Du bon usage des antibiotiques. Dr Olivier Rogeaux Infectiologue
|
|
- Richard Ménard
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Du bon usage des antibiotiques Dr Olivier Rogeaux Infectiologue
2 Quelle situation?
3
4
5 Pneumocoque : résistance aux macrolides
6 E. coli : résistance aux quinolones
7
8
9 Données épidémiologiques En 2002, 75 millions de prescriptions d antibiotiques par an dont les 3/4 dans les infections respiratoires Prescription saisonnière (octobre-mars) 9 fois sur 10 elle émane d un médecin généraliste Grandfils N. et Sermet C. IRDES Déc. 2004
10 Données épidémiologiques Un maximum de 27% des séances de MG avec au moins une prescription d antibiotiques (hiver 96-97) pour descendre jusqu à 18% (hiver 02-03) Les jeunes enfants (moins de 6 ans) représentent 7.5% de la population et totalisent 21% des antibiotiques prescrits par les MG
11 Guillemot D. Evolution de la consommation d antibiotiques en ville Assurance Maladie Janvier 2007
12
13
14 Origine : la nature antibiotiques
15 Log CFU No ATB 10 6 Macrolide (bacteriostatic) 10 4 Penicilline (slowly bactericide) 10 2 Aminoglycoside (rapid bactericidy) Culture time hour
16 Les résistances bactériennes Naturelle la souche sauvage est naturellement insensible à l antibiotique Acquise la bactérie a acquis un /des mécanismes de résistance
17 L état de bonne santé cellules eukariotes Hôte Pluri cellulaire bactéries flore endo flore exo Jpb JEDI 25/11/06
18 Résistance et consommation antibiotiques
19 Temporal Trends in pneumocoque macrolide resistance and macrolides use, in Spain Total macrolides use Macrolide use (twice a day) Macrolide use (3 times a day) Macrolide use (once a day) Erythromycin resistance Time correlation (macrolides use x rate of MRSP) : r = 0.94, p<.001 Granizo JJ et al. JAC. 2000; 46:
20 Jpb JEDI 25/11/06
21 La résistance est elle réversible? Rôle vaccin Rôle des consommations d antibiotiques
22
23
24
25 % d enfants porteurs de pneumocoques résistants à la pénicilline selon le statut vaccinal de l enfant et la prise d antibiotiques dans les 3 derniers mois Données de surveillance par ACTIV du portage nasopharyngé du pneumocoque chez les nourrissons (6-24 mois) ayant une otite moyenne aigue (IC 95%= 3,3%-5,1%) (IC 95%= 8,9%-11,7%) (IC 95%= 7,4%-9,9%) (IC 95%= 14,5%-17,9%) Observatoire du portage nasopharyngé Depuis septembre 2001 jusqu à juin 2005, 95 pédiatres ont inclus 2532 patients, la proportion des enfants vaccinés par 7VPnC augmente de 2001 à 2004 : 8,2% avaient reçu au moins 1 dose en 2001, 19,9% en 2002, 61,4% en 2003 et 83,2% en L usage des antibiotiques dans les 3 mois précédant le prélèvement diminue de 2001 à 2004 : 51,8% à 43,1% (p=0,0005). Sur la période de 2001 à 2004, une diminution du portage global, une diminution du portage des sérotypes vaccinaux (sauf 19A) et une augmentation du portage des sérotypes non vaccinaux ont été observées ; Il a existé de plus en France une démarche nationale concomitante aboutissant à une diminution de la consommation d antibiotiques entre et Calendrier vaccinal Avis du Conseil Supérieur d'hygiène Publique de France, 19 Mai Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire n 29 30/2006, 18 juillet 2006:
26 Conso DDD / 1000j pts Résistance % Résistance de Streptocoque A à l érythromycine Finlande Conso erythromycine Résistance à l érythromycine Jpb JEDI 25/11/06 Seppala NEJM 1997;337:441
27 Situation clinique diagnostic paramètres pertinents pour la caractérisation Environnement épidémiologique Sévérité Terrain / facteurs de risque 1 -Indication de traitement anti-infectieux 2 indication du diagnostic microbiologique 3 pari microbiologique Spectre des ATB Distribution de résistance Toxicité / CI Pharmacocinétique Coût Choix ATB Posologie modalités d administration Surveillance / durée Jpb JEDI 25/11/06 prescription
28 des difficultés au bon usage des antibiotiques 1/difficile à faire: de la complexité à ne pas prescrire Antibiotique? succès Quelle est la part due à l antibiotique dans la guérison? Problème de l indication d antibiothérapie Jpb JEDI 25/11/06 Bénéfice risque
29 Bronchite aiguë: effet de l antibiothérapie Réduction par AB de toux expectoration = 1 j Effets secondaires > Coût Am. J. Med., 1999, 107, Jpb JEDI 25/11/06
30 Exacerbation de BPCO Méta-analyse de 9 essais randomisés Bénéfice moyen de l antibiothérapie Population globale.. 22 % (10-34 %) Patients hospitalisés 38 % (13-62 %) Patients non hospitalisés. 17 % (3-30 %) SAINT S - JAMA, 1995, 273, 957 Jpb JEDI 25/11/06
31 Antibiotiques : nouveautés Kétolides télithromycine (Ketek*) [400 mg 2, en 1 prise, PO] Nouvelles fluoroquinolones lévofloxacine (Tavanic*) [500 mg en 1 prise, PO ou IV] moxifloxacine (Izilox*) [400 mg en 1 prise, PO]
32 Kétolides nouvelle famille (?), proche des macrolides relation structure-activité pas de résistance de type MLS B pneumo éry-r reste sensible spectre antibactérien (télithromycine) S. pneumoniae, S. pyogenes, S. aureus H. influenzae, M. catarrhalis germes atypiques (C. pneumoniae, L. pneumophila, M. pneumoniae)
33 Télithromycine (Ketek*) AMM pneumopathies communautaires exacerbations BPCO sinusites aiguës (angines pharyngites) études cliniques efficacité identique comparateur y compris pour pneumocoque de sensibilité diminuée ou pneumocoque résistant
34 Télithromycine (Ketek*) Tolérance effets secondaires digestifs et neurologiques (idem macrolides, > 20 %) élévation transaminases, allongement QT Interactions médicamenteuses statines (rhabdomyolyse) alcaloïde ergot de seigne (nécroses digitales) cisapride, pimozide (torsades de pointe)
35 Télithromycine (Ketek*) Quelle place dans antibiothérapie de ville? pneumopathie dans contexte allergie aux pénicillines pneumopathie avec fcr pneumo-i/r, (mais supériorité non démontrée en clinique) pneumopathie atypique sans signe gravité, (supériorité non démontrée) sinusite maxillaire aiguë (ttt plus court) Monoprise quotidienne et durée ttt plus courte (observance)
36 Moxifloxacine (Izilox*) Fluoroquinolone Relation structure-activité élargissement spectre pneumocoques et anaérobies une prise quotidienne Spectre anti-bactérien staphylocoques (méti-s) et pneumocoques péni-s/i/r bacilles Gram-négatif germes intra-cellulaires bactéries anaérobies
37 Moxifloxacine (Izilox*) AMM pneumopathies communautaires exacerbation aiguë de BPCO sinusites aiguës Etudes cliniques efficacité idem comparateur y compris dans les pneumopathies à pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline (I et R)
38 Moxifloxacine (Izilox*) Effets secondaires idem autres fluoroquinolones troubles digestifs, vertiges tendinopathies, photosensibilisation allongement espace QT [ECG avant traitement?]
39 Moxifloxacine (Izilox*) contre-indications cardio-vasculaires autres : QT long congénital ou acquis hypokaliémie non compensée IVG avec fraction éjection basse médicaments allongeant le QT ATCD troubles du rythme enfants, femme enceinte, ins. hépatique
40 Moxifloxacine (Izilox*) quelles indications en ville? pneumopathie aiguë avec co-morbidité quand suspicion intracellulaire (monothérapie versus bithérapie) sinusites formes sévères (ethmoïdales, frontales) après échec ttt dans formes maxillaires
41 Lévofloxacine (Tavanic*) Fluoroquinolone, isomère ofloxacine Relation structure-activité élargissement spectre aux pneumocoques 1 prise quotidienne Spectre activité anti-bactérienne staphylocoques (méti-s) et streptocoques (péni S/I/R) germes intracellulaires bacilles Gram-négatif anaérobies
42 Lévofloxacine (Tavanic*) AMM pneumopathies communautaires exacerbation aiguë de BPCO sinusites aiguës Etudes cliniques initiales efficacité identique comparateurs y compris dans pneumopathies à pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline (I et R)
43 Lévofloxacine (Tavanic*) quelles indications en ville? à envisager : pneumopathie adulte ambulatoire, avec comorbidité, et suspicion intracellulaires? (CMI pneumocoque) (monothérapie vs bithérapie) sinusite aiguë? documentée ou après échec ttt de 1ère ligne, formes sévères (ethmoïdales)
44 Streptococcus pneumoniae à propos des CMI Streptococcus pneumoniae (CMI) Péni-sensible (< 0,06 mg/l) Péni-intermédiaire (0,06 à 1 mg/l) Pénicilline-résistant (> 1 voire 2 mg/l) Lévofloxacine (1 mg/l) (1 mg/l) (1 mg/l) Moxifloxacine (0,12 mg/l) (0,12 mg/l) (0,25 mg/l) Télithromycine (0,016 mg/l) (0,03 mg/l) (0,03 mg/l) (activité des 3 nouvelles molécules idem quelle que soit la sensibilité du pneumocoque à la pénicilline)
45 Streptococcus pneumoniae à propos des études cliniques Pneumopathie communautaire à pneumocoque amoxicilline (3 g/j) atteint concentrations supérieures à 2, voire 3 mg/l pendant nycthémère pas de corrélation entre échec clinique et résistance in vitro du germe corrélation pourrait exister pour CMI > 4 mg/l (exceptionnel)
46 En conclusion, gain microbiologique? gain observance +++ monoprise, durée traitement peu de recul clinique (efficacité, tolérance ) risque émergence résistance (lévofloxacine)
47 AINS & Corticoïdes en Pathologie Infectieuse Antibiothérapie locale en ORL
48
49
50
51 La Réaction Inflammatoire Processus physiologique dont le but est de circonscrire l'infection et de favoriser l'élimination des micro-organismes, par la réaction immunitaire (1er temps) Bloquer la réponse inflammatoire c'est empêcher cette réponse immunitaire de se développer. Mais elle peut être exubérante, source de Oedème et obstruction épanchements (brides, constriction, obstacle) libération de cytokines (IL1, TNF..) + SRIS, choc septique + SDRA
52 AINS & Corticoïdes Utilisation très large et abusive en pathologie infectieuse, empirique dans la majorité des situations mais : peu d'études consacrées à l'utilisation de ces produits dans ces indications peu ou pas d'études à leur avantage Utilisation pour les effets anti-algique et anti-thermique, remplacés sans dommage par le paracétamol, voire l'aspirine
53 Les AINS Evaluation rigoureuse du rapport bénéfice / risques lutte contre les conséquences locales et/ou générales de l'infection Mais : - multiplication microbienne - diffusion de l'infection (AB inadaptée) - Intolérance digestive, majoration de toxicité - diffusion de certains antibiotiques Seule indication formellement validée : péricardite aiguë virale
54 Les Corticoïdes Inhibiteurs puissants de la réponse immunitaire humorale et cellulaire les traitements chroniques ou à forte dose facilitent l'infection Immunité cellulaire : "germes" intracellulaires : BK, brucellose, listériose, légionellose,... virus Immunité humorale : pyogènes, agents fongiques Les traitements courts (<5 j.) sont parfois utiles Des CI absolues : infections cutanées et s/cutanées, EI...
55 Infections Respiratoires Hautes et Basses (1) Utilisation dangereuse : risque de dissémination +++ Infections dentaires Epiglottite aiguë Utilité non démontrée : Rhino-pharyngite et OMA de l'enfant, Angines aiguës bactériennes ou virales Bronchites aiguës Pneumopathies bactériennes ou virales
56 Infections Respiratoires Hautes et Basses (2) Utilisation consacrée par l'usage mais controversée otite chronique séreuse bronchiolite oblitérante du Nrs : corticoïdes 2 mg/kg/j surinfection sur BPCO à composante spastique Utilisation bénéfique Sinusite aiguë de l'adulte : prednisone, 1 mg/kg/j x 5-6 j Laryngite aiguë virale de l'enfant Laryngite aiguë de l'adulte : Soludécadron*, Bécotide* Coqueluche du Nrs : Célestène*
57 SINUSITES AIGUES DE L ADULTE
58 RHINOSINUSITES ET SINUSITES Les rhinosinusites sont fréquentes et d origine virale 2 à 10% de surinfection bactérienne principalement au niveau des sinus maxillaires Risque de diagnostic et d antibiothérapie par excès
59 Sinusite aiguë purulente Maxillaire : la plus fréquente, parfois d origine dentaire Frontale, ethmoïdale, sphénoïdale : risque de complication syndrome méningée, exophtalmie, œdème palpébrale, trouble oculo-moteur, douleurs insomniantes
60 Sinusite maxillaire purulente Diagnostic de certitude : examen des fosses nasales : présence de pus sous le cornet moyen Diagnostic probabiliste 2 des 3 critères majeurs suivants: (accord professionnel) Recommandations AFSSAPS octobre 2005 : antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l adulte et de l enfant
61 En faveur d une origine bactérienne Douleurs infra-orbitaires persistantes malgré traitement symptomatique > 48 h Douleur unilatérale accentuée tête penchée en avant pulsatile recrudescence vespérale et la nuit Augmentation de la rhinorrhée et purulence surtout si unilatérale
62 Critères diagnostiques mineurs Persistance de la fièvre, au delà du 3ème jour d évolution, Obstruction nasale, éternuements, gêne pharyngée, toux, s ils persistent au-delà de 10 jours Radiographie des sinus si doute diagnostique ou échec antibiothérapie
63 Sinusite aiguë purulente Traitement Traitements symptomatiques : Antalgiques Antipyrétiques Vasoconstricteurs locaux (< 5 jours) Lavages des fosses nasales Corticothérapie par vois nasale Corticothérapie en cure courte (< 7 jours) dans les sinusites hyperalgiques Utilité non démontrée des AINS. Recommandations AFSSAPS octobre 2005 : antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l adulte et de l enfant
64 Tableau clinique typique Indications d'antibiothérapie Unilatéralité des signes, douleurs infra-orbitaire, rhinorrhée Persistance de la fièvre au-delà de 3 jours ou des autres symptômes au-delà de 10 jours Association à une infection dentaire homolatérale supérieure Sinusite frontale, ethmoïdale, sphénoïdale
65 SINUSITES AIGUES: imputabilité microbienne Haemophilus influenzae : 35% 30% de souches sécrétrices de bêta-lactamase Streptococcus pneumoniae : 30% 50 % sensibilité anormale à la pénicilline G Brahmanella catarrhalis : 10% Autres entérobactéries : 8% Streptococcus pyogenes : 6% Staphylococcus aureus : 4%
66 Sinusite aiguë purulente Maxillaire non compliquée AFSSAPS 1 intention : Amoxicilline-acide clavulanique (+++ dent) 2-3 g/j 7-10 j. Céfuroxime (ZINNAT ) 250 mg x 2/j 5 j. Cefpodoxime (ORELOX ) 200 mg x 2 /j 5 j. Céfotiam (TAKETIAM / TEXODIL ) 200 mg x 2/j 5 j. Si contre indication aux bêta-lactamines : Pristinamycine (PYOSTACINE ) 1 g x 2 g/j 4 j. Telithromycine (KETEK ) 800 mg/j 5 j. Recommandations AFSSAPS octobre 2005 : antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l adulte et de l enfant
67 Sinusite aiguë purulente compliquée AFSSAPS Forme sévère ou à risque de complications graves (sinusite frontale, sphénoïdale, ethmoïdale, pansinusite) ou échec d une 1ère antibiothérapie dans les sinusites maxillaires. Amoxicilline-acide clavulanique 3 g/j 7-10 j. Céfuroxime (ZINNAT ) 250 mg x 2/j 5 j. Cefpodoxime (ORELOX ) 200 mg x 2 /j 5 j. Céfotiam (TAKETIAM / TEXODIL ) 200 mg x 2/j 5 j. Si contre indication aux bêta-lactamines : Pristinamycine (PYOSTACINE ) 1 g x 2 g/j 4 j. Telithromycine (KETEK ) 800 mg/j 5 j. Lévofloxacine (TAVANIC ) 500 mg/j 7-10 j. Moxifloxacine (IZILOX ) 400 mg/j 7-10 j. Recommandations AFSSAPS octobre 2005 : antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l adulte te de l enfant
68 AMM sinusites des quinolones anti-pneumococciques L AMM a été octroyée dans les sinusites aiguës (JO du 8 septembre 2000) en traitement de première intention (alternative) dans les sinusites frontales sinusites ethmoïdales sinusites sphénoïdales en cas d échec d une première antibiothérapie dans les autres sinusites aiguës après documentation bactériologique et/ou radiologique Mais : risque de tendinopathie, apparition de résistances, adaptation à la fonction rénale
69
70
71 Sinusite aiguë purulente Secondaire à une rhinopharyngite détruisant les mécanismes locaux de drainage des sinus ou à une infection dentaire. Essentiellement des sinusites maxillaires. Complique 0.5 à 10 % des rhinosinusites. Non prévenue par l antibiothérapie. Evolution favorable en 48 h sous traitement par décongestionnant et antibiothérapie adaptée. Recommandations AFSSAPS octobre 2005 : antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l adulte et de l enfant
72 Sinusite aiguë purulente Complication Orbitaire : surtout avec l éthmoidite aiguë rare, plutôt chez l enfant, dès les 1 jour cellulite, phlegmon, abcès sous-périosté Mais il s agit de complications de la sinusite purulente non traitée, pas de la rhinopharyngite Neuromeningée méningite thrombophlébite du sinus caverneux ou longitudinal supérieur (+++ staph aureus) abcès cérébral (strepto, anaerobies) empyéme sous-dural
73 RHINOPHARYNGITE AIGUE
74 Généralités Infection respiratoire la plus fréquente chez l enfant et l adulte consultations par semaine en médecine générale Elle est principalement d origine virale Pathologie bénigne spontanément résolutive en 7 à 10 jours Antibiothérapie non justifiée dans les rhinopharyngite non compliquées (Grade B) 50% des patients reçoivent une antibiothérapie
75 RHINOPHARYNGITE Origine virale virus : rhinovirus, coronavirus, VRS, influenzae, parainfluenzae, adénovirus, Entérovirus,
76 Connaître l évolution la rhinopharyngite aiguë : elle dure 10 jours!
77 Rhino-pharyngite A oublier Fièvre ou rhinorrhée purulente Ne sont pas synonymes d infection bactérienne. N augmentent pas le risque de complication. Ne doivent pas induire d antibiothérapie L utilité des AINS et des corticoïdes par voie générale n est pas démontrée et dangereuse. (sauf ibuprofene pour traiter la fièvre) Recommandations AFSSAPS octobre 2005 : antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l adulte et de l enfant
78 Rhino-pharyngite le traitement antibiotique n est pas recommandé dans la rhinopharyngite aiguë non compliquée Informer sur l évolution naturelle et les signes pouvant évoquer une complication traitement symptomatique : paracétamol, lavage des fosses nasales
79 «Aucune étude n a jamais démontré l efficacité des antibiotiques sur l intensité des symptômes et la durée de l épisode dans les groupes «antibiotique» versus placebo» 11 ECR, 1580 patients dont 450 enfants
80 Rhinopharyngite Prévenir la colonisation bactérienne (3/4) Les antibiotiques : UN PLUS? 716 pts > 4 ans : rhinopharyngites 3 groupes : ATB de 10 jours d emblée ATB si persistance des symptômes > 3 jours pas d ATB Pas de différence sur : durée des symptômes % d amélioration à J3 durée d arrêt scolaire ou de travail la satisfaction du patient % de complications Little P. et Al. Br MedJ 1999:
81 Rhinopharyngite Prévenir la colonisation bactérienne (3/4) Mais. Taux de rechute similaire dans les 3 groupes, Mais, dans le groupe ATB d emblée : reconsultation pour le même motif plus fréquent (79 % vs 54 et 57 %), Facteur de risque de reconsultation à 1 an, pour «rhume» : durée des symptômes > 5 jours ATCD de bronchite prescription d ATB pour un épisode similaire. Little P. et Al. Br MedJ 1999: Risque d acquisition de germes résistants voire multirésistants
82 Rhino-pharyngite antibiothérapie justifiée si complications avérées supposées bactériennes Secondaire à des phénomènes mécaniques d obstruction puis de piégeage des germes virulents otite moyenne aiguë (6 mois 2 ans) dans 7 à 30% des cas Sinusite dans 1 à 10 % des cas l antibiothérapie n est pas justifiée pour prévenir ces complications Recommandations AFSSAPS octobre 2005 : antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l adulte et de l enfant
83 Signes évoquant une surinfection bactérienne -Fièvre au delà de 3 jours. -Irritabilité, réveils nocturnes. -Otalgies,otorrhée. -Troubles digestifs. -Persistance au delà de 10 jours, sans tendance à l amélioration. -Conjonctivite.
84 LES OTITES
85 OTITE CONGESTIVE OMA PURULENTE OTITE SERO-MUQUEUSE
86 OTITE CONGESTIVE - Virale (contexte de rhinopharyngite) - Douleur +- - Fièvre élevée -Tympan rouge voire phlycténulaire - Guérison spontanée - Pas d antibiothérapie. - Revoir l'enfant si persistance des symptômes après 3 jours. Recommandations AFSSAPS octobre 2005 : antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l adulte et de l enfant
87 OMA PURULENTE -Le diagnostic d'oma est clinique +++ Signes fonctionnels Otalgie et équivalents : pleurs, insomnie, irritabilité, hypoacousie Signes généraux : fièvre, asthénie, anorexie Signes associés : rhinorrhée, toux, vomissements, diarrhée, conjonctivite Signes otoscopiques : Inflammation : congestion, hypervascularisation Épanchement rétro tympanique extériorisé (otorrhée), ou non (opacité, bombement, disparition des reliefs)
88 EVOLUTION NATURELLE chez l enfant sans antibiotiques 60 % n ont plus d otalgie après 24 h 86 % n ont plus d otalgie après 48 h 95% n ont plus de fièvre ni d otalgie après 3 à 4 jours d évolution L évolution favorable est plus lente avant 2 ans Si évolution prolongée germes le plus souvent en cause : streptocoques, pneumocoques ou virus Idées Force Prescrire déc. 2006
89 Otite moyenne aiguë purulente Evolution naturelle Résulte de l obstruction de la trompe d Eustache secondaire à l inflammation (souvent virale). Infection bactérienne secondaire au piégeage des bactéries dans l oreille moyenne. Complication de la rhinopharyngite surtout entre 6 mois et 2 ans : 7 à 30 % des rhinopharyngites (crèches +++) non prévenue par l antibiothérapie. Drainage de cette cavité par la trompe d Eustache permet une guérison Drainage spontanée dès que l inflammation diminue Ne nécessite pas toujours une antibiothérapie. Recommandations AFSSAPS octobre 2005 : antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l adulte et de l enfant
90 OMA purulente Evolution naturelle chez l enfant sans antibiotique Guérison clinique sans ATB : 60 % n ont plus d otalgie après 24 h 86 % n ont plus d otalgie après 48 h 95% n ont plus de fièvre ni d otalgie après 3 à 4 jours d évolution Guérison bactériologique sans ATB : 20% de guérison spontanée pour le pneumocoque 50% de guérison spontanée pour l'haemophilus 80% de guérison spontanée pour le Branhamella L évolution favorable est plus lente avant 2 ans
91 TRAITEMENT Dans tous les cas Traitement antalgique et antipyrétique Paracetamol 60 mg /kg +- Ibuprofène 30 mg/kg Gouttes auriculaires antalgiques Peu évaluées À éviter si tympan ouvert Eviter corticoïdes et autres AINS Recommandations AFSSAPS octobre 2005 : antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l adulte et de l enfant
92 Otite purulente avant 6 mois antibiotiques d emblée. Avant 3 mois Cs ORL (ou hospitalisation) systématique
93 Otite purulente après 2 ans «l abstention d antibiotiques en première intention est licite, avec réévaluation dans les 48 à 72 heures» sauf si forme intense d emblée.
94 L otite purulente entre 6 mois et deux ans évolue favorablement un peu plus lentement: Traitement systématique (AFSSAPS) Traitement symptomatique et surveillance renforcée (Belgique). Méta-analyse : Traitement antibiotique avant 2 ans si otite bilatérale ou si otorrhée sinon traitement différé Rovers MM, Antibiotic for acute otitis media : a meta-analysis, Lancet 2006
95 Tympans mal ou non vus Avant 2 ans recours à l ORL Après l âge de 2 ans, le diagnostic d OMA est improbable si absence d otalgie
96 OMA purulente AFSSAPS traitement, enfant > 3 mois Enfant < 2 ans Enfant > 2 ans : Antibiothérapie d emblée 8 à 10 j. Peu symptomatique abstention de 1 intention + réévaluation à 48-72h sous traitement symptomatique Symptomatologie bruyante (fièvre élevée, otalgie intense) Antibiothérapie d emblée 5 j. Germes : Pneumocoque, Haemophilus, Branhamella (nb R < 60 %) Recommandation Afssaps 2005 : grade A Recommandations AFSSAPS octobre 2005 : antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l adulte et de l enfant
97 La prescription différée 283 enfants de 6 mois à 12 ans Diagnostic OMA 2 groupes prescription immédiate (PI) et retardée (PR) d amoxicilline 80 à 90 mg/kg( de 48 H) Tous ont reçu Ibuprofene et gouttes auriculaires antalgiques Évaluation ««aveugle» par téléphone à 4, 6 et 40 jours PI n = 138 PR n= 145 Non délivrance 13 % 62% Durée otalgie 2 jours 2,4 jours Diarrhée 25% 8% SPIRO DM, Wait-and-see prescription for the treatment of acute media otitis JAMA sept 2006
98 Otites OMA purulente Bactérienne Haemophilus influenzae % 2. Streptococcus pneumoniae % 3. Branhamella catarrhalis 5-10 % 4. Streptococcus pyogenes A 1-4 % 5. Staphylococcus aureus 1-4 % 6. Entérobactéries 1-3 % 7. Pseudomonas aeruginosa 0,2-1 % 8. Anaérobies Prélèvements stériles : %
99 % OMA : prévalence des pneumocoques de sensibilité diminuée aux bêta-lactamines (n=345) 2002 (n=294) 2003 (n=379) Pénicilline Amoxicilline Céfotaxime CMI µg/ml CMI 0.5 µg/ml CMI 0.5 µg/ml Rapport d activité 2004 CNR
100 OMA purulente choix des antibiotiques 1 intention Amoxicilline-acide clavulanique 80 mg/kg/j en 3 prises Si allergie aux pénicillines Céfuroxime (ZINNAT ) 30 mg/kg/j, en 2 prises, goût Cefpodoxime (ORELOX ) 8 mg/kg/j en 2 prises Ceftriaxone (ROCEPHINE ) exceptionnel Si allergie aux -lactamines Enfant 6 ans : érythromycine-sulfafurazole (PEDIAZOLE ) bactério Enfant > 6 ans : Pristinamycine (PYOSTACINE) Recommandations AFSSAPS octobre 2005 : antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l adulte et de l enfant
101
102
103 Antibiothérapie des OMA La durée de l antibiothérapie est de 8 à 10 jours si < 2 ans 5 jours si > 2 ans
104 OMA purulente Choix des antibiotiques Si syndrome otite-conjonctivite : cefpodoxime (ORELOX ) : 8 mg/kg/j en 2 prises Indication Ceftriaxone : Echec impossibilité d assurer un traitement adapté par voie orale Recommandations AFSSAPS octobre 2005 : antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l adulte et de l enfant
105 OMA purulente Choix des antibiotiques En cas d échec (> 2 j.) ou de récidive (> 4 j. après arrêt des ATB) Surtout < 2 ans Paracentèse pour prélèvement bactériologique et changer d ATB selon le 1 prescrit et résultat bactério ex : si pneumocoque : Amoxicilline (CLAMOXYL ) : 150 mg/kg/j Ceftriaxone (ROCEPHINE ) IM Recommandations AFSSAPS octobre 2005 : antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l adulte et de l enfant
106 OMA purulente Choix des antibiotiques La vaccination anti pneumococcique et haemophilus ne remet pas en cause pour l instant ces recommandations. Mais Diminution des pneumo de sensibilité diminuée depuis l utilisation de PREVENAR Disparition des complications infectieuses graves liées à l haemophilus Recommandations AFSSAPS octobre 2005 : antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l adulte et de l enfant
107 Propositions «Prescrire» Soulager la douleur Traitement antibiotique d emblée avant 6 mois et si symptomatologie sévère Dans les autres cas différer de 48 à 72 heures Utiliser l amoxicilline 80 à 90 mg/kg pendant 5 à 7 jours Disparition des complications infectieuses graves liées à l hemophilus avec la vaccination Idées-Force Prescrire Otite moyenne aigue Novembre 2006
108 OMA purulente Evolution naturelle chez l enfant sans antibiotique Danemark : Belgique Pas d ATB dans les OMA purulentes Traitement symptomatique + surveillance renforcée. Méta-analyse : Traitement antibiotique avant 2 ans si otite bilatérale ou si otorrhée sinon traitement différé. Pas de différence d évolution (guérison, complication). Morbidité et mortalité similaire traitement Rovers MM Antibiotic for acute otitis media : a méta-analysis, Lancet 2006
109 En cas de récidive fréquente : Perte d audition OMA purulente Complication Complication aiguë, prévenue par une réévaluation à h et une antibiothérapie adaptée au besoin : Paralysie faciale Labyrinthite Mastoïdite Mais il s agit de complications de l otite purulente non traitée, non suivie Thrombophlébites cérébrales du sinus latéral Méningites purulentes Abcès du cerveau pas de la rhinopharyngite Recommandations AFSSAPS octobre 2005 : antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l adulte et de l enfant
110 les infections respiratoires hautes de l adulte et de l enfant OTITE SEROMUQUEUSE Tympan évocateur d'oma Absence de signes fonctionnels et généraux Pas d'antibiothérapie Avis ORL si évolution > 3 mois (accord professionnel) Recommandations AFSSAPS octobre 2005 : antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans
111
112
113 LES ANGINES
114 Généralités Rares avant 3 ans et après 25 ans. Incidence maximale entre 5 et 15 ans Etiologie : Viral ++++ Streptocoque A : angine érythémateuse et érythématopultacée Diphtérie, gonocoques, anaérobies Guérison spontanée en 7 jours dans 90 % des cas quelque soit l étiologie.
115 ETIOLOGIES Enfants : virales : 60 à 75 % SBHA : 25 à 40 % Adultes : virales : 75 à 90 % SBHA : 10 à 25 % Virus : rhinovirus, coronavirus VRS virus influenzæ virus parainfluenzæ adénovirus EBV 1% HIV
116 Angines érythémateuses et érythémato-pultacées: streptocoque β hémolytique du groupe A?
117 Scores cliniques
118 SCORE de CENTOR 4 critères cliniques si plainte «mal de gorge aigu»: fièvre 38 atteinte amygdalienne (augm. volume ou exsudat) au moins une adénopathies cervicale ant. sensible, absence de toux Centor RM,et al The diagnosis of sore throat in adults in the emergency room Med. Decis. Making 1981; 1:
119 SCORES CLINIQUE de MC ISAAC aux 4 critères de Centor, s ajoute un 5ème : l âge + 1 si moins de 15 ans - 1 si plus de 45 ans Il a montré que cet outil permet de réduire de 52.3% la prescription d antibiotiques dans les cas de maux de gorge Mc Isaac WJ.. A clinical score to reduce unnecessary antibiotic in patients with sore throat CMAJ 1998; 158: 75-83
120 ETUDE DE Mc ISAAC (2000) Objectif : validité du score par 97 MG (Ontario) chez 621 patients dont 600 ont eu une culture cultures + 34,8 % des 158 enfants 10,7 % des 442 adultes culture + Score 0 ou -1 1 % 2/179 Score 1 10 % 13/134 Score 2 17 % 18/109 Score 3 35 % 28/81 Score 4 51 % 39/77 Mc Isaac WJ. The validity of a sore throat score in family practice CMAJ 2000; 163: 811-5
121 Déductions pratiques si score 0 ou 1 probabilité 2à 6% de SBGA ni antibiotique ni prélèvement si score 2 ou 3 probabilité 10 à 28% de SBGA Culture ( ou TDR ) et antibiotique si + si score 4 ou 5 probabilité 38 à 63% de SBGA antibiotique ou culture ( ou TDR )
122 Stratégie diagnostique étiologique TDR
123 TDR - Principes - recherche d'antigènes de paroi spécifiques du SBHA - sur prélèvement de gorge - au cabinet du médecin ou en visite - en quelques minutes
124 Angine de l adulte et de l enfant Test de dépistage rapide Détection d'antigènes de paroi, spécifique du Streptocoque du groupe A. Sur un prélèvement de gorge (amygdale), au cabinet du médecin ou à domicile. Réponse en 6 minutes
125 TDR - Contraintes - bon prélèvement de gorge prélèvement direct des amygdales pas de contamination des autres parties de la cavité buccale - ne permettent pas le diagnostic des angines bactériennes non streptococciques - délais de conservation à respecter
126 TDR - sensibilité 90 % VPP 90 %* - spécificité 95 % VPN 96 %* Indication : angine érythémateuse ou érythématopultacée Inutile < 3 ans (virus +++, pas de RAA) Adulte selon score Mac Isaac Probléme : existence d un portage sain de streptocoque A dans 10 à 30% des cas
127 Connaissances acquises l éradication du SBGA est corrélée à la prophylaxie du RAA, pas de la GNA. Les porteurs sains ne sont pas à risque RAA possible sans infection avérée précessive (1/3) angines à streptocoque et, à l inverse, malgré un traitement adapté Principale complication : l infection locorégionale dans 10 % des cas durée moyenne des symptômes = 4 j 3 j avec AB seuls
128 RAA incidence (enquête RAA, Graph, BEH, 1999, 12; 45-7) : 1 cas pour angines à streptocoques ( enfant de 5 à 14 ans++) facteurs de risque : - première poussée entre 4 et 25 ans - antécédents personnels de RAA - conditions sociales, sanitaires, promiscuité, collectivité fermée - souches rhumatogènes - multiplication d'épisodes d'angines à streptocoque - séjours en région d'endémie streptococcique
129 La prévention du RAA est-elle le seul intérêt du traitement antibiotique des angines à SGA? les autres avantages sont : La réduction de la transmission dans l entourage, La régression plus rapide des symptômes ( 1 à 2 jours adulte et ½ à 1 jour enfant), La prévention des complications locales Inconvénient augmentation des récidives Recommandations AFSSAPS octobre 2005 : antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l adulte et de l enfant
130
131 RECOMMANDATIONS AFSSAPS TDR systématique après l age de 3 ans (sauf si score <2) Si TDR positif, antibiotique recommandé la péni V est le traitement historique de référence 10 J Traitement de référence Amoxicilline 6 jours Alternatives céfuroxime : 4j cefpodoxime ou céfotiam : 5j les macrolides en alternative (traitements courts) notamment en cas d allergie aux bêta-lactamines. à réserver en 2ème intention (risque de résistance) Si TDR négatif, aucune antibiothérapie, sauf en présence de facteur de risque de RAA Recommandations AFSSAPS octobre 2005 : antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l adulte et de l enfant
132 ATTITUDE PRATIQUE LORS DE L'UTILISATION DES TDR Angine aiguë + TDR - Pas de facteur de risque de RAA* Antibiotique Facteurs de risque de RAA : -antécédent personnel de RAA ans et : facteurs environnementaux ou multiplication des épisodes d'angine à streptocoque ou séjours en région d'endémie (Afrique, Antilles ) Facteur de risque de RAA* Antibiotique Traitement symptomatique antalgique et/ou antipyrétique
133 Propositions «Prescrire» Dans les angines à symptomatologie peu marquée différer l antibiothérapie permet d éviter 85 % des prescriptions sans conséquence clinique; Traitement antibiotique d emblée si symptomatologie sévère Association score clinique et TDR si score 2 ou 3 => traitement de 30 % des angines Utiliser la Péni V Idées-Force Prescrire Angine aigue Novembre 2006
134
135
136
137 Organisée par la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française avec la participation des sociétés savantes et organismes suivants : APNET (Association Pédagogique Nationale pour l Enseignement de la Thérapeutique) APP (Association de Perfectionnement des Pneumologues Libéraux) CMIT (Collège des Universitaires de Maladies Infectieuses et Tropicales) SFM (Société Française de Microbiologie) SFMU (Société Francophone de Médecine d Urgence) SNFMI (Société Nationale Française de Médecine Interne) SPLF (Société de Pneumologie de Langue Française) SRLF (Société de Réanimation de Langue Française) 15 e Conférence de Consensus en Thérapeutique Antiinfectieuse Prise en charge des infections des voies respiratoires basses de l adulte immunocompétent Mercredi 15 mars 2006
138 Les enjeux situation Bronchites Aiguës Enjeux ATB No antibiotique Enjeux de prise en charge No antibiotique Pneumonies Aiguës Quel antibiotique Communautaires Parcours sécurisé Exacerbation Aiguë de Bronchite Chronique Quand traiter Evaluation de la BPCO Qui hospitaliser 3
139 Bronchite aiguë bénéfice de l antibiothérapie 12 essai cliniques antibiotique vs placébo 3 méta analyses BMJ : J Fam Pract 98 47: Am J Med :62-7 Pas d avantage à Antibiotique vs Placébo pas de bénéfice sur la toux Pas de bénéfice sur l évolution globale de la maladie Plus d effets indésirable dans les bras antibiotiques 4
140 PAC présumées bactériennes Antibiothérapie probabiliste des PAC en ambulatoire 1 er choix Échec amoxicilline à 48 h Sujets jeunes sans comorbidité Sujets âgés sans comorbidité Sujets âgés institution amoxicilline 1 g x 3/j PO Ou pristinamycine 1 g x 3/jPO Ou télithromycine 800 mg/j PO amoxicilline ac. clav. 1 g x 3/j PO amoxicilline ac. clav. 1 g x 3/j PO Ou ceftriaxone 1 g/j IM/IV/SC Ou FQAP = lévofloxacine 500 mg/j PO moxifloxacine 400 mg/j PO macrolide Ou pristinamycine 1 g x 3/jPO Ou télithromycine 800 mg/j PO FQAP lévofloxacine 500 mg/j PO Ou moxifloxacine 400 mg/j PO FQAP lévofloxacine 500 mg/j PO Ou moxifloxacine 400 mg/j PO 5
141 PAC présumées bactériennes Antibiothérapie probabiliste des PAC non sévères hospitalisées (SAU, service de médecine) Arguments en faveur du pneumocoque Pas d arguments en faveur du pneumocoque 1 er choix Si échec ß-lactamine à 48 h Sujets jeunes sans comorbidité amoxicilline 1 g x 3/j PO/perfusion IV amoxicilline 1 g x 3/j PO/perf IV Ou pristinamycine 1 g x 3/j PO Ou télithromycine 800 mg/j PO Associer un macrolide Ou substitution par télithromycine ou pristinamycine Sujets âgés sans comorbidité amoxicilline 1 g x 3/j PO/perfusion IV amoxicilline ac. clav. 1 g x 3/j PO/perf IV Ou céfotaxime 1 g x 3/j perf IV Ou ceftriaxone 1 g/j IV Ou FQAP (lévofloxacine 500 mg x 1 à 2/j PO ou moxifloxacine 400 mg/j PO Associer un macrolide Ou substitution par télithromycine ou pristinamycine Sujets âgés avec comorbidité(s) amoxicilline 1 g x 3/j PO/perfusion IV amoxicilline ac. clav. 1 g x 3/j perf IV Ou céfotaxime 1 g x 3/j perf IV Ou ceftriaxone 1 g/j IV Ou FQAP (lévofloxacine 500 mg x 1 Associer un macrolide Ou substitution par télithromycine 6
142 PAC présumées bactériennes Antibiothérapie probabiliste des PAC sévères (Unités de soins intensifs ou réanimation) 1 er choix Sujets jeunes sans comorbidité Sujets âgés sans comorbidité Sujets avec comorbidité(s) (céfotaxime 1-2 g x 3/j perf IV ou ceftriaxone 1-2 g/j IV) plus (macrolides IV ou FQAP IV : lévofloxacine 500 mg 2/j IV) (céfotaxime 1-2 g x 3/j perf IV ou ceftriaxone 1-2 g/j IV) plus FQAP (lévofloxacine 500 mg x 2/j IV) (céfotaxime 1-2 g x 3/j perf IV ou ceftriaxone 1-2 g/j IV) plus FQAP (lévofloxacine 500 mg x 2/j IV) si suspicion de pyocyanique : (pipéracilline-tazobactam 4 g x 3/j IV ou céfépime 2 g x 2/j IV ou imipénème 1 g x 3/j IV) en association avec un aminoside et un antibiotique actif sur les germes intracellulaires (macrolide ou flluoroquinolone) 7
143 Question 4 Quelles sont les indications et quels sont les choix pour l antibiothérapie d une exacerbation de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)? 8
144 Classification de la BPCO par stades de gravité Basée sur les EFR et équivalence clinique en pratique courante Stade 0 : Bronchite chronique non encore obstructive, mais à risque de le devenir I : BPCO peu sévère II : BPCO moyennement sévère 2 III : BPCO sévère VEMS/CV 70 % Caractéristiques VEMS/CV < 70 % VEMS 80 % de la valeur prédite VEMS/CV < 70 % 30 % VEMS < 80 % de la valeur prédite VEMS/CV < 70 % VEMS < 30 % de la valeur prédite. ou présence d insuffisance respiratoire chronique (PaO 2 < 60 mmhg ou 8 kpa) ou de signes cliniques d insuffisance cardiaque droite Equivalence clinique 1 évaluée en dehors de toute exacerbation Symptômes chroniques (toux, expectoration) inconstants Absence de dyspnée Symptômes chroniques (toux, expectoration) inconstants Absence de dyspnée Symptômes chroniques (toux, expectoration) fréquents Dyspnée d effort Symptômes chroniques (toux, expectoration) quasi constants Dyspnée au moindre effort ou dyspnée de repos 1 Cette échelle de dyspnée n a pas de corrélation complète avec la classification de référence basée sur les EFR. 2 Les sous stades IIA (50 % VEMS < 80 %) et IIB (30 % VEMS < 50 %) ne sont pas mentionnés dans ce tableau car ils n ont pas d impact 9
145 Indications et choix de l antibiothérapie (exacerbations de BPCO) Stade clinique de gravité de la BPCO évalué en dehors de toute exacerbation Absence de dyspnée Grade A Dyspnée d effort Grade C Dyspnée au moindre effort ou dyspnée de repos Grade A Indication Pas d antibiotique Antibiotique seulement si expectoratio n franchement purulente verdâtre Antibiotique systématique Choix Amoxicilline 3g/j Céphalosporine de 2 e génération orale (céfuroxime-axétil) Céphalosporine de 3 e génération orale (cefpodoximeproxétil, céfotiam-hexétil) Macrolide Pristinamycine Télithromycine Amoxicilline-acide clavulanique (3 g/j d amoxicilline) Céphalosporine de 3 e génération injectable (céfotaxime I.V. ou ceftriaxone IV, IM ou SC) Fluoroquinolone anti-pneumococcique (lévofloxacine, Les fluoroquinolones anti-pneumococciques ne doivent moxifloxacine) pas être prescrites si le malade a reçu un traitement par une fluoroquinolone, quelle qu en soit l indication, depuis moins de 3 mois (Recommandation de grade A). De plus, ces fluoroquinolones doivent être utilisées avec prudence en institution (risque de transmission de souches résistantes) et chez les sujets âgés sous corticothérapie par voie générale (risque accru de tendinopathie) (Recommandations de grade A) 10
146 Optimisation de l antibiothérapie Ne pas utiliser les céphalosporines orales dans les formes graves d exacerbation de BPCO (Accord professionnel) EFR doivent à réaliser systématiquement à distance de l exacerbation pour affiner les critères de prescription pour les épisodes ultérieurs (cf. dia précédente) Durée de traitement 5 jours dans les formes peu sévères (stade 2) (Accord professionnel) 7 à 10 jours maximum dans certains cas sévères (Recommandation de grade A) En cas d échec, faire un ECBC et une radio de thorax. L ECBC pour adapter éventuellement l antibiothérapie en cas de modification de la flore bactérienne avec notamment présence de Pseudomonas 11
147 Antibiothérapie des infections urinaires communautaires Dr Claire Lecomte Médecine Interne et Maladies Infectieuses Mai 2008
148 Définitions et formes topographiques Cystite aiguë simple, compliquée ou récidivante Pyélonéphrite aiguë (simple ou compliquée) Prostatite aiguë Bactériurie asymptomatique Infections urinaires communautaires
149 Diagnostic des infections urinaires Clinique signes urinaires, dysurie, douleur lombaire, fièvre, sepsis Microbiologique Bandelette urinaire ECBU Imagerie Échographie Uroscanner Infections urinaires communautaires
150 Bandelette urinaire Valeur prédictive négative > 95 % Nitrites négatifs Bactériurie faible, Germes non producteurs S. saprophyticus, CGP, pseudomonas Leucocytes négatifs IU très précoce Infections urinaires communautaires
151 ECBU : les seuils Leucocyturie GB/ml Bactériurie pour les entérobactéries, pour autres germes (entérocoques) pour les pyélonéphrites et prostatites Infections urinaires communautaires
152 Infections urinaires communautaires
153 Infections urinaires communautaires
154 Infections urinaires communautaires
155 Cystite aiguë non compliquée Signes cliniques et BU = suffisant Monodose ou traitement court (++) Pas de réévaluation clinique ni BU systématiques en fin de traitement Infections urinaires communautaires
156 Infections urinaires communautaires
157 Infections urinaires communautaires
158 Infections urinaires communautaires
159 Cystite aiguë compliquée Contexte favorisant ECBU systématique Traitement idéal éradication facteur déclenchant Antibiothérapie Durée minimale de 5 jours Quinolones, cotrimoxazole, lactamines Infections urinaires communautaires
160 Cystite aiguë récidivante et femme de plus de 65 ans ECBU recommandée au départ (à évaluer ensuite) Traitement «long» : 5 à 7 jours Empirique : fluoroquinolones, cotrimoxazole Adapté sur ATBgramme secondairement Pas d ECBU de contrôle systématique Infections urinaires communautaires
161 Prophylaxie des cystites récidivantes Recherche facteurs favorisants urologiques ou gynécologiques Mesures d hygiène Miction post-coïtale, diurèse abondante, mictions non retenues, régularisaton transit Jus de canneberge Antibioprophylaxie Infections urinaires communautaires
162 Antibioprophylaxie des cystites récidivantes Post-coïtale si facteur déclenchant Si récidives fréquentes Minimum 6 mois Posologies faibles +++ Quotidien ou pluri-hebdomadaire Récidive arrêt traitement > 50 % des cas Infections urinaires communautaires
163 Infections urinaires communautaires
164 Infections urinaires communautaires
165 Pyélonéphrite aiguë (1) Prise en charge ambulatoire initiale possible Sepsis, diabète, grossesse, grand âge, ID, contexte socio-économique Évolution H48-H72 défavorable hospitalisation ECBU indispensable (autres examens?) avant traitement 1 et 4 à 6 semaines après arrêt Échographie rénale et vésicale (ASP) Infections urinaires communautaires
166 Infections urinaires communautaires
167 Pyélonéphrite aiguë (2) Formes simples C3G ou fluoroquinolones adapté ATBgramme à 15 jours (7 jours?) Formes compliquées (hospitalières) C3G ou FQ + aminosides (72 heures) 21 jours (voire plus) Infections urinaires communautaires
168 Céphalosporines de 3ème génération orales Infections urinaires communautaires
169 Bactériurie asymptomatique et grossesse fréquence : 5 % morbidité menace d accouchement : 15 % % des BA pyélonéphrite 2/3 des pyélonéphrites, 1/3 des cystites précédées de BA prématurité, petit poids à la naissance Infections urinaires communautaires
170 Pyélonéphrite de la femme enceinte pyélonéphrite aiguë fréquence : 1 à 2 % antécédent de BA : 60 % rechute : 10 à 18 % dépistage systématique bandelette ECBU fin du 1er trimestre antibiothérapie indispensable Infections urinaires communautaires
171 Bactériurie et IU gravidiques bactériurie asymptomatique et cystite amoxicilline, nitrofurantoïne, C3G orale 7 à 10 jours (3 j?) ECBU contrôle : J7 puis mensuelle pyélonéphrite aiguë (hospitalisation initiale) C3G injectable puis orale (céfixime?) 14 jours ECBU contrôle : J7 puis mensuelle prophylaxie continue? Infections urinaires communautaires
172 Infections urinaires communautaires
173 Infections urinaires communautaires
174 Infections urinaires communautaires
175 Prostatite aiguë : quels germes? Infections urinaires communautaires
176 Infections urinaires communautaires
177 Prostatites aiguës : quel traitement? Infections urinaires communautaires
178 Infections urinaires communautaires
179 Infections urinaires communautaires
180 Infections urinaires communautaires
181 Infections urinaires communautaires
182 Résultats antibiocycle
183 Antibiothérapie des infections cutanées communautaires Dr Claire Lecomte Médecine Interne et Maladies Infectieuses Mai 2008
184 Infections cutanées primaires Impétigo (S. pyogènes, S. aureus) Folliculites (S. aureus) Furoncle, anthrax, furonculose (S. aureus) Abcès cutané (S. aureus) Lymphangite (S. aureus, S. pyogenes) Érysipèle (S pyogènes >>> S. aureus) Panaris (S. aureus) Infections cutanées communautaires
185 Aspects cliniques : infections cutanées Infections cutanées communautaires
186 Aspects cliniques : impétigo Infections cutanées communautaires
187 Infections cutanées secondaires Surinfection plaie ou dermatose aiguë ou chronique douleur, érythème, pus (lymphangite, ADP, fièvre) S. aureus et S. pyogènes ++++ (entérobactéries et anaérobies plus rares) sauf pied diabétique Diagnostic différentiel = colonisation (peut être difficile) Infections cutanées communautaires
188 Quels antibiotiques? -lactamines pénicillines G et V (spectre étroit +++) pénicilline A pénicilline M (cloxacilline >> oxacilline) péphalosporines de 3ème génération Lincosamides et synergistines Pristinamycine, clindamycine (glycopeptides) Infections cutanées communautaires
189 Quelles indications (1)? Impétigo étendu cloxacilline, pristinamycine Furoncles Terrain débilité, formes sévères, localisation cloxacilline, pristinamycine (++), clindamycine Abcès pristinamycine, clindamycine (cloxacilline) (chirurgie +++) Infections cutanées communautaires
190 Quelles indications (2)? Érysipèle (dermohypodermite aiguë) forme typique, sans signe gravité (maintien domicile) amoxicilline (50 mg/kg/jr en 3 prises) pristinamycine (50 mg/kg/jr en 3 prises) hospitalisation initiale ou secondaire si : doute diagnostique, sévérité locale ou systémique, comorbidité, grand âge fièvre persistante (72 h), extension signes locaux malgré traitement Infections cutanées communautaires
191 Plaie de pied infectée chez patient diabétique Quels germes? Plaie superficielle récente monomicrobienne +++ (S aureus, streptocoques) Plaie superficielle > 1 mois (ou ATB préalable) monomicrobienne, (+ entérobactéries) Plaie chronique > 6 mois ou ATB large spectre polymicrobienne + SCN, entérocoques, corynébactéries, anaérobies (pyo) Infections cutanées communautaires
192 Plaie de pied infectée chez patient diabétique Grade II de sévérité infection cutanée, sans atteinte sous cutanée ni signes régionaux (III) ou généraux (IV) plaie aiguë récente Clindamycine ou amoxicilline-a. clavulanique plaie > 1 mois ou ATB préalable Pristinamycine + oflocet (clindamycine + oflocet, si doute anaérobies) Infections cutanées communautaires
193 Antibiotiques par voie locale : quelles indications? Impétigo peu sévère < 2 % SC, < 5 sites, pas d extension rapide ATB exclusivement locale recommandée A fusidique, (mupirocine) 2 (3) applications, 5 à 10 jours Éradication portage S. aureus (furonculose récidivante) Prélèvements positifs A fusidique pour gîtes colonisés (mupirocine) 2 applications, 5 à 7 jours, tous les mois (durée?) association antiseptiques? Infections cutanées communautaires
Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus
Otite Moyenne Aiguë OMA / modèle Origine bactérienne dans 70 % des cas Première infection bactérienne tous âges confondus Efficacité prouvée des antibiotiques Une des première cause d utilisation des antibiotiques
Plus en détailDocteur, j ai pris froid!
Dr j ai pris froid: Objectifs Docteur, j ai pris froid! Jean-Paul Humair Avec la contribution de MC Kramer Colloque SMPR 21.12.2011 Connaitre l épidémiologie des infections des voies respiratoire sup (IVRS)
Plus en détailCas clinique infection ORL
Cas clinique infection ORL... 1 Infections ORL... 2 Angine à streptocoque béta hémolytique du groupe A (SGA)... 2 Otite moyenne purulente... 3 Sinusites purulentes... 4 Cas cliniques bronchites... 4 Bronchites
Plus en détailL ANGINE. A Epidémiologie :
L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable
Plus en détailANTIBIOTHÉRAPIE PAR VOIE GÉNÉRALE. Infections ORL et respiratoires basses
ANTIBIOTHÉRAPIE PAR VOIE GÉNÉRALE Infections ORL et respiratoires basses RECOMMANDATIONS 1 Les recommandations ont été établies par un groupe de travail multidisciplinaire, sous l égide de l Agence du
Plus en détailTraitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées
Bon usage Mise au point Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Actualisation Octobre 2008 MESSAGES CLÉS L évolution de la résistance du gonocoque aux quinolones
Plus en détailLIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86
LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT
Plus en détailMINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME
Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES
Plus en détailSURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES
SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre
Plus en détail4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie
4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie Infection pulmonaire du sujet âgé A. Barrel CH Darnetal Omedit Rouen 20 juin 2013 Cas clinique Mme H. Patiente
Plus en détailTuméfaction douloureuse
Santé bucco-dentaire Médecin de 1 er recours et problèmes dentaires fréquents Dre May SALMAN, médecin dentiste HUG Dr Jean-Pierre RIEDER, médecin interniste HUG Plan de présentation Santé bucco-dentaire
Plus en détailLes Infections Associées aux Soins
Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron
Plus en détailDiagnostic et antibiothérapie. des infections urinaires bactériennes. communautaires de l adulte
SPILF 2014 Mise au point Texte court Diagnostic et antibiothérapie des infections urinaires bactériennes communautaires de l adulte dans son intégralité sans ajout ni retrait. 1 GROUPE DE TRAVAIL Pr François
Plus en détailMigraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques
Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension
Plus en détailRéflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie
Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie
Plus en détailvaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé)
EMA/90006/2015 EMEA/H/C/001104 Résumé EPAR à l intention du public vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) Le présent document est un résumé du rapport européen public d évaluation
Plus en détailLa migraine : une maladie qui se traite
La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus
Plus en détailLe traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence
Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en
Plus en détailComment devenir référent? Comment le rester?
Comment devenir référent? Comment le rester? Patrick CHOUTET Service des Maladies infectieuses CHU Bretonneau Tours RICAI décembre 2005 Quels enjeux? autres que le pouvoir Total Outpatient antibiotic use
Plus en détailMise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire
Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire Murielle Galas, Gaëlle Dunoyer, Claude Olive, Rafaëlle Théodose, François Lengellé, Patrick Hochedez,
Plus en détailMigraine et Abus de Médicaments
Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive
Plus en détailStreptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.
Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Exemple d une étude prospective sur la place d un test de détection rapide du SGB. HONORAT Raphaële 1, ASSOULINE Corinne 1,
Plus en détailLeucémies de l enfant et de l adolescent
Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE
Plus en détailL'OTITE CHEZ LE BÉBÉ ET L'ENFANT
L'OTITE CHEZ LE BÉBÉ ET L'ENFANT Certains bébés souffrent d otite à répétition, d autres n en auront jamais. Pour mieux comprendre ce problème d oreille, voici quelques renseignements de base et des conseils.
Plus en détailVaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban
Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec
Plus en détailLA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD
LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres
Plus en détailApport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales
Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan
Plus en détailProtégeons-nous ensemble!
Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en
Plus en détailExiste t il des effets pervers à l identification du portage de BMR?
Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR? J P Bedos, Réanimation, Hôpital Mignot Journée Antibio Résistance et Infections, 5 décembre 2013 Effets pervers des Conflits d intérêt
Plus en détailHEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas
HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination
Plus en détailRhume ou grippe? Pas d antibiotiques!
Brochure d information En utilisant mal une ressource, elle devient inefficace! Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! z6creation.net Une initiative européenne en matière de santé. Rhume ou grippe? Pas
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE
Plus en détailCéphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS
Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine
Plus en détailMise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine
Mise au point mars 2011 MAP Mise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine Sommaire ~ ~ ~ ~ ~ ~ d un traitement par aminosides
Plus en détailLaurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE
Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING
Plus en détailLes Arbres décisionnels
Les Arbres décisionnels Les aides à la décision plainte-traitement (ou arbres décisionnels ) sont tirés de travaux effectués dans le cadre de l Organisation Mondiale de la Santé. Ils sont destinés à soutenir
Plus en détailSpondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil
Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200
Plus en détailFaq 1 - Mener l interrogatoire et l examen clinique d un enfant fébrile
Fièvre aiguë de l enfant (et de l adulte : non traité) Critères de gravité d un syndrome infectieux Auteurs : J. Gaudelus, M.Voisin Objectifs : Objectifs terminaux Diagnostiquer une fièvre aiguë chez l
Plus en détailCéphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris
Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité
Plus en détailPrise en charge de l embolie pulmonaire
Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix
Plus en détailVACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES
VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES Infections respiratoires SPIF - 15 Novembre 2014 Patrick Petitpretz Déclaration de liens d'intérêts J ai actuellement, ou j ai eu au cours des trois dernières années, une affiliation
Plus en détailDéfinition de l Infectiologie
Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage
Plus en détailAssociation lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose
Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)
Plus en détailItem 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre)
Annales de dermatologie et de vénéréologie (2012) 139, A57 A61 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com I. MODULES TRANSDISCIPLINAIRES Module 7 : Santé et environnement, maladies transmissibles Item
Plus en détailPlacebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes
Placebo Effet Placebo Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Plan Définitions Placebo dans les essais thérapeutiques Effet placebo Médicaments
Plus en détailPOURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS
Prise en charge d un «résident septique» en Etablissements Médico Sociaux PRÉVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN ETABLISSEMENTS MÉDICO SOCIAUX INFECTIONS NOSOCOMIALES ET COMMUNAUTAIRES ASSOCIÉES AUX SOINS
Plus en détailVaccination contre la grippe saisonnière
le point sur risques infectieux > Vaccinations Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 14 octobre 2014 1 - Quand a lieu la campagne de
Plus en détailCarte de soins et d urgence
Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase
Plus en détailArthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes
Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault
Plus en détailANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR
Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol
Plus en détailANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE
1 ANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE Membres (2012 2013) MADEC Jean-Yves Coordonnateur, Anses Lyon DECOUSSER Jean-Winoc CHU Antoine Béclère
Plus en détailchronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé
Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression
Plus en détailEVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines
EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet
Plus en détailDÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE
DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible
Plus en détailItem 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve
Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes
Plus en détailRÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES
CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme
Plus en détailNote de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011
Note de synthèse Assurance Maladie Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011 Au début des années 2000, l Assurance Maladie a commencé à construire puis développer une
Plus en détailPrépration cutanée de l opéré
Prépration cutanée de l opéré Xème Journée d Hygiène Hospitalière de Bizerte. Bizerte le 3 décembre 2005 Conférence de Consensus de la Société Française d Hygiène Hospitalière 1 Définition: Ensemble de
Plus en détailMinistère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins
Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. DIRECTION GENERALE DE LA SANTE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Comité technique des infections nosocomiales et des infections
Plus en détailSignalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014
Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion
Plus en détailo Non o Non o Oui o Non
Enquête générale (à remplir une fois) [ ] = plusieurs réponses possibles o = une seule réponse possible Date de votre réponse à ce questionnaire Nombre de lits dans l'unité Connaissez-vous l incidence
Plus en détailLes nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014
Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes
Plus en détailLa résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens
DECLARATION COMMUNE DES ACADEMIES DU G SCIENCE 2013 La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens Une menace globale pour l'humanité Depuis l introduction dans les années 40 du premier
Plus en détailLa vaccination, une bonne protection
Vaccin contre l hépatite A et l hépatite B La personne qui reçoit ce vaccin se protège contre l hépatite A, l hépatite B et leurs complications. L hépatite A et l hépatite B sont des infections du foie
Plus en détailThérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin
Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller
Plus en détailLes Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est
Plus en détailLa maladie de Still de l adulte
La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée
Plus en détailVaccinations - Rédaction Dr BOUTON
20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)
Plus en détailLa prise en charge de votre cardiopathie valvulaire
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire Vivre avec une cardiopathie valvulaire Décembre 2008 En cas de cardiopathie valvulaire opérée
Plus en détailMigraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?
Migraine : traitement de la crise Comment utiliser les triptans? 6 ème congrès national de lutte contre la douleur 19-20 Mars Alger Alain Serrie Service de Médecine de la douleur, médecine palliative et
Plus en détailLes gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux.
Les gencives et la santé générale Nous savons tous que la prévention est l une des clés du maintien de la santé générale. Nous faisons de l exercice et nous surveillons notre alimentation pour nous aider
Plus en détailPatho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme
Patho Med Cours 5 Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme BPCO: B: Broncho ( Bronche) P: Pneumopathie C: Chronique O: Obstructive Asthme Maladies avec des spasmes bronchiques Maladies avec des spasmes
Plus en détailneurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004
11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE
Plus en détailStratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA
Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes à l hôpital et en MRS: Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA Prof. Dr. Youri Glupczynski Unité d Hygiène hospitalière & Laboratoire de
Plus en détailGestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015
Gestion des épidémies en FAM et MAS 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Rappels En EMS, le risque infectieux est présent, avec cumul des différents aspects de ce risque: Infections communautaires:
Plus en détailA C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007
Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007 Edouard BINGEN, Robert COHEN, Corinne LEVY, France de La ROCQUE, Emmanuelle VARON, Yannick AUJARD, pour le GPIP-ACTIV Objectifs de l Observatoire des Méningites
Plus en détail1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :
1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche
Plus en détailIntérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée
Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux
Plus en détailAccidents des anticoagulants
30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER
Plus en détailMIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.
MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques
Plus en détailPrévention anténatale du risque infectieux bactérien néonatal précoce
RECOMMANDATIONS POUR LA PRATIQUE CLINIQUE Prévention anténatale du risque infectieux bactérien néonatal précoce Recommandations SEPTEMBRE 2001 Service recommandations et références professionnelles SOMMAIRE
Plus en détailPoint d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:
Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant
Plus en détailService d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport
Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins
Plus en détailGuide du parcours de soins Titre GUIDE DU PARCOURS DE SOINS. Bronchopneumopathie chronique obstructive
Guide du parcours de soins Titre GUIDE DU PARCOURS DE SOINS Bronchopneumopathie chronique obstructive Juin 2014 Guide téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé 2 avenue du Stade de France
Plus en détailINFECTIONS POST- TRAUMATIQUES SUR MATÉRIEL D'OSTÉOSYNTHÈSE. Accidentologie et épidémiologie bactérienne
INFECTIONS POST- TRAUMATIQUES SUR MATÉRIEL D'OSTÉOSYNTHÈSE Accidentologie et épidémiologie bactérienne SOMMAIRE Accidentologie Qualité de vie Conséquences médico-économiques Particularités épidémiologiques
Plus en détailTraiter la goutte sans être débordé
Fédération des médecins omnipraticiens du Québec Traiter la goutte sans être débordé Hélène Demers et Michel Lapierre Vous voulez traiter et prévenir la goutte? Lisez ce qui suit! Les différentes phases
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie
Plus en détailACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012
ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles
Plus en détailLes pathologies infectieuses en pédiatrie
Les pathologies infectieuses en pédiatrie Université Catholique de Louvain VAN der LINDEN Dimitri (avec la collaboration de SANZOT Gauthier) - 2013-1 PATHOLOGIES INFECTIEUSES EN PÉDIATRIE - Table des matières
Plus en détailAlgorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Édition Conseil du médicament www.cdm.gouv.qc.ca Coordination Anne Fortin, pharmacienne Élaboration Conseil du médicament Fédération
Plus en détailTélé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :
Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé
Plus en détailTout sur la toux! La toux est une des principales causes de. La classification de la toux. Les caractéristiques de la toux selon son étiologie
Tout sur la toux! Mise àj our Louis-Philippe Boulet, MD, FRCPC, FCCP La classification de la toux La toux est une des principales causes de morbidité et un des plus fréquents motifs de consultation médicale.
Plus en détailrecommandations pour les médecins de famille
BPCO: recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille Dr. med. Werner Karrer, Prof. Dr. med. Jörg D. Leuppi Les médecins de famille jouent un rôle central
Plus en détailTRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?
TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal
Plus en détailInfections nosocomiales
Infections nosocomiales NOUVELLES RECOMMANDATIONS 2001-2002 NORD-AMÉRICAINES CONCERNANT LA PRÉVENTION DES INFECTIONS SUR CATHÉTER Aux États-Unis, environ 145 millions de cathéters périphériques et 5 millions
Plus en détailLISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B
LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication
Plus en détail«Les antibiotiques c est pas automatique», 12 ans après, quels sont les changements laissés par ce slogan percutant?
«Les antibiotiques c est pas automatique», 12 ans après, quels sont les changements laissés par ce slogan percutant? Thèse présentée et soutenue publiquement Le 17 juin 2014 Pour obtenir le Diplôme d État
Plus en détailIl est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut
Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la
Plus en détail