ECONOTE N 7. Société Générale Département des Études économiques CHINE : INVESTISSEMENTS DIRECTS A L ETRANGER : BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN

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1 N 7 MAI 212 ECONOTE Société Générale Département des Études économiques CHINE : INVESTISSEMENTS DIRECTS A L ETRANGER : BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN Les investissements directs chinois à l étranger (IDE) sont un phénomène rapide et croissant. Leur volume a quintuplé au cours des cinq dernières années pour atteindre 317 Mds USD en 21. Cette évolution suscite de nombreuses inquiétudes, notamment de la part des économies occidentales dès lors que la Chine n est plus considérée comme un pays qui se contente d investir passivement dans des bons du Trésor américains mais comme une puissance économique cherchant à prendre un contrôle actif d entreprises étrangères dans des secteurs stratégiques. Cependant, la répartition géographique et sectorielle des IDE chinois montre qu ils restent concentrés essentiellement à Hong Kong et dans le secteur des services à l exportation, ce qui illustre le rôle de plateforme commerciale, logistique, et financière de Hong Kong pour les exportations chinoises. Les motivations économiques et politiques des IDE chinois suggèrent que : (i) Hong Kong restera la destination principale des IDE chinois et (ii) la pénétration des économies occidentales posera encore de sérieux défis et résultera d un processus de long terme. CHINE: STOCK D'INVESTISSEMENTS DIRECTS A L'ETRANGER Mds USD Meno MIYAKE meno.miyake@socgen.com Sopanha SA sopanha.sa@socgen.com

2 Les investissements directs chinois à l étranger (IDE) sont un phénomène rapide et récent, suscitant parfois l inquiétude des économies d accueil. Cependant, une analyse plus approfond ie de leur répartition géographique et sectorielle, mais également des raisons économiques et politiques qui motivent ces flux, permet de comprendre que l'impact de ces IDE chinois reste encore faible à l échelle mondiale. LES FLUX D IDE CHINOIS SONT EN FORTE HAUSSE... Le stock d IDE chinois a augmenté rapidement pour atteindre 317 Mds USD en 21, contre 57 Mds USD en 25 (graphique de la première page). En termes de flux, la Chine est devenue au cours de la dernière décennie le cinquième investisseur mondial à l étranger alors qu elle était encore au dix-huitième rang il y a à peine cinq ans (Tableau 1). TABLEAU 1: ORIGINE DES FLUX D'INVESTISSEMENTS DIRECTS A l' ETRANGER Rang Pays Mds USD % total Rang Pays Mds USD % total 1 Pays Bas 123,1 14, 1 Etats-Unis 328,9 24,9 2 France 115, 13, 2 Allemagne 14,9 7,9 3 Royaume-Uni 8,8 9,2 3 France 84,1 6,4 4 Allemagne 75,9 8,6 4 Hong Kong 76,1 5,7 5 Suisse 51,1 5,8 5 Chine 68, 5,1 6 Japon 45,8 5,2 6 Suisse 58,3 4,4 7 Espagne 41,8 4,7 7 Japon 56,3 4,3 8 Italie 41,8 4,7 8 Russie 51,7 3,9 9 Belgique 32,7 3,7 9 Canada 38,6 2,9 1 Suède 27,7 3,1 1 Belgique 37,7 2,9 18 Chine 12,3 1,4 Toutefois, la réalité des chiffres démontre que les IDE chinois occupent une place marginale à l'échelle mondiale. Par rapport aux autres pays BRIC, le stock d IDE chinois est le plus faible et ne comptait en 21 que pour 5 % du PIB (Russie 29 %, Brésil 9 %, et Inde 6%). Les IDE chinois font également pâle figure par rapport à la seconde place mondiale occupée par la Chine comme économie récipiendaire d IDE (derrière les États -Unis). En 21, les IDE entrants en Chine ont atteint 16 Mds USD alors que les IDE sortants ne dépassaient pas les 68 Mds USD (graphique 1). Entre 1995 et 24, les IDE chinois n ont représenté que,4 % de l ensemble des flux mondiaux d IDE sortants alors que les flux d IDE entrants en Chine comptaient pour 6 % du total des flux mondiaux d IDE entrants. A partir de 25, la Chine a enregistré une véritable explosion de ces IDE avec une croissance annuelle moyenne de 33 % entre 25 et 21, qui ne représentaient toutefois que 5 % du total des flux mondiaux sortants contre 9 % du total des flux mondiaux entrants. Mds USD GRAPHIQUE 1: FLUX D' INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS CHINOIS Sortants Entrants Sources: UNCTAD, SG En outre, les IDE ne représentent qu une faible part des actifs chinois détenus à l'étranger puisqu'ils atteignaient environ 8 % du total en 21 (tableau 2). Les réserves de change comptent encore pour la majeure partie des actifs détenus à l étranger, absorbant près de 7 % du total. TABLEAU 2: ACTIFS ETRANGERS, 21 CATEGORIE Mds USD % total Investissements Directs à l'etranger Investissement de Portefeuille dont Participation 63 2 Dette Autres investissements dont Prêts Crédits Commerciaux 76 2 Reserves dont Réserves de Change TOTAL Sources: SAFE, SG Enfin, les flux d IDE sortants de Chine restent à la traîne par rapport au rythme de croissance économique du pays et à sa place dans les échanges co mmerciaux internationaux. Dépassant le Japon, la Chine est devenue le plus grand pays exportateur au monde en 29. La même année, elle représentait 9 % des transactions commerciales internationales et 9,5 % du PIB mondial. Les IDE chinois sont encore à leur premier stade de développement et, de toute évidence, les IDE sortants ont progressé beaucoup plus lentement que la croissance économique du pays et que sa place dans l économie mondiale et les échanges internationaux. EN TERMES DE REPARTITION GÉOGRAPHIQUE ET SECTORIELLE VENTILATION GÉOGRAPHIQUE En 21, 75 % des IDE chinois ont eu pour destination Hong Kong, les Îles vierges britanniques (IVB) et les Îles Caïmans (graphiques 2, 3 et 4). 2

3 GRAPHIQUE 2: PRINCIPALES DESTINATIONS DES IDE CHINOIS Mds USD EN STOCK, GRAPHIQUE 4: STOCK D'IDE CHINOIS PAR REGION, Reste de l'asie 9% Europe 5% Etats Unis 2% Afrique 4% Autres 4% Iles Cayman, IBV 13% 1 5 Hong Kong 63% C est à Hong Kong que le stock d IDE chinois est le plus important, avec 199 Mds USD en 21, les IVB et les Îles Caïmans arrivant loin derrière avec respectivement 23 Mds USD et 17 Mds USD. Ces chiffres démontrent le rôle majeur des «allers et retours» et des paradis fiscaux dans la répartition géographique des IDE chinois. Une grande partie des IDE chinois à Hong Kong fait l'objet d'«allers et retours», au cours desquels les entreprises chinoises conservent une large part de leurs actifs à Hong Kong pour les transférer soit vers d autres pays tiers soit vers la Chine sous la forme d un nouvel IDE. Plus de 4 % des IDE chinois à Hong Kong reviennent ainsi en Chine. Les IVB et les Îles Caïmans jouent principalement le rôle de paradis fiscaux. Si l on exclut Hong Kong et les paradis fiscaux, la répartition géographique des IDE est plus homogène. En 21, l Afrique a été la principale destination du stock d IDE chinois, avec 24 % du total, suivie de l Europe (23 %), l Asie (18 %), l Amérique du Nord (15 %), l Océanie (14 %) et l Amérique latine (6 %). Europe 23% GRAPHIQUE 5: STOCK D'IDE CHINOIS PAR REGION, 21 (HORS HK ET PARADIS FISCAUX) Afrique 24% Amérique du Nord 15% GRAPHIQUE 3: STOCK D'IDE CHINOIS PAR REGION, 23 Amérique Latine 6% Asie 18% Océanie 14% Europe Afrique Reste de 1% l'asie Etats Unis 1% 2% Autres 2% 6% Hong Kong 75% Iles Cayman, IBV 13% Il est intéressant de noter la hausse progressive au cours des années 2 des IDE chinois en Afrique qui représentaient en 21 un cinquième du total des IDE chinois. L Afrique du Sud, principal pays bénéficiaire des IDE chinois, a attiré 51 % du total d IDE chinois en Afrique depuis 26, dont près de 9 % a concerné une transaction unique en 28 avec le rachat par la Banque industrielle et commerciale de Chine (Industrial and Commercial Bank of China - ICBC) de 2% des parts de la Standard Bank of South Africa. Cet accord important explique le pic enregistré en 28 dans les flux d IDE chinois vers l Afrique (graphique 6). Parmi les autres principaux pays africains bénéficiaires des IDE chinois figurent le Nigéria, le Soudan, la Zambie et l Algérie. Cependant, comme l Afrique ne représente qu un faible pourcentage du total des IDE chinois et que la part de la Chine dans l ensemble des flux d IDE à destination de l Afrique est également négligeable (1,3 % in 21 contre environ 4 % en provenance d Europe), le rôle de la Chine comme 3

4 investisseur direct à l étranger en Afrique reste encore marginal (graphique 6). GRAPHIQUE 6: FLUX D'IDE EN AFRIQUE Mds USD Monde (eg) Mds USD 6 Chine (ed) Sources: MOFCOM, UNCTAD, SG Cependant, parallèlement aux IDE, d'autres flux financiers, tels que l aide officielle au développement et les crédits à l exportation, se développent rapidement entre la Chine et l Afrique. En 29, l aide officielle chinoise et l allègement de la dette africaine se sont élevés à 2,5 Mds USD. La même année, la Chine s est engagée à accorder au continent africain 1 Mds USD de prêts concessionnels sur la période de , démontrant l importance croissante de l aide au développement accordée par la Chine à ce continent. Les IDE chinois en Europe enregistrent également une croissance rapide et sont concentrés dans les pays d Europe occidentale, notamment au Luxembourg, en Allemagne, au Royaume-Uni, et en Russie. Au cours de ces deux dernières années, l attrait croissant du Luxembourg comme destination principale des IDE chinois s'explique surtout par son statut de paradis fiscal. Les trois autres pays européens ont toujours été des destinations de prédilection des IDE chinois, avec 27 %, 17 % et 13 % du total des IDE chinois consacrés respectivement à la Russie, à l Allemagne et au Royaume-Uni entre 23 et 21. Plus récemment, des pays d Europe centrale et orientale, comme la Hongrie, la Roumanie, et la Pologne ont également attiré un nombre croissant d investissements chinois. En Asie, le principal bénéficiaire des IDE est Singapour, suivi par Macao. Dans le reste de la région, les IDE chinois se concentrent principalement dans les pays riches en ressources naturelles (Myanmar, Indonésie, et Malaisie) et dans les pays à main-d œuvre bon marché (Pakistan). L'Amérique du Nord et l'océanie font partie des autres régions attirant les IDE chinois. L Amérique du Nord est une destination importante pour les investissements chinois, surtout dans le cadre d acquisition de marques commerciales et de savoir-faire technologique (particulièrement aux États-Unis). La proportion de flux d'ide chinois en Océanie démontre l intérêt de la Chine pour la richesse des ressources naturelles australiennes, l Australie représentant 92 % du total des IDE chinois dans la région. RÉPARTITION SECTORIELLE La répartition sectorielle des IDE chinois reflète leur ventilation géographique. L activité à Hong Kong, aux IVB, aux Îles Caïmans, et au Luxembourg est concentrée dans les secteurs commerciaux et financiers ainsi que dans des autres secteurs de services (tableau 3). La plupart des IDE chinois dans les secteurs des services à Hong Kong visent à soutenir les activités à l'exportation de la Chine. Les IDE chinois se concentrent dans le secteur minier en Australie, et dans le domaine manufacturier aux États- Unis et dans les pays d Asie du Sud-Est. TABLEAU 3: REPARTITION SECTORIELLE DES FLUX D'IDE CHINOIS (en Mds USD) Services de crédit-bail et Commerce 278,8 4941,6 567,3 328,7 Banques et Assurances --, 1667,8 8627,4 Commerce de Gros et de Détail 357,2 226,1 664,2 6728,8 Secteur Minier 1378,6 1675,2 462,8 5714,9 Services de Transport, Stockage et Postal 77,2 576,8 465,5 5655,5 Secteur Manufacturier 624, 228,4 2126,5 4664,2 Construction 22,8 81,9 329,4 1628,3 Immobilier -13, 115,6 98,5 1613,1 Recherche Scientifique, Logiciels 6,4 129,4 33,9 118,9 Electricité, Production et Fourniture de Gaz et d'eau 22, 7,7 151,4 16,4 Agriculture 81,4 15,4 271,7 534, Services d'informatique et de Transmission de l'information 8,9 14,8 33,8 56,1 Services Résidentiel et Autres 2,1 62,8 76,2 321,1 Hotellerie et Restauration,9 7,6 9,6 218,2 Culture, Sports, et Loisirs 1,,1 5,1 186,5 Conservation de l'eau, Gestion de l'environnement 6,3,1 2,7 72, Santé, Sécurité Sociale, et Bien-Etre,1,,8 33,5 Education ,9 2, Gestion Publique et Organisation Sociale, 1,7 La répartition sectorielle des IDE chinois présente deux caractéristiques notables : le recul du secteur des ressources naturelles au profit de celui des services et une diversification progressive dans tous les secteurs (graphiques 7 et 8). Les services, notamment le créditbail et le commerce, la banque et l assurance ainsi que les transports ont représenté 75 % de l ensemble des IDE chinois en 21, contre 23 % en 23. A l inverse, le secteur minier n'a compté que pour 8 % du total des IDE en 21, soit un net recul par rapport au 47 % de 23. Secteur Manufacturier 22% GRAPHIQUE 7: FLUX D'IDE CHINOIS PAR SECTEUR, 23 Commerce de Gros et de Détail 13% Secteur Minier 47% Services de crédit-bail et commerce 1% Autres 8% 4

5 Autres 1% GRAPHIQUE 8: FLUX D'IDE CHINOIS PAR SECTEUR, 21 Secteur Minier 8% Services de crédit-bail et commerce 44% Secteur Manufacturier 7% Services de Transport, Stockage et Postal 8% Commerce de Gros et de Détail 1% Banque et Assurance 13% Au niveau des entreprises, les sociétés non financières chinoises qui disposent du stock d IDE le plus important sont concentrées dans les secteurs du pétrole, des ressources naturelles, du transport, et de l immobilier (tableau 4). TABLEAU 4: CLASSEMENT DES PLUS GRANDES SOCIETES CHINOISES NON-FINANCIERES INVESTISSANT A L'ETRANGER, EN STOCK D'IDE, 21 No. Société 1 China Petrochemical Corporation 2 China National Petroleum Corporation 3 China National Offshore Oil Corporation (CNOOC) 4 China Resources (Holdings) Co., Ltd. 5 China Ocean Shipping (Group) Company 6 China National Cereals, Oils & Foodstuffs Corp. 7 Aluminum Corporation of China (CHINALCO) 8 China Merchants Group 9 Sinochem Corporation 1 China Unicom Corporation 11 China State Construction Engineering Corporation 12 China Minmetals Corporation 13 China National Aviation Holdings Corporation 14 SINOTRANS Changjiang National Shipping (Group) Corporation 15 SinoSteel Corporation En termes de mode d accès aux marchés étrangers, les entreprises chinoises préfèrent les fusions et acquisitions aux projets entièrement nouveaux, qui consistent à créer de nouvelles installations à l'étranger. Environ 8 % des entreprises chinoises choisissent les fusions et acquisitions plutôt que les nouveaux projets comme mode de pénétration. Les fusions et acquisitions supposent généralement des coûts d entrée moins élevés et permettent une adaptation plus rapide au marché local : l entreprise déjà en activité dans le pays d'accueil est familiarisée avec le cadre juridique, la législation du travail, les droits de propriété, etc. En outre, les opérations de fusions et acquisitions se déroulent plus rapidement car elles sont généralement traitées par des grandes banques d affaires et des cabinets d avocats bien établis, qui disposent de l expertise nécessaire. MOTIVÉS PAR DES FACTEURS POLITIQUES ET ÉCONOMIQUES Les initiatives de la Chine en faveur des IDE sortants s expliquent par des raisons à la fois politiques et économiques s inscrivant dans une nouvelle étape de son processus de développement économique. Cette stratégie a été suivie avec succès par d autres pays développés d Asie, tels que la Corée du Sud et le Japon à des stades cruciaux de leur développement économique. Dans le cas de la Corée du Sud, les IDE visaient principalement l accès aux ressources naturelles et à une main-d œuvre bon marché et la pénétration des marchés locaux. La majeure partie des IDE était donc concentrée dans les pays asiatiques plutôt que dans les pays développés. Au contraire, les IDE du Japon étaient motivés par le gain de parts de marché à l'exportation. Au milieu des années 8, les mesures protectionnistes de l industrie automobile américaine, l excédent de la balance des paiements courants et l appréciation du yen ont entraîné l explosion des IDE japonais. Ces deux expériences sont riches d enseignements pour la Chine. FACTEURS POLITIQUES E T FINANCIERS Avant 1999, la Chine avait déjà libéralisé les transactions commerciales de sa balance des paiements tandis que les opérations financières, notamment les sorties de capitaux, étaient encore limitées. Seules les banques d État étaient autorisées à placer leurs actifs à l étranger, dans un cadre réglementaire assez strict, tandis que les sociétés non financières et les particuliers avaient l interdiction d investir à l étranger. Les IDE chinois ont commencé à se développer au début des années 2, sous l impulsion de la stratégie des autorités chinoises visant à conquérir le marché mondial. Il s'agissait avant tout d'encourager l'activité des entreprises à l'étranger afin d'améliorer l'accès aux ressources (naturelles et main d œuvre) pour accroître la compétitivité du pays. Cette approche s'inscrivait dans le cadre des préoccupations du gouvernement chinois quant à l accès aux ressources naturelles et au maintien des parts de marché de la Chine à l'exportation. D un point de vue macroéconomique, dès 25, dans un contexte d appréciation graduelle du renminbi (RMB) et d excédents considérables du compte courant, un allègement des restrictions relatives aux sorties de flux de capitaux a été opéré afin de réduire la pression à l appréciation du taux de change du RMB et de maintenir les réserves de change à des niveaux plus soutenables. Avec la mise en place de la stratégie de conquête du marché mondial, les banques chinoises ont pu accorder des crédits pour le financement des «projets clés à l étranger soutenus par l État». Dès 26, les particuliers ont également été autorisés à investir à 5

6 l'étranger dans le cadre du programme pour Investisseurs Institutionnels Domestiques Qualifiés (QDII) 1 mais toujours sous contrainte de quotas. Le fonds souverain chinois, China Investment Corporation (CIC), fut créé en 27 et fut doté de 2 Mds USD, dont 9 Mds étaient alloués aux achats de titres et aux investissements directs étrangers. Les premiers investissements réalisés par le fonds CIC dans Blackstone (3 Mds USD) et Morgan Stanley (5 Mds USD) se sont soldés par des pertes significatives suite à la crise financière de 29. Depuis cette date, le CIC a 4 Mds USD d actifs sous sa gestion et cible sa stratégie d investissement dans le secteur des ressources naturelles en soutenant les projets d IDE des grandes entreprises publiques chinoises. Enfin, depuis le début 211, les entreprises chinoises sont autorisées à effectuer des investissements directs à l'étranger en RMB, dans le cadre du processus d'internationalisation du RMB 2 engagé par les autorités chinoises. Des raisons financières peuvent également expliquer la récente hausse de la part des IDE dans les actifs étrangers chinois (de 5 % en 25 à 8 % en 21) au détriment de celle des investissements de portefeuille (de 1 % à 6 % sur la même période). Cette orientation reflète la nécessité pour les autorités chinoises de diversifier leurs actifs et de réduire le risque d'exposition aux bons du Trésor américain. La Chine est le plus grand créancier étranger des États -Unis (dépassant le Japon depuis 28) et elle détenait, en février 212, Mds USD de bons du Trésor américain, représentant 31 % des bons du Trésor américains détenus à l étranger. La Chine a élargi sa stratégie d investissement, passant du statut de prêteur à des états souverains étrangers à travers la détention de bons du Trésor américains à celui de propriétaire d'entreprises étrangères dans le cadre de ses investissements en participation. La Chine est ainsi devenue plus active dans ses investissements à l'étranger à travers sa participation à la gestion de sociétés étrangères. Cependant, les motivations politiques, qui soustendent ces initiatives d IDE visant à renforcer la présence chinoise à l étranger, soulèvent certaines inquiétudes. Les investissements à l étranger de la Chine étant principalement soutenus par le 1 Le programme IIDQ a été mis en place en 26 pour permettre aux Chinois (particuliers et entreprises) d investir dans des placements financiers à l étranger et a été modifié en 27 pour permettre aux banques commerciales d investir jusqu à 5 % d actifs IIDQ sur les marchés étrangers. 2 Pour toute information complémentaire sur l internationalisation du RMB, voir la publication Econote 4 : «Chine : l internationalisation sans convertibilité du renminbi» ; Sopanha SA, Meno MIYAKE ; décembre 211. gouvernement, leurs motivations pourraient être soupçonnées d être plus politiques qu économiques. Les liens politiques avec l État confèrent aux entreprises publiques investissant à l'étranger la liberté de renforcer leur présence à l étranger, au détriment parfois de leur rentabilité. Même si un grand nombre d entreprises chinoises investissant à l étranger ne sont pas des entreprises publiques, elles sont aidées par le gouvernement, avec un accès privilégié aux crédits accordés par les plus grandes banques publiques chinoises, généralement appelées les «Big Four» 3. FACTEURS ÉCONOMIQUES Les raisons économiques des flux d IDE sortants peuvent s expliquer par la théorie économique et regroupent trois avantages : spécifique, à la localisation et à l internalisation. 4 Les avantages à la localisation qui permettent d accéder aux matières premières, de profiter de coûts de production plus faibles et les avantages à l internalisation qui sont liés aux coûts de transactions en vue de contourner les barrières douanières constituent les principales motivations des IDE chinois. Plus récemment, l avantage spécifique de l acquisition d un «capital de connaissances» (compétences en gestion, brevets, marques, notoriété, etc.) est également devenu une motivation dans la décision d investir à l étranger. L un des principaux moteurs des IDE chinois réside dans l accès aux ressources naturelles, comme le démontrent les investissements en Australie, au Canada et sur le continent africain. Depuis 27, les secteurs énergétique et minier ont enregistré un nombre croissant de transactions. La Chine est l'un des plus grands importateurs mondiaux de matières premières et d énergie; elle a absorbé 1 % des exportations mondiales de pétrole en 211 et une grande partie des autres ressources naturelles telles que le cuivre, l'aluminium, et le minerai de fer. En outre, les pays à main-d œuvre bon marché, notamment dans les pays d'asie du Sud-Est, comme le Vietnam ou du sous -continent indien comme le Bangladesh, attirent également les IDE chinois dans les secteurs à forte intensité de main-d œuvre tels que le 3 Les «Big Four» sont les banques suivantes : Banque industrielle et commerciale de Chine (Industrial and Commercial Bank of China), Banque de Chine (Bank of China), Banque de construction de Chine (China Construction Bank) et Banque agricole de Chine (Agricultural Bank o f China). 4 Cette théorie est connue sous le nom du «paradigme OLI (Ownership, Localisation, and Internalisation)» ou théorie éclectique afin d expliquer l investissement direct à l étranger, en associant la théorie macroéconomique et les échanges commerciaux à la théorie microéconomique et au comportement des entreprises («Trade Location of Economic Activity and the Multinational Enterprise. A Search for an Eclectic Approach», J. Dunning, 1977). 6

7 textile et l'habillement. Comme le pays monte en gamme, le gouvernement chinois encourage particulièrement l installation de sites de production et de montage à l étranger par l'octroi de subventions et de crédits à des conditions avantageuses. Le contournement des barrières à l entrée, tels que les tarifs douaniers et les mesures protectionnistes, explique également les investissements à l étranger de la Chine. Même si cela était davantage le cas avant l adhésion de la Chine à l OMC en 21, lorsque le pays disposait d un accès limité aux marchés développés, les entreprises chinoises continuent à installer des usines dans des pays qui bénéficient d accords de libre-échange avec des pays comme les États-Unis et ceux d Europe occidentale. Enfin, l accès à un savoir-faire technologique, à la Recherche et Développement et aux marques commerciales afin de «franchir» les étapes du développement économique s observe de plus en plus fréquemment dans les décisions d investissement de la Chine dans les pays développés. Ces opérations transfrontalières permettent aux entreprises chinoises de renforcer leur compétitivité dans des secteurs technologiques de pointe. Ce fut le cas lors des acquisitions récentes de grande envergure, comme le rachat par Lenovo de l activité PC d IBM et le rachat par Geely de Volvo au groupe Ford en 21. LES IDE CHINOIS RESTENT CEPENDANT ENCORE LIMITÉS De toute évidence, la croissance rapide et récente des IDE chinois soulève certaines inquiétudes en raison de leurs motivations politiques qui pourraient permettre à la Chine de gagner d'importantes parts de marché dans des secteurs stratégiques. Cependant, le développement des IDE chinois à un niveau de premier plan mondial, capable de rivaliser avec celui des pays développés, relèvera d'un processus de plus long terme. En premier lieu, l absence de marchés financiers développés en Chine et le développement d'un centre offshore du RMB à Hong Kong vont renforcer l attrait de Hong Kong comme destination principale des flux d IDE. Malgré les récents progrès réalisés dans le processus d internationalisation du RMB, tant que cette devise ne sera pas convertible, les transactions liées à des IDE resteront limitées. Parallèlement, l évolution progressive des investissements chinois à l étranger dans le secteur des services va continuer à orienter une grande partie des flux d'ide chinois vers Hong Kong. En second lieu, les IDE chinois dans les régions d'afrique riches en ressources naturelles restent limités par rapport à ceux des autres pays (les économies occidentales représentent 72 % des IDE en Afrique) et leur développement n est pas aussi rapide que celui des IDE chinois dans leur ensemble. Parallèlement, l augmentation constante du nombre d opérations chinoises de fusions acquisitions dans les pays développés reflète l intérêt croissant du pays pour l'acquisition de techno logies plus perfectionnées en matière de Recherche et Développement et pour la reconnaissance de ses marques au fur et à mesure que le pays monte en gamme dans la chaîne de valeur et se développe dans les secteurs à plus forte valeur ajoutée. Enfin, dans ses efforts pour pénétrer des marchés plus développés, la Chine se heurte à des obstacles de taille freinant l acquisition de marques et de technologies dans un certains nombre de ses marchés clés (Europe et États -Unis). Au cours des cinq dernières années, seul un tiers des projets d investissement des entreprises chinoises à l étranger s est révélé être un succès. 5 La Chine reste confrontée à un processus difficile d apprentissage des procédures juridiques et de la culture d'entreprise des pays développés. Par ailleurs, elle se heurte aux mesures protectionnistes dans certains secteurs sensibles (télécommunications et matières premières) qui s'inscrivent dans un contexte de retour au «nationalisme économique» suite à la crise financière de 29. En 29, le gouvernement américain a bloqué la tentative de la société China Northwest Nonferrous International Investment Company de prendre une participation de 51 % dans la compagnie minière Firstgold Corp. La même année, l offre de Chinalco visant à augmenter sa participation dans la société Rio Tinto de 9,3 % à 18,5 %, a été rejetée par le gouvernement australien. Plus récemment, en mai 211, le gouvernement américain a demandé à la société Huawei, après plusieurs tentatives infructueuses, de renoncer au rachat de la société de technologie informatique 3Leaf Systems. Les stratégies d expansion de la Chine dans ces secteurs prendront donc plus de temps car elle doit apprendre non seulement comment mettre en place ces investissements étrangers mais également comment les conserver. 5 China Analysis : Facing the Risks of the Going Out Strategy ; Asia Centre and European Council on Foreign Relations ; Janvier 212 7

8 NUMÉROS PRÉCÉDENTS ECONOTE LE DOLLAR : LA MONNAIE DES AMÉRICAINS, LEUR PROBLÈME? ECONOTE N 1 MARS 211 Benoît HEITZ VERS UN DÉCOLLAGE AFRICAIN? ECONOTE N 2 MAI 211 Clément GILLET ÉTATS-UNIS : ÉTATS FÉDÉRÉS ET COLLECTIVITÉS LOCALES, UN FREIN À LA REPRISE ÉCONOMIQUE ECONOTE N 3 JUIN 211 Clémentine GALLES, Kim MARCH CHINE : L'INTERNATIONALISATION SANS CONVERTIBILITÉ DU RENMINBI ECONOTE N 4 DÉCEMBRE 211 Sopanha SA, Meno MIYAKE L AJUSTEMENT LETTON EST-IL UN BON EXEMPLE POUR LES PAYS DE LA PÉRIPHÉRIE DE LA ZONE EURO? ECONOTE N 5 JANVIER 212 Anna SIENKIEWICZ, Ariel EMIRIAN ROYAUME-UNI : RETOUR DU SPECTRE DE L INFLATION? ECONOTE N 6 FEVRIER 212 Marc-Antoine COLLARD 8

9 DÉPARTEMENT DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES CONTACTS Olivier GARNIER Chef économiste du Groupe olivier.garnier@socgen.com Olivier de BOYSSON Adjoint et chef économiste Pays Émergents olivier.de-boysson@socgen.com Marie-Hélène DUPRAT Conseiller auprès du chef économiste marie-helene.duprat@socgen.com Ariel EMIRIAN Études risques-pays / Europe Centrale et Orientale ariel.emirian@socgen.com Clémentine GALLÈS Études macro-financières / États-Unis clementine.galles@socgen.com Benoît HEITZ Prévisions économiques mondiales / zone euro et Europe benoit.heitz@socgen.com Laure de BATZ Amérique Latine et Afrique Subsaharienne laure.de-batz@socgen.com Marc-Antoine COLLARD Pays du Golfe, Matières Premières marc-antoine.collard@socgen.com Léa DAUPHAS Zone euro et Europe du sud lea.dauphas@socgen.com Marc FRISO Zone euro et Europe du nord marc.friso@socgen.com Régis GALLAND Bassin Méditerranéen et Asie Centrale regis.galland@socgen.com Audrey GASTEUIL OCDE hors zone euro et Études macrofinancières audrey.gasteuil@socgen.com Sopanha SA Asie sopanha.sa@socgen.com Société Générale Direction des Risques Département des Études Économiques PARIS CEDEX 18 Tél : Tél : Fax : Isabelle AIT EL HOCINE Assistante isabelle.ait-el-hocine@socgen.com Valérie TOSCAS Assistante valerie.toscas@socgen.com Sigrid MILLEREUX-BEZIAUD Documentaliste sigrid.millereux-beziaud@socgen.com Tiphaine CAPPE de BAILLON Études statistiques et édition tiphaine.cappe-de-baillon@socgen.com Ce document reflète l opinion du seul département des études économiques de la Société Générale à la date de sa publication. Il ne reflète pas nécessairement les analyses des autres départements ou la position officielle de la Société Générale ou de l une de ses entités juridiques, filiales ou succursales (ensemble, ci-après dénommé «Société Générale»). Il ne constitue pas une sollicitation commerciale et a pour seul objectif d aider les investisseurs professionnels et institutionnels et eux seuls, mais ne dispense pas ceux-ci d exercer leur propre jugement. La Société Générale ne garantit ni l exactitude, ni l exhaustivité de ces opinions comme des sources d informations à partir desquelles elles ont été obtenues, bien que ces sources d informations soient réputées fiables. La Société Générale ne saurait donc engager sa responsabilité, au titre de la divulgation ou de l utilisation des informations contenues dans ce document qui est, par ailleurs, susceptible d être modifié à tout moment et sans notification. La Société Générale est susceptible d agir comme teneur de marché, d agent ou encore à titre principal d intervenir pour acheter ou vendre des titres émis par les émetteurs mentionnés dans ce document, ou des dérivés y afférents. La Société Générale, ses dirigeants ou employés, peuvent avoir exercé des fonctions d employé ou dirigeant auprès de tout émetteur mentionné dans ce document ou ont pu intervenir en qualité de conseil auprès de ce(s) émetteur(s). A l intention des lecteurs en dehors de France : ce document, et les valeurs mobilières qui y sont discutées, peuvent ne pas être distribués ou vendus dans tous les pays ou à certaines catégories d investisseurs. 9

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