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1 Les agressio ns sexuelles! N O N T S C E CAHIER LICITAIRE EN PARLER, C EST SE LIBÉRER!

2 EN PARLER, C EST SE LIBÉRER! LIGNE 24/ Avant tout, le consentement! La table de concertation pour contrer la violence faite aux femmes de la Haute-Yamaska a choisi de créer ce cahier qui vise à informer, sensibiliser, diminuer la banalisation et démystifier les agressions sexuelles. Nous espérons que les informations suivantes serviront à vous en apprendre davantage sur toute la problématique de la violence sexuelle. D entrée de jeu, une agression sexuelle est un acte de violence et non de sexualité impulsive. Agresser sexuellement c est imposer des paroles, des attitudes, des gestes à connotation sexuelle, sans le consentement ou contre la volonté d une personne. Nous allons donc commencer par vous parler de CONSENTEMENT. «Qui ne dit mot, consent»? PAS en matière de consentement! Les notions de «Un silence n équivaut pas à un consentement» et «Un NON est une phrase complète» sont plus appropriés quand nous abordons le sujet du consentement. La loi est claire en ce sens, cependant dans la réalité de tous les jours, le consentement est beaucoup plus complexe. Ce que la loi dit : * Le consentement consiste en l accord volontaire de la personne à l activité sexuelle. * Le consentement peut se manifester par des paroles ou des gestes et doit être donné librement. L absence de résistance n équivaut pas à un consentement. * Une personne ne peut donner son consentement si elle est incapable de le formuler (par exemple en cas d incapacité physique ou intellectuelle ou d intoxication) ou si l une des personnes est en position d autorité, a recours à des menaces, à la force ou à une fraude pour l obtenir. * Le consentement n est pas valable s il est donné par une personne âgée de moins de 16 ans ou en situation de dépendance. * Une personne qui a donné son consentement à l activité sexuelle et qui change d idée peut le retirer si elle le manifeste par des gestes ou des paroles. * Le simple fait pour la personne accusée d affirmer qu elle croyait que la personne avait donné son consentement ne constitue pas une preuve suffisante pour soulever la défense de croyance au consentement. Par contre, comme depuis plusieurs années nous sommes confrontés au phénomène d hypersexualisation sociale, la notion de consentement s est complexifiée. L hypersexualisation se définit comme un envahissement et une omniprésence de la sexualité dans l espace public (mode, publicités, chansons, télévision, magazines, réseaux sociaux, internet). L hypersexualisation joue un rôle dans la banalisation des agressions sexuelles envers les femmes et les jeunes filles, et surtout elle vient brouiller la question du consentement libre et éclairé. Nous savons que les films, les publicités et surtout les codes pornographiques laissent croire que les filles et les femmes sont toujours disponibles et consentantes à des rapports sexuels de toutes sortes (comme si c était un automatisme). Cette hypersexualisation de la société qui renvoie le message aux filles et aux femmes d être constamment en mode séduction, sexuel, performance et ce, afin de répondre aux besoins et fantasmes de ces messieurs fait en sorte que certaines filles peuvent poser des gestes qu elles ne désirent pas vraiment, juste par peur de déplaire ou d être rejetées. Voici quelques raisons qui peuvent justement expliquer pourquoi des jeunes filles font semblant de vouloir participer à certaines pratiques sexuelles: * Parce qu elles ne veulent pas perdre la face devant tout le monde * Parce qu elles croient que de poser certains gestes vont les rendre populaires aux yeux des autres * Parce qu elles ne veulent pas passer pour des filles pas déniaisées * Parce qu elles veulent paraître HOT et GAME devant leurs amis * Parce qu elles ne savent pas comment dire NON sans faire rire d elles, elles ont du mal à s affirmer *Tiré de - Oser être soi-même Est-ce que dans un contexte comme celui-là, on peut parler d un réel consentement? En entrevue, madame Francine Duquet, sexologue et professeur de renom à l UQÀM, s est exprimée ainsi: «Les jeunes sont surexposés dans les médias à des messages à connotation sexuelle, que ce soit dans les publicités, les jeux vidéo ou les vidéos d artistes tels que Justin Bieber, Miley Cirus ou Rihanna. Notre quotidien est très sexualisé et cela a un impact sur notre apparence, les relations, les comportements sociaux et les perceptions qu ont les jeunes de la sexualité.» «Les médias sont des agents de socialisation. Ils ont donc une grande influence. L adolescence est une étape de vie où le jeune veut se conformer à la mode, être populaire. Or, la cote sexuelle, c est-à-dire l image très sexuelle, la séduction très sexuelle, est associée au capital de popularité.» Enfin, madame Pierrette Bouchard exprime très bien notre position au sujet du consentement préfabriqué. «Dans notre société où prédomine la culture pornographique, le consentement des filles et des femmes est pris pour acquis. Qui plus est, les femmes sont tenues responsables, car elles séduiraient et provoqueraient par leurs attitudes et leurs comportements hypersexualisés. Ce transfert des responsabilités inscrit une toute autre représentation du consentement et par extension des agressions sexuelles.» La société doit agir. Quand est-ce que le gouvernement se positionnera sur ce sujet? Quand est-ce que les agences publicitaires vont se voir imposer des règles strictes concernant leur façon de vendre un produit? Quand est-ce que monsieur-madame-tout-le- monde boycottera ces compagnies qui envoient des messages néfastes en toute impunité? Quand est-ce que les artistes réaliseront l impact de leurs comportements sur nos jeunes? Quand est-ce que chaque parent prendra le temps de s asseoir avec son jeune afin de discuter de ce sujet afin de développer son esprit critique? Nous devons agir MAINTENANT. Lonelyheart - fille 14 ans Témoignage (30 mars 2014) Ceci n est pas une question mais plutôt une situation que je suis en train de vivre. Il y a un mois, je suis retournée avec mon ex. On n avait jamais eu de relations sexuelles. Je ne voulais rien faire, moi (j étais pas prête) mais lui, puisqu il en a plus envie, il voulait en avoir. La St-Valentin dernière, je suis allée chez lui (personne était là) et à plusieurs reprises, il m a demandé de lui donner une fellation. Je refusais au début, mais il m a dit que c était rien du tout et que je vais aimer ça. À la fin, je l ai fait...je ne voulais pas qu il me laisse pour ça. Et cette situation a recommencé à plusieurs reprises (lui qui demandait, moi qui refusais, mais acceptais plus tard pour ne pas le perdre). Je ne l ai pas dit à mes 2 meilleures amies parce que j avais peur de leur réaction. Mon ex m a même demandé une photo de moi toute nue...il m a demandé à plusieurs reprises et m a dit qu il ne la partagerait pas. J en ai envoyée une. Un peu de temps est passé et j ai commencé à regretter tout ce que j ai fait avec lui, car ce n est pas moi et j avais tellement honte!!!

3 EN PARLER, C EST SE LIBÉRER! Culture du viol Quand on parle de viol, la majeure partie du monde a une image. Un viol, ça se passe le soir, en arrière d un container, dans le fond d une ruelle ou dans un parc. L agresseur lui, est une espèce de fou avec un couteau et il est très très violent. Dans la réalité, il en est tout autrement. La grande majorité des agressions sexuelles sont commis dans une demeure par une personne que l on connaît. Ce qui fait que, lorsqu une victime subit une agression sexuelle qui ne correspond pas au viol stéréotypé, et bien c est elle qui subit le blâme. On dit qu elle l a mérité ou qu elle l a cherché : c est ce qu on appelle «les mythes autour du viol». On définit les mythes sur le viol comme étant les «attitudes et croyances généralement fausses, mais répandues et persistantes, permettant de nier et de justifier l agression sexuelle masculine contre les femmes». Lonsway et Fitzgerald (1994) les viols entretiennent un climat favorable pour les agressions sexuelles, qui permettent ellesmêmes de contrôler les femmes. -Sexisme et Sciences humaines Féminisme Vous voulez un exemple? De bonnes campagnes de publicités ont vu le jour au CANADA en mettant l accent sur la responsabilité des agresseurs en décrivant des situations sans consentement. Belle initiative! Mais, la culture du viol rodant toujours pas très loin, une fausse campagne revendiquée par le groupe Men s Right Edmonton a vu le jour. Cette fausse campagne mise clairement sur le mythe que le regret d une action impulsive mène les femmes à faussement accuser de viol, tous les hommes n importe quand et n importe comment. Voici la vraie publicité : LIGNE 24/ NON! LE DROIT DES VICTIMES Malgré les dommages laissés par l agression sexuelle, les victimes ont des droits et peuvent bénéficier de services conçus pour elles. Les victimes d agression sexuelle ont droit à des services d aide : psychologique, médicosociale, judiciaire et financière. Accueil psychosocial (CIUSS de l Estrie,CHUS, territoire de la Haute-Yamaska) L accueil Psychosocial offre une gamme de services généraux de santé et de services sociaux à la population et certains services spécialisés. Ils ont également la responsabilité de: prendre en charge, accompagner et soutenir les personnes vulnérables; accueillir, évaluer et diriger les personnes et leurs proches vers les services requis; promouvoir la santé et le bien-être. (Tél. : ) L indemnisation des victimes d actes criminels (IVAC) L IVAC a comme mission d aider les victimes d actes criminels du Québec en offrant un support et un dédommagement financier. Vous pouvez faire une demande d indemnisation, peu importe que des procédures criminelles aient été intentées ou non contre l agresseur et qu il ait été ou non reconnu coupable. ( ) Les 3 principaux mythes: Il ne s est rien produit. Un certain nombre de mythes avancent l idée que les femmes accusent souvent les hommes de viol à tord. Elle veut salir sa réputation Elle l a voulu ou elle a aimé. Ce sont les mythes prétendant qu une femme qui dit «non» pense «oui» ; que la violence est sexuellement excitante pour les femmes ; que la victime aurait pu résister si vraiment elle n était pas consentante. Elle l a mérité. Ce sont les mythes comme As-tu vu comment elle était habillée vraiment trop sexy» ou Ben là, elle marchait seule sur la rue la nuit. Les mythes sur le viol contribuent à un climat de tolérance pour les agressions sexuelles. Or, plusieurs auteurs ont émis l hypothèse que le viol et les agressions sexuelles sont des mécanismes permettant de maintenir les inégalités entre sexes et de montrer aux femmes quelle est leur place dans la société. En conclusion, les mythes sur les viols ne sont rien d autre que des injonctions données aux femmes pour qu elles limitent leur liberté. Par ailleurs, ces mythes sur Et maintenant voici la version Culture du Viol : Traduction : Juste parce qu elle est facile ne signifie pas que vous ne devriez pas craindre de fausses accusations criminelles NE SOIS PAS CETTE FILLE-LÀ. Source: Services policiers De quelle que nature qu elle soit, une agression sexuelle est un acte criminel qui peut être dénoncé peu importe le temps écoulé depuis l agression. Pour porter plainte: composez le ou le service de police de votre localité. ( ) Processus judiciaire Au Québec, ce ne sont pas les policiers qui décident si des poursuites judiciaires doivent être entamées. C est le procureur aux poursuites criminelles et pénales (communément appelé «procureur de la Couronne») qui décide, après avoir examiné la preuve recueillie par les policiers, s il est opportun que le dossier soit porté devant le tribunal lorsque la preuve est suffisante. Le procureur de la Couronne est responsable de la poursuite; il représente l État. Il n est pas l avocat de la victime. Cette dernière est généralement considérée comme témoin principal de la poursuite. Le cheminement d une plainte dans le système de justice criminel comporte plusieurs étapes qui s amorcent dès le dépôt de celle-ci. Centre désigné : L intervention médicosociale dans un centre désigné est offerte à toute victime d agression sexuelle récente, femme ou homme, et ce, peu importe si elle décide de porter plainte ou non (le Centre désigné est le Centre hospitalier de Granby). ( )

4 EN PARLER, C EST SE LIBÉRER! LIGNE LA TABLE DE CONCERTATION POUR CONTRER LA VIOLENCE FAITE AU Des ressources à v Depuis plus d une vingtaine d années, des partenaires se réunissent pour allier les ressources qui viennent en aide aux femmes victimes de violence de toute sorte. Ensemble ils veulent travailler dans la même direction et être au courant des ressources pour ainsi mieux accompagner les victimes. La violence envers les femmes est un problème social et criminel et reconnu comme tel par différentes instances. Le Canada a d ailleurs signé en 1993, la déclaration sur l élimination de la violence contre les femmes émise par les Nations Unies, et au fil du temps, adoptés différentes politiques à cet égard. Les membres partenaires de la table de concertation pour contrer la violence faites aux femmes ont donc misés sur des recommandations gouvernementale telle que : Une approche adaptée afin d avoir une définition commune de la violence faite aux femmes et une concertation axée sur l action et la lutte pour contrer la violence faites aux femmes. Voici les partenaires-ressources qui peuvent vous venir en aide : La Table de concertation pour contrer la violence faite aux femmes compte près d une quinzaine de partenaires. Parmi les membres, on retrouve des représentants des différents corps p o l i c i e r s, d organismes communautaires, des services de santé, de la direction des services professionnels correctionnels et du bureau du procureur du district de Granby. Pour mieux connaître les partenaires et découvrir leur mission, voici une liste de référence. CAVAC (CENTRE D AIDE AUX VICTIMES D ACTES CRIMINELS) Le C.A.V.A.C. base son intervention sur les actions suivantes et bien plus : Respecter les choix et besoins exprimés par la personne victime; Créer un climat de sécurité et de confiance envers les différents acteurs à la Justice; CALACS (CENTRE D AIDE ET DE LUTTE CONTRE LES AGRESSIONS À CARACTÈRE SEXUEL) Le CALACS de Granby est un organisme féministe à but non lucratif qui lutte contre les agressions sexuelles et toute autre forme de violence sexuelle. CENTRE JEUNESSE DE LA MONTÉRÉGIE Protéger: le Centre jeunesse de la Montérégie a le mandat spécifique d intervenir quand la sécurité du jeune ou celle de la société est mise en cause et quand les conditions minimales au développement de l enfant ne sont pas rencontrées. CIUSSS de l Estrie, CHUS, territoire de la Haute Yamaska CIUSSS de l Estrie, CHUS, territoire de la Haute Yamaska a la responsabilité de la santé et du bien-être de la population de son territoire. Pour ce faire, il dispense lui-même les services ou fait appel à d autres partenaires pour répondre aux besoins de la population. Ainsi, en plus d offrir des services directs, le CIUSSS de l Estrie, CHUS, territoire de la Haute Yamaska a aussi la responsabilité de coordonner un réseau de services afin que la population puisse avoir accès à une gamme complète de services. n ie t u o s e l r u o p s Vos référence ux proches aux victimes et a Je t aime mais pas à tout prix! Accueil Accueil psychosocial psychosocial : : , De la Cour Urgence: Waterloo, J0E 2N , De la Cour Waterloo, J0E 2N0 rueprincipale, Principale,Granby, Granby, (Québec) 87,87, rue (Québec)J2G J2G2T8 2T Maison Alice-Desmarais Maison d aide et d hébergement pour Service AVEC ou SANS hébergement femmes avec ou sans enfant, En tout temps vivant de violence conjugale Site Internet maisonad.org CALACS CENTRE D AIDE ET DE LUTTE CONTRE LES AGRESSIONS À CARACTÈRE SEXUEL

5 24/ UX FEMMES : votre disposition! ENTR ELLES Entr elles a comme mission d`informer et d aider toutes femmes majeures de la HauteYamaska à accroître du pouvoir sur sa vie et à exercer une citoyenneté plus active. De manière complémentaire, Entr elles offre un service d hébergement de crise. LA MAISON D ACCUEIL LE JOINS-TOI La Corporation de la Maison d accueil le Joins-Toi a pour mission la protection de la société par le biais de la réhabilitation et la réinsertion sociale des personnes ayant commis des délits qui sont référées par les Services correctionnels du Québec et le Service correctionnel du Canada. La Maison accueille 24 hommes et nos services de suivis en communauté sont accordés à 160 personnes pour la région de la Haute-Yamaska et Brome-Missisquoi. ressources de la communauté : ce faisant, contribuer à assurer à la population un milieu de vie sécuritaire. MAISON ALICE-DESMARAIS SÛRETÉ DU QUÉBEC Venir en aide aux femmes avec ou sans enfants, vivant de la violence conjugale, Promouvoir des relations saines et égalitaires, sensibiliser la population à la problématique de la violence faite aux femmes, Lutter socialement et politiquement, défendre les droits des femmes et de leurs enfants vivant de la violence conjugale. Tout ceci afin de permettre aux femmes de reprendre le pouvoir sur leur vie. SERVICE DE POLICE DE GRANBY SERVICE DE POLICE DE BROMONT Mandat: Assurer le maintien de la paix et l ordre public, la préservation de la vie, la sécurité et les droits fondamentaux des personnes ainsi que la protection de leurs biens. DIRECTION DES SERVICES PROFESSIONNELS CORRECTIONNELS (SERVICE DE PROBATION) RESSOURCE POUR HOMMES DE LA HAUTE-YAMASKA Ressource pour hommes de la Haute-Yamaska a pour mission d aider les hommes aux prises avec des problèmes soit de violence conjugale et familiale, ou, de détresse psychologique sans (ex : dépendance affective), ou, avec violence (ex : abus sexuel dans l enfance). BUREAUX DU PROCUREUR, DISTRICT DE GRANBY Mandat: Représenter le procureur général du Québec dans l application du Code criminel et les lois annexes (stupéfiants), ainsi que des lois provinciales. La mission de la DSPC est de fournir aux tribunaux les évaluations relatives aux justiciables et administrer certaines de leurs décisions, tant dans la communauté qu en détention, à l égard des personnes qui transgressent les lois ou qui sont en attente de l issue de leurs procès, en favorisant la réinsertion sociale des personnes contrevenantes, en association avec les Formé pour vous épauler Région de l Estrie Centre d aide aux victimes d actes criminels de l Estrie Point de service de Granby et de Cowansville 77, rue Principale #2.25, Granby (Qc) J2G 9B3 Téléphone : (450) Sans frais : Courriel : cavacedelestrie@bellnet.ca Site internet : Pour signaler un ENFANT en besoin de PROTECTION: Urgence Simonds Sud Granby, (Québec) J2J 1P7 279, rue Principale local 312 Granby, Québec, J2L G2W entrelle@endirect.qc.ca Hébergement de crise Urgence Boulevard Bromont Bromont (Québec) J2L 1A1 Centre de transition pour libérés conditionnels maisonjoinstoi@videotron.ca

6 EN PARLER, C EST SE LIBÉRER! LIGNE 24/ QU EST-CE QU UNE AGRESSION SEXUELLE? Une agression sexuelle est un geste à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, commis par un individu sans le consentement ou contre la volonté de la personne visée. Il s agit d un acte visant à assujettir une autre personne à ses propres désirs par un abus de pouvoir, par l utilisation de la force ou de la contrainte, ou sous la menace implicite ou explicite. Une agression sexuelle porte atteinte aux droits fondamentaux, notamment à l intégrité physique et psychologique, et à la sécurité de la personne. Une agression à caractère sexuel, c est CRIMINEL! PRINCIPALES FORMES D AGRESSIONS SEXUELLES Agression sexuelle par intoxication volontaire et involontaire - Appels obscènes - Contacts sexuels- Incitation à des contacts sexuels - Cybercriminalité sexuelle Exhibitionnisme - Exploitation sexuelle - Harcèlement sexuel Inceste - Publication, etc. non consensuelle d une image intime - Production de pornographie juvénile - Distribution de pornographie juvénile - Possession de pornographie juvénile - Accès à la pornographie juvénile Voyeurisme - Viol L agression sexuelle est un problème social inacceptable; la société doit la dénoncer et la réprouver. L élimination des agressions sexuelles repose sur des rapports d égalité entre les hommes et les femmes, sur la responsabilisation collective et individuelle et sur l adoption de comportements responsables et respectueux des personnes entre elles et des adultes à l égard des enfants. Une agression à caractère sexuel, c est d abord et avant tout de la violence... et non du désir. Elle ne provient pas d une envie sexuelle incontrôlable. Ce n est pas une question d attirance sexuelle et ce n est pas une perte de contrôle non plus. C est une prise de pouvoir de l agresseur sur la victime. L agresseur passe par la sexualité pour blesser, mépriser et dévaloriser l autre personne. La majorité des agressions sont planifiées à l avance ce qui démontre que l agresseur est en plein contrôle lorsqu il agit. De plus, il n existe pas de caractéristique ou de limitation physiologique qui oblige les hommes à avoir des relations sexuelles ou qui les empêche de s arrêter. Les hommes et les femmes ont le contrôle sur leur corps! L agresseur utilise des stratégies pour piéger sa victime et lui faire porter la responsabilité de son geste et «de son silence». La confiance: il prend soin d installer un climat de confiance. Il est gentil et attentionné envers sa victime. Il isole sa victime: ses gestes sont choisis, organisés, prémédités. Utilise le besoin de sa victime: il lui offre des cadeaux, privilèges, permissions. Il est disposé et se rend disponible pour sa victime (ex: offrir un transport). Utilise la vulnérabilité de la victime: reliée à l âge, au contexte d autorité, aux limitations physiques ou intellectuelles, au problème d autonomie affective, au contexte familial difficile, contexte d hypersexualisation de la société. Statistiques importantes : * 1 FILLE SUR 3 A ÉTÉ VICTIME D AU MOINS UNE AGRESSION SEXUELLE DEPUIS L ÂGE DE 16 ANS * 1 HOMME SUR 6 SERA VICTIME D AGRESSION SEXUELLE AU COURS DE SA VIE * UN PEU PLUS DE 8 VICTIMES SUR 10 CONNAISSENT LEUR AGRESSEUR * 98 % DES AGRESSEURS SONT DE SEXE MASCULIN * JUSQU À 90% DES AGRESSIONS SEXUELLES NE SONT PAS DÉCLARÉES À LA POLICE * LES VICTIMES METTENT EN MOYENNE 13 ANS AVANT DE BRISER LE SILENCE * 84 % DES VICTIMES DE CYBERAGRESSION SEXUELLE SONT DES FILLES ET 96 % D ENTRE-ELLES ONT MOINS DE 17 ANS * 2 À 4 % SEULEMENT SONT DES FAUSSES ACCUSATIONS * Ministère de la sécurité publique, statistique 2008 sur les agressions sexuelles au Québec, MSP 2010 * RQCALACS * Statistique Canada, septembre 2014-cybercrime (données de 2012) Témoignage Bonjour. J ai subi dans le passé des agressions sexuelles avec différents agresseurs, tous amis de la famille. C est d ailleurs souvent des gens de notre entourage qui sont les agresseurs des gens en qui nous avons confiance. Aujourd hui, trente ans plus tard, je suis en processus de guérison, car j ai brisé le silence. En allant chercher de l aide, j ai appris que je peux m exprimer quand j en ai le besoin. Je prends conscience de toutes les émotions refoulées et de leur impact sur ma vie à cause de mes agressions. J apprends à vivre et à identifier mes émotions. Je fais de moins en moins d angoisse et de crises de panique. Maintenant que je sais d où elles viennent, je peux les affronter pour en guérir. Je suis en contact avec mes émotions, je retrouve la petite fille en moi blessée et incomprise. Je réalise la souffrance et comprends mes comportements. Je ne ressens plus cette culpabilité et cette honte qui me suivent depuis toujours. Briser le silence me permet de reprendre le contrôle de ma vie en prenant conscience que ma parole et mon jugement sont importants. J apprends à respecter mes limites, je retrouve mon identité et une autonomie affective, pour être capable d être bien avec moi-même. Tout cela est un bien-être immense. Il est possible de dépasser la souffrance, d aimer la vie et de vouloir en savourer chaque moment au quotidien. Briser le silence me permet de réussir à me libérer de mes souffrances, car aucune d entre elles n est utile à mon bonheur. Merci de me lire, Karine

7 EN PARLER, C EST SE LIBÉRER! LIGNE 24/ COMMENT AIDER UNE VICTIME : Vous êtes TRÈS important, parce que la victime vous a choisi afin de briser le SILENCE, sachez-le. Voici quelques pistes : Écouter ce qu elle a à vous dire. La laisser s exprimer librement et avec toutes ses émotions sans la questionner. CROYEZ-LÀ!!! Parlez-lui des ressources (voir pages 4 et 5) et laissez-là choisir si elle désire utiliser leurs services. Accompagnez-la dans les démarches qu elle souhaite entreprendre tout en respectant son rythme. LE CALACS Services offerts : CALACS veut dire: Centre d aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel. C est un organisme féministe à but non lucratif qui lutte contre les agressions sexuelles et toute autre forme de violence sexuelle. La ressource spécialisée de Granby s adresse aux femmes et aux adolescentes de plus de 14 ans. Le service est confidentiel, anonyme, gratuit et bilingue. Pour les rejoindre: ou info@calacs-granby.qc.ca et pour plus d information, vous pouvez consulter le AIDE DIRECTE : - Soutien téléphonique - Rencontre d accueil - Groupe de changement - Accompagnement divers (médicale, juridique, etc et ce, dans une perspective de défense de droits PRÉVENTION / SENSIBILISATION : - Animation dans les écoles, auprès de groupes sociaux, communautaires, professionnels. - Cours d autodéfense - Formation du CALACS ou spécifique sur demande (Hypersexualisation/ exploitation sexuelle ) DÉFENSE DE DROITS ET LUTTE : - Activité publiques de dénonciation - Revendications et pressions politiques - Lettres d appui et pétitions - Collaboration et concertation avec des groupes alliés - Organisation de la JACVSFF - Accueil et support des militantes RESSOURCES POUR HOMMES Service d aide aux Hommes ayant été Abusés Sexuellement dans leur Enfance (H.A.S.E.) 1 homme sur 6 sera victime d une agression sexuelle au cours de sa vie. 8 victimes sur 10 ont été agressées sexuellement dans une résidence privée. (Ministère de la Santé et des Services Sociaux Québec 2014) «Certains hommes qui ont été agressés sexuellement dans l enfance ou à l adolescence tentent de comprendre et d analyser leur situation à travers leurs yeux d adulte. En tant qu enfant, vous ne possédiez pas les outils nécessaires pour vous défendre et empêcher l agression sexuelle». (Réf. Guide d information à l intention des victimes d agression sexuelle) Aujourd hui, ces hommes qui ont vécu des agressions sexuelles dans leur enfance, se sentent honteux et dépassés par leur sentiment de rage, de colère, de tristesse et de dépression. Ils se tournent vers l autodestruction et des moyens mal adaptés pour s en sortir. Beaucoup de survivants ne sont pas conscients des rapports entre leur expérience d abus sexuel quand ils étaient enfants et les problèmes auxquels ils sont face dans leur vie d adulte. Parce qu ils ont soit réprimé leurs souvenirs dans l abus, soit nié l expérience et déclaré qu elle n avait pas eu d effets sur eux. Ils n ont pas de contexte pour comprendre leur comportement actuel. Cela les laisse souvent avec un sentiment d anormalité ou de honte. (Courtois 1991) Buts de l intervention : Briser le silence Réduire l isolement Mieux comprendre l impact du passé sur le présent

8 CIUSSS (Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l Estrie) :

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