POUR Y VOIR PLUS CLAIR!

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "POUR Y VOIR PLUS CLAIR!"

Transcription

1 VIOLENCE CONJUGALE OU CHICANE DE COUPLE POUR Y VOIR PLUS CLAIR! DIANE PRUD HOMME ET LOUISE RIENDEAU

2 AVANT AUJOURD HUI

3 LES OBJECTIFS Comment faire la différence entre la violence, le conflit ou l agressivité que ce soit entre individus ou dans un couple Comment réagir selon que l on fait face à l une ou l autre des situations Comment le système judiciaire doit réagir selon que c est une chicane de couple ou de la violence conjugale

4 QUIZ : colère, violence ou agressivité? Marie se fait traiter de «sale pute» par un de ses collègues. On la voit devenir rouge et serrer les poings. Qu est-ce qui se passe chez Marie?

5 QUIZ : colère, violence ou agressivité? LA COLÈRE C est une émotion qui est ressentie et qui peut s exprimer de différentes façons: refouler, imploser, exploser

6 QUIZ : colère, violence ou agressivité? L ordinateur de Vincent bogue une fois de plus alors qu il lui faut sortir un document au plus vite. N en pouvant plus, il lance le clavier sur le mur en criant: Maudite bébelle à marde!!! Qu est-ce qui se passe chez Vincent?

7 QUIZ : colère, violence ou agressivité? L AGRESSIVITÉ C est une pulsion, une énergie qui est déclenchée par une émotion forte, habituellement la colère. C est un véhicule.

8 QUIZ : colère, violence ou agressivité? Marc-André pousse Julien pour arriver avant lui à l autobus. Qu est-ce qui se passe chez Marc-André? Valérie traite Alex de bombe puante devant tout le monde et se pince le nez à chaque fois qu elle le croise, surtout s il y a d autres jeunes. Qu est-ce qui se passe chez Valérie?

9 QUIZ : colère, violence ou agressivité? LA VIOLENCE C est une stratégie de l un pour obtenir quelque chose de l autre. Il s agit d agresser intentionnellement afin de mettre l autre dans l impuissance. C est ce qu on appelle la violence pro-active: intimidation, harcèlement, violence conjugale, violence sexuelle, etc. LES PARTICULARITÉS La violence pro-active s exerce toujours dans un rapport à l autre C est un rapport de pouvoir Elle est initiée par un : l agresseur et subie par l autre: la victime

10 QUIZ : colère, violence ou agressivité? Aujourd hui, a eu lieu la sélection du capitaine de bowling. Caroline, Philippe et Joëlle sont des vétérans et ont posé leur candidature. C est Caroline qui est choisie. En apprenant la nouvelle, le visage de Philippe devient livide. Il se lève aussitôt et pousse brusquement la table qui est devant lui. Il sort de la salle en claquant la porte bien fort, question de signifier son mécontentement. Un peu plus tard, alors qu il se trouve seul avec Caroline, il lui glisse à l oreille sur un ton glacial: «Tu penses peut-être être capable d être capitaine, mais moi j ai ben hâte de voir comment tu vas t y prendre pour me faire faire ce que tu veux» Qu est-ce qui se passe chez Philippe?

11 QUIZ : colère, violence ou agressivité? POURQUOI CETTE SITUATION N ILLUSTRERAIT PAS PLUTÔT UN CONFLIT? Il y a deux personnes qui ne s entendent pas Il n y a pas d agressions physiques

12 LE CONFLIT? Autant la violence utilise un rapport de pouvoir pour gagner sur l autre, autant dans un conflit, cela se passe dans un rapport relativement égalitaire. Le conflit fait partie de la vie, pas la violence; il peut se produire à propos de buts divergents, des façons d atteindre un but commun, des besoins personnels ou des attentes interpersonnelles.

13 QUESTION DES AGRESSIONS PHYSIQUES? Les agressions instrumentales sont utilisées intentionnellement dans un but spécifique afin d obtenir du pouvoir sur l autre = VIOLENCE Les agressions expressives sont utilisées pour libérer une tension qu elle soit créée par la colère ou la frustration= AGRESSIVITÉ ET CONFLIT Les agressions de défense sont utilisées pour faire cesser l attaque, redresser la situation ou se protéger = DÉFENSE

14 RÉCAPITULONS: La colère est une émotion, l agressivité est son véhicule (énergie) alors que la violence pro-active est une stratégie Autant la violence s exerce dans un rapport de pouvoir, autant le conflit est dans un rapport égalitaire

15 RÉCAPITULONS: Dans la violence, l agressivité et le conflit, il peut y avoir une agression physique ou psychologique. Comment les distinguer? Dans la violence, les agressions sont intentionnelles et stratégiques ; Dans l agressivité et possiblement le conflit, les agressions sont plutôt impulsives.

16 VIOLENCE OU CONFLIT DANS LE COUPLE? MAINTENANT, COMMENT FAIRE LA DIFFÉRENCE ENTRE UNE DISPUTE DE COUPLE, UN ACTE DE VIOLENCE CIRCONSTANCIEL OU UNE DYNAMIQUE DE VIOLENCE CONJUGALE?

17 VIOLENCE OU CONFLIT? Il y a donc 4 critères qui distinguent ces deux types de rapport: 1. Le gain 2. L agression 3. La persistance 4. L impact

18 EN VIOLENCE CONJUGALE 1- LE GAIN GAGNER À TOUT PRIX: Un agresseur cherche toujours à obtenir le pouvoir par la violence. Il veut dominer dans le couple et ce, à travers différentes situations qu il choisit : décider du lieu de sortie, déterminer l habillement de la victime, conclure les discussions, déterminer les règles du jeu, etc. La violence est alors un moyen efficace et rapide pour l agresseur d autant plus qu il n a pas à négocier et que sur le coup, il n en vit pas de conséquences.

19 EN SITUATION DE CONFLIT 1- LE GAIN LES DEUX VEULENT GAGNER, mais pas à tout prix Dans un conflit, les deux concernés cherchent à convaincre l autre de son bon droit et à gagner sur la situation.

20 EN VIOLENCE CONJUGALE 2- L AGRESSION L agression est intentionnelle et se manifeste de différentes façons: Par la contrainte physique: coup de poing, gifle, poussée, étranglement, etc. Par le contrôle social: l isoler de ses ami-e-s, de la famille, de ses intérêts, réduire sa mobilité, contrôler son habillement Par le dénigrement: ridiculiser son apparence, dévaloriser ses traits de personnalité, surtout devant les autres, mettre l accent sur ses erreurs, lui crier des noms, etc. Par le harcèlement: répéter sans cesse une demande, faire fi de son refus, suivre les allées et venues de sa partenaire, etc. Par la sexualité: imposer ses préférences sexuelles, prendre de force, traiter de salope, obliger à faire des actes sexuels avec une autre personne, etc. Par l intimidation: faire des menaces ou du chantage, laisser entendre qu il pourrait arriver telle chose si, avoir des regards menaçants, etc. Par l argent: contrôler son argent, critiquer ses dépenses, voler son argent, demander avec force de l argent, dénigrer son salaire, etc.

21 EN SITUATION DE CONFLIT 2- L AGRESSION IL Y A DE L ARGUMENTATION ou, à la rigueur, UNE AGRESSION impulsive et accidentelle. Dans un conflit, il n y a pas d agression intentionnelle pour gagner sur l autre, mais des arguments et à la rigueur, il peut y avoir de l agressivité.

22 EN VIOLENCE CONJUGALE 3- LA PERSISTANCE Au-delà des sujets, la violence persiste via LE CYCLE qui la maintient : Les deux premières phases agissent pour prendre le contrôle de l autre: climat de menace et agression; Les deux autres phases agissent pour récupérer sa partenaire (s assurer qu elle ne le quitte pas et ne le dénonce pas): justification et réconciliation. Si acte de violence seulement et pas de persistance, il n y a pas de dynamique de violence conjugale.

23 EN VIOLENCE CONJUGALE 3- LA PERSISTANCE UTILISATION DES JUSTIFICATIONS: Les justifications servent à maintenir l emprise et à éviter les conséquences de la violence exercée. DES CATÉGORIES DE JUSTIFICATIONS: Le déni ou la banalisation du geste: «Qu est-ce que tu vas t imaginer encore?» La provocation : «elle me cherchait!» La faute de l autre : «c est moi la victime!» Les circonstances personnelles (la nature ou l histoire de vie): «je suis un impulsif, jaloux, alcoolique, etc»

24 EN SITUATION DE CONFLIT 3-LA PERSISTANCE PAS DE CYCLE, PAS DE JUSTIFICATIONS Il peut y avoir de la persistance sur un litige irrésolu (sur un sujet) mais s il n y a pas de rapport de pouvoir, pas d agression intentionnelle, il n y a pas de cycle, ni de processus. Il peut y avoir des explications, mais pas des justifications comme expression du sentiment de légitimité.

25 EN VIOLENCE CONJUGALE 4- L IMPACT AUCUNE LIBERTÉ DE RÉACTION: PAR PEUR = IMPACT D IMPUISSANCE Impact de honte, d impuissance, de doute et de peur. Pour ces raisons, la victime ne peut en fait réagir librement face à la violence (peur des représailles); elle a donc diverses stratégies d adaptation selon les circonstances, le comportement de l agresseur, sa perception de la situation.

26 EN SITUATION DE CONFLIT 4- L IMPACT LIBERTÉ DE RÉACTION: Il n y a pas d agression intentionnelle, donc pas de peur, pas de victime, et pas d impact d impuissance sur aucun des deux partenaires.

27 LES QUESTIONS DE DÉCODAGE 1- Y a-t-il un des deux qui était prêt à tout pour gagner et avoir le contrôle de l autre? (gain) 2- A-t-il pris intentionnellement les moyens pour avoir le dessus sur l autre? (agression) 3- Y a-t-il des indices comme quoi ce n est pas la première fois qu une telle scène a lieu dans cette forme? (persistance) Est-ce que l agresseur justifie son agression? 4- Y a-t-il un des deux qui a vécu une contrainte, qui a été diminué et qui a eu peur de réagir ou du moins qui a dû mesurer sa réaction? (Impact)

28 LES RÉPONSES AUX QUESTIONS DE DÉCODAGE SI ON EST TÉMOIN D UNE AGRESSION DANS LAQUELLE: Il y en a un qui veut gagner à tout prix, qui agresse intentionnellement l autre, et qui se justifie en reportant la faute sur l autre ou du moins ailleurs que sur lui; L autre a vécu un impact d impuissance Et tout nous démontre qu il y a un cycle et que ce n est pas la première fois ON A TOUT LIEU DE CROIRE QUE C EST UNE DYNAMIQUE DE VIOLENCE CONJUGALE

29 LES RÉPONSES AUX QUESTIONS DE DÉCODAGE SI ON EST TÉMOIN D UNE AGRESSION DANS LAQUELLE: Il y en a un qui veut gagner à tout prix, qui agresse intentionnellement l autre, qui se justifie en reportant la faute sur l autre ou du moins ailleurs que sur lui; L autre a vécu un impact d impuissance Et tout nous démontre que c est circonstanciel, que ce n est pas habituel, qu il n y a pas de cycle, que la peur de la victime est faible : ON A TOUT LIEU DE CROIRE QUE C EST UN ACTE DE VIOLENCE SANS DYNAMIQUE INSTALLÉE

30 LES RÉPONSES AUX QUESTIONS DE DÉCODAGE SI ON EST TÉMOIN D UNE AGRESSION DANS LAQUELLE: Les deux veulent gagner sur l autre en argumentant sur le sujet du litige; Un ou les deux démontrent de l agressivité sans que pour autant l autre se sente mis dans l impuissance ; Et tout nous démontre que les deux restent centrés sur le sujet du litige ; Et que s il y a répétition, c est sur le sujet et non sur une dynamique: ON A TOUT LIEU DE CROIRE QUE C EST UNE DISPUTE OU UN CONFLIT

31 DES INDICES DE DÉCODAGE TROIS INDICES POSSIBLES La transparence: Est-ce que les engueulades se vivent au grand jour? Est-ce que le sujet du litige est évident? Est-ce que les acteurs sont transparents? La symétrie des rôles: Est-ce que les deux semblent sur un pied d égalité? Est-ce qu on a l impression que les deux disent ou pourraient dire ce dont ils ont envie de dire? La culture de cette relation: Est-ce que le ton et la façon de parler correspondent à la norme de cette relation? Est-ce leur façon habituelle de discuter?

32 POUR CONTRIBUER À PRÉVENIR LA VIOLENCE : Apprenons à identifier les rapports de pouvoir, même les plus subtils Distinguons-les de l agressivité, chicanes, conflits et problèmes de communication qui appellent à des solutions différentes Distinguons même les actes de violence selon qu ils font partie d une dynamique de violence conjugale ou non

33 ET MAINTENANT, QUE FAIRE? UNE FOIS QU ON A DIFFÉRENCIÉ LA VIOLENCE DU CONFLIT ET DE L AGRESSIVITÉ; UNE FOIS QU ON A IDENTIFIÉ À QUEL PHÉNOMÈNE ON FAIT FACE; QUE POUVONS-NOUS FAIRE?

34 QUOI FAIRE? La violence provoque un déséquilibre de pouvoir, notre réaction devrait donc viser à recréer l équilibre de pouvoir. Comment? 1- Faire intervenir une tierce personne 2- Dénoncer la violence 3- Sanctionner et responsabiliser l agresseur (refuser les justifications et les accusations) 4- Renforcer la victime (ne pas la blâmer) et l aider à reprendre du pouvoir

35 En cas d agression, tierce personne = police et système judiciaire Un mandat: Évaluer la présence d une infraction au code criminel; Évaluer s il s agit de violence conjugale ou d une chicane de couple; En présence de violence conjugale, évaluer le risque pour la sécurité de la victime.

36 Comment intervenir face à une agression? Qu il s agisse de violence conjugale ou de chicane de couple: La police doit intervenir pour: Faire cesser l agression; Acheminer une plainte au procureur. Voies de fait, harcèlement criminel, homicide = infractions au code de vie de notre société, peu importe le lien avec la victime.

37 Intervention judiciaire, un constat s impose On hésite à traduire les conjoints violents devant les tribunaux: L intervention est jugée trop lourde; On sous-estime le danger; On est découragé par le manque de coopération des victimes; On est tenté par les ordonnances de garder la paix ou les alternatives à la justice.

38 Des questions s imposent à nous Traiter sur le même pied: des agressions isolées commises lors d une chicane de couple; des agressions instrumentales dans le cadre d une relation empreinte de violence conjugale. on adoucit les interventions judiciaires qui devraient être plus fermes face à la violence conjugale; on légitimise la perception du conjoint violent: «ce qu il a fait n est pas grave».

39 Dans le cadre d une relation de couple: documenter, pour y voir plus clair. 1. Recueillir tous les éléments de preuve pour ne pas faire reposer toute la preuve sur la victime qui a une relation intime avec l agresseur. 2. Déterminer s il s agit de: chicane de ménage; événement isolé; situation de violence conjugale de longue date, mais inconnue des policiers. 3. Vérifier si la victime est en danger ou risque de l être, la plainte pouvant augmenter le danger car le conjoint peut vouloir se venger.

40 Documenter, ça veut dire quoi? Ramasser tous les éléments de preuve directs ou indirects; Vérifier si des biens ont été endommagés pendant l'événement ou lors d'autres agressions; Vérifier si d'autres personnes ont été témoins, ont entendu l'altercation ou ont remarqué d'autres éléments; Prendre des photos; Encourager la victime à subir un examen médical.

41 Évaluer la présence de violence conjugale Madame, comment ça va dans votre couple? Une question simple, qui peut en dire long sur le contexte: d autres événements de violence sont déjà survenus; présence de violence verbale ou psychologique; ingérence constante dans son quotidien; harcèlement; sentiment de crainte pour sa vie; geste(s) isolé(s) ou répétitif(s); présence de tension, de peur chez la femme, hésitation à parler; isolement, éloignement de son réseau familial, social; caractère belliqueux du conjoint, utilisation de la violence devant témoins.

42 Évaluer la présence de violence conjugale Auprès du conjoint: Comment explique-t-il ce qui vient de se passer? Est-ce qu'il se sent légitime? Quelles sont les justifications qu'il utilise? Est-ce qu'il dit que c'est elle qui l'a provoqué?

43 Un parallèle avec le harcèlement psychologique Confronté à sa victime, un harceleur: Nie tout de suite; Accuse la victime; Essaie de mettre la personne neutre de son côté. La personne qui ne harcèle pas: Se sent mal; Cherche à savoir ce qu elle a fait, comment elle l a fait, quel impact cela a eu sur la victime; Est ouverte à entendre même si c est difficile et désagréable. (Source: Marie-France Hirigoyen) En présence de violence conjugale, une telle confrontation serait dangereuse pour la victime, mais l intervenant peut questionner l agresseur et évaluer la situation.

44 Violence conjugale: évaluer le risque pour la sécurité La femme a-t-elle des enfants avec l'accusé? Ont-ils déjà été violentés par l'accusé? Qui en a la garde? Y a- t-il des procédures civiles en cours? L'accusé a-t-il accès à des armes? Consomme-t-il de l'alcool ou de la drogue? A-t-il un emploi? Est-ce que l'accusé habite avec la victime? Est-ce qu'elle-même souhaite demeurer à cet endroit? Qui est le locataire ou le propriétaire du logement? Quel serait le meilleur moment pour que l'accusé vienne chercher ses effets personnels?

45 Violence conjugale: évaluer le risque pour la sécurité De telles questions permettent à la femme de raconter l histoire du couple, par exemple, si l'homme a changé à partir du moment où elle a commencé à vivre chez lui; d indiquer les pertes que l'homme aura à subir : perte de son logement, obligation de déménager, etc. Pistes quant à la sévérité du risque qu'elle court. Préparation des scénarios de protection.

46 Violence conjugale: évaluer le risque pour la sécurité L influence du réseau social immédiat Le conjoint a-t-il déjà été violent devant témoins? Dans quelles circonstances? Devant qui? Devant des gens qui le valident ou se taisent ou devant des personnes qui interviennent? Devant ses amis à lui, ou devant la famille de madame? Comment son réseau, les parents, les amis, les collègues se positionnent-ils face à la violence? Est-ce qu'on l'encourage? Est-ce qu'on essaie de le raisonner? Comment le réseau de la femme se positionne-t-il? Comment l'agresseur réagit-il au positionnement de ces réseaux?

47 Violence conjugale: évaluer le risque pour la sécurité L influence du réseau social élargi et l apprentissage de la domination Des plaintes ont-elles déjà été portées? Avec quel résultat : Ont-elles été retirées et pourquoi? Parce que le conjoint a fait pression? Parce que l'entourage a fait pression? Parce que la femme croyait que la relation était rétablie et qu'il n'était plus nécessaire de faire appel à la justice? Est-ce qu'il a été l'objet d'ordonnances de garder la paix? Estce qu'il a été l'objet d'une condamnation dérisoire? La femme a-t-elle perdu confiance dans le système judiciaire? Le conjoint croit-il qu il a gagné sur le système judiciaire?

48 Violence conjugale: évaluer le risque pour la sécurité L apprentissage de la domination Y a-t-il déjà eu des ruptures auparavant? Si la femme pense rompre à ce moment-là, est-ce clair pour elle que c'est fini? Est-ce que des procédures de séparation ou de divorce sont en cours? Chaque fois que le conjoint a pu récupérer la femme et éviter la rupture, il a appris que ses stratégies pour garder le contrôle fonctionnent. Une opposition d intention ferme de la conjointe le met en échec. Rappel: les homicides surviennent souvent quand le conjoint contrôlant perd tout espoir de reprendre le contrôle sur sa conjointe.

49 Évaluation de la sécurité: des éléments à noter Violence répétitive; Augmentation de la fréquence; Augmentation de l intensité et de la gravité; Présence des enfants lors de l événement; Peur chez la victime, les enfants, les proches; Harcèlement ou comportements harassants; Contrôle des faits et gestes de la victime; Contexte de rupture; Historique de blessures graves; Menaces directes ou voilées, menaces de suicide; Historique de manquement à toute condition; Efforts soutenus pour dicter les agissements de l intervenant.

50 Travailler en complémentarité, le défi et la force de l avenir Intervention rapide auprès de la victime et de l agresseur; Possibilité de compléter la cueillette d information sur la dynamique en présence, surtout auprès de la victime: Histoire du couple; Stratégies utilisées par l agresseur; Tentatives passées de la victime pour se protéger; Jugement professionnel: Évaluer s il s agit de violence conjugale ou de chicane de couple ou d une crise isolée; Volonté de l agresseur de contrôler, persistance de la violence; Impacts sur la victime; Évaluation des risques à la sécurité de la victime.

51 Travailler en complémentarité: des procédures à développer Tenir compte de l historique de domination dans nos interventions, notamment dans le système judiciaire Transfert des informations utiles aux agents de probation pour : Les recommandations de remise ou non en liberté; Les rapports présentenciels. Travailler à relais.

52 Travailler en complémentarité: des procédures à développer Des outils québécois en préparation en Mauricie Carrefour Sécurité en violence conjugale (Maison La Séjournelle): Policiers; Intervenantes auprès des victimes; Intervenants auprès de conjoints violents; Procureurs; Agents correctionnels. Lexique commun et analyse des atteintes à la sécurité; Relais d intervention pour dépasser ses limites; Souci commun et responsabilité partagée pour assurer la sécurité.

53 Une intervention judiciaire adaptée: traduire les contrevenants devant le tribunal Chicane de couple violence expressive 1. Traitement sentenciel approprié Absolution conditionnelle ou inconditionnelle; Peine dans la communauté; Ordonnance de probation; Thérapie sur la communication ou la gestion de colère; Violence conjugale 1. Évaluation du risque à la sécurité à chaque étape; 2. Soutien psychosocial à la victime; 3. Décharger la victime de la décision de poursuivre; 4. Informer la victime sur le déroulement du processus judiciaire, sur les issues possibles, la consulter si négociation avec la défense; 5. Tenir compte de l historique de domination du contrevenant pour déterminer la sentence.

54 EN CONCLUSION... POUR UNE INTERVENTION ADAPTÉE À LA VIOLENCE CONJUGALE: Évaluer le type d agression auquel on fait face et faire des nuances; Agir de façon conséquente et différenciée face à: l agresseur qui a utilisé la violence expressive; L agresseur qui commence à contrôler sa conjointe; L agresseur qui est une personne dominante et terrorise sa conjointe; L agresseur qui est un asocial. Décortiquer la dynamique de violence permettra de: Protéger les victimes; Agir de façon juste face aux contrevenants; Envoyer un message social clair; Faire reculer un jour la violence conjugale.

55 EN CONCLUSION... POUR IDENTIFER LA VIOLENCE CONJUGALE; POUR ÉVALUER LE RISQUE À LA SÉCURITÉ DE LA VICTIME: Explorer le contexte entourant le geste

PROGRAMME VI-SA-VI VIvre SAns VIolence. Justice alternative Lac-Saint-Jean

PROGRAMME VI-SA-VI VIvre SAns VIolence. Justice alternative Lac-Saint-Jean PROGRAMME VI-SA-VI VIvre SAns VIolence Justice alternative Lac-Saint-Jean Printemps 2013 OBJECTIFS Démystifier la problématique violence. Promouvoir les solutions pacifiques en matière de résolution de

Plus en détail

HARCÈLEMENT CRIMINEL. Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer!

HARCÈLEMENT CRIMINEL. Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer! HARCÈLEMENT CRIMINEL Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer! Qu est-ce que c est? Le harcèlement criminel est un crime. Généralement, il s agit d une conduite répétée durant une période de temps qui

Plus en détail

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action Orientations gouvernementales en matière d agression sexuelle Plan d action Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux Pour obtenir d autres

Plus en détail

Guide d intervention sur. l intimidation. destiné aux intervenants - 1 -

Guide d intervention sur. l intimidation. destiné aux intervenants - 1 - Guide d intervention sur l intimidation destiné aux intervenants - 1 - Rédaction Linda Laliberté : Mélanie Blais : Michèle Gariépy : Joanie Charrette : Espace Bois-Francs InterVal Pacte Bois-Francs organisme

Plus en détail

GUIDE À L INTENTION DES PARENTS DONT L ENFANT A ÉTÉ VICTIME D UN ACTE CRIMINEL

GUIDE À L INTENTION DES PARENTS DONT L ENFANT A ÉTÉ VICTIME D UN ACTE CRIMINEL GUIDE À L INTENTION DES PARENTS DONT L ENFANT A ÉTÉ VICTIME D UN ACTE CRIMINEL TABLE DES MATIÈRES 1. Votre enfant a été victime d un acte criminel?... 3 2. Qu est-ce qu un acte criminel?... 4 A - Les crimes

Plus en détail

Violence au travail Un organisme national

Violence au travail Un organisme national Violence au travail Un organisme national Violence au travail : prévention, protocoles et sanctions Politique La Société s engage à offrir un milieu de travail sécuritaire. Elle reconnaît que la violence

Plus en détail

Et si c était plus que de la chicane? Des repères pour différencier la violence conjugale de la chicane de couple

Et si c était plus que de la chicane? Des repères pour différencier la violence conjugale de la chicane de couple Et si c était plus que de la chicane? Des repères pour différencier la violence conjugale de la chicane de couple Cette brochure est inspirée du contenu de la conférence Violence conjugale ou chicane de

Plus en détail

Qu est-ce que je dois faire lorsque je reçois une assignation à comparaître?

Qu est-ce que je dois faire lorsque je reçois une assignation à comparaître? Être un témoin Qu est-ce qu un témoin? Le témoin est celui à qui il est demandé de se présenter devant le tribunal pour répondre à des questions sur une affaire. Les réponses données par un témoin devant

Plus en détail

Voici des exemples de cyberintimidation :

Voici des exemples de cyberintimidation : LEXIQUE COMMUN DÉFINITIONS Cette section est créée dans le but de disposer d un vocabulaire commun à l ensemble des personnes touchées par le plan de prévention et d intervention pour contrer l intimidation

Plus en détail

C est quoi l intimidation?

C est quoi l intimidation? C est quoi l intimidation? Définition de l intimidation (Olweus, 1996) : «Un élève est intimidé ou victimisé lorsqu il est exposé de façon répétée et soutenue à des gestes négatifs de la part d un ou de

Plus en détail

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent 1 Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent Mini livre gratuit Sherpa Consult Bruxelles, Mai 2012 Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction

Plus en détail

DISPOSITIF FEMMES EN TRES GRAND DANGER BILAN D UNE ANNÉE D EXPÉRIMENTATION

DISPOSITIF FEMMES EN TRES GRAND DANGER BILAN D UNE ANNÉE D EXPÉRIMENTATION DISPOSITIF FEMMES EN TRES GRAND DANGER BILAN D UNE ANNÉE D EXPÉRIMENTATION 30 téléphones portables disponibles 27 femmes ont été admises au dispositif. Le bénéfice du TGD pendant une durée de 6 mois a

Plus en détail

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif Isabelle Cyr, B.sc. Psychologie. B.sc. Service social. T.s. Thérapeute Josée Dostie, B.A. Psychologie. Thérapeute

Plus en détail

POINT FINAL. Option. Programme d encadrement en violence conjugale En collaboration avec. alternative à la violence conjugale et familiale

POINT FINAL. Option. Programme d encadrement en violence conjugale En collaboration avec. alternative à la violence conjugale et familiale POINT FINAL Programme d encadrement en violence conjugale En collaboration avec Option Une alternative à la violence conjugale et familiale Personne condamnée à un délit en matière de violence conjugale

Plus en détail

3. Obsessionnelle 2. Possessive 1. Vigilance (Normale)

3. Obsessionnelle 2. Possessive 1. Vigilance (Normale) 3. Obsessionnelle 2. Possessive 1. Vigilance (Normale) Deux types de trahison: sexuelle et affective Première cause de violence chez les jeunes couples Danielle Bédard, sexologue, Cégep Marie-Victorin

Plus en détail

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite Guide à l intention des familles AU COEUR du trouble de personnalité limite À propos du trouble de personnalité limite Ce document a été élaboré en 2001 par madame France Boucher, infirmière bachelière,

Plus en détail

Chaque Jour, les enfants sont victimes d intimidation.

Chaque Jour, les enfants sont victimes d intimidation. Chaque Matin... Chaque heure de MIDI... Chaque AprÈs-midi... Chaque Jour, les enfants sont victimes d intimidation. Apprenez comment vous pouvez faire cesser l intimidation. Les communautés et les écoles

Plus en détail

Conseil canadien de la magistrature Voies de fait et autres infractions contre la personne n entraînant pas la mort

Conseil canadien de la magistrature Voies de fait et autres infractions contre la personne n entraînant pas la mort Conseil canadien de la magistrature Voies de fait et autres infractions contre la personne n entraînant pas la mort Table des matières Infraction 244...3 Décharge d une arme à feu avec intention (Art.

Plus en détail

Les violences conjugales

Les violences conjugales MINISTÈRE le point sur Femmes/égalité Lutte contre les violences envers les femmes Les violences conjugales Les victimes de violences craignent le plus souvent de s exprimer. Paralysées par la peur, une

Plus en détail

Vous êtes. visé. Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire

Vous êtes. visé. Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire Vous êtes visé Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire Prévenir les vols ou les effets d un vol sur les employés Rôle de la direction de la succursale Désigner un

Plus en détail

Comment s y retrouver. La personne victime. dans le. processus judiciaire

Comment s y retrouver. La personne victime. dans le. processus judiciaire La personne victime dans le processus judiciaire Comment s y retrouver Définitions de différents actes criminels : Les crimes contre la personne : Voie de fait (articles 265 à 269 du Code criminel) : acte

Plus en détail

Le guide s articule autour de quatre thèmes, qui sont incontournables pour bien documenter une situation d aliénation parentale ou de risque:

Le guide s articule autour de quatre thèmes, qui sont incontournables pour bien documenter une situation d aliénation parentale ou de risque: GUIDE D ENTREVUE TROUSSE DE SOUTIEN À L ÉVALUATION DU RISQUE D ALIÉNATION PARENTALE Véronique Lachance Marie-Hélène Gagné Ce guide d entrevue a été conçu pour vous aider à documenter les situations familiales

Plus en détail

www.cyberactionjeunesse.ca

www.cyberactionjeunesse.ca www.cyberactionjeunesse.ca CyberAction Jeunesse Canada 2011 Présentation de l organisme Projet pilote Prévention (approche en amont) Mission Objectif CyberAction Jeunesse Canada 2011 Plan de la présentation

Plus en détail

Services Aux Victimes

Services Aux Victimes Services Aux Victimes I n i t i a t i v e s Plan de sécurité personnel Directives à l intention des personnes victimes de relations abusives Plan de sécurité personnel Qu est-ce qu un plan de sécurité?

Plus en détail

Parent avant tout Parent malgré tout. Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille.

Parent avant tout Parent malgré tout. Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille. Parent avant tout Parent malgré tout Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille. Edition: Addiction Suisse, Lausanne 2012 Que vous soyez directement concerné-e ou que

Plus en détail

L enfant sensible. Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et. d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est

L enfant sensible. Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et. d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est L enfant sensible Qu est-ce que la sensibilité? Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est de le surprotéger car il se

Plus en détail

Sondage sur le climat. scolaire. Sondage auprès des élèves de la 4 e à la 6 e année sur : l équité et l éducation inclusive l intimidation/harcèlement

Sondage sur le climat. scolaire. Sondage auprès des élèves de la 4 e à la 6 e année sur : l équité et l éducation inclusive l intimidation/harcèlement Sondage sur le climat scolaire Sondage auprès des élèves de la 4 e à la 6 e année sur : l équité et l éducation inclusive l intimidation/harcèlement Nom de l école Numéro d identification de l école Nom

Plus en détail

Introduction. Une infraction est un comportement interdit par la loi pénale et sanctionné d une peine prévue par celle-ci. (1)

Introduction. Une infraction est un comportement interdit par la loi pénale et sanctionné d une peine prévue par celle-ci. (1) Vous êtes victime Introduction Vous avez été victime d une infraction (1). C est un événement traumatisant et vous vous posez sûrement de nombreuses questions : Quels sont mes droits? Que dois-je faire

Plus en détail

Le VIGOR L inventaire des victimes de leurs objectifs, options et risques

Le VIGOR L inventaire des victimes de leurs objectifs, options et risques Le VIGOR L inventaire des victimes de leurs objectifs, options et risques Un outil de planification de la sécurité pour aider les personnes victimes de violence à évaluer les risques et décider comment

Plus en détail

LE HARCELEMENT A L ECOLE

LE HARCELEMENT A L ECOLE 1 05/05/2014 LE HARCELEMENT A L ECOLE l'essentiel : Selon une statistique nationale, un élève sur 10 est victime de harcèlement à l'école. Pour la moitié ce sont des cas de harcèlement sévère. Le harcèlement

Plus en détail

Titre : POLITIQUE AFIN DE CONTRER LE HARCÈLEMENT PSYCHOLOGIQUE OU TOUTE AUTRE FORME DE VIOLENCE EN MILIEU DE TRAVAIL

Titre : POLITIQUE AFIN DE CONTRER LE HARCÈLEMENT PSYCHOLOGIQUE OU TOUTE AUTRE FORME DE VIOLENCE EN MILIEU DE TRAVAIL Titre : POLITIQUE AFIN DE CONTRER LE HARCÈLEMENT PSYCHOLOGIQUE OU TOUTE AUTRE FORME DE VIOLENCE EN MILIEU DE TRAVAIL Numéro : 1. Objet général La présente politique vise à établir les règles applicables

Plus en détail

Bienvenue à la conférence en ligne Violence au travail : présentation des résultats du sondage mené auprès de trois secteurs professionnels

Bienvenue à la conférence en ligne Violence au travail : présentation des résultats du sondage mené auprès de trois secteurs professionnels Bienvenue à la conférence en ligne Violence au travail : présentation des résultats du sondage mené auprès de trois secteurs professionnels Conférencier : Richard Boyer, Ph. D., chercheur au Centre de

Plus en détail

Plan et résumé de l intervention de Jean-Philippe Dunand

Plan et résumé de l intervention de Jean-Philippe Dunand Faculté de droit Prof. Jean-Philippe Dunand Prof. Pascal Mahon Avenue du 1 er -Mars 26 CH-2000 Neuchâtel Tél. ++41 32 718.12.00 Fax ++41 32 718.12.01 Centre d étude des relations de travail (CERT) Neuchâtel,

Plus en détail

Le trouble oppositionnel avec. provocation ou par réaction?

Le trouble oppositionnel avec. provocation ou par réaction? Le trouble oppositionnel avec provocation ou par réaction? Emmanuelle Pelletier, M.Ps., L.Psych. Psychologue scolaire Octobre 2004 Trouble oppositionnel avec provocation ou par réaction? La personne oppositionnelle

Plus en détail

Apprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici».

Apprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici». 1. Apprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici». Près d un enfant sur cinq est victime de violence sexuelle, y compris d abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant. Apprenez

Plus en détail

LA RUMEUR Enquête 1 / Leïla, 3ème

LA RUMEUR Enquête 1 / Leïla, 3ème Enquête 1 / Leïla, 3ème OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES DU MODULE Insister sur l'impact possible d' «une simple rumeur» Sensibiliser aux risques du cyberharcèlement et aux différents types de cyberviolences ZOOM

Plus en détail

Agir pour se libérer du mobbing

Agir pour se libérer du mobbing Agir pour se libérer du mobbing Quelques conseils pour prévenir ou pour réagir en cas de harcèlement moral au travail. En collaboration avec Mobbing ASBL Introduction Le monde du travail a profondément

Plus en détail

LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8. Code de vie du «137»

LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8. Code de vie du «137» LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8 Code de vie du «137» Bienvenue parmi nous! Ce code de vie est conçu pour expliquer le fonctionnement du «137». Étant donné que cet

Plus en détail

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6 Lignes directrices Pour l expertise en matière de garde d enfants et des droits d accès février 2oo6 INTRODUCTION................. 3 PRÉAMBULE.................. 3 I. AMORCE DU PROCESSUS........... 4 A.

Plus en détail

La gestion des situations d urgence et de crise. module GSC BJOP 2008 (CESG)

La gestion des situations d urgence et de crise. module GSC BJOP 2008 (CESG) La gestion des situations d urgence Objectif de la sensibilisation Gestion des situations d urgence Comprendre des notions de crise et d urgence Typologie et phases de l agression Mieux connaître les différentes

Plus en détail

Les femmes victimes. Violences. conjugales LE RÔLE DES INTERVENANTS SOCIAUX

Les femmes victimes. Violences. conjugales LE RÔLE DES INTERVENANTS SOCIAUX Les femmes victimes Violences de conjugales LE RÔLE DES INTERVENANTS SOCIAUX Cette brochure a été réalisée par le Service des droits des femmes et de l égalité avec le concours de la Direction générale

Plus en détail

Les victimes et auteur-e (s) de violences domestiques dans la procédure pénale

Les victimes et auteur-e (s) de violences domestiques dans la procédure pénale Les victimes et auteur-e (s) de violences domestiques dans la procédure pénale (Le contenu de cette présentation n engage pas le Ministère public) 1 Objectifs et plan I. Tour d horizon des différentes

Plus en détail

Un autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU».

Un autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU». Le besoin de contrôler Le comportement compulsif de tout vouloir contrôler n est pas mauvais ou honteux, c est souvent un besoin d avoir plus de pouvoir. Il s agit aussi d un signe de détresse; les choses

Plus en détail

La responsabilitié civile... vous connaissez?

La responsabilitié civile... vous connaissez? Fiche d activité FA La responsabilitié civile... vous connaissez? Lorsqu on parle d assurance habitation, le feu et le vol sont les deux sortes de sinistres qui viennent d abord à l esprit. Mais il y en

Plus en détail

Comment se déroule le droit de visite et d hébergement d un parent en cas de fixation de la résidence habituelle chez l autre parent?

Comment se déroule le droit de visite et d hébergement d un parent en cas de fixation de la résidence habituelle chez l autre parent? Comment se déroule le droit de visite et d hébergement d un parent en cas de fixation de la résidence habituelle chez l autre parent? Lorsque l enfant vit au domicile de l un de ces parents, ce qui est,

Plus en détail

Le vol à l étalage 1

Le vol à l étalage 1 Le vol à l étalage 1 Le vol à l étalage, c est du vol tout court Définition ; Le vol consiste à prendre sans en avoir la permission quelque chose, si petit que soit-il, qui appartient à autrui, à un magasin

Plus en détail

Les représentations sociales des juges et des experts concernant le meilleur intérêt de l enfant dont la garde est contestée

Les représentations sociales des juges et des experts concernant le meilleur intérêt de l enfant dont la garde est contestée Les représentations sociales des juges et des experts concernant le meilleur intérêt de l enfant dont la garde est contestée Elisabeth Godbout Doctorante en service social Université Laval Colloque Autour

Plus en détail

JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE!

JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE! rétablissement et psychose / Fiche 1 JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE! JJérôme s énerve : «Je ne suis pas psychotique! Vous ne dites que des conneries! Je suis moi, Jérôme, et je ne vois pas le monde comme vous,

Plus en détail

Toi seul peux répondre à cette question.

Toi seul peux répondre à cette question. Suis-je dépendant ou dépendante? Traduction de littérature approuvée par la fraternité de NA. Copyright 1991 by Narcotics Anonymous World Services, Inc. Tous droits réservés. Toi seul peux répondre à cette

Plus en détail

GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH) QUESTIONNAIRE POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS

GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH) QUESTIONNAIRE POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS Strasbourg, 17 février 2010 [cdcj/cdcj et comités subordonnés/ documents de travail/cj-s-ch (2010) 4F final] CJ-S-CH (2010) 4F FINAL GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH)

Plus en détail

Loi 12 Fautes et Incorrections (Partie 1 Fautes)

Loi 12 Fautes et Incorrections (Partie 1 Fautes) Loi 12 Fautes et Incorrections (Partie 1 Fautes) Sujets 2 Fautes Conditions de base pour une faute Direct Indirect Inadvertance, imprudence, excès de combativité Charger un adversaire Tenir un adversaire

Plus en détail

LA REBELLION. a) il faut que l'agent ait agi dans l'exercice de ses fonctions.

LA REBELLION. a) il faut que l'agent ait agi dans l'exercice de ses fonctions. LA REBELLION La rébellion est le fait de s'opposer violemment aux fonctionnaires et officiers publics qui agissent pour l'exécution et l'application des lois. I - ELEMENTS CONSTITUTIFS A - L ELEMENT LEGAL

Plus en détail

Cour suprême. simulation d un procès. Canada. Introduction génér ale. Comment réaliser une simulation de procès?

Cour suprême. simulation d un procès. Canada. Introduction génér ale. Comment réaliser une simulation de procès? simulation d un procès Introction génér ale Un procès criminel se déroule devant un juge seul, parfois assisté d un jury composé de jurés. L avocat de la défense représente l accusé, qui est présumé innocent,

Plus en détail

Comprendre les différentes formes de communication

Comprendre les différentes formes de communication Chapitre 2 Communiquer de façon professionnelle 2. Lisez la mise en situation ci-dessous. Ensuite, nommez les attitudes favorisant la communication qui n ont pas été mises en pratique et expliquez votre

Plus en détail

La responsabilité pénale dans l entreprise

La responsabilité pénale dans l entreprise La responsabilité pénale dans l entreprise PLATO Le Lieu : CCI Granville. 1 Plan de l intervention Déterminer les zones de risques pénales dans l entreprise. Qui peut voir sa responsabilité pénale engagée?

Plus en détail

1/ LES CARACTÉRISTIQUES DU CYBER-HARCÈLEMENT

1/ LES CARACTÉRISTIQUES DU CYBER-HARCÈLEMENT LE CYBER-HARCÈLEMENT Avec l utilisation massive des nouvelles technologies, le harcèlement entre élèves peut se poursuivre, voire débuter, en dehors de l enceinte des établissements scolaires. On parle

Plus en détail

LA VIOLENCE CONJUGALE APRÈS LA SÉPARATION

LA VIOLENCE CONJUGALE APRÈS LA SÉPARATION Statistique Canada N o 85-002-XIF Vol. 21 n o 7 au cat. LA VIOLENCE CONJUGALE APRÈS LA SÉPARATION par Tina Hotton* Faits Saillants Selon l Enquête sociale générale de 1999, 28 % de femmes et 22 % d hommes

Plus en détail

Un seul droit de la famille pour toutes les femmes.

Un seul droit de la famille pour toutes les femmes. 2 Protection de l enfance et droit de la famille FR 002 LE DROIT DE LA FAMILLE ET LES FEMMES EN ONTARIO Un seul droit de la famille pour toutes les femmes. Renseignez-vous sur vos droits. Protection de

Plus en détail

Guide pratique pour lutter contre le cyber-harcèlement entre élèves

Guide pratique pour lutter contre le cyber-harcèlement entre élèves Guide pratique pour lutter contre le cyber-harcèlement entre élèves AVANT-PROPOS A l occasion des premières Assises Nationales sur le harcèlement à l École des 2 et 3 mai 2011, Luc CHATEL, ministre de

Plus en détail

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008 Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation Septembre 2008 Louis Plamondon Centre de recherche de l institut universitaire de gériatrie

Plus en détail

De la détresse émotionnelle à l actualisation du potentiel des membres de l entourage. La vision familiale. Série 1, numéro 1

De la détresse émotionnelle à l actualisation du potentiel des membres de l entourage. La vision familiale. Série 1, numéro 1 De la détresse émotionnelle à l actualisation du potentiel des membres de l entourage La vision familiale Série 1, numéro 1 En l espace de 25 ans, le profil de la famille québécoise s est transformé de

Plus en détail

Guide Confiance en soi

Guide Confiance en soi Guide Confiance en soi Phase Être en relation avec soi Guide.Confiance-juillet 2014.doc 27-07-14 Ce document, créé par ÉCOUTE TON CORPS, est destiné pour votre usage personnel seulement. Seuls nos diplômés

Plus en détail

PRISE DE CONTACT AVEC LE PARTENAIRE

PRISE DE CONTACT AVEC LE PARTENAIRE PRISE DE CONTACT AVEC LE PARTENAIRE Si votre partenaire ou ex-partenaire participe au programme Next Steps/ Intervention auprès des partenaires violents (IPV) auprès du Family Service Toronto, notre personnel

Plus en détail

Dignité de la personne au travail BEI - 12/03 - FR

Dignité de la personne au travail BEI - 12/03 - FR Dignité de la personne au travail BEI - 12/03 - FR Politique en matière de respect de la dignité de la personne au travail La BEI vise à offrir un environnement de travail favorable, qui aide et encourage

Plus en détail

Manque de reconnaissance. Manque de contrôle

Manque de reconnaissance. Manque de contrôle CONTRE-VALEURS 7 octobre 2014 Les contre-valeurs représentent ce que l on cherche à fuir. Elles nous motivent négativement en ce sens où elles incarnent des situations que nous évitons ou que nous cherchons

Plus en détail

Un écrivain dans la classe : pour quoi faire?

Un écrivain dans la classe : pour quoi faire? Un écrivain dans la classe : pour quoi faire? Entretien avec Philippe Meirieu réalisé pour l ARALD - Quel est votre sentiment sur la présence des écrivains dans les classes? Il me semble que ce n est pas

Plus en détail

Étude de cas 11. Il fut un temps où nous étions amis. Apprentissage Professionnel Continu

Étude de cas 11. Il fut un temps où nous étions amis. Apprentissage Professionnel Continu Étude de cas 11 Il fut un temps où nous étions amis Apprentissage Professionnel Continu Introduction Le cas dans cette publication fut écrit par un membre inscrit de l Ordre des éducatrices et des éducateurs

Plus en détail

APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations.

APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations. PROCESSUS D ASSURANCE QUALITE MIS EN ŒUVRE APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE 1. Identification des circonstances déclenchantes de l acte de maltraitance. 2. Définition des objectifs correctifs. 3. Elaboration

Plus en détail

European School Brussels II. Avenue Oscar Jespers 75. 1200 Brussels

European School Brussels II. Avenue Oscar Jespers 75. 1200 Brussels European School Brussels II Avenue Oscar Jespers 75 1200 Brussels Toute forme de harcèlement, qu il soit verbal, physique ou psychologique, est absolument inacceptable dans notre école. Ce document de

Plus en détail

Nouveaux médias. Guide pour les écoles obligatoires. Utilisation des téléphones mobiles Le cyber-harcèlement

Nouveaux médias. Guide pour les écoles obligatoires. Utilisation des téléphones mobiles Le cyber-harcèlement Nouveaux médias Guide pour les écoles obligatoires Utilisation des téléphones mobiles Le cyber-harcèlement 1 Police cantonale bernoise Etat-major/Prévention Groupe nouveaux médias Case postale 7571, 3001

Plus en détail

RAPPORT DE STAGE ET RÉSUMÉ

RAPPORT DE STAGE ET RÉSUMÉ RAPPORT DE STAGE ET RÉSUMÉ Instructions: 1. Le rapport doit être renvoyé au REFJ (exchanges@ejtn.eu) dans le mois suivant le stage. 2. Veuillez utiliser le formulaire ci-dessous pour rédiger votre rapport

Plus en détail

LES VIOLENCES AU SEIN DU COUPLE. Françoise GUYOT Vice-Procureure, Chargée de mission au Cabinet du Procureur de la République de Paris

LES VIOLENCES AU SEIN DU COUPLE. Françoise GUYOT Vice-Procureure, Chargée de mission au Cabinet du Procureur de la République de Paris LES VIOLENCES AU SEIN DU COUPLE Françoise GUYOT Vice-Procureure, Chargée de mission au Cabinet du Procureur de la République de Paris 2 DEFINITION La lutte contre les violences faites aux femmes s'inscrit

Plus en détail

Surfer Prudent - Tchats. Un pseudo peut cacher n importe qui

Surfer Prudent - Tchats. Un pseudo peut cacher n importe qui Tchat Un tchat est un outil de communication sur Internet qui permet de parler en temps réel avec un ou plusieurs internautes. Un tchat est aussi appelé messagerie instantanée. Un pseudo peut cacher n

Plus en détail

Aujourd hui, pas un seul manager ne peut se dire à l abri des conflits que ce soit avec ses supérieurs, ses collègues ou ses collaborateurs.

Aujourd hui, pas un seul manager ne peut se dire à l abri des conflits que ce soit avec ses supérieurs, ses collègues ou ses collaborateurs. MANAGERS : COMMENT PRENEZ-VOUS EN CHARGE LES CONFLITS? AUTO-EVALUEZ-VOUS! Dans un contexte économique morose et qui perdure, nous sommes confrontés à un grand nombre de difficultés et de frustrations.

Plus en détail

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR?

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? Source: DUMONT, Nicole. Femmes d aujourd hui, Vol. 1 No. 8., janvier 1996. On dit de certaines personnes qu elles n ont pas de tête ou qu elles n ont pas de

Plus en détail

Alcool au volant : tous responsables? La question de la co-responsabilité sera enfin posée au Tribunal de Saint Nazaire

Alcool au volant : tous responsables? La question de la co-responsabilité sera enfin posée au Tribunal de Saint Nazaire DOSSIER DE PRESSE 01/09/2014 Alcool au volant : tous responsables? La question de la co-responsabilité sera enfin posée au Tribunal de Saint Nazaire Avec l appui de la Ligue Contre la Violence Routière,

Plus en détail

Que faire si vous en êtes victime?

Que faire si vous en êtes victime? Que faire si vous en êtes victime? Cette brochure comprend de l information utile pour vous protéger contre le harcèlement criminel. Vous pouvez la garder à proximité pour vous en servir comme ressource.

Plus en détail

Table des matières. 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux éléments 3

Table des matières. 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux éléments 3 OFFICE DE PROTECTION DES PERSONNES RECEVANT DES SOINS RAPPORT STATISTIQUE 2007-2008 1 Table des matières 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux

Plus en détail

SECTION 5. Élaboration d un plan de sécurité. Sachez où aller et quoi faire si vous êtes victime de mauvais traitements. Un guide pour les aînés

SECTION 5. Élaboration d un plan de sécurité. Sachez où aller et quoi faire si vous êtes victime de mauvais traitements. Un guide pour les aînés SECTION 5. Élaboration d un plan de sécurité Sachez où aller et quoi faire si vous êtes victime de mauvais traitements Un guide pour les aînés 43 SECTION 5. Élaboration d un plan de sécurité Les violences

Plus en détail

CONSEIL DE LA MAGISTRATURE LE MINISTRE DE LA JUSTICE DU QUÉBEC. - et - - et - - et - - et - RAPPORT DU COMITÉ D'ENQUÊTE

CONSEIL DE LA MAGISTRATURE LE MINISTRE DE LA JUSTICE DU QUÉBEC. - et - - et - - et - - et - RAPPORT DU COMITÉ D'ENQUÊTE CANADA PROVINCE DE QUÉBEC CM-8-89-35 CONSEIL DE LA MAGISTRATURE LE MINISTRE DE LA JUSTICE DU QUÉBEC MADAME DIANE LEMIEUX, MADAME LE JUGE ANDRÉE BERGERON, LE BARREAU DE LONGUEUIL, Plaignants MONSIEUR LE

Plus en détail

Procédure de divorce, ce qu il faut savoir

Procédure de divorce, ce qu il faut savoir Procédure de divorce, ce qu il faut savoir Le divorce est à ce jour le seul moyen permettant d instruire la fin juridique des relations entre deux individus mariés. Ces dernières années, la banalisation

Plus en détail

POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS?

POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS? POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS? Pourquoi vivons-nous des émotions? Voilà une excellente question! Avez-vous pensé: «Les émotions nous rendent humains» ou : «Elles nous permettent de sentir ce qui

Plus en détail

Les grands-parents ont-ils le droit de voir leurs petitsenfants même en cas de conflit aigu avec les parents?

Les grands-parents ont-ils le droit de voir leurs petitsenfants même en cas de conflit aigu avec les parents? Les grands-parents ont-ils le droit de voir leurs petitsenfants même en cas de conflit aigu avec les parents? Oui. Sauf si l intérêt de l enfant nécessite l absence de tous contacts avec ses grands-parents.

Plus en détail

PROTECTION JURIDIQUE POUR INDEPENDANTS ET ENTREPRISES DÉFEND VOS DROITS

PROTECTION JURIDIQUE POUR INDEPENDANTS ET ENTREPRISES DÉFEND VOS DROITS PROTECTION JURIDIQUE POUR INDEPENDANTS ET ENTREPRISES DÉFEND VOS DROITS Pour indépendants ou entreprises: la Protection juridique de la DAS Les entrepreneurs et responsables d entreprise manquent souvent

Plus en détail

Aspects pratiques de la pédagogie Pikler

Aspects pratiques de la pédagogie Pikler Paola Biancardi Aspects pratiques de la pédagogie Pikler Le CVE de Grattapaille dans lequel je travaille comme directrice, se trouve dans les hauts de Lausanne et regroupe deux sites : la Nurserie Sous-Bois

Plus en détail

Complément pédagogique

Complément pédagogique Complément pédagogique L intimité de son corps La violence verbale Le racket L égalité L amour L intimité de son corps L enfant, comme l adulte, est maître de son corps et seul juge de ses sentiments.

Plus en détail

Questionnaire du projet Innocence

Questionnaire du projet Innocence 1 Questionnaire du projet Innocence Directives : Répondez de façon aussi détaillée que possible à chacune des questions suivantes ayant trait à votre dossier. Des réponses complètes et précises nous permettront

Plus en détail

LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION

LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION Face à une rationalisation croissante du secteur social et médico-social, accentuée par les effets de crise, comment un directeur de structure

Plus en détail

Se protéger, se faire aider et se remettre. Un guide pour les adolescents de la Nouvelle-Écosse

Se protéger, se faire aider et se remettre. Un guide pour les adolescents de la Nouvelle-Écosse Se protéger, se faire aider et se remettre Un guide pour les adolescents de la Nouvelle-Écosse Si votre réponse à l une ou l autre de ces questions est «oui», alors le présent guide pourrait vous être

Plus en détail

1. Composition des groupes en formation qui ont été interrogés sur le thème de l inter- culturalité:

1. Composition des groupes en formation qui ont été interrogés sur le thème de l inter- culturalité: 1. Composition des groupes en formation qui ont été interrogés sur le thème de l inter- culturalité: Nous avons consulté les 3 sites de l INSUP plus particulièrement confrontés à la mixité culturelle :

Plus en détail

Vous et votre avocat. Service public d éducation et d information juridiques du Nouveau-Brunswick

Vous et votre avocat. Service public d éducation et d information juridiques du Nouveau-Brunswick Vous et votre avocat Service public d éducation et d information juridiques du Nouveau-Brunswick Le Service public d éducation et d information juridiques du Nouveau-Brunswick (SPEIJ-NB) est un organisme

Plus en détail

Ne vas pas en enfer!

Ne vas pas en enfer! Ne vas pas en enfer! Une artiste de Corée du Sud emmenée en enfer www.divinerevelations.info/pit En 2009, une jeune artiste de Corée du Sud qui participait à une nuit de prière a été visitée par JésusChrist.

Plus en détail

Une échelle d évaluation semistructurée. B. Gravier

Une échelle d évaluation semistructurée. B. Gravier Une échelle d évaluation semistructurée : la HCR-20 B. Gravier Exemple de jugement clinique structuré: The Historical Clinical Risk Management 20 item scale HCR - 20 Echelle utilisée par les cliniciens

Plus en détail

LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION

LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION 1 Document Unique de Délégation Un document qui permet de définir les responsabilités : civiles - pénales Des dirigeants pleinement conscients de leur périmètre de responsabilité,

Plus en détail

GUIDE DE CONSOLIDATION D ÉQUIPE POUR LES ÉQUIPES DE SOINS PRIMAIRES DE L ONTARIO

GUIDE DE CONSOLIDATION D ÉQUIPE POUR LES ÉQUIPES DE SOINS PRIMAIRES DE L ONTARIO GUIDE DE CONSOLIDATION D ÉQUIPE POUR LES ÉQUIPES DE SOINS PRIMAIRES DE L ONTARIO Janvier Module 2009 10 : Gérer les conflits Modifié en décembre 2010 Révisé en décembre 2012 Révisé en décembre 2012 1 Objectif

Plus en détail

DÉCISION DU TRIBUNAL DE LA SÉCURITÉ SOCIALE Division générale Assurance-emploi

DÉCISION DU TRIBUNAL DE LA SÉCURITÉ SOCIALE Division générale Assurance-emploi [TRADUCTION] Citation : A. D. c. Commission de l assurance-emploi du Canada, 2014 TSSDGAE 5 ENTRE : A. D. N o d appel : GE-13-1152 Appelant et Commission de l assurance-emploi du Canada Intimée DÉCISION

Plus en détail

Nous avons besoin de passeurs

Nous avons besoin de passeurs 1 Nous avons besoin de passeurs «Lier pratiques culturelles et artistiques, formation tout au long de la vie et citoyenneté» François Vercoutère Du point de vue où je parle, militant d éducation populaire

Plus en détail

En avril 2006, un citoyen produit sa déclaration de revenus 2005. En septembre de la même année, il constate une erreur dans sa déclaration initiale et produit une déclaration amendée à laquelle il joint

Plus en détail

«La prison est la seule solution pour préserver la société.»

«La prison est la seule solution pour préserver la société.» «La prison est la seule solution pour préserver la société.» Nous n enfermons rien d autre en prison qu une partie de nous-mêmes, comme d autres abandonnent sur le bord de la route leurs souvenirs encombrants

Plus en détail

Chapitre 5. Déontologie des représentants en assurance de dommages

Chapitre 5. Déontologie des représentants en assurance de dommages Chapitre 5 Déontologie des représentants en assurance de dommages 5.1 Le maintien de la discipline C est la Chambre d assurance de dommages (Chad) qui est chargée de faire respecter la discipline. Une

Plus en détail