationale, 9 ème éd. Y. Simon & D. Lautier 1

LES OPERATIONS SUR LE MARCHÉ DES CHANGES. Finance internationale, 9 ème éd. Y. Simon & D. Lautier 1 LES OPERATIONS SUR LE MARCHÉ DES CHANGES Finance internationale, 9 ème éd. Y. Simon & D. Lautier 1 Couverture : Protéger des créances ou des dettes (commerciales ou financières) contre le risque de variation

Plus en détail

Économie américaine : est-ce grave?

Économie américaine : est-ce grave? Université d été 28 - CÉRIUM Montréal, 4 juillet 28 Économie américaine : est-ce grave? Francis Généreux Économiste senior L économie gâche la fête! 1. Un portrait de l économie américaine I. Structure

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

Le FMI et son rôle en Afrique

Le FMI et son rôle en Afrique Le FMI et son rôle en Afrique M a r k P l a n t, V a l e r i a F i c h e r a, N o r b e r t F u n k e D a k a r, l e 3 n o v e m b r e 2 0 1 0 Sommaire Comment fonctionne le FMI? Comment l Afrique a-t-elle

Plus en détail